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Courrier électronique

service de transmission de messages envoyés électroniquement


via un réseau informatique

Un courrier électronique,
électronique, également nommé courriel
courriel,, mail
mail,,
mél,, ou e-mail (de l'anglais /ˈi.meɪl/[2] ), est un
francisé en mél
message écrit, envoyé électroniquement via un réseau
informatique.. On appelle messagerie électronique l'ensemble du
informatique
système qui permet la transmission des courriels. Elle respecte
des règles normalisées afin d'autoriser le dépôt de courriels dans
la boîte aux lettres électronique d’un destinataire choisi par
l’émetteur.

L’arobase, caractère indispensable de l’adresse électronique[1].

Pour émettre ou recevoir des messages par courrier électronique,


il faut disposer d’une adresse électronique et d'un client de
messagerie (ou d’une messagerie web permettant l'accès aux
messages via un navigateur web).

L’acheminement des courriels, qui peuvent contenir des


documents, est régi par diverses normes concernant aussi bien le
routage que le contenu. Toutefois, comme le destinataire ne reçoit
pas une copie conforme de l’écran de l’expéditeur, il est d'usage
de respecter certaines règles implicites lors de l’envoi. De même,
la connaissance de certains aspects techniques permet d’éviter
des erreurs de compréhension ou de communication.

En France, malgré les difficultés liées à son caractère souvent non


explicite (patronyme absent), l'adresse électronique tend à être
reconnue comme moyen valide de contacter une personne. En
matière de droit des obligations, selon le Code civil français
« l'écrit sur support électronique a la même force probante que
l'écrit sur support-papier »[3]. L'écrit électronique est de plus
reconnu par le Code civil comme valide à titre de preuve afin de
conclure un contrat[4]. En matière de droit social, est reconnu pour
le salarié le « droit, même au temps et au lieu de travail, au respect
de l'intimité de sa vie privée »[5], ce droit impliquant « en particulier
le secret des correspondances »[5].

Par leur contenu et leur forme, les courriels donnent à leurs


destinataires une image de l'expéditeur. Le recours à la
messagerie électronique facilite le maintien des liens sociaux,
surtout en cas d'éloignement géographique.

Origines
Le courrier électronique a pris forme en 1965 en tant que moyen
de communication entre utilisateurs d’ordinateur à exploitation
partagée. Le Q32 du SDC  (en) et le CTSS du MIT furent les premiers
systèmes de messagerie électronique. Ils s'étendirent rapidement
en réseau, permettant aux utilisateurs de transmettre des
messages via différents ordinateurs. Le système Autodin  (en)

pourrait avoir été le premier, en 1966, à autoriser l’échange de


courriels entre ordinateurs, le système SAGE avait des
fonctionnalités similaires quelque temps auparavant.

Le réseau ARPANET fut une contribution majeure à l’évolution du


courrier électronique. Un rapport[6] y indique des transferts de
messages intersystèmes peu après sa création, en 1969. En 1971,
Ray Tomlinson proposa l’utilisation du signe @ pour séparer le
nom de l’utilisateur de celui de la machine. Ses premiers
programmes de courriel, SNDMSG et READMAIL, jouèrent un rôle
important dans le développement du courrier électronique, lequel
vit son utilité fortement augmentée grâce à ARPANET, au point
d'intéresser les constructeurs proposant une informatique plus
décentralisée que celle du géant IBM.
La première adresse de courrier électronique est tomlinson@bbn-
tenexa. BBN réfère à Bolt, Beranek et Newmann, la firme
d'ingénieurs pour laquelle travaillait Ray Tomlinson, et qui était
prestataire d'ARPANET. Tenexa réfère à Tenex, le système
d'exploitation utilisé[7].

La messagerie électronique existait donc avant Internet et a été


un outil précieux lors de la création de celui-ci.

Évolution des termes employés par les


utilisateurs
Le vocabulaire français pour désigner le courrier électronique n'est
pas fixé par les utilisateurs qui habitent en Europe [réf. nécessaire],
l’usage hésitant entre divers termes. Le mot anglais email ou e-
mail[8] (prononcé en français : /i.mɛjl/ [réf. nécessaire] ou /i.mɛl/) est
très utilisé en Europe francophone ; il entre en compétition avec
son pendant simplifié mail[9] (prononcé en français : /mɛl/ ou
/mɛjl/ [réf. nécessaire]) ou encore avec le mot d’origine québécoise
« courriel »[10], davantage répandu au Québec.

En anglais, le terme mail est utilisé pour le seul courrier postal[11],


mais en français il est couramment utilisé comme abréviation d'e-
mail[12]. En anglais, la boîte aux lettres dans laquelle le facteur
dépose le courrier a pour nom « mailbox », et « mailing address »
ne veut pas dire adresse électronique mais adresse postale.
Parfois, les anglophones précisent snail mail (« courrier
escargot ») pour désigner sans ambiguïté ou de façon
humoristique le courrier postal, du fait de l’usage tellement
répandu du courrier électronique. Ces termes n’ont rien à voir avec
le mot français « mail » /maj/, qui désigne une allée bordée
d’arbres semblable à celles servant autrefois au « jeu de mail », et
encore moins avec l’émail.

En France, l’appellation « courriel » (mot-valise construit à partir


des mots « courrier » et « électronique »[13]) a été adoptée dans
les textes officiels depuis le 20 juin 2003 par la Délégation
générale à la langue française et aux langues de France pour
toutes les administrations et services publics français, qui ont
désormais l’obligation d’utiliser ce terme de préférence à tout
autre[14],[15]. Le terme « courriel » est un équivalent des termes
admis « message électronique » et « courrier électronique »
lorsqu'il s’agit du document ou du texte transmis par une
messagerie électronique. Le ministère de l'Éducation nationale a
répercuté cette directive dans un bulletin officiel du 28 août
2003[16]. Le terme « courriel » a donné lieu au dérivé pourriel,
proposé par l'Office québécois de la langue française (OQLF) en
mai 1997, pour désigner le courriel non sollicité (spam).

Au Québec est apparu le verbe « courrieller » pour désigner l'acte


d'expédier un courriel ; il a été entériné par l'OQLF[17],[18].
« Mél. », défini comme le symbole de « messagerie électronique »,
a été proposé[19] en 1997 par la Délégation générale à la langue
française et aux langues de France pour préfixer une adresse
électronique sur une carte de visite ou un entête de lettre, comme
on utilise « tél. » pour indiquer un numéro de téléphone[20], et
confirmé au Journal officiel du 20 juin 2003, étant précisé que
« mél. » ne doit en aucun cas être employé comme substantif[16].
Pourtant, l'usage abusif qui consiste à employer « mél. » pour
désigner un courrier électronique est assez fréquent, par
confusion entre « mail » et « mél. »

Utilisation
Pour recevoir et consulter un courriel, l'utilisateur doit disposer
d’une adresse électronique, lui permettant d'être identifié, et d'un
programme d'accès soit sous la forme d'un logiciel appelé client
de messagerie soit sous la forme d'un site du type webmail
permettant l'accès aux messages depuis n'importe quelle
connexion Internet via un navigateur Web.

Afin d’assurer l’interopérabilité, l’acheminement des courriels est


régi par plusieurs normes, que ce soit pour leur routage, ou encore
leur contenu.
Toutefois, le destinataire ne reçoit pas une copie
conforme de l’écran de l’expéditeur. Il convient de respecter
certaines règles implicites lors de l’envoi de courriel, et la
connaissance de certains aspects techniques permet d’éviter des
incompréhensions ou des erreurs de communication.

Contenu du courriel

Pour l’utilisation de plusieurs langues autres que l’anglais dans les


courriels, voir Courriel et Unicode.

À l’origine, le courriel est un document qui contient uniquement


des caractères ASCII. Progressivement, des encodages régionaux
ont été développés et depuis plusieurs années, certains logiciels
supportent également l’UTF-8, ce qui permet d’augmenter le
nombre de caractères différents que l'on peut utiliser. Cependant,
UTF-8 et les caractères régionaux ne sont pas toujours
interopérables, en fonction du logiciel de messagerie utilisé par le
destinataire et de sa localisation géographique.

De plus, il est désormais possible de joindre un document avec le


message proprement dit. Avec MIME, différents fichiers peuvent
être joints au courriel. Dans un souci d’interopérabilité, on
recommande de ne pas utiliser de formats propriétaires, tels que
les formats Microsoft Word, mais plutôt des formats ouverts et
documentés, pour lesquels un visionneur pourra être rendu
disponible sur toute plate-forme, pourvu qu’il soit programmé.

L'utilisation d'HTML pour la structuration ou la mise en forme des


courriels est possible, mais souffre d'un manque important
d'interopérabilité, souligné en 2007 par le séminaire Mail HTML du
W3C[21]. Il en est de même du recours aux feuilles de style en
cascade (CSS) pour leur présentation[22]. Le HTML permet
théoriquement d’afficher des images distantes ainsi que
d’exécuter du javascript. Cependant, certains utilisateurs préfèrent
désactiver de telles fonctionnalités, car elles sont utilisées par des
polluposteurs pour vérifier l’efficacité du pourriel.

Il existe également, en fonction du logiciel client de messagerie


(tous ne supportent pas cette fonction), un système similaire à un
accusé de réception qui permet à l’expéditeur d’avoir
connaissance du bon acheminement de son message et/ou de sa
lecture par le destinataire.

Les règles de bon usage du courrier électronique sont décrites


dans un document de référence appelé nétiquette.

Exemple de contenu brut d'un courrier électronique

Un courrier électronique est composé de deux parties : les entêtes


et le corps du message, séparés par une ligne vide. Les entêtes
stockent les informations contextuelles : expéditeur, destinataire,
objet, date... Le corps du message est quant à lui encodé sous
forme de texte, ou de parties multiples (par exemple un texte et
des images).
Received: from 31.121.118.45 (EHLO
serveur.fr)

by mta1007.mail.ukl.yahoo.com with SMTP;


Fri, 21 Sep 2012 21:31:16 +0000

Received: by serveur.fr (Postfix, from userid


106)

id 3DF2F15A0CD; Fri, 21 Sep 2012 23:31:16


+0200 (CEST)

From: "Thomas"

To: david@yahoo.fr

Subject: Bonjouro!

Date: Fri, 21 Sep 2012 23:31:16 +0200

MIME-Version: 1.0

Content-Transfer-Encoding: 8bit

Content-Type: text/plain; charset=iso-8859-1

X-Mailer: Mozilla Thunderbird

Message-Id:

Bonjour David,

Tiens-moi au courant pour la réunion.

Thomas

Acheminement du courrier électronique


L’acheminement du courrier électronique.

L’acheminement des courriels est régi par plusieurs protocoles :


SMTP est destiné à l’envoi d’un message, POP et IMAP servent à
rapatrier des messages pour leur lecture.

1. Le MUA (Mail User Agent, ou client de messagerie) de


l’expéditeur envoie par SMTP le message à un serveur de
courriel (celui de son fournisseur d’accès en général) ou MTA
(Mail Transfer Agent, parfois appelé plus spécifiquement
MSA, Mail Submission Agent  ) ;
(en)

2. Le premier MTA route le message vers le MTA hébergeant le


domaine du destinataire (celui de son domaine
domaine2.org). Le MTA final délivre au MDA (Mail Delivery
Agent) qui est chargé de la gestion des boîtes aux lettres ;
3. Le destinataire, par l’intermédiaire de son MUA, demande au
MDA les nouveaux messages via l’utilisation des protocoles
IMAP ou POP ;
4. Le serveur envoie le message au MUA du destinataire ;
5. Alternative : par l’intermédiaire de son navigateur web, le
destinataire demande au serveur de messagerie web de
retrouver les nouveaux messages sur le MDA.
La plupart des fournisseurs d’accès à Internet procurent au moins
une adresse électronique à leurs usagers. Diverses sociétés ou
associations proposent aussi des adresses gratuites ou payantes.
Comme pour la plupart des services Internet, aucune qualité de
service n’est garantie. Pour s’assurer qu’un message a bien été
distribué à son destinataire, il est possible d’utiliser un
mécanisme d’accusé de réception.

Système de copie et de copie invisible

Le courriel peut être envoyé à plusieurs destinataires :

les destinataires principaux ;


les destinataires en copie carbone « Cc » ;
les destinataires en copie carbone invisible « Cci » ou « Bcc ».

Le client de messagerie de l'utilisateur n’envoie qu’une seule copie


du message à son serveur MTA. C’est le serveur MTA qui s’occupe
de le dupliquer en autant de messages qu’il y a de destinataires.

La fonction Cc, qui signifie « copie carbone » ou « copie


conforme »[23], permet d’envoyer le même message à plusieurs
personnes, en saisissant leurs adresses dans le champ Cc[24].

La fonction Cci, qui signifie « copie carbone invisible » ou « copie


conforme invisible »[25], est une fonction similaire au Cc, mais les
adresses des destinataires apparaissant dans la section Cci ne
sont pas visibles pour les destinataires du message ni pour ceux
à qui le message est transféré. Elle est également appelée « copie
cachée ».

Un message est envoyé à l’ensemble des adresses précisées


dans les champs Cc et Cci, mais seules les adresses indiquées
dans le champ Cc sont visibles dans le message final. Les
adresses multiples doivent être séparées par une virgule[26] suivie
d’une espace.

Pour un envoi à plusieurs destinataires ne se connaissant pas (et


ne souhaitant pas voir leur adresse publiée, ne serait-ce que par le
moyen d’une lettre d’information électronique), il est d’usage de se
servir du champ Cci conformément à la Netiquette.

De plus, cette pratique limite les effets néfastes des virus et vers
informatiques qui exploitent les adresses de courriel trouvées
dans les carnets d’adresses des ordinateurs.

Boîte de réception

Une boîte de réception[27] est généralement un espace réservé à


un utilisateur, où sont stockés (dans une pile) les courriels qui lui
parviennent, en attendant qu’il les lise. C'est un des éléments de la
boîte aux lettres électronique.

Aspects juridiques
En France

Dans son article 1er IV° 5e alinéa, la loi no 2004-575 du 21 juin


2004 dite loi pour la confiance dans l'économie numérique
(souvent abrégée « LCEN ») donne une définition très large du
courrier électronique, qui couvre aussi bien le SMS envoyé par
téléphone que le courriel envoyé par ordinateur : « On entend par
courrier électronique tout message, sous forme de texte, de voix,
de son ou d'image, envoyé par un réseau public de
communication, stocké sur un serveur du réseau ou dans
l'équipement terminal du destinataire, jusqu'à ce que ce dernier le
récupère ». Elle n’en fixe cependant pas le régime.
Or, le courrier
électronique peut servir soit à des fins de correspondance
privée[28], soit à des fins de communication publique, notamment,
lorsqu’il est adressé à un ensemble de destinataires sur une liste
de diffusion large. L’exemple de la publicité directe par voie
électronique (en anglais spamming), l’illustre. Si un courrier
électronique constitue une correspondance privée, il bénéficie
alors de la protection découlant de cette qualification.

Si l’on considère le courrier électronique en tant que


correspondance privée, le fait (commis de mauvaise foi, les cas
de l'erreur ou de l'ignorance du destinataire étant exclus) « d'ouvrir,
de supprimer, de retarder ou de détourner des correspondances
arrivées ou non à destination et adressées à des tiers, ou d'en
prendre frauduleusement connaissance » constitue une infraction
pénale, prévue et réprimée à l'article 226-15 du Code pénal[29]. Les
peines prévues en répression sont établies sur la base de l'article
9 du Code civil[30] qui concerne le droit au respect de la vie privée,
la correspondance appartenant à la notion de vie privée.

Courriel et droit civil [pas clair]

Une autre difficulté, résolue par la loi, est de savoir si un message


envoyé sous forme électronique a une valeur quelconque.
Contrairement à l’adresse postale, l’adresse électronique peut être
multiple : on peut choisir d’avoir une ou plusieurs adresses
électroniques (par exemple, pour en spécialiser une dans une
correspondance particulière), contrairement à la correspondance
postale. A priori cela nuit à l’efficacité du courrier électronique : on
ne peut jamais être sûr que le correspondant a bel et bien reçu et
consulté ce qui lui a été envoyé.

Il n’est pas exclu que des problèmes surgissent et que le courrier


électronique en souffre. L'article 1369-3 du code civil[31] prévoit le
problème et distingue le professionnel du simple particulier en
disposant que « les informations destinées à un professionnel
peuvent lui être adressées par courrier électronique, dès lors qu’il
a communiqué son adresse électronique ». Autrement dit, le
professionnel, notamment le commerçant, peut être contacté à
son adresse électronique officielle, qu’il est censé consulter
régulièrement, mais non le particulier, aurait-il fait connaître son
adresse électronique à son interlocuteur. Mais le texte est
apparemment supplétif de volonté et le particulier pourrait
accepter, ce qui se passe souvent en pratique, d’être contacté par
voie électronique, surtout s’il a initié de cette manière le dialogue.
Ainsi, les professionnels (personnes agissant dans le cadre de
leur activité professionnelle) sont réputés dûment informés, par
l'article 1369-3[31] du code civil, lorsqu'un courrier électronique
leur est envoyé à une adresse qu'ils ont communiquée.

Courriel et droit des obligations [pas clair]

Le caractère écrit du courrier électronique a aussi nourri les


interrogations quant à sa valeur juridique entre personnes
(physiques ou morales). Depuis la loi du 13 mars 2000, le courrier
électronique vaut autant qu'un écrit sur papier, mais uniquement à
titre de preuve. L'article 1316-1 du code civil[32] prévoit cette
hypothèse. Cette loi a été complétée par la loi du 21 juin 2004. La
LCEN transposait la directive du 8 juin 2000 dite « Directive
relative à certains aspects juridiques des services de la société de
l'information, et notamment du commerce électronique, dans le
marché intérieur » avec deux ans de retard[33]. Son apport réside
dans le fait que l'écrit électronique n'est plus uniquement valable à
titre de preuve : il l'est aussi afin de conclure un contrat. Le code
civil reconnaît la validité des actes électroniques à l'article 1108-
1[34] et détermine, par le biais d'un renvoi à l'article 1316-4[35], les
conditions de validité d'un acte électronique :
1. La signature doit identifier la partie l'ayant apposée ;
2. Le procédé doit garantir le lien entre la signature et l'acte sur
lequel elle est apposée ;
3. L'intégrité de l'acte doit être garantie.

Enfin, l'article 1316-3[36] du code civil confirme que « l'écrit sur


support électronique a la même force probante que l'écrit sur
support papier ».

Courriel et droit du travail

Avec le développement d'Internet comme outil de travail


incontournable, le contentieux lié à son utilisation sur le lieu de
travail s'est concomitamment développé. Le juge français a été
interrogé à plusieurs reprises quant aux droits de l'employeur sur
les correspondances électroniques entretenues par ses salariés
sur le lieu de travail avec les outils mis à sa disposition par ce
même employeur. Dans ce domaine, c'est l'arrêt « Nikon » du 2
octobre 2001, rendu par la Chambre sociale de la Cour de
cassation qui est considéré comme l'arrêt fondateur de ce type de
litiges[5]. Il consacre pour le salarié le « droit, même au temps et
au lieu de travail, au respect de l'intimité de sa vie privée », ce droit
impliquant « en particulier le secret des correspondances ;
l’employeur ne peut dès lors sans violation de cette liberté
fondamentale prendre connaissance des messages personnels
émis par le salarié et reçus par lui grâce à un outil informatique
mis à sa disposition pour son travail et ceci même au cas où
l’employeur aurait interdit une utilisation non professionnelle de
l’ordinateur ». En l'espèce, le salarié avait trié ses messages
électroniques, certains étant archivés dans un dossier intitulé
« Personnel ». La portée de cet arrêt a par la suite été tempérée.
La Cour de cassation, saisie à nouveau de ce type de contentieux,
s'est prononcée par la voix de la chambre sociale, le 30 mai
2007[37]. Elle affirmait alors que les juges du fond devaient
« rechercher si les fichiers ouverts sur le matériel mis à sa
disposition par l’employeur avaient été identifiés comme
personnels par le salarié ». Il appartient donc au salarié
d'organiser sa correspondance privée au travail pour la protéger,
tous les éléments pouvant y concourir notamment l'objet du
courriel, le titre du dossier dans lequel il est archivé, l'apparence
des pièces jointes. Il pèse ainsi sur le salarié, une présomption de
caractère professionnel de la correspondance entretenue par le
biais des outils mis à sa disposition par son employeur. À charge
pour ce salarié de combattre cette présomption en conférant une
apparence privée à sa correspondance pour la protéger. Cette
relative protection est cependant limitée par la possibilité
reconnue à l'employeur d'exercer une cybersurveillance de ses
salariés. Au titre de son pouvoir de direction et de contrôle de ses
salariés, l'employeur peut mettre en place des moyens de
surveillance de l'usage fait par les salariés des outils mis à leur
disposition, il doit néanmoins les en avertir au préalable et en
avertir les institutions représentatives du personnel si elles
existent (article L2323-32 du code du travail[38]).

Développement de droits autour de l'adresse électronique

L'adresse électronique tend à être de plus en plus reconnue


comme un moyen valable de contacter une personne malgré les
difficultés d'identification qu'elle comporte (cas des adresses non
explicites, ne comportant pas de patronyme de la personne
contactée et ne permettant pas une identification immédiate).

Le mécanisme dit « de riposte graduée » inséré dans la loi


Création et Internet instituant la Haute Autorité pour la Diffusion
des Œuvres et pour la Protection des droits sur Internet prévoit
que cette autorité peut avertir un internaute qu'il est en train de se
livrer à des actes de contrefaçon pour la première fois par
courriel. L'avertissement emportant des conséquences juridiques
puisqu'il constitue le premier échelon d'un système de sanctions
graduelles pouvant aboutir à la suspension de l'accès à Internet.

Par ailleurs, durant la semaine du 2 au 8 novembre 2009, dans le


cadre du projet de loi contre la fracture numérique, les députés
Laure de la Raudière et Jean Dionis du Séjour ont proposé deux
amendements concernant la correspondance électronique.

Le premier va dans le sens d'une portabilité de l'adresse


électronique liée au fournisseur d'accès, à l'instar du numéro de
téléphone mobile, « à un tarif raisonnable ». Le but est que, par
exemple, un abonné à un service de fourniture d'accès à Internet X
puisse résilier son contrat et souscrire un abonnement auprès
d'un fournisseur Y tout en gardant son adresse
« abonné@fournisseurX.fr »[39].

Un second amendement prévoit la mise en place d'un service de


réacheminement du courrier électronique durant 6 mois vers la
nouvelle adresse de l'abonné ayant résilié son contrat auprès du
premier fournisseur. Ce service serait assuré par le fournisseur
d'accès que l'abonné a quitté.

L'utilité de ces amendements se heurte d'une part au fait que de


nombreux internautes utilisent un service de courrier électronique
indépendant de leur fournisseur d'accès (Gmail, laposte.net,
Yahoo! Mail...), ce qui ne met pas fin aux problématiques de
changement d'adresse[40].

Certains [Qui ?] évoquent la possibilité du réacheminement des


courriers pendant six mois et du spam qui constitue 85 % à 90 %
du volume des messages envoyés dans le monde[41] : le
fournisseur devra-t-il réacheminer l'ensemble du courrier sans
filtrer le spam, au risque de se rendre lui-même coupable de
transmission de courrier non sollicité ? Devra-t-il filtrer les spams
au risque de ne pas transmettre les faux positifs ? [Interprétation
personnelle ?]
Au Québec

Valeur du courriel

Les courriels ont la même valeur que tous les autres documents.
Ils doivent être traités sans égard à leur format en fonction de
l’information qu’ils contiennent. Le courriel, comme tous les
autres types de documents, est un document au sens de la loi. En
effet, la loi concernant le cadre juridique des technologies de
l’information (RLRQ, chapitre C-1.1) mentionne que « la valeur
juridique d'un document, notamment le fait qu'il puisse produire
des effets juridiques et être admis en preuve, n'est ni augmentée
ni diminuée pour la seule raison qu'un support ou une technologie
spécifique a été choisi. » De ce fait, il est assujetti au même cadre
juridique que tout autre document sur tout autre support[42].

Comportement des utilisateurs

Perception des correspondants

D'après un sondage publié en juin 2009 par GMX[43], les courriers


électroniques joueraient un rôle prépondérant dans l'image
renvoyée par leur expéditeur. Ainsi plus de la moitié des
Américains jugeraient l'intelligence de leurs correspondants sur le
contenu et la forme des courriels qu'ils reçoivent. Le style
d'écriture, la qualité de langue et le ton utilisé dans la rédaction
seraient les principaux points de jugement. De même, un tiers des
utilisateurs de courriers électroniques estiment pouvoir juger l'âge
et le niveau d'autorité de leurs correspondants et un cinquième se
faire une idée de la réussite future de la vie de ces mêmes
correspondants.

Courrier électronique et vie sociale

Des recherches ont démontré que le courrier électronique était


particulièrement utilisé pour maintenir un lien social, tout
particulièrement en cas d'éloignement géographique. Toutefois,
contrairement aux recherches précédentes, une étude publiée en
2008 conclut que la hausse de l'utilisation d'Internet s'est
accompagnée d'une baisse de l'utilisation des autres moyens de
communication[44]. Peu à peu, le courrier électronique et les
autres moyens de communication en ligne remplacent les
habitudes de communication traditionnelles au lieu de s'ajouter à
celles-ci.

Règles d'usage

Les courriers électroniques, comme les autres formes de


communication via Internet, sont soumis aux règles informelles
d'usage décrites dans la nétiquette.
L'Observatoire de la responsabilité sociétale des entreprises
(ORSE) a publié en octobre 2011 un document intitulé « Pour un
meilleur usage de la messagerie électronique dans les
entreprises ».

Impact environnemental
Selon l'étude de l'ADEME « Internet, courriels: réduire les
impacts », publiée en février 2014[45] :

Dans une entreprise de 100 personnes en France, chaque


collaborateur reçoit environ 58 courriels et en envoie 33 par
jour.
L’impact climatique de l’envoi d’un courriel avec pièces jointes
augmente sensiblement avec le poids des pièces jointes, le
nombre de destinataires et leur temps de stockage sur un
serveur.
L’envoi de 33 courriels de 1 Mo à deux destinataires par jour et
par personne génère annuellement des émissions de gaz à
effet de serre équivalentes à 180 kg de CO2, ce qui équivaut à
plus de 1 000 km parcourus en voiture.
Multiplier par dix le nombre des destinataires d’un courriel
multiplie par quatre son impact climatique.
L’impact « consommation de matières premières » n’est pas
négligeable : l’envoi d’un courriel avec une pièce jointe de 1 Mo
consomme 7,5 g équivalent de fer, soit le poids d’une pièce de
1 €.

Problèmes
Les courriels ne sont généralement pas chiffrés et peuvent donc
être interceptés et lus. Même si la liaison au serveur STMP est
chiffrée, le transit entre serveurs pour arriver au destinataire n'est
généralement pas chiffré. Il existe des greffons permettant de
chiffrer ses messages avec une clef publique, mais leur utilisation
n'est pas suffisamment simple pour que l'usage se soit
démocratisé.

Lorsque les adresses de courrier électronique sont liées à un


fournisseur d'accès Internet, le problème se pose du suivi de la
correspondance lorsqu'on quitte ce fournisseur et qu'il n'en
permet pas le maintien.

La messagerie électronique ne garantit pas l'acheminement du


courriel à bon port. Un message peut être perdu, ou retardé.

Les notifications de réception et de non-réception sont prévues


dans la norme, mais de rares logiciels de courriel ne les proposent
pas, ou ne les honorent pas en réception, ou envoient l'accusé de
réception sans en prévenir le lecteur[46]. Dans les cas courants,
leur usage est toutefois utile pour confirmer l'affichage d'un
message.
Le problème du courrier indésirable (pourriel).

En milieu professionnel, la multiplication chaotique des courriels


due à un usage inapproprié ou dépassé de la messagerie peut
amener les organisations à se poser la question de passer à des
méthodes de travail collaboratif. Selon l'étude « Solutions de
collaborations d'entreprises » la messagerie d’entreprise figure,
avec l’agenda partagé et le partage de fichiers, parmi les solutions
de collaboration privilégiées[47].

Les adresses de courrier électronique peuvent être l'objet de


piratage. En janvier 2019, le site de partage de fichiers Mega met
en ligne des millions de courriels et de mots de passe volés. Ces
informations proviennent de différents vols de données qui
semblent avoir eu lieu entre 2015 et 2018[48].

Normes
(en) RFC 2045[49] — Multipurpose Internet Mail Extensions (MIME)
Part One: Format of Internet Message Bodies
(en) RFC 2046[50] — Multipurpose Internet Mail Extensions (MIME)
Part Two: Media Types
(en) RFC 2047[51] — MIME (Multipurpose Internet Mail Extensions)
Part Three: Message Header Extensions for Non-ASCII Text
(en) RFC 2048[52] — Multipurpose Internet Mail Extensions (MIME)
Part Four: Registration Procedures
(en) RFC 2049[53] — Multipurpose Internet Mail Extensions (MIME)
Part Five: Conformance Criteria and Examples
(en) RFC 5321[54] — Simple Mail Transfer Protocol
(en) RFC 5322[55] — Internet Message Format

Notes et références
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p://tools.ietf.org/html/rfc5321#section-2.3.11)  [archive],
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3. Art. 1316-3 du Code civil (https://www.legifrance.gouv.fr/WAsp
ad/UnArticleDeCode?code=CCIVILL0.rcv&art=1316-
3)  [archive].
4. Art. 1369-8 du Code civil (https://www.legifrance.gouv.fr/WAsp
ad/UnArticleDeCode?code=CCIVILL0.rcv&art=1369-
8)  [archive]
5. Cour de Cassation, Chambre sociale, du 2 octobre 2001, no 99-
42.942, Publié au bulletin (https://www.legifrance.gouv.fr/juri/i
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7. Karen Jego et Victor Battaggion, « L'e-mail », Historia,‎
novembre 2011, p. 126 (ISSN 0750-0475 (https://www.worldca
t.org/issn/0750-0475&lang=fr) ).
8. prononcé en anglais : [ˈiˌmeɪl], abréviation d'electronic mail
9. prononcé en anglais : /meɪl/ ; Mail Orange. Point d'entrée du
site "Messagerie d'Orange"
(http://messagerie.orange.fr/)  [archive] messagerie.orange.fr,
consulté en juin 2017.
10. Le terme est attribué à A. Clas, professeur de l'université de
Montréal (voir la note 3 dans Bouffard P. et Caignon P., 2006,
Meta : Le journal des traducteurs, vol. 51, no 4, p. 806-823 (htt
p://www.erudit.org/revue/META/2006/v51/n4/014344ar.html
#no3)  [archive]). Jean-Claude Guédon pourrait aussi être à
l'origine du mot (http://www.opladis.be/display/content_020/0
20030_00005.htm)  [archive].
11. Ce mot vient de l'anglo-normand et ancien français male, qui
vient du vieux-francique *malha « sac en cuir » par métonymie,
car le courrier était transporté dans des sacs en cuir.
12. Alain Rey, Dictionnaire Historique de la langue française, Le
Robert, 2011, 4833 p. (ISBN 978-2-84902-646-5, présentation
en ligne (https://books.google.com/books?id=Pi8wQTpjJ34C&
pg=PA11587)  [archive]), p. 11587.
13. « Mot-valise » (http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?i
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opdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=20030620&num
Texte=144&pageDebut=10403&pageFin=10404)  [archive]
(annule et remplace la publication du 2 décembre 1997).
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numjo=CTNX0306622X)  [archive].
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23. De l'anglais carbon copy.
24. Bien que la copie sur papier carbone soit tombée en désuétude
et ne concerne pas l’informatique, le nom copie carbone et son
abréviation Cc sont restés en usage pour le courrier
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25. Bcc en anglais, soit blind carbon copy.
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Unis.
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sudestuaire.fr/media/page/file/ademe_internet_courriel_reduir
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(http://www.iht.com/articles/2008/06/15/technology/digi16.
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21 janvier 2019 (lire en ligne (https://www.lemonde.fr/pixels/ar
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mails-et-de-mots-de-passe-publie-en-ligne_5412216_4408996.
html)  [archive], consulté le 11 février 2019).
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Voir aussi

Bibliographie

Josiane Bru, « Messages éphémères », in Écritures ordinaires,


sous la direction de Daniel Fabre, Paris, P.O.L., 1993, p. 315-34.
Benoît Melançon, Sevigne@Internet. Remarques sur le courrier
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numérique augmentée (http://www.mapageweb.umontreal.ca/
melancon/sevigne_2011.html)  [archive] : Montréal,
Numerik:)ivres et Del Busso éditeur, 2011.
Charles Moran et Gail E. Hawisher, « The Rhetorics and
Languages of Electronic Mail », in Page to Screen, p. 80-101.

Articles connexes

Adresse électronique Client de messagerie


Attaques et arnaques : Droit à la déconnexion
Spam (pourriel) ; voir Fil de discussion
aussi anti-spam (anti-
Liste de diffusion
pourriel)
Logiciel d'envoi de courrier
Canular informatique
électronique de masse
Hameçonnage (phishing)
Lettre d'information
Fraude 4-1-9 (scam) (newsletter)
Mail-bombing Serveur de messagerie
(bombarderie) électronique
Cold email Webmail (messagerie Web
Signature aléatoire pour emails)

Théorie de la richesse des Ray Tomlinson (1941-2016),


médias inventeur

Liens externes

Ressource relative à la santé :


 Medical Subject Headings (https://meshb.nlm.nih.gov/record/u
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Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :


Brockhaus Enzyklopädie (https://brockhaus.de/ecs/enzy/article/e-
 ·
Enciclopedia De Agostini (http://www.sapere.it/enciclopedia/e-mail.h
 ·
Encyclopædia Britannica (https://www.britannica.com/technology/e-m
 ·
Swedish Nationalencyklopedin (https://www.ne.se/uppslagsverk/enc
 · Store norske leksikon (https://snl.no/e-post)  [archive] ·
Uppslagsverket Finland (https://uppslagsverket.fi/sv/sok/view-10368
Notices d'autorité :
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 ·
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 · Gemeinsame Normdatei (http://d-nb.info/gnd/4191427-2)  ·
Bibliothèque nationale de la Diète (http://id.ndl.go.jp/auth/ndlna/005
 ·
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 ·
Bibliothèque nationale d’Israël (http://uli.nli.org.il/F/?func=find-b&loc
 · Bibliothèque nationale tchèque (http://aut.nkp.cz/ph114447)
Vocabulaire du courrier électronique (http://www.education.gou
v.fr/bo/2003/31/CTNX0306622X.htm)  [archive] établi par la
Commission générale de terminologie et de néologie (Bulletin
officiel du ministère de l’éducation, 28 août 2003)
Règles pour le bon usage de la messagerie (http://www.volle.co
m/opinion/messagerie.htm)  [archive] sur le site de Michel
Volle
Courriel, E-Mail, Mél (http://www.langue-fr.net/spip.php?article1
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fr.net)  [archive].
Abus du courrier électronique
(http://marc.herbert.free.fr/mail)  [archive]

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