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la sécurité du lieu de travail.

L’employeur est légalement responsable de la santé et de la

sécurité de ses travailleurs.

Le droit français par exemple stipule que l’employeur est responsable de prendre les mesures

nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs.

Dans le secteur du bâtiment, cela se traduit par la mise en place d’une politique de prévention

des risques sur chantier.

Qui est responsable de la sécurité sur un chantier ?

Légalement, l’employeur est responsable de la sécurité de ses travailleurs sur le chantier. En

cas d’accident au travail, c’est en premier lieu sa responsabilité qui est mise en jeu.

Pour être efficace, une campagne de prévention sur le chantier doit être menée par le maître

d’ouvrage, mais également être soutenue à tous les échelons de l’entreprise, jusqu’au

travailleur sur le terrain.

Comment assurer la sécurité sur un chantier ?

La mise à disposition d’Epi (équipement de protection individuel) tels que des casques,

chaussures de sécurité, gants, lunettes, prévention auditives, etc. est un axe de protection des

travailleurs important.

Cependant, ce n’est pas l’unique mesure de protection des chantiers à mettre en place. En

adoptant un réel plan de prévention et en assurant une coordination efficace des actions, il est

possible d’améliorer la sécurité sur chantier.

En adoptant les 5 mesures de préventions dans le BTP, améliorez la sécurité de vos projets de

construction.
1. L’identification des risques

Les travailleurs qui pénètrent sur le chantier doivent avoir pleinement conscience des dangers

éventuels. Cela signifie qu’ils doivent être en mesure d’identifier les risques présents sur

leur lieu de travail et savoir comment les prévenir.

Aux États-Unis, l’Occupational Safety and Health Administration (OSHA) a identifié les dix

activités les plus fréquemment en cause concernant les accidents signalés dans le secteur de la

construction. L’échafaudage représente la première cause d’accident et le danger survient

lorsque les échafaudages ne sont pas montés ou utilisés correctement. L’OSHA estime

qu’une meilleure protection des travailleurs contre de tels accidents permettrait d’éviter

environ 4 500 blessures et 50 décès chaque année.

Il incombe au contremaître de s’assurer que chaque travailleur est pleinement conscient des

dangers auxquels il est confronté. Le contremaître doit s’assurer que chaque travailleur est

parfaitement formé pour effectuer le travail, sans mettre en danger sa sécurité ou celles des

autres travailleurs. Si un travailleur n’est pas pleinement formé ou conscient des risques, il

doit se voir refuser l’accès au chantier.

2. Une formation à la sécurité

Bien que les travailleurs puissent acquérir de nombreuses compétences en travaillant

directement sur les chantiers, ils doivent acquérir des connaissances en matière de

sécurité avant d’y pénétrer.

L’apprentissage ne s’arrête pas à une seule formation. Même le travailleur expérimenté doit

régulièrement actualiser ses connaissances en matière de sécurité sur les chantiers. Il peut

également être confronté à un type de risque auquel il n’a pas encore été formé (risque

chimique, électrique, etc.).


Une formation à la sécurité sur les chantiers enseigne aux travailleurs comment identifier

et prévenir les risques (par exemple, l’utilisation de protections contre les chutes, ou le bon

usage des échafaudages, des échelles, etc.). Elle rappelle également l’importance de fixer et

de respecter certaines règles de sécurité.

Il est de la responsabilité du contremaître et de l’entreprise de construction de veiller à ce que

les travailleurs ne puissent pas accéder à un chantier sans avoir suivi une formation adéquate

en matière de sécurité.
3. L’Équipement sur site

Un bon équipement est primordiale en matière de sécurité. Il s’agit autant de s’assurer que les

ouvriers disposent des EPI (équipements de protection individuel) nécessaires, que de veiller

à ce que les outils et machines à leur disposition ne puissent représenter un danger.

Les Equipements de protection Individuels (EPI)

Les équipements de protection individuelle (EPI) sont destinés à protéger les travailleurs

contre les risques d’accidents sur chantier. L’ obligation légale de porter certains EPI

dépendra des risques spécifiques associés au travail à effectuer.

Le casque

Le casque est sans doute l’équipement de sécurité le plus emblématique du secteur du BTP.

Mais n’est pas un bon casque de chantier qui veut : pour être considéré comme EPI, il doit

répondre à certaines normes, déterminées par le contexte du travail.

L’ essentiel est de bien choisir son casque de chantier en fonction de la situation : casque

d’usage courant, casque électriquement isolant, casque anti-heurt, etc.

Les chaussures de sécurité

Porter des chaussures de sécurité ne protège pas uniquement contre les chocs. Certaines

chaussures sont également fabriquées pour protéger de risques plus spécifiques, tels que des

agents agressifs, des produits chimiques, le feu, etc.

Travaux de soudage, de découpe ou autre… encore une fois, le choix de la bonne paire de

chaussure dépendra du chantier et du travail à effectuer.


Les protections auditives

Sur chantier, le bruit est omniprésent. Sans protection auditive, impossible de lui échapper.

Le risque auditif est désormais reconnu et encadré.

Au-delà d’une certaine fréquence, des protecteurs individuels sont nécessaires. La protection

choisie devra répondre de son efficacité, mais également être assez confortable, facile

d’utilisation et également compatible avec le port d’autres EPI (casques de chantier, lunette

de protection, masque de protection respiratoire, etc.).

Les lunettes

En France, les protections de l’oeil doivent à minima répondre à la norme NF EN 166. Cette

norme garantit un certain niveau de résistance des lunettes, pour une protection efficace du

travailleur. D’autres normes peuvent s’ajouter en fonction du contexte de travail.

Les gants

Véritable barrière contre les coupures, le feu ou les produits chimiques, les gants doivent eux

aussi être choisi selon les risques en présence. Ils peuvent protéger des risques mécaniques

(coupures…), thermiques (flamme, chaleur…), chimiques (agents corrosifs…), ou encore

électriques.

Les vêtements de travails

Sur chantier, un travailleur peut être exposé à une multitude de risques simultanément. Son

uniforme de travail doit être adapté à ces dangers, tout en permettant au travailleur une liberté

de mouvement.

Il existe aujourd’hui des vêtements de travail spécifiquement adapté aux femmes, leur
permettant d’exercer leur métier avec le même niveau de sécurité et de confort que leurs

homologues masculins.

Masques, gilets et autres EPI

La liste des équipements de protection individuel ne s’arrête pas là. Les masques garantissent

la protection des voies respiratoires. Les gilets garantissent la bonne visibilité du travailleur

par autrui. Les baudriers garantissent la sécurité du travailleur en hauteur.

Quel que soit le chantier, les EPI devront répondre aux normes de sécurité spécifiques aux

risques en présence.

L’entretien des outils et machines

Chaque travailleur doit être en mesure d’exécuter une tâche à l’aide d’un équipement

parfaitement adapté et en bon état. L’entreprise a la responsabilité de fournir un

équipement adapté à la tâche et de veiller à ce qu’il soit bien entretenu.

Ensemble, les responsables QSE (Qualité Sécurité Environnement) et les gestionnaires de

matériels doivent veiller à la sécurité des équipements mis à disposition :

 Tous les outils, équipements, matériels, etc. doivent être identifiés et inventoriés. Un contrôle
des stocks peut être mis en place afin de s’assurer que les équipements ne soient pas perdus
ou volés, ou pour permettre de planifier les entretiens et remplacement nécessaires.
 S’assurer que les équipements soient stockés dans de bonnes conditions permet de renforcer
la sécurité globale sur le lieu de travail.
 Connaitre précisément quelle personne utilise l’équipement à un moment donné constitue
également un bon moyen de réduire le risque d’accident.

L’entretien, l’emplacement et la responsabilité d’un équipement peuvent être contrôlés à

l’aide d’un logiciel unique dédié au secteur du BTP, vous offrant une vue d’ensemble claire

de l’utilisation de cet équipement sur le site.


4. Une supervision adaptée

Le chef de chantier doit veiller à la sécurité des travailleurs en appliquant les consignes de

sécurité et faire respecter les règles de sécurité. Pour cela, il doit disposer d’une excellente

visibilité sur son chantier et les travailleurs présents.

L’ accueil sécurité

Lorsqu’un travailleur arrive pour la première fois sur un chantier de construction comportant

des risques spécifiques, il se voit recevoir un accueil sécurité.

Du rappel des risques en présence aux consignes à adopter, cet accueil garantit la bonne

information du travailleur.

Le suivi des présences

En cas d’accident sur chantier ou de contrôle des autorités, fournir la liste des personnes

présentes sur site est primordial.

Des applications mobiles proposent désormais d’enregistrer facilement les entrées et sorties

du chantier (sur base déclarative, de badges, etc.), afin de pouvoir obtenir la liste des

présences à tout instants.

Une vigilance constante

Bien que l’ensemble des travailleurs devrait être en mesure d’identifier et d’éviter les dangers

sur les chantiers, la réalité se révèle beaucoup plus complexe. Par exemple, un travailleur

peut avoir un moment d’inattention, estimer que sa manière de faire est meilleure, ou

simplement ne pas être pleinement conscient d’un danger.


Chaque chantier doit être supervisé par un contremaître accompli, doté d’une véritable

expertise en matière de supervision. Le contremaître doit être capable de s’assurer que

toutes les mesures de sécurité sont respectées, sans exception.

5. Une communication efficace

Le maintien d’un flux d’informations optimal est essentiel pour éviter la survenance

d’accidents sur les chantiers. Ces informations concernent notamment le statut d’un

travailleur, afin de s’assurer que seules les personnes autorisées pénètrent sur le site. Elles

peuvent également porter sur la nécessité d’entretenir les équipements et donc de veiller à ce

qu’ils demeurent dans un état satisfaisant.

Des consignes de sécurité claires

Port des EPI, distanciation des machines… les consignes en matières de sécurité doivent être

clairement définies et communiquées à tous.

La responsabilisation des équipes terrain

Il convient d’indiquer clairement à toutes les personnes présentes sur le site que la sécurité est

une priorité absolue.

Par exemple, attribuer la responsabilité de l’équipement à une personne permet de faire

prendre conscience aux travailleurs de leurs obligations concernant l’utilisation correcte de

l’équipement.

Dans l’ensemble, il est essentiel de garder une trace de tout ce qui se passe sur le site et de

transmettre ces informations au bureau afin de s’assurer que l’ensemble des consignes de

sécurité soient respectées.


La sécurité sur chantier, une affaire de coordination

Si la prévention des risques requiert un effort humain et financier constant, son coût est bien

moindre à celui occasionné par un accident du travail.

En raison du risque élevé d’accident dans le secteur de la construction, les mesures en matière

de prévention doivent être strictement respectées.

les conditions d’une prévention des risques efficace :

 Une responsabilisation des équipes


 Une formation rigoureuse des travailleurs et un contrôle de celles-ci
 L’allocation d’un budget dédié, alloué aux EPI, aux formations, aux outils logiciels, etc.
 La mise en place de règles strictes
 Le port d’EPI adaptés aux risques en présence

La coordination de ces éléments est aux mains du responsable QSE (Qualité, Sécurité,

Environnement), aussi appelé responsable HQSE (Health, Quality, Safety and

Environnement).

Logiciels et applications au service de la sécurité sur chantier

Si le chef de chantier se doit de surveiller de près ses travailleurs, la technologie digitale peut

lui donner un sérieux coup de main.

Les logiciels et applications dédiées à la sécurité permettent :

 D’enregistrer les accueils sécurité donnés aux travailleurs


 De disposer des présences sur chantier à tout instant
 D’accéder aux documents administratifs du travailleurs (certificat de formation,
accréditation…)
 D’assurer le contrôle d’accès
 D’effectuer des contrôles de conformité administrative des travailleurs
 Etc.

Ils partagent un objectif commun : garantir la sécurité de tout travailleur entrant sur un

chantier, grâce à une conformité administrative sans faille.


Vous souhaitez en savoir plus sur la manière dont nous pouvons vous aider à améliorer la

sécurité sur vos chantiers ? Parlez-en avec nos équipes :

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