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AVERTISSEMENT

La faculté des sciences juridiques et politiques de l’université AUBE


NOUVELLLE n’entend donner aucune approbation ni improbation aux
opinions émises dans ce mémoire. Ces opinions doivent être
considérées comme propre à leur auteur.
DEDICACES

A Mon très cher père : LODE Hilaire

Autant de phrases et d’expressions aussi éloquentes soient elles ne


sauraient exprimer ma gratitude et ma reconnaissance. Vous avez su
m’inculquer le sens de la responsabilité, de l’optimisme et de la
confiance en soi face aux difficultés de la vie. Vos conseils ont
toujours guidé mes pas vers la réussite. Votre patiente sans fin ;
votre compréhension et vos encouragements sont pour moi le
soutien indispensable que vous avez toujours su m’apporter. Je vous
dois ce que je suis aujourd’hui et ce que je serai demain et je ferai
toujours de mon mieux pour rester votre fierté et ne jamais vous
décevoir. Que DIEU le tout puissant vous préserve, vous accorde
santé, bonheur, quiétude de l’esprit et vous protège de tout mal.

A Ma très chère mère : HOUGAN Anastasie

Autant de phrases aussi expressives soient elles ne sauraient


montrer le degré d’amour et d’affection que j’éprouve pour vous.
Vous m’avez comblé avec votre tendresse et affection tout au long
de mon parcours. Vous n’avez cessé de me soutenir et de
m’encourager durant toutes les années de mes études, vous avez
toujours été présente à mes cotés pour me guider me soutenir me
consoler quand il le fallait. En ce jour mémorable, recevez ce travail
en signe de ma vive reconnaissance et de ma profonde estime. Que
DIEU le tout puissant vous donne santé , bonheur, et une longue vie
afin que je puisse vous combler à mon tour.
A Ma chère grand-mère

Que ce modeste travail, soit l’expression des vœux que vous n’avez
cessé de formuler dans vos prières. Que DIEU vous préserve, santé et
longue vie.

A Mes très chères sœurs : Hilda et Himeline

En souvenir d’une enfance dont nous avons partagé les meilleurs et


les plus agréables moments. Pour toute la complicité et l’entente qui
nous unissent ; ce travail est un témoignage de mon attachement et
de mon amour.

A Mon très cher frère Hilban pour toute l’ambiance dont tu m’as
entouré, pour toute la spontanéité et ton élan chaleureux je te dédis
ce travail.

A Nathalie ZANZE, Ismael MOUMOUNI et Evrard Crinaud veuillez


trouver dans ce modeste travail l’expression de ma profonde
affection et ma vive reconnaissance. Merci pour tous les
encouragements et vos disponibilités offertes, je vous dédis ce
travail, qui n’aurait pas pu être achevé sans votre éternel soutien et
optimisme.
REMERCIEMENTS

Qu’il me soit permis de présenter ici mes remerciements à tous ceux


et à toutes celles qui rendu possible la présente réflexion.

Particulièrement au corps professoral et à l’ensemble du personnel


de l’Université Aube Nouvelle.

Profonde gratitude !
INTRODUCTION

S’il est une institution commune à la plupart des Etats, avec


cependant des variantes, des législations et des pratiques
différentes, c’est bien la détention provisoire. La détention préalable
au jugement est le problème le plus difficile à résoudre de toute la
procédure pénale. Cette difficulté est liée à l’institution dans les
systèmes juridique du principe de la présomption d’innocence dont
le respect est antinomique l’incarcération avant condamnation.

La mise en œuvre de la détention anticipée, instaurée depuis des


siècles, concernait à ces débuts, les simples citoyens. Une vive
polémique a alors éclaté avec l’extension de la mesure aux
personnalités politiques. Ce que fustigent Antoine GARAPON et
Denis SALAS lorsqu’ils s’interrogent :« quel homme politique s’est
véritablement ému du scandale de la procédure inquisitoire et de la
détention provisoire avant qu’elles ne s’appliquent à des élus que
l’on a vus menottés aux poings enfournés dans des fourgons de
police alors qu’ils jouissent pourtant de la présomption
d’innocence ? ». Ces protestations expliquent les multiples réformes
qu’a connue la mesure.

Selon J.PRADREL , « la détention provisoire est une mesure


relativement récente . Le droit romain l’admettait mais prévoyait
aussi la liberté sous caution ». La détention s’est développée surtout
à partir de l’annexion par l’Etat( le souverain) de l’organe de
poursuite (le ministère public) et le développement de la procédure
inquisitoire qui a pour effet de confier aux magistrats , le soins de
réunir les preuves devant servir à la manifestation de la vérité .
La première esquisse de réforme provient de l’ordonnance 1670.
C’est d’abord en matière criminelles que l’ordonnance a régi avec
l’institution du décret de prise de corps. Plus tard, la mesure a été
étendue à la matière correctionnelle. Le code d’instruction criminelle
a repris les idées du droit révolutionnaire quant aux matières
concernées par la mesure. Mais un effort fut consenti dans le sens de
la liberté avec l’introduction de la mise en liberté sur demande. La
véritable reconnaissance du droit de l’inculpé à la liberté a été
affirmée par la loi 07 février 1933 qui a consacré le principe : « la
liberté est la règle et la détention l’exception ». Sans doute l’affaire
Dreyfus qui a éclaté vers la fin du XIXe siècle a inspiré cette réforme
confortée par le décret-loi du 18novembre.

Dans le sens du renforcement du droit à la liberté impulsée par la


réforme de 1939, une loi du 26juillet 1955 rend l'intérêt public la
détention préventive en retirant à la partie civile son droit de faire
appel de toute ordonnance du juge d’instruction relative à
l’élargissement de l’inculpé.

C’est à cette étape des réformes sur la liberté de l’inculpé que le


Dahomey ; indépendant depuis aout 1960 a par ordonnance no25
PR /MJL du 07 Aout 1967, adopté en code de procédure pénale. Ce
texte resté muet sur le principe de la présomption d’innocence, a
cependant reconnu dans son article 118, le caractère exceptionnel
de la détention préventive. Il adopte le système de la détention par
tranche à échéance successive renouvelable ad vitam aeternam
(article 120 CPP) et la mise en liberté provisoire sur demande de
l’inculpé ou de son conseil (Article 121 et 122 CPP).

En France d’autres réformes successives sont intervenues sur la


détention provisoire jusqu’en 2007. Les plus notables sont portées
par la loi du 17 juillet 1970 qui a créé un substitut à la détention : le
contrôle judiciaire. Celle du 09juillet 1984 institue le débat
contradictoire lors du placement en détention. En 1993, la détention
provisoire est confié a un collègue de trois magistrats présidé par le
président du tribunal ou le magistrat par lui délégué.

La loi N° 2000-516 du 15juin 2000 portant renforcement de la


présomption d’innocence et des droits des victimes crée le jugement
des libertés et de la détention. Celle du 09 Septembre 2002 instaure
le « référé détention ».

La loi N° 2007-291du 05mars 2005 conséquence du « fiasco


judiciaire » de l’affaire d’Outreau supprime le recours au critère
« ordre public» comme motif de placement en détention provisoire
en matière correctionnelle. Depuis l’ordonnance de 1967, la
procédure pénale au Bénin n’a plus connu de réforme jusqu’en 2013
avec l’avènement de la loi 2012-15 du 18 Mars 2013 portant code de
procédure pénal (CPP). Ce texte prescrit entre autre modifications :
l’introduction d’un livre préliminaire consacré au principes généraux
de la procédure pénale, l’abandon de la dénomination « détention
préventive » au profit de la « détention provisoire » ; l’assistance
d’avocat dès la phase d’enquete, l’institution du juge de libertés et
de la détention ; le débat contradictoire avant le placement en
détention provisoire , la limitation de la prolongation des tranches de
détention l’indemnisation en cas de détention provisoire ou de garde
abusive etc . Dès l’institution de l’incarcération comme l’une des
sanctions pour réprimer les infractions des réflexions pour garantir la
liberté à l’innocent ont été dévéloppé. Les injustices créées par la
détention provisoire ont inspiré au anglais deux réformes : d’abord la
grande charte de 1215 qui prescrivait qu’ « aucun homme ne sera
arrèté, emprisonné,privé de sa terre ,mis hors de la loi ou banni….Si
ce n’est de par de jugement de ces pairs et selon la loi de ce
royaume »,puis l’Habeas corpus. Par ces changements , la common
Law entend garantir tout citoyen contre un emprisonnement
injustifié.

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