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LE SOLAIRE THERMIQUE

Schémas à retenir :
100%
Rendement utilisable en été, pour basses Capteur non vitré
90% températures (< 30 °C)
Capteur plan
80% utilisable pour températures Tube sous-vide
moyennes (20 à 70 °C)
70% Tm : température moyenne
du capteur
60% utilisable pour hautes Text : température extérieure
températures (60 à 150 °C) E : Ensoleillement (W/m²)
50%
40%
30%
20%
10%
( Tm - Text ) / E
0%
0 0.05 0.1 0.15 0.2

Les différents capteurs :


 Plan non vitré ou moquette
Bonne performance quand les besoins sont en phase avec la ressource, peu sensible à l’angle
d’incidence du rayonnement.
Chauffage des piscines, préchauffage de l’ECS pour de grosses installations.

 Plan vitré
Correspond aux besoins des habitations
Chauffage d’ECS, système combiné

 Sous vide à concentration ou à tube sous vide


Permet d’atteindre des hautes températures (150°C) avec des rendements corrects
Climatisation, eau chaude à haute température, système combiné avec stockage d’énergie
Seuil de démarrage :

 Le capteur à tubes sous vide « démarre » plus vite que le capteur plan.
 Si l’irradiation est insuffisante la température dans le capteur est trop faible pour être
utilisable.

Température de stagnation :

 La température de stagnation est atteinte lorsque les pertes du capteur et l’apport


solaire sont en équilibre.
 La température de stagnation est d’autant plus élevé que le capteur est performant et
l’irradiation importante.
 Le capteur à tubes sous vide atteint des températures plus élevées

Les grands points importants :


 L’ensoleillement diffus est non négligeable (+/- 20% de l’ensoleillement moyen).
 Le profil des utilisateurs influe sur la productivité du solaire.
 Plus la température moyenne du capteur est basse, plus on récupère de l’énergie car
plus le capteur est chaud par rapport à l’air ambiant plus il y a de pertes (convection,
conduction, rayonnement).
 On surdimensionne si on veut augmenter les performances d’été en dépit des
performances d’hiver.
 Ballon stratifié  optimisation du volume de stockage.
 Meilleur installation là où l’on consomme toute l’année.
 Plus l’appoint est réglé à basse température moins l’apport d’eau froide est important
et donc plus le rendement du solaire est bon (attention a la légionellose).
 Température de l’émetteur plus basse = meilleur rendement.
 Concevoir des régulations qui donnent priorité au circuit le plus froid.
 Raisonner système et pas seulement composants.
 L’orientation pour le CESI n’est pas critique à l’inverse du système combiné (idéal 35
à 55° plein Sud)
Les composants du chauffe eau solaire :

1
Le

capteur
2 Le clapet anti-retour
3 Le circulateur ou pompe 1 bar  10 m de colonne d’eau
4 Le vase d’expansion
5 Le manomètre (avec soupape de sécurité)
6 L’échangeur
7 Le ballon solaire
8 Le purgeur
9 Eau glycolée
10/11/12 Les vannes
13 Les canalisations avec isolation
14 Le régulateur
15/16 Les sondes de température
Dimensionnement CESI :
 Volume de stockage d’eau chaude sanitaire
= consommation moyenne journalière en litre ( m3  l  x 1000)
35 l/pers/jour pour ECSC 50 à 55 l/pers/jour pour ECSI
 Surface de capteurs
50 l/m² de capteur pour ECSC 75 l/m² de capteur pour ECSI
Productivité 400 à 600 kWh/m².an
 Vase d’expansion
Pression circuit primaire = 0,6 bar + H/10, Gonflage = 0,3 + H/10, avec H = hauteur entre
capteur et ballon.
 Puissance de l’échangeur
100 W/m².K (différence de degrés entre l’entrée et la sortie +/- 6°C soit 600W/m² )

 En général pour l’ECSC l’appoint est séparé donc besoin d’un échangeur. Il est
donc nécessaire de prévoir un dispositif de maintien de température du réseau de distribution :
bouclage, traçage.

Dimensionnement  système combiné :


 Volume de stockage
50 à 100 l .m² pour hydroaccumulation
400 l pour plancher solaire direct (PSD)
 Surface des capteurs
1 m² pour 1000 kWh de besoin annuel

Types de CESI :
chauffe eau thermosiphon
chauffe eau thermosiphon à élément séparé
chauffe eau à circulation forcée

Types de systèmes combinés :


en série
 hydroaccumulation en charge / décharge
en parallèle  avec ballon d’ECS indépendant
 PSD  avec ballon immergé
 avec échangeur instantané immergé
 avec échangeur à plaques
Vocabulaire :

Le vase d’expansion :
Compense la dilatation du fluide lors des montées en température du circuit primaire, permet
de limité la montée en pression du fluide et d’éviter d’actionner la soupape de sécurité qui
fera sortir du fluide du circuit. Empêche l’introduction d’air quand le fluide se contracte. Il
doit être raccordé par le haut.

Le clapet anti-retour :
Permet d’éviter des circulations de fluide par thermosiphon non souhaitées en empêchant la
circulation inverse de fluide par un clapet avec ressort évitant particulièrement le
refroidissement nocturne du ballon sur le capteur.

La régulation :
Elle commande la mise en route et l’arrêt du capteur solaire en fonction de sondes de
température placées à des endroits utiles.

La purge :
Elle permet au circuit primaire d’être complètement rempli de liquide en évacuant les bulles
d’air au point haut de l’installation

Sonde :
Sonde capteur : à placer le plus prêt possible du raccord de sortie du capteur le plus chaud (de
préférence sonde à plongeur)
Sonde accumulateur : si échangeur immergé, sonde un peu plus haut que le milieu de
l’échangeur. Si échangeur externe sonde de 10 à 15 cm au dessus du départ eau froide vers
l’échangeur.

Drainback :
Capteur auto-vidangeable

Taux de couverture des besoins :


Part des besoins thermiques couvert par l’énergie solaire.

Taux d’économie d’énergies


Part de la consommation d’énergie finale économisée grâce à l’énergie solaire.

Productivité :
Quantité d’énergie (solaire ou économisée) par m² de capteur solaire.
Formules :

β = a0 = coefficient optique : proportion de l’ensoleillement incident absorbé par l’absorbeur.


Il est égal à la multiplication du coefficient de transmission du vitrage et du coefficient
d’absorption de l’absorbeur.
β compris entre 0,7 et 0,8

K= coefficient de pertes : coefficient déterminant la capacité du capteur à perdre sa chaleur


par conduction, convection et rayonnement. Plus le coefficient de pertes est faible, mieux le
capteur est isolé.

a1 = pertes par conduction et rayonnement ( ≈ 4)

a2 = pertes par convection (négligeable)

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