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Une méthode pour générer des spectres d'énergie équivalents et des modèles de
filtration basés sur la mesure pour des simulations de dosimétrie CT Monte Carlo
multidétecteurs
Adam C. Turnerun-et Di Zhang
Département de physique biomédicale et Département de radiologie, École de médecine David Geffen,
Université de Californie, Los Angeles, Los Angeles, Californie 90024

Hyun J. Kim
Département de biostatistique et département de radiologie, Université de Californie, Los Angeles,
Los Angeles, Californie 90024

John J. DeMarco
Département de radio-oncologie, Université de Californie, Los Angeles, Los Angeles, Californie 90095

Chris H. Cagnon et Erin Angel

Département de physique biomédicale et Département de radiologie, École de médecine David Geffen,
Université de Californie, Los Angeles, Los Angeles, Californie 90024

Dianna D. Cody et Donna M. Stevensb-

Division d'imagerie diagnostique, Université du Texas MD Anderson Cancer Center, Houston, Texas 77030

Andrew N. Primakc-et Cynthia H. McCollough

Département de radiologie, Mayo Clinic College of Medicine, Rochester, Minnesota 55901

Michael F. McNitt-Gray
Département de physique biomédicale et Département de radiologie, École de médecine David Geffen,
Université de Californie, Los Angeles, Los Angeles, Californie 90024

- Reçu le 23 décembre 2008 ; révisé le 24 février 2009 ; accepté pour publication le 27 février 2009 ;
publié le 8 mai 2009-

Le but de cette étude était de présenter une méthode de génération de modèles de source de rayons X pour
effectuer des simulations de dosimétrie de rayonnement Monte Carlo -MC- de scanners CT -MDCT- à plusieurs
détecteurs. Ces modèles de source dits « équivalents » consistent en un spectre d'énergie et une description de
filtration qui sont entièrement générés sur la base des valeurs mesurées et peuvent être utilisés à la place des
données propriétaires du fabricant pour les simulations MDCT MC spécifiques au scanner. Les mesures requises
incluent les couches de demi-valeur -HVL1et HVL2-et le profil de nœud papillon - valeurs d'exposition à travers le
faisceau en éventail - pour le scanner MDCT d'intérêt. En utilisant ces valeurs mesurées, une méthode a été
décrite -pour construire numériquement un spectre avec les HVL calculés approximativement égaux à ceux
mesurés -spectre équivalent- puis -b- pour déterminer un schéma de filtration -filtre équivalent- qui atténue le
spectre équivalent dans un mode car la filtration réelle atténue le faisceau de rayons X réel, tel que mesuré par les
mesures du profil du nœud papillon. En utilisant cette méthode, deux types de modèles de source équivalents ont
été générés : un utilisant un spectre basé à la fois sur HVL1et HVL2
mesures et son schéma de filtration correspondant et le second consistant en un spectre basé uniquement sur le
HVL mesuré1et son schéma de filtration correspondant. Enfin, un troisième type de modèle de source a été
construit sur la base des données de spectre et de filtration fournies par le fabricant du scanner. Les simulations
MC utilisant chacun de ces trois types de modèles sources ont été évaluées en comparant la précision de
plusieurs simulations d'indice de dose CT -CTDI- aux valeurs CTDI mesurées pour les scanners à 64 coupes des
quatre principaux fabricants de MDCT. Des évaluations complètes ont été effectuées pour chaque scanner en
utilisant chaque combinaison de filtres kVp et nœud papillon disponibles. Des expériences CTDI ont été réalisées à
la fois pour la tête -16 cm de diamètre - et pour le corps -32 cm de diamètre - des fantômes CTDI en utilisant à la
fois les positions de mesure centrales et périphériques. Les deux types de modèles de source équivalents
entraînent des simulations avec une erreur quadratique moyenne moyenne -RMS- entre les valeurs mesurées et
simulées d'environ 5 % sur toutes les combinaisons de scanner et de filtre papillon, tous les kVps, les deux tailles
de fantôme et les deux positions de mesure, tandis que les données fournies par les fabricants ont donné une
erreur RMS moyenne d'environ 12 % regroupée dans toutes les conditions. Bien qu'il n'y ait pas de différence
statistiquement significative entre les deux types de modèles sources équivalents, ces deux types de modèles se
sont avérés statistiquement significativement différents de la source

2154 Méd. Phys. 36„6…, juin 2009 0094-2405/2009/36„6…/2154/11/$25.00 © 2009 Am. Assoc. Phys. Méd. 2154
2155 Tourneuret coll.: Génération de modèles sources pour MDCT Monte Carlo
modèle basé sur les données du fabricant. Ces résultats démontrent qu'un modèle source équivalent basé
uniquement sur les valeurs mesurées peut être utilisé à la place des données du fabricant pour les simulations de
Monte Carlo pour la dosimétrie MDCT. ©2009 Association américaine des physiciens en médecine.
- EST CE QUE JE:10.1118/1.3117683
Mots-clés : CT, CT multidétecteur, dose de rayonnement, simulations de Monte Carlo, spectres de faisceau,
filtration de faisceau
INTRODUCTION
L'utilisation de l'imagerie TDM à plusieurs détecteurs - MDCT - est en
augmentation, ce qui entraîne une augmentation considérable de la
contribution des tomodensitogrammes à la dose de rayonnement
collective estimée des procédures médicales.1–3Afin de comprendre et
de quantifier le risque associé aux examens MDCT, des efforts ont été
faits pour déterminer avec plus de précision la dose de rayonnement
aux organes radiosensibles individuels, qui sont des quantités
importantes utilisées pour calculer des mesures telles que la dose
efficace4,5et le risque de cancer.6–8
Les packages de transport de rayonnement Monte Carlo -MC- conçus
pour simuler des marques et des modèles de scanners spécifiques sont
devenus une méthode populaire pour calculer la dose aux organes à partir
de la MDCT.9Les codes MC sont généralement couplés à des fantômes
anthropomorphes informatiques qui modélisent l'anatomie du patient de
différentes formes et tailles pour les deux sexes et une gamme d'âges.dix
Plusieurs groupes ont adopté cette approche et développé un logiciel de
simulation MC pour étudier la dose d'organes de divers protocoles de
numérisation MDCT aux patients adultes, aux patients pédiatriques et
même pour estimer la dose fœtale.11–15
Une simulation MDCT MC précise nécessite généralement une
description détaillée du scanner à l'étude, y compris les spécifications du
spectre d'énergie des photons, le nœud papillon et la conception de
filtration inhérente, ainsi que la géométrie du scanner - par exemple, la
distance entre le point focal et l'isocentre, l'angle du ventilateur, z
-collimation d'axe et réglages d'angle de cône-. Il est généralement
possible de déterminer la géométrie nécessaire à partir de la
documentation des spécifications du scanner. Cependant, les descriptions
de source spécifiques au scanner qui incluent des conceptions de filtration
et des spectres sont généralement propriétaires, de sorte que la
coopération des fournisseurs par le biais d'accords de non-divulgation - ou
équivalent - a été nécessaire pour obtenir ces informations. Alors que dans
certains cas, des spectres d'énergie d'anode de tungstène généralisés
publiés, issus de modèles empiriquement mesurés ou théoriques, ont été
utilisés dans des simulations MC,16il n'y a pas de telles données publiées
sur la conception du nœud papillon et la filtration inhérente, qui peuvent
varier considérablement d'un scanner à l'autre. En conséquence, les
simulations de dosimétrie MDCT MC ont été réalisées par un nombre limité
de chercheurs qui ne peuvent normalement étudier qu'un petit sous-
ensemble de scanners existants pour lesquels ils ont obtenu des
informations confidentielles pour construire leurs modèles sources.
Afin de surmonter ces restrictions, le but de ce travail est
d'introduire une méthode pour construire des modèles sources qui
ne nécessite que des mesures physiques et des calculs. Le but de
cette méthode est de générer un modèle source « équivalent »
composé de deux parties. La première partie est un spectre d'énergie
équivalent, défini comme "un spectre d'énergie idéalisé qui se traduit
par des propriétés d'atténuation identiques à celles du
Physique médicale, Vol. 36, n° 6, juin 2009
2155
spectre réel d'un tube à rayons X donné.17La deuxième partie est une
description de filtre équivalent, définie comme un filtre idéalisé qui
atténue le spectre équivalent de la même manière que le filtre réel
atténue le spectre réel - y compris la filtration en nœud papillon et sa
variation sur l'angle du ventilateur -. Une telle approche élimine le
besoin d'obtenir des informations exclusives et permet la génération
de modèles sources pour caractériser n'importe quel scanner donné.
Étant donné que cette méthode est conçue pour ne nécessiter que
des données mesurées provenant du scanner d'intérêt, elle devrait
aboutir à des simulations de dosimétrie MC spécifiques au scanner
plus précises par rapport à celles qui utilisent des modèles de source
génériques.
Dans cette étude, nous présenterons d'abord les mesures du
scanner et les calculs nécessaires pour générer des modèles de
source équivalents. Ensuite, la précision prédictive des simulations de
modèle de source équivalente MDCT MC sera évaluée en comparant
les résultats de multiples simulations d'indice de dose CT -CTDI
effectuées à l'aide de modèles de source équivalents avec un progiciel
MC présenté précédemment.11aux valeurs CTDI mesurées
physiquement. Enfin, des simulations de modèles sources équivalents
seront évaluées par rapport aux simulations de modèles sources
conventionnels basés sur les fabricants, d'abord en comparant la
précision des simulations CTDI utilisant chaque type de modèle
source, puis par une analyse de variance pour déterminer si ces
modèles sources produisent des simulations statistiquement
différentes. résultats.
II. MATÉRIAUX ET MÉTHODES
II.A. Modèles de tomodensitomètres
II.A.1. Les tomodensitomètres
Pour étudier la robustesse de la méthode proposée, des
tomodensitomètres à 64 tranches de quatre principaux fabricants de
tomodensitomètres ont été inclus dans cette étude : The LightSpeed VCT
-General Electric Medical Systems, Waukesha, WI-, SOMATOM Sensation 64
-Siemens Medical Solutions, Inc, Forcheim, Allemagne-, Philips Brilliance CT
64 -Philips Medical Systems, Cleveland, Ohio-, et Toshiba Aquilion 64
-Toshiba Medical Systems, Inc., Otawara-shi, Japon-. Chacun d'eux est un
tomodensitomètre à rangées multidétecteurs de troisième génération qui
prend en charge plusieurs paramètres de collimation de faisceau nominal
ainsi que plusieurs énergies de faisceau. Chaque scanner est équipé d'une
filtration de faisceau de rayons X qui comprend de une à trois
combinaisons de filtres en nœud papillon. Pour cette étude, chaque
combinaison différente de scanner et de filtre nœud papillon a été évaluée
séparément - le GE Light-Speed VCT a trois réglages de filtre nœud
papillon, le Toshiba Aquilion 64 en a deux, tandis que le Siemens Sensation
64 et le Philips Brilliance 64 en ont chacun un, ce qui donne sept
combinaisons uniques de scanner/filtre papillon. Chacun des scanners/
2156 Tourneuret coll.: Génération de modèles sources pour MDCT Monte Carlo 2156

Les combinaisons de filtres nœud papillon ont reçu au hasard une lettre de
y
référence, soit A, B, C, D, E, F ou G et seront désignées par la lettre qui leur
Scanner X
a été attribuée à partir de ce moment.
Portique z

Chambre d'ionisation
II.A.2. Modèles sources basés sur les informations
(Notez l'emplacement
fournies par le fabricant le long du rayon central)

Données décrivant la source de rayons X pour chaque scanner décrit

Aluminium
dans la Sec. II A 1 ont été obtenus auprès des fabricants dans le cadre d'un
accord de non-divulgation. Chaque fabricant a fourni une description des
Filtre nœud papillon
spectres d'énergie des rayons X représentant le nombre relatif de photons Stationnaire
à chaque niveau d'énergie pour chaque réglage de kVp disponible. De - Source de rayons

plus, ils ont fourni les spécifications de la filtration du scanner en spécifiant

les dimensions et les matériaux de tous les filtres papillon disponibles ainsi
FIG. 1. Schéma de la configuration de mesure HVL.
que la conception de toute autre filtration inhérente. La géométrie du
scanner nécessaire pour les simulations MC, à savoir la distance entre le
point focal et l'isocentre et l'angle du ventilateur, a également été obtenue
illustré sur la Fig.1. Pour la combinaison scanner/filtre papillon A–
directement auprès des fabricants ; cependant, ces informations sont
G, des mesures ont été effectuées pour déterminer le HVL1
généralement disponibles dans les manuels d'utilisation ou les fiches
et HVL2pour toutes les énergies de faisceau disponibles.
techniques incluses dans la documentation du scanner CT.

II.B.3. Mesures du profil du nœud papillon

II.B. Mesures pour générer des modèles sources
équivalents
II.B.1. Vue d'ensemble des mesures physiques utilisées pour
générer des modèles sources équivalents
Les mesures du scanner requises dans cette méthode ne font
généralement pas partie des mesures de physique médicale de routine
pour la tomodensitométrie, mais peuvent être effectuées de manière
raisonnablement rapide et efficace avec un équipement couramment
utilisé. Il est à noter que certains scanners doivent être mis en mode
service car ces mesures sont réalisées avec une lunette non tournante
- stationné- portique. Pour chaque combinaison scanner/filtre nœud
papillon, deux types de mesures ont été obtenues : -a- Première et
deuxième demi-couches de valeur -HVL1et HVL2-et -b- profils d'atténuation
du filtre nœud papillon. Chacune nécessite un ensemble de mesures
d'exposition, qui ont été effectuées avec une chambre d'ionisation à
crayon standard de 100 mm -chambre d'ionisation- et un électromètre
calibré.
Des mesures de profil en nœud papillon ont été effectuées pour caractériser
l'atténuation du spectre réel à travers le faisceau en éventail en raison du nœud
papillon du scanner et de la filtration inhérente. Le portique était garé de
manière à ce que le tube à rayons X soit fixé à la position 3 heures. La chambre
d'ionisation était fixée à un support annulaire, qui était placé de sorte que la
partie active de la chambre ne soit pas directement au-dessus de la table du
patient. La table a été ajustée de manière à ce que la chambre d'ionisation soit
initialement centrée sur l'isocentre du scanner. En utilisant 120 kVp, 300 mA s et
un réglage de collimation fixe - une seule énergie de faisceau, un courant de
tube et une collimation étaient suffisants pour cette méthode -, les mesures
d'exposition ont été obtenues progressivement en déplaçant la table à des
intervalles de 5 à 10 mm dans le +ydirection afin de profiler l'atténuation
d'exposition à partir de la moitié supérieure du filtre papillon. Un schéma de
cette configuration est présenté sur la Fig.2. Étant donné que la plage de
mouvement vertical de la table était généralement insuffisante pour
échantillonner toute la moitié supérieure du faisceau en éventail, les données
nécessaires ont été acquises en -1- fixant initialement la chambre d'ionisation à
la base du support annulaire, puis -2- en incrémentant la position de la table
verticalement jusqu'à sa limite, puis -3- faire coulisser la chambre d'une distance

II.B.2. Mesures de la couche de demi-valeur verticale connue dans le +ydirection le long de l'anneau

La méthode utilisée pour mesurer les HVL MDCT est similaire aux mesures
HVL standard utilisées pour les appareils de radiographie conventionnels. Le
portique était garé de manière à ce que le tube à rayons X reste immobile à la Profil nœud papillon
y
position 6 heures. La chambre d'ionisation était fixée le long du rayon central - Points de mesure
Notez le placement le long X
directement au-dessus du tube à rayons X fixe -, en veillant à ce que la table ne Stationnaire
le rayon central) z
se trouve pas dans le trajet du faisceau de rayons X, à une distance au-dessus de Source de rayons X

la source suffisante pour établir une bonne géométrie de mesure - pour toutes
jeje
les mesures la chambre d'ionisation était positionnée au niveau ou au-dessus de
θje
l'isocentre du scanner. Une valeur d'exposition initiale a été prise en utilisant un
réglage particulier de kVp, mA s et de collimation. Des mesures d'exposition
L
supplémentaires ont été obtenues en utilisant les mêmes paramètres, en
ajoutant des dalles minces -0,5 à 2,0 mm - d'alliage d'aluminium de type 1100
dans le trajet du faisceau jusqu'à ce que l'exposition résultante soit inférieure à Scanner
Portique Filtre nœud papillon
la moitié de la valeur initiale pour obtenir le HVL1et moins du quart de la valeur
initiale pour obtenir le HVL2. Le montage expérimental est FIG. 2. Diagramme des mesures de profil en nœud papillon de l'atténuation à travers le faisceau en
éventail.

Physique médicale, Vol. 36, n° 6, juin 2009

2157 Tourneuret coll.: Génération de modèles sources pour MDCT Monte Carlo
se lever et abaisser la table de la même distance, et enfin
- 4- poursuivre l'incrémentation verticale du tableau dans le +y jusqu'à ce
que toute la moitié supérieure du plan axial -c'est-à-dire le demi-angle
d'éventail- soit échantillonnée. On suppose que le profil d'atténuation dans
le plan axial est symétrique par rapport au rayon central --je=0 sur la figure.
2-, donc seule la mesure de la moitié supérieure de l'atténuation du nœud
papillon est suffisante.
La valeur de l'angle pour une mesure donnée,-jeEn figue. 2, a
été calculé à l'aide de la distance foyer-isocentre fournie par le
fabricantL- et la distance verticale à laquelle la chambre
d'ionisation a été déplacée de l'isocentrejeje,
-
je=bronzer−1-jeje/L-. - 1-
Cette procédure a été effectuée pour obtenir des mesures de profil de nœud
papillon pour la combinaison scanner/filtre nœud papillon A–G en utilisant le
protocole de balayage décrit ci-dessus.
II.C. Méthodes de calcul pour générer les
modèles sources équivalents
II.C.1. Présentation de l'algorithme de génération
de spectre équivalent
L'objectif de la première partie de l'algorithme de génération de
source est de produire un spectre équivalent pour un scanner donné,
un réglage de filtre papillon et une énergie de faisceau caractérisée
par des HVL similaires à celles mesurées physiquement. Cette
approche ne suppose pas une connaissance préalable du spectre ou
du schéma de filtrage réel du scanner. Trois entrées sont nécessaires
pour cet algorithme : -a- Les mesures HVL pour le scanner d'intérêt,
-b- une énergie moyenne initialement douce et donc faible spectre
d'énergie des rayons X de l'anode de tungstène HVL, et
- c- une description arbitrairement définie du matériau et de l'épaisseur du
rayon central d'un filtre nœud papillon équivalent correspondant
- qui restera constant tout au long de ce processus-. Plus précisément,
cette approche suppose un filtre nœud papillon équivalent composé
d'aluminium avec une épaisseur de rayon central de 0,5 mm. Bien
qu'il ne s'agisse pas de l'épaisseur réelle du matériau ou du rayon
central pour un filtre nœud papillon réel, cette hypothèse s'avérera
raisonnablement robuste pour cette méthodologie. L'algorithme
général est décrit dans cette section et les détails sont fournis dans
les sections suivantes.
Les étapes suivantes, illustrées à la Fig.3, sont utilisés pour obtenir
le spectre équivalent : -1- Le spectre d'anode en tungstène souple
d'entrée -représenté par la fonction de densité de probabilité
supérieure -PDF- sur la Fig.3est transmis à travers une feuille très
mince et uniforme d'un matériau "durcissant" arbitrairement défini et
le nombre de photons de rayons X restants à chaque énergie est
calculé, en supposant une atténuation exponentielle, produisant un
spectre "candidat" - représenté par le PDF inférieur sur la figure . 3-,
-2- puis le spectre résultant de la transmission du spectre candidat à
travers le rayon central du nœud papillon est calculé et le KERMA
associé dans l'air est ensuite calculé en additionnant le produit de la
fluence d'énergie et du coefficient d'absorption d'énergie massique
pour l'air au-dessus toutes les énergies, -3- ensuite le spectre
résultant de la transmission du spectre candidat à travers le rayon
central du nœud papillonplus une feuille d'aluminium très fine et
uniforme est calculée et le KERMA dans l'air est à nouveau calculé, et
-4- puis l'étape -3- est
Physique médicale, Vol. 36, n° 6, juin 2009
2157
0,05
PDF initial du spectre de tungstène
0,04
0,03
Initial "spectre soft”W : 0,02
0,01
Matériau de durcissement 0,00
(Varier l'épaisseur et
0 40 80 120keV
composition élémentaire)
Éventail des candidats : PDF du spectre des candidats
0,05
0,04
0,03
0,02
Filtre nœud papillon
0,01
(Supposons que le rayon central est Al
avec une épaisseur de 0,5 mm)
0,00
0 40 80 120keV
Al utilisé pour calculer HVL
Variez de manière itérative l'épaisseur et la composition élémentaire du matériau de
durcissement pour minimiser la différence entre le HVL du spectre candidat et le HVL mesuré
FIG. 3. Illustration de la méthode pour générer un spectre équivalent à partir de HVL
mesuré.
répété tout en augmentant progressivement l'épaisseur de
l'aluminium de 1,0-m jusqu'à ce que le KERMA calculé dans l'air
soit un facteur 2 puis un facteur 4 inférieur au KERMA initial dans
l'air obtenu à l'étape -2-. Le KERMA dans l'air étant directement
proportionnel à l'exposition, ces épaisseurs d'aluminium
représentent le HVL1et HVL2du spectre candidat. Pas
- 1-–-4- sont répétés tout en augmentant progressivement
l'épaisseur du matériau durcissant - augmentant ainsi les HVL du
spectre candidat - de 10,0-m jusqu'à ce que la différence entre les
spectres candidatscalculéLes HVL et les mesurévaleurs est
minimisé. Étant donné que cette méthode suppose que le
matériau et la conception exacts de la filtration sont inconnus,
l'ensemble du processus est répété en utilisant divers matériaux
de durcissement souvent utilisés dans la construction de
scanners, à savoir l'aluminium, le graphite, le plomb et le titane.
Le spectre candidat avec les HVL calculés qui correspondent le
mieux aux HVL mesurés, quel que soit le type de matériau de
durcissement, est considéré comme le spectre équivalent.
Le spectre de tungstène initial mentionné à l'étape -1- a été obtenu en
utilisant le modèle spectral d'anode de tungstène de Boone et Seibert en
utilisant des polynômes d'interpolation -TASMIPs-.18
Siewerdsenet coll.créé SPEKTR, uneMATLAB-l'outil Math-Works, Natick,
MA- qui permet à un utilisateur d'obtenir des spectres TAS-MIP avec
une résolution d'énergie de 1,0 keV à partir de la bibliothèque TASMIP
tout en spécifiant l'énergie du faisceau -kVp-, le pourcentage
d'ondulation de tension et toute filtration du faisceau.19Pour chaque
paramètre kVp disponible sur les scanners décrits dans la Sec. II A 1,
un spectre de tungstène mou a été obtenu via l'outil SPE-KTR sans
filtration supplémentaire et avec une ondulation de tension de 25 %.
Dans chaque cas, cela a créé un spectre initial avec une énergie de
faisceau moyenne suffisamment faible et donc des HVL initiales
inférieures à toutes les HVL mesurées. Les calculs d'atténuation
exponentielle et de KERMA dans l'air ont été effectués à l'aide des
coefficients d'atténuation de la masse des photons --/--et coefficients
d'absorption d'énergie massique --fr/--pour l'air, rapporté par Hubbell
et Seltzer,20respectivement.
II.C.2. Algorithme de génération de spectre équivalent
utilisant les deuxHVL1etHVL2
Le HVL2est le descripteur d'ordre le plus élevé d'un faisceau de
rayons X particulier obtenu dans les mesures décrites à la Sec.
2158 Tourneuret coll.: Génération de modèles sources pour MDCT Monte Carlo
II B 2, donc des spectres équivalents ont d'abord été générés pour
correspondre au HVL mesuré2valeurs. Plus précisément, l'algorithme
décrit dans la section précédente a été exécuté pour produire des
spectres candidats pour chaque type de matériau durcissant qui avait
calculé HVL2valeurs approximativement égales à la HVL mesurée2
valeurs. Pour chaque matériau de durcissement spécifique et chaque
épaisseur qui donne la meilleure estimation de HVL2, le HVL1a
également été calculé. Le spectre équivalent a été choisi comme
spectre candidat qui correspondait à la fois à HVL2et avait
simultanément un HVL calculé1qui correspondait le mieux à la HVL
mesurée1. Pour la combinaison scanner/filtre nœud papillon A–G, les
spectres équivalents ont été générés à l'aide de HVL1et HVL2
mesures pour toutes les énergies de faisceau disponibles à l'aide
de routines codées enMATLAB. Les modèles de source utilisant le
spectre résultant de cet algorithme seront notés HVL1&HVL2
modèles sources.
II.C.3. Algorithme de génération de spectre
équivalent utilisant uniquementHVL1
Un autre ensemble de spectres équivalents a été généré d'une
manière similaire à celle décrite dans la Sec. II C 2 à l'exception que
seule la HVL mesurée1était considéré. Ces formes alternatives de
spectres équivalents nous ont permis d'étudier la nécessité de
mesurer la HVL2, ce qui peut être fastidieux. Encore une fois,
l'algorithme décrit dans la Sec. II C 1 a été réalisé pour produire un
spectre candidat pour chacun des types de matériaux de
durcissement, mais dans ce cas, le spectre a été généré de sorte que
son HVL calculé1correspondait approximativement à la HVL mesurée1.
Le spectre équivalent a ensuite été déterminé en sélectionnant
simplement le spectre candidat dont le HVL calculé1avait le meilleur
accord avec la valeur mesurée. Pour la combinaison scanner/filtre
papillon A–G, les spectres équivalents ont été générés en utilisant
uniquement HVL1valeurs pour toutes les énergies de faisceau
disponibles en utilisant des routines codées dans
MATLAB. Les modèles de source utilisant le spectre résultant de
cet algorithme seront notés HVL1modèles sources.
II.C.4. Algorithme de génération de filtre nœud papillon équivalent
La seconde partie de l'algorithme de génération de source est
réalisée après acquisition d'un spectre équivalent. Le but de cette
partie est d'obtenir une description d'un filtre nœud papillon
équivalent -longueur du chemin de filtration en fonction de-En figue.2
-qui atténue le spectre équivalent de la même manière que le filtre
nœud papillon réel atténue le faisceau de rayons X réel sur tout
l'angle du ventilateur. Pour cette partie de l'algorithme, les entrées
suivantes sont nécessaires : -a- Le spectre équivalent
- généré en utilisant les méthodes décrites dans la Sec. II C 2 ou Sec. II C 3-
pour la combinaison scanner/filtre nœud papillon et l'énergie du faisceau
d'intérêt, et -b- les mesures de profil nœud papillon effectuées pour la
même combinaison scanner/filtre nœud papillon. Comme indiqué dans la
Sec. II C 1, le matériau équivalent du nœud papillon est arbitrairement
défini comme étant de l'aluminium avec une épaisseur de rayon central de
0,5 mm.
En utilisant à nouveau le fait que l'exposition est directement
proportionnelle au KERMA dans l'air, la longueur de trajet équivalente de
l'aluminium pour un angle de mesure de profil de nœud papillon donné-jeest
généré à partir des étapes suivantes : -1- Utilisation du profil nœud papillon
Physique médicale, Vol. 36, n° 6, juin 2009
2158
données de mesure, le rapport de l'exposition mesurée à-jeà
l'exposition au rayon central mesurée est calculée : -2- puis le spectre
équivalent est transmis numériquement à travers la partie centrale du
nœud papillon équivalent, en supposant à nouveau une atténuation
exponentielle, et le KERMA ultérieur dans l'air est calculé, comme
décrit à la Sec. II C 1 : -3- ensuite, le spectre équivalent est transmis à
travers une feuille d'aluminium très mince et uniforme et le KERMA
subséquent dans l'air est calculé ;
- 4- puis le rapport du KERMA dans l'air obtenu à l'étape -3- au
KERMA dans l'air de l'étape -2- est calculé : et -5- étapes
- 3- et -4- sont répétés tout en augmentant progressivement
l'épaisseur de l'aluminium de 1,0-m jusqu'à ce que la différence entre
les valeurs obtenues à l'étape -1- -rapport d'exposition mesuré- et à
l'étape -4- -rapport d'exposition calculé- soit minimisée. L'épaisseur
d'aluminium résultante est considérée comme la longueur de trajet
équivalente pour-je. Ce processus est répété pour chaque angle de
mesure échantillonné dans les mesures de profil de nœud papillon
produisant la description de filtre de nœud papillon équivalente.
La méthode pour déterminer de manière itérative la longueur du trajet
du filtre en nœud papillon en aluminium pour chaque angle mesuré a été
mise en œuvre à l'aide de routines codées enMATLAB. Cet algorithme a été
réalisé en utilisant chacun des spectres équivalents générés en Secs. II C 2
et II C 3. Le résultat était un ensemble complet de modèles de source
équivalents - par exemple, spectre et description de nœud papillon - basés
sur les deux HVL1et HVL2mesures -HVL1&HVL2
modèles- ainsi qu'un ensemble complet de modèles sources équivalents
basés uniquement sur HVL1mesures -HVL1modèles- pour chaque
combinaison de scanner/filtre papillon A–G à chaque énergie de faisceau
disponible.
II.D. Présentation de la méthode de Monte Carlo
II.D.1. Simulations de Monte-Carlo
Toutes les simulations ont été réalisées à l'aide duMCNPX-MCNP
version eXtended 2.6.d- Code de Monte Carlo.21,22Les simulations ont
été réalisées en utilisant uniquement des photons avec une coupure
basse énergie de 1 keV. Le modèle de transport de photons ne crée
pas explicitement de photoélectrons mais suppose plutôt que toutes
les énergies déposées sont absorbées au site d'interaction de
photons, ce qui entraîne une condition d'équilibre des particules
chargées -CPE-. Sous l'hypothèse de CPE, le KERMA de collision est
égal à la dose absorbée. Ainsi, pour chaque photon simulé, la dose
absorbée au volume d'intérêt dans le fantôme a été calculée en
comptabilisant la fluence d'énergie photonique et en convertissant en
collision KERMA, en utilisant à nouveau les coefficients d'absorption
d'énergie de masse obtenus par Hubbell et Seltzer.20
II.D.2. Modélisation de la source CT
Comme décrit dans les publications précédentes,dix,11des modifications ont
été apportées à la normeMCNPcode source pour modéliser les positions
possibles de la source de rayons X, les énergies des photons et les trajectoires
initiales des photons de divers protocoles de tomodensitométrie. Depuis le CTDI
standard100mesures étaient simulées, ce travail n'utilisait que des balayages
axiaux uniques. La largeur longitudinale du faisceau est modélisée à l'aide de la
pleine largeur à mi-valeur maximale -FWHM du profil du faisceau de
rayonnement obtenu à partir des mesures OSL effectuées pour chaque réglage
de collimation sur chaque scanner
- par opposition à la valeur nominale de collimation-. L'énergie de
2159 Tourneuret coll.: Génération de modèles sources pour MDCT Monte Carlo
chaque photon simulé est obtenu en échantillonnant le spectre d'énergie
pour le scanner d'intérêt. L'atténuation due à la filtration du scanner est
modélisée en recherchant d'abord le matériau du filtre et la longueur du
trajet correspondant à la trajectoire du photon à partir de la description de
la filtration. Ensuite, l'atténuation résultante est calculée à l'aide des
coefficients d'atténuation de la masse des photons et appliquée comme un
MCNPfacteur de pondération de la source.
II.E. CTDI100modèle de chambre d'ionisation fantôme et crayon
CTDI conventionnel100des expériences utilisant la tête
standard - 16 cm de diamètre - et le corps - 32 cm de diamètre
des fantômes ont été utilisées à des fins de validation et de
comparaison.23Ces fantômes sont en polymethylmethacylate
- Cylindres en PMMA de 15 cm de long. Ils ont tous les deux cinq
prises qui accepteront un insert en PMMA ou la chambre d'ionisation,
une au centre et quatre à 1 cm sous la surface fantôme, chacune à
90° de sa voisine. Les fantômes, les inserts et la chambre d'ionisation
ont tous été simulés à l'aide deMCNPdescriptions de la géométrie et
des matériaux. La chambre d'ionisation a été explicitement modélisée
comme deux cylindres concentriques, avec une enveloppe cylindrique
extérieure de 1,6 mm d'épaisseur composée de C552 pour modéliser
la paroi de la chambre et un cylindre intérieur d'air de 3,4 cm de
diamètre et de 10 cm de longueur pour représenter la partie active de
la chambre.
II.F. CTDI100expériences de simulation et
de mesure
En utilisant une combinaison particulière de scanner/filtre papillon
et une énergie de faisceau, une série de CTDI100les mesures -en mGy/
mA s- ont été obtenues aux positions centrale et périphérique -12
heures- pour les deux fantômes CTDI. CTDI analogue100les
simulations ont été réalisées à l'aide de trois types de modèles source
différents : Ceux basés sur les informations fournies par le fabricant
décrites dans la Sec. II A 2, le HVL1modèles de source équivalents
décrits dans la Sec. II C 3, et le HVL1&HVL2modèles de source
équivalents décrits dans la Sec. II C 2.MCNPles résultats de pointage
sont rapportés en mGy/particule source, donc les facteurs de
normalisation sont calculés à partir des mesures de balayage d'air
-CTDI100dans l'air en mGy/mA s- et les simulations d'air
correspondantes -en mGy/particule source- ont été appliquées pour
obtenir le CTDI simulé100valeurs en unités de mGy/mA s, comme
décrit par DeMarcoet coll.dix
CTDI100, centreet CTDI100, périphériedes mesures et des simulations
ont été effectuées pour les combinaisons scanner/filtre papillon
A–G à chaque énergie de faisceau disponible. Les paramètres kVp
possibles variaient selon les fabricants de scanners. Quatre des
combinaisons scanner/filtre papillon -A, C, E et Gallow 80, 100,
120 ou 140 kVp scans, deux -B et F- permettent des scans 80, 100,
120 ou 135 kVp, et le dernier - D- permet 80,
Balayages 120 ou 140 kVp. Il en est résulté 108 conditions de mesure
uniques possibles -6 combinaisons scanner/nœud papillon
4 réglages kVp 2 combinaisons postes+1 scanner/
fantômes 2 nœuds papillon 3 réglages kVp 2 fantômes 2 positions
tions-. Les 108 conditions ont été simulées à l'aide des deux types de
modèles sources équivalents. Seules les spécifications de source de
120 kVp ont été fournies par le fabricant de la combinaison scanner/
filtre papillon D, donc seulement 100 des conditions de mesure
Physique médicale, Vol. 36, n° 6, juin 2009
2159
pourrait être simulé à l'aide des modèles de source basés sur le fabricant -
en notant que des comparaisons directes avec des simulations utilisant les
données du fabricant ne pouvaient être effectuées qu'à 120 kVp pour cette
combinaison particulière -.
Chaque CTDI100la mesure et la simulation correspondante ont
été effectuées à l'aide d'une collimation nominale disponible, qui
variait également selon les fabricants de scanners. Selon le
fabricant, la valeur de collimation nominale utilisée pour chaque
expérience était l'une des suivantes : 4 5 mm
- 20 mm- avec un FWHM de 21,5 mm, 20 1,2 mm -24 mm
avec un FWHM de 27,9 mm, 4 8 mm -32 mm- avec un
FWHM de 36,9 mm, ou 64 0,625 mm -40 mm- avec un
FWHM de 43,7 mm.
II.G. Évaluation des modèles sources
II.G.1. Comparaison des simulations CTDI aux
résultats mesurés
Les résultats du CTDI100les simulations utilisant chacun des trois
types de modèles source décrits ci-dessus ont été comparées
séparément au CTDI mesuré analogue100valeurs. Le pourcentage
d'erreur entre chaque résultat de simulation et de mesure a été
calculé pour évaluer la précision des simulations effectuées avec
chaque type de modèle source individuel. Ensuite, pour chaque type
de modèle source, la moyenne quadratique
- RMS- des valeurs de pourcentage d'erreur ont été calculées sur
toutes les valeurs de kVp pour chaque combinaison de scanner/filtre
nœud papillon en utilisant les résultats des positions de mesure
centrale et 12:00 sur les fantômes CTDI de la tête et du corps. Ces
valeurs RMS servent de métriques pour évaluer indépendamment la
précision prédictive des trois types de modèles source pour chaque
combinaison scanner/filtre nœud papillon.
II.G.2. Comparaison des modèles sources
équivalents et constructeurs
Le pourcentage de concordance entre le CTDI simulé et mesuré100les
résultats ont été utilisés pour comparer les performances des différents
types de modèles sources étudiés sur la base de la combinaison -aa
scanner/filtre papillon et -b- de la mise en commun de toutes les
combinaisons scanner/filtre papillon. La partie -b- de cette analyse fournit
une métrique pour déterminer si des simulations utilisant des modèles
sources basés sur des données fournies par le fabricant, HVL1modèles
sources équivalents, ou HVL1&HVL2les modèles de sources équivalentes
ont les meilleures performances globales en termes de prédiction précise
du CTDI mesuré100évaluer.
Des tests d'analyse de variance -ANOVA- ont été effectués pour
déterminer si les trois types de modèles sources produisent des résultats
de simulation statistiquement différents les uns des autres. Tout d'abord,
tous les résultats ont subi une transformation logarithmique pour
satisfaire l'hypothèse de normalité dans le test ANOVA. Des méthodes
ANOVA ont ensuite été utilisées pour comparer les résultats des trois types
de modèles sources, en tenant compte des sept catégories de scanner/
nœud papillon, de tous les kVp, des fantômes des deux tailles et des
positions des deux chambres. S'il y avait une différence significative entre
les résultats pour une combinaison scanner/filtre papillon donnée pour les
différents types de modèles sources, des tests par paires ont été utilisés
pour comparer les trois méthodes sur une base stratifiée de combinaison
scanner/filtre papillon. Pour chaque scanner stratifié/
2160 Tourneuret coll.: Génération de modèles sources pour MDCT Monte Carlo 2160

JPOUVOIRI. Couche de première demi-valeur mesurée -HVL1-en mm Al pour chaque combinaison scanner/nœud papillon à chaque énergie de faisceau disponible.

Combinaison scanner/filtre nœud papillon

Énergie du faisceau

- kVp- UN B C ré E F g Moyenne Le minimum Maximum

80 6.00 4.66 5.44 6.35 4.46 3.49 4.46 4,98 4.46 6.35
100 7h40 5.84 6.63 ¯ 5.61 4.47 5.56 5,92 4.47 7h40
120 8.50 7.05 7,77 8,93 6,59 5.45 6.61 7.27 5.45 8,93
135 ¯ 7,87 ¯ ¯ ¯ 6.10 ¯ 6,99 6.10 7,87
140 9.50 ¯ 8,75 9,83 7,57 ¯ 7,57 8.64 7,57 9,83

catégorie noeud papillon, des analyses ANOVA ont été utilisées pour
comparer les trois types de modèles sources. Un ajustement de Bonferroni
a été utilisé comme post-estimation des comparaisons multiples s'il y avait
une différence significative entre les trois méthodes.
Enfin, une autre analyse a été utilisée pour déterminer si
les performances globales des trois types de modèles sources
étaient statistiquement similaires les unes aux autres à
différents niveaux de précision souhaitée. Pour ce faire, une
variable catégorique a été utilisée, qui était le niveau d'accord
entre les résultats mesurés et simulés avec des valeurs
comme suit : 1 - indiquant un excellent accord à + / -1 %, 2 -
représentant un excellent accord supérieur à + / −1 % mais à
+ / −2 %, 3—représentant un très bon accord supérieur à + /
− 2 % mais à + / − 5 %, 4 - représentant un bon accord
supérieur à + / - 5 % mais à + / - 10 %, et 5 - représentant
un accord supérieur à + / - 10 %. Pour divers seuils de
concordance, une équation d'estimation généralisée
- GEE - un modèle moyenné par la population a été réalisé pour
comparer la précision des simulations utilisant les trois types de
modèles sources en utilisant la structure de corrélation composée
comme niveaux d'accord - c'est-à-dire 1 %, 2 %, 5 % et 10 % - dans la
famille binomiale avec lien log. De plus, une logistique multivariée a
été effectuée à chaque niveau d'accord pour comparer les résultats
de simulation du modèle source individuel. Cette analyse révèle si
chaque type de modèle source produit des résultats de simulation
statistiquement différents de ceux produits par les autres types de
modèles source pour un niveau spécifique de précision prédictive ;
par conséquent, les résultats détermineront le niveau de précision
auquel le HVL1les modèles fournissent des résultats de simulation
statistiquement différents de ceux du HVL1&HVL2modèles sources.
Cela aidera à répondre à la question de savoir si HVL1et HVL2les
mesures sont toutes deux nécessaires lors de l'utilisation de la
méthode de génération de modèle de source de modèle équivalent
proposée.
III. RÉSULTATS
Les HVL mesurés -HVL1et HVL2-décrit à la Sec. II B 2 sont
présentés dans les tableauxjeetII, respectivement. Ces valeurs
comprennent des mesures pour chacune des sept combinaisons
scanner/nœud papillon à chacune des énergies de faisceau
disponibles. La valeur moyenne est présentée avec un résumé
des HVL minimum et maximum pour illustrer la plage pour une
valeur d'énergie de faisceau donnée sur différentes
combinaisons de scanner/filtre papillon.
Les résultats pour chacun des CTDI100expériences de mesure et de
simulation décrites dans la Sec. II F sont présentés pour chaque
combinaison scanner/filtre nœud papillon dans les tableaux S1 à S7,
qui peuvent être consultés en ligne à l'adresse http://
www.medphys.org/ SupplementalMaterials.asp. Ces tableaux
affichent également la différence en pourcentage entre chaque
mesure et la simulation correspondante pour les trois types de
modèle source. L'accord entre la simulation et la mesure était de
moins de 10 % pour 103 des 108 expériences utilisant HVL1&HVL2
modèles sources. De même, les accords étaient à moins de 10% pour
102 des 108 expériences utilisant HVL1modèles sources. Seules 49 des
100 simulations utilisant des modèles sources basés sur le fabricant
se situaient à moins de 10 % de la mesure analogue. Pour le HVL1&
HVL2et la HVL1méthodes, le seul réglage d'énergie du faisceau pour
lequel les simulations et les mesures étaient en désaccord de 10 %
était de 80 kVp. La valeur efficace de la valeur de pourcentage
d'erreur sur toutes les énergies de faisceau, les deux fantômes CTDI
et les deux positions de mesure pour les simulations utilisant chaque
type de modèle de source est indiquée dans le tableauIIIpour chaque
combinaison scanner/filtre nœud papillon. Pour cinq des sept
combinaisons scanner/filtre papillon -A, C, D, E et G-, les modèles de
source obtenus à l'aide du HVL1&HVL2
méthode a donné des valeurs RMS plus faibles que les deux autres
modèles source. Pour les simulations de combinaison B et F,

JPOUVOIRII. Couche de deuxième demi-valeur mesurée -HVL2-en mm Al pour chaque combinaison scanner/nœud papillon à chaque énergie de faisceau disponible.

Combinaison scanner/filtre nœud papillon

Énergie du faisceau

- kVp- UN B C ré E F g Moyenne Le minimum Maximum

80 13h30 10,99 12h20 13.69 10.63 8.35 10.66 11h40 8.35 13.69
100 16.20 13h49 15.18 ¯ 13.16 10h70 13.23 13.66 19h70 16.20
120 18.80 15.52 17.04 19.63 15,97 13.59 16.06 16.66 13.59 18.80
135 ¯ 17h25 ¯ ¯ ¯ 14.74 ¯ 16.00 14.74 17h25
140 21h00 ¯ 19.83 21,96 18.29 ¯ 17.76 19.77 17.76 21h00

Physique médicale, Vol. 36, n° 6, juin 2009

2161 Tourneuret coll.: Génération de modèles sources pour MDCT Monte Carlo 2161

JPOUVOIRIII. Erreur RMS pour chaque combinaison scanner/nœud papillon ainsi que regroupée 1
0,9 Modèle source
sur toutes les combinaisons scanner/nœud papillon.
basé sur
0,8 Fabricant

Pourcentage cumulé
Scanner/nœud papillon Basé sur le fabricant HVL1 HVL1&HVL2 0,7 Informations
0,6 HVL1
combinaison modèle source modèle source modèle source
0,5 Équivalent
Modèle source
UN 5,50 5.38 4.14 0,4
0,3
B 10.62 6.25 7.18 HVL1&HVL2
0,2 Équivalent
C 12h60 5.39 4.02 0,1 Modèle source
ré 2,56 2,76 2.52 0
E 11.83 4.31 3,80 0 1 2 3 4 5
Catégorie d'accord
F 20.18 7h40 7.72
g 9.51 3,89 3.37
FIG. 4. Le pourcentage cumulé de CTDI100simulations qui sont caractérisées
Regroupé 12.50 5.34 5.11 par le niveau d'accord avec le CTDI mesuré100valeurs spécifiées par chaque
catégorie : -1 : 1% 2 : 1% mais 2% 3 : 2% mais
5% 4 : 5% mais 10% 5 : dix%-.

le HVL1les modèles source de la méthode avaient la plus petite Un tracé du nombre de cas à chaque niveau des courbes d'accord
valeur RMS associée. La ligne du bas du tableauIIIaffiche la valeur décrites dans la Sec. II G 2 est représenté sur la Fig.4. Les cinq
RMS moyenne sur toutes les combinaisons scanner/filtre papillon variables catégorielles utilisées dans cette analyse -1–5-représentent
pour chaque modèle source. Cette valeur RMS groupée pour HVL des niveaux absolus d'accord entre la simulation et la mesure avec
1&HVL2méthode est légèrement inférieure à celle du HVL1 des valeurs de 1 %, 2 %, 5 %, 10 % et 10 %, respectivement. Pour
méthode et nettement inférieur à celui des simulations de modèles de chaque modèle source, le graphique affiche le pourcentage cumulé
source basés sur le fabricant. des simulations totales qui entrent dans chaque catégorie de niveau
Les résultats du test ANOVA décrit dans la Sec. II G 2 sont résumés d'accord. Le modèle de moyenne de population GEE réalisé pour
dans le tableauIV. Les combinaisons A et D n'ont montré aucune différence comparer les trois méthodes discutées à la Sec. II G 2 a donné lieu à
significative entre les types de modèles sources. Les combinaisons quatrepvaleurs 0,05, indiquant qu'il existe des différences globales
restantes ont montré une différence significative ; ainsi, les résultats de entre les trois types de modèle source. Les analyses logistiques
chaque type de modèle de source individuel ont été comparés les uns aux multivariées effectuées pour comparer séparément chacun des types
autres sur une base de catégorie de scanner/nœud papillon stratifiée. Pour de modèles de source les uns avec les autres à chaque niveau
ces analyses, Bonferroni a ajustépvaleurs ont été utilisées pour les d'accord individuel ont révélé que les modèles de source basés sur le
comparaisons. Pour chaque combinaison -B, C, E, F et G-, les modèles fabricant produisaient des résultats significativement différents, à
sources basés sur les données fournies par le fabricant ont produit des chaque niveau d'accord catégoriel, à la fois du HVL1modèles sources
résultats significativement différents de ceux du HVL1ou HVL1&HVL2 0,0001-
-touspvaleurs HVL1&HVL2modèles sources -touspvaleurs et le
modèles de source équivalents, tandis que le HVL1les résultats de la 0,0001-. La
méthode n'étaient pas significativement différents de ceux du HVL1&HVL2 HVL1et HVL1&HVL2les comparaisons de modèles sources ont donné
méthode. lieu àpvaleurs, n'indiquant aucune différence significative entre les
deux méthodes pour tous les niveaux d'accord -p=0,1976 pour 1 %,
0,1003 pour 2 %, 0,6284 pour 5 % et 0,7405 pour 10 % d'accord.
JPOUVOIRIV. Résultats de l'analyse ANOVA. Si des différences significatives ont été trouvées
entre les trois méthodes, les résultats de l'ANOVA par paires sont affichés individuellement.
L'ajustement de Bonferroni a été utilisé comme post-estimation des comparaisons multiples s'il
IV. DISCUSSION
y avait une différence significative entre les méthodes.
L'objectif de cette étude était de présenter une méthode pour obtenir
Fabricant- Fabricant- des modèles de sources de tomodensitomètres basés uniquement sur les
Scanner/nœud papillon fourni fourni HVL1
valeurs mesurées et de valider leur utilisation pour les simulations de
combinaison contre HVL1 contre HVL1&HVL2 contre HVL1&HVL2
dosimétrie MC. Ces modèles de source consistent en partie en un spectre
UN Pas différent de rayons X équivalent généré pour correspondre aux HVL mesurés. Une
p=0,1738 méthode pour obtenir des HVL a été décrite, qui nécessite de garer le
B Différent Différent Pas différent
portique du scanner, ce qui peut nécessiter le passage du scanner en
p0,0001 p0,0001 p=0.1000
mode service. Des techniques alternatives pour mesurer les HVL pour les
C Différent Différent Pas différent
p0,0001 p0,0001 p=0.6500 tomodensitomètres, qui ne nécessitent pas de source fixe, ont été

ré Pas différent proposées mais nécessitent généralement un équipement spécial.24,25La

p=0,7379 deuxième partie du modèle de source proposé est une description de
E Différent Différent Pas différent filtration équivalente qui est générée pour atténuer le spectre équivalent
p0,0001 p0,0001 p=0,1421 sur l'angle du ventilateur de la même manière que la filtration réelle
F Différent Différent Pas différent
atténue le spectre réel, tel que mesuré par les mesures du profil du nœud
p0,0001 p0,0001 p=0,8533
papillon.
g Différent Différent Pas différent
p0,0001 p0,0001 p=0,6363 Deux types différents de modèles sources équivalents, ceux basés
uniquement sur HVL1mesures et celles basées sur les deux

Physique médicale, Vol. 36, n° 6, juin 2009

2162 Tourneuret coll.: Génération de modèles sources pour MDCT Monte Carlo
HVL1et HVL2les mesures, ainsi que les modèles de source fournis par
le fabricant ont été évalués dans cette étude. Des expériences de
validation ont été réalisées en évaluant la précision de plusieurs CTDI
100des simulations utilisant les trois types de modèles de source pour
chacune des énergies de faisceau disponibles sur les combinaisons
scanner/filtre papillon décrites dans la Sec. II. L'examen des tableaux
S1 à S7 montre que les résultats de la simulation concordaient avec
les mesures à 10 % près pour 103 des 108 -95,4 % - et 104 des 108
-96,3 % - expériences réalisées à l'aide du HVL.1et HVL1&HVL2modèles
sources, respectivement. Les simulations utilisant des modèles
sources basés sur le fabricant n'ont obtenu qu'un accord de 10 %
pour 49 des 100 simulations. Ainsi, en supposant un niveau de
concordance acceptable de 10 %, il apparaît que les simulations
utilisant les modèles sources équivalents ont atteint la précision
nécessaire à la validation beaucoup plus fréquemment que les
simulations utilisant des modèles sources basés sur les données du
fabricant.
Le RMS des valeurs de pourcentage d'erreur signalées dans les
rangées inférieures des tableaux S1 à S7 et résumées dans le tableau
III sert de métrique pour comparer la précision de la simulation pour
un modèle source particulier sur une base de combinaison scanner/
nœud papillon. L'analyse de la valeur RMS sur toutes les énergies de
faisceau - et sur les fantômes CTDI et les positions de mesure fournit
une évaluation approfondie des performances globales d'un modèle
source pour une combinaison scanner/filtre papillon particulière. Le
HVL1&HVL2les simulations du modèle source ont donné une meilleure
précision prédictive (valeurs d'erreur en pourcentage RMS plus
petites) que les deux autres types de modèles source pour cinq des
sept combinaisons scanner/filtre nœud papillon, tandis que le HVL1les
simulations des modèles sources avaient une valeur RMS inférieure
pour les deux combinaisons restantes. Il convient de noter que pour
certaines combinaisons de scanner/filtre papillon, des performances
similaires ont été observées entre les trois types de modèles source
- c'est-à-dire, la combinaison A et D- et certaines combinaisons ont
entraîné des différences substantielles entre les modèles sources du
fabricant et les modèles sources équivalents - c'est-à-dire, la combinaison
B, C, E, F et G-. Cependant, pour toutes les combinaisons, les deux types de
modèles sources équivalents présentaient des différences relativement
faibles dans leur précision prédictive.
Les valeurs RMS regroupées sur toutes les combinaisons de
scanner/filtre nœud papillon présentées dans la rangée inférieure du
tableauIIIindiquent que la performance globale, dans son ensemble,
du HVL1&HVL2était légèrement meilleur que celui du HVL1
modèle source et que les deux modèles sources équivalents étaient
supérieurs aux modèles sources basés sur les données fournies par le
fabricant. Les deux types de source équivalents avaient des valeurs
RMS moyennes associées dans toutes les combinaisons 6 %
- 5,34% et 5,11% pour la HVL1et HVL1&HVL2modèles de source,
respectivement-, tandis que les simulations de modèles de source
basées sur le fabricant dépassaient 10% -12,50%-.
Les tableaux S2 et S6 illustrent que pour la combinaison scanner/filtre
nœud papillon B et F, les valeurs de pourcentage d'erreur CTDI de 80 kVp
sont relativement importantes pour les modèles de source équivalents -
ces simulations représentaient la plupart des simulations de source
équivalentes qui ne respectaient pas la différence de 10 %. métrique-. Une
des raisons à cela pourrait être que, pour les gammes d'énergie de
diagnostic, l'exposition est approximativement proportionnelle au carré du
kVp -lorsque le courant du tube est maintenu fixe-. Par conséquent,
Physique médicale, Vol. 36, n° 6, juin 2009
2162
si le réglage mA s pour les mesures de profil HVL et nœud papillon de 80
kVp est trop faible, les valeurs d'exposition peuvent présenter une erreur
inhérente due au bruit quantique en raison d'une sortie de tube
insuffisante. Cela est particulièrement vrai pour les modèles sources
générés en partie à partir de HVL2car la grande quantité de filtration
d'aluminium utilisée pour obtenir les valeurs d'exposition nécessaires
réduit considérablement le nombre de photons détectés par la chambre
d'ionisation. Cette hypothèse n'a pas pu être testée immédiatement en
raison de l'accessibilité limitée des scanners utilisés pour cette étude ;
cependant, des travaux supplémentaires doivent être effectués pour
étudier l'effet du réglage du courant du tube sur les résultats de simulation
de source équivalente à 80 kVp et éventuellement déterminer un réglage
de seuil minimum mA s pour obtenir des résultats de simulation avec le
niveau de précision souhaité. Cela pourrait être particulièrement pertinent
pour estimer la dose aux patients pédiatriques, où les scans à 80 kVp sont
plus couramment utilisés.
Les valeurs de pourcentage d'erreur CTDI indiquées dans le tableau S4
pour la combinaison scanner/filtre papillon D révèlent que les modèles de
source basés sur le fabricant ont donné une valeur RMS relativement faible
-2,56 % - par rapport aux autres combinaisons scanner/filtre papillon.
Comme indiqué dans la Sec. II pour cette combinaison scanner/filtre nœud
papillon, il n'a été possible d'évaluer que des simulations de modèle de
source constructeur 120 kVp ; par conséquent, la valeur RMS rapportée ne
prend en compte qu'un seul réglage d'énergie de faisceau. Il n'est pas clair
si un ensemble complet de données du fabricant améliorerait ou
détériorerait la valeur RMS. Cependant, le manque de données disponibles
suggère un autre avantage à utiliser la méthode de la source équivalente.
Étant donné que la méthode proposée est strictement basée sur des
mesures, il est possible d'obtenir des modèles de source pour toute
combinaison de kVp et de filtre papillon disponible sur le scanner d'intérêt.
Les analyses ANOVA effectuées sur la base d'une combinaison
scanner/filtre papillon ont montré que pour cinq des sept
combinaisons scanner/filtre papillon, à la fois le HVL1et HVL1&HVL2les
simulations du modèle source équivalent ont produit des résultats
significativement différents de ceux des simulations du modèle
source basé sur le fabricant en termes de précision prédictive.
Puisqu'il a déjà été établi que les simulations du modèle source
équivalent étaient plus précises pour prédire les valeurs CTDI
mesurées, cette analyse démontre qu'il existe un avantage
statistiquement prouvé à utiliser soit le HVL1ou HVL1&HVL2des
méthodes de sources équivalentes plutôt que des modèles de sources
basés sur le fabricant. Dans les deux autres cas
- combinaison A et D-, les données fournies par le fabricant se sont
avérées produire une précision de simulation statistiquement
similaire aux simulations de sources équivalentes.
Enfin, les performances globales des trois types de modèles
sources ont été statistiquement comparées en utilisant des
variables catégorielles, indiquant le niveau d'accord entre les
valeurs simulées et mesurées. Ces analyses ont permis de faire
des comparaisons à des niveaux de précision individuels. Les
résultats ont montré qu'à chaque niveau d'accord attribué - 1 %,
2 %, 5 % et 10 % -, les simulations du modèle source équivalent
surpassaient de manière significative les simulations du modèle
source basé sur le fabricant. Comparaisons du HVL1&HVL2
méthode avec le HVL1La méthode a prouvé qu'il n'y a pas de
différence statistique entre les deux types de modèles sources
équivalents à n'importe quel niveau d'accord. Cette
2163 Tourneuret coll.: Génération de modèles sources pour MDCT Monte Carlo
suggère que, pour tout niveau de précision souhaité, il n'est pas
nécessaire de mesurer HVL2, ce qui peut être une tâche longue et
fastidieuse.
Afin d'encourager l'utilisation de cette méthode, le but de cette
étude était de présenter une approche simple et heuristique pour
générer des modèles sources équivalents plutôt que de proposer des
algorithmes d'optimisation plus sophistiqués. Il est possible que
l'application d'exigences plus strictes lors de la génération des
spectres équivalents, comme exiger que la fonction d'optimisation du
spectre candidat prenne simultanément en compte les deux HVL1
et HVL2des mesures, pourraient aboutir à des simulations avec une plus
grande précision. Il convient également de noter que si un algorithme de
génération de spectre numérique a été présenté dans ce travail, une
méthode analytique bien validée existe pour déterminer les spectres à
partir des courbes d'atténuation mesurées via la transformée de Laplace.26
,27Des résultats améliorés peuvent également être obtenus en utilisant une
combinaison optimale de types de matériaux pour le filtre nœud papillon
équivalent ou des matériaux de durcissement. Une exploration plus
approfondie de ces techniques alternatives de génération de modèles de
sources devrait être encouragée ; cependant, la méthode facile à mettre en
œuvre proposée dans ce travail s'est avérée aboutir à des simulations
précises et robustes dans une gamme extrêmement large d'expériences
de validation. Pour encourager d'autres investigations, un ensemble
complet de données de mesure requises
- Profil HVL et nœud papillon - et les modèles de source
équivalents qui en résultent -HVL1et HVL1&HVL2-pour une
combinaison scanner/filtre nœud papillon est disponible sur
http://medqia.org/-mcnitt/Equivalent-Source/.
L'utilisation de modèles sources équivalents générés par la méthode
proposée présente des avantages considérables par rapport à l'utilisation
de données fournies par le fabricant. En plus d'éviter la nécessité d'obtenir
des informations confidentielles via un certain type d'accord de non-
divulgation, cette méthode a produit des résultats de simulation qui
correspondaient plus précisément aux mesures physiques. Les données
fournies par le fabricant sont généralement fournies pour une
combinaison spécifique de tube à rayons X, de filtre papillon et même de
version logicielle pour un scanner particulier. Les modèles ultérieurs du
même scanner peuvent ne pas présenter la même combinaison d'attributs
- par exemple, une version de logiciel différente et un tube à rayons X
différent - et ainsi toutes les données fournies précédemment peuvent ne
pas caractériser exactement le scanner réel en cours d'évaluation. Ces
différences apparemment mineures sont très difficiles à discerner et
pourraient en partie expliquer pourquoi les modèles constructeurs n'ont
pas été aussi performants que les modèles sources équivalents. D'autre
part, les modèles de sources équivalentes sont basés sur des mesures
spécifiques au scanner. Étant donné que toute modification du scanner
peut altérer les mesures de profil HVL et/ou nœud papillon, la méthode de
source équivalente les intégrera naturellement dans les modèles de source
résultants en conséquence.
Dans cette étude, nous avons décrit une nouvelle méthode pour générer des
modèles de source en utilisant uniquement des valeurs mesurées pour les
simulations de dosimétrie MDCT MC et avons démontré leur capacité à produire
des simulations très précises sur une large gamme de scanners et de
combinaisons de filtres en nœud papillon. Ces modèles de source équivalents
consistent en des combinaisons uniques de spectre et de filtration basées sur
des mesures spécifiques au scanner, ce qui peut sembler impliquer que les
simulations de modèles de source équivalents ne s'appliquent qu'au scanner
particulier sur lequel la mesure est effectuée.
Physique médicale, Vol. 36, n° 6, juin 2009
2163
ments ont été obtenus. La généralisabilité de ces modèles de sources
équivalentes sera étudiée dans de futures études qui porteront sur la
plage des valeurs de mesure pour les scanners de la même marque et du
même modèle - de petites variations de mesure entraîneraient des
modèles de source équivalents similaires et donc des simulations de
dosimétrie similaires - et des variations de caractéristiques de dose des
scanners de différentes marques et modèles. La dernière de ces études
impliquera spécifiquement la réalisation de simulations de modèles de
sources équivalentes pour estimer les doses d'organes à partir d'une large
gamme de scanners disponibles dans le commerce pour un certain
nombre de modèles de patients différents afin de déterminer les moyens
optimaux pour calculer et rapporter les valeurs de dose CT.
un-Courrier électronique : aturner@mednet.ucla.edu
b-Également à l'Université de la santé et des sciences de l'Oregon, Portland, Oregon 97239.
c-Également chez Siemens Medical Solutions, Cleveland, OH.
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