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QUESTION 1 (3 PTS) : un texte

LES COMPILATIONS DE JUSTINIEN (529-565)

Entre 529 et 565 paraissent les compilations justiniennes.


Elles s’ajoutent aux collections de lois romaines sous l’empire Byzantin.
Elles regroupent un millénaire de droit comme :
♦ Le code inconnu en 529 = clarifie et simplifie le droit existant.
♦ Le Digeste (recueil de citations de juristes romains) et les Institutes (ouvrage pour
apprendre le droit romain) en 533 = fournissaient la base juridique fondamentale.
♦ Les Novelles (recueil des nouvelles constitutions) en 534 = nouvelles lois promulguées par
Justinien après la publication initiale du code.
Ces compilations ont été une source cruciale pour le développement du droit civil en Europe.

LES ORDONNANCES DE 1254 ET 1258

= sont des actes législatifs importants, émis en France, sous le règne de Louis IX.
♦ Ordonnance de 1254 = réforme institutionnelle visant à codifier les constatations des abus
rapportés en 1247, à réorganiser les juridictions royales, protéger les marchands et
promouvoir le commerce en fixant les règles pour les transactions commerciales.
♦ Ordonnance de 1258 = remplace le duel judiciaire par une procédure d’enquête avec mise
en place de caractères modernes + cherche à renforcer l’autorité du roi en tant que garant
de la justice.
= ces ordonnances de Saint-Louis ont jeté les bases d’un système juridique plus cohérent en France.

L’ORDONNANCE CRIMINELLE DE 1670

“On ne peut pas torturer une personne deux fois pour les mêmes faits”.
Après celle-ci, l’appel de la décision de torture deviendra systématique comme pour la peine de
mort.
Il y aura aussi des tentatives de rationnaliser tout cela.
Lemaignan et Maupeou vont tenter de permettre d’accéder à la procédure et de la rendre moins
chère, en vain.
Elle a contribué à uniformiser le système juridique en France en établissant des règles communes
pour les tribunaux.

LA LOI DU 16-24 AOUT 1790

Aussi appelé “Loi Le Chapelier” = le principal objectif est de supprimer les corporations de métier, les
syndicats professionnels existant car considérés comme des entraves à la liberté du commerce et de
l’industrie.
Selon article 1 : arbitrage : moyen le plus raisonnable de terminer les contestations entre les
citoyens et les législateurs.
Cette loi a été controversée et a suscité des débats sur la question de savoir si elle protégeait
véritablement la liberté individuelle des travailleurs ou si elle affaiblissait leur capacité à négocier
collectivement leurs conditions de travail.
= Interdit aux juges judiciaires qui sont chargés de régler les conflits entre personnes privées et de
sanctionner les infractions pénales, d’intervenir dans les affaires de l’administration.
LA LOI DU 24 MAI 1872

Loi sur l’organisation du tribunal des conflits et du Conseil d’Etat.


Elle vient encadrer beaucoup plus précisément les différents vices que l’on peut opposer à un acte
administratif (vice de compétence, de forme, violation de la loi).
C’est aussi l’occasion d’une réforme des attributions du Conseil d’Etat = indépendance du Conseil
d’Etat.
= c’est la fin de la justice retenue et donc la justice déléguée va être confiée au Conseil d’Etat et non
au chef d’Etat.

LA LOI DU 9 OCTOBRE 1981

La peine de mort a été abolie par Robert BADINTER. Cette abolition a été un moment symbolique
dans l’évolution des valeurs et des principes de justice en France.

QUESTION 2 (2 PTS) : citation, adage ou expression

“IUSTITIA EST CONSTANS ET PERPETUA VOLUNTAS IUS SUUM CUIQUE TRIBUENDI”

= “La justice est la constante et la volonté perpétuelle d’apporter à chacun ce qui lui est dû” = la
justice doit être constante et perpétuelle.
Cette def apparait aussi dans le Digeste et les Institutes. Gaius dira de même dans sa définition :
c’est une conception presque Aristotélicienne (???) finalement.
= Cette phrase met en avant l’idée que la justice consiste à donner à chaque individu ce qui lui
revient légitimement en accord avec le droit et l’équité.

TOUTE JUSTICE EMANE DU ROI

Avec cette phrase, on comprend qu’il existe des justices concurrentes mais elles découlent toutes du
roi. Avec cette idée que la justice soit par essence une valeur royale.
En pratique, Louis XIV va racheter toutes les injustices seigneuriales pour qu’à Paris, tout juge soit un
juge royal = roi = incarnation de l’autorité suprême et par conséquences toutes les décisions
judiciaires découlaient de sa volonté.
= cette idée a été remise en cause avec le temps, notamment avec l’émergence des idées sur la
séparation des pouvoirs, la démocratie et la primauté du droit.
Aujourd’hui, la plupart des sociétés modernes s’appuient sur des systèmes juridiques dont la loi
émane des lois établies, consentement populaire, etc.

LES JUGES NE SONT QUE LA BOUCHE QUI PRONONCE LES PAROLES DE LA LOI

Citation célèbre attribuée à Montesquieu, reflète le concept de la séparation des pouvoirs dans une
société démocratique.
Ici, les juges interprètent et appliquent la loi sans pouvoir en créer de nouvelles.
Ils sont les interprètes des lois conçues par le législateur et ne doivent pas laisser leurs propres
opinions influencer leurs décisions. Cette notion est fondamentale pour garantir l’indépendance du
pouvoir judiciaire et assurer une certaine équité dans le système juridique.
LA CHOSE JUGEE EST TENUE POUR VERITE

Adage que l’on retrouve dans le Digeste et le droit romain.


Cela désigne une autorité qui tourne autour de la vérité.
Dès lors qu’une affaire a été jugée de manière définitive devant le tribunal compétent et que la
décision est devenue irrévocable, cette décision est considérée comme vérité.
Ce principe vise à assurer la stabilité juridique en empêchant les litiges de continuer indéfiniment et
en garantissant le respect des décisions judiciaires.
ATTENTION exception ou chose jugée peut être remise en cause = découvertes de nouvelles
preuves/vice de procédures.

LE PROCES DOIT ETRE FAIT A UN ROI NON POINT POUR LES CRIMES DE SON ADMINISTRATION
MAIS POUR CELUI D’AVOIR ETE ROI

Cette notion apparait lorsque Louis XVI et sa famille sont récupérés à Varennes en juin 1791.
C’est donc Robespierre qui évoquera cela car il s’opposait au procès de Louis XVI tout comme les
Jacobins. En effet, on ne peut régner innocemment. On peut aussi déduire de cette citation que
lorsqu’un roi est jugé, ce n’est pas pour les actes spécifiques de son règne mais pour le simple fait
d’avoir été roi = cela correspondant à une critique fondamentale de la monarchie absolue et l’idée
que le roi était au-dessus des lois, possédant une autorité divine qui le plaçait au-delà de toute
responsabilité légale. (Elle critique également les régimes où les dirigeants sont immunisés contre
toute responsabilité en raison de leur statut politique.

QUESTION 3 (3 PTS) : une question de cours

LE DUEL JUDICIAIRE

A l’instar de l’ordalie (épreuve judiciaire en usage au Moyen-Age sous le nom de jugement de Dieu),
il y a tout un rituel de prière avant le duel et Dieu guidera la main de l’innocent pour assurer son
innocence auprès de ceux qui l’accusent.
Le duel est définitivement interdit par la procédure française sous Louis IX et Saint-Louis.
En effet, au fil du temps cette méthode a été critiquée pour son manque de fiabilité en tant que
moyen de rendre justice car elle dépendait de la force physique, facteur aléatoire, plutôt que de
preuves concrètes.
Dernier duel entre Le Gris et Carrouges que le Parlement de Paristraitera en 1386.
Désormais on utilise des procédures judiciaires plus formalisées et basées sur des preuves.

LA TORTURE JUDICIAIRE

= Pape Innocent III qui sera à l’origine de cette méthode.


Le système inquisitoire permet à l’Etat/juge d’agir sans que la personne ait porté plainte.
Ici, on veut rechercher la vérité par une enquête.
Si elle n’est pas concluante, on va, en dernier ressort, obtenir la meilleure preuve du droit
canonique : on parle de l’aveu sous la torture judiciaire.
Lors de la torture judiciaire, la méthode inquisitoire s’oppose à la procédure accusatoire.
Cette méthode affiche la sophistication de la justice même si cela s’est déroulé au travers de la
torture judiciaire.
Au fil du temps, cette procédure a été beaucoup critiquée = contraire aux droits fondamentaux de
l’homme. Les informations obtenues par cette procédure s’avéraient peu fiables.

LA PRISON PUNITIVE

= modèle carcéral où l’incarcération est principalement conçue comme punition pour un crime
commis.
Les prisons punitives sont caractérisées par des conditions de détention sévères où l’accent était mis
sur la souffrance plutôt que sur la réintégration sociale des détenus.
Mais critiquées car la simple privation de liberté sans efforts pour traiter les causes profondes ne
contribue pas à réduire la récidive ou à améliorer la sécurité publique.
De plus, parfois, les conditions de détention aggravent la santé mentale des détenus.
Désormais, ls prisons punitives ont un rôle axé sur la réhabilitation, la réintégration sociale, la
prévention de la récidive = permet de réduire la criminalité et de favoriser une justice plus
équilibrée, plus humaine.

LE REFERE LEGISLATIF

= considère que s’il y a un doute sur le jugement, il ne faut pas aller voir un juge suprême mais
simplement à demander à l’Assemblée nationale.
= mécanisme de contrôle préventif permettant d’éviter que des lois potentiellement
inconstitutionnelles ne soient promulguées.
= permet à certains acteurs tels que Président ou Premier Ministre, de saisir le Conseil
Constitutionnel pour vérifier la conformité d’une loi avant sa promulgation.
= cette procédure vise à garantir la conformité des lois avec la Constitution et assurer la protection
des droits fondamentaux des citoyens.

LA TERREUR

= tribunal révolutionnaire “Comité du Salut Public” se met en place après la décapitation de louis XVI
à partir de 1792.
= à partir de 1793, la Convention décide que la Terreur est à l’ordre du jour. Une répression va donc
se mettre en place contre les ennemis et supposés ennemis de la République.
= le comité du salut public a instauré le tribunal révolutionnaire qui a mené à des procès sommaires
et des exécutions massives, par la guillotine principalement.
Des milliers de personnes ont été tuées, ce qui a suscité la peur et l’angoisse au sein de la population
française, créant un climat de suspicion et de dénonciation.
La Terreur a pris fin avec la chute de Robespierre.
Elle a laissé des traces dans l’histoire de la Révolution française : période de violence extrême.
LE MINISTRE-JUGE

= 2 possibilités selon le système juridique ou la politique en question :


• Dans certains pays, il désigne un ministre du gouvernement qui exerce simultanément des
fonctions judiciaires, par exemple en présidant des tribunaux administratifs en jouant un
rôle dans la nomination des juges. Cela peut poser problème sur la séparation des pouvoirs :
Car un membre de l’exécutif pourrait avoir de l’influence sur le pouvoir judiciaire.
• Dans d’autres contextes, ce sont les ministres qui ont une influence directe sur le système
judiciaire comme la nomination des juges, l’élaboration de politiques judiciaires.
= dans l’ensemble “ministre-juge” : soulève des préoccupations concernant l’indépendance du
pouvoir judiciaire par rapport aux autres branches du gouvernement.

LE GENOCIDE

= extermination délibérée et systématique d’un groupe spécifique en raison de son origine ethnique,
religieuse, raciale. Ce crime contre l’humanité vise à détruire intentionnellement tout ou partie
d’une communauté en infligeant des conditions de vie visant à causer leur destruction physique ou
en entravant les naissances.
= défini la première fois dans le cadre du droit international après la 2GM, notamment lors du
procès de Nuremberg pour juger les crimes commis par les nazis. L’Assemblée générale des Nations
Unies a officialisé la définition du génocide en 1948.
= exemple de génocide : nazis contre les juifs pendant la 2GM, génocide du Rwanda en 1994, ou
celui de l’empire Ottoman au début du 20ème siècle.
= prévention + condamnation du génocide sont des objectifs fondamentaux du droit international.

QUESTION 4 (5 PTS) : une définition détaillée

L’ACCORD EN JUSTICE

“Un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès” - Honoré de Balzac
La médiation consiste en la présence d’un tiers pour aider les parties à se mettre d’accord.
Parfois, on choisit comme arbitre ou médiateur les juges royaux ou le roi.
Donc se pose la question de savoir si le roi est saisi pour un problème ou pour un procès.
Il y a une volonté de pacification.
Il joue un rôle informel et engage moins les parties qui restent libres de la décision finale.
Elle s’appelle plutôt transaction aujourd’hui.
Elle se met en place quand le procès a commencé.
Les parties composent entre elles et terminent le litige d’elles-mêmes, donc trouvent un accord et le
procès ne sera pas achevé. C’est une sorte de paix.
Il y a un côté d’officialisation du conflit par le début du litige, donc on fait le procès pour acter le
conflit que l’on a mais cela n’empêche pas à tout moment de se mettre d’accord.

LE BARREAU

Il y a alors dissolution des barreaux à la Révolution. On prévoit dans la loi de pouvoir se défendre soi-
même, avec la possibilité pour n’importe quel citoyen de défendre n’importe qui.
Cela ne fonctionne pas.
La profession d’avocat et le barreau sont rétablis comme il l’était en deux temps sous Napoléon : en
1804, puis en 1810, avec l’Ordre des avocats. Il y a cependant beaucoup d’incompatibilité à cette
époque.
Les évolutions vont avoir lieu essentiellement sous la IIIème République.
En 1900, Jeanne Chauvin, la première femme prêta serment pour devenir avocate.

QUESTION 5 (7 PTS) : une brève dissertation

RAPPORT ENTRE LA JUSTICE ET LE SACRE

Introduction :
La question du rapport entre la justice et le sacré est une interrogation profonde qui a traversé les
âges et qui continue d'alimenter les débats contemporains. La justice, en tant que concept
fondamental dans toute société organisée, cherche à établir l'équité et à réguler les relations entre
les individus. De l'autre côté, le sacré, souvent associé au domaine religieux, revêt une dimension
spirituelle et transcendantale. Cette rencontre entre la justice et le sacré soulève des questions
cruciales sur la nature de la moralité, les fondements des lois et la légitimité des systèmes juridiques.
Dans cet exposé, nous explorerons les différentes perspectives historiques et philosophiques qui
éclairent le rapport complexe entre la justice et le sacré.
Plan :
I. Les origines religieuses de la justice
a. La justice comme valeur sacrée dans les traditions religieuses
b. Les commandements moraux et éthiques dictés par le sacré
II. La justice dans les systèmes juridiques séculiers
a. Séparation entre la justice et le sacré dans les États laïques
b. L'influence historique des principes religieux sur les lois civiles
III. Les tensions entre justice séculière et doctrines religieuses
a. Conflits éthiques dans les décisions juridiques
b. Débats contemporains sur les droits individuels et les convictions religieuses
IV. La recherche d'une justice universelle
a. Les notions de justice transcendantale
b. La quête d'une éthique commune au-delà des affiliations religieuses
Conclusion :
En concluant notre exploration du rapport entre la justice et le sacré, nous mettrons en lumière les
défis persistants et les possibilités de convergence entre ces deux sphères. Ce questionnement
essentiel révèle les nuances complexes qui sous-tendent notre compréhension de la justice, en
confrontant les principes fondamentaux du sacré aux exigences pragmatiques des systèmes
juridiques contemporains.

RAPPORT ENTRE LA JUSTICE ET LES DROITS DE L’HOMME

Introduction :
La relation entre la justice et les droits de l'homme constitue un pilier essentiel dans la
construction d'une société éthique et équitable. Les droits de l'homme, universels et
inhérents à chaque individu, énoncent des principes fondamentaux qui guident le
comportement des sociétés et des gouvernements. La justice, en tant qu'idéal visant
l'équité et l'égalité, trouve son expression la plus concrète dans la protection et la
promotion de ces droits. Dans cet exposé, nous explorerons la symbiose entre la justice
et les droits de l'homme, examinant comment la quête de la justice s'articule autour de
la défense et de la préservation des droits fondamentaux.
Plan :
I. Fondements des droits de l'homme en tant que base de la justice
a. Définition des droits de l'homme comme droits universels
b. Les principes éthiques sous-jacents qui guident la justice
II. La justice comme gardienne des droits individuels
a. Protection des droits civils par le système judiciaire
b. L'équité et l'accès à la justice comme droits fondamentaux
III. Défis contemporains dans la mise en œuvre de la justice et des droits de
l'homme
a. Les conflits entre impératifs de sécurité et droits individuels
b. La discrimination et les disparités dans le système judiciaire
IV. La justice comme vecteur de changement social pour les droits de l'homme a.
Les jugements emblématiques ayant façonné les droits de l'homme
b. La contribution du système judiciaire à l'évolution des normes sociales
V. Perspectives internationales sur la justice et les droits de l'homme
a. Les tribunaux internationaux et leur rôle dans la protection des droits de l'homme b.
Les défis de la coopération internationale pour assurer la justice et le respect des droits
de l'homme
Conclusion :
En conclusion, l'interaction entre la justice et les droits de l'homme est un élément
crucial de la construction d'une société juste et éthique. La défense des droits de
l'homme par la justice contribue à forger un équilibre délicat entre l'autorité de l'État et
les libertés individuelles, formant ainsi le socle sur lequel repose une vision idéale de la
justice.

RAPPORT ENTRE LA JUSTICE ET L’ETAT DE DROIT

Introduction :
Le lien intrinsèque entre la justice et l'État de droit constitue l'épine dorsale des sociétés
démocratiques modernes. La justice, en tant que concept fondamental, incarne l'idée
d'équité et d'égalité devant la loi, tandis que l'État de droit érige un cadre institutionnel
qui garantit la primauté du droit dans la gouvernance. Ensemble, ils forment un socle
essentiel pour la préservation des droits individuels, la stabilité sociale et le bon
fonctionnement des institutions. Dans cette analyse, nous examinerons de près le
rapport étroit entre la justice et l'État de droit, mettant en lumière les mécanismes par
lesquels ces deux notions s'entrelacent et se renforcent mutuellement.
Plan :
I. Fondements de la justice dans l'État de droit
a. Définitions respectives de la justice et de l'État de droit
b. La justice comme principe fondamental dans la construction de l'État de droit
II. Les garde-fous juridiques de l'État de droit pour assurer la justice
a. L'indépendance du pouvoir judiciaire
b. La garantie des droits fondamentaux comme fondement de la justice
III. L'État de droit comme précondition à une justice impartiale
a. L'égalité devant la loi et l'accès à la justice
b. La lutte contre l'arbitraire et l'injustice institutionnelle
IV. Défis contemporains à l'harmonie entre justice et État de droit
a. Menaces à l'indépendance judiciaire
b. Les tensions entre impératifs de sécurité et respect des droits individuels
V. Perspectives d'évolution pour renforcer l'intersection entre justice et État de
droit
a. Réformes institutionnelles pour améliorer l'accès à la justice
b. L'importance de l'éducation juridique dans la préservation de l'État de droit
Conclusion :
En concluant notre étude, nous soulignerons l'importance cruciale de maintenir un
équilibre dynamique entre la justice et l'État de droit. Alors que ces concepts
interagissent de manière complexe, leur préservation mutuelle demeure essentielle
pour édifier des sociétés justes, équitables et résilientes, où chaque individu peut
bénéficier des droits et protections inhérents à une véritable démocratie basée sur le
respect du droit.

RAPPORT ENTRE LA JUSTICE ET LE TEMPS

Introduction :
La relation entre la justice et le temps est un aspect captivant et complexe qui
transcende les frontières temporelles et interroge la nature évolutive de nos systèmes
juridiques. La justice, en tant que concept fondamental, est souvent perçue comme
intemporelle, mais son application et son évolution au fil du temps soulèvent des
questions cruciales sur l'adaptation des normes éthiques et juridiques aux changements
sociétaux. Cette exploration du lien entre la justice et le temps offre un regard profond
sur la manière dont les idéaux de justice s'inscrivent dans le continuum historique et
influent sur la formation des sociétés contemporaines.
Plan :
I. La justice à travers les époques :
a. Les conceptions historiques de la justice
b. L'évolution des systèmes juridiques à travers les civilisations
II. La temporalité des droits et des responsabilités :
a. Les droits fondamentaux et leur pertinence dans un contexte changeant
b. L'impact du progrès technologique sur la définition de la responsabilité juridique
III. La justice face à l'urgence et à la lenteur :
a. Les défis de la justice dans les situations d'urgence et de crise
b. Les lenteurs du système judiciaire et leurs implications sur l'équité
IV. Changements sociétaux et ajustements juridiques :
a. L'influence des mouvements sociaux sur l'évolution des lois
b. Les dilemmes éthiques posés par des avancées rapides dans la science et la
technologie
V. Perspectives d'avenir et défis temporels :
a. La nécessité d'anticiper les défis juridiques émergents
b. Les implications de la justice dans un monde en constante mutation
Conclusion :
En conclusion, l'analyse du rapport entre la justice et le temps met en lumière la
complexité dynamique de ce lien. La justice, tout en incarnant des idéaux immuables,
doit s'adapter aux évolutions constantes de la société et aux défis émergents.
Comprendre cette relation temporelle est essentiel pour garantir que les systèmes
juridiques demeurent pertinents, équitables et répondent aux besoins changeants des
individus et des communautés au fil du temps.

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