Chapitre I Propriétés d’usage et sélection des matériaux

Chapitre I : Propriétés d’usage et sélection des matériaux

I.1 Introduction

De nombreuses propriétés physico-chimiques et propriétés d’usage des matériaux sont étroitement

liées à la nature des liaisons chimiques entre les atomes qui les constituent. C’est sur cette base qu’est
établie la distinction entre les principales classes de matériaux :
Matériaux métalliques : Ce sont les métaux purs et leurs mélanges, ou alliages, comportant
essentiellement des liaisons métalliques.
Matériaux organiques : Ce sont les matériaux d’origine biologique, les polymères et élastomères de
synthèse, comportant des liaisons covalentes et des liaisons faibles.
Matériaux minéraux : Ce sont les roches, oxydes, verres minéraux, céramiques comportant des
liaisons ioniques et/ou des liaisons covalentes.
Matériaux composites : Ils associent de manière structurée à fine échelle des matériaux différents,
appartenant éventuellement à des classes différentes parmi les trois précédentes.

I.2 Classes des matériaux

Les différentes classes des matériaux sont répertoriées dans le tableau 1.1.

I.3 Propriétés standard des matériaux

Les propriétés standard des matériaux sont relativement faciles à mesurés expérimentalement et
reproductibles.

I.3.1 Les propriétés générales des matériaux

Densité : est le rapport de la masse par le volume correspondant (symbole ρ).

Le coût : le prix d’un matériau est établi à trois niveau : celui des fabricants, celui des distributeurs et
celui des détaillants. Il varie selon la quantité commandée, le procédé utilisé pour sa
fabrication, sa dimension et sa forme.

I.3.2 Les propriétés mécaniques des matériaux

− Le module d’Young E (GPa )

− Le module de cisaillement G (GPa)
− Le coefficient de poisson υ
− La limite d’élasticité Re (GPa)
− La résistance en traction Rm (GPa)
− La dureté (H)
− La ténacité K1c (MPa.m1/2)
− La limite d’endurance σD (MPa)

I.3.3 Les propriétés thermiques des matériaux

− Température de fusion Tf
− Température de transition vitreuse Tg
− Température d’utilisation maximale Tmax
− Température de ramollissement Ts
− Coefficient de dilatation thermique α (K-1)
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− Résistance au choc thermique ∆T (K)

− Résistance au fluage.

Tableau I.1 : Classes des matériaux.

I.4 Propriétés d’usage des matériaux

Les propriétés d’usage des matériaux ont essentiellement deux origines:

– leur composition chimique (nature des espèces atomiques qui les
constituent);
– leur microstructure (organisation des atomes constitutifs).
Les propriétés d’usage – fonctionnelles ou opératoires – des matériaux sont de nature extrêmement
diverse (tableau 1.2). Ses propriétés attribuées sont étroitement liées au contexte culturel, technique et
économique dans lequel on les évalue.
Il appartient au concepteur d’énoncer dans de cahier des charges fonctionnel de son produit les termes
relatifs au matériau utilisé, tant du point de vue de la fonction en service que de la mise en œuvre.

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Tableau 1.2 : Propriétés d’usage des matériaux.

I.5 Adéquation matériaux-fonction

I.5.1 Introduction

Toute conception de produit industriel implique un processus complexe de prise de décision, que ce
soit dans le choix du matériau, dans le choix de la forme ou dans le choix du procédé utilisé pour la
réalisation du produit (figure 1).Ces choix sont à la fois cruciaux et difficile :
− Cruciaux car en dépendent la performance de la conception et sa viabilité économique
− Difficile en raison à la fois de la grande diversité des matériaux, de l’ensemble des procédés
possibles et en fin de la variété des exigences souvent contradictoires du cahier des charges.

Pour remplir une fonction donnée, un matériau doit pouvoir satisfaire à quatre types d’exigences : les
exigences fonctionnelles, technologiques, économiques et sociales.
Dans le choix d’un matériau, le principale critère est son degré de satisfaction des conditions
d’utilisation aux quelle on le destine (par exemple : contrainte, température et environnement auxquels
il sera soumis).Le matériau devra en outre satisfaire à ces conditions avec des risques de défaillance
aussi limites que possible.
Les composants mécaniques ont une masse, supportent des charges, conduisent la chaleur et
l’électricité, sont exposées à l’usure et à la corrosion, sont faites d’un ou plusieurs matériaux, ont une
certaines géométrie et, en fin, doit être fabriqués.

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Figure 1 : Interaction forme/matériau/procédé/fonction.

I.5.2 Indice de performance

Le choix de matériau ne peut se faire indépendamment du choix d’un procédé de mise en œuvre de ce
matériau. Choisir un matériau consiste à trouver la meilleure concordance entre les profils de ses
propriétés et ceux définis par le concepteur. La première étape pour faire le lien entre les spécifications
de la conception et les propriétés des matériaux est de formuler clairement la fonction, les objectifs et
astreintes (contraintes).

Fonction Que fait le composant (pièce) ?

Objectif Que faut-il maximiser ou minimiser ?
Contraintes Quelles sont les conditions non négociables ?
Quelles sont les conditions négociables mais souhaitables ?
Variables libres Quels paramètres du problème sont libres d’être modifier par le
concepteur ?

Exemple 1
Prenons l’exemple simple de la conception d’une barre de longueur L0 (imposée) et à section circulaire
pleine de rayon r (libre) destinée à supporter une charge axiale F donnée en traction.

Figure 2 : Barre supportant une charge en traction.

Fonction Barre de traction

Objectif Masse minimale
Contraintes Déformation imposée εo
Longueur imposée Lo
Variables libres La section S

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Le dimensionnement de la barre sur la base d’un calcul à la déformation plastique conduit à lui donner
un rayon minimum tel que :

Fo/πr2 = Re

Avec Re la limite d’élasticité du matériau utilisé

Cette formule de dimensionnement ne permet pas de trancher entre les matériaux candidats, car elle
fournit toujours une solution possible en r :

r = (Fo/πRe)1/2

Il convient donc d’y combiner un critère de section, sous forme d’une caractéristique globale du
produit fini qu’il conviendra de maximiser ou minimiser, permettant ainsi d’optimiser le choix : coût
minimum, masse minimale encombrement minimum…

m = ρ.V = ρ.Lo.S

Si S la section de la pièce et Fo la charge imposée, le critère de déformation imposée s’écrit :

ε ≤ εo

ε = σ/F ≤ εo

ε= Fo/S.E ≤ εo

C’est-à-dire :

S ≥ Fo/(εo.E)

La section minimale pour que la déformation de la pièce soit limitée à εo s’écrit donc :

Smin= Fo/(εo.E)

La masse minimale de la barre est égale à :

mmin = ρ.Lo.Smin = ρ.Lo.(Fo/( εo.E))

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Le matériau qui donnera la masse minimale sera celui qui maximise le rapport :
=

Cette combinaison de propriétés (E/ρ) est l’indice de performance.

Exercice 2

Une colonne supporte des charges en compression (pieds de table).On cherche les matériaux les moins
coûteux pour une colonne cylindrique de longueur l, capable de supporter une charge F. Le tableau
suivant liste les spécifications de conception.

Fonction Colonne de compression

Objectif Coût minimum
Contraintes Longueur l spécifiée
Support une charge en compression F sans flambage.

Figure3 : Colonne supportant une charge en compression.

La fonction d’objectif est le coût :

C = A.l.Cm.ρ

Avec Cm le coût au kilo du matériau de la colonne. Celle-ci flambera élastiquement

Si F dépasse la charge critique Fcrit.

La conception sera sûre si :

F ≤ Fcrit = (n.π2.E.I)/l2

Avec n une constante dépendant des contraintes aux extrémités.

Le moment quadratique de l’air de la colonne :

I = π.r4/4 = A2/4.π

C ≥ (4/n.π)1/2.(F/l2)1/2.(Cm.ρ/E1/2)
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Le coût de la colonne sera minimiser en choisissent un matériau avec la plus grande valeur de l’indice
de performance :
/
=
.

Equation de performance généralisée :

Le choix du matériau est donc seulement défini par un indice de performance M qui permet
d’optimiser P en optimisent fM.

I.5.3 Procédure pour déterminer les indices de performance

1. Identifier la caractéristique qui doit être optimisée (masse, coût, rigidité,….)

2. Etablir une équation pour cette caractéristique en termes de la fonction, de la géométrie et des
propriétés du matériau
3. Identifier les variables libres
4. Identifier et classer les contraintes par ordre d’importance
5. Etablir une équation pour chaque contrainte
6. Substituer la variable libre dans la caractéristique à optimiser en fonction de sa valeur exprimée
dans l’équation de la contrainte (ex : la section)
7. Grouper les variables de façon à isoler l’indice de performance.

I.5.4 Exemples d’indices de performance

Le Tableau 1.3 montre quelques exemples d’indice de performance.

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Tableau 1.3 : Exemples d’indices de performance

Ρ=densité, E=module d’Young,σf=résistance mécanique, Cm=coût au kilo.

I.5.5 La procédure de choix

A. Limites de propriétés : il y a toujours en conception un certain nombre d’exigences sur le

matériau a utilisé qui ne sont pas négligeables, exemple : un composant qui doit fonctionner à
500°C ne peut pas être fait en polymère, car tous les polymères pendent leur résistance et se
décomposent à des températures inférieures.
B. Critères de maximisation des performances : l’étape suivante consiste à trouver parme le
groupe des matériaux qui sont dans les limites de propretés, ceux qui maximisent les
performances du composant. Pour cela il est nécessaire de prendre en compte une combinaison
de propriétés, comme par exemple le rapport résistance/poids ou rigidité/poids, utiles pour la
conception de produits légères. L’idée s’impose donc de représenter une propriété en fonction
d’une autre et de tracer dans cet espace de propriétés les domaines qu’occupent chaque famille
de matériau, et les sous domaines de chaque matériau. Les diagrammes ainsi obtenu permettent
l’application d’une technique d’optimisation des performances, qui constitué la base de choix.
C. Etapes de choix : Le choix procède par étapes successives :
- Les limites de propriétés isole les familles des matériaux possible (on passe en revue
l’ensemble des matériaux de façon à éliminer ceux dent les propriétés sont en dehors des
limites fixées).
- L’indice de performance chiffrent la capacité de chaque matériau par rapport aux exigences
et permettent un classement des matériaux retenus.
- Les informations complémentaires (livres, logiciels spécialisées, systèmes expert, CD-
ROM, internet…) précisent le choix.
- Les conditions particulières ou locales (l’expertise locale), qui permettent de prendre une
décision du choix finale.
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I.5.6 Exemple

La figure 4 présente le diagramme module – densité en échelle logarithmique. Les indices de

performances E/ρ, E1/2/ρ, E1/3/ρ peuvent être représentés sur la figure. La condition :

E/ρ = C

En prenant les logarithmes :

Log E = log ρ + log C

Correspond à une famille de droites parallèles de ponte 1 sur le diagramme. Les deux autres
indices donnent respectivement des droites de pontes 2 et 3.Ces droites donnent la ponte des
familles de droites parallèles correspondent à chaque indice. Tous les matériaux qui se trouvent sur
une même droite de valeur constante (exemple : E1/2/ρ) feront aussi bonnes poutres légères et
rigides. Ceux qui sont au-dessus seront meilleurs, et ceux qui sont en dessous moins bons.

Figure4 : Diagramme module-densité montrant les trois indices de performance pour les systèmes
légers et rigides.

La figure 5 montre une série de droites correspond aux valeurs de M=E1/2/ρ allons de 1 à 8.
Un matériau avec un indice M = 4 donnera une poutre deux fois plus légère qu’un matériau avec
M = 2.

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Figure 5 : Diagramme module-densité montrant une série de droites pour l’indice M=E1/2/ρ.

On peut ajouter les limites de propriétés, ce qui réduit encore la zone d’investigation. Sur la figure
6, on a représenté la limite correspond à E ˃10GPa (limite de propriété).La liste des candidats
augmente ou diminue selon la position de la droite d’indice.

Figure 6 : Choix basé sur l’indice M = E1/2/ρ et la limite de propriété E ˃10GPa.

I.6 Adéquation matériaux-procédés

I.6.1 Les procédés de fabrication

Les procédés de fabrication peuvent être classés en neuf groupes (Figure 7) :

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Figure7 : Familles de procédés.

− Les procédés primaires créent la forme : fronderie, moulage, déformation, métallurgie des
poudres, méthodes de mise en forme des composites…
− Les procédés secondaires modifient la forme : ils sont regroupés ici sous l’intitulé
« usinage ».Ils permettent d’ajustés des détails à une forme existante ;
− Enfin, les procédés tertiaires, comme les traitements thermiques, qui améliorent les propriétés
de la surface ou du volume
− Les procédés de finition et d’assemblage.

I.6.2 Caractéristiques des procédés

La figure 8 montre la classification que l’on peut opérer de l’univers des procédés. On y trouve les
grandes familles : fonderie, déformation plastique, moulage, usinage, frittage, etc.

Chaque famille contient plusieurs classes : les procédés de fonderie se subdivisent en coulage en
sable, coulage en moule métallique, coulée à la cire perdue, par exemple. Ces classes se
subdivisent à leur tour en plusieurs membres. Chaque membre possède des caractéristiques :
matériau, géométrie, physiques, économiques et environnementales.

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Chapitre I Propriétés d’usage et sélection des matériaux

Figure 8 : Classification des procédés et leurs caractéristiques.

I.6.3 Sélection des procédés

Un procédé est nécessaire pour donner à un matériau la forme et la taille spécifiée, avec une précision
donné. Comment choisir celui qui convient parmi le très grand nombre de procédés possibles ? Voici
la méthode à appliquer, qui est semblable à celle utilisée pour choisir un matériau. Les principales
étapes sont :
− Considérer tous les procédés comme possible jusqu’à ce que le contraire soit démontré ;
− Les passer en revue, pour éliminer ceux qui n’ont pas les caractéristiques exigés par la
conception ;
− Classer ceux qui restent, en utilisent comme critère le coût relative ;
− Rechercher les informations complémentaires pour les premiers de la liste.

I.6.4 Exemple de sélection des procédés

Nous allons pour illustrer la méthode de sélection sur les procédés étudier le cas d’une bouteille en
plastique. Le cahier des charges est résumé dans la figure9.

Figure9 : Bouteilles en plastique.

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a-Etape d’élimination

La phase d’élimination sera effectuée sur les attributs (contraintes) des procédés tels que définis dans
le cahier des charges. Pour effectuer la sélection nous allons utiliser des cartes similaires aux cartes de
propriétés des matériaux.

- Carte poids-procédé compatible avec les thermoplastiques : une élimination sur le poids est
indiquée par l’intervalle 20-40g. Tous les procédés qui intersectés cette zone sélectionnée
peuvent être envisagé. Ceci élimine 110 procédés sur les 125 existants dans la basse des
données ;
- Carte section-forme 3D creuse : Cette carte permet d’éliminer 3 procédés des 15 restants de la
première étape de sélection ;
- Carte tolérance-précision : cette carte montre les requêtes du cahier des charges sur la précision
(tout ce qui permet d’avoir une précision plus petite que 1mm est gardée).
- Finalement, il nous reste 4 procédés pour réaliser la bouteille. Si on rajoute le nombre de pièce
à réalisés qui doit être d l’ordre de 1000000, l’usinage standard (manuel) ne convient plus et il
nous reste au final que trois procédés : moulage par soufflage, moulage par injection et
l’usinage standard (automatique).

Figure10 : Carte masse-procédés compatibles avec le matériau thermoplastique.

Figure11 : Carte section-forme

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b- Classification pour les procédés

La carte coût-procédé (figure12) qui met en évidence que le procédé le moins coûteux est l’injection
soufflage, ce qui est bien le procédé le plus utilisé.

Figure12 : Carte cout-procédé

I.7 Sélection multicritères des matériaux

I.7.1 Introduction
La complexité du choix des matériaux quand plusieurs critères entrent en jeu est liée tout d’abord aux
propriétés des matériaux eux-mêmes. Il est important pour traiter cette question de bien distinguer les
deux situations typiques qui conduisent à des sélections multicritères. Un cahier des charges peut
comprendre :
− Plusieurs contraintes pour un objectif ;
− Plusieurs objectifs pour une contrainte.

I.7.2 Choix multicontraintes

Il s’agit par exemple le choix du matériau pour une bielle dans un moteur thermique qui doit résister au
flambement en compression, à la plastification en traction, à la fatigue, et qui doit être suffisamment
rigide, l’ensemble de ses contraintes devant être rempli en minimisant la masse de la pièce.
Dans ce cas, la méthode de la contrainte active est la meilleure méthode de résolution.

Exemple :
Prenons l’exemple de la poutre légère, rigide et résistante.

Figure13 : Poutre de section carrée chargée en flexion.

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La fonction d’objectif est :

= . .

La masse d’une poutre qui aura juste la rigidité :

/
12.
= . .
. /

La seconde contrainte est celle sur la résistance :

/
6.
= . .
. /

Avec C1 et C2 sont des constantes, S la rigidité et Ff est la force de flexion.

Si la poutre doit satisfaire aux deux contraintes, sa masse sera déterminée par la grande valeur entre m1
et m2 ; s’il ya i contraintes, alors elle sera déterminée par la plus grande de toutes les mi.

= , , ,…#

Le tableau 1.4 illustre la façon d’utiliser la méthode pour choisir un matériau pour une poutre légère,
rigide et résistante de longueur l=1m, de rigidité S =106N.m-1 et de charge limite d’endommagement
Ff = 2x104N.

matériau ρ (Mg/m3) E (GPa) Re (GPa) m1 (kg) m2 (kg) m (kg)

Acier 1020 7850 205 320 8.7 16.2 16.2
Al 6061 2700 70 120 5.1 10.7 10.7
Ti 6-4 4400 115 950 6.5 4.4 6.5

Tableau 1.4

Cette méthode peut être généralisée et utilisée avec les diagrammes de sélection, ce qui permet une
représentation claire même quand le nombre d matériaux en jeu est important.

Bibliographie
1. Michel Dupeux, aide-mémoire science des matériaux, Dunod, Paris, (2004).
2. Michael Ashby ,Michel Colombié ,Sarah Decarroux, Choix des matériaux en conception
mécanique, Dunod, (2013).
3. http://www.cours-et-exercices.com/2016/05/les-principes-du-choix-des-materiaux-en.html.
4. https://www.techniques-ingenieur.fr/.

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