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L’objectif de ce TP est de mettre en œuvre la méthode des éléments finis (MEF) afin d’étudier le mouvement
d’un tuyau – modélisé par une poutre creuse – parcouru par un écoulement fluide comme traité via le Principe
d’Hamilton au TD2.
Nous allons commencer par nous intéresser au tuyau en lui appliquant la méthode des éléments finis. Le
traitement des contributions liées au fluide se ferait de la même façon. Nous allons ensuite utiliser ces résultats
pour simuler le mouvement du tuyau parcouru par un fluide.
Toutes les hypothèses et notations sont identiques à celles du TD2 et ne sont pas redonnées ici.
En faisant une IPP sur le temps pour la contribution liée à l’énergie cinétique, on obtient
Z t2 Z L Z Lh
t2 = 0
i
00 00
(−mt ẅδw − EIt w δw ) dx1 dt + mt
ẇδw
t1 0 0 t1
Maillage : La première étape de la MEF est le maillage. On découpe le domaine – ici l’intervalle x1 ∈ [0, L]
– en sous-domaines tels qu’on obtienne une partition de l’espace (il n’y a ni trou ni recouvrement).
On va ici utiliser un découpage en Ne tronçons de même longueur Le = L/Ne . Chaque tronçon est appelé une
maille ; les abscisses des extrémités des tronçons sont notées xk , 0 ≤ k ≤ Ne .
1) Ré-écrire l’équation (4) en faisant apparaître ce découpage géométrique du domaine.
Interpolation & Choix des éléments : On choisit de placer un nœud à chaque extrémité de maille. Les
nœuds sont numérotés de 0 à Ne . L’abscisse du nœud k est xk .
Pour chaque nœud, on décide de stocker les valeurs du déplacement transverse w et de l’opposé de sa dérivée
θ2 = −w0 . On note
• w(k) (t) = w(xk , t) la valeur du déplacement transverse au nœud k ;
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2A/S7 Appro MECAPHY – Partie Mécanique – TP
w(xk + s, t) = N1 (s)w(k) (t) + N2 (s)θ(k) (t) + N3 (s)w(k+1) (t) + N4 (s)θ(k+1) (t), s ∈ [0, Le ] (5)
avec
3 2 3
2
s s s s
N1 (s) = 2 −3 +1 N3 (s) = −2 +3
Le Le Le Le
3 2 ! 3 2 !
s s s s s
N2 (s) = Le − +2 − N4 (s) = Le − +
Le Le Le Le Le
Le tronçon reliant deux nœuds contigus associé au choix de l’interpolation par les fonctions N1 , N2 , N3 et N4
est appelé élément.
On note
• [N (s)], la fonction de s renvoyant la matrice ligne [N (s)] = [N1 (s), N2 (s), N3 (s), N4 (s)] ;
• uk+1
k , le vecteur colonne contenant les inconnues nodales pour l’élément k + 1 :
k+1
uk = {w(k) , θ(k) , w(k+1) , θ(k+1) }T .
La même interpolation est utilisée pour δw sur chaque élément.
2) Utiliser le script Matlab ApproMECAPHY_TP_Interpolation.m pour visualiser les fonctions Ni (s) et “jouer”
avec les coefficients w1, theta1, w2 et theta2 du programme pour voirl’influence de k+1chacun.
3) Écrire w(xk + s, t) et δw(xk + s, t), s ∈ [0, Le ] en fonction de [N ], uk+1
k et δu k .
On définit les matrices élémentaires suivantes :
Z Le Z Le
[Mte ] = mt [N ]T [N ] ds et [Kte ] = EIt [N 00 ]T [N 00 ] ds
0 0
4) Quelle est la taille de ces matrices ? Donner la formule définissant [(Mte )ij ]. Que peut-on dire de [Mte ]T et
[Kte ]T ?
5) Ré-écrire l’équation (4) en faisant apparaître uk+1 , [Mte ], [Kte ] et δuk+1
k k .
Que devient la condition ∀δw CA0 tel que δw(x1 , t1 ) = δw(x1 , t2 ) = 0 ?
Assemblage : En utilisant les notations précédentes, les inconnues nodales du nœud k apparaissent deux
fois : une fois dans ukk−1 et une fois dans uk+1
k . On souhaite éviter cette redondance et stocker toutes les
inconnues du problème dans un seul vecteur colonne
NB : On pourra commencer par écrire chaque terme de la somme non plus à l’aide de ük+1
k+1
k et δuk mais
à l’aide de ütot et δutot .
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2A/S7 Appro MECAPHY – Partie Mécanique – TP
Prise en compte des conditions au limites en déplacement : Nous avons pour l’instant laissé de côté
les conditions limites en déplacement : w(0, t) = 0 et w0 (0, t) = 0. Dans la formulation du principe d’Hamilton,
le champ solution est supposé être CA et toutes les fonctions de l’espace dans lequel on le cherche doivent donc
respecter ces conditions.
7) Quelles sont les deux inconnues de la formulation discrète
imposées
par les conditions limites en déplacement ?
Comment ces conditions aux limites se traduisent pour δutot qui doit être CA0 ?
8) Comment ces données peuvent se traduire sur le nouveau vecteur d’inconnues nodales u et sa première
variation δu puis sur les matrices
de masse [Mt ] et de raideur [Kt ] ?
Après ces simplifications, u permet de représenter des champs w(x1 , t) CA et δu permet de représenter
des champs CA0 . Le principe d’Hamilton nous donne donc que u doit satisfaire
Z t2
T T
ü [Mt ] + u [Kt ] δu dt = 0, ∀ δu tel que δu(t1 ) = δu(t2 ) = 0 (7)
t1
9) Conclure en donnant l’équation différentielle (en temps) que doit satisfaire u .
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