Le Monde de Gaïa

Livre du Monde
De la nouvelle
Gaïa
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Livret Monde Voyage des Hypocrites
Table des matières
La nouvelle Gaïa 4
Quelle époque ? 5
La géographie 5
La population 6
Villes d’importance 6
8
Les principaux courants de pensées de la Nouvelle Gaïa 8
Les Gaïens intégristes 8
Les Créatifs 9
Les Nostalgiques 10
Système politique 12
L’Apaiseur : 12
Les ministres : 13
Les juges de Conscience : 14
Les Visionnaires : 15
La Racine, monnaie de la nouvelle Gaïa 17
La religion dans la nouvelle Gaïa 20
Luethi, Capitale de la nouvelle Gaïa 23
Le fonctionnement de la ville 23
Les Inventeurs de la Nouvelle Gaïa (ING) 25
2
Les Chercheurs des Anciennes Technologies (CAT) 27
L’exploration dans la nouvelle Gaïa 28
Les explorations depuis Luethi 29
Appendices 32
Les maladies sur Gaïa 32
Les noms sur la nouvelle Gaïa 36
Les études sur la nouvelle Gaïa 40
La mode sur la nouvelle Gaïa. 44
3
La nouvelle Gaïa
La nouvelle Gaïa a été nommée ainsi à la suite d’une grande catastrophe ayant détruit
l’ancien monde. Une bonne partie des différents continents a été submergée, et d’autres terres
ont émergé de l’eau, formant de nouvelles cartes, bouleversant tout l’équilibre de la planète.
Les survivants furent incapables ou décidèrent de ne jamais expliquer la destruction de
l’ancienne planète.
Les technologies d’autrefois furent perdues et la survie sur une planète totalement
différente devint la seule préoccupation des différents survivants pendant des centaines
d’années. Ils se baptisèrent les Gaïens avec l’idée de se rapprocher de la nature et de ce qu’elle
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pouvait leur apporter, notions qu’ils avaient ignorées et oubliées. La perte des technologies
anciennes eut beaucoup de conséquences, comme des moyens de communication limités, des
moyens de transport bien plus lents et surtout moins solides, moins performants, leur
interdisant ainsi la possibilité de chercher d’autres survivants sur les anciens continents
désormais trop éloignés, les océans étant redevenus indomptables. L’accès aux soins est très
sommaire et les maladies les plus basiques semblent ressurgir avec beaucoup de virulence.
Aujourd’hui, les Gaïens ignorent quasiment tout des « terriens ». Mais les technologies
se développent à nouveau, petit à petit, suivant une logique assez étrange puisque les avancées
se font de deux moyens différents : les inventions Gaïennes et les découvertes des anciennes
technologies représentées par les Créatifs et les Nostalgiques.
Il y a donc des technologies très avancées sur certains points et d’autres qui semblent
bien archaïques à côté. Les recherches et découvertes ont ainsi une grande importance dans la
nouvelle Gaïa car elles apportent reconnaissance et prestige, titre et fortune.
Quelle époque ?
Tout le monde ignore depuis combien de temps la terre telle qu’elle existait a été
« transformée » et il fallut attendre bien longtemps avant qu’un dirigeant de la nouvelle Gaïa
décide d’imposer un calendrier (on suppose plusieurs centaines d’années).
Nous sommes aujourd’hui dans les années 700 de l’ère Gaïenne, une période prospère,
marquée depuis un peu plus d’une dizaine d’années par des explorations plus poussées des
terres encore inconnues de Gaïa. De nombreuses campagnes d’explorations sont lancées dans
différents buts : explorer de nouvelles terres pour s’y installer, explorer les anciennes ruines
jusque-là évitées pour leur dangerosité.
La géographie
La nouvelle Gaïa inclut toutes les terres déjà explorées. Les températures sont
tempérées, avec une végétation abondante nourrie toute l’année par la pluie. La superficie des
terres découvertes est estimée à 1 054 025 km2, mais ce chiffre change régulièrement en
fonction des explorations et des cartes rapportées.
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La nouvelle Gaïa est entourée par des océans sur le nord et l’ouest, aujourd’hui barrières
naturelles et infranchissables par l’Homme. Le sud fut durant de nombreux siècles évité car
sans raison apparente, les personnes s’y risquant tombaient systématiquement malades et
mourraient. Les recherches se sont donc tournées naturellement vers l’est. Cependant, plus
les explorations avancent dans cette direction, plus les terres sont froides et hostiles, presque
invivables.
Une carte complète vous sera fournie en parallèle.
La population
Le recensement est assez complexe à mettre en place, surtout pour recueillir les
informations entre les différentes villes et villages, chacun étant indépendant des uns et des
autres. Cependant, les derniers calculs estiment la population de toute la nouvelle Gaïa à
environ 8 millions d’habitants.
On assiste à une véritable évolution du nombre d’habitants depuis le siècle dernier, qui
pendant un moment avait chuté du fait de la dernière épidémie meurtrière d’une grippe
particulièrement virulente provoquée par les pipistrelles.
Villes d’importance
Luethi : Plus grande ville de la nouvelle Gaïa. Capitale des nouvelles et anciennes
technologies ou la plupart des Nostalgiques et Créatifs viennent chercher du travail.
Rimà : Plus au sud de Luethi, à mi-chemin de la capitale et de Danon, Rimà portait de
grands espoirs car placée sur d’anciennes ruines terriennes. Mais ce site de recherche se révéla
bien trop dégradé. Rima reste une grande ville, souvent un peu en retard d’un point de vue
technologique par rapport à Luethi. Les habitants ont créé une sorte de rivalité avec Luethi,
acceptant mal de voir leur ville être considérée comme une cité ayant porté de faux espoirs.
La plupart des habitants vivent dans la pauvreté, les plus riches désertant souvent pour
d’autres lieux plus prestigieux.
Ikàwé : Réputée pour ses nombreuses bibliothèques, Ikàwé possédait jusqu’à encore
récemment la plus grande bibliothèque de la Nouvelle Gaïa, avec des œuvres inédites de
l’ancienne terre. Petit à petit, les chercheurs se sont délocalisés vers Luethi ayant plus de
moyens financiers pour les accompagner dans leurs recherches. Cependant cette ville reste
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réputée pour ceux qui désirent étudier dans le silence, le calme et la beauté de ses paysages
montagneux.
Zianthep : La configuration de cette ville est bien particulière. Les fondateurs désiraient
échapper à la terre, la flore et la faune, devenues hostiles. Ils trouvèrent un vieux volcan
éteint dont la dernière explosion avait détruit tout un flan de la montagne, créant une
ouverture vers son centre. L’intérieur offrait une protection naturelle, les hommes n’ayant
plus qu’à surveiller la seule entrée possible. Petit à petit, ils découvrirent de nombreuses
galeries creusées par la lave. Zianthep devint alors une ville en partie troglodyte dont les
visiteurs viennent régulièrement pour découvrir ces incroyables galeries naturelles.
Thalé : Ville côtière réputé pour ses perles. Elle se trouve tout au nord de la nouvelle Gaïa,
pas très loin des montagnes infranchissables qui définissent la fin de la zone connue du
nouveau monde. Les habitants sont pour la plupart des pêcheurs de poissons ou de perles.
Régulièrement, des explorateurs viennent tenter leur chance pour longer la côte montagneuse
dans l’espoir de découvrir une ouverture, sans succès pour le moment.
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Les principaux courants de pensées
de la Nouvelle Gaïa
Les survivants de l’ancienne terre, face à leur monde totalement dévasté décidèrent
de rebaptiser la planète « La Nouvelle Gaïa », désirant laisser derrière eux leur passé et
regarder à nouveau vers le futur. Au fur et à mesure que les années passèrent, trois grands
courants de pensées se développèrent, amenant jusqu’à la création d’une nouvelle religion.
Les Gaïens intégristes

Les Gaïens intégristes est la religion la plus importante de la nouvelle Gaïa. Il reste
des traces de quelques anciennes religions, conséquences entre autres de la peur de la fin du
monde et d’un besoin irrépressible de beaucoup d’être sûr d’avoir une vie après la mort.
Nous retrouvons donc de manière très peu présente l’Islam, le Christianisme, le
Judaïsme, et le Bouddhisme. Cependant, la plupart de ces croyants ont très peu de traces de
ce qu’étaient ces religions et nous pensons aujourd’hui que ces religions ont évolué entre un
mélange des croyances telles qu’elles étaient autrefois et l’arrivée de Gaia.
Les Gaïens intégristes se font appeler ainsi quasiment depuis les Grands Années de
Souffrance et de Survie (GASS), années durant lesquelles se sont enchainées sans
discontinuer toutes les catastrophes qui ont changé le monde. Durant cette période, il n’y
avait qu’un objectif pour tous : survivre et trouver une terre d’Eden ou se reposer et
recommencer à vivre. C’est ainsi que beaucoup d’humains commencèrent à appeler Gaïa leur
dieu. Gaïa, la planète sur laquelle ils vivaient et qui semblaient aujourd’hui les rejeter voire
désirer les anéantirent.
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Selon les légendes d’aujourd’hui, ils abandonnèrent rapidement les prières, ne voyant
aucun changement. Ils réfléchirent beaucoup aux sacrifices d’apaisement, mais réduire encore
plus la population humaine ne pouvait que les mettre en danger, ils avaient besoin de main
d’œuvre. Ils décidèrent alors de se tourner vers des gestes de paix avec la planète et plutôt
que de la combattre, d’aller vers l’harmonie.
Les Gaïens intégristes décidèrent alors de chercher à protéger Gaïa, en replantant là
où les arbres s’étaient déracinés, ou la terre avait brûlé. Ils construisirent des maisons avec ce
que la nature leur donnait, sans tuer les arbres, sans couper dans la pierre, mais en
récupérant ce qu’ils trouvaient, soit de déjà mort pour les plantes, soit en conservant les
pierres sous leur forme d’origine.
Ils adaptèrent leurs logements à la forêt sans rien arracher, aux plaines, sans rien
brûler, aux montagnes en intégrant la roche pure. Ils arrêtèrent complètement de chasser et
de manger de la viande, et développèrent des cultures uniquement en fonction des besoins de
la population.
Un ordre naquit afin de surveiller l’humain, le but étant que l’Homme n’outrepasse
pas une nouvelle fois ses droits. Car les GASS furent la conséquence de l’égocentrisme
humain. Et Gaïa les avaient remis à leur place, mais se tenait prête à réagir à nouveau si
nécessaire.
Les Gaïens intégristes sont donc là pour nous le rappeler régulièrement et tenter de
nous contrôler.
Les Créatifs
Les Créatifs sont des inventeurs qui ne
veulent pas se laisser influencer par l’ancien
monde. Ils ne recherchent pas les technologies
d’autrefois, veulent créer intégralement de
nouvelles choses. Certains par ego, car créer à
partir de rien c’est être plus intelligent que les
terriens ou au moins montrer qu’ils savent
évoluer sans les anciens. D’autres par rejet de
l’ancien monde, qu’ils ne connaissent pas et dont
ils reportent la destruction de l’ancien monde à
cause des anciennes technologies. Enfin, il y a
simplement les Créatifs purs, les « artistes » qui
n’ont juste pas besoin de ce qui existait
autrefois.
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Les Créatifs peuvent être des croyants et ne s’autorisent ainsi que des inventions qui
protègent ou tout du moins ne font pas souffrir Gaïa.
Les Nostalgiques
Les Nostalgiques sont des passionnés de
l’ancien monde. Certains par curiosité simple,
d’autres par désir de retrouver la splendeur de
l’ancien monde tel qu’ils l’imaginent.
Aussi loin que les Gaïens s’en souviennent,

il y a toujours eu des Nostalgiques, même s’ils ne
portaient pas encore cette appellation pendant les
GASS. Beaucoup de Gaïens désiraient conserver le
patrimoine légué involontairement par les terriens
afin d’adoucir leur vie.
Mais les GASS ont fait fuir toutes les populations pendant de nombreuses années, les
humains étaient redevenus des nomades, changeant très régulièrement de lieux de vie un
temps pour éviter un volcan, un autre pour fuir des raz de marée ou tout simplement des
terres disparaissant progressivement sous l’eau. Les cartes d’autrefois furent complètement
changées, devenues totalement obsolètes, inutilisables, démontrant la triste réalité d’un
monde qui s’autodétruit.
Selon les légendes, des villes immenses, inimaginables aujourd’hui, sont désormais
totalement sous l’eau. La plupart des bâtiments d’autrefois ne sont que des montagnes de
verdure et on ne les repèrent que rarement.
La survie amena l’oubli. La fuite amena l’abandon de toute chose superflue. Les
connaissances furent perdues, les langues changèrent, évoluèrent. On ne pensa longtemps
qu’à apprivoiser un peu la nature, vivre d’un peu de chasse et de cueillette car jamais assez
de temps pour cultiver et récupérer les semences.
Et lorsque la terre cessa de bouger trop régulièrement, de brûler, de sombrer. Lorsque
la sédentarité reprit une place dans le désir des Gaïens, les Nostalgiques créèrent une
véritable confrérie et commencèrent à lancer, non plus des expéditions de survie mais de
vraies recherches de lieux perdus pour retrouver les technologies d’autrefois.
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C’est là qu’ils se rendirent compte de leur ignorance, de l’étendue de la perte des
connaissances. Quasiment plus rien de ce qu’ils retrouvaient n’avaient une signification à
leurs yeux. Les langues avaient beaucoup évoluées. A tel point que certains Nostalgiques se
spécialisèrent dans les langues terriennes oubliées. Mais même traduites, des termes tel que
« ordinateur », « pied de biche », « escalator », « smartphone », ne signifiaient plus rien.
Certains Nostalgiques pleuraient d’amertume, d’avoir entre les mains ces objets, ces
livres renfermant désormais des secrets inaccessibles.
Heureusement parfois, des Nostalgiques découvraient l’utilité des objets redécouverts
et la gloire et la fortune qu’ils en tiraient amenaient les autres à ne pas perdre espoir. Des
déceptions arrivaient aussi régulièrement lorsque l’utilité était retrouvée et paraissait
absurde aux yeux des Gaiens. Ce fut le cas pour les « Chausses-pieds », les « Canettes »,
technologie qui semblent aujourd’hui désuètes ou tout simplement impossible à reproduire
compte tenue des connaissances actuelles.
Cependant, certaines redécouvertes inaccessibles aujourd’hui, poussent les
Nostalgiques à développer leurs connaissances vers un but précis comme trouver comment
recréer les « chasses d’eau », soit un système complet d’évacuation d’eau des bâtisses, avec
donc comme projet une sédentarité voulu sur le très long terme.
Les Nostalgiques travaillent souvent seuls, ils partagent rarement leurs
connaissances, par peur de se faire voler les idées. Cependant, lorsqu’ils décident de travailler
en groupe, ils désignent toujours un maître de projet à qui reviendra le mérite et le nom*.
C’est pour cela que tout Nostalgique possède un projet dont il est le maître et des projets
annexes où il est une aide. Pour être maître sur un projet, il faut obligatoirement être une
aide sur au moins un autre.
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Système politique
Lorsque l’ancienne terre fut détruite, tous les systèmes politiques s’écroulèrent et le
monde revint à des bases très simples : avoir un leader souvent auto-proclamé qui avait
simplement pour rôle de faire survivre le groupe qu’il prenait sous son aile.
Nous parlons bien de groupes, car la terre fut tellement hostile que les survivants ne
pouvaient rester à un même endroit trop longtemps sans se mettre en danger. De fait, pendant
quelques générations, la sédentarité n’exista quasiment pas. Il y avait donc des chefs, des
gouverneurs, et autres termes en fonction de l’égocentrisme de l’intéressé.
Mais la terre, petit à petit s’apaisa et des villages commencèrent à se construire puis
certains devinrent des villes. Les chefs de groupe ne devaient plus simplement gérer la survie
de chacun, mais bien tout un système complexe de développement et d’agrandissement du lieu
dans lequel ils s’établissaient.
Souvent peu capables, ces chefs s’entourèrent de personnes qui reconstituèrent un
système politique simplifié en fonction des besoins des habitants. Les villages et villes
commencèrent à être régis par un conseil constitué de différents ministres et d’un Apaiseur.
L’Apaiseur :
Le titre de chef fut oublié, remplacé par l’Apaiseur dont le rôle était l’écoute du peuple,
et de trancher les différentes décisions lorsque les ministres n’arrivaient pas à se mettre
d’accord sur un point. Il peut aussi décider de créer de nouveaux postes de ministre en fonction
de l’évolution des besoins.
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Ses décisions sont toujours écoutées car il est élu par le peuple. L’Apaiseur ne peut
rester à sa place si une trop grande partie de la population le rejette. Cependant, il n’y a pas
de limite de temps à son élection, pour qu’il soit destitué, soit tous les membres de son
gouvernement le considère comme désormais inapte, soit trop de membres de la population ont
déposé une demande de changement d’Apaiseur et son statut est alors remis en cause.
Devenir un Apaiseur est une fonction accessible à tous et donne une protection
financière uniquement le temps où il est élu, car il ne peut rien conserver de ce qui appartient
à la ville une fois démis de ses fonctions. Cependant, il reste souvent protégé ensuite par les
personnes qu’ils ont eux-mêmes aidés durant la période où il était Apaiseur.
Les ministres :
Il n’existe pas un nombre prédéfini de ministres par ville ou village. C’est l’Apaiseur
qui décide des besoins de la population et qui va créer les postes. Certains postes peuvent
disparaître d’une année sur l’autre ou apparaître pour un temps prédéfini.
Quelques exemples de ministres existant dans quasiment toutes les villes :
- Ministre de la recherche et du développement : S’occupe de gérer les nouvelles

technologies et du développement de celles-ci.
- Ministre des finances : S’occuper de gérer les finances de la ville ou village. C’est lui
qui donne le budget à chaque ministre et le montant des bourses qu’ils peuvent
allouer.
- Ministre des études : A pour rôle de faire fonctionner les écoles ouvertes et d’imposer
à la population un minimum d’instruction. Il doit chercher à améliorer sans cesse le
système scolaire.
- Ministre des relations inter-communautés : Il a pour rôle d’échanger avec les autres
villes et villages et de négocier avec eux les avancées technologiques. Travaille
régulièrement avec le ministre du développement.
- Ministre de la protection : S’occupe de la gestion du système de protection (la police)
de la ville, dirige le bureau d’espionnage.
Il existe une multitude de ministres différents, comme par exemple un ministre du

fromage dans le village d’Histre où le cœur des métiers est basé sur la production de fromages
de toute sorte et sa commercialisation dans les villes et villages aux alentours.
Un ministre peut être remercié par l’Apaiseur à n’importe quel moment, surtout s’il est
considéré comme fauteur de troubles ou incapable de faire correctement son travail. Les
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ministres ont donc une pression permanente avec une demande de résultat ou doivent être dans
les petits papiers de l’Apaiseur.
Quelques autres exemples de ministre :
- Ministre de la santé
- Ministre de gestion de la crise
- Ministre des biens publiques
- Ministre des loisirs
Les juges de Conscience :

Une nouvelle fonction est apparue il y a environ 200 ans : Les juges de conscience. Ils
font parti du système politique mais ont un statut différent de celui des ministres.
Beaucoup des habitants de la nouvelle Gaïa ont conscience que de nombreuses
technologies ont été perdues. Un grand nombre considèrent ainsi être désormais sous-évolués.
Les différents conseils encouragent donc fortement le développement des nouvelles
inventions ou la découverte des anciennes technologies. La nouvelle Gaïa est donc peuplée
de nombreux Créatifs et Nostalgiques.
De plus, afin de valoriser les personnes contribuant à retrouver les anciennes
technologies ou à en créer de nouvelles, les conseils de plusieurs grandes villes eurent l’idée de
leur donner un statut social évolutif se valorisant par le nom. Désormais, les Gaïens
pouvaient se créer leur propre nom, porter le nom de leur invention ou redécouverte. Et plus
celui-ci est prestigieux, rattaché à une invention populaire, plus la notoriété du Gaïen se
développe et ils accèdent à de nombreux avantages.
Les Nostalgiques et les Créatifs ont donc tous le même but : faire progresser les
technologies de la nouvelle Gaïa. Et pourtant, l’égoïsme humain semble tout surpasser. La
violence, le vol, les insultes, les trahisons commencèrent à faire partie intégrante de la vie des
différents inventeurs, chercheurs, surtout chez les ambitieux désirant « se faire un nom ».
L’Apaiseuse de la ville de Luethi, Hermiline, décida alors de mettre en place un système
de protection des inventions et redécouvertes afin de calmer les esprits et de permettre ainsi
le développement de ces technologies trop souvent cachées par peur d’être volé.
Elle créa ainsi les Juges de Conscience, chargés de noter les redécouvertes technologiques
ou les nouvelles inventions lorsqu’un Créatif ou un Nostalgique se présente à eux afin de
leur en accorder l’exclusivité pendant un certain temps. Ils sont devenus aussi les recenseurs
de noms.
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Ainsi chaque Juge de conscience possède deux livres.
- Le livre des Créations et Redécouvertes

- Le livre d’identité
Un juge de conscience est responsable de ses deux livres. Il doit tous les mois les
ramener aux archives protégées de la ville afin que toutes les nouvelles données soient
comparées et vérifiés sur une durée de deux jours pendant laquelle personne ne peut faire
appel aux Juges de conscience. La comparaison s’effectue entre tous les livres des Juges de
Conscience d’une même ville. La vérification permet d’être sûr que deux personnes
différentes n’ont pas déposée la même invention ou redécouverte, mais aussi ne prétendent
pas au même nom. Si c’est le cas, la date d’enregistrement du juge de conscience tranche sur
la propriété du motif litigieux.
Les livres sont recopiés par un service sous la responsabilité directe du conseil, dont
les membres sont chargés de reporter toute anomalie au ministre de la recherche et du
développement.
Ces archives sont consultables par les juges de conscience, le conseil, les juges de paix
et les avocats des différents partis mais sous surveillance.
Les Visionnaires :
Être Visionnaire est un métier à part entière. Généralement, ce ne sont pas des
inventeurs mais des développeurs, possédant une fortune leur permettant de faire aboutir les
projets des Nostalgiques ou Créatifs. Ces derniers se présentent aux Visionnaires avec un
projet. Si celui-ci est validé, le Visionnaire s’engage sur une certaine somme pour la
construction de prototypes puis la commercialisation du projet, en échange d’une partie des
bénéfices.
Un bon Visionnaire sait repérer les projets intéressants, mais surtout, il est capable
d’orienter son Nostalgique ou Créatif et de mettre avec lui la main à la pâte. Il s’investit
dans les essais, propose ses améliorations, sait dessiner et possède une forte culture générale
lui permettant de toucher à tous les domaines. Enfin, il sait vendre son produit aux bonnes
personnes. Un mauvais Visionnaire se contente de fournir les fonds et d’exiger des résultats
sans savoir aider ou orienter.
La plupart des Visionnaires ont été en école privé pour se diversifier dans les
domaines touchant à leur futur profession. Généralement, ils sont issus de famille riches
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depuis plusieurs générations qui sont Visionnaires de parents à enfants. Travailler avec un
Visionnaire ne veut pas dire qu’on lui est rattaché pour tous les projets, mais généralement,
une fois qu’un Créatif ou Nostalgique a son Visionnaire, il ne le lâche plus, car peu de
Gaïens parviennent à se faire financer.
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La Racine, monnaie de la
nouvelle Gaïa
Après les grandes catastrophes, les monnaies terriennes ne valaient plus rien et furent
oubliées au profit du troc, bien plus pratique pour les nomades et tout simplement pour
survivre. Mais lorsque l’Homme recommença à se sédentariser, le troc se montra insuffisant.
Ainsi, fut créé la monnaie Gaïenne : Les Racines.
Elles ne sont imprimées qu’à Luethi, la capitale, et se présente pratiquement
uniquement sous forme de billets, en dehors de la valeur « Une Racine », représentée par une
feuille dorée. Pour les billets, nous trouvons des valeurs de 5, 10, 50, 100, 200 et 500 racines.
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Chaque feuille représente UNE Racine.
Quelques repères :
Une miche de pain coûte une racine

Un bon repas en coûte 3
Une nuit dans une taverne convenable coûte 7 racines.
Une journée de travail rapporte 18 racines pour un journalier, 16 pour un travail stable.
Bien évidemment, en fonction des qualités de chacun ce salaire peut varier.
Un morceau de fromage coûte 1 racine (plusieurs papillotes de gruyères), mais pour les
fromages interdits, jusqu’à dix racines le bout de bleu !
19
La religion dans la
nouvelle Gaïa
« Nous sommes les enfants de la nouvelle Gaïa, les survivants des pécheurs qui ont
vécus l’apocalypse, les élus que notre belle planète a décidé d’épargner. »
Gaïa, la mère de chaque être vivant fut un jour lassée de voir l’humain se détruire par
des guerres. Elle mourrait tout doucement avec ses créations et souffrait de plus en plus
des horreurs que l’Homme lui faisait subir. Elle nous envoya de nombreux signes
pour nous montrer sa colère, pour nous prévenir que sa patience s’érodait dangereusement.
Mais rien n’y fit ! Vaniteux jusqu’au bout, l’homme obligea notre tendre planète à
nous détruire pour se protéger d’une mort certaine et protéger ses autres enfants que sont
les animaux et les végétaux.
La majorité des humains moururent ainsi de la main verte de Gaïa et notre mère à
tous put recommencer à respirer. Mais dans sa grande bonté et dans le chagrin de
l’immense sacrifice qu’elle venait de faire, elle ne put se résoudre à tous nous rendre à la
terre et décida de garder ses élus : des enfants purs et innocents qui n’aspirait qu’à vivre
en accord avec elle et à se lover sans la blesser dans ses bras plein d’amour et de
miséricorde.
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Et la mer commença alors à reculer, les volcans cessèrent de cracher et de vomir leur
venin brûlant. Les plantes reprirent leur place et remirent leurs racines dans la terre et
les animaux cessèrent leur guerre impitoyable envers l’homme.
Mais la mise en garde était là. « Ne me faites plus souffrir et je vous protégerai, aimez-
moi et je vous caresserai, cessez de tout vouloir et je répondrai à vos besoins. »
Et les enfants acceptèrent tous de respecter leur mère divine, qui leur rendit tout l’amour
qu’ils en attendaient. Ils purent grandir avec quiétude, manger à satiété, apprendre des
autres espèces et créer de nouvelles familles. Ils écoutaient chaque jour la voie de Gaïa,
ses enseignements, ses recommandations et ses paroles d’amour.
Et de nouveaux enfants naquirent, grandissant toujours dans la simplicité, s’interrogeant

un peu plus que leurs parents sur l’ancienne terre. Les générations passèrent et la voix de
Gaïa semblait moins forte chez certains, chez les plus curieux, les plus aventureux, chez
ceux qui voulaient absolument faire ressurgir le passé.
Les premières dissensions apparurent en à peine quelques générations. L’humain oublie

vite et certains commencèrent même à renier Gaïa. Deux nouveaux groupes se
formèrent, ceux qui regardaient vers le passé et voulaient s’en servir, s’en approprier les
secrets, et ceux qui regardaient vers l’avenir, prenant la direction dangereuse qu’avaient
pris les anciens terriens, le choix du progrès, du confort égoïste, en dépit des autres créatures
vivantes de Gaïa, en dépit de notre mère elle-même.
Mes amis, enfant de Gaïa, nous qui vivons dans le présent, il est de notre devoir de
protéger notre mère. Nous qui l’avons si lâchement abandonnée avant l’apocalypse,
n’oublions pas nos erreurs et protégeons nos compatriotes de leurs futures erreurs, protégeons-
les de leurs découvertes malsaines et aidons-les à entendre à nouveau la voix de Gaïa et
à la retrouver parfois, lors des grandes cérémonies. »
Extrait d’une histoire au coin du feu par un membre de l’ordre.
Il faut distinguer deux choses : les croyants et ceux qui font partie de l’ordre.
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Les croyants respectent Gaia, les traditions la concernant mais mènent une vie
normale. En fonction de leur degré de croyance, ils vont éviter au maximum les villes et vivre
dans des villages « Harmonie ».
Les villages « Harmonie » essaient de s’accorder complètement avec la nature. La vie
y est plus difficile car pas de chasse, pas de grosses cultures, mais les gens y vivent en
communauté et s’entraident. Les bâtiments sont très simples et les technologies peu
avancées. Les croyants vivent dans la simplicité avec Gaïa. Ils ne désirent pas progresser
mais juste vivre heureux sans outrepasser les désirs de leur déesse.
Beaucoup évitent la viande pour respecter la nature, mais tous ne sont pas
végétariens. Ils respectent la vie animale et végétale et ne tuent que par nécessité en cas de
maladie ou de souffrances ne pouvant être apaisée. De fait, les croyants font très attention à
éviter la surpopulation animale car s’ils ne doivent pas nourrir les animaux sauvages, ils ont
l’obligation de nourrir leurs animaux d’élevages (vaches, poules, chèvres) qui leur offrent leur
lait, œufs et peaux à leur décès.
Certains croyants respectent moins les traditions et vivent dans les villes. Ils
acceptent certaines technologies du moment qu’ils s’accordent sur le fait qu’elles ne blessent
pas Gaïa. Ils considèrent qu’on ne peut empêcher l’Homme de chercher à progresser, que c’est
dans sa nature, mais qu’il pourrait créer sans détruire.
- L’Ordre : Les Gaiens Intégristes de l’Ordre consacrent leur vie à Gaïa, à la protéger
et à la soigner. Une fois intégré dans l’Ordre, ils changent de prénom, comportant
obligatoirement la syllabe GA et perdent leur nom.
Rentrer dans l’ordre se fait sur simple demande et avec une cérémonie ou le futur
intégriste doit s’harmoniser avec Gaia de trois manières :
- Le don : Replanter par exemple un arbre ou une plante considérée comme rare ou
difficile à protéger.
- La reconnaissance : Les animaux sont des créatures innocentes de Gaïa. Le futur
intégriste doit prouver d’une manière ou d’une autre son dévouement aux autres
espèces. (Par exemple aider un animal blessé, assister des nouveaux nés à survivre
jusqu’à l’âge adulte ou avoir pour compagnon un animal considéré comme son égal,
respecter en toute circonstance la vie, etc…)
- Le serment : dernière cérémonie ou le futur ordonné prend l’habit et promet de se
consacrer au bien-être de Gaïa, d’abandonner ses biens propres pour la planète.
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Luethi, Capitale de la nouvelle Gaïa
Luethi est au centre de la nouvelle Gaïa, loin des Zones Insurvivables. Elle fut un
des premiers villages sédentaire sur la nouvelle Gaïa et accueillit de nombreux nomades au fil
des années, lui permettant de grandir tranquillement. On suppose que c’est à cet endroit que
fut établi le premier Apaiseur de la Nouvelle Gaïa.
On peut dénombrer plusieurs quartiers dans Luethi :
- Les hauts quartiers, réservés aux plus riches et composés de maisons avec des jardins
aux arbres fruitiers, situés à l’Est de la Capital en amont du fleuve.
- Le quartier des arts, aux appartements vétustes mais richement décorés
- Le quartier du Ciel, avec ses nombreuses rues commerçantes, toujours à la pointe de la
mode
- Le quartier des tavernes, au centre de Luethi, pas loin du quartier du ciel, pour tous
les Luethiens désirant s’amuser
- Les Bas-quartiers, réservés aux plus pauvres. Il ne faut pas s’y promener seul.
Pour autant, il existe des quartiers intermédiaires.
Luethi est régit par l’Apaiseur le plus puissant de toute la nouvelle Gaïa. Ce que vous ne
trouverez pas dans cette ville n’existe pas !
Le fonctionnement de la ville
L’Apaiseur représente l’autorité suprême de la ville, il est entouré de ministres ayant
de vrais pouvoirs de décisions et de conseillers qui ne sont là que pour donner leur avis. Ces
derniers sont souvent de riches Luethiens ne sachant comment occuper concrètement leurs
journées.
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Les Juges de conscience dépendent de l’Apaiseur mais ne doivent rendre de compte à
personne d’autre.
La milice appartient à la ville, elle s’occupe de la sécurité de la ville, de l’ordre et de la
protection de l’Apaiseur.
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La Recherche dans Luethi
Les Gaïens vivent en paix et cherchent pour la plupart un certain confort de vie. Il
ne s’agit plus de survivre mais bien de vivre. Pour cela, tout un système s’est établi à Luethi,
avec deux Académies prestigieuses réservées aux meilleurs Nostalgiques et Créatifs et aux
explorateurs chargés de ramener ce qu’ils trouvent dans les vestiges anciens.
Les Inventeurs de la Nouvelle Gaïa (ING)
« Non ! Nous ne maîtrisons pas ces technologies dangereuses ! Non, nous ne les
connaissons pas et elles tuent régulièrement des nôtres dont la vie est si précieuse ! Mais
arrêtez donc de vous voiler la face et acceptez l’idée que ces technologies sont perdues !
Les terriens avaient certes beaucoup d’avance sur nous, dans pratiquement tous les
domaines mais il leur manquait clairement la sagesse !
Regardez le nombre d’objets que nous avons retrouvés et qui servaient juste à tuer. Et
allons donc, soyons lucides, ce qui leur étaient utiles ne l’est pas forcément pour nous
aujourd’hui.
Nous ne devons pas tenter de refaire ce qui a déjà été fait ! C’est une faiblesse de l’esprit
que de vouloir imiter, au lieu de pousser notre cerveau à chercher par lui-même de
nouvelles choses, de nouvelles inventions !
Soyons créatifs, ensemble ! Réinventons sans influence pour avoir les technologies
adaptées à notre nouvelle manière de vivre et laissons les nostalgiques à leur besoin de
se souvenir ! »
Extrait du discours de Méricien lors de son entrée en fonction à la tête des ING
25
L’ING est une académie qui bénéficie d’aide du ministère et permet la reconnaissance
des personnes qui en font partie.
Généralement pour rentrer dans l’ING, il est fortement recommandé d’avoir déjà un
Visionnaire qui vous épaule et d’avoir une invention terminée à présenter.
Cependant, une fois par an, une semaine de sélection a lieu ou des Créatifs sans
soutien peuvent venir présenter des inventions à l’état de projet. Un jury peut voter une
admission temporaire de 2 ans pendant laquelle ils devront faire leurs preuves pour avoir une
place de cinq ans subventionnés.
Si rien n’est validé pendant ces deux années ou pendant les cinq ans d’admission, les
Créatifs concernés perdent leur statut d’ING et ne peuvent plus profiter des locaux de la
Guilde et de leur grande bibliothèque.
Les Créatifs ont donc trois manières de concrétiser leurs projets et inventions : avec
leur propre patrimoine, grâce à l’aide financière de Visionnaires, ou grâce aux subventions de
l’ING. Bien évidemment, chaque créatif peut combiner les aides financières. Cependant il est
fortement recommandé de ne travailler que pour un seul visionnaire pour éviter des
procédures judiciaires derrière pour les droits des différentes inventions ou les pressions
inutiles.
L’ING possède un ou une présidente pour un mandat de cinq ans, élu(e) par tous les
membres de l’ING souhaitant voter. Son rôle est de négocier les subventions pour les
différents projets des créatifs, de voter pour l’éviction ou l’intégration de nouveaux créatifs,
de former chaque année un nouveau jury et de protéger les membres de l’académie. Souvent le
président essaie d’améliorer les locaux avec du matériel dernière technologie pour les
recherches.
Les ING entretiennent une rivalité cordiale avec les CAT (Chercheurs des Anciennes
Technologies), ils se montrent polis entre eux, mais il existe de forts soupçons sur une haine
véritable existant entre certains membres.
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Les Chercheurs des Anciennes Technologies (CAT)
« Traverser les océans ? Nous ne savons plus le faire ! Éviter les épidémies ? Nous n’en
avons plus les moyens. Construire des bâtisses immenses capables d’atteindre les nuages ?
Simple rêverie saugrenue aujourd’hui. Nous les Gaïens ne sommes que le pâle reflet de ce
que nous étions autrefois. Les terriens étaient largement supérieurs à nous en tout point et nous
le savons !
Nous le savons grâce aux rares écrits qui ont survécus aux GASS et que nous avons
pu traduire. Nous le savons grâce aux quelques ruines incroyables que nous avons redécouvert
au fil des années et donc nous ne comprenons pas encore un dixième des technologies que nous
y trouvons.
Et cette ignorance nous ronge, je le sais. Elle nous empoigne le cœur, nous fait honte,
oserais-je même dire. Nous avons perdu notre splendeur d’antan, mais soyez assurés que nous
allons tous avancer ensemble pour retrouver ces vestiges perdus.
Les recherches des anciennes technologies ont repris activement depuis quelques années.
Luethi a ouvert plus largement les bourses du ministère et nous soutient ouvertement.
Nos explorateurs parcourent les terres jusque-là interdites et qui semblent ne plus vouloir nous
ronger la peau !
L’Ordre des Gaïens Intégristes sous-entendront que Gaïa commence seulement à nous
pardonner et que nous ne devrions pas mettre en péril cette réconciliation en redéterrant le passé.
Mais ne vous laissez pas influencer. Redécouvrons, dépoussiérons, remettons au goût du jour
et donnons à la population de nouveaux espoirs pour les malades, du confort pour nos vies
fastidieuses et de la fierté à redevenir aussi puissants qu’autrefois ! »
Extrait du discours d’Henrien lors de son entrée en fonction à la CAT
La CAT est une académie composée de Nostalgiques financés en partie par le gouvernement
et parfois par un Visionnaire en complément. Son système ne diffère guère des ING sauf sur
un point, les Nostalgiques peuvent faire appel aux EVA (voir plus loin) pour leurs
recherches.
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Ils ne sont pas là pour créer mais bien pour retrouver les technologies d’autrefois, les
comprendre et tenter de les faire de nouveau fonctionner. Ils sont généralement plus avancés
que les ING puisqu’ils s’inspirent de documents déjà existants, mais se retrouvent souvent
avec de vrais casses-têtes pour essayer de comprendre ces esprits si avancés qu’étaient les
terriens.
Les Explorateurs Validés par l’Apaiseur (EVA)

Ils n’existent que dans Luethi et sont rémunérés par l’Apaiseur. Les EVA sont des
explorateurs chargés de retrouver des ruines antiques ou de tenter de trouver de nouvelles
zones que l’Homme n’aurait pas encore foulées.
Depuis une quinzaine d’années, l’Apaiseur n’autorise plus des EVA à partir seuls, le taux
de mortalité étant trop important. Les EVA se composent donc de groupes de 3 à 5
personnes. Les EVA cherchent la reconnaissance et l’aventure mais sont incapables,
contrairement aux Nostalgiques, de comprendre ce qu’ils ramènent ou de réinventer les
technologies de l’ancienne Terre.
L’exploration dans la nouvelle Gaïa

Le conseil de chaque ville a une section « exploration », dont les membres sont chargés
de repartir à la conquête du monde perdu, de repérer où l’homme peut s’étendre, d’essayer de
redéfinir la géographie de la nouvelle Gaïa, de trouver d’autres peuples encore non croisés
mais aussi de chercher les vestiges de l’ancienne Terre.
Ces tâches sont assignées aux Explorateurs Validés par l’Apaiseur, les EVA. En effet, le
gouvernement contrôle l’exploration car la planète est restée très longtemps hostile et il
existe des zones dîtes « Insurvivables », car malgré le manque apparent de danger, malgré que
rien ne vienne agresser les personnes qui s’y aventurent, personne n’y survit. Parfois, lorsque
des inconscients reviennent de ces lieux, ils tombent malades quelques jours, ou mois plus
tard. Les premiers symptômes sont des nausées, des vomissements, suivis, après quelques
jours, de diarrhées ou d’hémorragies puis inéluctablement, de la mort. C’est pourquoi, la
population a pour interdiction de partir à la découverte des terres perdues.
C’est ainsi que lorsque nous observons une carte établie de la nouvelle Gaïa, nous pouvons
voir que quasiment tout le sud est inexplorable car défini en zone Insurvivable. L’Ordre des
Gaïens intégristes affirme que Gaïa a décidé d’imposer ses limites à l’homme et de les punir
s’ils dépassent la frontière que la divine réservait à ses autres enfants. Mais le temps
semblait permettre à l’homme d’aller de plus en plus loin sans grave conséquence sur la santé.
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Les explorations depuis Luethi
Aucune nouvelle exploration n’avait été lancée depuis plus de 250 ans vers le Sud, le
conseil dirigeant plutôt les EVA sur l’Est. Mais les conditions climatiques très rudes
n’apportaient pas de grands espoirs d’expansion depuis plusieurs dizaines d’années déjà. Et
même si tous s’accordaient sur la patience à avoir dans le domaine de l’exploration, il fut
décidé il y a huit ans qu’une expédition serait envoyée dans le sud, vers la zone ou les
anciens EVA revenaient moins malades.
Ce fut en 715 que les ruines d’une grande ville de l’ancienne Gaïa ont été découvertes.
Ensevelies en profondeur, ces ruines portaient pourtant l’espoir d’en apprendre plus sur les
origines de ce monde.
Un seul EVA était revenu avec cette nouvelle incroyable mais en piteu état.
« Il faut descendre dans des profondeurs difficilement atteignables. Mais ce que la faible lueur de
nos torches nous a dévoilé nous a laissé abasourdis !
C’est une ville immense qui se trouve sous terre, surement plus grande que Luethi même et
protégée par une épaisse croûte rigide qui a su la préserver du reste du monde.
Il y fait froid, rien ne semble y avoir

survécu mais beaucoup d’anciennes bâtisses se
dressent encore fièrement et semblent nous attendre
pour que leurs secrets soient enfin remontés à la
surface de Gaïa. »
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L’EVA ramena pour preuve de leur découverte une grande plaque métallique où
étaient gravées des lettres en langue ancienne, ainsi que des sortes de récipients en piteux
état, transparents. La plaque fut déchiffrée malgré l’état avancé de détérioration d’une
partie des lettres. La ville ensevelie fut alors rebaptisée du nom de cette pancarte : DANON
Après quelques mois de réflexion, le gouvernement décida de révéler cette fabuleuse
découverte au reste de la population et aux gouvernements des autres villes et villages. La
nouvelle fut accueillie de plusieurs manières :
- Peur du retour de la maladie invisible. Parfois les symptômes n’apparaissaient que

quelques années plus tard.
- La colère des Gaïens intégristes. Toute cette partie de la population (résidant surtout
dans les villages) ne désire pas que l’homme continue à s’étendre et surtout à
redéterrer les erreurs du passé.
- L’enthousiasme. La plupart des habitants des villes aimeraient connaître l’histoire de
l’ancienne Terre et de ses habitants, mais aussi profiter des technologies d’autrefois
qu’ils savent plus évoluées.
Afin de calmer les esprits et les peurs, la première décision du conseil de la ville fut
d’envoyer des volontaires vivre à proximité de ces ruines quelques années et commencer à s’y
établir. Cependant, toute exploration souterraine y fut interdite. Les recherches dans les
ruines devaient être menées par une personne digne de confiance, qui serait capable de diriger
une équipe nombreuse, de savoir quelles découvertes pourraient avoir un intérêt ou non et
surtout qui serait prête à financer une partie de ces recherches.
Après de longs débats sur les différents Visionnaires ayant suffisamment de moyen
pour assumer cette tâche, il fut décidé à l’unanimité que Luce la Visionnaire mènerait les
recherches. Cette dernière, comblée par cet honneur, commença sa tâche et démontra ainsi sa
motivation en décidant de créer directement sa première ligne de chemin de fer reliant Luethi
avec Pétrus et le site de recherche DANON pour faciliter les échanges entre les deux villes.
Pendant ce temps, les volontaires s’installèrent à proximité de la plus grande
ouverture vers la ville enfouie. Seules des familles vivant dans l’extrême pauvreté
acceptèrent de prendre le risque en échange d’une rente à vie et de la promesse de voir
régulièrement leurs conditions de vie s’améliorer grâce à des convois chargés d’apporter tout
ce dont ils pourraient avoir besoin.
Il fut donc choisi en priorité, des charpentiers, des bâtisseurs, des agriculteurs sans
terre, des familles capables de commencer à développer et construire un camp et dans le
future un village d’exploration. Et ces familles survécurent, s’agrandirent et s’épanouirent à
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côté de la ville ensevelie sans aucune conséquence visible pour leur santé. Ils construisirent
ainsi les premières maisonnettes du village qu’ils mirent en place.
Rassuré par cette expérience de 2 ans, le conseil déclara qu’il était temps d’ouvrir les
ruines à l’exploration. Il monta le projet ambitieux de créer intégralement une nouvelle ville
en périphérie des ruines, là où les familles tests s’étaient installées. Et dès le début de l’année
717, une partie de la population immigra dans cette ville offrant l’espoir d’une vie meilleure.
Il faut dire que le conseil y mettait les moyens.
Quelques mois plus tard, Luce annonça qu’elle était prête à commencer les recherches,
qu’une grande inauguration aurait lieu durant l’été. Et cet évènement commencerait par le
premier trajet avec des passagers dans un train, le train de Luce Visionnaire.
Une nouvelle ère d’exploration s’ouvrait donc sur Gaïa.
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Appendices
Les maladies sur Gaïa
An 688 EG, Luethi, Capitale de la Nouvelle Gaïa
C’est tout essoufflé que Mayrien arriva devant l’Apaiseuse de Luethi assise devant son large
bureau qui haussa les sourcils d’agacement. L’Apaiseuse Messa, déposa devant elle les
documents qu’elle avait en main et regarda son précieux assistant dégoulinant de sueur.
- Que se passe t’il Mayrien ?

- Un… un nouveau village entier vient d’être décimé Apaiseuse. La Pipistrellus se
répand dangereusement. Nous en sommes à 5 villages Harmonies qui peuvent déjà
être rayer de la carte…
- Uniquement des villages Harmonies ?
- Pour le moment oui. Les autres villages, apprenant la nouvelle se sont mis en état
d’alerte et refusent tout nouvel arrivant sur leur terre.
L’Apaiseuse se massa doucement les tempes en réfléchissant.
- Je suppose que l’Ordre des Gaïens Intégristes s’opposent à toute mesure de sécurité ?
Pas de soin, pas de mise en quarantaine et ils continuent à laisser les corps à la
nature ?
Mayrien hocha la tête péniblement.
- Nous sommes à combien de morts ?

- Nous n’avons qu’une simple estimation, mais pas moins de trente milles.
- Très bien. Nous levons l’état d’urgence pour Luethi dès aujourd’hui. L’Ordre va
surement s’y opposer, mettez-les aussi dehors, incitez-les à se rendre dans les villages
touchés par la Pipistrellus et à aider leurs croyants.
- Nous risquons de grosses représailles Apaiseuse… L’Ordre est puissant à Luethi,
même si la plupart des Gaïens Intégristes ne suivent pas tous les préceptes…
- Je ne l’ignore pas Mayrien. Mais il sera plus facile d’affronter leur colère en restant
vivant que d’accepter tous leurs caprices et mourir dans d’affreuses souffrances.
Organise-moi en parallèle pour ce soir une réunion d’urgence avec les pôles de
recherches médicales de la CAT et ING et invite nos médecins les plus prestigieux.
- Ce sera fait.
Et Mayrien repartit en courant, essayant de gagner de précieuse minutes pour éviter
une pandémie.
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……………………………………………………………………………………
……………………………………………………..
Le soir même, salle de réunion du gouvernement.
- Rage, Peste, Rubéole, Variole, Pipistrellus, mais aussi la grippe, poliomyélite et j’en
passe ! Nous mourrons par milliers, aujourd’hui atteint par une nouvelle épidémie de
Pipistrellus ! A peine remis de la peste purulente qui décima la moitié de la
population de Luethi, cent ans auparavant, de la grippe qui emporta un dixième de
nos paysans il y a dix ans et nous voilà à regarder à nouveau nos citoyens, nos
courageux Gaïens retourner à notre terre Gaïa sans pouvoir rien faire. Nous sommes
faibles et c’est inadmissible !
L’assemblée écoutait l’Apaiseuse en silence. Il était tellement rare de la voir en colère que
personne n’osait commencer à prendre la parole. Et pour dire quoi de toute manière ? Elle
avait raison, tous étaient impuissants.
- Allons membres de la CAT et ING, et vous qui vous prétendez médecins, réagissez !
A défaut de guérir les malades, trouvez un moyen de nous protéger le plus possible et
d’apaiser leurs souffrances !
-
Et de nombreux débats commencèrent pour décider quelle stratégie mettre en place, par
petits groupes d’abord pour tout mettre en commun ensuite.
- Mais que ne comprend pas l’Apaiseuse ? Tenta de s’exprimer avec une discrétion
toute relative Tryan, un jeune Nostalgique. Nous ne sommes pas des Dieux et
certaines maladies sont incurables. Une petite morsure de Pipistrelle infestée et s’en
est fini de vous ! Et elles prolifèrent ces sales bestioles, partout ! Et surtout dans les
toits des villages Harmonies ! Alors on fait quoi ? On brûle ces villages ?
- Ferme bien ta bouche Tryan ! Répliqua la présidente de la CAT, Azumi. Tu veux
nous faire perdre les aides du gouvernement avec ta langue rempli de mauvaises
paroles ? Non nous ne sommes pas des Dieux, mais nos ancêtres l’étaient ! Il existe
des écrits ou ils parlent même de l’éradication de beaucoup de ces maladies, mais
aucun remède n’a été retrouvé…
- Bon, soyons raisonnables, trouver un remède dans les prochains mois par nous-même
alors que nous effectuons des recherches depuis des années me paraît irréalisable. En
revanche, accélérer nos explorations sur Gaïa pour la prochaine épidémie me parait
faisable.
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- J’entends ce que tu veux dire Luminet. Pas de solutions à court terme, misons sur le
futur ? Mettons l’essentiels de nos moyens pour des explorateurs ?
- Oui, tentons de déterrer les secrets enfouis de nos ancêtres. Nous sommes encore bien
loin d’acquérir leur savoir et ce que nous possédons aujourd‘hui n’est pas suffisant.
………………………………………………………………………………….
- Ah ! Mais non ! Mais que devons-nous faire ? C’est si soudain ! Si oppressant,

stressant, délirant ! Et pourquoi, pourquoi c’est à nous qu’il demande quelque chose
d’aussi…angoissant ?
- Adrifiant, calme-toi ! L’Apaiseuse ne nous demande pas de miracles mais juste de
nous concentrer sur le problème, soit éviter la pandémie !
- Mais est-ce que ça veut dire qu’on va devoir s’exposer à la contamination ??
Minalyse, j’ai peur de tout ça moi ! C’est justement pour ne pas être au contact des
malades que je suis uniquement dans la recherche. Et hors de question de me servir
des anciennes technologies ! Elles regorgent de dangers méconnus et nous ne sommes
pas assez avancés pour les maîtriser…
En 688, toute la nouvelle Gaïa subit une terrible épidémie de Pipistrellus qui tua une
grande partie de la population, personne ne parvenant à l’éradiquer. Personne ne peut se
vanter de ne pas avoir perdu un proche, un ami, un enfant. Malgré l’implication du
gouvernement pour éviter que Luethi ne soit touchée, la Pipistrellus traversa les murs,
causant la mort de nombreux Luethiens et laissant de terrible séquelles psychologiques.
Cause :
Le virus est présent dans les bulbes des poils de l’animal. Ces derniers étant très volatiles,
la transmission survient le plus souvent après le contact du poil de l’animal contaminé et la
muqueuse de la narine en respirant à proximité.
La contamination d’homme à homme passe par le contact physique direct des poils ou
cheveux humains contaminés avec les poils ou cheveux non contaminés. On note donc lors
d’épidémie que les personnes ayant les cheveux longs, une moustache ou une barbe sont plus
rapidement contaminées.
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Symptômes :
Il s’agit d’une maladie qui infecte les sens et leurs fonctionnements. Elle agit très rapidement
et est souvent mortelle (en 2 à 3 heures) une fois la détection des premiers symptômes. Si on
passe ce délai, la maladie n’est plus fatale mais des séquelles irréversibles sont souvent
constatées, comme des troubles de l’élocution ou des phobies détaillées ci-dessous.
Ce virus est étrange et effrayant :

- Dans un premier temps, la personne contaminée ressent une fatigue générale.
- Puis, des fourmillements, picotements et/ou engourdissements apparaissent au niveau
du pied gauche.
- Ensuite, la vue se trouble, la tête commence à tourner et une agitation soudaine
s’empare de la personne qui est contrainte à rester assise.
- Surviennent après des troubles de l’élocution : la langue de la personne reste en contact
permanent avec les dents du bas.
- Puis, une paralysie du bras droit apparaît.
- La personne contaminée développe des phobies. Elle est effrayée par l’eau et la couleur
rouge.
- Enfin, elle a des difficultés à avaler et à respirer.
La mort résulte d’un arrêt cardiaque dû aux phobies ou d’un arrêt respiratoire lors de la
dernière étape.
Les personnes touchées :

Cette maladie infectieuse touche plus facilement les personnes ayant :
- Un problème ou une faiblesse respiratoire de naissance.

- Eues le nez cassé au cours de leur vie.
- Consommé très récemment du « fromage ».
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Les noms sur la nouvelle Gaïa
Les noms sur la nouvelle Gaïa ont une signification bien particulière et peuvent évoluer
tout au long de votre vie. Il détermine votre statut social et non votre cellule familiale.
Appartenir à une grande famille ne vous donne pas de prestige, et remonter plus loin que les
parents n’a pas plus d’intérêt pour les Gaïens que de connaître le prénom de tous vos amis.
Les noms sont donc sujets à tout un jeu politique et social et il en existe plusieurs types. Ils
peuvent être modifiés uniquement par les Juges de Conscience.
A la naissance :
Les bébés et tout jeunes enfants n’ont pas de noms. Cependant, sur leur pièce d’identité, le
nom et prénom des parents sont indiqués.
A l’enfance et adolescence :
Dès leur entrée à l’école, les enfants obtiennent leur premier statut, celui d’étudiant. Il est
donc inscrit sur leur pièce d’identité leur prénom suivi de Etudiant. Ce nom n’est validé que
sur la présentation d’un carnet de validation de compétences qui prouve que l’enfant est bien
scolarisé.
Il existe des cas où des enfants se spécialisent dans des domaines d’études ou travaillent en
parallèle et ils peuvent donc obtenir un double nom comme :
- Boulanger-Etudiant(e)
- Livreur-Etudiant(e)
- Journaliste-Etudiant(e)
pour ceux qui travaillent en parallèle ou
- Etudiant- Politique
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- Etudiant- Coiffeur
- Etudiant- Visionnaire
pour ceux qui se spécialisent dans un domaine dans le but d’en faire leur métier plus tard.
Ce nom leur permet d’annoncer leur ambition.
A l’âge adulte :
Le nom se choisit de trois manières :
- Libre mais ne doit avoir aucune signification particulière. Certaines personnes ne

veulent pas annoncer leur profession dans leur nom et s’inventent soit totalement un
nom, soit s’inspirent de choses de la nature ne pouvant être revendiquées par quiconque.
Ainsi on peut trouver des noms avec beaucoup d’humour ( Calin, Fessier, etc…), en
rapport avec la nature ( Pommier, Soleil, Fougère, etc…) ou totalement neutres et
inventés ( Astier, Monstesquieu, etc…). Il n’y a aucune restriction sur le nombre de
personnes pouvant porter le même nom, les homonymes étant différenciés grâce aux
noms et prénoms des parents apparaissant sur les pièces d’identités.
- Déterminant l’activité. Ces noms doivent être validés par des Juges de Conscience qui
vérifient le titre que se donne la personne. La vérification peut se faire par le biais du
carnet de validation des compétences pour les débutants (Pêcheur, Musicien,
Bibliothécaire), par au moins trois témoins présentant le même métier. Ils viennent
témoigner que même sans le niveau d’étude, la personne sait pratiquer cette activité,
notamment pour des activités manuelles ( Forgeron, Boucher, Cordonnier). Certaines
personnes ont tout simplement un courrier de personnes influentes ou dans le
gouvernement qui leur valide immédiatement le nom, surtout pour des postes de haute
importance ( Ministre, Visionnaire, Juge de Conscience, etc…)
- La dernière manière d’obtenir un nom est la plus recherchée car la plus prestigieuse.
Prendre le nom d’une découverte ou invention qui change la vie à plus ou moins grande
échelle des Gaïens. Plus l’invention ou la découverte a de succès, plus la personne en
question est reconnue et obtient de nombreuses subventions du gouvernement pour
continuer ses recherches. Avoir un nom de ce type permet aussi d’identifier rapidement
vos compétences et votre génie pour les personnes plus ordinaires.
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Les Nostalgiques et les Créatifs sont les premiers à vouloir absolument « trouver » leur
nom.
Il permet la reconnaissance de leur travail et la postérité dans le temps. Par contre, il n’est
pas nécessaire d’être uniquement Nostalgique ou Créatif pour prétendre à un nouveau nom.
Un fermier chanceux peut très bien tomber sur un objet de l’ancienne Gaïa et réussir à le mettre
au goût du jour, il obtient alors le nom de sa redécouverte.
Les intégristes choisissent leur prénom et oublient celui de naissance. Ils renoncent à
porter un nom qui confère le titre ou la notoriété. Tous les Gaïens Intégristes ont la syllabe
Ga dans leur prénom pour montrer leur appartenance à Gaïa.
Quelques exemples :
Les avantages d’obtenir un nom prestigieux sont multiples :
- Le privilégié obtient un financement d’une partie de ses recherches par le

gouvernement.
- Il obtient en complément des revenus réguliers.
- S’il ne possède pas de logement, une maison lui est prêtée avec un atelier/ laboratoire
de recherches.
- Les différents Visionnaires convoitent les noms prestigieux, synonymes de réussite.
Avoir la possibilité de choisir son Visionnaire est important afin de travailler
sereinement.
- Un nom prestigieux amène des invitations dans de grandes soirées mondaines, pour des
spectacles, ouvre des portes dans pratiquement tous les domaines.
- Il permet aussi de revendiquer un pourcentage sur les ventes de son invention, même
lorsque l’exclusivité est levée et ce jusqu’à sa mort.
Mais restons lucide, la plupart des personnes ayant déjà obtenu un nom prestigieux,
désirent en obtenir un nouveau, tout simplement par ego et pour rester courtisées.
Les Visionnaires peuvent aussi obtenir des noms prestigieux par le biais des Nostalgiques
ou Créatifs qu’ils financent à condition de partager les bénéfices du nom et d’avoir un nom
dérivé de l’invention.
Par exemple, un Créatif nommé Célian invente le clavecin, il devient Célian Clavecin. Son
visionnaire peut prendre avec son accord le nom de Clavier qui fait partie de l’invention de
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Célian. A l’inverse, un nostalgique retrouve et réintègre le chausse-pied, il en prend le nom
mais son visionnaire n’a pas de dérivé qui pourrait lui correspondre.
Petite info supplémentaire : Un nom prestigieux amène la fortune. Les

Créatifs ou Nostalgiques qui en obtiennent un deviennent souvent eux-mêmes des
Visionnaires afin d’obtenir plus facilement un nouveau nom de partage.
Sur les cartes d’identités :
La partie nom dans les pièces d’identité de la nouvelle Gaïa est très large car un nom n’est
jamais effacé, il est rayé et suivi du nouveau nom. Cela permet ainsi de retracer le parcours
des gens. Quelqu’un qui change régulièrement de travail peut ainsi avoir plus d’une dizaine
de noms inscrits et rayés.
Un nom prestigieux ou un nom classique peut aussi être retiré et remplacé par le nom
« Condamné » qui donne le statut de hors-la-loi à la personne concernée. Une fois la
condamnation terminée ou une preuve d’innocence donnée, ce nom peut lui aussi être rayé
par un Juge de Conscience.
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Les études sur la nouvelle Gaïa
Le gouvernement a toujours prôné la connaissance et la culture générale. Plus les

gens sont cultivés, plus il y a de chance que la société progresse rapidement. L’école est donc
obligatoire et largement financée par l’état.
Dès l’âge de cinq ans, les enfants sont conviés dans les écoles ouvertes. Les écoles
dites fermées sont des écoles privées et payantes qui dirigent dès l’enfance vers des métiers,
carrières bien spécifiques. Elles sont utilisées uniquement par des familles désirant voir leur
descendance reprendre le flambeau. Cependant si une école fermée décide que l’enfant n’est
pas fait pour le type de carrière vers laquelle il a été dirigé, il retourne dans une ou plusieurs
écoles ouvertes.
L’école ouverte la plus prestigieuse de la nouvelle Gaïa est l’école Liberté de Luethi.
Trois cycles d’études existent dans les écoles ouvertes :
Des cinq ans aux dix ans : Ecole de découverte et d’apprentissage (EDA)
Des 10 ans aux 16 ans : Ecole d’approfondissement des connaissances (EDAC)
Des 16 ans sans âge limite : Ecole supérieure d’apprentissage d’une ou plusieurs activités
(ESAA)
Le gouvernement paye les études de tous les enfants jusqu’à l’ESAA. Une fois en
ESAA, les étudiants ont 5 années d’études financées. Au-delà, ils doivent demander une
bourse sous conditions ou payer de leur poche, ce qui représente des sommes conséquentes.
Les écoles ouvertes ont des matières dites obligatoires et beaucoup de matières au
choix.
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Les matières obligatoires doivent être suivies par tous et ne peuvent jamais être
supprimées. Elles doivent aussi être validées pour avoir les diplômes.
Nous retrouvons dans les matières obligatoires :
- Apprendre à lire (dès la première année sur 1 cycle de 3 ans)

- Apprendre à écrire (dès la première année sur 1 cycle de 3 ans)
- Apprendre à calculer et compter (dès la 3ème année, 2 cycles de 3 ans)
- Apprendre l’Histoire de la nouvelle Gaïa (dès la 3ème année, 1 cycle de 3 ans)
- Apprendre à survivre (dès la première année, 3 cycles de 2 ans)
Les matières au choix :

Elles évoluent en fonction de l’âge. Certaines de ces matières peuvent être suivies du
début jusqu’à la fin de la scolarité, d’autres sont accessibles qu’à un certain âge et enfin
certaines seulement sur certains cycles. Les élèves peuvent appartenir à plusieurs écoles s’ils
ne trouvent pas les matières dont ils ont besoin dans une seule.
Quelques exemples de matières au choix :
- Apprentissage de la cuisine (dès l’EDA, 3 cycles de 3 ans)

- Apprentissage de la gestion d’entreprise (dès l’EDAC, 2 cycles de 3 ans)
- Apprentissage du tissage et de la broderie (dès l’EDA, 3 cycles de 3 ans)
- Apprentissage en construction (dès l’EDAC, un cycle de 5 ans puis des cycles de 3
ans spécialisants)
- Apprentissage en langues anciennes (dès l’EDA, un cycle de 3 ans puis un cycle de 5
ans par langue ancienne)
- Apprentissage des hypothèses sur l’ancienne Gaïa (dès l’EDA, 1 cycles de 2 ans)
- Apprentissage dans l’entretien d’une maison (dès l’EDA, 2 cycles de 2 ans)
- Apprentissage dans l’écriture/ littérature, approfondissements (dès l’EDAC, 3 cycles
de 3 ans)
- Apprentissage en soins des animaux (dès l’EDAC, 3 cycles de 2 ans)
- Apprentissage en soins du corps humain global (A partir de l’ESSA, 3 cycles de 3
ans)
- Apprentissage en soins dentaire (ESSA, 1 cycles de trois ans, mais les deux premiers
cycles en apprentissage en soins du corps humain global à valider avant)
- Apprentissage en techniques de dessin/ peinture (dès l’ESA, 3 cycles de 3 ans)
- Apprentissage en relationnel humain (ESSA, 1 cycle de 3 ans)
- Apprentissage en vente de marchandises (ESSA, 2 cycles de 2 ans)
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- Apprentissage en boulangerie et pâtisserie (EDAC, 3 cycles de 2 ans)
- Apprentissage en recherches (dès l’EDAC3 cycles, 1 cycle de découverte de 2 ans et
deux cycles de 3 ans, un sur les Créatifs, l’autre sur les Nostalgiques et stage
obligatoire)
- Apprentissage en coiffure (dès l’EDAC, 2 cycles de 2 ans)
- Apprentissage en agriculture (dès l’EDA, 3 cycles de 3 ans, le dernier cycle étant
disponible qu’en ESSA car manipulation de grosses machines pour des carrures
adultes)
- Apprentissage en danse (dès l’EDA, 5 cycles de 2 ans)
- Apprentissage en dessin technique (dès l’EDAC, 3 cycles de 2 ans)
- Apprentissage des fonctions politiques et leur fonctionnement (en ESSA, 2 cycles de
deux ans)
- Apprentissage des méthodes de combats (dès l’EDA, 1 cycle de 3 ans de découverte et
7 cycles différents de 5 ans pour chaque méthode de combats)
- Apprentissage de réécriture des textes anciens (dès l’EDAC, 1 cycle de 3 ans)
- Ect…
Comme on peut le voir, il existe de multiples matières au choix. Certaines ne sont

accessibles que lorsque tous les cycles d’une autre matière ont été validés. Ce système permet
aux jeunes d’essayer de nombreux domaines en même temps avant de faire des choix plus
définitifs pour choisir leur future activité. Il évite aussi de devoir reprendre des études
complètes car plusieurs cycles peuvent se dérouler en même temps.
Comment valide-t-on un cycle ?

Chaque année, il y a un carnet de validation de compétences régulier qui doit être signé et
approuvé par le professeur de la matière choisie. Dans ce carnet sont notées toutes les
matières choisies et des cases vont être validées par un tampon spécifique du professeur en
question. Lorsqu’une année n’est pas validée, l’élève doit refaire l’année en question
uniquement sur la matière non validée. Une fois un cycle complètement validé, la matière est
considérée comme acquise.
Un étudiant choisit le nombre de matières au choix qu’il veut étudier dans l’année, les
plus oisifs n’en prenant qu’une. Cependant, pour trouver du travail, un étudiant présente
son Carnet de validation de compétences et plus il est fourni, plus il fait généralement bonne
impression.
42
Les professeurs :
Les professeurs sont des personnes reconnues pour leur savoir et fortement respectées. Ils
peuvent enseigner deux à trois matières différentes ou tous les cycles d’une même matière.
Ils ont pour obligation de continuer à étudier une à deux matières par an en plus de ce
qu’ils enseignent et ce, quelque soit le domaine étudié afin d’être toujours confrontés aux
deux côtés du miroir. Ils ont ainsi toujours un carnet de Validation de compétences qui
continue à se remplir chaque année.
Leur rôle est d’aider et d’accompagner les élèves dans la réussite et de s’assurer qu’ils
méritent leurs validations. Ils tiennent un second carnet de suivi des élèves dans lequel il est
noté :
- La matière qu’ils enseignent

- L’année en question
- Le nom des élèves
- Et la validation ou non de l’année en question par l’élève.
Ce carnet permet en cas de perte d’un Carnet de validation de compétences de retrouver le
nom de l’élève et lui valider dans un nouveau carnet les compétences qu’il avait acquises.
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La mode sur la nouvelle Gaïa.
« Il arriva à la soirée, affublé de vêtements tout neufs avec un des nouveaux accessoires très
à la mode : les bretelles. Le devant de sa longue robe se retrouvait ainsi retroussé par un
formidable jeu de bretelles colorées, plaquant sa chemise cintrée contre son large poitrail. En
dessous, on pouvait découvrir un pantalon rouge s’élargissant aux genoux, comme pour
former deux nouvelles jupes adaptées aux jambes. On ne pouvait nier que Kesadaran, ce cher
ministre, aimait la mode et voulait le montrer ! »
Extrait du journal Daily Gaga
Comment décrire la mode de la nouvelle Gaïa sans employer le mot « diversifié » ?
Durant plusieurs siècles, la population a fui sans se préoccuper le moins du monde de
ce que chacun portait, s’intéressant uniquement à la praticité et au confort. C’est lorsque la
sédentarité s’est de nouveau développée que les hommes ont de nouveau voulu être vus,
remarqués, en se servant de leur apparence physique et notamment à travers leurs habits.
Ainsi, ils ne créèrent plus de simples tissus pour se vêtir mais bien pour s’habiller, se
montrer, en s’inspirant notamment des quelques illustrations retrouvées de l’ancienne Terre.
Les coupes se diversifièrent et la mode devint un signe de richesse.
Voici quelle est la mode aujourd’hui sur la nouvelle Gaïa :
- Aucune distinction entre les hommes et les femmes. Les Gaïens n’envisagent même
pas que certains vêtements puissent être réservés à un sexe en particulier.
- La jupe ou robe est signe de richesse, avoir du tissu superflu montre qu’on a de
l’argent à dépenser pour des choses non essentielles. Plus on est élevé socialement,
plus la longueur de la jupe ou robe est importante à l’arrière ! En effet, la jupe ou
robe a longtemps été bannie des vêtements usuels car peu pratiques pour la fuite.
Malgré un retour fracassant depuis une centaine d’années, pouvoir fuir facilement
est un besoin ancré dans l’esprit des Gaïens. Jupes ou robes sont donc généralement
courtes devant, la longueur à l’arrière dépendant du statut social. La longueur d’une
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jupe ou robe peut être remontée par des bretelles ou un système d’accroche de votre
choix. Les Gaïens portent la plupart du temps un pantalon en dessous.
- Les crinolines ne sont pas au goût des Gaïens, contrairement aux faux-culs, qui
gênent moins les mouvements.
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Bon jeu à tous !
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Le Monde de Gaïa

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