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MANAGEMNET DE QUALITE
KAIZEN KAIZEN
Introduction
I. Les principes de kaizen
1. L’amélioration continue
2. L’implication de tous les acteurs
3. Le respect des personnes
4. Elimination du gaspillage
II. Les méthodes et outils de kaizen
1. Le cycle PDCA
2. Les 5S
3. Le juste de temps
4. La résolution des problèmes
III. Avantages
1. L’augmentation de la qualité
2. L’amélioration de la productivité
3. La rédaction des couts
4. La satisfaction des clients et des employés
IV. Limites
1. La résistance au changement
2. La nécessité de temps de ressources
3. La concurrence mondiale
Conclusion
Introduction
Le concept de Kaizen, originaire du Japon, est une approche de gestion axée sur l'amélioration
continue dans les organisations. Il repose sur des principes fondamentaux visant à favoriser
l'efficacité, l'implication de tous les acteurs, le respect des personnes et l'élimination du
gaspillage. Pour mettre en œuvre ces principes, diverses méthodes et outils ont été développés,
tels que le cycle PDCA, les 5S, le juste-à-temps et la résolution des problèmes.
Cette recherche vise à examiner les principes, les méthodes et les outils du Kaizen, ainsi que les
avantages qu'ils procurent aux organisations. Nous analyserons également les limites auxquelles
les entreprises peuvent être confrontées lorsqu'elles cherchent à adopter et à mettre en œuvre le
Kaizen.
Dans cette étude, nous aborderons d'abord les principes fondamentaux du Kaizen, notamment
l'amélioration continue, l'implication de tous les acteurs, le respect des personnes et l'élimination
du gaspillage. Ensuite, nous explorerons les méthodes et les outils spécifiques utilisés dans le
cadre du Kaizen, tels que le cycle PDCA, les 5S, le juste-à-temps et la résolution des problèmes.
Par la suite, nous examinerons les avantages qu'une approche Kaizen peut offrir aux
organisations. Ces avantages incluent l'augmentation de la qualité, l'amélioration de la
productivité, la réduction des coûts et la satisfaction tant des clients que des employés.
Enfin, nous aborderons les limites et les défis auxquels les entreprises peuvent être confrontées
lorsqu'elles cherchent à mettre en œuvre le Kaizen. Parmi ces limites figurent la résistance au
changement, la nécessité de temps et de ressources adéquates, ainsi que la concurrence mondiale.
Cette recherche vise à fournir une compréhension approfondie du concept de Kaizen, de ses
principes, de ses méthodes et de ses avantages, tout en mettant en évidence les limites auxquelles
les organisations peuvent être confrontées. Les résultats de cette étude pourraient contribuer à
une meilleure compréhension de l'efficacité du Kaizen en tant qu'approche de gestion et à
l'identification des mesures nécessaires pour surmonter les défis potentiels liés à sa mise en
œuvre.
I. Les principes de kaizen
1. L’amélioration continue
L’amélioration continue est un effort permanent pour améliorer les produits, services et/ou
processus de votre organisation. Ces efforts peuvent être
graduels – chercher à obtenir des améliorations “incrémentielles” au fil du temps et non pas
“Une amélioration révolutionnaire”, en une seule fois.
Votre capacité à répondre aux exigences de vos clients est constamment évaluée et améliorée afin
d’offrir plus d’efficacité, d’efficience et de flexibilité.
Il ne s’agit pas d’un effort distinct, mais plutôt d’une partie du système de gestion de la qualité
ISO 9001.
Le retour d’information est évalué par rapport aux objectifs. La norme ISO 9001 demande une
amélioration continue de votre SMQ.
L’une des façons d’y parvenir est de mieux se concentrer en adoptant un regard plus critique et
en améliorant vos connaissances pour apprendre à appliquer les tactiques. Voici quelques outils
pour vous y aider :
ISO 9004 et ISO 10014 : Deux outils essentiels pour vous aider à vous améliorer !
La norme ISO 9004:2018 est intitulée : “Gestion pour le succès durable d’un organisme. Une
approche de management de la qualité” et est conçue pour vous aider à vous améliorer.
La norme ISO 10014:2006 fournit des lignes directrices pour obtenir des avantages financiers et
économiques.
Il n’est pas nécessaire que l’organisation fixe des objectifs d’amélioration de tous ses processus à
un moment donné. Il serait irréaliste d’attendre d’une organisation qu’elle progresse
simultanément dans toutes les améliorations potentielles.
Chaque amélioration nécessitera l’engagement de ressources, qui devront être classées par ordre
de priorité par la direction, surtout si un investissement est nécessaire.
Comment identifier les opportunités d’amélioration?
Les données sur les caractéristiques des processus et des produits et leurs tendances
Les opportunités d’amélioration peuvent également être identifiées sur la base de projets
spéciaux. Les exemples suivants sont des exemples de tels projets :
Il n’est pas obligatoire de documenter votre processus d’amélioration continue. Cependant, vous
devriez toujours chercher à définir et à contrôler adéquatement tout processus opérationnel qui
stimule l’amélioration de votre système de gestion de la qualité.
L’amélioration continue est un effort continu pour améliorer les produits, services et/ou
processus de votre organisation. Les efforts d’amélioration continue peuvent varier
considérablement en termes de complexité, de durée, d’exécution et de sujet. Il est toujours
possible de s’améliorer, c’est pourquoi il s’agit d’un effort continu.
https://www.managementqualite.com/lamelioration-continue-en-iso-9001/
L’implication du personnel :
Les personnels sont au cœur de l’organisation. Ils ont une place prépondérante aussi bien pour la
mise en œuvre des processus* que pour l’amélioration.
Il est donc nécessaire pour une entreprise que ces personnels aient conscience de leur importance
dans la mise en place du Système de Management de la Qualité : c’est ce que l’on appelle
l’implication du personnel.
De plus, ils doivent donc être compétents, habilités et impliqués à tous les niveaux de
l’organisme. Ils sont essentiels pour créer et de la valeur (§ 7.2 de la norme ISO 9001 version
2015).
Pour gérer un organisme de façon efficace, il est important d’impliquer l’ensemble du personnel.
Chaque personnel individuellement doit être pris en compte par la direction ou le management
intermédiaire. La reconnaissance, l’habilitation et l’amélioration des compétences facilitent
l’implication du personnel pour l’atteinte des objectifs qualité de l’organisme
Développer la créativité ;
L’implication du personnel est un principe de la qualité. Dans ce sens, il est important d’y arriver.
Mais il n’est pas simple d’y arriver.
En effet, le premier risque dans la mise en place de son SMQ, il est faut obtenir l’adhésion du
personnel pour créer le SMQ. Généralement, il y a un premier ressenti négatif et une méfiance.
Dépasser ce frein est donc une première étape dans l’implication du personnel.
https://www.certification-qse.com/implication-du-personnel-principe-de-management-de-la-
qualite/
Le respect des personnes est un pilier essentiel dans le modèle de management Lean. Et c’est en
utilisant ce principe avec leurs équipes que les managers peuvent contribuer au bien-être au
travail.
Chacun doit disposer de tous les outils nécessaires (bureau, téléphone, PC et ses applications ad
hoc, …). Et ceux-ci doivent être en bon état de fonctionnement ! Il est évident que le moindre
grain de sable dans l’engrenage empêche le collaborateur de réaliser correctement la tâche qui lui
est confiée et crée de la frustration. Il est donc tout aussi évident de veiller à rétablir des
conditions de travail optimales dans le délai le plus court possible.
La réponse est simple : « Coacher pour faire progresser » ; mais elle nécessite tout de même
quelques explications.
Il s’agit d’abord d’apprendre les équipes à résoudre leur problème, au travers de l’outil PDCA,
en privilégiant toujours le questionnement plutôt que l’apport d’une solution préconçue.
Ensuite, former sur la base d’un standard de travail pour pratiquer le meilleur geste nécessaire à
son métier.
Enfin, soutenir en prenant soi-même une action d’amélioration lorsque celle-ci ne peut pas être
résolue par l’équipe elle-même.
Un manager doit fixer le cap de son organisation en lien avec la stratégie de l’entreprise, il peut
ainsi donner du sens à l’action. Il doit aussi décliner ce cap en objectifs opérationnels pour
chacune de ses équipes. Il peut alors challenger cet objectif en allant à la rencontre de ses équipes
et s’assurer qu’elles se mettent en ordre de marche pour l’atteindre.
https://blog.operaepartners.fr/2017/06/16/respecter-les-personnes-pour-developper-le-bien-etre-
au-travail/
4. Elimination du gaspillage
Muda est un terme essentiel dans ce qui concerne le Kaizen™, car il s'agit de diminuer le
gaspillage en éliminant la surproduction et en réduisant les activités inutiles. Avec la réduction
des gaspillages, la productivité augmente, les coûts diminuent et, par conséquent, la valeur
ajoutée de l'entreprise augmente. Comment une approche Kaizen™ peut-elle réduire les
gaspillages ?
Tout d'abord, une organisation doit évaluer quelles activités sont considérées comme ayant de la
valeur pour le client final. Toute activité pour laquelle le client n'est pas prêt à payer est
considérée comme muda et doit donc être éliminée. Après cela, les activités à valeur ajoutée
doivent être renforcées pour améliorer la qualité du produit fini et, par conséquent, accroître la
satisfaction du client. L'objectif principal d'une stratégie Kaizen™ Lean est de fournir une valeur
plus élevée au client par le biais d'un processus de création de valeur optimisé avec zéro
gaspillage et un niveau de service client élevé, et c'est pourquoi muda est si important pour
Kaizen™.
Ainsi, ce qui est considéré comme muda dépend des caractéristiques et des besoins de
l'entreprise. Cela dit, un modèle a été développé qui définit les 7 Mudas, et il peut être appliqué
non seulement dans la production mais peut être adapté à divers domaines d'activité -
administration, logistique, maintenance, etc.
1. Surproduction : Il s'agit de produire plus que nécessaire et avant d'en avoir besoin. Il s'agit du
plus grand gaspillage, car il est responsable de tous les autres types de gaspillages. En
augmentant le stock, le transport des matériaux augmente, ainsi que la quantité de matériaux en
attente, le mouvement des personnes, l'attente des personnes, le surtraitement et les défauts et
erreurs. Il est donc extrêmement important de ne produire que la quantité nécessaire et au bon
moment.
1. Personnel en attente : On parle de muda lorsque les gens attendent que les machines s'arrêtent
ou se configurent, que les matériaux arrivent, que les contrôles de qualité aient lieu, etc.
2. Matériaux et informations en attente : Avec un stock trop important, les inefficacités telles que
les défauts, la détérioration, les temps de fonctionnement et d'arrêt des machines, l'occupation de
l'espace et le capital investi, augmentent. Ainsi, l'attente de matériel ou d'informations est
considérée comme un gaspillage important.
3. Mouvements du personnel : Lorsque les personnes se déplacent trop, cela signifie soit que la
séquence de travail ou le layout est incorrect, soit qu'elles cherchent des outils ou des matériaux
et, par conséquent, qu'elles perdent leur temps.
4. Transport de matériel : Les distances doivent toujours être les plus courtes possibles. Ainsi,
lorsque le transport des matériaux prend du temps et n'optimise pas la capacité, il est considéré
comme un gaspillage. Exceptionnellement, lorsque le transport se fait en direction du client, il
s'agit d'une activité à valeur ajoutée. Il existe des méthodes de déplacement alternatives dans
lesquelles une organisation peut investir pour minimiser le transport de matériel effectué par les
personnes.
6. Erreurs et défauts : Les défauts entraînent des retouches et coûtent du temps précieux. Quatre
types de défauts différents sont considérés comme muda : disqualification, seconde qualité
(produits qui présentent de petits défauts et qui sont vendus à un prix inférieur), rejets et ferraille.
https://fr.kaizen.com/produits/kaizen-approche-ameliorer-processus
Kaizen, qui signifie changement pour le mieux en japonais, est un ensemble d'activités visant à
améliorer le travail, l'équipement et les procédures standardisés pour mener à bien la production
quotidienne ou d'autres activités commerciales.
https://hbsp.harvard.edu/product/619016-PDF-ENG?activeTab=include-
materials&itemFindingMethod=#educator-copy
2. PDCA :
Ces trois concepts font partie intégrante de la norme ISO 9001:2015. Les risques susceptibles
d'avoir un impact sur les objectifs et les résultats doivent être pris en compte par le système de
management. La réflexion basée sur les risques est utilisée tout au long de l'approche processus
pour :
• Décider de la manière dont le risque (positif ou négatif) est pris en compte dans
l'établissement des processus
• pour améliorer les résultats des processus et prévenir les résultats indésirables et de
définir l'étendue de la planification des processus et des contrôles nécessaires (sur la base du
risque)
• maintenir et gérer un système qui traite intrinsèquement les risques et atteint les objectifs
Le PDCA est un outil qui peut être utilisé pour gérer les processus et les systèmes.
L'acronyme PDCA signifie :
Planifier : fixer les objectifs du système et des processus pour obtenir des résultats ("Que
faire" et "Commrésultats ("Que faire" et "Comment le faire")
Faire : mettre en œuvre et contrôler ce qui a été planifié
Vérifier : surveiller et mesurer les processus et les résultats par rapport aux politiques,
aux objectifs et aux exigences, et rendre compte des résultats.
Act : prendre des mesures pour améliorer les performances des processus.
Le PDCA fonctionne comme un cycle d'amélioration continue, avec une réflexion basée sur le
risque à chaque étape en le faire")
https://www.iso.org/files/live/sites/isoorg/files/archive/pdf/en/
iso9001_2015_process_approach.pdf
3. Les 5S.
1. Seiri (tri, organisation du poste de travail, suppression des matériaux inutiles) : Fait
référence à la pratique du tri à travers tous les outils, matériaux, etc., dans la zone de travail et ne
garder que les objets essentiels. Tout le reste est stocké ou mis au rebut.
Cela en résulte moins de risques et moins d'encombrement pour interférer avec le travail
productif
2. Seiton (mise en ordre, place pour chaque chose) : Se concentre sur la nécessité de mettre
de l'ordre sur le lieu de travail. Les outils, l'équipement et les matériaux doivent être
systématiquement disposés de manière à ce que l'accès soit le plus facile et le plus efficace
possible.
3. Seiso (faire briller, nettoyer, enlever les déchets, la poussière, etc.) : Indique la nécessité
de garder le lieu de travail propre. Dans les entreprises japonaises, le nettoyage est une activité
quotidienne. À la fin de chaque équipe, le lieu de travail est nettoyé.
La fin de chaque période de travail, la zone de travail est nettoyée et tout est remis en place.
La mise en œuvre des règles des 5S devrait commencer par la formation des travailleurs
productifs à l'ensemble des éléments et les avantages de leur utilisation.
Il est important que tous les participants aux formations comprennent la nécessité d'utiliser les
règles des 5S sur leur propre lieu de travail et qu'ils acceptent les changements.
Pendant les formations, il est essentiel d'enseigner l'utilisation de toutes les règles à l'aide d'un
exemple clair, de manière à ce que chaque participant puisse comprendre la méthodologie des
5S.
Il est très important de noter que ces règles ne concernent pas seulement les postes de
production, mais aussi les postes de l'entrepôt, les postes de travail de bureau et autres
http://jamme.acmsse.h2.pl/papers_vol24_2/24247.pdf
4. Juste à temps
Juste-à-temps (JAT) : Le Juste-à-temps est une approche de gestion de la production qui vise à
minimiser les stocks et à synchroniser la production avec la demande réelle. Selon le JAT, les
matières premières, les composants et les produits finis doivent être livrés ou produits au
moment précis où ils sont nécessaires. L'objectif est d'éliminer les gaspillages liés aux stocks
excessifs, aux temps d'attente et aux surproductions, tout en améliorant l'efficacité globale du
système de production.
1. Flux de production continu : Les produits sont fabriqués de manière continue, sans
interruptions importantes, ce qui permet de réduire les temps d'attente et d'optimiser l'utilisation
des ressources.
2. Take time : Le rythme de production est basé sur la demande réelle du marché,
déterminée par le taux de vente des produits. Le takt time définit le temps disponible pour
produire chaque unité afin de répondre à la demande.
3. Minimisation des stocks : Les stocks sont réduits au minimum absolu. Les pièces et les
produits finis arrivent juste à temps pour être utilisés dans le processus de production ou pour
être livrés aux clients.
4. Amélioration continue : Le système "juste à temps" encourage l'identification et la
résolution des problèmes dès qu'ils se produisent, afin d'améliorer constamment les processus de
production et d'approvisionnement.
L'approche "juste à temps" peut présenter des avantages significatifs, tels que la réduction des
coûts de stockage, l'amélioration de la qualité des produits, la réduction des délais de livraison et
la flexibilité accrue pour s'adapter aux fluctuations de la demande. Cependant, elle peut
également être plus vulnérable aux perturbations de la chaîne d'approvisionnement et nécessite
une coordination étroite entre les fournisseurs et les fabricants.
https://www.ijsdr.org/papers/IJSDR1603014.pdf
5. DMAIC
DMAIC est un acronyme couramment utilisé dans la méthodologie Lean Six Sigma pour
décrire les cinq étapes d'un processus d'amélioration continue.
Le DMAIC est la méthode de résolution de problème qui permet de réaliser les objectifs du Lean
Six Sigma (objectifs de satisfaction clients, d’économie de moyens, de bonheur au travail ou
encore de protection de l’environnement).
Chaque lettre de DMAIC représente une étape spécifique du processus. Voici la signification de
chaque lettre :
1. Définir (Define) : Dans cette étape, l'objectif est de définir clairement le problème à
résoudre, ainsi que les objectifs du projet. Il est important de délimiter le périmètre du projet,
d'identifier les parties prenantes et de comprendre les attentes des clients.
2. Mesurer (Measure) : Une fois le problème défini, il est essentiel de collecter des
données pour évaluer les performances actuelles du processus. Cette étape consiste à identifier
les variables critiques à mesurer, à établir des méthodes de collecte des données et à rassembler
les données nécessaires.
3. Analyser (Analyse) : Dans cette étape, les données collectées sont analysées pour
identifier les causes racines du problème. Différentes techniques d'analyse statistique peuvent
être utilisées pour comprendre les relations entre les variables et pour déterminer les facteurs qui
influencent les performances du processus.
4. Améliorer (Improve) : Une fois les causes racines identifiées, des solutions potentielles
sont développées et mises en œuvre pour améliorer le processus. Des expérimentations peuvent
être menées pour tester les solutions et les ajuster si nécessaire. L'objectif est d'obtenir une
amélioration significative des performances du processus.
5. Contrôler (Control) : Une fois que les améliorations ont été mises en place, il est
important de mettre en place des mesures pour surveiller et contrôler le processus afin de
maintenir les gains obtenus. Des indicateurs clés de performance (KPI) sont définis, des
procédures de contrôle sont établies et des mesures de suivi sont mises en place pour s'assurer
que les améliorations sont maintenues à long terme.
Le cycle DMAIC est un processus itératif, ce qui signifie que les étapes peuvent être répétées
pour de nouveaux projets ou pour affiner les améliorations existantes. Il est largement utilisé
dans les organisations pour résoudre les problèmes complexes, réduire les variations, améliorer
la qualité et optimiser les processus.
https://leansixsigmafrance.com/le-dmaics-une-methode-six-sigma-pour-mieux-gerer-vos-projets/
Le kaizen encourage l'identification et la résolution des problèmes à leur source, ce qui permet
d'améliorer la qualité des produits et des processus. En adoptant une approche itérative
d'amélioration continue, les entreprises peuvent réduire les défauts, les erreurs et les rebuts, ce
qui se traduit par une meilleure qualité des produits ou services offerts.
2. L'amélioration de la productivité :
Le kaizen met l'accent sur l'élimination des gaspillages, des inefficacités et des activités non
essentielles. En encourageant les employés à proposer des idées d'amélioration et à participer
activement aux processus de résolution de problèmes, le kaizen favorise une culture de
productivité accrue. Les entreprises peuvent ainsi optimiser leurs opérations, réduire les temps
d'attente, améliorer les flux de travail et augmenter la capacité de production.
Le kaizen met l'accent sur l'implication et l'autonomie des employés dans l'amélioration
continue. Cela favorise un sentiment de valorisation et de contribution, ce qui peut augmenter la
satisfaction et l'engagement des employés. Par conséquent, les employés sont plus motivés pour
fournir un travail de qualité et offrir un meilleur service aux clients. En améliorant la qualité des
produits ou services, le kaizen contribue également à la satisfaction des clients, ce qui peut
renforcer la fidélité et la réputation de l'entreprise.
https://www.harvard.edu/
IV. Limites :
1. La résistance au changement :
La résistance au changement est une limite courante dans l'application de la méthode Kaizen.
Lorsqu'une organisation décide de mettre en œuvre le Kaizen, il est probable qu'elle rencontre
une résistance de la part des employés. Voici un résumé des raisons courantes de la résistance au
changement dans le contexte du Kaizen :
B-Confort dans la routine : Les habitudes de travail établies peuvent être difficiles à changer.
Certains employés peuvent être réticents à abandonner leurs méthodes de travail actuelles, même
si elles ne sont pas optimales, car ils sont habitués à ces pratiques et se sentent à l'aise avec elles.
D-Perte de contrôle : Certains employés peuvent percevoir le Kaizen comme une perte de
contrôle sur leur propre travail. Ils peuvent craindre que des changements soient imposés sans
leur consentement ou leur contribution, ce qui peut entraîner une résistance accrue.
D-Suivi et évaluation : Pour assurer l'efficacité du Kaizen, il est essentiel de suivre et d'évaluer
les résultats des initiatives d'amélioration mises en œuvre. Cela peut nécessiter du temps pour
recueillir des données post-implémentation, effectuer des évaluations et des analyses, et apporter
des ajustements si nécessaire.
3. La concurrence mondiale :
La concurrence mondiale est un défi majeur auquel les organisations sont confrontées, et la
méthode Kaizen peut aider à relever ce défi de plusieurs manières :
A-Amélioration continue : La méthode Kaizen met l'accent sur l'amélioration continue à tous
les niveaux de l'organisation. En adoptant une approche axée sur l'amélioration des processus, de
la qualité et de l'efficacité, les entreprises peuvent renforcer leur compétitivité sur le marché
mondial. En identifiant et en éliminant constamment les gaspillages, en améliorant la
productivité et en augmentant la satisfaction des clients, le Kaizen permet aux entreprises de
mieux répondre aux demandes du marché mondial.
C-Engagement des employés : Le Kaizen met l'accent sur l'implication et l'engagement des
employés à tous les niveaux de l'organisation. Lorsque les employés sont encouragés à suggérer
des améliorations, à participer activement aux initiatives de Kaizen et à contribuer à l'innovation,
cela crée un sentiment d'appartenance et de responsabilité, ce qui peut renforcer la motivation et
l'efficacité de l'organisation dans un contexte de concurrence mondiale.
Conclusion
La méthode Kaizen est une approche puissante d'amélioration continue qui peut aider les
organisations à atteindre des niveaux élevés de performance et de compétitivité. Cependant, il est
important de reconnaître les limites et les défis associés à cette méthode, tels que la résistance au
changement, la nécessité de temps et de ressources, ainsi que la concurrence mondiale.
Pour surmonter la résistance au changement, il est essentiel d'adopter une approche de gestion du
changement appropriée, de communiquer clairement les objectifs du Kaizen et d'impliquer
activement les employés. La planification adéquate et la gestion des ressources sont nécessaires
pour assurer une mise en œuvre efficace du Kaizen.
En ce qui concerne la concurrence mondiale, le Kaizen peut aider les organisations à renforcer
leur compétitivité en favorisant l'amélioration continue, l'adaptabilité, l'engagement des
employés, la collaboration et le partage des connaissances.
Lors de la recherche sur la méthode Kaizen, il est important de consulter des sources fiables,
telles que des livres spécialisés, des revues académiques et des études de cas d'organisations
ayant mis en œuvre avec succès le Kaizen. Des ressources telles que le Lean Enterprise Institute
peuvent également fournir des informations précieuses.
En intégrant les principes du Kaizen dans leurs opérations, les organisations peuvent réaliser des
améliorations continues significatives et s'adapter aux exigences de la concurrence mondiale en
constante évolution. Cela peut se traduire par une meilleure efficacité, une productivité accrue et
une amélioration de la qualité des produits ou services offerts.