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NYELVI TESZT
2. Lisez l’histoire d’Ahmed qui a décidé de faire des maraudes avec ses amis. Les
maraudes, ce sont des parcours humanitaires pour aider les gens qui vivent dans la
rue. Complétez le texte par le pronom qui convient.
15 points
26. ______________
3. Mettez les mots qui appartiennent à la même famille de mots que le mot donné entre
parenthèses.
11 points
4. Lisez le texte, ensuite, lisez les affirmations et entourez la ou les bonnes solutions.
8 points
Benjamin Orenstein est l’un des derniers rescapés d’Auschwitz aujourd’hui en vie. À 92 ans, il
est venu à l’ONU à Genève pour partager son témoignage à l’occasion de la Journée
internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste.
« Je suis entré à Auschwitz en tant que Benjamin Orenstein. J’en suis sorti en tant que ‘matricule
B4416’. J’ai souffert de faim comme vous ne pouvez pas l’imaginer.
Quand on dit en français : ‘Je meurs de faim’, c’est juste des mots. Mais il y a des centaines de
milliers de gens qui sont morts de faim », a-t-il rappelé.
« La chance. Uniquement la chance ». C’est à elle que Benjamin Orenstein doit sa vie. « J’ai
survécu à tout cela grâce à la chance ». En 2019, il est l’un des derniers rescapés d’Auschwitz
encore en vie à pouvoir témoigner de son vécu de l’Holocauste.
Le 27 janvier 1945, les Soviétiques ont libéré les camps d’Auschwitz dans le sud de la Pologne.
60 ans plus tard, cette date a été retenue par l’Assemblée générale des Nations Unies pour
commémorer la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste.
Benjamin Orenstein avait 18 ans lorsque Auschwitz a été libéré. Ce Polonais a été interné dans
son premier camp à l’été 1941 alors qu’il n’avait même pas 15 ans. Il a passé son adolescence
dans sept camps jusqu’à Auschwitz.
Mineur durant sa déportation, Benjamin Orenstein constate que les enfants sont toujours
aujourd’hui les premières victimes de la haine et des conflits. « On m’a volé mon adolescence
qui m’a toujours manqué et qui me manquera jusqu’au dernier souffle », a dit l’homme
aujourd’hui âgé de 92 ans et qui a choisi après la Seconde Guerre mondiale de vivre en France.
Aujourd’hui, Benjamin Orenstein parcourt les écoles en France et en Europe pour témoigner de
son expérience de l’Holocauste. Il effectue chaque année entre 45 et 50 interventions devant
des élèves et leurs enseignants. Au cours de ses témoignages, il se rend compte qu’encore peu
de jeunes savent ce que fut la Shoah.
Pendant 48 ans, Benjamin Orenstein s’est tu. « La question n’était pas si brûlante », a-t-il
expliqué. « Si on m’avait dit il y a deux décennies que l’histoire se répète, j’aurais dit non. Ce
n’est plus possible.» Mais le retour progressif du populisme et de l’antisémitisme dans de
nombreux pays lui rappelle la période qu’il a vécue avant la Seconde Guerre mondiale où les
juifs furent désignés comme boucs émissaires des maux traversant les sociétés européennes. Il
a donc décidé qu’il était temps d’entrer dans le combat contre les gens qui racontent n’importe
quoi.
Benjamin Orenstein continue de combattre avec sa seule arme : la force de son témoignage.
« À force d’enfoncer le clou, il rentre », dit-il. 74 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale,
il continue de sillonner les écoles pour que la Shoah ne tombe pas dans l’oubli et faire en sorte
que l’humanité soit meilleure. « Il faut avoir de la volonté et prendre la décision de le faire ».