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Library
of the
University of Wisconsin
DU
CONCILE GÉNÉRAL
ET DE
LA PAIX RELIGIEUSE.
TOME PREMIER .
L'auteur et l'éditeur déclarent réserver leurs droits de traduction
et de reproduction à l'étranger.
Cet ouvrage a été déposé au ministère de l'intérieur ( section de
la librairie ) en septembre 1869 .
CONCILE GÉNÉRAL
DE
LA PAIX RELIGIEUSE
PREMIÈRE PARTIE
LA CONSTITUTION DE L'ÉGLISE
ET
MÉMOIRE
SOUMIS AU PROCHAIN CONCILE OECUMENIQUE DU VATICAN
PAR
M “ H. L. C. MARET
ÉVÈQUE DE SURA , CHANOLNE - ÉVÉQUE DE SAINT - DENIS
DOYEN DE LA FICULTÉ DE THÉO L'OGE NE PARIS
TOME PREMIER
PARIS
--ÉDITEUR
HENRI PLON , IMPRIMEUR
RUE GARANCIERE , 10 .
4869
I.
II .
III .
CONCILE GÉNÉRAL
ET DE
LA PAIX RELIGIEUSE .
LIVRE PREMIER.
DE LA CONSTITUTION DE L'ÉGLISE EN GÉNÉRAL .
CHAPITRE PREMIER.
NÉCESSITÉ DE L'ÉGLISE . DISCUSSION DES PRINCIPES DU PROTES
2.
20 LA CONSTITUTION DE L'ÉGLISE EN GÉNÉRAL .
CHAPITRE II .
LIAISON DE L'ÉGLISE AVEC LE CHRISTIANISME . CONDITIONS
ESSENTIELLES DE L'ÉGLISE .
CHAPITRE III .
EXAMEN DES SYSTÈMES QUI PLACENT LE POUVOIR SPIRITUEL DANS LA
COMMUNAUTÉ CHRÉTIENNE OU DANS LA SOCIÉTÉ CIVILE ET POLITIQUE .
SOMMAIRE . – 1. Deux doctrines sur le sujet ou le siége du pouvoir
spirituel. II. Aperçu historique du système qui le place dans la
-
tacite de la nation .
Mais dans l'ordre religieux surnaturel , dont il
est ici question , la source de la puissance n'est pas
dans la nature humaine . Les vérités révélées n'ont
pas leur origine dans la raison naturelle; la force
1 Ministère des pasteurs, ch . 11 .
>
60 LA CONSTITUTION DE L'ÉGLISE EN GÉNÉRAL.
1 JOAN . , XVII , 21 , 22 , 23 .
61 LA CONSTITUTION DE L'ÉGLISE EN GÉNÉRAL.
CHAPITRE IV.
ORIGINE ET CONSTITUTION DU POUVOIR SPIRITUEL . · L'APOSTOLAT
LA HIÉRARCHIE SACRÉE ET SES TROIS DEGRÉS .
1 Act. , XV, 11 .
LE POUVOIR SPIRITUEL . 79
Nous disons que les Apôtres ont créé des évêques, III.et Origine
nature
de la
des prêtres et des diacres, c'est-à-dire qu'ils ont hiérarchie
fondé, en vertu de cette autorité divine dont ils sacrée .
comme il parait par tous les avis que saint Paul lui
donne sur toutes ces choses . Timothée avait l'inten
dance sur tous les ministres de l'Église . C'était à lui
à récompenser les prêtres fidèles et zélés , et à juger
des accusations que l'on portait contre les autres :
« Que les prêtres qui président bien soient double
ment honorés ... Ne recevez d'accusation contre un
prêtre que sur la déposition de deux ou trois té
moins ' . » Timothée était aussi chargé des ordina
tions ; l'Apôtre lui recommande le plus grand soin , la
plus grande exactitude dans ses fonctions redou
tables : « N'imposez légèrement les mains à per
sonne, et ne participez point aux péchés d'autrui ? .
L'épître à Tite nous apprend que ce disciple était
dans l'île de Crète ce que Timothée était à Éphèse ;
il avait le soin des pasteurs et du troupeau , il était
chargé des ordinations : « Je vous ai laissé en Crète
afin que vous corrigiez tout ce qui est défectueux, et
que vous établissiez des prêtres dans chaque ville,
3
selon l'ordre que je vous ai donné : . »
Ainsi , sans recourir à d'autres sources que le Nou
veau Testament , nous voyons les Apôtres établir
Qui bene præsunt presbyteri, duplici honore digni habeantur ...
Adversus presbyterum accusationem noli recipere, nisi sub duobus
aut tribus testibus. I Tim . , v , 17, 19 .
2 Manus cito nemini imposueris, neque communicaveris peccatis
alienis . Ibidem , v, 22 .
3 Hujus rei gratia reliqui te Crelæ , ut ea quæ desunt corrigas,
et constituas per civitates presbyteros, sicut et ego disposui tibi .
Tit . , 1 , 5.
7
LE POUVOIR SPIRITUEL . 84
Sed quoniam valde longum est, in hoc tali volumine omnium Eccle
siarum enumerare successiones, maximæ et antiquissimæ , et om
1
cere .
Vos autem revereamini eos tanquam Dominum
Jesum Christum , quoniam custodes sunt loci ejus : sicut episcopus
forma est Patris omnium ; presbyteri vero sicut concessus Dei et
conjunctio Apostolorum Christi. Sine ipsis enim Ecclesia electa non
est. Epist. ad Trallianos, cap. I et un .
Nibil sit in vobis , quod vos possit separare , sed adunamini epi.
scopo , subjecti per ipsum Deo in Christo. Epist. ad Magnesiunos,
cap. VI .
LE POUVOIR SPIRITUEL. 89
CHAPITRE V.
LA PRIMAUTÉ DE SAINT PIERRE ET LE SOUVERAIN PONTIFICAT .
lavit tibi, sed Pater meus, qui in cælis est. Et ego dico tibi , quia tu
es Petrus, et super hanc petram ædificabo Ecclesiam meam , et
portæ inſeri non prævalebunt adversus eam . Et tibi dabo claves
regni cælorum ; et quodcumque ligaveris super terram , erit liga
tum et in cælis ; et quodcumque solveris super terram , erit solu
tum et in cælis. » Matth ., XVI, 16 , 17 , 18 , 19 .
2 Ego autem rogavi pro te ut non deficiat fides tua ; et tu ali
quando conversus, confirma fratres tuos . Luc . , XXII , 32 .
96 LA CONSTITUTION DE L'ÉGLISE EN GÉNÉRAL.
S. Lucæ , lib . x , t. IV .
6 Petrum apostolum Ecclesiæ unicæ typum ... Petrus in aposto
PRIMÀUTÉ DE SAINT PIERRE. 99
lorum ordine primus... Sæpe unus respondet pro omnibus. Sermo 76,
De verbis Domini , t . V.
7.
100 LA CONSTITUTION DE L'ÉGLISE EN GÉNÉRAL .
.
PRIMAUTÉ DE SAINT PIERRE. 105
CHAPITRE VI .
LES DIVERS DEGRÉS DE LA JURIDICTION ÉPISCOPALE ET LES CONCILES.
clercs .
Quelques écrivains ont voulu rapporter l'origine
de ces assemblées ecclésiastiques à une imitation des
institutions fédératives de la Grèce 3. Ils se sont
appuyés de l'autorité de Tertullien , qui fait com
mencer en ce pays la tenue des conciles “ . Mais, sans
1 Sur la formation des divers degrés de la juridiction épiscopale,
voir THOMASSIN , Discipline ecclésiastique, t. I et II .
2 Voyez Duguet, Confér., t. II , p . 327.
>
3 Mosheim , BLONDEL .
4 De jejunio , cap. XIII .
8
.
116 LA CONSTITUTION DE L'ÉGLISE EN GÉNÉRAL .
CHAPITRE VII .
LA DÉMOCRATIE DANS L'ÉGLISE OU LE SECOND ORDRE DU SACERDOCE
ET LES LAÏQUES .
CHAPITRE [er .
POSITION DE LA TION .
SOMMAIRE . - I. La question . -
1 JOANN . , XXI , 15 à 17 .
2 JOANN ., XVI , 13 .
3 JOANN . , XX , 21 , 22 .
4 MATTH ., XXVIII , 18, 19 , 20 .
5 MATT !!., XVIII , 1 , 18 , 20 .
136 LA PAPAUTÉ ET L'ÉPISCOPAT.
CHAPITRE II.
LE PREMIER CONCILE GÉNÉRAL DE NICÉE .
1 Nam quod trecentis episcopis visum est , non est aliud quam
Dei sententia... Quapropter nemo vestrum hæsitet , nemo moram
interponat. LABBE , Conc., t. II , p. 61 .
2 Sancti illi et venerabiles Patres, qui in urbe Nicæna, sacrilego
Ario cum sua impietate damnato , mansuras usque in finem
>
nes suas , etsi non veras ( quod eum latebat) sed tamen non victas
veraci quidem , sed nondum assertæ consuetudini opponere. AUGUS
>
1 LABBE , Conc ., t . I.
2
Aperte indicat (Cyprianus) Stephanum, quem romanæ Ecclesiæ
tunc fuisse præsulem didicimus, non solum ad ista non consensisse
verum etiam contra scripsisse , atque præcepisse. AUGUSTINUS , De
bapt ., contra donat., lib. I , cap . XXII. Il est certain que saint
Augustin connaissait aussi les menaces d'excommunication de la
part de saint Étienne : Cum ergo Stephanus, non solum non rebap
tisaret hæreticos, verum etiam hoc facientes, vel ut fieret decer
nentes , excommunicandos esse censeret, sicut aliorum episcopo
rum , et ipsius Cypriani litteræ ostendunt. AUGUSTINUS , De unitate
bapt. contra Petilianum , cap. xiv.
CONCILE DE NICÉE . 161
VI. Consé
quences
Ce texte n'a pas besoin de commentaire , et il
de ces faits est une nouvelle preuve que , dans ces temps recu
et de
cette doctrine . lés , la monarchie de l'Église n'était pas une mo
narchie pure , absolue , indivisible. Elle était une
monarchie véritablement tempérée d'aristocratie. Le
Pape avec les évêques était supérieur au Pape tout
seul. Et le concile de Nicée , en terminant entière
ment la question du baptême des hérétiques, comme
il avait terminé celle de la célébration de la fête de
Pâques, nous montre dans son exercice et sous son
véritable jour cette souveraineté complexe .
Arrivé au terme de cette digression sur la célèbre
controverse touchant le baptême des hérétiques, ajou
tons que la justification du grand martyr de Carthage
1 Ecce putemus omnes episcopos qui Romæ judicarunt non bonos
judices fuisse,7 restabat adhuc plenarium universæ Ecclesiæ conci
lium , ubi etiam cum ipsis judicibus causa posset agitari , et si male
judicasse convicti essent , eorum sententiæ solverentur. Quod
utrum fecerint ( donastitæ ) probent. Nos enim non factum esse fa
cile probamus : ex eo quod totus orbis non eis communicet. AUGUS
TINUS , Epist. 43 , alias 1 42 .
CONCILE DE NICÉE . 163
CHAPITRE III .
LE SECOND CONCILE GÉNÉRAL , PREMIER DE CONSTANTINOPLE .
CHAPITRE IV .
rationnelle
Ces assurances d'orthodoxie , la réputation de
piété du patriarche de Constantinople, son éloquence,
la grandeur de sa position , la difficulté, la subtilité
même d'une question qui roulait sur la différence
entre l’union morale et l'union personnelle dans l’é
conomie du divin mystère ; toutes ces causes réunies
ne tardèrent pas à faire naître de grandes divisions
dans l'Eglise, et à créer de nombreux partisans à
Nestorius. « Cette question est agitée au près et au
loin , écrivait peu de temps après le commencement
de la dispute , l'évêque Jean d'Antioche à Nestorius
lui-même; toute l'Église en est émue , et partout les
fidèles en viennent tous les jours à des conflits et à
des divisions funestes ? . » Au milieu de ces troubles,
il s'éleva un digne champion de la foi catholique . Le
patriarche d'Alexandrie, saint Cyrille , était doué de
>
ecclésiastique ' . »
Viennent ensuite les souscriptions exprimées en
ces termes : « Cyrille , évêque d'Alexandrie, j'ai sous
crit en jugeant avec le concile . Juvénal , évêque de
Jérusalem , j'ai souscrit en jugeant avec le concile ?. »
Dans cette sentence , le concile rappelle l'examen
libre et juridique qu'il vient de terminer. C'est de
son autorité souveraine et au nom même de Jésus
Christ qu'il prononce son jugement. Et s'il se déclare
obligé à cet acte de justice souveraine par les saints
canons et par la lettre de son très -saint Père et com
ministre Célestin , « c'est , dit Bossuet , qu'il recon
naît dans la lettre du Pape la force d'une sentence
juridique qu'on ne pouvait point ne pas confirmer,
parce qu'elle était juste dans son fond et valable dans
sa forme, comme étant émanée d'une puissance lé
>
43 .
196 LA PAPAUTÉ ET L'ÉPISCOPAT .
CHAPITRE V.
CONCILE DE CHALCÉDOINE , QUATRIÈME GÉNÉRAL.
1
CONCILE DE CHALCÉDOINE. 207
1 Nihil ulterius post hæc definire possibile est, cum jam ista
semel decisa sunt. Conc. Calch ., cap. xxix , xxx, xxxi , p. 59 .
2 Leon. Epist. 45 , alias 22 ; 47, alias 28 .
3 Il avait été diacre d'Alexandrie et apocrisiaire de Dioscore au
faux concile .
208 LA PAPAUTÉ ET L'ÉPISCOPAT.
1
CONCILE DE CHALCÉDOINE. 217
15 .
228 LA PAPAUTÉ ET L'ÉPISCOPAT .
TOME I.
242 LA PAPAUTÉ ET L'ÉPISCOPAT.
CHAPITRE VI .
LA DOCTRINE DU PAPE SAINT GÉLASE .
qui n'est pas reçu par toute l'Église et qui n'est pas
approuvé principalement par le Saint-Siége , au lieu
qu'un concile légitime est reçu de toute l'Église et
est principalement approuvé par le Saint-Siége ' . »
On voit par ces paroles que Gélase , en maintenant
la prépondérance qui appartient au Saint-Siége, ne
le séparait pas de l'Église universelle pour fonder
la légitimité des conciles généraux .
sanxerunt, inconvulsumque voluerunt deinceps firmumque con
stare , nec in eadem causa denuo quæ præfixa fuerant retractari
qualibet recenti præsumptione permiserunt, sapienter prævidentes
quoniam si decreta salubriter cuiquam liceret ilerare , nullum con
tra singulos quosque prorsus errores stabile persisteret Ecclesiæ
constitutum , ac semper iisdem furoribus recidivis omnis integra
definitio turbaretur. Labbe ,> Conc., t. IV, p. 1499 .
1 Mala gesta synodus... quam tota merilo Ecclesia non recepit,
et præcipue Sedes Apostolica non probavit ... bene gestam syno
dum ... quam cuncta recepit Ecclesia , quam maxime Sedes Aposto
lica comprobavit. Conc ., t. IV, p. 1203 .
SAINT GÉLASE . 245
CHAPITRE VII .
SOMMAIRE . -
1. Importance du cinquième concile . II . Les
trois Chapitres et le pape Vigile qui demande un concile général.
III . Refus du Pape de prendre part aux délibérations du concile .
IV . Constitutum de Vigile . V. Conduite du concile envers le
. Pape . VI. Sentence du concile . -
VII . Décrétale de Vigile pour
l'acceptation et la confirmation de cette sentence. VIII . Enseigne
ments que ces faits renferment.
ce jugement.
Pour mettre fin à ces dissensions , l'Empereur eut
recours à l'autorité du Pontife romain . Il appela à
Constantinople le pape Vigile , et l'y reçut avec de
grands honneurs .
Le premier acte du Pape à Constantinople fut de
retirer temporairement sa communion au patriarche
Menas, parce qu'il avait souscrit la condamnation
des trois Chapitres. Bientôt après , cependant , il se
réconcilia avec le patriarche ; et , pressé lui-même de
condamner les trois Chapitres , il tint un concile de
soixante-dix évêques , et prononça sa première dé
cision dans cette affaire , décision connue sous le
nom de Judicatum .
Il y condamnait les trois Chapitres , en épargnant
leurs auteurs ' ; imposait à tous le silence sur cette
controverse , et sauvegardait , avec le plus grand
soin , l'autorité du concile de Chalcédoine, qui , dans
>
CHAPITRE VIII .
LE SIXIÈME CONCILE GÉNÉRAL .
concile .
Il importe d'abord de bien préciser l'état de la
1 Conc. , t. VI , p . 75 et seq .
2 Ibidem , p . 128 .
1
CHAPITRE IX .
1 Conc . , t . VII , p . 51 .
2 Aspicio enim et video Ecclesiam , quæ super petram Christum
Deum nostrum fundata est , scissam nunc et divisam , et nos alias
atque aliter loquentes, et aliter eos Christianos qui in Oriente unius
nobiscum sunt fidei ; sed et his concordantes Occidentales , el nos
ab omnibus illis alienatos , et a se per singulos dies anathematiza
tos habere . Dira pæna est anathema , procul a Deo emittit... Et
petimus nos , fratres , ut reor et vos , quoniam scio vos timorem
Dei habere, a piissimis et orthodoxis imperatoribus nostris synodum
universalem colligi : ut efficiamur nos, qui unius Dei sumus, unum .
Conc . , t . VII , p . 35 .
SEPTIÈME CONCILE . 305
CHAPITRE X.
LE HUITIÈME CONCILE GÉNÉRAL .
Ibidem , p. 996 .
21 .
324 LA PAPAUTÉ ET L'ÉPISCOPAT .
CHAPITRE XI .
1
LIVRE TROISIÈME.
SUITE DES RAPPORTS DE L'ÉPISCOPAT AVEC LA PAPAUTÉ .
CHAPITRE PREMIER .
CHAPITRE II .
LES DEUX CONCILES GÉNÉRAUX DE LYON .
• Ibidem , p . 640 .
3 Præsentis concilii approbatione sancimus.... Ibidem , p. 649.
- Ex communiconcilii approbatione statuimus.... Ibidem , p . 654 .
Voir aussi les pages 653 , 654 , 655 .
360 LA PAPAUTÉ ET L'ÉPISCOPAT .
CHAPITRE III .
LE CONCILE GÉNÉRAL DE VIENNE .
V. La décré
tale Fidei
Les faits que nous venons de raconter, qui établis
catholica . sent d'une manière irrécusable la participation du
concile de Vienne à la souveraineté, selon la tradition
des siècles antérieurs , ces faits , disons-nous donnent
l’explication naturelle d'une clause célèbre de la
décrétale Fidei catholicæ , dont des théologiens extrê
mes ont voulu tirer un argument en faveur de la sou
veraineté absolue et indivisible du Pontife romain .
Cette décrétale , publiée au concile de Vienne et
approuvée par lui , renferme cette phrase : « Nous
donc , tournant vers le témoignage de l'Écriture et
vers le sentiment commun des saints Pères et des
·locteurs la pénétration de l'examen apostolique
( auquel seul il appartient de faire de pareilles décla
rations ), nous déclarons, avec l'approbation du saint
concile , etc . ? . »
De ces paroles, on a voulu conclure que le pape
Clément V et le concile de Vienne avaient enseigné
qu'il n'appartient qu'au Saint-Siége de faire des
déclarations dogmatiques. Mais s'il en est ainsi , tous
les conciles généraux , et le concile de Vienne lui
même, n'ont été que des usurpateurs des droits
exclusifs du Saint-Siége . Car tous les conciles géné
raux ont fait par leur propre autorité des décisions
dogmatiques, ou approuvé celles des Papes. Le droit
des conciles généraux a été même quelquefois
Nos igitur ad tam præclarum lestimonium , ac sanctorum Pa
trum et doctorum communem sententiam , apostolicæ considera
tionis ( ad quam duntaxat hæc declarare pertinet ) aciem conver
tentes, sacro approbante concilio , declaramus , elc ... CLEMENT. ,
lib . I, tit. 1 , cap. 1 .
CONCILE DE VIENNE . 375
CHAPITRE IV .
LE CONCILE DE PISE .
25 mars 1409 .
III . Convoca
tion
Les cardinaux qui convoquèrent ce concile étaient
du concile dans leur droit , puisque le concile était jugé néces
de Pise .
saire par toute l'Église , et qu'il n'y avait pas de
Pape universellement reconnu qui pût le réunir. Les
deux concurrents n'avaient d'autorité que dans leur
obédience respective , et d'ailleurs ils ne voulaient
pas le concile général , dont ils redoutaient, et avec
raison , la sévérité . Tels furent, en abrégé , les motifs
>
CHAPITRE V.
LE CONCILE DE CONSTANCE .
Première question .
OECUMÉNICITÉ INDIVISIBLE DE CE CONCILE .
II . Le
concile de Constance acuménique dès son origine . — III . Le cardi
nal Pierre d'Ailly. – IV. Explication de la conduite du concile envers
les obédiences séparées. – V. Confirmation du concile par Jean XXIII
et par Martin V. – VI. Bulle Inter cunctas. – VII . Aveu de Muzza
relli. – VIII . Nouvelles objections. — IX . Les sessions quatrième et
cinquième ne peuvent former une exception. – X. Nouvel aveu de
Muzzarelli ,
quer bientôt .
Le Pontife reconnu par l'immense majorité de
l'Église et par l'Église romaine avait donc parfaite
ment le droit de convoquer un concile général . Nous
avons dit que cette bulle était adressée à tous les
évêques.
II . OE 12 Convoqué par un Pape reconnu de l'immense ma
ménicité des
l'origine . jorité de l'Église et de l'Église romaine , convoqué
1 Appendix Conc. Constantien ., p. 1457.
CONCILE DE CONSTANCE . 389
d'Ailly.
livre De l'autorité du Pontife romain , ne craint pas
de répéter cette objection ”, le concile de Constance
a lui-même douté de l'æcuménicité de ses premières
sessions , puisque , au sein même du concile , le car
dinal Pierre d'Ailly déclara qu'il y avait encore des
raisons probables en faveur des deux prétendants
déposés à Pise . On conclut que cette probabilité ren
1 Voir livre 11 , cap . III.
2 De auct. Rom. Pont. , t. II , p . 372 .
>
CONCILE DE CONSTANCE . 391
I Conc. Constantien ., p. 20 , 21 .
396 LA TAPAUTÉ ET L'ÉPISCOPAT .
TOVE I. 26
402 LA PAPAUTÉ ET L'ÉPISCOPAT .
t. XV , p . 470 et suiv.
CONCILE DE CONSTANCE . 405
CHAPITRE VI .
Seconde question.
DOCTRINE DES DÉCRETS DE LA QUATRIÈME ET DE LA CINQUIÈME SESSION .
suffit pleinement.
Voici ce décret : « Le sacré synode de Constance
faisant un concile général légitimement assemblé à
la gloire du Dieu tout-puissant pour l'extirpation du
schisme et pour l'union et la réformation de l'Église
dans son chef et dans ses membres , voulant exécuter
CHAPITRE VII .
Troisième question.
ACTES DU CONCILE CONFIRMATIFS DES DÉCRETS DES QUATRIÈME
ET CINQUIÈME SESSIONS .
CHAPITRE VIII .
LE CONCILE DE BALE . PREMIÈRE ÉPOQUE .
.
436 LA PAPAUTÉ ET L'ÉPISCOPAT.
et le Pape lui-même, au concile général légitime, en
ce qui concerne la foi, l'extinction des schismes et
la réformation de l'Église '. Assemblé pour opérer
une réformation absolument nécessaire , et qui n'avait
pu être pleinement effectuée par le concile de Con
stance , celui de Bâle devait s'appuyer sur le décret
qui constituait sa puissance en cette matière.
III . Conflit
entre le pape Dès la troisième session , qui eut lieu le 29 avril
>
CHAPITRE IX .
LE CONCILE DE BALE . -
SECONDE ÉPOQUE.
SOMMAIRE . I. Le concile s'applique à la réforme de l'Église.
II. Nouveaux démêlés avec le Pape . - III . Mémoire du Pape contre
le concile . IV. L'affaire de la réunion de l'Église grecque.
V. Translation du concile . -
VI . Assemblée qui reste à Bâle . -
CHAPITRE X.
I. Rapports
entre les
Après avoir raconté avec exactitude et fidélité ,
papes Eugène nous osons l'espérer, cette histoire si compliquée et
et Vigile
et entre le si difficile du concile de Bâle , nous devons essayer,
concile
de Bâle et le selon notre méthode, d'apprécier ces faits si graves
cinquième et d'en déduire les conséquences légitimes.
concile
général . L'esprit d'abord est frappé des rapports qui exis
tent entre le pape Eugène et le pape Vigile ,> entre le
concile de Bâle et le cinquième concile général. Ces
rapports n’excluent pas de grandes différences, mais
ils n'en sont pas moins réels .
A Bâle comme à Constantinople , un conflit redou
table a éclaté entre le concile et le Pape . A Båle
comme à Constantinople , le concile , tant qu'il est
1 Hist . de l'Eglise gallicane, t. XVI , liv. XLVIII, p. 428 à 445 .
CONCILE DE BALE. 459
premières
sions.
ses- sessions, ne retomberait-il pas sur le Pontife qui a
donné à ces mêmes sessions son approbation solen
nelle ? Et les fautes, s'il y en a eu , ne doivent-elles pas
être couvertes, aux yeux des théologiens de l'école
extrême, par ce jugement solennel du Siége Aposto
lique ? Il est évident au moins que , dans ces seize
sessions , il ne peut rien y avoir de contraire à la
foi, à la morale chrétienne, au véritable intérêt de
l'Église .
Il est vrai que , pour affaiblir l'argument puissant
tiré de la bulle Dudum sacrum , on a avancé que le
pape Eugène n'avait pas été libre quand il révoqua
les bulles de dissolution et donna celle de confirma
tion . Sans doute Eugène , par ses faiblesses et ses
tergiversations , s'était attiré, il faut le dire , l'indi
gnation de l'Europe ; il était menacé par les ennemis
qu'il s'était faits . Mais on ne prouvera jamais qu'au
cune violence , même morale , ait été exercée contre
le Pontife .
cile de Constance. »
Il les condamne comme impies , scandaleuses ,
propres à troubler la paix de l'Église et à confondre
tout l'ordre ecclésiastique .
CHAPITRE XI .
CONCILE DE FLORENCE .
P. 482 .
CONCILE DE FLORENCE . 481
la note suivante :
« La traduction latine secundum quod ou secundum eum modum
qui et in , rend parfaitement la force du grec. Il est à remarquer
toutefois que le concile de Florence lui-même semble avoir regardé
le quemadmodum comme une version suffisante des mots x« O'ôv
spórov. En effet l'acte original de ce concile , conservé à la Biblio
thèque impériale de Paris (Mss grecs , ancien fonds , nº 430) et re
vêtu des signatures du pape Eugène IV et de l'empereur de Con
stantinople Jean Paléologue, ainsi que des évêques grecs et latins
composant l'assemblée , est rédigé dans les deux langues. Le texte
>
Colbert dans celle du Roi . Mais ce manuscrit n'est pas le seul qui
reste du concile de Florence . Les savants et illustres éditeurs de
ce concile au dix-septième siècle les comparèrent, et ils adoptèrent
la version qui maintient la preposition ŝv dans les deux membres
de la phrase. Leur autorité nous parait décisive. Mais que l'on
conserve ou que l'on supprime l'êv dans la seconde partie de la
phrase , le seus reste le même. Voici ce que nous écrit à ce sujet
un troisième savant , élève très -distingué de l'école d'Athè
nes , M. T ... :
« Il y a dans le texte à déterminer le sens, 4º de xao' ôv spórov,
2° du premier xal.
» 1 ° xal' ôv spórov . La traduction littérale est secundum quem
modum , ad quem modum . Le mot quemadmodum de la traduction
officielle peut et doit être compris de la façon que .
» 2 ° Le sens du premier xai est subordonné au maintien ou à la
suppression de la preposition év dans la seconde partie de la
phrase. Si on maintient év, il faut traduire le premier xai comme
correspondant au deuxième, et mettre deux fois et. Si on supprine
iv , il n'y a plus de correlation entre les deux xai, et le premier se
traduit par etiam ; de sorte que le sens reste : de la facon même
que ... »
CONCILE DE LATRAN . 494
CHAPITRE XII .
CONCILE DE LATRAN .
CHAPITRE XIII .
LE CONCILE DE TRENTE .
II . Liberté du
concile. III. Doctrine de la monarchie tempérée et le cardinal de
Lorraine. - IV . Doctrine de la monarchie absolue et le jésuite Lay
nez . - V. Hommages rendus au souverain pontificat.
CHAPITRE XIV .
L'AUTORITÉ DE L'ÉGLISE DISPERSÉE .
num, cap . I et s .
2 Lib . Il contra Julianum , cap. I, n . 5 .
L'ÉGLISE DISPERSÉE . 545
XII . Ce droit
a été
Loin de regarder ce droit comme une usurpation
reconnu par et un attentat à leur suprématie , les plus grands et
les Papes.
les plus saints Papes l'ont reconnu >, et même en ont
provoqué l'exercice . Quand saint Léon envoya aux
évêques des Gaules cette même lettre sur l'Incarna
tion qui fut examinée par les évêques d’Anatolius ,
que se proposait-il, sinon d'avoir le sentiment des
évêques gaulois ? La réponse de ces évêques ne peut
laisser aucun doute à cet égard . « Plusieurs d'entre
nous , disent-ils , ont reconnu dans votre lettre leur
ancienne foi, ce qui les a pénétrés de la joie la plus
vive . Ils se sont applaudis de ce que leurs pères leur
ont laissé par tradition des sentiments si conformes à
ceux qui sont exposés dans la lettre de Votre Sain
teté . Plusieurs , que vos sages avis ont rendus plus
vigilants, reçoivent avec reconnaissance vos salutaires
instructions , et se réjouissent d'avoir trouvé l'occa
>
L'ÉGLISE DISPERSÉE . 523
31 .
3332 LA PAPAUTÉ ET L'ÉPISCOPAT.
CHAPITRE XV.
RÉSUMÉ ET CONCLUSION .
1. Résumé
de ce
Dans le premier livre de ce volume , nous avons
qui précède. exposé les principes généraux de la constitution de
l’Église, et nous avons reconnu qu'en vertu de l’in
stitution divine la souveraineté spirituelle réside dans
le corps des premiers pasteurs, c'est -à-dire dans le
Pape et dans les évêques. Il restait à déterminer la
vraie nature des rapports entre ces deux éléments
de la souveraineté spirituelle ; et cette question , si
importante en elle m
- ême, et d'un intérêt majeur à la
veille de la réunion d'un concile général , devait être
l'objet spécial de nos premières études.
Les principes divins de la constitution de l'Église
sont dans les Livres saints ; et c'est surtout dans
l'Évangile que nous pouvons lire la charte divine
que Dieu a donnée à la société religieuse et surnatu
relle. Quand on veut embrasser dans l'ensemble de
ses forces et dans sa vie intime cette divine institu
tion , il ne faut point apporter à cette étude des sys
tèmes préconçus et arbitraires . Il faut se mettre en
RÉSUMÉ ET CONCLUSION . 533
2
TABLE ANALYTIQUE
DES
LIVRE PREMIER .
LIVRE DEUXIÈME.
DES RAPPORTS DE L'ÉPISCOPAT AVEC LA PAPAUTÉ .
LIVRE TROISIÈME.
SUITE DES RAPPORTS DE L'ÉPISCOPAT AVEC LA PAPAUTÉ.
!
ERRATA
DU TOME PREMIER .
TOME I. 33 .
7
89097244552
B89097244552A
89097244552
b89097244552a