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Les forces
La force d’action navale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
Les forces sous-marines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
L’aéronautique navale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
La FORFUSCO : force des fusiliers marins et commandos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
Le bataillon de marins-pompiers de Marseille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
La gendarmerie maritime . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
La réserve . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
Vivre en Équipage
La vie courante à bord . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125
La prévention des accidents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144
Les premiers secours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155
La protection de l’environnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163
Travailler en équipe
Le vocabulaire maritime . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 166
Le matelotage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 170
Amarrage - Mouillage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 175
Marques et pavillons à quai . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180
Navigation - La passerelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 182
Le sauvetage et la survie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 194
Propulsion (le PC machines) - Les installations CMES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 199
La conduite des opérations (le CO) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 200
Assurer la protection
La protection des installations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 202
Le rôle du marin en protection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 213
Annexes
Effet Venturi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 276
Tenues de pont d’envol . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 277
Principaux insignes de décorations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 278
Lexique maritime . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 280
La Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 297
Sources . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 301
Index . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .302
ÊTRE MARIN DANS LA MARINE NATIONALE 3
Le code du
marin
Le code du marin invite chacun à
une réflexion plus approfondie sur
sa mission, ses responsabilités et les
devoirs qui s’imposent à lui.
- Au service de la nation, le marin lui est - Il s’attache à maintenir l’esprit d’équi-
entièrement dévoué, en tout temps et en page, en mer comme à terre.
L’hymne de la Marine
Refrain : Honneur, Valeur et Discipline
Mis au service de la Patrie
C’est la devise de la Marine
qui s’est inscrite dans ta vie.
1.
Marin, rejoins ton équipage
Tu es paré pour la mission
Bientôt commence l’appareillage
Du patrouilleur au porte-avions.
2.
Marin, au cours de ton voyage
Tu hisses notre pavillon
Au loin, très haut tu portes l’image
De la France aux autres nations.
3.
Comme autrefois à l’abordage
Marin, à l’instant du danger
N’oublie pas que par ton courage
Tu défends notre liberté.
4.
La mer t’a forgé un visage
D’honneur et de fidélité
La France veut te faire l’hommage
De sa confiance, et de sa fierté.
ÊTRE MARIN DANS LA MARINE NATIONALE 5
La Marine et les
traditions
Les symboles de la
République
Les cérémonies
allemande est signé à Reims. Les combats
doivent cesser le 8 mai à 23h01. La nouvelle
nationales est communiquée officiellement le 8 mai
à 15h00. Le lendemain, 9 mai, à 0h16, la
Les cérémonies nationales commémorent capitulation générale est signée à Berlin.
la mémoire des faits d’armes, des grands En effet, les Soviétiques, maîtres de la ville
hommes, des combattants et le sacri- depuis le 2 mai, estiment que la capitulation
fice des victimes civiles ou militaires des de Reims n’est qu’un acte préliminaire. La
France, signataire aux côtés des Alliés de
guerres. Elles sont un hommage à ceux ces deux actes, est représentée à Berlin par
qui ont contribué à perpétrer les valeurs le général de Lattre de Tassigny. La reddition
de la République, en France ou à l’étran- sans conditions de l’Allemagne nazie met fin
ger. en Europe à un conflit de six ans qui a fait
Elles sont une expression du devoir de plusieurs dizaines de millions de morts.
mémoire des jeunes générations envers Lors de cette journée, l’ensemble des événe-
ceux qui ont mérité la reconnaissance de ments de la Seconde Guerre mondiale est
commémoré : aussi bien la victoire des
la Nation. Alliés que la fin de l’oppression nazie sur
Neuf journées1 nationales annuelles ont l’Europe ...
été instituées par les lois :
La fête nationale de Jeanne
La journée nationale du d’Arc et du patriotisme,
souvenir des victimes et des le 2ème dimanche de mai
héros de la Déportation,
le dernier dimanche d’avril Cette fête a lieu le deuxième dimanche de
mai, jour anniversaire de la délivrance d’Or-
Quelques années après la fin de la Seconde léans
Guerre mondiale , la République française A Paris, une cérémonie est organisée tradi-
décide d’honorer la mémoire des victimes de tionnellement place des Pyramides dans le
la déportation, en particulier des déportés de 1er arrondissement, avec la participation de
France dans les camps de concentration ou moyens militaires.
d’extermination nazis. L’usage veut qu’elle soit placée sous la prési-
Aujourd’hui, à Paris la cérémonie se déroule dence du ministre des anciens combatttants
en trois temps, selon un schéma mis au point et victimes de guerre et qu’une gerbe soit
en 1985 et 1988. Un hommage est d’abord déposée par le représentant de l’Etat.
rendu au mémorial du martyr juif inconnu
puis au mémorial des martyrs de la dépor-
tation. La commémoration se termine par le La journée nationale
ravivage de la flamme à l’Arc de Triomphe. d’hommage aux «morts
Afin d’entretenir le souvenir de la déporta- pour la France» en Indochine,
tion chez les jeunes générations, des poèmes le 8 juin
sont lus par des adolescents au mémorial du
martyr de la déportation. Instituée par le décret n° 2005-547 du 26 mai
2005, cette journée d’hommage correspond
au jour du transfert à la nécropole nationale
La commémoration de la de Notre-Dame de Lorette, de la dépouille du
victoire du 8 mai 1945, Soldat Inconnu d’Indochine, le 8 juin 1980.
le 8 mai
La journée nationale
d’hommage aux harkis
et autres membres des
formations supplétives,
le 25 septembre
La journée nationale
d’hommage aux morts
de la guerre d’Algérie
et des combats du
Maroc et de la Tunisie,
le 5 décembre
L’appel du 18 juin
Le 18 juin 1940 sur les ondes de la Cette journée donne lieu à des céré-
BBC, le Général de Gaulle appelait monies commémoratives sur l’en-
les Français à refuser la défaite et semble du territoire. Le président de
à poursuivre le combat avec lui en la République préside la cérémonie
Grande-Bretagne, au sein des Forces du Souvenir au Mont-Valérien, orga-
Françaises Libres. Entouré de volon- nisée par la Chancellerie de l’ordre de
taires qui l’avaient rejoint dans son la Libération, en présence du prési-
exil, il jetait les bases d’une alternative dent du Sénat, du président de l’As-
au régime de Vichy et à sa politique de semblée nationale et du ministre de la
collaboration avec l’Allemagne nazie: Défense et des anciens combattants.
la France Libre.
La place de la
Marine dans
l’organisation de
défense
Votée par le Parlement, la loi déter- direction générale et la direction mili-
mine les principes fondamentaux de taire de la défense. Les décisions en
l’organisation générale de la Défense matière de direction générale de la
nationale . défense sont arrêtées en conseil de
Le Président de la République est le défense et de sécurité nationale.
garant de l’indépendance nationale, Chaque ministre est responsable de
de l’intégrité du territoire et du respect la préparation et de l’exécution des
des traités. Il est le chef des armées. mesures de sécurité nationale incom-
Le Premier ministre est responsable bant à son ministère .
de la défense nationale. Il exerce la
Livre blanc sur la
défense et la sécurité
nationale Le champ de la sécurité nationale inclut
la politique de défense mais ne s’y limite
Un Livre blanc est un document de réfé- pas. Pour mieux assurer la défense des
rence qui définit pour une période donnée intérêts de la France et les missions de
les objectifs d’une politique publique, le protection de sa population, la stratégie
cadre dans lequel elle s’exerce et donc de sécurité nationale est servie par la
les grands choix qu’elle appelle. politique de sécurité intérieure pour tout
ce qui ne relève pas de la sécurité indivi-
Ce nouveau Livre blanc (2008), troisième duelle des personnes et des biens ou du
de la Vème République après ceux de maintien de l’ordre et par la politique de
1972 et de 1994, s’inscrit dans une pers- sécurité civile.
pective de 15 ans, tout en ayant vocation
à être réexaminé et actualisé régulière- D’autres politiques, telles que la politique
ment. étrangère et la politique économique,
contribuent aussi directement à la sécu-
Il définit une stratégie globale de défense rité nationale.
et de sécurité. Une réorganisation des pouvoirs publics
s’impose pour tenir compte de cette
nouvelle stratégie de sécurité nationale.
Une stratégie de sécurité
nationale (SSN)
Conseil de défense et de sécurité
nationale
Ce Livre blanc appréhende de façon
globale nos intérêts de sécurité, sans les Le Conseil de défense et de sécurité
limiter exclusivement aux questions de nationale rassemble, outre le Président
défense. de la République et le Premier ministre,
Il définit une stratégie de sécurité natio- le ministre des affaires étrangères et
nale qui apporte des réponses à « l’en- européennes, le ministre de l’intérieur,
semble des risques et menaces suscep- le ministre de la défense, le ministre de
tibles de porter atteinte à la vie de la l’économie et le ministre du budget.
nation ». Les autres ministres pourront y être
ÊTRE MARIN DANS LA MARINE NATIONALE 17
Cinq fonctions
stratégiques
associés selon la nature des questions À l’ère de la mondialisation, les
abordées : par exemple, le ministre de la notions de sécurité et de conflits ont
justice pour la lutte contre le terrorisme, évolué.
le ministre de la santé pour la prévention
des crises sanitaires…
Ce constat impose des réorientations
stratégiques dans l’utilisation des
Le Conseil national du moyens de défense au sein et à l’exté-
renseignement
rieur de notre pays.
Formation particulière du Conseil de la
défense et de la sécurité nationale, il fixe Depuis 2008, le ministère de la
les orientations, répartit les objectifs et
Défense et ses organismes connais-
rend les arbitrages en matière de rensei-
gnement. sent une profonde mutation de leurs
structures et de leurs missions (Livre
Le Conseil consultatif sur la blanc sur la Défense et la sécurité
défense et la sécurité nationale nationale). Une stratégie de défense
et de sécurité nationale est définie
Composé notamment d’experts indépen- grâce à cinq grandes fonctions straté-
dants, il apporte au Président de la Répu-
blique des éléments diversifiés d’appré-
giques : connaître et anticiper, préve-
ciation et d’éclairage. nir, dissuader, protéger, intervenir.
18
Connaître et anticiper unités apportent leur soutien en matière
de santé et d’éducation.
Pour comprendre les nouveaux conflits, La stratégie de prévention s’appuie sur
leur évolution internationale et orien- des moyens multiples : diplomatiques,
ter les moyens de la défense et de la économiques, militaires, juridiques,
sécurité intérieure, l’État possède des culturels, associés de manière coordon-
moyens humains et technologiques. Ces née et mis en œuvre à l’échelle nationale,
derniers participent à la nouvelle fonc- européenne et internationale.
tion connaissance et anticipation. C’est
la première ligne de défense pour appré-
hender la complexité des situations et Dissuader
anticiper les crises dans un environne-
ment plus instable. Dissuader, c’est l’acte qui garantit à la
La connaissance et l’anticipation permet- France sa sécurité contre tout adversaire
tent de donner aux responsables poli- étatique qui voudrait s’en prendre à ses
tiques comme aux chefs militaires et / intérêts vitaux, par quelque moyen que
ou responsables de la sécurité intérieure ce soit. La dissuasion nucléaire reste la
et de la sécurité civile, les éléments de garantie ultime de la sécurité et de l’indé-
prévision, d’appréciation de situation et pendance de la France vis-à-vis de toute
d’éclairage de l’action, les outils d’aide à agression.
la décision et de commandement et les Face à la diversité des situations
moyens de contrôle de l’action. auxquelles nous pourrions être confron-
Le renseignement est l’un des quatre tés à l’heure de la mondialisation, la
domaines de la fonction connaissance crédibilité de la dissuasion repose sur
et anticipation, avec la connaissance des la possibilité pour le chef de l’État de
zones d’opérations potentielles, l’action disposer, de façon indépendante, d’une
diplomatique, la démarche prospective et gamme d’options suffisamment large et
la maîtrise de l’information. de moyens suffisamment diversifiés.
Cela implique de moderniser les deux
La fonction connaissance et anticipation composantes, missile balistique et
n’a de valeur que si elle est employée au missile aéroporté.
service de la dissuasion et de la préven- Même si aucune menace d’agression
tion et à travers la plus-value qu’elle directe ne pèse aujourd’hui sur la France,
apporte aux fonctions liées à la protec- la capacité de notre pays à conserver sa
tion et à l’intervention. liberté d’action face à toute forme de
Cette efficacité pour connaître et antici- chantage contre nos intérêts vitaux doit
per est renforcée par les technologies du être garantie.
renseignement.
Protéger
La fonction connaissance et anticipation
existe grâce à de nouveaux programmes
( Loi de programmation militaire ). Avec l’apparition de nouvelles menaces
depuis les années 1990, la protection de
la population et du territoire est au cœur
Prévenir de la stratégie de sécurité nationale.
Les défis majeurs auxquels peuvent être
confrontés les pouvoirs publics appel-
Une des meilleures façons de garantir
lent une organisation, des dispositifs et
notre sécurité est d’agir au plus tôt sur
des moyens spécifiques.
les causes des conflits. La prévention
L’État relève ces défis grâce à une coor-
consiste à agir en amont des crises pour
dination entre la sécurité intérieure et les
éviter leur apparition ou leur aggravation.
forces armées.
En plaçant les forces à proximité des
Les différentes forces armées sont
foyers de tensions, la confiance s’ins-
susceptibles d’être employées, en appui
talle auprès des populations locales. Les
ÊTRE MARIN DANS LA MARINE NATIONALE 19
Organisation
d’un dispositif commun, à la sécurité
intérieure et à la sécurité civile.
du ministère
de la Défense
Intervenir
et des Anciens
L’intervention demeure un mode d’action
Combattants
essentiel des forces armées, particulière-
ment à l’extérieur du territoire national. Le ministère de la Défense est une
La capacité d’intervention garantit nos administration centrale de l’État
intérêts stratégiques et nos responsabi- dirigée par le ministre de la Défense.
lités internationales. Le secrétaire d’État aux Anciens
Le plus souvent, l’intervention se déroule Combattants qui dépend du ministre
dans un cadre multinational . est responsable des actions et des
Une intervention nationale est possible
services correspondant à sa déléga-
dans trois cas :
- la protection de nos ressortissants à tion.
l’étranger,
- la mise en œuvre des accords de Le MINistre de la DEFense
défense bilatéraux nous liant à certains et des anciens combattants
Officiers généraux
Organisation de la coordinateurs centraux pour
les domaines
Marine
- des affaires nucléaires, de la
prévention et la protection de
l’environnement (ALNUC) ,
Le Chef d’État-major de la - des questions internationales
Marine (CEMM) et coordination de la fonction
garde-côtes (ALCO-ALRI) .
Pour exercer ses responsabilités le
CEMM dispose :
- de l’État-major de la Marine (EMM) dirigé Services, commissions et
directions pour les domaines
par le Major Général de la Marine (MGM);
suivants :
- des directions et services.
- recrutement, formation et
Il a sous son autorité les forces mari- gestion du personnel militaire
times relevant de commandements orga- (DPMM),
niques et les commandements maritimes - soutien de la flotte (DCSSF),
à compétence territoriale. - soutien aéronautique (SIMMAD),
- de l’information (DIRISI),
- des programmes et essais
L’État-major de la Marine (CPPE)
(EMM) - autres domaines...
CHEF D’ÉTAT-MAJOR
ÉCHELON
DE LA MARINE
CENTRAL DE LA MARINE
PLANS SOUTIENS
ET ET
D
FINANCES
.
PROGRAMMES
..
P
UTRES
M
MAJOR
M - DC
OPÉRATIONS RESSOURCES
AÉRONAVALES GÉNÉRAL DE
HUMAINES
LA MARINE
- A
FONCTION S
GARDE-CÔTES
E
AFFAIRES
S
P
NUCLÉAIRES AFFAIRES
F
P
INTERNATIONALES
-
C
S
IM -
I
M IS
AD R
- DI
COMFRMARFOR Le commandement
organique
Depuis 2006, la France dispose d’un
état-major de force aéromaritime de réac-
La chaîne organique de la Marine
tion rapide, COMFRMARFOR, certifié
par l’OTAN. COMFRMARFOR a généré comprend quatre grandes forces.
en 2006 les états-majors de conduite de
l’opération interarmées Baliste au Liban, La force d’action navale (FAN)
en 2006, 2007 et 2010-11, ceux du groupe
aéronaval (GAN) durant les missions dont le commandement est implanté
24
à Toulon (ALFAN), avec une antenne à La force maritime des fusiliers
Brest, regroupe l’essentiel des bâtiments marins et commandos
de surface basés en métropole et outre- est placée sous le commandement orga-
mer. nique d’ALFUSCO, dont l’état-major est
Le commandement organique outre-mer implanté à Lorient.
et à l’étranger s’effectue par l’intermé-
diaire des commandements supérieurs
et des forces stationnées (structure inte- Enfin, la gendarmerie maritime
rarmées). est mise pour emploi auprès du chef
d’État-major de la Marine et placée sous
Les forces sous-marines (FSM) la direction d’un colonel de gendarmerie
comprennent trois composantes (COMGENDMAR).
les sous-marins nucléaires lanceurs
d’engins (SNLE) basés à l’Ile-Longue, L’ organisation du
les sous-marins nucléaires d’attaque commandement outre-mer
(SNA) basés à Toulon et des stations de La rationalisation des moyens engagée
transmissions spécifiques. Ces unités en 2008 concerne également le dispositif
sont placées sous l’autorité de l’amiral de commandement outre-mer, qui, entre
commandant les forces sous-marines et l’été 2011 et l’été 2012, a vu la disparition
la force océanique stratégique (ALFOST), des adjoints d’armée, responsables de
dont l’état-major se trouve à Brest. l’essentiel du soutien organique d’armée
sur leur territoire d’implantation.
L’aéronautique navale Fonctionnant déjà sous un mode très
interarmisé depuis plusieurs années,
regroupe les bases de l’aéronautique l’outre-mer a adopté en parallèle, et sans
navale et l’ensemble des aéronefs en 1
difficulté, l’embasement : neuf BdD sont
service dans la Marine : avions et hélicop-
créées (cinq outre-mer et quatre à l’étran-
tères embarqués, avions de patrouille et 2
de surveillance maritime, d’entraînement ger, EAU , Djibouti, Gabon, Sénégal). Les
et de liaison. Son commandement est 1 BdD : Bases de Défense
2 EAU : Emirats Arabes Unis
assuré par ALAVIA basé à Toulon.
Ministre de la Défense
75 207
Combat, soutien et 15 76
souveraineté 1920
3217 5090 militaires et civils
10560
Structure organique de la Marine - Janvier 2011
ÊTRE MARIN DANS LA MARINE NATIONALE 25
commandants de ces bases de défense surveillance de la gendarmerie maritime),
3 nautiques (remorqueurs d’intervention,
sont les COMIA (COMSUP, COMFOR)
des forces de présence et de souverai- patrouilleurs, vedettes de gendarme-
neté. rie maritime, unités de lutte contre les
La présence actuelle de la Marine en mines) et aériennes (hélicoptères de
Afrique s’appuie sur : service public), dont l’activité couvre
- deux bases opérationnelles avancées l’ensemble des missions de sauvegarde
(BOA), Djibouti et Libreville (une pour maritime.
chaque façade continentale) ;
- dans le Golfe arabopersique, sur la
base d’Abu Dhabi aux Emirats Arabes
La zone maritime Atlantique
Unis.
- et sur deux pôles opérationnels de Avec la fin de la guerre froide et l’ins-
coopération (POC), incluant la fonction tabilité croissante au Moyen-Orient, la
de point d’appui, notamment logistique, zone maritime atlantique a pu apparaître
Dakar et, à terme, N’Djamena. comme un espace pacifié. Il reste pour-
Ainsi, les Forces Françaises du Cap tant essentiel notamment parce que la
Vert et l’unité marine de Dakar ont été force océanique stratégique (FOST) est
dissoutes, pour ne conserver qu’une basée à Brest.
capacité légère d’accueil de bâtiments en Cette situation exige une excellente
ZONE MARITIME
MANCHE
Saint-Pierre MER DU NORD
et Miquelon
Cherbourg
Brest
Toulon
ZONE MARITIME
ZONE MARITIME MÉDITERRANÉE Abu Dhabi
ZONE MARITIME ATLANTIQUE
ANTILLES
Martinique ZONE MARITIME
Guadeloupe Djibouti OCÉAN
Clipperton Dakar PACIFIQUE
Guyane Libreville
Base de Défense
Terres australes et antartiques françaises
26
La dissuasion
Contribution
des forces La dissuasion nucléaire demeure un
maritimes
fondement essentiel de la stratégie natio-
nale. Elle est la garantie ultime de la sécu-
aux grandes rité et de l’indépendance de la France.
fonctions Elle a pour seule fonction d’empêcher
stratégiques une agression d’origine étatique contre
les intérêts vitaux du pays, d’où qu’elle
vienne et quelle qu’en soit la forme.
La dimension maritime tient une Face à la diversité des situations
place essentielle au sein de la auxquelles nous pourrions être confron-
tés à l’heure de la mondialisation, la
stratégie de défense de la France. crédibilité de la dissuasion repose sur
Dans un monde globalisé où la possibilité pour le chef de l’Etat de
les menaces présentent désor- disposer, de façon indépendante, d’une
mais un visage transnational, la gamme d’options suffisamment large et
Marine nationale contribue au de moyens suffisamment diversifiés.
besoin de défense et de sécurité Les capacités liées à la dissuasion ont
dans l’espace aéromaritime, eu évolué pour pouvoir offrir une réponse
La projection
La sauvegarde
Lorsque les actions de prévention n’ont
maritime
pu éviter le déclenchement d’une crise,
il peut devenir nécessaire d’intervenir La sauvegarde maritime est le cadre
directement. Cette capacité de projec- dans lequel s’inscrivent les opérations
tion de la Marine s’inscrit le plus souvent menées par la Marine pour faire face
dans un cadre interarmées et internatio- à toutes les menaces susceptibles de
nal. Libres de se déplacer sans entrave venir de la mer (terrorisme, narco-
dans les eaux internationales et souples trafic, piraterie, transport illicite de
d’emploi, les forces maritimes consti-
tuent un outil de choix pour la gestion
migrants…), assurer la défense des
des crises : droits souverains en mer et la maîtrise
des risques liés à l’activité maritime
Le groupe aéronaval (porte- accidents de mer, pollution…).
avions, groupe aérien embarqué La sauvegarde maritime englobe donc
et bâtiments d’accompagnement) la défense du territoire à partir de la
Il projette ses avions sur mer et sur terre
mer ainsi que la défense et la protec-
Les sémaphores
1
Ils font partie de la FOSIT et exercent une
veille dans la frange côtière proche tandis
qu’un ensemble de vedettes, patrouilleurs
et avions spécialisés étendent vers le large
L’abeille Bourbon
remorque une barge de
96m qui menaçait de
s’échouer sur l’île de Batz
(creux de 10m) Surveillance maritime - Falcon 50 et Atlantique 2
Évacuation sanitaire
La connaissance et
l’anticipation
Surveillance maritime
Le Système d’Identification Automatique (SIA) ou - Cap vrai (information venant d’un compas)
Automatic Identification System (AIS) en anglais. - Heure UTC
Ce système, aujourd’hui généralisé sur les navires De plus, toutes les six minutes les informations
de commerce, permet, grâce à un émetteur récepteur suivantes sont transmises :
VHF, d’identifier, de localiser et de connaître la route - Numéro d’appel sélectif
de chaque navire. Ses deux principaux objectifs sont - Nom du navire
d’une part de renforcer la sécurité en mer et, d’autre -Type de bâtiment ou de cargaison (ex. : marchandises
part de protéger l’environnement maritime. dangereuses)
Ce service est utilisé en premier lieu par les stations - Dimensions du navire
terrestres (CROSS, sémaphores et vigies) chargées - Position de l’antenne AIS sur le bateau
de surveiller le trafic des routes commerciales -Type d’instrument de positionnement satellitaire :
fréquentées. GPS ou DGPS
L’AIS est composé d’un émetteur, de 2 récepteurs - Tirant d’eau de 0,1 à 25,5 m
VHF, d’un calculateur, d’un système ASN (appel - Destination du navire sur 24 caractères
sélectif numérique), d’un système de positionnement - ETA : estimation de l’heure d’arrivée à destination
par satellite, d’un DCU (Display Control Unit : écran - Nombre d’hommes d’équipage
de contrôle) et est interfacé avec les instruments
du navire (compas gyroscopique ou satellitaire,
indicateur de vitesse de changement de cap
(optionnel), loch…)
Créé en juillet 2005, le centre de rensei- dresser une analyse de la situation mari-
gnement de la Marine (CRMar) a pour time mondiale.
mission de rechercher, d’exploiter et de A cette fin, il entretient un réseau
diffuser le renseignement maritime au d’échange d’informations avec la direc-
profit du commandement et des forces tion du renseignement militaire (DRM),
navales. les marines de guerre alliées et la marine
A ce titre, il tient à jour une base de marchande.
données recensant l’ensemble des Le renseignement recherché est donc
flottes de guerre et de commerce, dont il global, à la fois militaire et civil ; c’est le
assure le positionnement quotidien, pour renseignement “d’intérêt maritime”.
38
Bilans de la
contribution de la
Marine aux fonctions
stratégiques
Les forces
La force amphibie
FREMM Aquitaine
44
La force de guerre des mines CHASSEUR DE MINE TRIPARTITE TYPE ÉRIDAN
Coque en composite verre/résine polyester
La force de guerre des mines comprend Déplacement : 600 tonnes
Dimensions : 51,5 x 9 x 3,8 mètres
onze chasseurs de mines équipés du Vitesse maximale : 14 noeuds sur propulsion principale, 7 sur
matériel nécessaire à l’identification propulsion auxiliaire
d’engins posés sur le fond et à leur Distance franchissable : 3400 nautiques
Autonomie : 11 jours
destruction, trois groupes de plongeurs- Stabilisation au roulis à vitesse nulle
démineurs (GPD) intervenant jusqu’à 80 Équipage 50 + 6 plongeurs-démineurs
mètres de profondeur et pouvant embar- Détection et classification : sonars THOMPSON
Identification et neutralisation : poissons auto-propulsés (PAP
quer à bord de bâtiments bases de plon- 104)
geurs-démineurs (Méditerranée, Atlan- 1 drague légère mécanique OD3
tique, Manche-mer du Nord), et de trois Artillerie : 20 mm et 12,7 mm
bâtiments remorqueurs de sonars, pour
la surveillance des abords de Brest.
Bâtiment-base
Les bâtiments de
souveraineté
Patrouilleur P400
Aviso A69
48
Les bâtiments-écoles
Le Pourquoi-pas ?
BE
BHO
50
Avenir
Le Livre blanc a reconnu l’enjeu opéra-
tionnel, technologique et industriel SNA TYPE RUBIS
majeur associé à cette capacité qui ne Longueur : 73,6 mètres
Largeur : 7,6 mètres
connaîtra donc pas d’évolution de son Déplacement : 2670 tonnes en plongée
format. - Propulsion : un réacteur nucléaire, un moteur élec-
Le programme BARRACUDA livrera trique, 9500 chevaux.
Vitesse : 25 noeuds en plongée
ses six sous-marins entre 2017 et 2027, - Personnel : 2 équipages de 70 marins
au prix néanmoins d’une prolongation - Armement : 4 tubes lance-torpilles de 533 mm pour
maîtrisée des SNA de la classe RUBIS torpilles F-17 ou missiles SM-39 EXOCET antinavire à
changement de milieu
actuellement en service. - Détection : un sonar multifonction, un sonar remor-
Produits à une cadence optimisée qué d’écoute très basse fréquence, un télémètre
d’un sous-marin tous les deux ans, acoustique.
ces nouveaux bâtiments remplaceront
progressivement les RUBIS. SNA TYPE BARRACUDA
Le Suffren, premier sous-marin de la Longueur : 99 m
Diamètre : 8.8 m
série, a été commandé en décembre 2006 Déplacement en surface : 4 650 t
et sera admis au service actif en 2017. Déplacement en plongée : 5 100 t
La quasi-totalité des tronçons de coque - Propulsion : un réacteur à eau pressurisée de type
K15 PA-CDG et SNLE NG
est déjà réalisée et de nombreux équi- - Immersion : supérieure à 350 m
pements sont en cours de qualification - Équipage : 60 personnes
dans les ateliers de DCNS avant d’être
intégrés à bord.
La découpe de la première tôle de la
coque épaisse du second sous-marin,
le Duguay-Trouin, a été effectuée en juin
2009.
Le troisième sous-marin a été commandé
LES FORCES 55
L’aéronautique
tères des autres armées (air et terre),
voire d’autres nations.
navale
Forte de 5 090 hommes et femmes,
militaires, et de plus de deux cents L’aviation de
appareils, l’aéronautique navale patrouille, de
constitue la capacité aéromobile de la surveillance et
Marine. d’intervention
L’ensemble de cette force maritime maritime
indépendante est placé sous l’autorité
de l’amiral ALAVIA à Toulon avec Deux flottilles basées à Lann-Bihoué
son état-major. sont spécialisées dans la patrouille mari-
Ses trois composantes donnent à cette time. Elles ont pour mission principale le
soutien de la FOST, la sécurité de zone
force moderne une très grande poly-
contre les menaces de surface et sous-
valence et une précieuse cohérence. marines, le soutien des opérations aéro-
terrestres et le recueil de renseignement.
Elles sont équipées d’avions des types
suivants :
Le groupe aérien - l’ATLANTIQUE 2 est un avion doté de
embarqué deux turbo-propulseurs qui lui procurent
une grande endurance. Ses nombreux
capteurs électroniques et ses capaci-
Le GAé rassemble les appareils embar-
tés de traitement de l’information lui
qués sur le porte-avions.
confèrent une capacité de contrôle de
Il est formé à partir de flottilles affectées
vastes espaces aéromaritimes. Deux flot-
sur les bases d’aéronautique navale de
tilles basées à Lann-Bihoué assurent la
Landivisiau, Lann-Bihoué et Hyères.
Ces appareils participent aux missions
de dissuasion,de projection de puis- RAFALE MARINE standart F3
sance et de maîtrise de l’espace aéroma-
Envergure : 10,90 mètres
ritime : Longueur : 15,27 mètres
- le RAFALE M standard F3 est un avion Hauteur : 5,34 mètres
de combat multi-rôles apte aux missions Masses :
- à vide : 10 196 kg
de dissuasion nucléaire, d’assaut terre- - maximale : 24 000 kg
mer, de supériorité aérienne et de recon- Vitesse maximale : Mach 1,8 (1 290 noeuds)
naissance ; Vitesse d’approche : 120 noeuds
Temps de patrouille : supérieure à 3 heures
- le SUPER-ÉTENDARD modernisé stan- Plafond : 50 000 pieds
dard 5 est un avion de combat tous Distance franchissable : 1 000 nautiques
temps dédié à l’assaut terre mer et à la Armement
- Armement en mission de défense aérienne :
reconnaissance ; - Canon de 30 mm DEFA 791 .
- l’E-2C HAWKEYE est un avion de guet - Missiles air-air MICA à guidage électromagnétique
aérien qui assure la sûreté de la force et à guidage infrarouge.
- Armement en mission air/sol :
navale, le contrôle aérien, la coordination - Canon de 30 mm DEFA 791 .
et le guidage d’assaut contre les objec- - Bombes à guidage laser.
tifs navals et terrestres ; - Bombe propulsée à guidage GPS ou Infra Rouge
AASM (Armement Air Sol Modulaire).
- le DAUPHIN PEDRO est un hélicoptère - Missile de croisière SCALP.
de sauvetage et de liaison. - Missile anti-navire AM 39.
Le GAé s’appuie sur l’expertise du centre - Missile ASMP-A.
d’entraînement d’instruction et de prépa-
ration de missions (CEIPM) et peut être
LES FORCES 57
Hawkeye
Dauphin Pedro
Nord 262E
CAÏMAN
60
L’aviation de soutien
Ces trois composantes sont complétées que l’organisme de soutien, la base
par une aviation de soutien dotée d’appa- des fusiliers marins et commandos
reils spécialisés :
- les RALLYE et CAP 10 assurent la
marine, sont implantés à Lorient.
formation des pilotes au sein de l’École L’école des fusiliers, installée sur
d’Initiation au Pilotage (EIP) basée à cette base et relevant de la direction
Lanvéoc-Poulmic ; du personnel militaire de la Marine,
- les XINGu assurent en métropole des assure la formation de tous les fusi-
missions de formation (navalisation) et liers marins et commandos, notam-
de soutien logistique ; ment des officiers.
- les FALCON 10 de l’escadrille 57S basée
à Landivisiau participent à l’entraînement
Cette force a pour missions :
des pilotes de chasse et assurent les
- la protection-défense des sites stra-
liaisons d’autorités.
tégiques et sensibles de la Marine et
Par ailleurs, l’école de spécialisation
le renforcement de la protection des
sur hélicoptères embarqués (ESHE) de
navires de la Marine et des navires de
Lanvéoc-Poulmic assure la navalisation
commerce contre la menace que consti-
des pilotes d’hélicoptères, l’escadrille
tue la piraterie (mise en place d’équipes
10S/centre d’expérimentation pratique
de protection embarquées : EPE) ;
et de convoyage de l’aéronautique
- les opérations spéciales, les missions
navale (CEPA) assure l’expérimenta-
générales aéromaritimes et l’action de
tion des aéronefs et matériel nouveaux
l’État en mer.
ou modernisés, l’école du personnel de
pont d’envol (EPPE) de Hyères assure la
formation des équipiers et directeur de
pont d’envol (PA CDG) et plates-formes
hélicoptères, et le centre d’entraînement
à la survie et au sauvetage de l’aéronau- Les unités de
tique navale (CESSAN) situé à Lanvé- protection-défense
oc-Poulmic assure l’entraînement en
matière de sauvetage et de survie du Mises à disposition des commandants de
personnel navigant. sites sensibles de la Marine (en métro-
pole) et interarmées (outre-mer), les
unités de fusiliers marins protègent les
sites stratégiques de la Marine :
La FORFUSCO : - les sites de la force océanique straté-
force des
gique (compagnies de fusiliers marins
de l’Ile-Longue, Rosnay, Sainte-Assise et
fusiliers marins France-Sud) ;
et commandos - les bases navales de Brest, Toulon
(groupements de fusiliers marins de
Brest et de Toulon) et Cherbourg (compa-
La force maritime des fusiliers marins gnie de fusiliers marins de Cherbourg) ;
et commandos comprend 1920 marins, - les bases de l’aéronautique navale
répartis en neufs unités de protection (compagnies de fusiliers marins de Lann-
Bihoué, Nîmes-Garons).
défense et six commandos de marine
Ces unités fournissent des détache-
stationnés sur le territoire national, en ments pour la protection des stations de
métropole et outre-mer. transmission interarmées basées outre-
L’état-major de l’amiral commandant mer (Réunion, Martinique, Polynésie
la force maritime des fusiliers marins française, Nouvelle-Calédonie et Dakar).
et commandos (ALFUSCO) ainsi
LES FORCES
61
Les commandos
marine
Partie intégrante des forces spéciales,
- Lieutenant Augustin HUBERT tué le 6
les six commandos marine portent les
juin 1944 à Riva Bella,
noms de:
- Capitaine de frégate Philippe KIEFFER
- Capitaine de frégate François JAUBERT
fondateur des commandos marine fran-
tué le 29 janvier 1946 en Indochine,
çais, mort en 1962.
- Capitaine Charles TREPEL disparu
Les commandos marine sont répartis au
en février 1944 au cours d’un raid en
sein de six commandos articulés autour
Hollande,
de cinq pôles d’excellence :
- Jaubert et Trépel (assaut mer et extrac-
- Enseigne de vaisseau Louis DE MONT-
tion),
FORT tué le 27 novembre 1946 en Indo-
- de Montfort (appui et neutralisation à
chine,
distance),
- de Penfentenyo (reconnaissance et
- Enseigne de vaisseau Alain DE
renseignement), Hubert (action sousma-
PENFENTENYO tué le 12 février 1946 en
rine) et Kieffer (soutien).
Indochine,
LES FORCES
63
Le bataillon
de marins-
Pour être prêt à intervenir avec efficaci-
té, le bataillon des marins-pompiers est
pompiers de composé de 2 400 hommes et femmes,
Marseille dont une centaine de civils, et dispose de
28 implantations.
Les 16 postes et casernes sont implan-
Créé par un décret-loi de 1939, le tés de manière à permettre aux marins-
bataillon de marins-pompiers de pompiers d’intervenir à tout endroit en
Marseille (BMPM) est une unité moins de dix minutes.
383 véhicules opérationnels, 202 véhi-
de la Marine nationale placée pour cules de soutien, 33 moyens flottants
emploi sous la direction du maire de dont les deux seuls bateaux-pompes
Marseille. français, lui permettent d’accomplir ses
Il a pour mission d’assurer la sécu- missions.
rité des hommes et des biens sur tout Deux hélicoptères bombardiers d’eau
le territoire marseillais, le grand port complètent ces moyens pendant la
maritime (convention de 1972) et l’aé- saison des feux de forêt.
roport Marseille-Provence (conven- En 2010, le BMPM a effectué 106 214
tion de 1962). actions de secours, soit une intervention
toutes les cinq minutes environ.
Le BMPM peut également intervenir, sur Les deux tiers de l’activité reposent
ordre du ministère de l’Intérieur, dans sur les interventions de secours aux
la France entière et à l’étranger sur des personnes.
catastrophes naturelles exceptionnelles
telles que le tsunami en 2004.
La gendarmerie
maritime
La gendarmerie maritime est une
formation spécialisée de la gendar-
merie nationale, placée pour emploi
auprès du chef d’état-major de la
Marine. Elle est de fait une compo-
sante opérationnelle à part entière de
la Marine.
Force résolument tournée vers la
mer, elle est présente sur l’ensemble
du littoral métropolitain et outre-mer,
mais également dans les emprises de
la Marine et certains grands ports
civils.
Deux composantes
La réserve pour une réserve utile
et diversifiée
Désormais formée exclusivement de
volontaires, hommes et femmes, la
réserve militaire occupe une place La réserve opérationnelle
significative au sein des forces armées
et de la gendarmerie. Environ 7 000 postes de réservistes
L’évolution du contexte géostraté- opérationnels sont ouverts pour épauler
les forces. Ce renfort, devenu incontour-
gique et, par voie de conséquence, des
nable, permet de répondre aux besoins
missions confiées aux forces armées accrus des périodes de crise ou d’exer-
françaises ont entraîné une refonte de cices majeurs et apporte des compé-
notre appareil de défense, caractéri- tences spécifiques dont la Marine peut
sée en particulier par la professionna- avoir ponctuellement besoin.
lisation des forces et la suspension du Le format de la réserve dans la Marine est
service national obligatoire. en augmentation pour atteindre, en 2015,
7500 emplois (soit 187 500 jours d’acti-
C’est dans ce cadre que se situe la vité chaque année).
profonde rénovation de la réserve, Les domaines d’emploi concernent prin-
concrétisée par les lois du 22 octobre cipalement les activités opérationnelles
1999 et du 18 avril 2006, intégrées (bâtiments, bases opérationnelles, états-
dans le Code de la Défense . majors, sauvegarde maritime), mais
aussi le soutien spécifique à la Marine
et le renforcement de l’esprit de défense
(rayonnement, journée du citoyen, prépa-
ration militaire marine). Ainsi, 61 centres
De la réserve captée PMM (préparation militaire marine) répar-
tis sur le territoire sont encadrés par des
à la réserve volontaire réservistes.
Au concept de réserve de masse mobi-
lisable en temps de guerre est, en effet, La réserve citoyenne
venue se substituer la notion de réserve
d’emploi, structurée selon les besoins de La Marine compte environ 200 réser-
la défense. vistes citoyens qui apportent une contri-
Cette réserve apporte des possibilités bution essentielle au rayonnement de la
nouvelles et essentielles aux forces Marine en participant à la découverte de
armées lorsque celles-ci doivent faire celle-ci par la société civile.
face à l’accroissement sensible de leurs Ils sont répartis en trois domaines d’ac-
missions ou à des besoins temporaires tivités :
dans certaines spécialités. - devoir de mémoire (cérémonies patrio-
Employés sur le terrain, les réservistes tiques, formation des jeunes),
sont chaque jour plus présents sur tous - expertise (connaissances rares sur un
les théâtres d’opérations menés sur le domaine particulier),
territoire national et à l’étranger. - affaires publiques (liens avec la société
civile, à Paris et en régions).
ÊTRE MARIN ET MILITAIRE 69
1à9 Cérémonie
11 à 19 Soirée et dîner
21 à 29 Sortie
31 à 39 Service courant
Tenues de sortie
Par ailleurs, sur ordre des comman- Suivant leurs spécialités et/ou leurs
dants de formation à terre ou à la mer, emplois certains marins sont dotés de
le personnel peut être autorisé à porter, tenues particulières :
après le dégagé, dans les lieux de repos 1 - Bleu de travail : emplois salissants
une tenue dite « de repos ». Cette tenue 2 - Combinaison de vol : personnel
se compose du pantalon ou du short de volant aéronautique navale
service courant et du tricot bleu ou d’un 3 - tenue de protection de base (TPB):
tee-shirt propre à l’unité Dans sa version « combinaison », cette
tenue est portée en permanence par :
- l’ensemble du personnel des bâtiments
ÊTRE MARIN ET MILITAIRE 75
de surface à partir du stade d’alerte 4 - pour les sous-marins, par l’ensemble
nucléaire, radiologique, bactériologique du personnel à la mer et par le person-
et chimique (NRBC) et dans tous les cas, nel de service et d’intervention sécurité
par le personnel prévu pour constituer à quai.
l’équipe d’intervention à la mer comme 4 - Tenue de combat type armée de
au mouillage ; terre : fusiliers marins, commandos,
- le personnel de la brigade sécurité groupes cynophiles ...
quel que soit le stade d’alerte adopté par 5 - Une des nombreuses tenues de
l’unité ; pont d’envol : aéronautique navale (voir
- l’ensemble du personnel de service; annexes).
Officiers supérieurs
Officiers subalternes
Grade : MÉDECIN
Appellation : « Mme ou M le médecin »
Service d’appartenance : Service de santé des armées
(SSA)
Couleur du parement : cramoisi
Grade : CHIRURGIEN-DENTISTE
Appellation : « Mme ou M le dentiste »
Service d’appartenance : Service de santé des armées
(SSA)
Couleur du parement : prune
1
Grade : MITHA DE CLASSE SUPÉRIEURE
Appellation : « Madame le (la)… » ou « Monsieur le… »
suivant le cas, suivi de l’intitulé de l’inscription portée
sur la vignette de spécialité. sur le bras (ex : Mme l’in-
firmière).
Service d’appartenance : Service de santé des armées
(SSA)
Insignes de
poitrine
Les couvre-chefs
Casquette OM masculin SI
FU
LIE
RS
MARINS
Béret
fusilier
marin et son insigne
MARINE NATIONALE FU S
SILIE RIN
Bonnet de laine personnel Équipage RS MA
masculin
Macaron Officier
Macaron
personnel féminin Équi-
page et marin pompier
Équipage
Détecteur (DETEC)
Affectés à bord des bateaux ainsi que dans les unités à terre, les méca-
niciens navals participent à la conduite, l’entretien, la maintenance et
le dépannage de l’appareil propulsif (diesel, vapeur, turbine à gaz), des
installations frigorifiques, hydrauliques et pneumatiques. Ils assurent
la maintenance des réseaux de chauffage, de climatisation, de produc-
tion et de distribution d’eau et d’air sous pression.
Ils peuvent orienter leur carrière vers la filière nucléaire pour occuper
des postes à haute compétence technique comme responsable de la
conduite des chaufferies nucléaires à bord des sous-marins ou du
porte-avions.
Des turbines à gaz de la frégate Primauguet au réacteur du Charles de
Gaulle en passant par le diesel alternateur du Tonnerre.
Électrotechnicien (ELECT)
Affectés à bord des bateaux ainsi que dans les unités à terre, les
électrotechniciens exploitent et entretiennent les réseaux de produc-
tion et de distribution électrique nécessaires à la propulsion et à la
navigation du bateau mais aussi à la vie courante. Ils sont également
spécialistes en informatique de commande et en automatisme.
Ils peuvent orienter leur carrière vers la filière nucléaire pour occuper
des postes à haute compétence technique à bord des sous-marins
ou du porte-avions.
Du réseau haute-tension du chasseur de mines Sagittaire au guidage
des missiles nucléaires du sous-marin le Terrible en passant par la
centrale à inertie de la frégate Courbet.
84
Détecteur
Détecteur anti-sous-marin
Mécanicien d’armes
86
Affectés sur les bases aéronautiques navales ou sur les bateaux, ils
sont chargés de l’entretien et de la maintenance des équipements élec-
troniques des avions et hélicoptères. Ils peuvent être embarqués sur
porte-avions ou sur bâtiments porte-hélicoptères, stationnés sur une
base ou encore déployés sur un théâtre d’opérations extérieures. Du
sonar du Lynx à l’altimètre du Super-Etendard en passant par le radar
d’un Guardian sur la base aéronautique navale de Papeete en Polynésie
Française.
ÊTRE MARIN ET MILITAIRE 87
Affectés à bord des bateaux, les navigateurs timoniers sont les adjoints
directs des officiers chefs de quart pour la navigation. Employés à la
passerelle, ils déterminent la position du navire à l’aide des instru-
ments de navigation. Ils tiennent à jour les cartes et les documents
nautiques. Ils sont responsables des transmissions radio-télépho-
niques, des signaux lumineux et des pavillons flottants. Après l’obten-
tion d’un brevet supérieur, ils exercent les fonctions de chefs de quart
et peuvent ensuite être amenés à commander des bâtiments à leur tour.
De la navigation à la passerelle du Tonnerre au kiosque du sous-marin
le Terrible en passant par la chambre à cartes de la frégate Prairial.
88
Navigateur-Timonier
Électronicien
de bord
Spécialiste de la maintenance de
l’avionique de l’aéronautique
90
Manoeuvrier (MANEU)
Affectés à bord des bateaux ou au sein d’unités à terre, les météorologistes océanographes
analysent et exploitent les données météorologiques et océanographiques à partir desquelles
ils élaborent des prévisions d’environnement aérien et sous-marin. Ils préparent les briefings
pour les état-majors opérationnels et les équipages d’avions ou d’hélicoptères, afin d’optimi-
ser l’exécution des missions maritimes et aéronautiques. Ils exploitent du matériel de haute
technologie : récepteurs d’images satellite, système de radiosondage, sondage bathythermique
(profil de la température de l’eau en fonction de la profondeur)…Du centre de contrôle des sous-
marins de Brest à la salle de briefing « vols » du Charles de Gaulle en passant par la mission
Antarctique du patrouilleur austral Albatros.
Infirmier (INFIR)
Recrutés sur concours et formés dans un établissement interarmées, les
infirmiers exercent leur métier à bord de tous les types de bateaux ou au
sein d’une unité à terre (infirmeries, hôpital des armées …). A bord des
petites unités, les infirmiers sont les conseillers « santé » du comman-
dant. Ils délivrent les soins et assurent le suivi des prescriptions médicales
de l’ensemble de l’équipage. Ils sont responsables de la tenue à jour des
dossiers médicaux.
De l’infirmerie de l’École navale au bloc opératoire du sous-marin le Vigilant
en passant par le service de pneumologie de l’hôpital Percy.
92
Marin-pompier de la Flotte
Infirmier
Guetteur de la Flotte
ÊTRE MARIN ET MILITAIRE 93
Contrôleur aérien
Météorologiste océanographe
GUIDE DU MARIN 2013
Manoeuvrier
94
Insigne de poitrine
IL IERS MARIN
US S Sur un treillis de cérémonie (tenue 5F) les fusiliers et commandos
F
OMMANDOS OMMANDOS
C C
ÊTRE MARIN ET MILITAIRE 95
Affectés au sein des unités à terre ou à bord des bateaux, les gestion-
naires des ressources humaines sont chargés du suivi des dossiers
du personnel (notation, avancement, formation…). Ils sont également
Gérant de collectivité
Plongeur démineur
ÊTRE MARIN ET MILITAIRE 97
Fusilier
Assistant du commandement
98
COMLOG
Ils gèrent également les stocks de matériel et de fournitures.
Ils peuvent travailler au sein de services tels que la trésorerie
ou le bureau administratif.
COMLOG
De la comptabilité au sein d’un centre administratif à la gestion
des pièces des radars du parc des frégates anti-sous-marines
en passant par la prise en charge des devises en escale.
Autres spécialités
Spécialiste des réseaux et télécommunications
(SITEL)
Affectés à bord des bateaux ou à terre, ils assurent le traitement et la
transmission de l’information opérationnelle et administrative de l’uni-
té. Ils sont chargés de l’établissement des liaisons radioélectriques ou
filaires ainsi que du raccordement de systèmes d’information à tous
types de réseaux y compris satellitaires. Spécialistes en informatique,
ils administrent les réseaux et sont responsables de la maintenance
des systèmes de télécommunications et du matériel informatique. Ils
sont également garants de la politique de sécurité informatique.
Des transmissions de données par satellite du sous-marin Casabianca
aux liaisons UHF de la frégate De Grasse en passant par le réseau infor-
matique du centre d’instruction naval de Saint-Mandrier.
Moniteur de sport
100
Insignes de certificats,
mentions, aptitudes...
ÊTRE MARIN ET MILITAIRE 101
I ARINE NATIONALI
Visite des officiers et des
sous-officiers dans les locaux
Discipline, droits
et devoirs du
militaire
La discipline
La discipline militaire s’impose en - créer et maintenir la cohésion d’un
toutes circonstances, mais sa forme groupe,
est différente selon le genre d’activi- - faire respecter les droits et les liber-
tés : tés,
- elle est stricte et rigoureuse dans les - faire face à ses devoirs,
activités liées aux missions, celles qui - optimiser le rendement de l’équipe,
mettent en jeu la sécurité du person- - atteindre plus facilement un but
nel et des installations ainsi que commun.
toutes celles qui constituent le service
courant ; Les règles de la discipline militaire
- elle est souple et bienveillante dans relèvent d’une réglementation offi-
les activités relevant de la vie en cielle ; le décret n°2005-796 du 15
collectivité et dans tout ce qui se situe juillet 2005 relatif à la discipline géné-
hors du service courant. rale militaire (DGM) et son instruc-
Règle de vie commune à tous ceux qui tion d’application n°201710 du 4
font partie d’un même équipage, elle novembre 2005.
existe pour :
ÊTRE MARIN ET MILITAIRE 111
Spécificité des armées naires et les sanctions statutaires.
Ce dispositif distingue trois groupes
L’obéissance de sanctions :
- l’efficacité dépend de la rapidité d’exé-
cution (contrainte) : obéissance absolue,
conformément à la loi.
Les sanctions du premier groupe
- l’efficacité dépend d’un raisonne- correspondent par ordre de sévérité
ment commun ( adhésion) : obéissance croissante aux six types de punitions
réfléchie. disciplinaires (avertissement, consigne,
réprimande, blâme, arrêt, blâme du
ministre (officier uniquement)) ;
La neutralité des armées Elles sont effacées d’office au 1er janvier
de la cinquième année (sauf amnistie).
Philosophique, religieuse, syndicale et Hormis l’avertissement toutes ces sanc-
politique. tions sont notifiées par écrit.
Le militaire peut être candidat à toute
fonction électorale. En cas d’éligibilité, il
est mis en position de détachement . Les sanctions du deuxième
groupe
Sanctions disciplinaires
Les permissions
Permissions
Complémentaires Planifiées
(PCP)
- témoignage de satisfaction ;
- citation sans croix ; Le quartier libre
- lettre de félicitation .
En dehors des heures ouvrables le
personnel ni de service ni puni, est libre
Récompenses de service de quitter son unité. Le militaire doit
courant pouvoir rejoindre son unité dans les plus
brefs délais. Les heures de sortie et de
lors de : retour sont pointées sur un cahier à l’au-
- compétition : médailles, jours de permis- bette ou à la coupée.
sion,...
- examen : points d’avancement supplé-
mentaires, ..
ÊTRE MARIN ET MILITAIRE 115
Les autorisations d’absence - d’astreintes particulières de service ou
(AA) de disponibilité ;
- de missions d’une durée supérieure à
Compte tenu des nécessités du service, un mois qui ne donnent pas droit aux
les militaires peuvent bénéficier d’autori- permissions d’éloignement.
sations d’absence du service. Les autori-
sations d’absence ne constituent pas un - Autorisation d’absence pour l’exercice
droit. de la fonction de juré d’assises.
Les militaires convoqués pour l’exer-
cice de la fonction de jurés d’assises
L’autorisation d’absence bénéficient de droit d’une autorisation
inférieure ou égale à 4 heures d’absence pour la durée de la session à
Elle permet aux militaires de s’absenter laquelle ils sont convoqués.
pour faire face à un problème ponctuel
qui peut être résolu rapidement.
Les permissions à caractère
Elle est visée par l’adjudant et présen- social, familial ou médical
tée pour accord et visa au capitaine de
compagnie.
retour de la PATC.
Suite à un arrêt de travail délivré par un
médecin civil, une demande d’autorisa-
tion de convalescence est à effectuer
auprès du Commandant d’unité.
Maintien de la
condition physique
L’entraînement physique militaire
et sportif garantit une bonne condi-
tion physique et favorise la cohé-
sion des unités. Il représente une
activité majeure de la formation du
militaire. Chaque militaire doit être
apte physiquement et psychologique-
ment à exécuter sa mission. Cette
aptitude s’entretient et s’améliore
par la pratique régulière d’activités
physiques qui contribuent par ailleurs
à une bonne hygiène de vie.
Les unités doivent faciliter la pratique du
sport de leur personnel, à raison de deux
dans la Marine
bord comme à terre, interrompt son acti-
vité et se met au garde-à-vous ; s’il est
officier (ou aspirant) il salue.
Les mêmes dispositions sont adoptées
La Marine participe à toutes les céré- pour le départ du bord.
monies organisées, à l'échelon natio- Quel que soit le grade, l’identité du
nal ou régional, pour commémorer les personnel montant à bord et non formel-
grandes dates de l’histoire. lement connu est contrôlée par le person-
De même, tous les faits marquants de nel de service.
la vie de chaque unité sont concrétisés Le personnel de service chargé du
par une cérémonie militaire : prise de contrôle d’identité salue militairement
tout officier marinier d’un grade supé-
commandement, inspection et visite rieur au sien.
de personnalités, assemblée, couleurs,
présentation au drapeau, etc.
Disposition propres au
commandant du bâtiment
Toutes les cérémonies militaires
respectent les règles et usages d’un Le commandant fixe dans ses instruc-
tions permanentes les dispositions parti-
cérémonial très traditionnel, ayant
culières pour son accueil et ses mouve-
pour but de mettre en valeur l’ordre, ments en service courant.
la discipline et la cohésion d’une
troupe, d’un équipage. Dispositions propres à l’officier
général embarqué
courant
Dispositions propres à la
visite de certains officiers et
personnalités françaises et
Honneurs aux personnes étrangères
Le droit des
conflits armés Pourquoi un droit des
conflits armés ?
(D’après le manuel de droit des conflits
1 C’est à l’occasion des conflits armés que
armés du SGA/DAJ ) la puissance souveraine des États se
manifeste avec le plus de vigueur. Dans
Pour exercer le mieux possible le ce contexte, certains États n’hésitent
métier des armes, chaque militaire pas à privilégier l’efficacité militaire par
français doit maîtriser un ensemble rapport aux règles du droit.
de paramètres humains, culturels et À l’inverse, le respect du droit des conflits
armés doit permettre de mener les opéra-
techniques qui constituent à la fois les
tions militaires en limitant les effets inhu-
difficultés et la richesse de ce métier. mains de la guerre. C’est là une condition
Les règles de droit applicables aux indispensable pour que ne s’enclenche
forces armées françaises constituent le cercle vicieux de la barbarie.
l’un de ces paramètres.
Ces règles représentent la traduction Les règles du droit des conflits armés,
en normes juridiques des engage- aussi imparfaites soient-elles, consti-
tuent une protection précieuse, tant pour
ments internationaux de la France, les forces armées que pour les popula-
ainsi que des principes d’organisation tions civiles.
et de fonctionnement des pouvoirs
publics. Elles permettent surtout de résoudre,
Ces règles ont aussi pour fonction ou de tenter de résoudre, des situations
de donner un cadre précis à l’usage difficiles, complexes ou ambiguës qui
par les forces armées françaises de la caractérisent les conflits armés. Elles
encadrent l’action des forces armées, qui
contrainte, notamment armée, néces- contribue à l’image de la France à l’occa-
saire à l’accomplissement de leurs sion de chaque intervention extérieure.
missions : c’est l’objet du droit des
conflits armés.
Tous les militaires de l’armée de terre,
de la Marine nationale, de l’armée Qu’est-ce que le droit
de l’air et de la gendarmerie natio- des conflits armés ?
nale sont tenus d’appliquer les règles
du droit des conflits armés, qui sont Le droit des conflits armés constitue une
contenues dans le Bulletin Officiel en branche spécifique du droit international
public et regroupe trois domaines spéci-
Édition Méthodique BOEM 101-2*,
fiques.
disponible depuis l’année 1998 dans
les unités, les états-majors et les écoles
du ministère de la Défense. Le droit de la guerre
Combattants
Quelques termes
L’article 4 de la convention III de Genève
du 12 août 1949 définit les combattants
définis dans le droit comme :
des conflits armés « Membres des forces armées d’une
partie au conflit ainsi que membres
des milices et des corps de volontaires
faisant partie de ces forces armées, à
Blessés, malades et l’exception du personnel sanitaire et reli-
naufragés gieux.
– Membres des forces armées régulières,
« Blessé au combat : doit être considéré même si celles-ci se réclament d’un
comme perte autre que tué au combat, gouvernement ou d’une autorité non
tout individu blessé par un facteur ou reconnus par la partie adverse.
une cause externe. Ce terme inclut les – Membres de tous les groupes et de
différentes sortes de plaies ou blessures toutes les unités armées et organisées
contractées au combat, qu’il s’agisse qui sont placés sous un commandement
d’une blessure ouverte, d’une contusion, responsable de la conduite de ses subor-
1 Traité sur les Forces Conventionnelles en Europe donnés, même si celui-ci dépend d’un
2 Strategic Arms Reduction Treaty
3 Strategic Arms Limitation Talks
ÊTRE MARIN ET MILITAIRE 123
gouvernement ou d’une autorité non
reconnus par la puissance adverse. nelle à perpétuité. »
Dans tous les cas ils se distinguent par D’autre part, l’article 75 du protocole I du
leur uniforme ou par un signe fixe recon- 8 juin 1977, additionnel aux conventions
naissable ou en portant les armes ouver- de Genève du 12 août 1949, précise que
tement. sont et demeureront prohibés en tout
Ils doivent respecter les règles du droit temps et en tout lieu les actes suivants,
des conflits armés. » qu’ils soient commis par des agents
civils ou militaires :
Crime de génocide a) Les atteintes portées à la vie, à la santé
et au bien-être physique ou mental des
personnes, notamment : le meurtre ; la
« Le génocide, qu’il soit commis en
torture sous toutes ses formes, qu’elle
temps de paix ou en temps de guerre, est
soit physique ou mentale ; les peines
un crime du droit des gens. »
corporelles et les mutilations.
(Article 1 de la convention pour la
b) Les atteintes à la dignité de la
prévention et la répression du crime de
personne, notamment les travaux humi-
génocide du 9 décembre 1948.)
liants et dégradants, la prostitution forcée
« Le génocide s’entend de l’un des
et toute forme d’attentat à la pudeur.
actes ci-après, commis dans l’intention
c) La prise d’otages.
Responsabilité pénale
Vivre en Équipage
La vie courante à bord
Les rôles
En mer, un bâtiment de guerre doit
être opérationnel 24h sur 24. Pour
cela, il est nécessaire que plusieurs
équipes se relayent à tour de rôle.
Chaque situation nécessite un nombre
précis de personnel.
L’improvisation n’ayant pas sa place
à bord d’un bâtiment de guerre, il
convient donc de fractionner et de
numéroter l’équipage de façon à ce
Le rôle de combat
il assigne un poste à toute personne
embarquée, y compris les passagers, de
façon à mettre en oeuvre simultanément
le maximum des moyens d’action du
bâtiment ;
Le rôle de veille
il doit permettre de garder armés, dans
la durée, les moyens suffisants pour une
réaction immédiate face à une menace
prioritaire. Il doit permettre un passage
rapide et simple aux postes de combat
RÔLE DE VEILLE
126
Le rôle de manoeuvre
il répartit le personnel nécessaire à l’exé-
cution des manoeuvres du bâtiment ; il
prévoit des équipes de renfort ;
RÔLE DE MANOEUVRE
RÔLE DE SÉCURITÉ
Le rôle de sécurité
il répartit le personnel de manière à armer
le maximum de moyens de sécurité du
bâtiment, en minimisant les mouvements
de personnel entre zones ;
Le rôle de protection
il fixe les postes de surveillance et d’in-
tervention contre des intentions hostiles
au bâtiment au mouillage
RÔLE DE PROTECTION
VIVRE EN ÉQUIPAGE 127
Les rôles dérivés des rôles de Du rôle de veille
base - aviation ;
- navigation ;
- navigation renforcée ;
Du rôle de combat - ravitaillement à la mer.
- combat nucléaire ;
- mise en garde ; Les rôles de service courant
- combat en manoeuvrant ;
- évacuation. - couchage ;
- propreté ;
- compagnie.
Tableau de fractionnement
Bordées TRIBORD BÂBORD
Tiers 1 3 2
Division 1 5 3 6 2 4
Numérotage de l’équipage
LISTE 1
Votre place au sein de l’équipage est défi- 00 à 03 : conduite du navire
nie par le numérotage. 04 à 07 : transmissions
08 à 14 : détection
Exemple : C 6 30Q 15 à 24 : aviation
25 à 34 : artillerie
La premiere lettre indique la 1/2 bordée - 35 à 39 : brigade de protection
ici 1/2 bordée C (donc bâbord). 40 à 44 : a.s.m.
45 à 64 : énergie/propulsion
Le deuxième chiffre indique la division - 65 à 69 : sécurité
ici division 6 (donc tiers 3) . 70 à 74 : commissariat/santé
75 à 79 : passagers/musiciens
Les deux chiffres suivants indiquent la 80 à 99 : personnel BE équipage du
spécialité suivant la liste 1: ici artillerie. service général et aéro
L’Instruction
Générale n°14
Ce document qui traite de « l’orga- et l’action du commandement dans
nisation du commandement de force les différentes situations qui peuvent
maritime », plus communément survenir et fixe les règles essentielles
appelé «IG 14» définit l’organisation du fonctionnement d’un élément de
force maritime.
Organisation du
commandement
Organisation Organique
La permanence du
commandement
À la mer
La permanence du commandement à Il se tient à la passerelle, il est respon-
la mer est assurée par un officier ou un sable devant le CDT de :
officier marinier supérieur, chef de quart - la conduite nautique (navigation,
passerelle, qui prend le titre : d’officier manoeuvre);
chef du quart. Il a dans l’exercice de ses - la sécurité interne.
attributions autorité sur l’ensemble des
officiers de quart.
Organisation
opérationnelle
130
Au mouillage et à quai
L’officier de garde est le remplaçant permanence de l’action du commandant
désigné du commandant. Sa garde dure et l’exécution des ordres de celui-ci. A ce
24 heures. Il assure en tout temps la titre, l’officier de garde a autorité sur tout
le personnel.
L’organisation du service
courant
Pour coordonner, organiser la vie à bord existe une chaîne fonctionnelle appelée :
et veiller au maintien de la discipline, il « service courant ».
Le tableau de service
Le bureau du service courant
(BSC) Il fixe de manière permanente les horaires
des divers mouvements de la journée.
Sous l’autorité directe du CDA, il est Trois tableaux de service :
chargé : - un «à quai au port base» (jours
- d’établir et de diffuser les prévisions ouvrables et non ouvrables) ;
des activités journalières ; - un «en escale» (jours ouvrables et non
- de régler le roulement du service par ouvrables) ;
Ce document est édité chaque jour pour - tous les mouvements non prévus au
compléter le tableau de service . tableau de service.
Y sont mentionnés :
- la liste du personnel de service;
VIVRE EN ÉQUIPAGE 135
Participation et droit
d’expression
La Marine se préoccupe depuis fort
longtemps des conditions de vie et de
travail de son personnel.
Les marins ressentent le besoin de ser directement au commandant adjoint
Équipage (COMAEQ).
s’exprimer et de faire évoluer les Il explique à l’équipage les décisions du
choses. Par l’intermédiaire de leurs commandement.
représentants élus ou désignés, ils
font part de leurs préoccupations au Le représentant des officiers
commandement. mariniers : le président des
Des structures adaptées ont été mises officiers mariniers
en place afin de répondre aux besoins Il doit s’attacher à bien connaître les
les plus divers : statut du personnel, problèmes des officiers mariniers.
conditions de vie et de travail, distrac- Il a le souci de la cohésion et de l’entraide
tions, sports... au sein de l’unité pour le personnel qu’il
représente.
Il porte une attention particulière aux
Les représentants du problèmes professionnels, personnels et
personnel familiaux de ce personnel.
Non astreint dans cette fonction à la voie
Chaque catégorie de personnel a un hiérarchique, il peut dans sa fonction
représentant qui doit s’attacher à bien s’adresser directement au commandant.
connaître les problèmes et les préoccu- Représentant des officiers mariniers
pations du personnel qu’il représente. auprès du commandant, son avis est
Ces représentants sont désignés par le demandé pour les questions relatives
commandant sur une liste d’au moins 2 aux prolongations de contrats, aux nota-
volontaires, établie par le représentant tions, aux punitions du personnel officier
quittant ses fonctions. marinier.
Pour pouvoir être proposé, il ne faut pas
avoir fait l’objet d’une sanction statu-
taire, d’une condamnation à une peine Les structures de
d’emprisonnement ou d’une punition participation
disciplinaire.
Ces représentants continuent d’occuper Ce sont des organisations mises en place
après leur désignation les emplois défi- pour transmettre les informations et
nis au plan d’armement. La charge de maintenir la cohésion entre le comman-
représentation s’ajoute à leurs autres dement et les différentes catégories de
activités. personnel. Ces structures sont consti-
tuées de commissions qui se réunissent :
Qui sont-ils ?
Au niveau de l’unité
La Commission Participative d’Uni-
Le représentant de l’équipage : té (CPU)
le quartier-maître major Elle a un triple rôle :
- faciliter la circulation de l’information,
Il représente les quartiers-maîtres et notamment en ce qui concerne la vie
matelots. courante et les activités à venir ;
Non astreint dans sa fonction à la voie - améliorer les conditions de vie
hiérarchique normale, il peut s’adres- courante ;
VIVRE EN ÉQUIPAGE 137
- organiser l’accueil des nouveaux
embarqués.
Présidée par le commandant, elle
rassemble :
- le commandant en second ;
- le commandant adjoint équipage ;
- le président des officiers mariniers et
le quartier-maître major (membres de
droit) ;
- le ou les membres occasionnels ;
- les représentants des officiers, officiers Au niveau local
mariniers ;
- le ou les membres des conseils natio- Commission Participative du Port
naux (C.S.F.M, C.F.M.M.) s’il en existe (CPP)
dans l’unité. Elle a pour but d’examiner les questions
Elle se réunit une fois par trimestre. non réglées au niveau de la CPU mais
pouvant l’être au niveau du port.
La commission d’ordinaire Les différentes questions peuvent porter
Elle a pour but de prendre en compte les sur les conditions de vie courante, de
observations et desiderata pour l’alimen- travail ainsi que sur leurs conséquences
sur l’environnement social et familial.
Les correspondants du
personnel
CFMM
VIVRE EN ÉQUIPAGE 139
Périodes d’activités
opérationnelles (navigation,
alerte)
Les missions
le bâtiment peut être déployé pour
une période variable (comprise entre
Les exercices
le bâtiment effectue pendant des
Périodes d’entretien et de
périodes assez courtes d’entraînement réparation (indisponibilité)
opérationnel (quelques jours à quelques
semaines) des exercices nationaux ou
internationaux. Ceux-ci peuvent donner
lieu à une ou plusieurs escales. Période de préparation
organique (PPO)
L’alerte elle permet à l’unité d’effectuer l’entre-
tien du matériel de son niveau.
le bâtiment peut être à quai pendant cette
période mais il doit être capable d’ap-
pareiller dans un délai très court (6 à 72 Arrêts techniques pour les
heures) pour intervenir rapidement. bâtiments opérationnels avant
2003
Les mises en conditions - Indisponibilité pour Entretien (IE) :
opérationnelles d’une durée pouvant aller de 6 semaines
à trois mois, elle sert essentiellement
le bâtiment effectue, après une longue
à l’entretien du matériel (démontage
période d’inactivité (entretien par
de pièces, entretien de surface…). Le
exemple), une période d’entraînement
personnel peut prendre des permissions.
pour retrouver sa capacité opération-
Généralement deux ou trois, eIles sont
nelle.
programmées dans l’année.
140
La prévention
des accidents
Les risques
L’accident
C’est un événement non voulu, soudain, barreaux et se tenir des deux mains aux
violent et extérieur à l’homme, qui montants. Afin d’éviter tout risque de
provoque une ou plusieurs lésions. chute d’un pont à l’autre, il est impératif
UN ACCIDENT = UNE VICTIME de refermer le panneau léger se trouvant
sous le panneau lourd.
Soyez attentifs aux diffusions de sécuri-
L’incident té, respecter les diffusions sécurité ainsi
que les zones d’interdiction de circuler,
A la différence de l’accident, l’incident ne même si le danger n’est pas visible et
provoque ni lésion, ni victime. Au dernier perceptible, il existe réellement.
moment, le facteur chance a joué. Tous les extérieurs des bâtiments sont
munis de filières et de rambardes qui
servent à protéger des chutes.
Le bâtiment à quai Il est formellement interdit de s’appuyer
aux filières et rambardes, surtout si le
Il faut faire attention sur le quai à tout ce bâtiment est au bassin.
qui peut se passer et causer des bles- Soyez attentifs pendant vos rondes ou
sures au personnel. lors du poste de propreté et signalez tout
Faire attention, lorsque vous emprun- matériel mal arrimé.
tez la coupée pour monter à bord ou Lorsque les conditions météorologiques
descendre à terre, éviter toute bouscu- se dégradent, il peut être interdit de
lade et tout encombrement de ce lieu de circuler sur les extérieurs en raison des
passage très fréquenté et avoir une main paquets de mer et des mouvements
libre pour tenir la rambarde ou la filière de plate-forme pouvant occasionner la
car elle peut être très glissante. chute d’un homme à la mer.
Soyez attentifs aux diffusions de sécurité
et respectez les éventuelles restrictions
La vie courante à bord de circulation sur les extérieurs.
Le permis feu
Les équipements de
La procédure « PERMIS DE FEU » a pour protection individuelle
objectif de prévenir les risques d’incen- (EPI)
die et d’explosion occasionnés par les
travaux « par point chaud » (soudure, Afin de pouvoir travailler en toute
meulage, ...). Elle est basée sur le rensei- sécurité et sereinement, des EPI sont
gnement, la circulation et la signature mis à la disposition et obligatoire-
d’un formulaire appelé « permis de feu
ment portés par l’exécutant lors des
Le bon de peinture
Protection de la tête
Le bureau prévention procède à une
analyse des risques et détermine avec - Protection contre les chutes d’objets :
le responsable du travail les mesures de casques ;
sécurité et de prévention des accidents à - Protection des yeux : lunettes adaptées
appliquer en fonction des produits utili- contre les poussières ;
sés (masque, gants..). - Protection des oreilles : casques anti-
Le personnel affecté aux travaux doit être bruit, bouchons d’oreilles.
parfaitement informé des risques qui y
sont liés et être rigoureusement encadré
1 HCC: Habillement , Couchage et Casernement.
par un ou plusieurs gradés pour l’appli-
146
Protection du corps
Gants étanches
Chaussure de sécurité
Bouchons d’oreilles
VIVRE EN ÉQUIPAGE 147
Casque
antibruit
Combinaison papier
jetable
Masque antipoussière
Lunettes de protection
BONCOLOR
1 bis rue de la Source
92390 Porly
F - Facilement T - Toxique
inflammable
INTOXITE
‘’toxique en cas d’ingestion’’
‘’provoque de graves brulures’’
‘’danger d’explosion sous l’action de la chaleur’’
‘’porter des gants appropriés’’
‘’enlever immédiatement tout vêtement souillé
ou éclaboussé’’
La zone dorsale
La manutention permet les mouvements de rotation ,
manuelle son rattachement au sternum par les
dix premières paires de côtes de la cage
Lors de la manutention de charges, thoracique la protège relativement mais
l’effort physique demandé à notre les risques sont plus traumatiques (choc,
corps sollicite la colonne vertébrale, chute, toux…).
les muscles, et augmente l’activité
cardiaque. La zone lombo-sacrée
Ces efforts ne sont pas sans consé- est sollicitée par les mouvements de
quence sur l’organisme et peuvent flexions, d’extensions, de rotations et
provoquer des pathologies particu- elle supporte la totalité du poids du tronc.
lières appelées les troubles musculo Une surcharge d’activité sur cette char-
squelettiques (TMS). nière engendre des problèmes de santé
Ce sont des lésions des zones péri- (lombalgie aiguë ou lumbago, sciatique,
déplacement discal ou hernie discale…).
articulaires et de tous les segments
corporels. Elles sont le plus souvent
liées à des faux mouvements lors de
déplacement de charges, à des postes
mal adaptés et à l’accomplissement de
tâches répétitives et de faibles ampli-
tudes.
La zone cervico-dorsale
est très sollicitée par les mouvements
de la tête et les contraintes posturales
(charges musculaires statiques lors
du maintien d’une position : travail sur
écran, sur microscope, conduite de
chariots automoteurs, prise de charge en
hauteur ou en profondeur….).
VIVRE EN ÉQUIPAGE 153
Postures recommandées
VIVRE EN ÉQUIPAGE 155
Alerter
Quand le danger est écarté, il faut rapide-
ment appeler les secours par le biais de
moyens appropriés : téléphones fixes ou
Les premiers portables, cabine téléphonique, bornes
secours SOS sur l’autoroute. Si vous ne possé-
dez aucun de ces moyens, il est impératif
d’appeler à la voix : « A L’AIDE !», ainsi
La formation de base aux premiers vous aurez un témoin qui s’en chargera
secours (PSC11) a pour objet l’acqui- pendant que vous débuterez les premiers
Secourir
Conduite à tenir pour faciliter la
A chaque situation, il existe des gestes respiration :
simples qui peuvent sauver la vie - ne jamais pratiquer de technique de
d’une personne. désobstruction ;
- installer la victime dans la position où
elle se sent le mieux ;
Obstruction des voies - encourager la victime à tousser (elle
aériennes par un corps peut cracher par elle-même ) ;
étranger - demander un avis médical au 15 et
appliquer les consignes ;
Un corps étranger vient brutalement - surveiller que l’obstruction ne devient
gêner ou empêcher le passage de l’air pas totale.
entre l’extérieur et les poumons. Claques dans le dos
Si la victime respire.
Si on laisse une victime qui a perdu
connaissance et qui respire sur le dos,
les voies aériennes libérées, elle risque
de s’étouffer avec sa salive car elle ne
peu plus déglutire.
Des éventuels vomissements ou du sang
Libération des voies aériennes
peuvent également gêner la respiration.
Avant retournement
Le défibrilateur automatisé
externe
Si la poitrine de la victime ne se
soulève pas : il faut vérifier que rien
ne gêne dans la bouche et bien basculer
la tête en arrière. Dans tous les cas, ne
pas faire plus de 2 insufflations si l’air ne
passe pas.
Insufflation
VIVRE EN ÉQUIPAGE 161
Position semi-assise
Position pour détendre l’abdomen
162
La protection de
l’environnement
La convention
MARPOL
Cadre réglementaire
1
La convention MARPOL interdit tous - à la biodégradabilité des produits reje-
rejets de plastiques et de déchets médi- tés ;
caux à la mer. - aux caractéristiques du milieu récep-
Elle réglemente les autres types de rejets teur, (création de zones spéciales) ;
et fixe des règles adaptées : - à l’éloignement des côtes.
Orange
Plastiques osiqu
llul es
Emballages, Ce
bouteilles Papiers, cartons,
(compactés) bois....
Marron Bleu
Gris Rouge
Verres
Bouteilles, bocaux
Piles à mettre dans les boites (sauf ampoules Ampoules et néons récupérés
de récupération spécifiques et néons) par les électriciens
Vert
A QUAI les couleurs des conteneurs sont normalisées suivant une directive européenne :
- VERT : verres recyclables, bouteilles, bocaux ... - BLEU : papiers recyclables, journaux, annuaires ..- JAUNE
: emballages plastiques vides, métaux, cartons ... - ROUGE : Déchets non recyclables...
166
Travailler en
équipe Assurer une bosse
Dévirer doucement l’aussière pour faire forcer la
bosse et mollir l’aussière avant de la dégarnir et de la
tourner aux bittes doubles.
Aussière
Le vocabulaire
Cordage servant à l’amarrage du bâtiment terminé par
un oeil.
maritime Aveugler
Aveugler une voie d’eau, la boucher provisoirement.
Azimut ou relèvement
Le vocabulaire maritime correspond à Angle relevé sur le compas et formé entre la direction
un langage différent du langage civil. du nord et l’objet visé.
Il permet de s’exprimer, de dialoguer, Bâbord
mais surtout de réaliser des tâches de Côté gauche d’un bâtiment en regardant vers l’avant.
manière professionnelle. Bientôt, sur Bâbordais
votre prochaine unité, vous enten- Bordée de l’équipage qui a un numéro pair., les tribor-
dais ayant un numéro impair.
drez couramment ces mots nouveaux.
Soyez attentifs et curieux. Balancer
Balancer les machines. Les mettre en marche très
doucement afin d’en vérifier le fonctionnement. On
À bloc effectue également des balancements de barre avant
Hisser en tête de mât au maximum possible. l’appareillage.
Amarrer Bitte
Fixer au moyen de câbles, de cordages, de chaînes. Cylindre vertical en fonte ou en acier moulé servant à
l’amarrage des bâtiments où elles sont disposées par
Amener paires. Bitte double : Pièce métallique fixée sur le pont
Abaisser, faire descendre. Amener les couleurs : « ou un ponton servant à tourner une aussière en huit.
Rentrer » les couleurs.
Bollard
Amer Pièce métallique à tête renflée utilisée pour fixer les
Point fixe remarquable, à terre ou sur la côte, permet- amarres sur le quai .
tant de faire le point (église, phare, château d’eau…).
Bôme
Ancre Espar sur lequel se borde une voile.
Forte pièce d’acier suspendue à une chaîne, que l’on
jette au fond de l’eau pour qu’elle s’y fixe et retienne Bosse
le navire. Petit cordage fixé sur des bittes servant à garder la
tension de l’aussière quand on la tourne.
Appareiller, appareillage Pièces métalliques qui équipées de stoppeurs permet-
Partir, prendre le large. Quitter le quai, le mouillage. tent de tenir la chaîne lorsque l’ancre est mouillée ou
saisie.
Armer
Armer un bâtiment, une embarcation : c’est fournir le Bosser
matériel et le personnel nécessaire à la navigation. Fixer, retenir une aussière ou un câble d’acier à l’aide
d’une bosse.
Arrimer, arrimage
Ranger le matériel et le fixer afin de l’empêcher de Bossoir
subir des avaries en mer. Pièce métallique destinée à suspendre les embarca-
tions et permettant de les amener ou de les hisser.
TRAVAILLER EN ÉQUIPE 167
descendre du bord ou d’y monter.
Bouée
Corps flottant. Bouée d’ancre. Bouée de sauvetage. Coursive
Bouée de balisage. Terme désignant les passages étroits, couloirs, corri-
dors qui se trouvent à l’intérieur du navire.
Brider
Serrer, souquer à bloc (fortement) un amarrage. Culer
Se dit d’un bâtiment qui va en arrière. Il bat arrière.
Cabestan
Treuil à axe vertical servant au relevage des ancres et Dalot
à la manoeuvre des aussières. Trou prévu sur le pont pour l’écoulement des eaux de
pluie et de mer.
Cambuse
Magasin où sont entreposés les vivres (conserves, Déborder
légumes frais, sachets divers). Écarter du bord, repousser.
Cap Décapeler
Route suivie par le bâtiment. Angle formé entre la Enlever l’œil d’une aussière d’une bitte ou d’un
direction du nord et l’axe du bâtiment. Suivre un cap : bollard.
aller vers, se diriger vers.
Décommettre
Capeler Séparer les torons ou les fils d’un cordage.
Passer l’oeil d’une amarre sur une bitte ou un bollard.
Défense
Chandelier Protection que l’on suspend le long du bord
Tube métallique fixé sur le pont recevant les filières. afin d’amortir les chocs contre un quai ou la
coque d’un autre navire.
Compas Échappée
Appareil de navigation servant à suivre une route, Espace laissé libre au passage entre deux ponts.
donner un cap, la direction d’un objet ou d’un amer
visé (gisement, azimut). Le compas magnétique Échelle de pilote
est une boussole. Le compas gyroscopique est un Échelle de cordage munie de marches en bois. Dispo-
compas électrique. sée le long du bord, elle sert à l’embarquement et au
débarquement du personnel à partir d’une embarca-
Condamner tion.
Condamner un bâtiment, c’est après examen le décla-
rer hors service . Écubier
Condamner, consigner un local en le fermant ou en y Trou pratiqué à l’extrême avant du navire par lequel
plaçant un factionnaire. passe la chaîne d’ancre.
Consigner Élingue
Empêcher de communiquer avec la terre, empêcher Cordage entourant les objets pesants que l’on veut
de pénétrer dans un endroit. soulever, embarquer ou débarquer.
Cordage Embraquer
On désigne sous le nom de cordage un ensemble de Faire un effort pour raidir, reprendre le mou à la main.
fils constitué par la réunion de fibres végétales ou
synthétiques. En berne
Mettre en berne le pavillon national, pour signaler un
Coupée deuil, le positionner au ¾ de la hauteur du mât.
Ouverture le long du bord donnant accès à l’échelle
de coupée (en bois ou en métal) permettant de
168
Épissure Ligne de foi
Procédé de matelotage permettant de faire une boucle Ligne imaginaire matérialisant l’axe longitudinal du
à l’extrémité d’un cordage. bâtiment.
Frapper Manoeuvre
Fixer un cordage sur un objet (frapper un pavillon sur Évolution. Mouvement.
sa drisse).
Mille marin ou nautique
Garde avant Mesure de longueur, de distance équivalant à 1852
Aussière qui empêche d’avancer. mètres.
Gisement Nable
Sur un compas, angle relevé entre l’axe d’un bâtiment Trou qui perce de part en part le fond d’une
et la direction d’un objet (amer, autre bâtiment…). embarcation et sert à l’écoulement de l’eau
lorsqu’on la hisse. S’obture à l’aide d’un
Gréer bouchon vissé.
Garnir une embarcation d’un mât, de voiles, de
poulies et de cordages. Noeud
Unité de vitesse qui équivaut à 1 nautique
Guindeau par heure. Un bâtiment qui file 15 noeuds
Treuil travaillant sur un axe horizontal utilisé pour parcourt 15 milles marins à l’heure.
les manoeuvres de force, par exemple virer sur les
aussières lors de l’amarrage du bâtiment ; Oeil(s)
Également utilisé pour mouiller et relever les ancres. Boucle faite à l’extrémité d’un cordage.
Le matelotage
Le matelotage désigne les opérations mais aussi dans des activités plus
réalisées avec des cordages. Tout techniques comme envoyer un lance
marin doit être capable d’effectuer des amarre lors d’un poste de manoeuvre
noeuds usuels qui lui serviront tout le ou lors d’un ravitaillement à la mer,
long de sa carrière, dans des activités ou encore arrimer solidement du
simples, comme frapper le pavillon; matériel avant une tempête.
Demi-noeud
Se fait à l’extrémité d’un cordage pour Nœud employé à la voile aux extrémi-
éviter qu’il ne se décommette ou empê- tés des écoutes (cordages permettant le
cher une manoeuvre de se dépasser. réglage des voiles).
TRAVAILLER EN ÉQUIPE 171
Noeud plat
Sert à réunir deux cordages de même il a forcé. Il est donc nécessaire d’utiliser
diamètre. Ce nœud est sûr, il ne glisse un martyr lorsque l’on effectue ce nœud.
pas, mais s’avère difficile à défaire quand
172
Noeud d’écoute
simple
Sert à réunir deux cordages dont l’un cordage le plus gros si les diamètres
est terminé par un œil. Ce nœud est très sont différents.
solide à condition de faire l’œil avec le
Noeud en huit
Empêcher une manoeuvre de se dépas- mités des écoutes (cordages permettant
ser. Nœud employé à la voile aux extré- le réglage des voiles).
TRAVAILLER EN ÉQUIPE 175
Amarrage - Mouillage
L’amarrage à quai
L’amarrage d’un bâtiment nécessite
des techniques spécifiques, utilisées
en fonction de la configuration du
port base ou d’accueil, pour accos-
ter ou appareiller. Toutes ces actions
passent par l’identification de maté-
riel, de règles de sécurité ou d’emploi,
et des équipiers de manœuvres inhé-
rents à ces manœuvres.
Rappel au poste de
manœuvre
L’équipier de manoeuvre
Les défenses
Elles ont pour rôle d’amortir les chocs du
bâtiment contre le quai ou un autre bâti- rentes formes (axial ou latéral, ouvert, ou
ment placé à couple. Elles peuvent avoir à rouleaux).
différentes formes parmi lesquelles des Les bittes permettent de tourner les
pneus usagés, des pneumatiques cylin- manoeuvres.
driques, sphériques.... Les bittes de quai s’appellent des
bollards quelque soit leur forme (croi-
sillon, double, canon...).
Les apparaux fixes de pont Les rouleaux de renvoi permettent de
présenter perpendiculairement à l’axe
Ils sont utilisés pour l’amarrage du bâti-
des poupées les aussières provenant
ment et lors des manoeuvres.
d’un chaumard et évitent le portage
Les chaumards sont des pièces de
d’une aussière sur une partie fixe.
guidage pour les amarres qui ont diffé-
178
4
7
Le mouillage
Mouiller : c’est immobiliser un bâti-
ment auprès de la côte à l’aide d’une
ligne de mouillage, constituée d’une
chaîne et d’une ancre. d’amarrage à quai, soit pour se mettre
Chaque bâtiment possède une ou à l’abri ou au repos le long d’une côte,
plusieurs ancres et leurs chaînes. entre deux missions.
10
11
12
8
1 - ancre
2 - chaîne
3 - écubier
4 - stoppeur
5 - bosse
6 - cheminée
GUINDEAU
7 - barbotin
Un guindeau est 8 - poupée
l’ensemble des 9 - frein
appareils qui servent 10 - transmission
d’une part à relever 6 11 - embrayage
l’ancre, d’autre part à 12 - moteur
libérer, à freiner ou a
7
immobiliser la chaîne
pendant que l’on mouille.
Marques et MIKE
pavillons à quai
Les pavillons et marques utilisés à
quai sont hissés pour signaler l’acti-
vité du bâtiment et la venue d’autorité Garde médicale
en fonction des circonstances.
OSCAR
Les pavillons
ROMÉO
BRAVO
Bâtiment d’alerte
ZÉRO
Mouvements de matières explosives ou
inflammables
INDIA
Garde militaire
CODE + HOTEL
Amarrage à couple
KILO
3 ème SUBSTITUT
1 - Flamme de guerre 2 - Pavillon national, Pavillon de poupe et de beaupré 3 - Marque du Président de la République - Nota
: La marque de chaque Président de la République comporte soit un monogramme, soit un symbole personnel figurant dans
la partie blanche du pavillon national, soit est vierge de toute marque ; exemples : un arbre doré pour le président Mitterrand,
aucune marque pour le président Chirac, aucune marque pour le président Sarkozy 4 - Marque du Premier Ministre 5 - Marque
du Ministre de la Défense - 5bis symbole des armées
182
6 - Marque du Chef d’État-Major des Armées (2 sabres pour un général de l’armée de terre, 2 ancres pour un amiral,
2 ailes jointives pour un général de l’armée de l’air) 7- Marque du Chef d’État-Major de la Marine 8 - Marque d’Amiral
9 - Marque de Vice-Amiral d’Escadre 10 - Marque de Vice-Amiral 11 - Marque de Contre-Amiral 12 - Pavillon de beau-
pré des bâtiments des Forces Navales Françaises Libres ou héritiers du nom et des traditions de bâtiments ayant
appartenu aux FNFL
Navigation - La
passerelle
La navigation est l’art de diriger, de
piloter un navire en toute sécurité. Notions de navigation
A bord d’un bâtiment, l’élément
Tout navire est équipé des appareils
responsable de l’exécution de cette
nécessaires pour gouverner, c’est à dire
tâche est la passerelle, lieu où se tient pour suivre une direction donnée et pour
le commandement du navire militaire. connaître sa position (faire le point).
Pour définir la passerelle, on évoque la Pour déterminer sa route et pour faire un
barre, l’action de gouverner, la veille point, le marin emploie des instruments
optique, la détection et la signalisation qui sont :
de tout mobile flottant ou aérien, le - le compas ;
- le sextant pour la mesure des angles
balisage, les feux des navires, l’utili-
verticaux, (étoiles, soleil) ;
sation de la carte marine et des docu- - le radar de navigation ;
ments nautiques pour tracer la route - les appareils de navigation radioélec-
du bâtiment, sans oublier les moyens trique ;
de sauvetage pour l’évacuation des - le loch (calcul de la vitesse).
blessés.
VIVRE EN ÉQUIPAGE 183
70°
A - ‘‘ chalutier bâbord 300 (360°-60°), 1 nautique,
inclinaison droite ‘‘
B - ‘‘ chalutier 45 tribord, 2 nautiques, inclinaison
gauche ’’
C - ‘‘ coffre bâbord 290 (360°-70°) , 3 nautiques‘‘
D - ‘‘ hélicoptère bâbord 330 (360°-30°), site 20°, 3
nautiques, en éloignement ‘‘
184
B A - Feu de poupe
- secteur 135° - blanc
B - E - Feux de tête de mat
- secteur 225° - blanc
225° C - Feu de coté tribord
- secteur 112,5° - vert
D - Feu de coté bâbord
- secteur 112.5° - rouge
135° A D
112,5°
Les feux de navigation courante
E
112,5° C
225°
TRAVAILLER EN ÉQUIPE
quelconque différent
quelconque différent de celui des
de celui des marques marques de chenal
de chenal préféré préféré
Marque de Marque de
chenal préféré chenal préféré
à Tribord à Bâbord
de balisage région A
Sens conventionnel
NO NE
EST
OUEST
TRAVAILLER EN ÉQUIPE
Les commandements
de la barre et des
machines
L’homme de barre et les servants indique qu’il a bien entendu ce qu’on
de transmetteurs d’ordres répètent lui dit en annonçant : « Bien ». Tant
toujours les ordres qu’on leur donne que l’officier chef de quart n’a pas dit
et rendent compte une fois ceux-ci « Bien », on répète.
exécutes. L’officier chef de quart
2 4
6 8
9
Bd
1 3
5 7
Td
Positionnement des containers de survie sur une frégate type La Fayette
TRAVAILLER EN ÉQUIPE 197
Se mettre à l’eau
- Utiliser pour cela les filets, échelles de
pilote ou les cordages placés le long de
la coque. Ne sauter que si cela est néces-
saire ;
- Ne pas sauter directement dans le
radeau ;
- Si le navire a de la gîte, sauter du côté de
la gîte pour ne pas tomber sur la coque ;
- Ne pas plonger la tête la première, vous
pouvez heurter des débris. Sauter les
pieds en premier, les jambes jointes ou
croisées au niveau des chevilles, les bras
croisés sur la poitrine en serrant votre
brassière de sauvetage pour l’empêcher
de remonter ou de vous blesser ;
Réagir lorsqu’on
observe un homme Bouées IKAROS - SYRESTHOMME
tomber à la mer
Le bâtiment
FATAL
du froid ; 5
- Enlever ses bottes et les mettre à
l’envers sous les aisselles ;
- Tourner le dos à la mer ; 4
HEURES
PC machines) -
- La production et la distribution
d’énergie hydraulique nécessaire à
Les installations la manoeuvre du bâtiment (appareil à
CMES gouverner, cabestan, guindeau) et à la
mise à l’eau des embarcations (bossoirs,
grues hydrauliques);
Les installations CMES (Coque - La sécurité du bâtiment par la mise
Machine Électricité et Sécurité) sont en oeuvre de moyens de mesure et de
détection (incendie, voie d’eau, agressifs
regroupées au sein du groupement
NRBC) et par l’alimentation de moyens
navire pour les grands bâtiments ou de lutte contre les sinistres.
du service Flotteur/mobilité pour les
petites unités.
Moteur du Mistral
200
de patrouille maritime pour coordonner
La conduite des
des recherches de bâtiments de surface
(exercice surfex), des sous-marins (exer-
opérations (le cice casex).
CO) Ils sont en relation étroite avec les
systèmes d’armes des autres spécialités
et la passerelle pour la sécurité nautique.
Sur les bâtiments se trouve un local
d’où se dirigent les opérations, appelé
souvent central opérations ou plus
communément C.O. Les personnes Les détecteurs anti
qui assurent leur quart sont surnom- sous-marin
més les «OPS». En mer cet endroit est
armé 24 heures sur 24. fouillent les abîmes à la recherche de
sous-marin, de mines. Pour cela ils
En général sur les bâtiments (types utilisent des sonars de coque placés à
chasseur de mines, aviso, frégate…) on l’avant du bâtiment, des sonars remor-
trouve différentes spécialités. qués pouvant être immergés à des
Sur d’autres bâtiments comme le porte- profondeurs variables ( le poisson ), des
avions, les sous-marins, on retrouve des antennes linéaires traînées à l’arrière du
spécialités spécifiques aux missions du bâtiment servant à détecter des signaux
bâtiment. trahissant la présence d’un sous marin
Chaque secteur est lui-même constitué (la nouille).
de sous-ensembles qui permettent la Devant une menace, ils peuvent mettre
bonne réalisation des missions. en oeuvre des torpilles ou des roquettes.
Assurer la
protection
Les menaces peuvent être très diverses
La protection selon leur origine, leur nature et les buts
des installations
recherchés.
Les principales menaces à prendre en
compte sont:
Menace d’espionnage
Menace de détournements
et vols La protection
Menace qui s’applique à des matériels ou C’est l’ensemble des mesures desti-
des biens utilisables à des fins subver- nées à faire face aux différentes
sives ou personnelles (armes, systèmes menaces dans les domaines suivants :
informatiques, etc.).
- la protection du personnel,
- la protection des installations,
Menace de manifestations - la protection des informations.
hostiles et mouvements
sociaux Elle est l’oeuvre et la responsabi-
Le terrain militaire
Son accès sans autorisation ou de
manière frauduleuse constitue une contravention.
contravention ou un délit. L’intrus ne peut être appréhendé que
par la police ou la gendarmerie. Cepen-
La loi n’oblige pas à la pose d’une dant, en cas de flagrant délit (vol, agres-
clôture mais la mise en place de sion…), les militaires peuvent intervenir
panneaux précisant la qualité mili- pour appréhender les individus qu’ils
taire du terrain concerné et l’inter- doivent remettre sans délai à un Officier
diction d’y pénétrer . En cas de péné- de Police Judiciaire (OPJ).
tration frauduleuse, le personnel de L’usage des armes n’est autorisé que
garde a le droit d’appréhender l’intrus dans le seul cadre juridique de la légitime
défense.
par la force afin de le remettre à un
officier de police judiciaire. L’usage
des armes ne se fait qu’en cas de légi- Zone militaire close - ZMC
time défense. La zone est délimitée par une clôture et
matérialisée par un panneau spécifique.
L’intrusion constitue un délit.
La légitime défense L’intrus peut être appréhendé par des
militaires pour être remis dans les plus
Code pénal - articles 122 - 4, 122 - 5, 122 brefs délais à un Officier de Police Judi-
-7 ciaire.
Deux conditions sont requises pour L’usage des armes n’est autorisé que
constituer l’état de légitime défense. dans le seul cadre juridique de la légitime
défense.
Un acte d’agression qui doit être
- dirigé contre soi ou autrui, La zone protégée - ZP
- actuel (danger imminent),
- injuste (non fondé). La zone protégée est une emprise
ou un local clos, abritant des maté-
Un acte de défense qui doit être riels sensibles ou des informations
et supports touchant au secret de la
- nécessaire (aucun autre moyen de se défense nationale, où la libre circulation
soustraire au danger), est interdite et l’accès soumis à autorisa-
- simultané (réaction immédiate), tion.
- mesuré (c’est à dire proportionné à la Les limites sont connues et ne peuvent
gravité de l’agression). être franchies par inadvertance.
La pénétration sans autorisation dans
Les zones militaires de droit une zone protégée constitue un délit
commun ou de régime normal qui peut être puni par une peine de
prison et une amende.
En cas de pénétration frauduleuse, le
personnel de garde appréhende l’intrus
Zone militaire non close - par la force si nécessaire (action propor-
ZMNC tionnée) et le présente à un officier de
Aucune limite de zone n’est matériali- police judiciaire.
sée (pas de clôture…), seul existe un L’usage des armes n’est autorisé que
panneau signalant l’appartenance au dans le seul cadre juridique de la légitime
domaine militaire. défense.
L’intrusion n’est passible que d’une
ASSURER LA PROTECTION 205
La zone réservée - ZR La zone de défense
hautement sensible ( ZDHS)
Une zone réservée est crée obligatoire-
ment au sein d’une zone protégée. Les ZDHS sont des zones dans lesquelles
Son but est d’y détenir et d’y traiter des les forces armées détiennent des biens
informations Secret Défense et supé- dont la perte ou la destruction serait
rieures. Le contrôle y est permanent et susceptible de causer de très graves
les autorisations d’accès sont très limi- dommages à la population ou mettrait
tées. en cause les intérêts vitaux de la défense
La pénétration sans autorisation dans nationale.
une zone réservée constitue un délit La pénétration sans autorisation dans
qui peut être puni par une peine de une ZDHS constitue un délit qui peut
prison et une amende. être puni par une peine de prison et
En cas de pénétration frauduleuse, le une amende.
personnel de garde appréhende l’intrus Ces zones sont exclusivement
par la force si nécessaire (action propor- surveillées par du personnel spécialisé
tionnée) et le présente à un officier de (fusiliers marins ).
police judiciaire. Dans le cas d’une intrusion ou d’une
L’usage des armes n’est autorisé que tentative d’intrusion, hormis les cas de
légitime défense, le militaire chargé de la
ZONE PROTEGEE
TERRAIN MILITAIRE
Interdiction de pénétrer sans
autorisation
DEFENSE D’ENTRER
Arrété du jj/mm/aaaa
Articles 413-5 et R 644-1
du code pénal Tout contrevenant s’expose aux
peines prévues par l’article 413-7
du code pénal
1 2
ZONE RESERVE
ZONE DE DEFENSE
Accès interdit
à toute personne HAUTEMENT SENSIBLE
non autorisée
DEFENSE DE PENETRER
DANGER DE MORT
3 4
Les panneaux de zones:
1- ZMNC et ZMC
2 - ZP
3 - ZR
4 - ZDHS
206
Le dispositif
antiterroriste le cadre des missions ainsi définies.
Avec le plan vigipirate et les plans d’in-
La menace terroriste n’a jamais été
tervention, les armées sont engagées
aussi forte. Elle a aussi profondément dans un dispositif de sécurité placé sous
changé de nature. Comme la plupart la responsabilité des préfets agissant
de ses partenaires, la France a adapté sous l’autorité du ministre de l’intérieur
ses moyens d’action à ce nouveau à l’échelon national.
contexte. Elles s’y intègrent en renfort et en
complément des forces de la police et de
la gendarmerie nationales.
Protéger la population - le plan En 2008 environ 1 400 militaires ont été
Vigipirate
déployés en permanence sur le territoire
Afin de faire face à l’ensemble du spectre français. Ils se répartissaient comme
des menaces, notre pays adapte en suit :
permanence les moyens de prévision et - 850 au titre du plan Vigipirate terrestre,
de dissuasion dont il dispose. - 370 au titre de la posture permanente de
Le fer de lance de cette stratégie est le sûreté aérienne,
plan VIGIPIRATE, créé en octobre 1981 - 190 au titre de la sauvegarde maritime.
et bien connu de nos concitoyens. Son
objectif est double : Les niveaux d’alerte
- protéger la population, les infrastruc-
tures et les institutions ; La dernière version de VIGIPIRATE, en
- préparer les réponses en cas d’attaque. vigueur depuis mars 2003, est fondée
sur le postulat que la menace terroriste
Implications des armées doit désormais être considérée comme
permanente (niveau blanc).
Le plan vigipirate et les plans d’interven- Le plan se décline ensuite en quatre
tion qui lui sont associés sont des plans niveaux d’alerte qui sont rendus publics.
gouvernementaux de lutte contre le terro- Le niveau le plus faible (jaune) est celui
risme approuvés par le Premier ministre d’une menace diffuse. Les mesures
Le ministre de la défense, assisté par le qui sont alors mises en oeuvre doivent
chef d’état-major des armées (CEMA), permettre de passer très rapidement aux
met en oeuvre les forces armées dans niveaux supérieurs orange et rouge.
ASSURER LA PROTECTION 207
Le niveau le plus élevé (écarlate) vise à En cas d’attaque terroriste se dérou-
prévenir le risque imminent d’attentats lant dans un «milieu» particulier
majeurs. - Piratair-Intrusair contre le terrorisme
Le Premier ministre a décidé d’élever le aérien (détournement, prise d’otages et
niveau d’alerte du plan Vigipirate au niveau utilisation d’aéronef comme vecteur ou
rouge après les attentats perpétrés à arme par destination) ;
Londres, le 7 juillet 2005. - Pirate-Mer contre le terrorisme et la pira-
terie maritime, et plus généralement contre
Les plans «PIRATE» tout acte de malveillance en mer pouvant
être associé à une prise d’otages ;
Le plan VIGIPIRATE a une vocation générale - Pirate-Ext en cas de menace ou d’attaque
de dissuasion et de prévention antiterro- contre des ressortissants ou des intérêts
riste. français hors du territoire national ;
Il est complété par la famille des plans d’in- - Metropirate en cas d’attaque dans les
tervention « PIRATE », classés en deux transports collectifs ferrés souterrains.
familles :
En cas d’attaque terroriste utilisant un Protèger les bâtiments et les
moyen d’agression spécifique: implantations à terre de la Marine
- Piratox pour la lutte contre le terrorisme - Mesures VAUBAN - EMT
utilisant des produits chimiques toxiques
Missions du factionnaire et
Le factionnaire du gradé de coupée
Les consignes
Grille de Quart
L’armement
Questions à poser réponses Voix de l’interlocuteur
Le rôle du marin
en protection
Tous les bâtiments de guerre, les bases
à terre et les formations de la Marine
à terre (commandos, compagnies
de fusiliers marins, etc) sont dotés
d’armes légères.
Ces armes servent à équiper le person-
nel participant à la protection et à la
surveillance des unités, ainsi que les
formations légères, mises sur pied
pour des missions occasionnelles de
combat ou défense à terre ou en mer.
Règle n°3
Le cas échéant, effectuer les opérations
Garder l’index hors de la détente, tant de sécurité :
que les organes de visée ne sont pas sur - placer l’arme face à une direction non
l’objectif; dangereuse ;
- vérifier que la sûreté est à poste ;
Règle n° 4 - enlever le chargeur;
- reculer le levier d’armement (ou la
Être sûr de son objectif et de son envi- culasse) et vérifier la chambre;
ronnement (afin d’éviter les dommages - désarmer;
collatéraux). - remettre la sûreté.
214
Le F.A.M.A.S. G2
Masse de l’arme nue : 3,750 Kg.
Cadence de tir (pratique) : 100 coups/min.
Portée maximale : 2500m /
Portée pratique: 300m.
Le FAMAS modèle G2 (Fusil d’Assaut Hausse de combat : 300m.
de la Manufacture d’Armes de Saint- Contenance des magasins : 30 cartouches.
Pouvoir de perforation : casque toutes armes
Etienne) est une arme individuelle jusqu’à 300m.
d’épaule automatique à tir mixte : tir
de cartouches de calibre 5.56 mm, tir
de grenades antipersonnel (A.P.) et
anti-char (A.C.). Le limiteur de rafale
Le sélecteur de tir
POSITION S
Le limiteur
de rafale
1-a 2
5-a
1
5-d
5-b
5
5-c
3
3-a
4-a
A - PIÈCES PRINCIPALES
ASSURER LA PROTECTION
1- Crosse B
a - Appuie-joue
2 - Poignée garde-main
3 - Boîtier de mécanisme
a - Limiteur de rafale
4 - Corps du fusil
a - Sélecteur de tir
5 - Ensemble mobile
a - Masse additionnelle
b - Culasse
c - Levier amplificateur d’inertie 4
d - Percuteur
215
B - Chargeur
ENSEMBLE MOBILE
A - Extracteur
B - Obturateur
C - Masse additionnelle
D - Goupille d’assemblage de la masse
additionnelle
E - Percuteur
F - Levier amplificateur d’inertie
G - Culasse
H - Doigt de maintien
J - Éjecteur
K - Tête amovible de culasse
H
B
A
K
J
ASSURER LA PROTECTION 217
2
PIÈCES PRINCIPALES
1 - Culasse
2 - Canon
3 - Tige guide+ressort
4 - Carcasse
3 a - Arrêtoir de culasse
b - Sûreté / levier de désarmement
5 - Chargeur
5
220
- Vérifier l’état général de l’arme (fissures, - Placer l’arme face à une direction non
corrosion, appuis joue…), dangereuse;
- vérifier le bon serrage du bouchon et le - vérifier que la sûreté est à poste;
blocage de la crosse, - enlever le chargeur et vérifier qu’il est
- vérifier le blocage du chargeur et l’en- vide;
lever, - Vérifier qu’il n’y a pas de cartouche
- vérifier la chambre et le canon en tirant dans la chambre (en regardant par la
sur le levier d’armement, fenêtre d’éjection);
- vérifier l’extracteur et l’éjecteur, - désarmer;
- remmener le levier d’armement sur - remettre la sûreté (l’arme est à la sûreté
l’avant, contrôler son verrouillage et son lorsque le liseré rouge du bouton pous-
déverrouillage (avec le levier de désar- soir est non apparent).
1
e
b
f
PIÈCES PRINCIPALES
1- Canon
2 - Chargeur
3 - Boîte de culasse g
a - Bouchon
b - Plan incliné 2
ASSURER LA PROTECTION
3
221
Assurer la
sécurité à
bord
La sécurité
pourquoi ?
Maintien de
la capacité
opérationnelle des
bâtiments Les capacités militaires permettent de
résister efficacement aux agressions et
aux sinistres que le bâtiment est suscep-
Le maintien de la capacité opéra- tible de connaître. Il peut ainsi poursuivre
tionnelle des bâtiments résulte de la la mission qui lui a été confiée.
capacité du bâtiment à remplir ses
missions et de la capacité de survie
de l’ensemble flotteur et équipage qui
opèrent dans un contexte générateur
de risques : Capacité de survie
- éloignement de la terre et de ses possi-
bilités de secours ; L’organisation et les actions qui
- environnement marin hostile ; découlent des capacités militaires et
- risques industriels et domestiques ; de la capacité de survie des unités
- présence de matières dangereuses à constituent ce que l’on nomme la
bord ;
sécurité.
- malveillance ;
Elle permet :
- situation de crise ou de combat.
- d’intervenir et de lutter efficacement
contre les sinistres ;
- de prendre en charge les blessés.
Capacités militaires
Dispositions techniques prises à la La sécurité à bord
conception et à la construction :
- architecture ; La sécurité à bord des bâtiments a pour
- résistance de la structure aux agres- finalité :
sions du milieu et aux agressions mili- - la sauvegarde du personnel ;
taires ; - le maintien préventif de la capacité de
- organisation et répartition des locaux ; résistance aux agressions militaires et
- installations fixes, etc ; aux sinistres d’origine accidentelle ;
- organisation des activités à bord - la mise en situation sûre du bâtiment et
permettant de prévenir et de prévoir les la restauration à brève échéance de ses
situations à risques, les accidents et les capacités opérationnelles ;
sinistres qui peuvent en découler. - la protection des biens.
ASSURER LA SÉCURITÉ À BORD 223
La sécurité par
qui ?
La sécurité est l’oeuvre de tous et la
responsabilité de chacun.
Principes d’organisation
La prévention
des sinistres Les tranches : les bâtiments sont
découpés en tranches numérotées par
La meilleure méthode pour lutter les lettres de l’alphabet international
contre les sinistres est d’empêcher en partant de l’avant vers l’arrière. La
qu’ils se produisent, d’interdire ou à tranche Alpha est la première tranche à
l’avant de tous les bâtiments.
défaut de limiter leur extension.
Pont principal : c’est le premier pont
continu et étanche au dessus de la ligne
de flottaison. Numéroté 0 (zéro) , il est
la référence de tous les autres ponts. Il
Interdire l’extension est impossible de passer d’une tranche
des sinistres à l’autre en-dessous du pont principal.
Pour se faire, il faudra donc remonter sur
le pont principal et redescendre dans la
tranche désirée.
Le compartimentage
Ponts : étages situés au dessus du pont
Repère de la tranche
+ Numéro du pont Pont principal Pont principal
+ Repère par rapport à l’avant de la
tranche Faux pont 1 TRANCHE F Faux pont 1
+ Repère par rapport à l’axe du bâtiment Faux pont 2 Faux pont 2
Les situations
d’étanchéité
Sur les cloisons et les ponts, les
portes et les panneaux sont eux aussi
étanches. Leur position (ouverts ou
fermés) est liée à une situation d’étan-
chéité qui dépend des risques prévi-
sibles en fonction des circonstances.
Les situations d’étanchéité (SE) ont pour Certaines unités (BPC,FREMM …)
but : construites aux normes civiles n’appli-
- de diminuer la vulnérabilité du bâtiment quent pas la réglementation militaire
aux agressions militaires et aux fortunes en vigueur, mais mettent en oeuvre des
de mer ; dispositions particulières, adaptées à
- d’éviter l’extension des sinistres, ainsi leurs installations.
que la pénétration et la propagation des
fumées et gaz toxiques à l’intérieur du
On distingue :
Le bâtiment doit adapter son organi-
- trois situations d’étanchéité princi- sation et sa tactique de lutte contre les
pales : les SE no 5, 3 et 1, qui renfor- sinistres suivant différents critères :
cent progressivement la résistance et - la nature des dangers redoutés ;
l’étanchéité du flotteur, mais restreignent - la conception du bâtiment et les
d’autant la circulation à bord ; moyens en personnel et en matériel
- deux situations d’étanchéité dérivées : dont il dispose ;
la SE no 4 (dérivée de la no 3) et la
no 2 (dérivée de la no 1), qui permet-
- la doctrine en vigueur.
tent d’alléger certaines dispositions pour
faciliter la circulation du personnel ; Les stades d’alerte NRBC
- une situation d’étanchéité maximale
vis-à-vis de l’extérieur : la SE no 0,
Vis-à-vis d’une menace immédiate ou
qui est destinée à limiter les risques de
potentielle pour le bâtiment, le comman-
contamination nucléaire, radiologique,
dant ordonne un stade d’alerte qui déter-
biologique ou chimique.
mine la posture du bâtiment.
Pour ce qui est de la sécurité, on parle de
Seuls le commandant ou, par délégation,
« stades d’alerte particuliers 1 à 4 NRBC
le commandant en second, l’officier chef
(SA NRBC) » , qui se caractérisent par :
du quart, l’officier de garde et, dans le
- en matière de prévention : un ensemble
cadre de la lutte contre les sinistres à
de mesures comportant en particulier la
l’intérieur du bâtiment, l’adjoint sécurité,
surveillance permanente du bâtiment et
peuvent accorder des dérogations à la
une situation d’étanchéité minimale ;
situation d’étanchéité en vigueur.
- en matière d’intervention et de lutte
contre les sinistres et d’assistance aux
La situation d’étanchéité en vigueur est
victimes : une capacité d’action immé-
diffusée par le PC Sécurité sur ordre de
diate et une organisation adaptée.
la passerelle.
228
Le poste de veille
(3 NRBC - SE3)
C’est la posture tenue par un bâtiment
à la mer en absence de menace exté-
rieure directe, hormis les risques liés aux
facteurs environnementaux (navigation,
conditions météorologiques). C’est la
situation la plus couramment ordonnée
en mer en temps de paix ou de crise.
ASSURER LA SÉCURITÉ À BORD 229
L’arlequin
Chaque porte et panneau est muni
d’un rectangle à six cases numérotées
de 0 à 5 (arlequin).
De jour
De nuit
230
2 3 4
1
5 6 7
Les types de
sinistres
Le feu, l’envahissement par l’eau
ou par des agressifs NRBC peuvent
La combustion - le feu
détruire partiellement ou complète- La réaction chimique de combustion ne
ment un navire et son équipage. peut se produire que si l’on réunit trois
Sur un bâtiment de guerre ces risques éléments : un combustible, un combu-
sont importants car: rant, une énergie d’activation en quanti-
tés suffisantes. De la même manière, la
- il réunit dans un espace restreint
combustion cesse dès qu’un élément est
hommes, combustibles et munitions; enlevé.
- il doit pouvoir faire face aux effets
destructeurs des armes de l’ennemi. Le combustible peut être :
- un solide formant des braises (bois,
papier, carton, tissu, PVC…) ;
- un liquide ou solide liquéfiable
ASSURER LA SÉCURITÉ À BORD 231
(essence, gazole, huile, kérosène, polyé-
thylène, polystyrène…) ;
Les voies d’eau et
- un gaz (butane, propane, méthane, dihy- l’envahissement
drogène…) ;
- un métal (fer, aluminium, sodium, Une voie d’eau est une entrée d’eau acci-
magnésium…); dentelle, intérieure ou extérieure (rupture
- une huile ou une graisse de cuisine. d’un collecteur ou d’un manchon de
coque, remontée d’eau par un dalotage,
Ces cinq points correspondent respecti- débordement de soutes, …) dont le débit
vement aux cinq principales classes de n’est pas très important, et qui ne provo-
feux A, B, C, D ou F. querait, éventuellement, le noyage d’un
local qu’à moyen terme.
Le comburant est l’autre réactif de la Il suffit, dans la plupart des cas, d’isoler
réaction chimique. La plupart du temps, un collecteur pour mettre fin à l’entrée
il s’agit de l’air ambiant, et plus parti- d’eau, puis de procéder à l’assèchement
culièrement de l’un de ses composants du local.
principaux, l’oxygène. En revanche, un envahissement est
une entrée d’eau brutale et massive à
L’énergie d’activation : Il s’agit géné- l’intérieur du bâtiment, causée par une
ralement de chaleur. Par exemple, ce brèche extérieure (perte de l’intégrité de
Les agressifs
nucléaires,
radiologiques,
biologiques et
chimiques (NRBC)
Au niveau mondial, la menace NRBC en 1995 (arme chimique), les cour-
prend de plus en plus d’importance. riers piégés à l’Anthrax (arme biolo-
Les actes terroristes des dernières gique) aux États Unis en 2001…
décennies ne font que renforcer l’at- Les institutions militaires repré-
tention qu’il faut lui porter. sentent une cible de choix pour les
Les exemples ne manquent pas : l’at- formations terroristes, en particuliers
tentat du métro de Tokyo au gaz Sarin les bâtiments en escale dans des pays
à risques.
ASSURER LA SÉCURITÉ À BORD 233
Organisation de
la lutte contre matière de prévention des sinistres.
les sinistres Elles ont pour objectif par des visites
des locaux du bâtiment, d’assurer la
Chronologie de l’organisation de la prévention des sinistres accidentels
lutte : (type industriel ou domestique) et des
- Détection humaine ou automatique ; accidents corporels.
- intervention immédiate de première Seule une bonne connaissance de
phase ; l’élément permet d’effectuer une
- intervention immédiate de deuxième ronde en toute sécurité pour le
phase ; personnel et le matériel. Tout local du
- intervention renforcée ; bord, non occupé en permanence par
- le poste de sécurité. du personnel, doit être visité au moins
une fois par jour.
Un maître EMSEC de quart au PC sécurité devant les écrans de surveillance du bord est en conversation radio avec
un rondier de sécurité - frégate CHEVALIER PAUL
236
Donner l’alerte
toutes anomalies.
Il doit : De vive voix pour alerter le personnel se
- vérifier l’absence d’odeurs particu- trouvant à proximité et par téléphone au
lières, de température anormale, l’état de PC Sécurité.
l’éclairage et l’absence de tous produits « Grade, nom, alarme incendie, voie d’eau, blessé en
(gisement) et (désignation du local), nature et ampleur
et matériaux ne devant pas être stockés
du sinistre».
dans le local ;
L’équipe d’alarme
Elle est équipée en TPB. Elle est composée
L’intervention renforcée d’un chef, de tous les GSS et les membres
de la brigade sécurité disponibles ainsi que
(Dans le cas de SA 3 NRBC et 4 NRBC) l’équipe médicale.
Ils assurent le renfort des différents groupes,
Le directeur de lutte (DDL) le convoyage de blessé ainsi que de la mise
en place d’un atelier de reconditionnement
Il est équipé en TPB. C’est l’adjoint sécurité des ARI.
(COMANAV) ou l’officier de garde en cas d’ab-
sence.
La cellule de réflexion
Le directeur d’intervention (DDI) Son rôle est de fournir au DDL des éléments
de décision, relatifs aux conséquences du
Il est équipé en TPB et le cas échéant avec sinistre, et aux prévisions de son évolution.
ARI. C’est l’assistant sécurité ou l’officier de
permanence navire (OPN) en cas d’absence.
La tenue de sauvegarde
Le matériel de Elle est utilisée par le personnel situé
protection et de sur les extérieurs à la veille et qui serait
lutte surpris par un épandage, c’est une tenue
de sauvegarde.
Elle est conçue pour protéger les voies
cutanées contre les toxiques liquides et
les retombées radioactives.
La protection individuelle
Complément
240
Moyens collectifs de
protection
Kit d’étais hydrauliques constitué de rallonges jusqu’à 1,5 m qui combinées à des têtes adaptées permettent de faire face
à toutes les configurations .
242
Pinoches et coins
Les pinoches servent pour un trou de petit
diamètre et les coins pour les fissures.
Dimensions 10 à 50 mm.
Plaque pliante
Constituée de deux demi-cercles en bois
reliés par charnières et équipée d’un joint,
Cloche à étrier
Un étrier métallique fixé par un axe à une
vis sans fin est passé par la brèche et
vient appuyer sur la coque extérieure . A
l’intérieur une cloche est positionnée face
à la brèche et fixée à la vis par un écrou.
L’étanchéité se fait par l’intérieur.
Carré 400 x 400 mm.
Obturateur pneumatique
gonflable
OBTURATEURS
a
5
b
8
7
f
d
8 - cloche à étrier
a - étrier e
b - vis
c - cloche
d - joint
4
e - écrou 3
f - volet de purge
244
ASSURER LA SÉCURITÉ À BORD 245
Le matériel d’épuisement
Les moyens mobiles
Les pompes mobiles
Définitions Pompes électriques submersibles qui
permettent d’évacuer l’eau en n’importe
Un épuisement consiste : quel point du bâtiment. Débit 150 m3/h.
- en cas de voie d’eau, à pomper la quan-
tité d’eau qui, s’étant accumulée dans un Les éducteurs et éjecteurs
local, a fini par le remplir plus ou moins Élément fonctionnant sur le principe du
complètement ; venturi (voir annexes), l’énergie motrice
- en cas d’envahissement, à tenter de est fournie soit par l’eau sous pression
limiter la montée du niveau de l’eau qui du collecteur incendie, soit par le circuit
pénètre dans le local par une brèche vapeur pour les éjecteurs. Débits 10 à 30
importante. m3/h.
Un assèchement consiste à extraire
l’eau présente, souvent en petite quan- Les moyens fixes
tité, dans les fonds d’un local. L’assè- Ce sont des pompes, des éducteurs, des
chement est une opération courante, qui éjecteurs à gros débit qui sont installés
n’influence en rien la sécurité du navire,
électropompe mobile
genre Grindex
hydro-éjecteur
genre Pons
éducteur
246
1
a
b
1 - Robinet incendie armé
a - dévidoir
b - manche
c - lance type Pons à boisseau à trois
positions utilisée sur RIA et en matériel de
protection
d - robinet
c
a b
2
3
d
c
ASSURER LA SÉCURITÉ À BORD 251
L’extincteur à CO2
La couleur est rouge avec une sérigra-
phie blanche.
Le CO2 est incolore et inodore, la pres-
sion de gonflage est de 150 bar. ! Ne jamais laisser
e
c
b
a
c
3
2 - Extincteur à CO2 de 2 kg
b a - gâchette percussion
b - tromblon
3 - Extincteur à CO2 de 5 kg
2 a - gâchette percussion
b - tuyau
c - tromblon
ASSURER LA SÉCURITÉ À BORD 253
La canne feu de friteuse Les matériels d’attaque et de protection
A proximité de l’entrée de chaque cuisine sont raccordés à ces bouches d’incen-
à bord, existe du matériel dit de première die.
intervention en cas de feu de friteuse.
Ce matériel se compose : Le matériel d’attaque est composé de
- d’un coffret d’arrêt d’urgence type manches incendie + lances ou lances
«coup de poing» qui : génératrices à mousse + proportion-
- actionne la coupure électrique de neur + A3F.
la friteuse ;
Cette installation est efficace contre
- stoppe la ventilation de la cuisine ;
- ferme les clapets de ventilation; les feux A et B. Les installations en
- d’un boîtier contenant les complétifs de eau plate et/ou eau dopée ne sont pas
la TPB ; utilisées en même temps que le maté-
- d’une commande à distance fermeture riel de production de mousse car l’eau
de couvercle friteuse ; chasserait la mousse au cours de l’ex-
- d’une canne feu de friteuse reliée à une tinction. La mousse qui a pour effet
bouche incendie , munie d’un flexible
armé d’une distance suffisante pour
d’isoler la combustible du comburant
accéder jusqu’à la friteuse ; serait détruite.
- le but étant de refroidir la friteuse après
Le collecteur incendie
Un collecteur que l’on dénomme collec-
teur incendie distribue de l’eau de mer
par l’intermédiaire de pompes situées
dans les parties basses. Ce collecteur
est maintenu sous pression (7 à 14 bars
suivant le navire).
L’eau est acheminée jusqu’à des points
que l’on nomme «bouche incendie».
Ces bouches incendie sont réparties
dans le bord comme les extincteurs à eau
diffusée et sont de couleur rouge.
254
1 - Collecteur incendie
2 - Bouche incendie
a - levier ouverture-fermeture
3
3 - Canne à feu de friteuse 3m /h
a - tuyau armé 13/19 - 5 ou 10 mètres
b - poignée
c - soufflette
d - tube de lance coudé
e - buse 130°
4 - 1/2 Raccord guillemin, symétrique ou DSP
a - mâchoires avec joint
b - bague de verrouillage
c - corps
5 - Division 70/2x45
6 - Clé tricoise
2
c b a
a
d
c
4
a
ASSURER LA SÉCURITÉ À BORD 255
Les raccords ner la molette vers la gauche pour ouvrir
l’angle de diffusion jusqu’à 110°, passé
Ces raccords sont fragiles, il ne faut pas les
le cap des 110° en tournant la molette la
laisser tomber, sinon ils se déforment.
position est en purge.
Avant de brancher il faut s’assurer de la
En cours d’intervention, le réglage de
présence de joints ; pour raccorder il suffit
diffusion et l’alimentation de la lance
d’emboîter, de serrer à la main et de finir le
s’effectuent en dirigeant la lance vers le
serrage à la clé tricoise.
sol.
Il existe des divisions 70 / 2 x 45 destinées
L’angle à adopter lors de l’attaque du feu
à brancher deux installations diamètre 45 sur
dépend de son éloignement, plus on est
une même bouche diamètre 70.
proche plus l’angle est ouvert (protection
du personnel).
Le proportionneur ou le
prémélangeur Les lances genre POK
Fonctionnant sur le principe du venturi (voir Cette lance dispose d’un boisseau (deux
annexes) cet appareil aspire du produit émul- positions : ouvert ou fermé), d’une
seur à l’aide de la canne suceuse lorsque la molette de réglage de diffusion pouvant
lance débite. faire modifier l’angle du jet. Cet angle
L’eau se mélange alors à l’émulseur, on s’ouvre de 40° à 110°.
obtient de l’eau dopée. A la différence de la lance ultimatic, la
GÉNÉRATION DE MOUSSE
4 - Proportionneur
5 - Tube plongeur
4
ASSURER LA SÉCURITÉ À BORD 257
8
2
PRODUCTION DE MOUSSE
1- Collecteur incendie
2- Bouche d’incendie
3- Manches
4- Tube plongeur
3 5- Proportionneur
6- Bidons d’émulseur
7- Lance à mousse
a- entrées d’air
8- Mousse bas foisonnement
(0<TF<20)
258
dage de mousse moyen foisonnement Le matériel de protection
dans les machines en cas de feu de Ce matériel (tel que la lance Pons) est
cale. Cette lance dispose d’un boisseau branché aux manches à eau sans prémé-
deux positions (fermé/ouvert) et d’un langeur. Il est utilisé essentiellement
réglage de diffusion (ouverture d’angle). pour refroidir les cloisons et les ponts,
Le personnel ne porte pas cette lance en éventuellement en protection du person-
intervention, elle est déposée puis débite nel d’attaque.
jusqu’à remplir la cale.
Les appareils
respiratoires
d’intervention
Ce sont des appareils respiratoires
isolants à circuit ouvert (ARICO), à
air comprimé et à pression positive, la bouche (en cas de défaut d’étanchéité
destinés à protéger les voies respira- du masque sur le visage, il y a échange
de l’intérieur du masque vers l’extérieur,
toires et les yeux du porteur en inter- jamais l’inverse).
vention dans une ambiance non respi- Un manomètre haute pression permet
rable (feu, fumées, agressifs NRBC au porteur de surveiller en permanence
etc…). l’autonomie résiduelle du bloc bouteilles.
Un sifflet d’alarme se déclenche lorsque
la pression du bloc bouteilles atteint
75 bars.
Le Triplair L’autonomie restante est alors d’environ
15 minutes. Ce sifflement est continu
jusqu’à l’épuisement total de l’air dans
Principe de fonctionnement les bouteilles.
3
Appareil Respiratoire Isolant
à Circuit Ouvert (A.R.I.C.O.)
type : MATISEC TRIPLAIR
260
1 - Masque facial grande visibilité 2 - Régulateur 3 - Ensemble détendeurs Haute et Moyenne pression + bouteilles
4 - Bloc sifflet manomètre 5 - Ensemble carter
5
ASSURER LA SÉCURITÉ À BORD 261
Les appareils
respiratoires pour
l’évacuation d’un local
ou d’une zone en cas
de sinistre
Fonctionnement
La cartouche est adaptée au masque A3P
de couleur gris métallisé avec la mention
«incendie» en lettres rouges. Elle est
destinée au personnel embarqué pour
fuir des zones enfumées afin de rejoindre
une zone saine.
Règles d’emploi
Elle ne peut être utilisée que dans trois
cas :
- traverser des zones enfumées lors d’un
incendie ;
- maintien à l’extérieur en cas de dégage-
ment important de fumée ;
- reconquête éventuelle d’une zone sinis-
trée après ventilation.
Le Biocell 1
Un début de carrière
en emploi d’opérateur Une carrière plus
ou moins longue
de technicien puis
Les volontaires d’expert
Dans l’objectif de renforcer le lien armées- Les officiers mariniers destinés à faire
nation, la Marine recrute des volontaires carrière dans la Marine sont recrutés
équipage pour une année au sein d’une selon deux modes possibles :
unité de la Marine dans un emploi d’opé- - en externe parmi les jeunes gens, titu-
rateur . Aucun niveau scolaire particulier laires du baccalauréat, sélectionnés pour
n’est requis et ces jeunes gens peuvent suivre une formation à l’école de mais-
profiter de cette expérience profession- trance ,
nelle pour mieux découvrir l’institution - en interne au sein de la population des
et décider de s’engager dans la Marine. QMF.
Leur contrat annuel peut être renouvelé Engagés pour un premier lien de dix ans
jusqu’à 5 ans de service. dans le corps des équipages de la flotte,
les maistranciers exercent des respon-
sabilités de techniciens immédiatement
Les quartiers-maîtres et après leur formation initiale et ont voca-
matelots de la flotte tion à occuper, à court terme, des fonc-
tions d’encadrement.
Recrutés jusqu’au niveau baccalauréat Les candidats titulaires d’un haut niveau
dont une partie via l’école des mousses, de qualification professionnelle (BTS
les quartiers-maîtres et matelots de la ou licence professionnelle) dans une
flotte (QMF) occupent des postes d’opé- compétence directement exploitable
rateurs après une courte formation pour la Marine bénéficient d’un parcours
initiale. accéléré.
Engagés initialement pour 4 ans, leur Les QMF sélectionnés pour suivre les
contrat est destiné à être prolongé cours du BAT voient leur contrat porté à
jusqu’à neuf ans au sein d’un métier , 10 ans et accèdent, à terme, au grade de
voire onze ans dans certains cas. second maître. Les principes régissant
Après quelques années d’expérience leur déroulement de carrière rejoignent
(entre deux et six ans de service), les alors ceux des maistranciers.
QMF montrant une réelle adaptation à
ÉVOLUER DANS LA MARINE 267
Des services à
votre écoute
Le cercle sportif et culturel de
la Marine GUIDE DU MARIN 2013
Il regroupe, dans chaque région ou arrondis-
sement maritime, le service loisirs, le service
des coopératives, le club nautique, les clubs
sportifs et les foyers d’unité.
Situés dans l’enceinte ou à proximité de
Marine loisirs l’unité, les foyers d’unité possèdent des
salles de télévision, des salles de jeux, et
Marine loisirs est composé de tous les orga- proposent de la billetterie à tarif préféren-
nismes qui interviennent dans le domaine tiel (cinémas, piscines, théâtre, bowling… et
des loisirs. parcs d’activités nationaux…), des services
Ces organismes sont regroupés en deux tels que développement photos, pressing,
réservations de voyages, médiathèques et
grands pôles distincts par région maritime : vidéothèques, boutique, bar, consultation de
les cercles sportifs et culturels de la Marine presse, distributeur automatique de billets,
et les cercles hôtellerie restauration.
274
consultation internet… Ils organisent des Situés indifféremment à l’intérieur ou à
activités au profit des membres de l’unité : l’extérieur des enceintes militaires, ils
permanents militaires et civils et leur famille, reçoivent le personnel militaire, civils de la
élèves. défense et leurs familles.
Vous trouvez ici les coordonnées des foyers
Les clubs sportifs, artistiques et de (ouverts à l’équipage) que vous pouvez
loisirs contacter à l’occasion de vos déplacements
pour un stage, un cours, une mission :
ont pour but d’organiser et développer des
activités au profit de toutes les unités de la Le cercle de la Marine
région. 13, rue yves collet
BP 24 29240 Brest armée
Le club nautique de la marine Tel 02.98.22.16.00/02.98.22.17.00
Annexes
Effet Venturi
Principe
Hydro-éjecteur L’effet Venturi, du nom du physicien italien Giovanni
Battista Venturi, est le nom donné à un phénomène
de la dynamique des fluides où il y a formation d’une
dépression dans une zone où les particules de fluides
sont accélérées.
1 2
Applications
L’effet Venturi peut être utilisé pour créer une
dépression et ainsi réaliser une aspiration. Ceci est
utilisé par exemple :
- dans les carburateurs des moteurs à combustion
interne ;
- pour diminuer la force de portance et amélio-
rer l’appui aérodynamique pour une voiture de
Formule 1 ;
- sur certaines cheminées, pour améliorer le tirage ;
- pour mélanger des liquides (un liquide mis en
dépression aspire l’autre liquide et permet le
mélange), par exemple le mélangeur d’émulseur et
d’eau des lances à mousse des sapeurs-pompiers ;
- pour améliorer la portance d’une aile
d’avion ;
etc ...
Proportionneur
ANNEXES 277
Tenues de pont
d’envol
1 Patron d’appareil - 2 Chef de piste - 3. Technicien armement surnom : ‘‘Boum’’ - 4 Technicien aéro - 5 Personnel
médical - 6 Fusiliers - 7 Fonctions spéciales - 8 Aide directeur - 9 Directeur chef - 10 Chef pont d’envol hangar - 11
Officier PEH Officier de lancement - 12 Directeur des Conev et Ponev - 13 CONEV : Conducteur des engins de pont
d’envol - 14 PONEV : Équipier de pont d’envol - 15 Élingueur : mise en place élingues et holdback - 16 Liftier - 17
Chef installations aviation, catapultes, ascenseurs, freins - 18 Technicien carburant - 19 Technicien installations
aviation
1
ORDRE DE LA LÉGION D’HONNEUR
1 - Plaque de Grand Croix en vermeil portée à gauche avec le grand cordon
2 - Grand cordon de Grand Croix
3 - Cravate de Commandeur portée en sautoir (autour du cou)
4 - Insigne d’Officier porté avec plaque (en argent) à droite pour les Grands
Officiers ou seule pour les Officiers
5 - Insigne de Chevalier
6 - MÉDAILLE MILITAIRE
2
ORDRE NATIONAL DU MÉRITE
7 - Plaque (argent) de Grand Officier portée à droite avec l’insigne d’Officier
8 - Grand cordon de Grand Croix portée avec la plaque (vermeil) à gauche
9 - Cravate de Commandeur portée en sautoir
10 - Insigne d’Officier porté avec la plaque (argent) à droite pour les Grands
Officiers ou seule pour les Officiers
11 - Insigne de Chevalier
3
ORDRE DES PALMES ACADÉMIQUES
14 - Cravate de Commandeur
15 - Insigne d’Officier
16 - Insigne de Chevalier
4
ORDRE DU MÉRITE MARITIME
17 - Cravate de Commandeur
18 - Insigne d’Officier
19 - Insigne de Chevalier
20 - MÉDAILLE DE L’AÉRONAUTIQUE
21 - CROIX DU COMBATTANT
22 - MÉDAILLE D’OUTRE-MER
Rappels de
décorations 1-2 : Du plus haut grade au plus bas - Grand Croix - Grand officier - Commandeur - Officier - Chevalier
Lexique
maritime prentis mécaniciens pour les militaires et des écoles
de formation techniques (EFT) pour les ouvriers
d’État.
(d’après http://www.defense.gouv.fr/marine/decou-
verte/patrimoine/traditions/lexique/lexique) Artilleur
Surnom donné aux électroniciens d’armes et aux
LETTRE A mécaniciens d’armes.
Alavia ATBF
Amiral commandant l’aviation navale. Actif très basse fréquence.
Alfan ATL2
Amiral commandant la force d’action navale. Avion de patrouille maritime Atlantique , successeur
de l’avion Atlantic (ATL1).
Alfost
Amiral commandant les forces sous-marines et la «Attention on va rouler !»
force océanique stratégique. Annonce faite par la passerelle sur le réseau de diffu-
sion intérieure quand le bâtiment s’apprête à changer
Alfusco de bord par mer formée...
Amiral commandant les fusiliers marins et les
commandos. Attributs (du président)
Les attributs, petits objets symboliques, sont les
Alindien «outils» du président du carré des officiers subal-
Amiral commandant la zone maritime de l’océan ternes, qui les utilise pour animer et contrôler les
Indien. repas dits «présidés». Les attributs comprennent
: l’échelle, le mur, la gaffe, la civière, le puits, la
Alpaci balayette, la pelle, la poubelle, le cercueil. En dehors
Amiral commandant la zone maritime de l’océan Paci- du président, personne n’est autorisé à les utiliser, ni
fique. même les toucher.
Bachi Bâtiment
Coiffure à pompon rouge des matelots et quartiers- Navire militaire.
maîtres masculins. Ce terme argotique supplante
dans le langage courant l’appellation réglementaire Bâtiment de commandement et de ravitaillement
de «bonnet». (BCR)
Série de pétroliers ravitailleurs conçus pour pouvoir
Baderne également embarquer un commandant tactique de
Sorte de paillasson en forme de huit (8), tressé à partir zone et son état-major.
de vieux cordages par le «bosco» du bord, employé à
recouvrir des parties du bâtiment que des frottements Bâtiment de projection et de commandement (BPC)
pourraient détériorer . Son aspect, souvent usé et Bâtiment amphibie disposant d’une importante capa-
vieilli par les embruns, a donné naissance à l’expres- cité «porte-hélicoptères» et «commandement d’opéra-
sion «vieille baderne» utilisé à l’endroit des individus tions amphibies».
hors d’état de servir.
Bâtiment de transport léger (Batral)
Baignoire Série de petits bâtiments amphibies affectés principa-
Partie supérieure du massif d’un sous-marin, où sont lement outre-mer.
postés les veilleurs et le chef du quart lors des naviga-
tions de surface. Appelée ainsi à cause des effets des BDD
paquets de mer qui s’y accumulent. Base De Défense
Le terme officiel est «fosse de veille».
BE
Baille (la) Brevet élémentaire
BAN Bible
Base d’aéronautique navale. Surnom de l’annuaire des officiers d’active de la
Marine.
Bannette
Couchette. Bidel
Surnom du capitaine d’armes, officier marinier
Bannette chaude responsable de la discipline à bord.
A bord des sous-marins à propulsion diesel, une C’est le nom d’un célèbre dresseur de fauves parisien
couchette était dite «chaude» quand elle était parta- qui se produisait à la fin du 19ème siècle. Ses numé-
gée par plusieurs marins qui y dormaient à tour de ros étaient agrémentés de coups de feux et de fusées
rôle (le dernier sous-marin pratiquant ce système, la éblouissantes.
Psyché , a été retiré du service en 1998).
Bidellerie
Baptême Surnom donné au bureau du service courant (BSC).
Cérémonie conviviale à bord des sous-marins, effec-
tuée en plongée, à l’immersion maximum, pour «bapti- Bidon(s)
ser» les nouveaux sous-mariniers. Vocabulaire aéronautique; réservoir(s) de carburant
additionnel disposé (s) sous les avions de combat.
Basket «Il s’est posé sur les bidons»: il s’est posé en catas-
Pneu d’avion (argot de l’aéronautique navale). trophe et s’est posé sur les réservoirs.
BAT Bidou
Brevet d’Aptitude Technique Vient du mot breton «bidouric», qui signifie le jeune,
le petit. Le plus jeune dans le grade le moins élevé
Bateau blanc chez les officiers mariniers et officiers mariniers supé-
Surnom des bâtiments militaires de recherche scienti- rieurs. Il seconde le président du carré. En particulier
fique, peints en blanc. il est chargé d’annoncer les anniversaires. «Équiva-
lent» du midship du carré des officiers.
Bateau gris
Surnom des bâtiments de surface, peints en gris. Biffin
Personnel de l’armée de terre.
282
Bleu (c’est) bastingages (pour s’aérer quant il y avait du soleil,
Signifie «tout va bien». et, pendant les combats, pour protéger l’équipage
de service sur le pont contre la mousqueterie et la
Boeufs petite mitraille). On distinguait alors le «branlebas»
Surnom (péjoratif) donné aux officiers mariniers. (rangement et propreté quotidiens) et le «branlebas
Dans les temps anciens, des animaux vivants étaient de combat» (dispositions pour le combat).
embarqués pour nourrir l’équipage. L’installation de
machines frigorifiques fit disparaître cette pratique. A Branlebater (verbe transitif)
la même époque, les premiers carrés d’officiers mari- Dérivé de branlebas, signifie «réveiller quelqu’un de
niers furent créés. Ce terme atteste qu’un lien malen- manière énergique».
contreux fut établi entre ces deux événements...
Branler
Bonnet Se dit lorsque la mer est forte, ce qui occasionne de
Coiffure à pompon rouge des matelots et quartiers- violents mouvements du bâtiment. (Exemples d’ex-
maîtres masculins, plus communément appelé pressions : «ça branle drôlement», «on va se faire
«bachi». Pour mémoire, la coiffure du personnel mili- branler»).
taire féminin de la marine est un tricorne.
Branleur de manche
Bordache Surnom des pilotes d’avions et d’hélicoptères.
Officier de Marine issu de l’École navale
Provient de Borda , nom d’un marin célèbre attribué Bras cassé
aux trois vaisseaux utilisés successivement entre Surnom d’un fourrier. En référence à l’insigne de la
1840 et 1913 comme bâtiments-écoles de l’École spécialité, constitué d’un galon or cousu haut sur la
navale. manche. Le terme de fourrier provient de «sergent
fourrier», fonction dans l’armée de terre de l’adjoint
Bordée du capitaine de compagnie chargé des questions de
Répartition de l’équipage pour le service du bord en logement, nourriture et habillement. La fonction et le
deux moitiés. On parle de bordée tribord et de bordée terme ont été transposés dans la marine au 19ème
bâbord. siècle, ainsi que le galon, typique des uniformes de
Dans cette configuration, à quai le personnel travaille l’armée de terre à cette époque.
un jour sur deux (une journée et une nuit puis un jour
de repos), à la mer un quart sur deux (toutes les 4 Bravo Zoulou
heures en journée, 6 heures la nuit). Félicitations. Extrait du code des signaux OTAN.
Le terme désigne aussi une virée à terre entre marins.
Bruit de coursive
Bosco Rumeur.
«Le bosco» : désigne le chef des manoeuvriers, qui
est en général un officier marinier supérieur. BS
«un bosco» (les/des boscos) : désigne un (les/des) Brevet supérieur.
marin(s) de la spécialité de manoeuvrier.
BSC
Bouchon gras Bureau du service courant.
Surnom (péjoratif) des mécaniciens. Vient du
bouchon d’étoupe qu’ils utilisent pour éponger les But
taches d’huile. Terme utilisé par les sous-mariniers pour désigner
un bâtiment assigné comme objectif d’une de leurs
Boula (le) torpilles ou missiles.
Surnom du boulanger à bord d’un bâtiment. On dit
aussi «la boulange». LETTRE C
Boulange (la) CA
Surnom du boulanger à bord d’un bâtiment. On dit Contre-amiral.
aussi «le boula».
Cabane
Boum Fête organisée à mi-mission à bord des sous-marins;
Surnom des électromécaniciens d’aéronautique les jours ne sont plus comptés mais décomptés à
(branche armement). Également utilisé pour désigner partir de cette date. Vient de «cabaner», qui signifie
les «artilleurs» sur les bâtiments de surface. renverser sens dessus dessous.
Boumerie Cahier
Dans l’aéronautique navale, local de travail des Registre des punitions, également appelé «peau de
«boums». bouc».
BP Caille
Brigade de protection. Couchette (familier).
Chromater Commissaire
Action de passer du chromate (peinture anti-rouille) Les commissaires constituent le corps d’administra-
avant de peindre. tion générale des Armées. Corps navigant, ils sont
conseillers du commandant en matières administra-
Cifusil tive, financière, juridique et logistique.
Compagnie de fusiliers marins. Les grades des commissaires sont :
commissaire de 3e classe (CR3), équivalent EV2 ;
CIN commissaire de 2e classe (CR2), équivalent EV1 ;
Centre d’instruction naval.
ANNEXES 285
commissaire de 1ère classe (CR1), équivalent LV; Coupée
commissaire principal (CRP), équivalent CC ; Passerelle servant à monter à bord des bâtiments.
commissaire en chef de 2e classe (CRC2), équivalent
CF ; Crabe
commissaire en chef de 1ère classe (CRC1), équi- Surnom d’un marin du grade de quartier-maître de
valent CV deuxième classe.
commissaire général de 2e classe (CRG2), équiva-
lent CA ; Croc (prononciation : croque)
commissaire général de 1ère classe, équivalent VA. Surnom d’un commissaire de Marine.
Leur appellation est «Monsieur le commissaire»
(«Monsieur le commissaire général» pour les officiers CROSS
généraux). Centre régional opérationnel de surveillance et de
sauvetage.
Commissariat
Le commissariat des Armées est le service d’adminis- CSD
tration générale des Armées. Abréviation de «commandant en second».
Ses missions sont d’ordre :
logistique et technique, CSFM
administrative et financière, Conseil Supérieur de la Fonction Militaire
juridique.
CTF
Comops Commander Task Force, commandant de force opéra-
Commandant adjoint opérations tionnelle.
Condamner Décapeler
Condamner un bâtiment, c’est le déclarer hors Opposé de capeler.
service. Consigner un local en le fermant ou en y
plaçant un factionnaire en interdisant l’entrée. Def. Nat.
Abréviation familière de la médaille de la défense
Conserve (la) nationale.
Bâtiment escortant autrefois la Jeanne d’Arc dans ses
campagnes d’application. Dégagé
Vient de l’expression «naviguer de conserve» qui Fin de la période d’un travail (entretien, poste de
désigne une navigation à vue de deux navires. propreté) ou de la journée.
Contre-amiral Désarmement
Premier grade d’officier général. Son appellation est Opérations effectuées suite au retrait du service actif
«amiral», son abréviation CA. (RSA) d’un bâtiment et consistant à lui retirer tout ou
Équivalent dans les autres armées : général de partie de ses armes et équipements.
brigade.
Déssalage - Déssaler
Coqueron Se retrouver à l’eau lorsque son embarcation se
Local du bord où sont stockées les boissons proprié- retourne. Rincer le bâtiment à l’eau douce.
tés d’un carré.
Detec
Corvettard Nom abrégé de la spécialité de détecteur.
Surnom d’un officier des armes du grade de capitaine
de corvette. Dignitaire
Marin ayant déjà passé la ligne (voir ce terme) et
Corvette l’ayant fait passer au moins une fois aux néophytes ;
Sortie à la mer d’instruction des chefs du quart passe- sinon il est simplement chevalier.
relle. Effectuée à bord des bâtiments-écoles.
Dirfoy (prononciation : dirfoye)
Coup de chalut Abréviation de directeur de foyer (voir aussi foyer)
Affectation outre-mer bien rémunérée qui permet d’ef-
fectuer des économies. DIRISI
Expression : «Un dernier coup de chalut avant de Direction Interarmées des Réseaux d’Infrastructure et
poser la casquette !» des Systèmes d’Information de la Défense.
Dirponvol
Directeur de pont d’envol (voir chien jaune)
286
DSSF ETBF
Direction du service de soutien de la flotte, suivi de la Écoute très basse fréquence.
localisation géographique (Brest ou Toulon).
Évasan
LETTRE E Évacuation sanitaire
E-2C LETTRE F
Avion embarqué de surveillance aérienne Hawkeye .
FAA
EDO Frégate AntiAérienne
Embarcation de drome opérationnelle.
Fan (prononciation : fane)
Embarquer sur la patte de l’ancre Force d’Action Navale.
Embarquer à la dernière minute (pendant le poste de
manoeuvre pour appareillage. Littéralement, monter à FASM
bord juché sur l’ancre que l’on lève du mouillage. Frégate Anti-Sous-Marine.
EMF FDA
École militaire de la flotte. Frégate de Défense Aérienne
EMM Fif
État-major de la Marine. Surnom donné aux maistranciers. Provient de
«Fifora» (filière de formation rapide), appellation de la
Endive filière existant anciennement et réservée aux titulaires
Personnel navigant volant sur avion de patrouille du baccalauréat (elle a été supprimée lors de la mise
maritime Atlantique et travaillant en tranche arrière, en place de l’École de maistrance).
donc dans le noir, contrairement aux pilotes et méca-
niciens de la tranche avant qui voient le jour. FLF
Frégate type «La Fayette».
Enseigne de vaisseau (E.V.)
Appellation des deux grades d’officier des armes Flicmar
immédiatement supérieurs à celui d’aspirant, à savoir Gendarme maritime (familier).
«enseigne de vaisseau de deuxième classe» (abré-
viation EV2) et «enseigne de vaisseau de première Flottillard
classe» (abréviation EV1). Leur appellation est «lieu- Personnel de l’aéronautique navale affecté dans une
tenant». Équivalents dans les autres armées : respec- flottille.
tivement sous-lieutenant et lieutenant.
Flûte
Enterrement Surnom de l’antenne d’écoute très basse fréquence
À l’occasion de la «perte» d’un de ses membres pour (ETBF), tractée par les sous-marins et certains bâti-
cause de promotion au premier grade d’officier supé- ments de lutte anti-sous-marine. On utilise aussi, plus
rieur, le carré des officiers subalternes organise son familièrement, le terme de «nouille».
«enterrement». Cette cérémonie traditionnelle débute
au carré des subalternes, comporte le passage du Forfusco
«corps» par la trappe et s’achève devant l’entrée de Force maritime des fusiliers marins et des comman-
son nouveau carré, celui des «p’tits vieux». (Voir les dos.
mots «trappe», «carré» et «vieux»).
Fourrier
Eopan Un fourrier est un marin spécialiste de la comptabilité,
Élève officier pilote de l’aéronautique navale. La filière chargé de la nourriture, du couchage et de l’habille-
des élèves officiers pilotes de l’aéronautique navale ment. L’appellation provient de «sergent fourrier» et
est destinée à former les jeunes diplômés de niveau trahit l’origine «terrienne» de la fonction
bac à bac + 3 qui désirent devenir pilote de l’aéronau- Surnom : bras cassé (voir ce terme).
tique navale en qualité d’officier sous contrat.
Foyer du marin
EPV Établissement, situé en ville, proposant aux marins et
École du personnel volant. à leur famille des services de restauration, héberge-
ment, loisir, culture.
Esna
Escadrille des sous-marins nucléaires d’attaque. Frégate furtive
Autre appellation des frégates type «La Fayette». En
référence à leurs formes spécialement étudiées pour
diminuer leur signature radar.
ANNEXES 287
Frégaton LETTRE H
Surnom d’un officier du grade de capitaine de frégate.
H.Q.
FREMM Sigle de «Hors Quart». Appellation donnée au person-
Frégate Multi-Missions nel n’effectuant pas de quart à la mer comme le capi-
taine d’armes et l’infirmier du bord.
Fus (prononciation : fuze)
Diminutif de fusilier marin. Hibou
Pilote qualifié appontage de nuit sur porte-avions.
Fusco
Diminutif de fusilier marin commando. Huitième
Pénalité attribuée à un membre du carré des officiers
Fusible subalternes pour ne pas avoir respecté les règles du
Surnom d’un électricien. carré. Seul le président (à tous les membres sauf au
midship), le vice-président (au midship) et le midship
LETTRE G (au président sous certaines conditions) sont autori-
sés à distribuer les huitièmes.
Gabier Lorsque les huit huitièmes sont atteints, le membre
Marin de la spécialité de manoeuvrier, équipé d’un concerné doit, pour se racheter et effacer sa dette,
sifflet de gabier et chargé de rendre les honneurs à la se montrer généreux et achète une bande dessinée
coupée. A l’origine le gabier est un matelot s’occupant qui rentre dans la patrimoine du carré ou offre une
de l’entretien du gréement et des voiles et participant bouteille de vin de précision à l’occasion d’un repas
à la manoeuvre. présidé.
Gaé LETTRE I
Groupe aérien embarqué. Ensemble des aéronefs
Gambit Iper
Surnom d’un médecin aspirant. Indisponibilité périodique d’entretien et de répa-
rations (remplace depuis 1977 le terme de «grand
Gan carénage»). Période de travaux effectuée sans délai
Groupe aéronaval. d’appareillage.
GEAOM LETTRE J
Groupe école d’application des officiers de marine
Journal du parti
Par pure dérision, et sans remettre en question le
Gonfleur d’hélice nécessaire imprimatur de l’état-major de la Marine, les
Surnom donné au personnel de l’aéronautique navale. marins surnomment ainsi Cols Bleus, leur magazine
hebdomadaire, auquel ils sont d’ailleurs nombreux
GPD à collaborer spontanément, parfois avec humour et
Groupe de plongeurs démineurs. Il existe trois GPD : impertinence, parfois en s’auto-censurant.
le GPD de la Manche, basé à Cherbourg,
le GPD de l’Atlantique, basé à Brest, Jumelles en bois (regarder quelque chose avec des...)
le GPD de la Méditerranée, basé à Toulon. Se dit d’une escale durant laquelle on ne peut
descendre à terre. Désigne aussi un objectif qui paraît
Grand blanc irréalisable «Voir le BS avec une paire de jumelle en
Surnom de la tenue de cérémonie blanche portée par bois».
les marins outre-mer.
LETTRE K
Grenouille
Surnom donné au métérologiste-océanographe. Kermoco
Marin d’origine bretonne installé à Toulon.
Gris coque Formé à partir de ker (maison en breton) et moco
Couleur de la peinture utilisée pour les bâtiments (surnom donné par les marins bretons aux Proven-
de surface, surnommés de ce fait «bateaux gris». çaux) - voir aussi «moco» dans ce lexique.
Exception à cette règle : les bâtiments militaires de
recherche scientifique, peints en blanc et appelés Keuneu
«bateaux blancs». Les sous-marins sont quant à eux Le Lycée naval (anciennement Collège naval - d’où
peints en noir, d’où leur surnom de «bateaux noirs». l’origine du terme).
Il est l’un des six lycées d’enseignement général rele-
GSBDD vant du ministère de la Défense. Géré par la Marine
Groupement de Soutien de la Base De Défense. nationale, il est l’une des trois écoles qui constituent
le Centre d’instruction naval (CIN) de Brest.
288
LETTRE L entre celui de second maître et celui de premier
maître.
La main dessus !
Ordre qui, suivant le contexte, invite soit à réagir Maneu
promptement, soit à se servir un verre. Dans ce Abréviation de «manœuvrier». (voir aussi «bosco»).
dernier cas, peut être complété par «le nez dedans».
Manœuvrier
LAS Le manoeuvrier est chargé de mettre en oeuvre
Lutte au-dessus de la surface et d’entretenir les appareils nécessaires aux
manoeuvres des bâtiments: mouillage, amarrage,
Lieut’ (prononciation : lieute) dragage, ravitaillement à la mer, transfert de person-
Diminutif de «lieutenant» (appellation des grades nel et de matériel...
d’aspirant et d’enseigne de vaisseau). Employé exclu- Abréviation : maneu.
sivement par un subordonné pour parler de son chef Surnom : bosco.
(«le lieut’ te demande !»). Ancienne appellation de la spécialité : gabier.
Pax Pistard
Quart RCA
À la mer période de deux, trois, quatre ou six heures Rayé des contrôles de l’activité.
(en fonction du régime de veille) rythmant la vie à bord Le marin n’est plus actif (retraite, décès...). «Je suis
des bâtiments. RCA à telle date» signifie «Je pars à la retraite à telle
À quai, temps effectif de garde.
ANNEXES 293
date».
mer le plus souvent).
Reine des quais
Bâtiment qui ne navigue pas souvent. SCA
Service du Commissariat des Armées.
Renard
Tableau de pointage de présence des officiers. En S.M.
cuivre massif, il comporte en principe la fonction, le Selon le contexte, sigle pour «second maître» ou
nom et la photographie de chaque officier. Un coulis- «secrétaire militaire».
seau indique pour chacun d’entre eux la position «à
bord» ou «à terre». Le renard est tenu à jour par le Saisiner
gradé de coupé. Arrimer les aéronefs sur le pont d’envol ou dans le
Le terme provient du jeu «Le renard et les poules» qui hangar.
comportait un disque percé de trous, dans lesquels
étaient insérés des pinoches comme celles utilisées Sako
pour déterminer la position «à bord» ou «à terre» sur Un des surnoms des fusiliers marins.
les premières versions des tableaux de pointage. L’origine de ce mot est discutée :
- selon certains c’est une déformation de shako,
Retrait du service actif (RSA) coiffure portée par les fusilers marins sous l’Empire,
Fin de la carrière d’un bâtiment au sein de la Marine encore présente actuellement dans la tenue de parade
nationale. Sortie de la liste des bâtiments de la flotte des saints-cyriens et de la garde républicaine.
en service. À l’issue le bâtiment peut être soit désar- - pour d’autre il s’agit de la contraction du commande-
mé, soit cédé à une autre marine. ment «sac au dos !», prononcé par les fusiliers marins
pendant les manoeuvres d’infanterie effectuées par
Réviser l’École de guerre. les corps de débarquement des bâtiments (voir corps
Faire la sieste (expression en usage au carré des offi- de débarquement).
ciers subalternes).
Sar SIRPA/Marine
Abréviation de l’expression aéronautique «search Service d’information et de relations publiques de la
and rescue». Utilisé en flottilles d’élicoptères et Marine.
de patrouille maritime pour désigne les opérations (Au sens strict, SIRPA : service d’information et de
aériennes de recherche et sauvetage (effectuées en
294
relations publiques des armées)
ciers et officiers mariniers).
Slasm
Système de lutte anti-sous-marine. Taco
Coordonnateur tactique (de l’anglais «TActical COor-
SLM dinator») , officier responsable de la conduite opéra-
Service Logistique de la Marine tionnelle à bord d’un avion de patrouille maritime.
SLPA Tacae
Service local de psychologie appliquée. Tacticien d’aéronautique.
SNA TAG
Sous-marin nucléaire d’attaque. Téléphone auto-générateur, utilisé à bord des bâti-
ments lors des manœuvres, exercices, avaries,
SNLE sinistres, etc. Possède la particularité de fonctionner
Sous-marin nucléaire lanceur d’engins. même en cas de panne du réseau électrique.
Vin de précision
Vin bouché provenant du coqueron du carré (par
opposition au «cambusard», de qualité ordinaire).
Origine : bouteilles de vin offertes par le directeur de
l’artillerie à la suite d’un tir au but direct.
Violon
Système servant à maintenir la vaisselle sur les tables
des carrés lors de mauvaise mer. Au carré, lorsque les
violons sont sortis, ce n’est pas vraiment la fête !
VOA
Volontaire officier aspirant.
Vol blanc
Retour prématuré de mission pour cause de problème
médical.
Vol bleu
Retour d’affectation outre-mer ou de mission pour
cause de sanction disciplinaire.
Volant
Personnel de l’aéronautique navale des spécialités
dites «navigantes» (par opposition aux «rampants»,
surnom donné au personnel des spécialités à terre).
Cette distinction est commune à l’armée de l’air et à
l’aviation légère de l’armée de terre.
LETTRE Z
Zébulon
Technicien supérieur en radioprotection.
Zérac
Quart de minuit à quatre heures du matin (de zéro à
quatre).
Utilisé en particulier dans l’expression «long comme
un zérac», qui qualifie quelque chose qui n’en finit
pas, comme certains quarts de minuit à quatre heures.
Zizi ou ziz’
Personnel instrumentiste (chimiste) embarqué à bord
des sous-marin nucléaires.
Dans le reste de la Marine, et en particulier dans l’aé-
ronautique navale, surnom d’un militaire de l’armée
de l’air.
ZMCV
Zone maritime du Cap vert
La Société
Nationale de
Sauvetage en
Mer (SNSM)
D’après le site www.snsm.org
Histoire de la SNSM
création de postes de secours, d’abord
au bénéfice des quatre départements
bretons avant d’essaimer sur tout le litto-
ral.
De l’apparition des premières A l’heure où les bains de mer connaissent
structures de sauvetage en une grande vogue, le doris ou le canot
mer au 19e siècle… 1
HSB monté par un retraité de la Marine
Nationale fait très vite partie du décor.
Si au 19e siècle le sauvetage en mer Malgré leurs petits moyens, les HSB,
était déjà d’actualité, le manque très proches des personnes, génèrent
un capital de sympathie très important et
de moyens techniques, humains et leur souvenir reste très fort aujourd’hui
financiers ne permettait pas la mise encore, en Bretagne.
en place d’une organisation efficace
pouvant couvrir l’ensemble du littoral
français. Face aux nombreux drames … A la naissance de la SNSM
en 1967
observés à cette époque, des hommes
se sont réunis pour donner petit à petit A la sortie de la Seconde Guerre mondiale
naissance à diverses structures locales tout est à reconstruire. Parallèlement les
dont les équipements restaient cepen- métiers de la mer reprennent de l’essor
dant très limités. Parmi celles-ci : et les loisirs nautiques se développent.
Les deux sociétés dont les buts sont
La Société Centrale de similaires ne peuvent plus répondre effi-
Sauvetage des Naufragés cacement aux besoins sur l’ensemble
du littoral français. C’est pourquoi, à la
Deux événements dramatiques et qui demande des pouvoirs publics, la Socié-
frappèrent l’opinion publique vont contri- té Centrale de Sauvetage des Naufragés
buer à la création de la Société Centrale et la Société des Hospitaliers Sauveteurs
de Sauvetage des Naufragés, le 12 février Bretons fusionnent en 1967 pour donner
1865, par l’amiral Rigault de Genouilly : naissance à la Société Nationale de
les naufragés de l’Amphitrite le 31 août Sauvetage en Mer.
1825 au large de Boulogne-sur-Mer et Créée sous la forme d’une association loi
celui de la Sémillante le 15 février 1855 1901, la SNSM, dont la vocation première
sur un îlot de l’archipel des Lavezzi. Des est de secourir bénévolement et gratuite-
stations se créent très vite en Bretagne : ment les vies humaines en danger en mer
dès 1865 à Audierne et Saint-Malo; à et sur les côtes, sera reconnue d’utilité
Groix, Roscoff et Ouessant en 1866 et au publique en 1970.
Conquet et sur l’île de Sein en 1867.
C
A canne feu de friteuse p 253
Action Sociale des Armées p 274 carrière d’officier p 269
aéronautique navale p 56, 280 carte marine p 183
aviation de patrouille, de surveillance et d’in- cartouche filtrante p 262
tervention maritime p 56 CEPHISMER p 50
aviation de soutien p 60 cérémonial p 181
composante hélicoptères p 58 cérémonie des couleurs p 119
caïman p 58 cérémonies nationales p 8
groupe aérien embarqué p 56 chef d’état-major des armées p 20
rafale marine standart F3 p 56 chefs d’état-major de, l’armée de terre, l’armée
agressifs nucléaires, radiologiques, biolo- de l’air et la Marine nationale p 20
giques et chimiques p 232 CO2 semi-fixe p 251
matériel de protection et de lutte p 239 collecteur incendie p 253
alerter p 155 combustion - feu p 230
amarrage à quai p 175 classes de feux p 248
appareils respiratoires d’intervention p 258 matériel de protection et de lutte p 246
appareils respiratoires pour l’évacua- commandant p 128
tion p 262 commandant adjoint équipage p 129
appel du 18 juin p 12 commandant adjoint navire p 128
arlequin p 229 commandant adjoint opérations p 128
ASA p 140 commandant en second p 128
aspect physique p 102 commandement opérationnel p 23
ATM1, 2 ou 3 p 140 commandement organique p 23
attitude et politesse p 102 compartimentage p 225
aumôniers militaires p 80 compte-rendu p 108
automatic identification system p 36 condition physique p 117
conduite des opérations p 200
B connaître et anticiper p 18
balisage p 186 connaissance et anticipation p 36
baptême du sous-marinier p 13 contrôle personnel de sécurité p 213
bataillon de marins-pompiers de Mar- corps des officiers mariniers de mais-
seille p 64 trance p 268, 288
bon de peinture p 145 correspondants du personnel p 138
bordées p 127, 282 couronne de veille p 192
brevet de maîtrise p 268 courriel p 142
brevet supérieur p 268 couvre-chefs p 81
brevet supérieur technique p 268
brigade de sécurité p 224 D
bureau de liaison des familles p 275 D-A-C-R p 236
délégué général pour l’armement p 20
INDEX 303
H manches et tuyaux p 253
homme de barre p 192 manutention manuelle p 152
homme tombé à la mer p 198 Marine loisirs p 273
honneurs et saluts en service courant p 118 Marseillaise p 5
hymne de la Marine p 4 matelotage p 170
ministre de la défense et des anciens combat-
I tants p 19
IA p 140 mouillage p 178
IE p 139 MSA p 263
insignes p 82
autres spécialités p 98 N
certificats, mentions, aptitudes p 100 niveaux fonctionnels p 264
spécialités de la maintenance de l’aéronautique Notre-Dame-de-Lorette p 9
navale p 86 numérotage p 226
spécialités de la mécanique et de l’électricité des
numérotage de l’équipage p 127
forces navales et sous-marines p 83
spécialités des opérations de l’aéronautique
O
navale p 86
spécialités des opérations des forces navales et officier chef du quart p 192
sous-marines p 82 officier de garde p 130
spécialités des techniques maritimes des forces organisation générale de la sécurité à bord p 223
navales et sous-marines p 87 organisation passerelle p 192
spécialités de veille, de sécurité et de protec- organisation protection p 208
tion p 90
spécialités liées au soutien de l’homme p 95 P
insignes de décorations p 278 parcours professionnels p 264
instruction générale n°14 p 128 passage de la ligne - l’équateur p 13, 288
intervenir p 19 passage du cercle polaire p 13
intervention immédiate de deuxième pavillon p 6
phase p 237 pavillons p 180
intervention immédiate de première pavoisements p 14
phase p 236 PC machines p 199
matériel p 249 périodes d’activités opérationnelles p 139
intervention renforcée p 237 permanence du commandement p 129
matériel p 253 permis feu p 145
IPER p 140 permissions p 114
pistolet Heckler & Koch - U.S.P.C. p 218
L plaques à repères électroluminescents p 230
lances d’attaque p 255 pompon rouge p 14
lexique maritime p 280 poste de sécurité p 237
livre blanc p 16 poste d’évacuation p 194
postures de lutte p 228
M PPO p 139
major p 269 premiers secours p 155
major général de la Marine p 21
INDEX 305
prévenir p 18 triplair p 258
prévention p 29 tri sélectif p 164
projection p 31
proportionneur p 255 U
protection de l’environnement p 163 uniforme p 69
protection des installations p 202 accessoires ou complétifs p 75
protéger p 18, 155 autres tenues p 74
tenue p 69
Q tenue de protection de base p 246
quartiers-maîtres et matelots de la flotte p 266 tenue de service courant p 246
tenue d’intervention sécurité p 247
R tenue d’intervention sécurité aviation p 247
raccords p 255 tenue dite de repos p 74
récompenses p 113 tenues de cérémonie p 70
régimes d’armes p 208 tenues de pont d’envol p 277
règles élémentaires de sécurité p 213 tenues de service courant p 73
T
tableau de fractionnement p 127
tableau de service p 131
terrain militaire p 204
tiers p 127
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