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Unité d’Ergonomie

Faculté de Médecine
Pitié-Salpêtrière
91, bd de l’Hôpital
75 634 Paris cedex 13 DIPLÔME D’ERGONOMIE ET DE PHYSIOLOGIE DU TRAVAIL
www.ergonomie.chups.jussieu.fr
Directeur du diplôme
Docteur
Bronislaw KAPITANIAK

ambiance lumineuse

ambiance lumineuse 2
● physiologie de la perception visuelle
● l’acuité visuelle; évaluation et mesure
● facteurs influençant l’acuité visuelle
● sensibilité aux contrastes
● sensation de papillotement
● adaptation à la lumière
● fatigue visuelle
fonctions visuelles sensorielles

forme acuité visuelle

couleur vision colorée

mouvement mouvements oculaires

profondeur vision tridimensionnelle


acuité visuelle

Pouvoir
P i séparateur
é t de
d l’œil
l’ il – minimum
i i séparable
é bl
AV = 1 / α en min d’arc (’)
AV = 1 (10/10) si α = 1’

α
E
d
D

α = d/D x 180°/π = d/D x 3440’

densité acuité
milliers/mm2 visuelle

160 1,4
140 12
1,2
120 1,0
100
0,8
80
60 0,6
40 0,4
20 02
0,2

temporal nasal
° par rapport à fovéa

cônes bâtonnets acuité visuelle


acuité visuelle
en fonction de luminance de fond
Acuité
visuelle
1,8
16
1,6
1,4
1,2
1,0
0,8
06
0,6
0,4
0,2

Luminance de fond en 10n cd/m2

acuité visuelle

AV de loin D > 4m de préférence 5 – 6 m


(accommodation nulle)

AV de près D = 30 - 40 cm
(accommodation maximale) E

AV intermédiaire
sollicité dans des travaux professionnels comme TEV
optotypes
pour
la vision
de loin

1 Rosano-Weiss

2 anneaux
de Landolt

3 E de Snellen

4 chiffres

5 Monoyer

optotypes La demande en conception constitue une


situation optimale pour l’ergonome qui travaille
pour en tenant compte, d'une part d’un budget qui
reste encore assez souple et, d’autre part
la vision
de près La demande en conception constitue une situation
optimale pour
po r l’ergonome qui
q i travaille
tra aille en tenant compte,
compte
d'une part d’un budget qui reste encore assez souple et,
d’autre part dispose d'un temps suffisant pour expliciter

La demande en conception constitue une situation optimale pour


l’ergonome qui travaille en tenant compte, d'une part d’un budget
qui reste encore assez souple et, d’autre part dispose d'un temps
suffisant pour expliciter ses recommandations. Cependant, cette
souplesse dépend de l’envergure de la demande, de sa

échelle de Parinaud
La demande en conception constitue une situation optimale pour l’ergonome
lu à 25 - 33 cm qui travaille en tenant compte, d'une part d’un budget qui reste encore assez
souple et, d’autre part dispose d'un temps suffisant pour expliciter ses
recommandations. Cependant, cette souplesse dépend de l’envergure de la
sous l’angle 4’ demande, de sa dimension et du stade du projet. Elle sera différente pour la

La demande en conception constitue une situation optimale pour l’ergonome qui travaille en
tenant compte, d'une part d’un budget qui reste encore assez souple et, d’autre part dispose d'un
temps suffisant pour expliciter ses recommandations. Cependant, cette souplesse dépend de
l’envergure de la demande, de sa dimension et du stade du projet. Elle sera différente pour la
conception de postes ou de produits. Un facteur important concerne l’expérience que l’équipe des
concepteurs du travail a pu acquérir en collaborant avec un ergonome, situation plus favorable
acuité visuelle
en fonction de
luminance
et du temps
d exposition
d’exposition

cd/m2
A 13 C
12 13 14
13 13 13
sensibilité au contraste

seuil de visibilité en terme de différence de luminances

L o - Lf
C =
Lf
où :
C = contraste
Lo = luminance de l’objet
Lf = luminance de fond
sensibilité au contraste
sensibilité aux contrastes
sensibilité
aux contrastes
en fonction
de la fréquence
de stimulus
papillotant

luminance
de stimulus

FCF – fréquence
critique de fusion
(Flicker)
FCF = 50 Hz
Hz
sensation de papillotement

F = 1 Hz alternance nettement perceptible

F > 15 Hz alternance imperceptible, papillotement

F > 40 Hz papillotement imperceptible

FCF = 50 Hz

FCF – fréquence critique de fusion (Flicker)

appareil de mesures de sensibilité aux contrastes


mesures de sensibilité aux contrastes
N = 467

contraste moyenne é
é-t c.v.

simple 65,3 12 18
spatial 131,6 35 27
papillotement à 25 Hz 103,8 25 24
papillotement
p p à 12,5
, Hz 73,4
, 19 26
papillotement à 6,25 Hz 57,7 14 24
fatigue visuelle chez les OPV
N = 45

â
âge 44 ans

Fatigue visuelle après le travail 29 (64%)


difficulté de mise au point 20 (44%)
Gêne par éblouissement 9 (20%)

Port des lunettes 30 (66%)


presb tie
presbytie 20 (44%)
Correction inadaptée au travail 5 (11%)
mesures de sensibilité aux contrastes chez les OPV

CVB après
p6,25 CVB avant
CVF aprèsè
CVF avant
p12,5
contrôle

p25

spatial

simple

0 50 100 150
sensibilité aux contrastes en u.a.

adaptation du système visuel

adaptation à l’obscurité
20 - 30 min

adaptation à la lumière
phase rapide 50 s
phase lente 5 - 10 min
adaptation à la lumière

éblouissement
gêne visuelle transitoire (1 à 5 s)
diminution des performances visuelles

éblouissement accroît lorsque la source est :


● plus étendue
● plus brillante
● plus proche de l’axe du regard
● faible luminance de fond

adaptation à la lumière

luminance (cd/m2) éclairement (lux)

éblouissement 300 - 3000 1000 - 10 000

photopique 3 - 100 10 - 300

mésopique haut 0,1 - 1 0,3 - 3

mésopique bas 0,001 - 0,03 0,003 - 0,1

scotopique 0,0003 - 0,000003 0,001 - 0,00001


adaptation à l’obscurité

● mécanisme
é i pupillaire
ill i
réflexe photo-moteur
● mécanisme rétinien
modification de la sensibilité
● mécanisme cérébral
modulation de fréquence des influx nerveux

défaut d’adaptation - héméralopie

adaptation
à la
lumière
adaptation à l’obscurité
augmente avec la densité de bâtonnets

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