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L’intelligence singulière
des autistes
Laurent Mottron, université de Montréal,
et I sabelleSoulières, université du Québec à Montréal

Caractérisée par une perception visuelle spécifique, l’intelligence


des autistes s’exprime dans des domaines d’expertise propres à chacun.
Des études cliniques, couplées à l’imagerie cérébrale, permettent
de mieux comprendre les processus à l’œuvre dans cette « autre intelligence »,
et la manière dont leur cerveau raisonne et traite l’information.

L’
intelligence dans l’au- plus important dans notre concep- ils ­utilisaient un langage particu-
tisme a souvent été tion de l’intelligence autistique est lier, fait de répétitions et apparem-
étudiée dans le but surtout de comprendre qu’il s’agit ment non communicatif. Ils avaient
de déterminer la pro- d’une intelligence différente, une en commun, selon Leo Kanner, de
1 2
portion des autistes « autre intelligence » reposant sur ne pas présenter de déficience intel-
présentant une déficience intellec- des bases cérébrales distinctes. lectuelle et d’avoir des forces inat- PSYCHIATRE
ET NEURO­
tuelle. Longtemps estimée à 75 %, tendues dans des domaines spé-
Diverses formes PSYCHOLOGUE
elle varie selon les études de 13 % cifiques, en particulier la mémoire
Laurent Mottron (1)
à 84 % (1) . Autant dire que tout le Dans le spectre autistique (*) , on verbale (retenir des horaires d’auto-
dirige le laboratoire
monde n’est pas d’accord ! Toute- distingue plusieurs formes d’au- bus, des textes lus ou entendus, des de neurosciences
fois, avec l’augmentation consi- tisme pour lesquelles l’intelligence faits historiques…) et musicale. Une cognitives des
dérable du nombre de personnes diffère. Une première forme, décrite autre forme d’autisme, décrite par le troubles envahissants
diagnostiquées « autistes » de nos par le pédopsychiatre ­américain psychiatre autrichien Hans Asper- du développement, à
jours, cette catégorie est devenue Leo ­Kanner dans les années 1940, ger à la même époque, se distin- l’université de
plus hétérogène. Désormais, on caractérisait des enfants qui, guait par un langage précoce, tou- Montréal. Ses travaux
s’oriente davantage vers la recon- au-delà de leur apparent désinté- jours compréhensible, ainsi que par portent notamment
naissance que certaines formes rêt pour leur entourage humain, une intelligence normale et parfois sur la perception
dans l’autisme.
d’autisme ne sont, le plus souvent, présentaient le plus souvent un supérieure à la moyenne, se mani-
Isabelle Soulières (2)
pas associées à une limitation retard important du langage oral. festant par des intérêts intenses
dirige le laboratoire
intellectuelle ; et que les autistes Lorsqu’ils c­ ommençaient à parler, pour un domaine p ­ articulier.
sur l’intelligence et
n’exercent pas tous leur intelligence le développement en
Christian Fleury - GEOFFROY INGRET

dans les mêmes domaines (certains


visuels, d’autres langagiers), ce qui
Contexte Toutes les personnes qui reçoivent un
autisme, à l’université
du Québec
contribue à les distinguer. Des pro- ­ iagnostic d’autisme ne présentent ni les mêmes profils cognitifs
d à Montréal.
grès considérables ont été obtenus et langagiers, ni les mêmes symptômes. Et si certains autistes
dans la mesure de l’intelligence présentent une déficience intellectuelle réelle, la majorité d’entre
autistique, permettant de ne pas eux sont d
­ otés d’une intelligence qui, si elle n’est pas correctement
passer à côté d’une intelligence par- mesurée, ­peut demeurer cachée.
fois cachée. Mais le changement le

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dossier Les multiples facettes de notre intelligence

Dans les deux cas, aucun au quotidien et parlent très bien, de 2-3 ans, ou par l’exécution, dès
trouble neurologique n’y était asso- tandis que d’autres ne parlent pas, 3 ans, de puzzles habituellement
cié en apparence. L’intelligence de peu ou d’une manière atypique, réalisés par des enfants de 5 ans.
ces personnes était bien là, origi- (*) L e
spectre et sont totalement dépendantes Dans l’état actuel des connais-
nale, parfois hors norme, mais elle autistique d ésigne de leur entourage pour leur sur- sances, on n’identifie pas, chez les
ne semblait pas faciliter leur adap- l’ensemble des personnes vie. Toutefois, malgré ces diffé- autistes de type Kanner ou Asper-
tation au monde. recevant un diagnostic rences, ces personnes ont presque ger, d’anomalies génétiques diffé-
d’autisme et recouvre donc
Aussi bien chez les autistes avec la toutes en commun de réaliser des rentes de ce qui est observé dans la
des profils langagiers,
forme Kanner que chez ceux avec cognitifs et des symptômes tâches cognitives à un niveau très population générale. En revanche,
la forme Asperger, cette adaptation autistiques diversifiés. élevé dans un domaine particulier, la condition est clairement géné-
au monde peut varier considérable- ce qui indique la présence d’une tique, puisque les cas d’autisme
ment d’un individu à l’autre. Ainsi, intelligence. Cela peut se manifes- chez les enfants dont le frère ou la
certaines personnes n’ont guère de ter par exemple par la connaissance sœur est autiste sont plus fréquents
limitation de leur fonctionnement des lettres et des chiffres dès l’âge que chez les enfants dont le frère ou
la sœur ne l’est pas.
Il existe une troisième forme d’au-
Fig. 1 L’importance de la perception visuelle tisme, dite « syndromique », carac-
térisée par l’existence d’une anoma-
dans le raisonnement des autistes lie concomitante, le plus souvent

Connectivité Connectivité Connectivité


du lobe pariétal du lobe frontal du lobe occipital L’adaptation
au monde varie
d’une personne
à l’autre
L’écrivain anglais Daniel Tammet, diagnostiqué autiste Asperger, a développé une passion extraordinaire pour les nombres et les langues.
génétique, comme le syndrome de
l’X fragile (*) , ou une délétion (*) en et les ­p rototypiques, ainsi que un retard de langage oral initial devenir des experts selon leurs
de multiples endroits du génome sur la j­ ustification d’inclure ces peuvent conserver une importante aptitudes ­naturelles et le temps
(que l’on peut aussi trouver chez deux groupes dans une catégo- différence de performances entre qu’ils y consacrent ; mais les autistes
des personnes non autistes). Cette rie commune. les tâches qui utilisent le langage et (*) L’X fragile est semblent avoir une disposition par-
forme – qui concerne environ La plupart des conclusions présen- celles qui ne l’utilisent pas. Ils excel- un syndrome génétique lié ticulière à devenir des experts dans
au chromosome X,
une personne sur dix diagnosti- tées dans cet article concernent prin- leront ainsi dans des tâches requé- se traduisant notamment leur domaine d’intérêt – ce que l’on
quées autistes – a été fusionnée cipalement l’autisme prototypique rant de manipuler mentalement des par un retard intellectuel. appelait auparavant le « syndrome
avec les deux précédentes dans et ne s’appliquent pas, ou moins, informations visuelles. Au contraire, de l’autiste savant ».
(*) L a délétion est
la description du « spectre autis- au syndromique. Par ailleurs, à l’in- les autistes qui ne présentent pas de définie comme la perte Cette « autre intelligence » des
tique » de la cinquième édition du térieur même de l’autisme proto- retard de langage oral initial s’illus- de matériel génétique sur autistes experts repose sur un
Manuel diagnostique et statistique typique, une distinction doit être treront le plus souvent dans le rai- un chromosome. Elle peut fonctionnement cérébral singu-
des troubles mentaux (DSM-5) (*) . faite entre les personnes qui pré- sonnement verbal, le vocabulaire et entraîner un retard lier. Lorsqu’on enregistre l’activité
Mais, à la différence des autistes dits sentent un important retard dans les connaissances générales expri- intellectuel. cérébrale de volontaires pendant
« prototypiques » (semblables aux l’apparition du langage oral – tels mées verbalement. Leurs profils (*) L eDSM-5 est la une tâche de raisonnement, on
personnes décrites par Leo K ­ anner les enfants décrits par Leo Kanner – s’opposent donc sur cet aspect. cinquième édition d’un observe que cette activité est répar-
et Hans Asperger), les autistes syn- et ceux qui parlent au contraire tôt ouvrage de référence tie au sein d’un vaste réseau céré-
Le lobe occipital activé publiée en 2013 par
dromiques présentent pour la plu- – qui correspondent au tableau dia- l’Association américaine bral, principalement dans les lobes
Isabelle Simard et al. / Elsevier

Ces vues représentent la connectivité fonctionnelle de trois régions cérébrales distinctes


– pariétale, frontale, occipitale (en vert) – avec le reste du cerveau. Chaque image indique part une vraie déficience intellec- gnostique décrit par Hans Asper- Mais, au-delà de ces différences, de psychiatrie. Il propose pariétal et frontal. Tant chez les per-
LIONEL BONAVENTURE /AFP

les différences entre les personnes autistes et non autistes en train de réaliser une tâche tuelle et sont souvent sujets à des ger. Bien que ces deux groupes se les autistes ont en commun de une description sonnes autistes que non autistes, le
de raisonnement complexe. Les régions en bleu représentent celles où il y a davantage de crises d’épilepsie. Bien que ces ressemblent à l’âge adulte sur cer- pouvoir développer une exper- et une classification des même réseau cérébral du raison-
connectivité chez les non-autistes que chez les autistes ; celles en rouge, le contraire. La personnes rentrent dans la défini- tains aspects, leurs forces (et cer- tise particulière dans un certain troubles mentaux. nement est activé. En revanche, il
connectivité du cerveau des non-autistes s’étend donc au sein d’un réseau beaucoup plus
tion actuelle de l’autisme, il existe taines difficultés qu’ils rencontrent) domaine auquel ils consacreront est possible de distinguer des dif-
vaste que chez les autistes. En revanche, la communication entre le cortex occipital
(aire visuelle) et les autres régions cérébrales est plus importante chez les autistes. une grande incertitude sur la rela- sont bien ­différentes. De fait, tout un temps et une énergie considé- férences dans le niveau ­d’activité
tion entre les autistes s­ yndromiques au long de leur vie, les autistes avec rables. Tous les humains peuvent de certaines régions (Fig .  1 ) .

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Ainsi, ­l orsqu’on compare la mémoire de travail verbale et à la visuelle dans le raisonnement rités et la structure sous-jacente des
des personnes autistes avec des génération d’hypothèses. On peut fluide (*) des personnes autistes. DES ÉVALUATIONS PLUS ADAPTÉES agencements de lettres, de chiffres
non ­a utistes pendant qu’elles donc supposer que les modes de Ces différences de mécanismes ou de notes (4) . De manière expéri-
résolvent des problèmes issus d’un raisonnement diffèrent entre per- liés au raisonnement fluide sou- L’un des outils pour mettre en évidence les ­ ’abstraction, de génération d’hypothèses et
d mentale, on a d’ailleurs récemment
test de raisonnement, on s’aper- sonnes autistes et non autistes, et lignent la nécessité d’utiliser des capacités de raisonnement fluide des autistes de planification/gestion pour atteindre un but. montré que des enfants autistes
çoit que les autistes présentent un que la perception visuelle est davan- tests bien adaptés pour mesu- est le test des matrices de Raven (voir ci-­ Contrairement aux outils d’évaluation intellec­ apprennent mieux à distinguer deux
plus haut niveau d’activité dans tage liée au raisonnement et plus rer l’intelligence des personnes dessous). Il a été montré à plusieurs reprises tuelle conventionnels, qui nécessitent souvent groupes de stimuli si on leur montre
certaines régions postérieures du généralement à l’intelligence des autistes. Il ne nous viendrait pas que les autistes réussissent mieux à ce test des réponses verbales ou la compréhension tous les stimuli à la fois, car cela leur
cerveau, en particulier dans le lobe personnes autistes. à l’idée de présenter des suites qu’aux tests d’intelligence plus convention­ d’instructions présentées verbalement, il est permet d’observer les différences
­occipital, et moins d’activité dans On sait par ailleurs que le raison- logiques de manière visuelle à des nels. Les matrices de Raven sont une série particulièrement approprié aux enfants au­ et ressemblances entre eux. Au
certaines parties du cortex préfron- nement complexe et la capacité personnes aveugles pour évaluer de problèmes de difficulté croissante, dans tistes très jeunes ou qui communiquent très contraire, l’apprentissage est beau-
tal (2) . Les régions plus actives chez d’abstraction reposent sur une leur rendement intellectuel ! Or on lesquels on présente un tableau (ou matrice) peu verbalement. Souvent, les enfants autistes coup moins efficace si on leur pré-
les autistes sont celles liées à l’ex- bonne communication entre les sait maintenant que les personnes où apparaissent des figures géométriques. La ne comprennent pas ce qui est attendu d’eux sente un seul stimulus à la fois – ce
pertise visuelle, associées à l’élabo- régions cérébrales jouant un rôle autistes, enfants comme adultes, tâche consiste à trouver la figure manquante et sont peu enclins à collaborer en contexte qui est une façon classique d’inter-
ration, au maintien et à la manipu- dans le raisonnement. Ainsi, plus la sont souvent désavantagées par le pour compléter la matrice. Pour résoudre un d’évaluation. Pourtant, lorsqu’on fait preuve de venir auprès des enfants autistes (5) .
lation d’images mentales visuelles. complexité du raisonnement aug- type de matériel et d’outils qui sont tel problème, il faut comprendre sa structure flexibilité dans la façon de mener l’évaluation Cela peut sembler contre-intuitif,
(*) L e
raisonnement
Les régions les plus actives chez les fluide correspond mente, plus l’activité de certaines employés pour évaluer leur intelli- sous-jacente, c’est-à-dire découvrir les règles (courtes périodes respectant les capacités at­ mais il semble bien qu’en épurant
non-autistes sont plutôt associées à à notre capacité à penser régions et la synchronisation entre gence. Ainsi, l’emploi de questions implicites ayant permis de construire la ma­ tentionnelles optimales de l’enfant, utilisation la situation d’apprentissage, en ne
logiquement et à inférer des ces régions augmentent. Chez les ouvertes, présentées oralement trice de figures de manière organisée, puis de ses intérêts pour l’amener à la tâche…) présentant qu’un item à la fois, on
solutions à des problèmes autistes, il semble qu’il y ait moins la compléter avec la bonne figure en appli­ et qu’on emploie le matériel adéquat, on a prive les autistes des informations
nouveaux, indépendamment
Fig. 2 Des scores des connaissances acquises.
de communication entre les diffé-
Faciliter leur quant ces règles. Ce test mesure les capacités fréquemment de belles surprises. dont ils ont besoin pour apprendre
100 variables aux tests rentes régions du raisonnement et de façon optimale. Ces études vont

80
moins de modulation de cette com- apprentissage 1 2 5 6 dans le même sens : l’intelligence
Enfants munication en fonction de la com- est différente, singulière, mais bien
100
60 plexité du raisonnement. en considérant présente. Et il faut en tenir compte.
80
40
Néanmoins, la communication
entre le cortex occipital (plus actif
ces différences 3 4
?
7 8
Elle demande des adaptations de la
part des non-autistes pour contri-
60
20
durant le raisonnement chez les buer à ce que les autistes trouvent
40
0 autistes) et les autres régions croît sans aucun support visuel ni aucun leur juste place dans la société des
20 beaucoup plus en fonction de choix de réponses pour aider à son humains. C’est le devoir d’une
la complexité du raisonnement ­organisation, tend à donner des bon de tenir compte de ce constat c­ orrespondrait davantage à leur société inclusive. n
0
Autistes Non autistes chez les autistes que chez les non-­ résultats qui sous-estiment le poten- pour favoriser l’apprentissage des manière spontanée d’apprendre. (1) M. Elsabbagh et al., Autism Res., 5, 160, 2012.
autistes (3) . Cela confirme le rôle tiel intellectuel d’une majorité de autistes : en leur présentant l’in- Cela recoupe les informations recen- (2) I. Soulières et al., Hum. Brain Mapp.,
Adultes
100 accru des processus de ­perception personnes autistes (Fig. 2) . formation de manière exhaustive sées sur de nombreux cas d’en- 30, 4082, 2009.
En effet, lorsqu’on présente des et organisée (ou en leur permet- fants autistes qui ont appris à lire, (3) I. Simard et al., NeuroImage Clin., 9, 467, 2015.
80
questions tout aussi complexes tant de la manipuler, de la clas- à calculer ou à jouer du piano par (4) L. Mottron et al., Neurosci. Biobehav. Rev.,
100
60 et abstraites, mais par écrit ou de ser et de l’organiser), on facilite- eux-mêmes, grâce à un matériel 37, 209, 2013.
80
40
manière imagée, et surtout avec rait leurs ­apprentissages, car cela ­abondant et en r­ epérant des régula- (5) A. M. Nader et al. (soumis pour publication).

60
des choix de réponses pour orien-
20 M.DAWSON ET AL., PSYCHOL. SCI, 18, 657, 2007 - AMELIE_BENOIST/BSIP
ter la réflexion, on peut mettre en
40
0 lumière des habiletés de raisonne- Pour en savoir plus
Autistes Non autistes
20 ment bien plus élevées. Ainsi, dans
}
Échelle verbale 2016, p. 30. Mardaga, 2016. n Robert J. Sternberg, Beyond IQ,
Échelle de performance
Échelle de Marge un test comme celui des matrices de La Recherche a publié Sur le Web
0 Échelle globale Wechsler d’erreur
n N. Gauvrit et F. Ramus, « La n M. Cassotti et M. Agogué, nN  . J. Mackintosh, QI & intelligence Cambridge University Press, 2009. n www.creativeprofiler.com
Matrices de Raven Raven, utilisé pour mesurer l’intelli-
gence fluide, et dans d’autres tâches légende noire des surdoués », « Sur quoi la créativité humaine, De Boeck, 2015. n Laurent Mottron, L’Autisme : Ce site propose une
Les personnes autistes,
semblables, les performances des n° 521, mars 2017, p. 58. repose-t-elle ? », La Recherche n Nicolas Gauvrit, Les Surdoués une autre intelligence, démonstration de test de
enfants ou adultes, ont des
scores comparables à ceux autistes sont souvent bonnes, voire n L. Mottron, « Pourquoi certains hors-série n° 18, 2016, p. 50. ordinaires, PUF, 2014. Mardaga, 2004. créativité destiné aux adultes.
English
des non-autistes lorsque l’on excellentes (lire p. 45). autistes sont-ils des prodiges ? », À lire n Daniel Goleman, L’Intelligence n Stephen Jay Gould, n t inyurl.com/ToddLubart
mesure leur performance version
Dès lors, on peut supposer que ce La Recherche hors-série n° 18, n Olivier Houdé, Comment émotionnelle - Intégrale, La Mal-mesure de l’homme, Présentation vidéo de
à l’aide du test des matrices
Isabelle Soulières

de Raven, entièrement Cet article est type de situation est particulière- 2016, p. 26. raisonne notre cerveau, J’ai lu, 2014. Odile Jacob, 1997. Todd Lubart sur le thème :
non verbal, plutôt disponible Certains tests sont plus appropriés ment favorable à l’expression de n A. Diamond, « Peut-on Que sais-je ?, 2019. n Howard Gardner, n Raymond Cattell, Intelligence : « Comment le système éducatif
qu’avec des tests classiques leurs capacités intellectuelles. On aider les écoliers à réussir ? », n Laurent Mottron, L’Intervention Frames of mind, Basic Books, its Structure, Growth and Action, peut favoriser la créativité
en anglais sur aux enfants autistes communiquant
(échelle de Wechsler).
researchinfrance.com très peu verbalement. peut aussi supposer qu’il serait La Recherche hors-série n° 18, précoce pour enfants autistes, 2011 (en anglais). Elsevier, 1987 (en anglais). des enfants ».

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