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Hospitalité
L'hospitalité est un acte d'accueil pour les étrangers et les visiteurs. C'est une vertu
dans certaines religions.

Histoire de la notion d'hospitalité

Dans l'Antiquité

L'hospitalité acquiert une forme particulière dans le monde méditerranéen


1
antique.Celle-ci a fait l'objet de nombreuses études depuis l'époque des Lumières .

Une dimension sacrée

Dans la Grèce antique, l'hospitalité est un rite. Zeus, le chef des dieux, est celui qui
envoie les invités dans tout le pays ; si l'hôte refuse l'étranger, ou l'accueille mal, c'est
Zeus qu'il blasphème, et donc toutes les divinités. Il peut être puni, conformément
aux règles établies dans la religion. L'épiclèse attachée à cette fonction de Zeus est
2
Xenios (de ξενία xenía, le concept grec d'hospitalité) .
Allégorie de l'hospitalité,
L'idée de l'hospitalité est très présente dans le texte homérique. Dans celui-ci statue de la villa Brambilla,
3 Castellanza, Italie.
l’accueil de l'étranger pouvait cacher l’accueil de l'envoyé d'un dieu . L'hospitalité
antique s'appuie fortement sur la survivance de ce concept homérique de xenia.
Durant l'Antiquité tardive, ces références néanmoins évoluent vers la
4
théophanie de Zeus .

Une diversité de cas

Le récit d'Apollonios montre la diversité des hospitalités dans le monde


antique loin de l'image d’Épinal. Ce récit illustre aussi les nombreuses crises
d'hospitalité et les refus. Ainsi, est considéré comme digne d'hospitalité l'égal
5
social ou moral, celui qui est capable de rendre à l'hôte un bénéfice . De
même, la disparité de langue peut être à l'origine d'un refus d'hospitalité
puisqu'elle permet de participer à cette reconnaissance d'égalité. Ce défaut
5
d'hospitalité peut aller jusqu'à la contre-hospitalité . Sparte était ainsi Zeus et Hermès dans la maison de
réputée pour refuser l'hospitalité, ce que le récit de Philostrate associe au Philémon et Baucis.
culte d’Artémis Orthia. Si cette vision inclut des topoi et une dimension
6
rhétorique, elle s’appuie sur un stéréotype connu .

Le monde juif était réputé pour son hospitalité. En effet, l’empereur Julien rappelle qu’« il serait honteux, quand
les Juifs n’ont pas un mendiant, quand les impies Galiléens, avec les leurs, nourrissent encore les nôtres, qu’on
voie les nôtres manquer des secours que nous devons  » (Julien, Lettre 84, 10-18.). L'archéologie appuie cette
4
vision puisque l’accueil des nécessiteux était organisé par les synagogues .

Le monde chrétien naissant va faire référence à cette hospitalité. Ainsi, la Vie et Miracle de Sainte Thècle rappelle
4
que l'hospitalité est réciproque selon le principe de l'isonomie . L'hospitalité chrétienne s'appuie sur l’hospitalité
vétérotestamentaire d’Abraham (Gn 18) et néotestamentaire de Pierre «  Exercez l’hospitalité  » (I Pierre 4, 9).
Ainsi, les textes anciens appellent à une hospitalité inconditionnelle tandis qu'au même moment, «  l’accueil de
4
l’Autre est de plus en plus codifié, réglementé et assigné à des structures idoines » . La question s'est en particulier
posée dans l’accueil auprès des premières communautés monastiques. Ainsi, «  les dispositions normatives
concernant l’hospitalité reflètent le double enjeu des règles monastiques, à savoir contrôler les vies des membres
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de la communauté et préserver une vie contemplative au monastère » .

Vecteur de régulation sociale

L'hospitalité antique répond à des règles. En Mésopotamie, elle inclut un rituel correspondant à un échange de
propos convenus, une consommation commune accompagnée d'un toast. Cela permet de normer la confrontation
8
et les rapports entre l’accueillant et l’accueilli . Cette hospitalité antique implique un rite stéréotypé construit
comme un rituel de passage d'entrée dans la communauté. Il impliquait une réciprocité et parfois un pacte
3
d’accueil mutuel .

Pour H. Le Bras, l'évolution d'une hospitalité privée vers une hospitalité publique participe à un «  dispositif de
9
contrôle cohérent  » marquant une différence entre un accueil ponctuel ou plus long . Ainsi, on différencie
généralement un accueil personnel et le système de normes, qui permet de réguler l'entrée dans la communauté
3
mais qui entre parfois en contradiction avec la première forme . Pourtant, dans le monde antique, la distinction
entre la sphère privée et la sphère publique est plus floue, et l'hospitalité privée peut déjà se concevoir comme « un
3
dispositif de contrôle, de filtre, d’identification des étrangers amenés à pénétrer dans la communauté » .

Critique

L'idée antique d'hospitalité est souvent utilisée à tort dans les discours politiques pour justifier un point de vue
actuel, celui-ci pouvant être celui de l’accueil des migrants ou, à l'inverse, de leur exclusion. L'idée d'un « accueil
10
universaliste souvent associé à l'Antiquité » serait à déconstruire .

Au Moyen Âge

À l'Époque moderne

Conceptions philosophiques de l'hospitalité


Aujourd'hui, la définition la plus commune de l'hospitalité est «  l’action de recevoir chez soi l’étranger qui se
présente » (selon le Trésor de la langue française informatisé). Le geste d’hospitalité n’est donc ni aisé ni spontané,
et requiert un effort car il recèle un danger et une menace. L’arrivée des étrangers provoque un télescopage de
cultures différentes mais aussi une ouverture sur le monde.

Les étrangers absolus


Un large pan de la littérature sociologique et philosophique sur l’hospitalité s’est focalisé sur les étrangers absolus
(Jacques Derrida)  : les exilés, les déportés, les expulsés, les déracinés, les apatrides, les nomades anomiques. Il
s’agissait souvent, du moins pour les chercheurs engagés, d’apporter une pierre aux débats suscités, en France, par
les diverses lois visant au contrôle de l’immigration ou les opérations de régularisation d’étrangers en situation
irrégulière. Néanmoins, l’hospitalité n’est pas l’intégration. Une certaine distance doit être maintenue avec
l’étranger pour préserver l’altérité.

Alors que l'allemand distingue depuis longtemps Gastgeber et Gast, en français, le mot hôte est ambigu. Il désigne
aussi bien l’accueillant que l’accueilli. Mais la relation hôte-hôte demeure asymétrique car l’hospitalité implique
une dépendance de l’accueilli envers des règles extérieures, comme le temps des repas. Et l’invité, bien sûr, n’est
pas chez lui. D’où, une situation inconfortable et une gêne réciproque. Offrir l’hospitalité, c’est donner quelque
chose de soi. L’hospitalité se situe donc au-delà du service.

La valeur du partage du « chez soi »


Pour les philosophes, l’hospitalité peut se définir comme le partage du «  chez soi  », comme une valeur. Des
sociologues y voient un fait social, un rite de passage, un moment de cohabitation. Montandon réconcilie les uns et
les autres en affirmant : « L’hospitalité, une manière de vivre ensemble, régie par des règles, des rites et des lois ».
Dans beaucoup de cultures, l'hôte se contente de marquer sa bienveillance par le mot "bienvenue"  ! Welcome  !
Mar'haban bik  ! etc., mais l'accueil peut aussi donner lieu à un échange plus formel  : par exemple, il est de
tradition en Haïti, lorsqu'on est reçu chez quelqu'un d'exprimer sa satisfaction en disant "Honneur"  !, à quoi le
Maitre de Maison ne manque pas de répondre "Respect" !

Certains considèrent que l’hospitalité a connu un déclin progressif à mesure que l’État prenait en charge, par voie
de redistribution, certaines prérogatives charitables. Mais la pratique de l’hospitalité privée existe toujours, dans le
cadre d'une maison d'hôtes, du couchsurfing (canapégiature) ou de l'accueil familial de vacances. Et dans les
destinations touristiques, au-delà du simple service, l’hospitalité vis-à-vis du touriste étranger implique non
seulement les professionnels mais aussi les résidents. Même si les anglo-saxons désignent l'industrie hôtelière
sous l'expression hospitality industry, les hôtels et restaurants pratiquent l'accueil, mais pas l'hospitalité sauf vis-
à-vis des touristes étrangers.

Hospitalité et religions

Dans le Judaïsme

Transmettant la célèbre hospitalité d'Abraham, le judaïsme affirme l'hospitalité comme un devoir des plus saints.
Voici ce qui est dit dans le Talmud, traité Shabbat, folio 127, recto  : «  Rav Yehudah a dit au nom de Rav  :
"l'hospitalité (envers les humains) est plus importante que de recevoir la Présence (de Dieu), car il est écrit : (et
Abraham) dit : ‘Monseigneur, je t'en prie, si j'ai trouvé grâce à tes yeux ne passe pas loin de ton serviteur. Qu'on
prenne un peu d'eau pour vous laver les pieds. Reposez-vous sous cet arbre, etc.’ " ». Lors du repas de Pâque les
Juifs ont coutume de proclamer dans certains pays ou encore d'afficher sur leur maison  : "Quiconque a faim
vienne et mange".

Le christianisme
Dans le christianisme, l'hospitalité est une vertu qui est un rappel à l'exigence de
11
sympathie envers les étrangers et une règle de bon accueil des visiteurs (Romains
12,13  ; Hébreux 13,2; 1 Pierre 4,9  ; 1 Timothée 5,10). C'est une vertu que l'on
retrouve dans l'Ancien Testament, avec par exemple la coutume du lavement des
12, 13
pieds des visiteurs ou le baiser de paix . Elle a fait l'objet d'enseignement par
Jésus-Christ dans l'Évangile. En effet, Jésus déclare que ceux qui accueillent un
14
étranger font comme l'accueillir lui-même (Matthieu 25,35 et 43) . Instaurant le
code de l’Alliance envers les immigrés (Exode 21 à 23) et relatant bon nombre de
mouvements et de déplacements (Abraham, Joseph, l'Exil à Babylone, la Fuite en
Égypte...), la Bible rend très présente les figures du migrant et de l'étranger. Dans
son ensemble, elle invite à l'entraide et aux œuvres charitables. D'après J. Olaf Jésus lave les pieds de Pierre,
Kleist, politologue, et Irial Glynn, historien des migrations, certains pays vitrail de l'église Saint-Aignan,
Chartres.
occidentaux s'en sont inspiré pour développer une culture d'accueil pour les
15
immigrés .

L'islam
L'hospitalité figure également parmi les vertus de l'islam, les préceptes du Coran prônant l'accueil et la protection
des gens du Livre  : dans son sens originel, la dhimma était un «  contrat  » par lequel la société musulmane
pratiquait l'accueil et la tolérance envers les monothéistes non musulmans, et leur accordait le droit de pratiquer
leur religion. Partant de ces principes, l'hospitalité envers l'étranger, compris comme un croyant non musulman,
mais aussi par extension l'ensemble des êtres humains, est devenue l'une des vertus les plus prisées des sociétés
16
musulmanes .

L'hindouisme
Dans la tradition hindoue, l'hospitalité est un devoir universel ; dans l'Atharva-
Véda (9.6.), on exalte l'hospitalité qui a une valeur rituelle, sainte  : nourrir à
profusion l'hôte, quel qu'il soit et d'où qu'il vienne, et lui offrir un lieu pour son
repos et son bain, est considéré par les brahmanes comme un sacrifice védique
réalisé par le maître de maison. L'hôte qui se présente est en effet le Brahman
(«  Âme universelle  », Dieu) lui-même rendu visible aux yeux du maître de
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maison, d'où la valeur sacrée de l'hospitalité dans l'hindouisme .

Dans la Taittiriya Upanishad (Brighu valli, section 10), il est écrit  : «  Le


connaisseur de Brahman fait vœu de ne jamais refuser l'hospitalité à
18 Tapis et coussins au service de
quiconque. » l'hospitalité dans un village au Maroc.
19
Selon l'hindouisme , l'hospitalité peut prendre deux formes principales
considérées comme des Yajña ou sacrifices védiques (quotidiens) :

1. Bhuta-Yajña (« sacrifice aux êtres ») : nourrir une créature (une vache, un chien, un oiseau, etc.) avec un
cœur compatissant.
2. Manushya-Yajña (« sacrifice à l'humain ») : nourrir un étranger ou un invité dans la mesure du possible, ou
faire un acte charitable, de bonté, pour quelqu'un.

Cette attitude se comprend ainsi selon la logique hindoue : L' Ahirbudhnya-samhitâ, un texte pâncarâtra ayant
une grande autorité, déclare que, puisque toutes les créatures forment le corps du Seigneur omniprésent, il
apparaît évident que toutes les actions doivent être effectuées avec des pensées de bien-être pour tous les autres
êtres.

Sources

Bibliographie
Jacques Derrida, Anne Dufourmantelle, Anne Dufourmantelle invite Jacques Derrida à répondre : De
l’hospitalité, Calman-Lévy, Paris, 1997.
Anne Gotman, « L'hospitalité », Communications, n° 65, 1997
Anne Gotman, Le sens de l’hospitalité : Essai sur les fondements sociaux de l’accueil de l’autre, Presses
universitaires de France, Paris, 2001.
Frère Denis Hubert (dir.), L'hospitalité : Recueil de textes non bibliques pour l'accueil de l'hôte, L'Atelier,
1996
Edmond Jabès, Le Livre de l'hospitalité, Gallimard, 1991
Alain Montandon (sous la dir.), Lieux d'hospitalité : hospices, hôpital, hostellerie, Clermont-Ferrand, Presses
universitaires Blaise Pascal, coll. « Littératures », 2000, 500 p. (ISBN 978-2-84516-171-9, lire en ligne (https://books.go
ogle.com/books?id=MUahNu6X6xgC&printsec=frontcover)).
Jean-Louis Picherit, « L’hôtellerie, les hôteliers et hôtelières dans quelques œuvres de la fin du Moyen
Âge », Le Moyen Age, vol. CVIII, no 2, 2002, p. 301-332 (lire en ligne (http://www.cairn.info/revue-le-moyen-age-2002-2-
page-301.htm)).
Alain Montandon (dir.), Le livre de l’hospitalité Accueil de l’étranger dans l’histoire et les cultures, Bayard,
Paris, 2004.
René Schérer, Zeus hospitalier : éloge de l'hospitalité, Armand Colin, 1993 (rééd. La Table ronde, 2005).
Pierre Gouirand, L'accueil : de la philoxénologie à la xénopraxie, Amalthée, Nantes, 2008

Notes et références
1. Marie-Adeline Le Guennec, « HOSPITALITÉ ET ANTIQUITÉ MÉDITERRANÉENNE DANS LESSCIENCES
HUMAINES ET SOCIALES CONTEMPORAINES », Revue du MAUSS, 2019/1 n° 53, pages 65 à 79
2. « L'hospitalité dans le monde grec » (http://www.philagora.net/mar-nos/zeus.php) (consulté le 27 janvier 2018).
3. Projet HospitAm, « Normes et institutions de l’hospitalité dans l’Antiquité méditerranéenne – Propos
introductifs » (https://hospitam.hypotheses.org/413), sur HospitAm (consulté le 26 avril 2022)
4. Claire FAUCHON-CLAUDON, « Une norme, des normes ? Codes, traditions et lois de l’hospitalité en Orient à
la fin de l’Antiquité » (https://hospitam.hypotheses.org/408), sur HospitAm (consulté le 26 avril 2022)
5. l'Équipe des stages de formation à la recherche HospitAm, « Quelques pistes pour définir une crise
5. l'Équipe des stages de formation à la recherche HospitAm, « Quelques pistes pour définir une crise
d’hospitalité : étude de la Vie d’Apollonios de Tyane de Philostrate » (https://hospitam.hypotheses.org/2891),
sur HospitAm (consulté le 26 avril 2022)
6. l'Équipe des stages de formation à la recherche HospitAm, « L’anti-hospitalité spartiate en question : la
xénélasie dans la Vie d’Apollonios de Tyane de Philostrate (VI, 20) » (https://hospitam.hypotheses.org/2859),
sur HospitAm (consulté le 26 avril 2022)
7. Emmanuelle Raga, « La réglementation de l’hospitalité en milieu monastique tardoantique en réponse à un
nouveau besoin : celui de ne pas devoir rompre le jeûne » (https://hospitam.hypotheses.org/482), sur
HospitAm (consulté le 26 avril 2022)
8. Jean-Jacques Glassner, « L'hospitalité en Mésopotamie ancienne: aspect de la question de l'étranger »,
Zeitschrift für Assyriologie und Vorderasiatische Archäologie, 1990 - 80
9. Le Bras Hervé, L’hospitalité comme relation, Communications, 65/1, 1997, p. 143-148.
10. « [quinquennal 2021-2025] 2021-2025/b2-hospitalite » (https://www.hisoma.mom.fr/recherche-et-activites/2021
-2025/b2-hospitalite), sur Laboratoire HISOMA, 13 avril 2021 (consulté le 26 avril 2022)
11. Alain Montandon, L'hospitalité au XVIIIe siècle, Presses Universitaires Blaise Pascal , France, 2000, p. 12
12. Walter A. Elwell, Evangelical Dictionary of Theology, Baker Academic, USA, 2001, p. 458
13. Lawrence Cunningham, Keith J. Egan, Christian Spirituality : Themes from the Tradition, Paulist Press, USA,
1996, p. 196
14. Gideon Baker, Hospitality and World Politics, Springer, UK, 2013, p. 159
15. J. Olaf Kleist et Irial Glynn, History, Memory and Migration : Perceptions of the Past and the Politics of
Incorporation, Palgrave Macmillan , USA, 2012, p. 113
16. Mustapha Chérif, Jean-Luc Nancy, L'islam, tolérant ou intolérant, Odile Jacob, 2006, p. 52
17. Le Veda, textes traduits par Jean Varenne, éditions Les Deux Océans, page 361, (ISBN 978-2-86681-010-8)
18. 108 upanishads, traduction et présentation de Martine Buttex, éditions Dervy, page 310,
(ISBN 978-2-84454-949-5)
19. http://www.hinduwebsite.com/vedicsection/yajna.asp

Voir aussi

Articles connexes
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Universalis (https://www.universalis.fr/encyclopedie/hospitalite/)
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