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Romaric MIRALLAS
FEVRIER - AOUT 2006 PFE 2006
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REMERCIMENTS
Je tiens à remercier l’entreprise Colas qui m’a permis d’effectuer ce projet de fin d’études.
Je remercie Monsieur Frédéric ROUSSEL, Chef de l’agence de Madagascar pour son accueil.
Je remercie mon maître de projet Monsieur Xavier GUYOT, Chef du laboratoire central de l’agence
d’Antananarivo.
Mes remerciements ne seraient pas complets si je ne citais pas le personnel malgache du laboratoire
et des sites industriels grâce à qui ce projet a pu être accompli.
Enfin je tiens aussi à remercier mon tuteur de projet de fin d’études Monsieur Jean-Bernard POULET,
Directeur du département Génie Civil et Topographie.
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INTRODUCTION ..................................................................................................................................... 3
1.1 GENERALITES...................................................................................................................... 5
1.2 ORGANIGRAMME GENERAL.............................................................................................. 5
1.3 PRESENTATION DU LABORATOIRE CENTRAL ............................................................... 5
1.4 PRESENTATION DES SITES INDUSTRIELS ...................................................................... 6
2.1 INTRODUCTION.................................................................................................................. 10
2.2 CONTENU DE LA NORME ................................................................................................. 11
3. GENERALITES ........................................................................................................................ 17
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5. PLAN DE CONTROLE............................................................................................................. 35
5.3 CARRIERE........................................................................................................................... 56
6.3 CARRIERE........................................................................................................................... 69
CONCLUSION....................................................................................................................................... 70
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INTRODUCTION
Leader mondial de la construction et de l’entretien des routes, le groupe COLAS est lié à toutes les
formes d’infrastructure de transport, d’aménagement urbain et de loisirs, ainsi que les activités
associées à la mise en œuvre et à l’utilisation de bitume.
Colas réalise chaque année environ 90 000 chantiers répartis dans une quarantaine de pays par le
biais de 1400 établissements.
Malgré la diversification de son activité, le domaine privilégié du groupe demeure la route. Ce domaine
représente 82% de son activité, et comprend : la construction (routes, autoroutes, aéroports…), les
activités industrielles et toutes les infrastructures liées à la route (signalisation, voirie réseaux divers
(VRD), électricité, concessions, sécurité, environnement).
Le chiffre d’affaire en 2005 était de 9,5 Milliards d’euros et n’a pas cessé de progresser depuis les 10
dernières années.
Le groupe Colas est représenté dans le monde entier, en effet, il est fortement implanté dans les 6
zones géographiques suivantes :
La France : pays où l’entreprise COLAS fût créée, c’est ce dernier qui génère le plus de
chiffre d’affaire.
L’Amérique du nord : à travers ses nombreuses filiales et acquisition, COLAS est un acteur
incontournable de la route aux Etats-Unis et au Canada.
L’Asie : l’accès au marché asiatique demeure difficile pour les entreprises européennes, c’est
pourquoi COLAS s’allie à des partenaires locaux pour développer son savoir faire en Chine,
Thaïlande, Inde, Indonésie et Vietnam.
L’Afrique et Océan Indien : répartit entre l’Océan Indien (Réunion, Madagascar, Mayotte…),
le Maghreb, et l’Afrique c’est la zone internationale la plus diversifiée (VRD, route, production,
industrie, bâtiment).
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Les laboratoires et services techniques des filiales routières françaises sont tous certifiés ISO 9001 ou
ISO 9002. Outre cette garantie apportée au client, les accréditations ISO de ses filiales à l’étranger
possèdent de nombreux autres avantages : notamment ceux d’améliorer le rendement des sites de
production, de connaître les origines des produits et leur provenance, et de regrouper chaque branche
de métier en une seule entité capable de relever le défi de la qualité.
C’est dans cette optique de qualité que s’inscrit ce sujet de projet de fin d’études qui est la mise en
place des plans qualité des sites industriels de Colas Madagascar.
Donc le but de ce projet de fin d’étude est de mettre en place une démarche de qualité sur les
produits confectionnés par Colas pour tous ces types de travaux. Les produits étudiés sont le béton
prêt à l’emploi, l’émulsion et les granulats.
La qualité du produit passe par la maîtrise de toutes les étapes de sa production, celles-ci
commencent par l’approvisionnement en matières premières de qualité et se terminent par les
contrôles effectués sur le produit fini.
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1.1 GENERALITES
L’implantation de Colas à Madagascar remonte à 1950, à travers la société des grands travaux de
l’Est, qui est à l’origine de son savoir faire en bâtiment et en génie civil.
L’agence Colas Madagascar compte environ 4000 personnes réparties sur l’ensemble du pays. Cette
dernière, dont le siège est implanté à Antananarivo (capitale de Madagascar), est divisée en quatre
grands ensembles : le centre route Nord, le centre route Sud, le centre bâtiment et génie civil et le
centre matériel.
D’autres structures existent et font partie intégrante du bon fonctionnement de l’agence :
- Le service administratif ;
- Le service bureau d’étude structure et méthodes ;
- Le service étude de prix ;
- Le service topographie ;
- Le service carrière et concassage ;
- Le service qualité, hygiène, sécurité et environnement ;
- Le laboratoire central.
Annexe 1
Statut :
Le département Laboratoire & Qualité est un service fonctionnel de la société Colas Madagascar.
Depuis le début de l’année 2004, Colas Madagascar s’est doté d’un nouveau Laboratoire central à
Antanarivo. Celui-ci atteint une superficie de 200 m² et il est composé de 6 salles consacrées à
chaque famille d’essais. Ces salles sont complétées par un magasin de stockage de produits
consommables et de matériels pour les essais in situ et une aire de stockage extérieur pour les
échantillons.
Le Laboratoire Central est le seul service de l’agence Colas Madagascar qui est certifié ISO 9001
version 2000.
Domaines d’application :
Le Département Laboratoire & Qualité est habilité à réaliser en laboratoire les essais concernant :
- les sols : identification et étude, essais géotechniques
- les granulats : identification des matériaux
- liants hydrocarbonés – bitumes et émulsions : contrôle et identification
- liant hydraulique – ciment : contrôle
- mélanges hydrocarbonés à chaud : étude de formulation et contrôle
- bétons – mortiers – coulis : étude de formulation et contrôle
Les essais réalisés in situ concernent la mise en œuvre des terrassements et des chaussées et le
contrôle de fabrication dans les industries (carrières, usines, centrale d’enrobage, centrale à béton).
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Le Département Laboratoire & Qualité a également pour mission d’apporter son aide aux différentes
entités de Colas Madagascar dans des domaines techniques tels que :
- dimensionnement des structures de chaussées,
- rédaction de documents qualité
- autres assistances sur chantier (visite, réunion de chantier, conseil et information).
Le Laboratoire Central met également à disposition des laboratoire de chantier du matériel d’essais et
des fournitures consommables.
Organigramme fonctionnel :
Annexe 2
Centrales à béton
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Les sites industriels regroupent les centrales à béton, les usines d’émulsion, les postes d’enrobage et
les stations de concassage (carrières).
Mon projet consiste à mettre en place les plans qualités de la centrale à béton située à l’agence
d’Antananarivo et du site Colas sur la route national 7 à 13 Km à l’est d’Antananarivo regroupant une
station de concassage et une usine d’émulsion.
La centrale à béton se trouve au sein de l’agence Colas Madagascar à Antananarivo. Cette centrale
est autonome depuis 1984 et s’étend sur une superficie de 1000 m² environ.
Sa clientèle est composée, en interne, des centres Génie Civil, Bâtiment et Routes de l’agence, et, en
externe, des entreprises locales de BTP et des clients privés.
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L’usine d’émulsion de Colas Madagascar se trouve sur la RN7 au niveau du point kilométrique 13. Ce
site est constitué d’une carrière, d’un poste à enrobé et donc d’une usine d’émulsion. Sa gestion est
assurée par le service concassage de l’agence Colas à Antananarivo.
Elle fournit des liants hydrocarbonés employés pour la construction et l’entretien des chaussées.
Sa clientèle est composée essentiellement des Centres Route Nord et Sud de l’agence Colas
Madagascar.
- Photographie 3 – Cuve
de stockage de
l’émulsion
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1.4.3 Carrière
Une des carrières de Colas Madagascar se trouve sur la RN7 au niveau du point kilométrique 13. Ce
site est constitué également d’un poste à enrobé et d’une usine d’émulsion. Sa gestion est assurée
par le service concassage de l’agence Colas à Antananarivo.
Elle élabore des granulats employés pour la construction et l’entretien des chaussées ainsi que pour
la fabrication de béton hydrauliques.
Sa clientèle est composée essentiellement des Centres Route Nord et Sud et du Centre Bâtiment et
Génie Civil de l’agence Colas Madagascar.
- Photographie 4 -
Carrière
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Les projets de Normes internationales adoptées par les comités techniques sont soumis aux comités
membres pour vote. Leur publication comme Normes internationales requiert l’approbation de 75 % au
moins des comités membres votant.
La Norme internationale I.S.O. 9001 a été élaborée par le comité technique ISO/TC 176, Management
et assurance de la qualité, sous comité SC2, Système qualité.
Cette troisième édition annule et remplace la seconde édition (ISO 9001 : 1994), ainsi que l’ISO
9002 : 1994 et l’ISO 9003 : 1994.
Les exigences relatives au système de management de la qualité spécifiées dans la présente édition
de l’ISO 9001 concernent l’assurance de la qualité du produit et visent également à accroître la
satisfaction des clients.
2.1 INTRODUCTION
Cette norme encourage l’adoption d’une approche processus lors du développement, de la mise en
œuvre et de l’amélioration de l’efficacité d’un système de management de la qualité, afin d’augmenter
la satisfaction des clients par le respect de leurs exigences.
Pour qu’un organisme fonctionne de manière efficace, il doit identifier et gérer de nombreuses
activités corrélées. Toute activité gérée de manière à permettre la transformation d’éléments d’entrées
en éléments de sortie en utilisant des ressources peut être considérée comme un processus.
« L’approche processus » désigne l’application d’un système de processus au sein d’un organisme,
ainsi que l’identification, les interactions et le management de ces processus.
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Responsabilité
Clients de la direction Clients
Exigences Réalisation du
produit Produit
Eléments
d’entée Eléments
de sortie
- Schéma 1- Modèle d’un système de management de la qualité basé sur les processus
L’organisme vise la satisfaction du client par l’atteinte de ses exigences et des exigences
réglementaires applicables.
Le système de management de la qualité doit s’appliquer à tout organisme quelque soit sa taille ou
son activité.
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Le terme « organisme » remplace le terme « fournisseur » utilisé dans l’ISO 9001 : 1994 et se réfère à
l’entité à laquelle s’applique cette norme. Le terme « fournisseur » remplace maintenant le terme
« sous contractant ».
Dans cette norme, lorsque le terme « produit » est utilisé, il peut également signifier « service ».
1. Exigences générales :
L’organisme doit :
Le système qualité est décrit dans un système documentaire articulé selon la pyramide suivante :
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Le manuel qualité :
Il comprend le domaine d’application, les procédures obligatoires et une description des processus et
leurs interactions.
Le responsable qualité doit assurer la gestion du manuel (validité, archivage, mise à jour, diffusion,
destruction).
Une procédure définie les règles d’élaboration, de diffusion, de modification et d’archivage des
documents qualités.
Une procédure définie les règles de gestion des enregistrements qualités : les durées et les moyens
pour le classement.
La compréhension de la démarche de management de la qualité et de ses objectifs doit être perçu par
l’ensemble du personnel.
Toute entreprise est engagée à formaliser et analyser les informations liées aux clients.
La direction a défini de manière précise la politique qualité qu’elle entend appliquer au sein de
l’entreprise et elle fixe des objectifs à atteindre.
L’entreprise doit déterminer et fournir les ressources nécessaires pour mettre en œuvre et entretenir le
système de management de la qualité et améliorer en permanence son efficacité, et, accroître la
satisfaction des clients en respectant leurs exigences.
Chaque action mise en œuvre (recrutement, formation, information, sensibilisation) doit être évaluée.
Les processus de réalisation du produit doivent être planifiés selon un enchaînement logique des
tâches de réalisation et de surveillance.
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L’organisme doit déterminer et mettre en œuvre des dispositions efficaces pour communiquer avec les
clients à propos des informations relatives au produit, des contrats ou des commandes et des retours
d’information des clients, y compris leurs réclamations.
3. Conception et développement :
4. Achats :
L’entreprise doit assurer que le produit acheté est conforme aux exigences d’achat spécifiées.
L’entreprise doit évaluer et sélectionner les fournisseurs en fonction de leur aptitude à fournir un
produit conforme aux exigences du système de management de la qualité.
L’organisme doit planifier et réaliser les activités de production et de préparation du service dans des
conditions maîtrisées. Ces conditions doivent comprendre :
- la disponibilité des informations décrivant les caractéristiques du produit ;
- la disponibilité des instructions de travail nécessaires ;
- l’utilisation des équipements appropriés ;
- la disponibilité et l’utilisation de dispositifs de surveillance et de mesure ;
- la mise en œuvre des activités de surveillance et de mesure.
L’organisme doit préserver la conformité du produit au cours des opérations internes et lors de la
livraison à la destination prévue. Cette préservation doit inclure l’identification, la manutention, le
conditionnement, le stockage et la protection. La préservation doit également s’appliquer aux
composants du produit.
L’entreprise doit déterminer les activités de surveillance et de mesure à entreprendre et les dispositifs
de surveillance et de mesures nécessaires pour apporter la preuve de la conformité du produit aux
exigences déterminées.
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Lorsqu’il est nécessaire d’assurer des résultats valables, les équipements de mesure doivent être :
- étalonnés ou vérifiés à intervalles spécifiés ou avant leur utilisation ;
- identifiés afin de pouvoir déterminer la validité de l’étalonnage ;
- protégés contre les réglages susceptibles d’invalider le résultat de la mesure ;
- protégés contre tous dommages et détériorations au cours de leur manutention, maintenance
et stockage.
Les processus de contrôle et de surveillance sont planifiés: c’est-à-dire qu’ils sont prévus dans
l’enchaînement des tâches :
- Suivi de l’amélioration du SMQ, de manière répétitive selon une périodicité connue et adaptée
au processus ;
- Audit interne ;
- Les données résultant des activités de surveillance et de mesure doivent être analysées pour
évaluer la pertinence et l’efficacité du SMQ.
- Définition d’une procédure pour décrire les modalités des actions correctives et préventives.
2.3 CERTIFICATION
La mise en place d’un SMQ selon les exigences de la norme demande de nombreux mois et des
évaluations régulières.
Lorsque l’ensemble des exigences est satisfait et respecté, l’entreprise peut décider de faire certifier
son système et demande un audit de certification.
La demande est faite auprès d’un organisme certificateur accrédité. Cet organisme délivre un certificat
pour une durée de 3 ans. Pendant ce temps, il vérifie périodiquement par audits, que les dispositions
énoncées dans la norme ISO 9001 sont bien respectées au sein de l’entreprise.
Par ailleurs ces organismes de certification sont également audités par le COFRAC qui leur demande
d’apporter la preuve de leur compétence et de leur impartialité.
La certification est le moyen d’améliorer nos actions et processus pour que nos produits ou nos
services soient reconnus, de certifier notre valeur et d’indiquer notre différence.
C’est une approche préventive pour mieux satisfaire les attentes du client.
L’un des points essentiels de la qualité totale est l’instauration de relations partenariales avec le client
et les fournisseurs.
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Une démarche qualité a été initiée dès Août 2004, comme principal objectif, la certification du
laboratoire central d’Antananarivo fin Mars 2005 selon le référentiel ISO 9001 – 2000. Cet objectif a
été atteint en Juillet 2005 avec un organisme certificateur accrédité B.V.Q.I.
Le comité directeur s’engage à inscrire l’Agence COLAS Madagascar dans une démarche qualité.
La démarche est entreprise dans un premier temps sur ces services supports (direction générale,
services administratifs, service QHSE, bureaux d’études prix, bureaux des méthodes et structures)
avec un objectif de certification ISO 9001 en 2011.
Une démarche de certification est entreprise en parallèle sur les sites industriels (centrales à béton,
usines d’émulsion et carrières).
CONCLUSION
Mon rôle est de mettre en place les plans qualités relatifs aux produits confectionnés par les sites
industriels de Colas. Ces sites regroupent les centrales à bétons, les usines d’émulsion et les
carrières. Ces documents suivent les exigences du paragraphe 6 de la norme ISO 9001 : 2000 détaillé
précédemment. Ils sont composés de quatre parties :
- Responsabilité de la direction
- Management des ressources
- Management des processus
- Mesures, analyses et améliorations
Des documents complémentaires comme un plan de contrôle et un catalogue produit pour chaque site
sont également à rédiger.
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3. GENERALITES
3.1 LE BETON
Performances et souplesse d’emploi permettent au béton d’être présent dans tous les domaines du
bâtiment et des travaux publics.
Le béton fait partie de notre cadre de vie. Il a mérité sa place par ses caractéristiques de résistance,
ses propriétés en matière thermique, sa résistance au feu, son isolation phonique, son aptitude au
vieillissement, ainsi que par la diversité qu’il permet dans les formes, les couleurs et les aspects.
Le béton peut varier en fonction de la nature des granulats, des colorants, des traitements de surface,
et peut aussi s’adapter aux exigences de chaque réalisation, par ses performances et par son aspect.
Constituants du béton :
Le ciment :
Le choix du type de ciment et son dosage dépendent à la fois des performances recherchées
(résistance mécanique, résistance aux agents agressifs, apparence) et de la nature des autres
constituants (granulométrie des granulats).
Le dosage n’est pas déterminé par un calcul théorique absolu, mais il résulte de l’application de règles
dont la valeur a pu être appréciée à l’usage et vérifiée expérimentalement.
La norme XP P 18-305 « Béton prêt à l’emploi » fournit des dosages minimaux à respecter en fonction
des classes d’environnement.
Le dosage en ciment a une influence directe sur les résistances mécaniques du béton. Toutes autres
conditions égales par ailleurs, on peut dire que dans une certaine plage (150 à 400 kg/m 3) la
résistance est sensiblement proportionnelle au dosage en ciment C.
L’eau :
Nécessaire à l’hydratation du ciment, elle facilite aussi la mise en œuvre du béton (effet lubrifiant)
dans la mesure où on n’abuse pas de cette influence par un excès d’eau qui diminue les résistances
et la durabilité du béton.
La quantité d’eau varie avec un très grand nombre de facteurs (teneur en ciment, granulats,
consistance recherchée du béton frais) ; elle est en général comprise entre 140 et 210 L/ m 3 . Il
convient de tenir de l’eau apportée par les granulats. Il est souvent utile de contrôler la plasticité à
l’aide d’essais simple connus.
Le rapport E / C est un critère important des études de béton.
Les granulats :
Les granulats doivent être des matériaux de qualité et satisfaire notamment deux exigences :
- la propreté, particulièrement importante pour les sables ; la teneur en fines argileuses doit être
strictement limitée ;
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- la granulométrie, propriété géométrique essentiel d’un granulat, dont le bon choix est
déterminant dans la recherche d’un béton compact.
Les granulats utilisés pour réaliser un béton doivent permettre d’une part de remplir correctement et
en totalité le moule ou le coffrage et, d’autre part, d’assurer un enrobage correct des armatures.
Les adjuvants :
Un adjuvant est un produit dont l’incorporation à faible dose (inférieur à 5% de la masse de ciment)
aux bétons lors du malaxage ou avant la mise en œuvre, provoque les modifications recherchées de
telle ou telle de leurs propriétés, à l’état frais ou durci.
a) Ces adjuvants modifient le comportement rhéologique des bétons. Les plastifiants réducteurs d’eau
ont pour fonction principale, à même ouvrabilité, de conduire à une augmentation des résistances
mécaniques par une réduction de la teneur en eau d’un béton.
b) Ces adjuvants sont des produits chimiques, qui modifient les solubilités des différents constituants
des ciments et surtout leur vitesse de dissolution. L’accélérateur de prise a pour fonction principale de
diminuer les temps de début et de fin de prise du ciment dans les bétons. L’accélérateur de
durcissement a pour fonction principale d’accélérer le développement des résistances initiales des
bétons. Introduits dans l’eau de gâchage, les retardateurs de prise ont pour fonction principale
d’augmenter le temps de début de prise et le temps de fin de prise du ciment dans le béton.
c) Les entraîneurs d’air ont pour fonction d’entraîner la formation dans le béton de microbulles d’air
uniformément réparties dans la masse. Les hydrofuges de masse ont pour fonction principale de
diminuer l’absorption capillaire des bétons durcis. Les rétenteurs d’eau ont pour fonction de réguler
l’évaporation de l’eau et d’augmenter ainsi, l’homogénéité et la stabilité du mélange.
Les abaques de Dreux-Gorisse permettent l’approche d’une composition de béton répondant à des
objectifs déterminés, moyennant quelques hypothèses pratiques.
Il est évident qu’une fois déterminée cette composition devra être soumise à l’expérimentation afin
d’affiner les dosages indiqués.
La résistance à la compression du béton : les bétons usuels doivent présenter une résistance à 28
jours, qui varie entre 15 et 40 MPa selon leur emploi.
En fonction des caractéristiques de l’ouvrage et des moyens du chantier, on se fixe pour le béton une
maniabilité caractérisée par la consistance et mesurée par l’essai au cône d’Abrams (voir paragraphe
3.2.2.1 Type d’essais).
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AFFAISSEMENT AU CONE
CONSISTANCE DESIGNATION (cm)
Ferme F 0à4
Plastique P 5à9
Très plastique TP 10 à 15
Fluide Fl > 16
Dans les études de formules qui vont suivre, trois classes granulaires ont été retenues :
un sable de rivière 0/5 ;
deux gravillons 5/15 et 15/25.
Les dosages des granulats sont exprimés en volume, ce qui est moins satisfaisant qu’un dosage en
poids, mais néanmoins suffisant pour la plupart des bétons courants.
Pour tenir compte de l’apport d’eau dû au degré d’humidité des granulats, les abaques introduisent un
correctif selon les critères suivants.
Ces indications ne restent qu’approximatives, et seule une mesure d’affaissement au cône est
susceptible de préciser le dosage en eau à adopter.
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3.2 L’EMULSION
3.2.1 Définitions
Une émulsion est une dispersion de deux liquides non miscibles l’un dans l’autre, préparée
généralement à l’aide d’un produit dénommé émulsifiant ou émulsif.
L’émulsion de bitume est une dispersion de bitume dans de l’eau dont la formation nécessite l’emploi
d’une énergie mécanique de cisaillement du liant et d’un agent tensioactif ou émulsifiant.
3.2.2 Constituants
1. Bitume :
Le bitume est produit par les raffineries de pétrole. Un additif facilitant la mise en émulsion et
améliorant les qualités de stabilité et d’adhésivité est habituellement incorporé en raffinerie avant les
livraisons.
2. Fluidifiants et fluxants :
Les fluidifiants sont également produits par les raffineries de pétrole. Il s’agit de bitumes fluidifiés de
faible viscosité.
3. Eau :
L’eau choisie ne doit contenir qu’un minimum d’impuretés organiques et minérales. Il est en général
nécessaire, pour la fabrication de certaines émulsions, de « permuter » l’eau au moyen d’un appareil
approprié. La permutation consiste à remplacer les ions calcium et magnésium contenus dans l’eau
par des ions sodium apportés.
Les émulsifiants couramment utilisés sont des produits chimiques de la classe des amines. Ils se
caractérisent en particulier, par leur consistance liquide ou pâteuse qui conditionne leur manipulation,
leur stockage et leur dosage.
5. Acide :
Les émulsifiants étant insolubles dans l’eau, il est nécessaire de les transformer en sels pour
permettre leur dissolution dans la phase dispersante.
A cet effet, on les fait réagir avec un acide qui le plus souvent est de l’acide chlorhydrique en solution
aqueuse.
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1. Energie de dispersion :
La dispersion de l’émulsion est provoquée par une énergie mécanique et une énergie physico-
chimique.
L’énergie mécanique divise le bitume en fines particules et la finesse de l’émulsion croît avec la
puissance de fractionnement.
Pour que le liant hydrocarboné se disperse bien dans la phase aqueuse, il est nécessaire que sa
viscosité soit relativement faible. La viscosité optimale est de 200 centipoises qui s’obtient en
maintenant le liant à une température déterminée en fonction de sa pénétrabilité ; cette température
est approximativement la suivante :
180/220 140°C
80/100 150°C
40/50 160°C
-Tableau 4-
Dépasser nettement ces températures, c’est s’exposer à des déboires. En effet, si à la sortie de
l’homogénéisateur, l’émulsion (qui est à pression atmosphérique) est à une température supérieure à
95°C, elle entre en ébullition, et, comme le lait, « se sauve ».
Or, la fabrication de la phase aqueuse nécessite que l’eau soit à une température voisine de 40°C. Il
faut donc que la température du liant ne dépasse pas une certaine valeur.
Une règle simple (valable pour les émulsions à 60%) est que la somme des températures de la phase
aqueuse et de la phase hydrocarbonée n’excède pas 200°C.
Certaines émulsions nécessitent du fait des paramètres impérativement imposés par les constituants,
d’être fabriquées sous une pression de quelques bars.
Le dosage des constituants doit être d’une grande précision, en particulier celui des émulsifiants et de
l’acide : une variation de se dosage, même faible, peut avoir des conséquences importantes.
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Le schéma ci-dessous indique le processus de fabrication d’une émulsion de bitume qui nécessite de
rassembler en une usine un certain nombre de matériels spécifiques.
Emulsion
Stockage ou livraison
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Certaines usines sont équipées d’un pH mètre permettant de vérifier en continu pendant la fabrication
de la phase dispersante, puis de l’émulsion, la conformité entre le pH indiqué et celui défini par la
formulation.
Ces différentes compositions de la phase dispersée nécessitent des matériels de conception plus ou
moins complexes, pouvant aller d’une simple installation de dosage/mélange « en ligne », à une
installation de malaxeurs perfectionnés et coûteux.
- Schéma 3-
La fabrication industrielle des émulsions fait appel à des appareils appropriés réalisant une agitation
intense en vue d’obtenir des dispersions de finesse et de stabilité plus ou moins grande.
Les moulins colloïdaux sont de différents modèles. Leurs caractéristiques essentielles sont :
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- la présence d’un entrefer, réglage ou fixe, compris entre le stator et le rotor ; l’écartement de
cet entrefer a une influence directe sur la finesse de l’émulsion ;
- leur vitesse de rotation : celle-ci a une influence sur la granularité des particules de bitume ; à
certaines vitesses critiques s’observent des phénomènes de décantation provoquant une
baisse de qualité de l’émulsion.
Ces moulins colloïdaux travaillent en continu. Ils sont alimentés en phases dispersée et dispersante à
l’aide de pompe à débit réglable.
En principe, une usine conserve un certain temps les émulsions qu’elle produit ; elle dispose donc
d’un certain nombre de réservoirs de capacité et d’équipement appropriés au stockage.
Mais il arrive, que pour certaines fabrications spécifiques correspondant à des quantités limitées, il soit
préféré un chargement direct de l’émulsion dans le matériel qui assure le transport vers le lieu
d’utilisation.
Une usine dispose pour les livraisons en vrac, de points de chargement adaptés en nombre à ses
besoins spécifiques.
Les granulats utilisés dans le génie civil doivent répondre à des impératifs de qualité et des
caractéristiques propres à chaque usage. Les granulats étant d’origines diverses – naturelles,
alluvionnaire, calcaire, éruptive, voire artificielle ou provenant de sous produits industriels – il est
nécessaire d’en établir les caractéristiques par différents essais de laboratoire.
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Dans la construction routière : les granulats sont le constituant majoritaire des matériaux de chaussée,
de leurs caractéristiques dépend de celles de l’ouvrage.
Les risques majeurs dans l’utilisation des granulats :
- une incidence du granulat sur les caractéristiques du mélange (ex : glissance des couches de
surface, hétérogénéité des mélange, évolution granulaire si la dureté est insuffisante,
orniérage si défaut d’angularité, qualité de l’enrobage ou défaut de prise si défaut de propreté
des fines). Les conséquences sont immédiates ou différées ;
- s’assurer de leur disponibilité à temps (aire de stockage) ;
- la sur qualité coûte cher !
Il existe six classes granulaires principales caractérisées par les dimensions extrêmes d et D des
granulats rencontrés :
- les fillers : 0/D avec D < 2 mm et au moins 70% de passant à 0,063 mm,
- les sablons : 0/D avec D ≤ 1 mm et moins de 70% de passant à 0,063 mm,
- les sables : 0/D avec 1 < D ≤ 6,3 mm,
- les graves : 0/D avec D > 6,3 mm,
- les gravillons : d/D avec d ≥ 1 mm et D ≤ 125 mm,
- les ballasts : d/D avec d ≥ 25 mm et D ≤ 50 mm.
La teneur en fines d’un granulat est définie par le passant ou le tamisât (voir le paragraphe « Analyse
granulométrique ») à 0,063 m.
Certaines propriétés des granulats sont directement liées aux caractéristiques intrinsèques des roches
originelles. C’est le cas de la masse volumique réelle, de l’absorption d’eau, mais aussi de la
résistance mécanique qui peut s’exprimer par les résistances à la fragmentation, à l’usure et au
polissage.
D’autres caractéristiques dérivent du mode d’élaboration des granulats, que ce soit après extraction
alluvionnaire, ou par concassage de roches massives en carrières. Il s’agit principalement des
paramètres liés à la distribution dimensionnelle des grains ou granularité. Ceci est complété par des
caractéristiques liées à la propreté des matériaux obtenus en évaluant le pourcentage des fines ainsi
que leur degré de pollution par les minéraux argileux qui sont néfaste à la fabrication de béton de
qualité. A ces paramètres s’ajoutent des caractéristiques liées à l’angularité et à la forme des grains
ainsi qu’à leur sensibilité au gel (inutile à Madagascar), leur porosité et leur réactivité chimique.
Il en résulte une dispersion sur les caractéristiques finales du matériau élaboré, ce qui oblige les
producteurs comme Colas à une grande rigueur dans la spécification des produits. Ceci s’applique
tout particulièrement au fuseau granulométrique de fabrication sur lequel s’engage le producteur de
granulats.
Il correspond aux limites en dimension et en fréquence des granulats constituant les six principales
classes granulaires et ceci en fonction de l’usage envisagé (assises de chaussées, couches de
roulement, chaussées en béton, bétons hydrauliques). C’est ainsi que les caractéristiques du fuseau
de fabrication des granulats sont bornées par des valeurs spécifiées inférieure (Vsi) et supérieure
(Vss) servant à quantifier les limites acceptables pour chaque caractéristique du matériau après
fabrication.
La spécification d’un gravillon d / D, par exemple, est ainsi précisée dans la norme XP P 18-540 par :
- des pourcentages de passant, Vsi (valeur de spécification inférieure), à 0,63d, et Vss (valeur
de spécification supérieure), à 1,58D et 2D, qui donnent les limites du fuseau de régularité sur
lequel s’engage le producteur. Les granulats d / D peuvent avoir des dimensions comprises
entre les extrêmes 0,63d et 2D,
- des valeurs limites inférieures Li, et supérieures Ls, pour les pourcentages de passants à D, à
(d+D)/2 et à d.
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Le tableau ci-dessous résume les caractéristiques recherchées pour les granulats, que ce soit pour un
usage routier ou pour la fabrication de bétons.
- Tableau 5 -
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Le manuel qualité est élaboré pour les activités habituelles de l’entreprise et le P.A.Q. pour des
affaires particulières.
C’est un document décriant les dispositions spécifiques en matière d’assurance de la qualité prises
par un organisme pour répondre aux exigences relatives à un produit et/ou un service particuliers.
C’est le scénario d’exécution des travaux.
Le P.A.Q (Annexe 4). regroupe également les procédures d’exécution et de contrôle relatives à
chaque tâche. Ces procédures décrivent les moyens, les actions à mener et les contrôles nécessaires
au cours des travaux pour atteindre la qualité requise.
Le P.A.Q. contient les documents de suivi d’exécution et de contrôle. Ils permettent de conserver les
informations et les conditions réelles de l’exécution de l’ouvrage.
Ce document définit la mise en place d’un contrôle intérieur (contrôle interne et externe) entièrement à
sa charge.
C’est un document évolutif.
La rédaction d’un tel plan pour un site industriel passe par la collecte d’informations sur le
fonctionnement de l’usine. Ces informations portent sur les paragraphes du plan décrit dans la norme :
- responsabilité de la direction ;
- management des ressources ;
- management des processus ;
- mesures, analyses et améliorations.
Dans la première partie du plan qualité, responsabilité de la direction, les termes techniques utilisés
dans le document sont définis, une présentation de l’industrie est effectuée et un organigramme
fonctionnel est présenté ainsi que les définitions précises de chacune des fonctions.
La centrale à béton de l’agence d’Antananarivo est sous la responsabilité du centre bâtiment et génie
civil mais elle fonctionne comme une entité indépendante. Le chef de poste a sous sa responsabilité
la centrale de production de béton prêt à l’emploi et le poste de préfabrication d’éléments en béton
(bordures, buses, caniveaux,…).
La seconde partie, management des ressources, renseigne sur la provenance et le stockage des
matières premières (photographies 6), les installations et l’environnement de travail.
Les agrégats sont stockés dans des casiers suivant leur classe granulaire, le ciment est stocké dans
des silos, l’eau dans des cuves et les adjuvants dans des cubitainers.
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Une liste du matériel servant à la fabrication du béton est mentionnée. Les installations subissent une
révision tous les six mois, effectuée par l’atelier de génie mécanique.
Le paragraphe mesure, analyses et améliorations définit les acteurs des contrôles à effectuer. Les
différents contrôles sur le produit, les matières premières et les réglages du matériel sont définis dans
le plan de contrôle de la centrale.
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Ce plan (Annexe 5) est construit sur le même principe que celui de la centrale à béton. Il suit la norme
ISO 9001-2000 avec les quatre mêmes parties (responsabilité de la direction, management des
ressources, management des processus et mesures, analyses et améliorations).
L’usine d’émulsion de Colas Madagascar se trouve sur la RN7 au niveau du point kilométrique 13. Ce
site est constitué d’une carrière, d’un poste à enrobé et donc d’une usine d’émulsion. Sa gestion est
assurée par le service concassage de l’agence Colas à Antananarivo.
Elle fournit des liants hydrocarbonés employés pour la construction et l’entretien des chaussées.
Sa clientèle est composée essentiellement des Centres Route Nord et Sud de l’agence Colas
Madagascar.
Comme évoqué dans les paragraphes précédents, les matières premières nécessaires à la fabrication
de l’émulsion sont le liant de base, le bitume, l’acide chlorhydrique, l’eau et des amines. Le bitume est
stocké dans une cuve horizontale tout comme l’eau. L’acide chlorhydrique et les amines sont
conditionnés dans des bidons et des fûts stockés sur une zone appropriée (photographie 8 et schéma
12)
Cuve à
bitume
Cuve à
eau
- Photographie 7-
Dans un souci de qualité et de sécurité, les aires de stockages des matières premières (bitume,
fluidifiant, émulsifiant et acide) subissent un aménagement. Celui-ci consiste à remettre à niveau les
plates formes et à ranger les produits dans des containers munis d’étiquettes indiquant le produit
stocké et sa dangerosité. Des clôtures sont également à mettre en place sécurisant l’aire de stockage.
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-Photographie 8- -Photographie 9-
Plate-forme de stockage avant travaux
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Container de
stockage des Stockage des Stockage des Stockage des
bidons fûts de fûts de fûts de
d’acide Polyram S Polyram L Dynoram
chlorhydrique
Voie d’accès
Usine d’émulsion
Caniveaux
Bacs de rétention
Aire de stockage
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4.3 CARRIERE
Ce plan (Annexe 6) est construit sur le même principe que les précédents. Il suit la norme ISO 9001-
2000 avec les quatre mêmes parties (responsabilité de la direction, management des ressources,
management des processus et mesures, analyses et améliorations).
Une des carrières de Colas Madagascar se trouve sur la RN7 au niveau du point kilométrique 13. Ce
site est constitué également d’un poste à enrobé et d’une usine d’émulsion. Sa gestion est assurée
par le service concassage de l’agence Colas à Antananarivo.
Elle élabore des granulats employés pour la construction et l’entretien des chaussées ainsi que pour
la fabrication de béton hydrauliques.
Dans la structure réglementaire de COLAS Madagascar, le « Plan Qualité » se situe au niveau site
industriel. Il énonce les pratiques et les dispositions applicables liées aux produits fabriqués par
l’industrie.
Ce site a à sa tête un responsable puis il y a un Chef carrière qui s’occupe des opération d’extraction
de matériaux et un Chef concassage qui a la responsabilité de l’activité de concassage des matériaux.
Le Circuit de concassage est composé d’un circuit primaire (0/700) et d’un Circuit secondaire (0/80) :
Circuit primaire (0/700)
Le circuit primaire, recevant le brut d’abattage, est composé :
o d’une trémie de réception de matériaux brut (0/650),
o d’un alimentateur vibrant ATV à translation de tiroirs,
o d’un crible à balourd,
o d’un concasseur à mâchoires coniques VB 83,
o d’un tapis d’évacuation des stériles (0/13),
o d’un tapis d’évacuation matériaux primaires (0/80).
Circuit secondaire (0/80)
Le circuit secondaire est composé :
o d’une trémie tampon avec tapis d’alimentation,
o d’un vibreur,
o d’un concasseur à mâchoires coniques,
o d’un crible vibrant (0/31,5) suivant la granulométrie demandée,
o d’un tapis d’évacuation des matériaux vers les aires de stockage.
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Circuit primaire
Le brut d’abattage est basculé dans la trémie d’alimentation de l’alimentateur.
Le matériau (0/700) est acheminé vers un crible vibrant à balourd (scalpeur) composé de
deux étages.
Le passant 0/13 (tamisât du crible) est acheminé par un tapis pour stockage (matériaux
stériles).
Le refus 14/700 entre dans le concasseur à mâchoires coniques.
Circuit secondaire
La fraction 14/80 est reprise dans une trémie tampon par un vibreur à réglage mécanique.
Elle est ensuite acheminée dans un concasseur giratoire (0/80).
La fraction 0/80 est acheminée par un tapis sur un crible vibrant.
Le crible est étalonné suivant la granulométrie souhaitée (0/5,5/8,8/12,5/15,15/25, 0/31,5).
Les matériaux concassés sont acheminés vers les aires de stockage soit par tapis roulant,
soit par camion.
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Brut
0/700
14/700
Crible vibrant
Concasseur à
mâchoires
0/13 coniques VB83
14/80
Evacuation
matériaux stériles
Trémie tampon avec
vibreur à réglage
mécanique
14/80
Evacuation des
matériaux non
conformes
Concasseur
giratoire 0/80
Crible vibrant
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5. PLAN DE CONTROLE
Le plan de contrôle de la centrale à béton prêt à l’emploi se compose de six parties (Annexe 7) :
Etude de formulation
Réglage du matériel
Contrôle interne
Contrôle externe
Contrôle extérieur des fournitures
Suivi qualité
Il définit les essais à effectuer sur les matières premières et le béton, leur périodicité et les
responsables de ces essais.
- Contrôle intérieur :
- Contrôle extérieur :
o Contrôle exercé sur l’entreprise par le client ou par un organisme qu’il mandate. Un
contrôle extérieur procède en général à une supervision du contrôle intérieur. Il est en
général réalisé par des laboratoires indépendants.
Des essais de résistance à la compression et à la traction sont effectués sur le ciment à chaque
confection d’une nouvelle formule de béton.
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Principe de l’essai :
Des moules normalisés permettent de confectionner trois éprouvettes prismatiques de section carrée
4 cm x 4 cm et de longueur 16 cm. Le serrage du mortier dans ce moule est obtenu en introduisant le
mortier en deux couches et en appliquant au moule 60 chocs à chaque fois. Après quoi le moule est
arasé, recouvert d’une plaque de verre et entreposé dans la salle maintenue à une température de
20°C et à une humidité relative supérieur ou égale à 50%.
Entre 20 et 24 heures après le début du malaxage, ces éprouvettes sont démoulées et entreposées
dans de l’eau à 20°C jusqu’au moment de l’essai de rupture.
Au jour prévu, les trois éprouvettes sont rompues en flexion et en compression. Les normes EN 197-1
et NFP 15-301 définissent les classes de résistance des ciment à 2 (ou 7 jours) et 28 jours.
Ff Faces latérales de
l/2 l’éprouvette
Ff / 2 Ff / 2
b = 40 mm
l = 100 mm
-Schéma 8- Chargement de l’éprouvette en flexion
1,5 Ff l
Rf
b3
Cette contrainte est appelée la résistance à la flexion et s’exprime en mégapascals (MPa).
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Fc Fc
Face
Section de supérieure
rupture en de
flexion
l’éprouvette
Fc Fc
40 mm
Les demi prismes de l’éprouvette obtenus après rupture en flexion sont rompus en compression
comme indiqué sur la figure ci-dessus. Si Fc est la charge de rupture, la contrainte de rupture a pour
expression :
Fc
Rc
b2
Cette contrainte est appelée résistance à la compression et s’exprime en mégapascals (MPa).
Les résultas obtenus nous ont permis de conclure que le ciment utilisé est de « classe 42,5 », ce qui
est conforme à la fiche technique fournie par le fournisseur.
La norme NFP 18-404 distingue les essais d’étude des essais de convenance et de contrôle. Les
essais d’étude sont exécutés sur un béton réalisé en laboratoire. Les essais de convenance et de
contrôle sont exécutés sur les bétons gâchés à la centrale à béton.
a) Essais d’étude
Les essais d’étude sont les essais qui permettent de vérifier, en laboratoire, les qualités des bétons,
notamment leur maniabilité et leur résistance. Ces essais permettent aussi la confection de nouvelles
formules de béton.
Les essais de convenance et de contrôle ont pour but de vérifier que le béton réalisé en laboratoire a
un comportement satisfaisant lorsqu’il est réalisé dans les conditions réelles de malaxage ; les essais
de contrôle permettent de vérifier le maintient de ce comportement tout au long du déroulement du
chantier.
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c) Maniabilité du béton
Avant d’être un matériau présentant les qualités mécaniques d’un solide, le béton doit être mis en
place dans des coffrages. Cette opération doit pouvoir se faire avec le maximum de facilité. D’abord,
pour raccourcir le temps de travail nécessaire à la mise en place ; ensuite, pour éviter de découvrir, au
moment du décoffrage, des désordres difficilement réparables, voire irréparables, conséquence de la
faible maniabilité du matériau.
Le problème est de quantifier cette maniabilité qui est une qualité, évolutive dans le temps, du béton
avant prise. C’est le but de l’essais d’affaissement au cône d’Abrams (slump test) qui classe les béton
suivant une échelle de fluidité croissante : ferme, plastique, très plastique, fluide.
Principe de l’essai :
Il s’agit de constater l’affaissement d’un cône de béton sous l’effet de son propre poids. Plus cet
affaissement sera grand et plus le béton sera réputé fluide.
Conduite de l’essai :
Le moule et la plaque d’appui sont légèrement humidifiés avec une éponge. Le moule est fixé sur la
plaque. Le béton est introduit dans le moule en 3 couches d’égales hauteurs qui seront mise en place
au moyen de la tige de piquage actionnée 25 fois par couche. Après avoir arasé en roulant la tige de
piquage sur le bord supérieur du moule, le démoulage s’opère en soulevant le moule avec précaution.
Le béton n’étant plus maintenue s’affaisse plus ou moins suivant sa consistance. Cet affaissement est
noté h.
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d) Résistance du béton
Les résistances sont mesurées sur des éprouvettes cylindriques dont les caractéristiques sont
normées.
La mise en place dans les moules est obtenue par vibration. Le démoulage s’effectue au minimum 16
heures après le coulage. Généralement le démoulage s’opère le lendemain du coulage.
Une fois démoulée, les éprouvettes sont conservées à une température de 20°C dans de l’eau.
Principe de l’essai :
L’éprouvette étudiée est soumise à une charge croissante jusqu’à la rupture. La résistance à la
compression est le rapport entre la charge de rupture et la section transversale de l’éprouvette.
L’éprouvette est placée dans une presse de force et de dimension appropriées.
Les extrémités des éprouvettes doivent être rectifiées pour assurer la planéité des surfaces pour que
la charge soit uniformément répartie sur toutes les surfaces. Pour cela on effectue un surfaçage au
soufre : cela consiste à munir chaque extrémité de l’éprouvette d’une galette de mortier de soufre
respectant des exigences de planéité et de perpendicularité aux génératrices.
L’éprouvette, une fois rectifiée, doit être centrée sur la presse d’essais.
La charge de rupture, P, est la charge maximale enregistrée au cours de l’essai. Soit S la section
orthogonale de l’éprouvette ; la résistance, fc, est exprimée en MPa et a pour expression :
P
fc
S
L’essai de traction par fendage, lui, a pour but de connaître la résistance à la traction du béton
de l’éprouvette.
Principe de l’essai :
On procède par essai de fendage sur les éprouvettes cylindriques. Dans cet essai, on applique à
l’éprouvette un effort de compression le long de deux génératrices opposées. Cet effort de
compression induit des contraintes de traction dans le plan passant par ces deux génératrices. La
rupture, due à ces contraintes de traction, se produit dans ce plan.
Dans un souci de qualité, une campagne d’essais a été mise en place pour renouveler les formules de
béton utilisées à la centrale. Les nouvelles formules étudiées sont détaillées dans le tableau suivant :
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GC5
B27
B30 B27 B27 B27 B27
B30 B27 Q350
Q400 Q350 Q400 Q350 Q350
Q400 P Q350 F P
Fl P Fl Fl P
hfuge
CIMENT 400 400 350 350 400 350 350 350
SABLE 0/5 622 642 646 646 622 646 793 646
GRA 5/15 578 578 622 622 578 622 1116 622
GRA 15/25 601 607 662 662 601 662 / 662
EAU 218 235 208 211 227 241 234 207
CHRYSOPLAST
CER* 0,30% 0,80% / 0,40% 0,60% 0,60% 0,40% /
CHRYSOFUGE
BLEU* 1,50%
E/C 0,55 0,59 0,59 0,60 0,57 0,69 0,67 0,59
G/S 1,90 1,85 1,99 1,99 1,90 1,99 1,41 1,99
- Tableau 6-
Adjuvants :
Chrysoplast CER : C’est un adjuvant dont la formulation spécifique permet une action
défloculante très marquée en particulier sur les éléments fins. Le Chrysoplast CER est un
plastifiant réducteur d’eau et sa plage de dosage est de 0,2 à 0,8 kg pour 100 kg de ciment.
De 0,2 à 0,35 % l’effet réducteur d’eau est prépondérant et à partir de 0,35 % apparaît un effet
secondaire retardateur.
Chrysofuge B : Il confère au béton une forte résistance aux remontées d’eau par absorption
capillaire et réduit les pénétrations d’eau sous pression. Les fines particules hydrophobes qui
le constituent se combinent avec la chaux du ciment pour former des micelles qui obstruent
les capillaires du milieu et s’opposent à la pénétration de l’eau. Sa plage de dosage est de 1 à
3,5 kg pour 100 kg de ciment.
Conditions d’essais :
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Résultats
Les moyennes des résultats des résistances mécaniques sont classées dans le tableau suivant :
Age 3j 7j 28j
Essais Affaissement fc (Mpa) fc (Mpa) fc (Mpa) ft (Mpa)
B30 Q400 P 6,2 21,9 25,7 32,7 2,9
Spécifications 5à9 >24 >30 >2,5
B30 Q400 Fl 16,4 19,7 22,8 29 2,2
Spécifications > 16 >24 >30 >2,5
B27 Q350 F 4,8 17,3 21,1 27,9 2,4
Spécifications <5 >21,6 >27 >2,2
B27 Q350 P 5,3 18,2 20,5 28,8 2,5
Spécifications 5à9 >21,6 >27 >2,2
B27 Q400 Fl 16,2 19,1 22,7 30,1 2,7
Spécifications > 16 >21,6 >27 >2,2
B27 Q350 Fl 17,5 17,4 21,2 22,3 2,4
Spécifications > 16 >21,6 >27 >2,2
B27 Q350 0-15
6 16,4 20 24,1 2,4
P
Spécifications 5à9 >21,6 >27 >2,2
B27 Q350 Hfuge 7 15,6 20,3 23,1 2,5
Spécifications 5à9 >21,6 >27 >2,2
Conclusion
À la vue des résultats des essais de compression et de fendage, les cinq premières formules ont été
déclarées conforme puisque les résistances à 28 jours sont au dessus des spécifications des bétons.
Mais des modifications ont été apportées sur le rapport Granulats-Sable pour diminuer la quantité
d’eau et augmenter les résistances. En effet, le rapport G/S de chaque formule a été diminué d’où les
formules suivantes :
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Les essais de convenance de ces formules sont en cours à la centrale à béton. Les autres formules
sont recommencées en laboratoire suite aux mauvaises résistances obtenues après écrasement des
éprouvettes.
Les moyennes des résultats des essais de convenances sont classées dans le tableau suivant :
NUMERO FORMULES 1 2 2 3 4 5
B30 Q400 B30 Q400 B30 Q400 B27 Q350 B27 Q350 B27 Q400
FORMULES
P Fl Fl F P Fl
CIMENT 400 400 400 350 350 400
SABLE 0/5 692 692 692 696 696 692
GRA 5/15 528 528 528 572 572 518
GRA 15/25 601 607 607 642 642 601
EAU TOTALE 218 230 230 185 185 227
EAU AJOUTEE 178 217 177 145 145 169
CHRYSOPLAST CER 0,30% 0,80% 0,80% 0,40% 0,60%
E/C 0,53 0,56 0,56 0,51 0,51 0,55
G/S 1,63 1,64 1,64 1,74 1,74 1,62
SLUMP TEST (cm) 8,4 21,4 19,3 5,4 3 20,1
ECRASEMENT 3J
16,2 16,8 17,6 27,2 24,6 19,3
(MPa)
ECRASEMENT 7J
22,7 24,9 24,5 27,2 28,9 23,95
(MPa)
ECRASEMENT 28J
28,1 29,7 32,9 36,1 36,4 29,9
(MPa)
- Tableau 9-
Nota : Les résultats des essais de fendage des éprouvettes ne figurent pas dans le tableau car ils sont tous
conformes aux exigences de la norme.
Les besoins d’un chantier ont entraîné la réalisation de deux séries d’essais de convenances. En effet
3
le client demande un béton B30 dosé à 400 kg/m de ciment et pour facilité de la mise en œuvre, la
fluidité du béton est exigée (affaissement supérieur à 16 cm). Les résultats montrent qu’à affaissement
équivalent et conforme, l’excès d’eau entraîne une chute de la résistance en compression. Donc la
formule 2 de base (177 L d’eau ajoutée) a été déclarée conforme, ainsi que les formules 3 et 5.
La formule 4 a été déclarée non conforme malgré une résistance en compression de 36,4 MPa car
l’affaissement de 3 cm n’est pas suffisant pour un béton plastique (5 < aff. < 9 cm).
J’ai donc envisagé trois solutions pour obtenir de meilleurs résultats au niveau de l’affaissement :
42
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La formule 1 est non conforme car la résistance en compression à 28 jours n’est pas satisfaisante. Par
contre l’affaissement est conforme pour un béton plastique.
La solution que j’ai adopté est de diminuer la quantité d’eau tout en augmentant le dosage en adjuvant
de 0,1% (0,4% au lieu de 0,3%).
Les résultats des essais en laboratoire sur les formules 6, 7 et 8 ont été déclaré non conforme, donc
des modifications ont été apportées pour donner les formules 6 bis, 7 bis et 8 bis.
B27
B27 B27
Q350
Q350 Q350
P
Fl P
hfuge
F6 F7
F8
CIMENT 350 350 350
SABLE 0/5 646 793 646
GRA 5/15 622 1116 622
GRA 15/25 662 / 662
EAU 241 234 207
CHRYSOPLAST
CER 0,60% 0,40% /
CHRYSOFUGE
BLEU 1,50%
E/C 0,69 0,67 0,59
G/S 1,99 1,41 1,99
Age 3j 7j 28j
Essais Affaissement fc (Mpa) fc (Mpa) fc (Mpa) ft (Mpa)
B27 Q350 Fl 17,5 17,4 21,2 22,3 2,4
Spécifications > 16 >21,6 >27 >2,2
B27 Q350 0-15
6 16,4 20 24,1 2,4
P
Spécifications 5à9 >21,6 >27 >2,2
B27 Q350 Hfuge 7 15,6 20,3 23,1 2,5
Spécifications 5à9 >21,6 >27 >2,2
43
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B27
B27 B27
Q350
Q350 Q350
P
Fl P
hfuge
F6 F7
F8
CIMENT 350 350 350
SABLE 0/5 750 850 750
GRA 5/15 465 1050 465
GRA 15/25 675 / 675
EAU 198 198 195
CHRYSOPLAST
CER 0,8% 0,40% /
CHRYSOFUGE
BLEU 1,50%
E/C 0,54 0,54 0,53
G/S 1,52 1,24 1,52
Age 7j 28j
Essais Affaissement Rcn (Mpa) Rtn (Mpa) Rcn (Mpa) Rtn (Mpa)
Formule 6 bis
16.4 25.8 - 28,75 2.77
B27 Fl
Spécifications : > 16 - - > 27 > 2.2
Formule 7 bis
6,2 22.4 - 27,7 2.6
B27 P
Spécifications : 5à9 - - > 27 > 2.2
Formule 8 bis
2,6 20.9 - 27.4 2.5
B27 P
Spécifications : 5à9 - - > 27 > 2.2
- Tableau 13 – Moyenne des résultats des essais en laboratoire F6 bis, F7 bis et F8 bis
Les résultats des essais en laboratoire sur ces nouvelles formules 6 bis, 7 bis et 8 bis ont été
déclarés conformes malgré des résistances mécaniques à la limite des exigences et un
affaissement trop faible pour la formule 8 bis.
J’ai mis en place les essais de convenances pour ces trois formules.
Les moyennes des résultats des essais de convenance des formules 6 bis, 7 bis et 8 bis sont
classées dans le tableau suivant :
44
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- Tableau 14 -
Pour la formule 6 bis tous les résultats sont conformes aux exigences de la norme.
Le béton de la formule 7 bis était trop fluide à cause du dosage en eau excessif ce qui a entraîné la
chute des résistances mécaniques. Avant le résultat de l’écrasement à 28 jours, j’ai effectué un autre
essai de convenance sur cette formule en réduisant l’apport d’eau.
Pour améliorer les résultats de la formule 8 bis, j’ai couplé deux adjuvants, le chrysofuge bleu et le
chrysoplast CER. En effet le chrysoplast CER, étant un plastifiant compatible avec le chrysofuge bleu,
permet de réduire l’apport d’eau tout en conservant un affaissement conforme.
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Formule 1 Formule 7
bis bis
B30 Q400 P B27 Q350
P 0/15
POUR 1M3 DE BETON KG KG
CIMENT 400 350
SABLE 0/5 692 850
5/15 528 1050
15/25 601 -
Chrysoplast CER 1,6 1,4
EAU TOTALE 203 198
EAU d’ajout 150 170
EAU efficace 190 190
E eff /C : 0.54 0.54
G/S : 1.52 1,24
Age 3j 7j 28j
Essais Affaissement fc (Mpa) fc (Mpa) fc (Mpa) ft (Mpa)
B30 Q400 P 10,8 20,1 27,3 33,2 2,9
Spécifications 5à9 >24 >30 >2,5
B27 Q350 P 6,7 16,5 21,3 27,4 2,4
Spécifications 5à9 >21,7 >27 >2,2
Les résultats sont satisfaisants pour ces formules car nous avons atteint les exigences de la norme à
28 jours.
Des essais complémentaires ont été réalisés sur les formules 4 et 8 bis avec l’aide d’un expert en
formulation de béton envoyé par notre fournisseur d’adjuvant, l’entreprise Chryso. Le détail des essais
se trouve dans l’annexe 8.
Résultats écrasements :
Mardi 16 mai à la station Jovena : Formule 4 avec 0,4 % de CER :
Ecrasement à 7 jours : 25,03 MPa
Ecrasement à 28 jours : 27 MPa
Mercredi 17 mai à la station Jovena : Formule 4 avec 0,6 % de CER :
Ecrasement à 7 jours : 20,9 MPa
Ecrasement à 28 jours : 26 MPa
Jeudi 18 mai au Laboratoire : Formule 8 bis (granulats lavés (A) / granulats non lavés (B)) :
A : Ecrasement à 7 jours : 20,3 MPa
Ecrasement à 11 jours : 21,9 MPa
Ecrasement à 28 jours : 25,3 MPa
B : Ecrasement à 7 jours : 22,2 MPa
Ecrasement à 11 jours : 21,7 MPa
Ecrasement à 28 jours : 25 MPa
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Ces formules sont détaillées dans le catalogue produit (Annexe 9) de la centrale : formule 1 bis, 2, 3,
5, 6 bis et 7 bis.
Le document que j’ai rédigé est un catalogue de formulation de béton pour la centrale à béton prêt à
l’emploi regroupant les formules déclarées conformes aux exigences des normes après les essais en
laboratoire et les essais de convenance.
J’ai mis en place un système de numérotation (voir annexe) des formules de béton en fonction :
o du dosage en ciment ;
o de la classe de consistance ;
o de la classe de résistance ;
o de la granulométrie ;
o de l’adjuvant utilisé.
Etude de formulation
Réglage du matériel
Contrôle interne
Contrôle externe
Suivi qualité
Il définit les essais à effectuer sur les matières premières et le béton, leur périodicité et les
responsables de ces essais.
La particularité de ce plan de contrôle est la présence d’instructions de travail. Celles-ci portent sur le
déroulement à respecter des prélèvements de bitume et d’émulsion.
Les bitumes employés pour la construction et l’entretien des chaussées d’une part, et les applications
industrielles d’autre part, sont des produits solides, semi solides ou liquides, qui comprennent les
liants suivant :
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- bitumes purs : ils sont ainsi dénommés car obtenus par divers procédés de raffinage à partir
de bruts pétroliers. Ils ne comportent aucun ajout destiné à en modifier la consistance. Les
bitumes dits émulsionnables pouvant faire l’objet d’addition sont considérés comme des
bitumes purs.
- bitumes fluidifiés : ce sont des bitumes mélangés avec un diluant pétrolier en vue d’abaisser
leur viscosité.
- bitumes fluxés : ce sont des bitumes amollis par l’addition d’huile de fluxage de faible volatilité.
Les huiles de fluxage peuvent être d’origines carbochimique ou pétrolière.
- bitumes composés : ce sont des mélanges dans lesquels le bitume entre toujours pour plus
de 50 % ; ils se subdivisent eux même en :
bitume – goudron, mélange de bitume et de goudron de houille ;
bitume – brai, mélange de bitume pur et de brai de houille ;
bitume composé pétrolier, mélange de bitume pur et de distillat lourd d’origine
pétrolière.
- bitumes modifiés : ce sont des bitumes dont on a modifié les propriétés rhéologiques pendant
la fabrication par l’emploi d’agents chimiques. Dans le contexte, le terme « agent chimique »
comprend le caoutchouc naturel, les polymères synthétiques, le soufre et certains composés
organométalliques.
- bitumes spéciaux : il s’agit de bitumes non classifiés qui répondent à certains usages
spécifiques, routiers ou industriels.
Pénétrabilité à l’aiguille
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On effectue au moins trois déterminations validées avec trois aiguilles différentes sur des points de la
surface de l’échantillon situés au moins à 10 mm du bord du récipient, et à au moins 10 mm les uns
des autres.
Pénétration à 0,1
Jusqu’à 49 50 à 149 150 à 249 250 et plus
mm
Ecart maximum entre
la détermination la 2 4 6 8
plus élevée et la plus
basse
Principe : deux disques horizontaux de bitume, moulés dans des anneaux de laiton à épaulement,
sont chauffés dans un bain liquide avec un taux d’élévation de la température contrôlé, alors que
chacun soutient une bille d’acier. La température de ramollissement notée doit correspondre à la
moyenne des températures auxquelles les deux disques se ramollissent suffisamment pour permettre
à chaque bille, enveloppée de liant bitumineux, de descendre d’une hauteur de 25,0 mm à 0,4 mm
prés.
49
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Perte au chauffage : rapport entre la perte de masse d’un échantillon chauffé et sa masse initiale,
exprimé en pourcentage de cette dernière.
Principe : un échantillon pesé est chauffé pendant un temps prescrit (5 heures) à une température
prescrite (163°C) et, est à nouveau pesé à la fin de la période de chauffage.
Pour les émulsions, les définitions, la classification et les spécifications sont conforment à la norme
française T 65-011 – Liants hydrocarbonés, Emulsions de bitume, Spécifications.
L’homogénéité
Les émulsions de bitume se caractérisent par la dispersion de globules de bitume dans une phase
aqueuse.
Cette dispersion ne doit pas contenir de particules (quelle qu’en soit la nature) susceptibles d’obturer
les équipements de répandage.
N° 29 0,1 %
N°23 0,25 %
- Tableau 18-
- Schéma 12-
50
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Cette caractéristique fondamentale pour une émulsion permet de connaître le pourcentage de liant
hydrocarboné que renferme cette dernière.
La détermination directe de la teneur en eau donne par simple différence, le pourcentage de liant
contenu dans une émulsion donnée.
La teneur en liant influe directement sur de nombreuses caractéristiques telles que la viscosité, la
stabilité au stockage, la vitesse de rupture, ainsi que l’aptitude à l’enrobage des matériaux.
Pour une catégorie d’émulsion déterminée, la teneur en eau mesurée ne doit pas s’écarter en valeur
absolue de plus de 1 % de la valeur théorique exigée.
Viscosité
1
7,5 ( E )
E
La viscosité ν étant exprimée en centistockes (1 stockes = 1 cm²/s).
-Photographie 12-
Viscosimètre Engler
Selon la qualité de l’émulsion considérée, la viscosité est comprise entre les limites suivantes :
Viscosité en °E
Qualité
Minimale Maximale
Fluide 2 6
Semi-fluide 6 15
Visqueuse 15 30
-Tableau 19-
Pour des besoins spécifiques il est admis d’utiliser des émulsions présentant des viscosités
supérieures à 30°E, mais dans ce cas il est nécessaire de les employer à chaud.
51
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Indice de rupture
Cet essai a pour but d’apprécier la stabilité des émulsions vis-à-vis de fines de silice parfaitement
définies.
La méthode consiste à mesurer la masse de fines nécessaires à la rupture complète d’une quantité
bien définie d’émulsion.
Une émulsion de répandange s’inscrit dans l’une des clases suivantes :
- Tableau 20-
Trémie à surface
non adhérente
munie d’une
ouverture de 2,5
mm de diamètre
Capsule
émaillée
Spatule en
nickel
Le pH des émulsions
1. Définition :
Le pH est une mesure de l’état d’acidité d’une solution contenant un acide, une base ou un mélange
des deux espèces.
Le pH des solutions aqueuses varie de 0 à 14. Les solutions acides ont un pH compris entre 0 et 7, et
les solutions basiques ont un pH compris entre 7 et 14. La neutralité est obtenue pour pH = 7, c’est le
cas de l’eau pure.
2. Principe de la mesure :
Un galvanomètre (gradué en unités de pH) mesure la différence de potentiel entre une électrode de
référence et une électrode de mesure, plongées dans la solution.
52
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Aujourd’hui les ph-mètres modernes ne possèdent plus qu’une seule électrode qui groupe les deux
fonctions.
Classification
TBA 55 63 50 58 46 54 43 51 35 43
% perte de Variation de
masse masse 0,5%
53
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Essais effectués au mois de mai sur un échantillon de bitume pur de classe 40/50 :
Méthodes de
Caractéristiques Résultats Spécifications
références
Point de ramollissement bille et anneau (TBA) NF EN 1427 53,4 °C 50 à 58 °C
Pénétrabilité à l'aiguille à 25°C, 100g, 5s NF EN 1426 45 mm 40 à 50 mm
Densité relative à 25°C ME LCT 3-02 1,01 1 à 1,10
Par rapport aux exigences des normes, ce bitume pur de classe 40/50 est conforme.
Remarque :
Les méthodes d’essais sur le pourcentage de pénétration restante (essai d’adhésivité avec bitume) et
sur la densité relative à 25° C sont propres au laboratoire de Colas.
Essais effectués au mois de juillet sur un échantillon de bitume pur de classe 35/50 :
Méthodes de
Caractéristiques Résultats Spécifications
références
Point de ramollissement bille et anneau (TBA) NF EN 1427 49 °C 50 à 58 °C
Pénétrabilité à l'aiguille à 25°C, 100g, 5s NF EN 1426 56 mm 35 à 50 mm
Densité relative à 25°C ME LCT 3-02 1,013 1 à 1,10
54
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Les résultats obtenus pour le point de ramollissement bille et anneau et la pénétrabilité à 25°C sont
non conforme pour un bitume pur de classe 35/50.
Méthodes de Résultats
Caractéristiques Spécifications
références Février Mai Juillet
Teneur en eau NF EN 1428 35 % 34,1 % 35 % 34 à 36 %
Temps d'écoulement des émulsions NF EN 12846 6s 6s 6s
Détermination du résidu sur tamis:
- particules supérieures à 0,5 mm NF EN 1429 0 0,05 0,039 < 0,1
- particules comprises entre à 0,5 mm et 0,16mm NF EN 1429 0,07 0,02 0,121 < 0,25
Méthodes de
Caractéristiques Résultats Spécifications
références
Teneur en eau NF EN 1428 47,5 % 39 à 41 %
Temps d'écoulement des émulsions NF EN 12846 7s < 18 s
Détermination du résidu sur tamis:
- particules supérieures à 0,5 mm NF EN 1429 0,08 < 0,1
- particules comprises entre à 0,5 mm et 0,16 mm NF EN 1429 0,67 < 0,25
Ces essais ont été effectués sur une émulsion en stock. Les résultats ne sont pas satisfaisants à
cause de la « vieillesse » du produit. Une solution serait de brasser cette émulsion pour qu’elle
retrouve ses propriétés.
55
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5.3 CARRIERE
Réglage du matériel
Contrôle interne
Contrôle externe
Suivi qualité
Il définit les essais à effectuer sur les matières premières et le béton, leur périodicité et les
responsables de ces essais.
Analyse granulométrique
1. But de l’essai :
2. Principe de l’essai :
L’essai consiste à classer les différents grains constituant l’échantillon en utilisant une série de tamis,
emboîtés les uns sur les autres, dont les dimensions des ouvertures sont décroissantes du haut vers
le bas. Le matériau étudié est placé en partie supérieure des tamis et le classement des grains
s’obtient par vibration de la colonne de tamis.
Avant l’opération de tamisage, l’échantillon est lavé au dessus d’un tamis de 0,063 mm afin d’éliminer
les fines et éviter ainsi l’agglomération des grains, ceci pouvant fausser les résultas de l’analyse.
L’analyse granulométrique est conduite sur la fraction refusée par le tamis de 0,063 mm.
3. Equipement nécessaire :
Ce sont des tamis (photographie 11) dont les ouvertures carrées, de dimensions normalisées, sont
réalisées soit à partir d’un maillage métallique, soit par perçage d’une tôle. Pour un travail aisé, il est
conseillé d’utiliser une machine à tamiser électrique qui imprime un mouvement vibratoire horizontale,
ainsi que des secousses verticales, à la colonne de tamis.
- Photographie 15 -
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La dimension nominale des tamis est donnée par l’ouverture de la maille, c’est-à-dire par la grandeur
de l’ouverture carrée. Ces dimensions sont telles qu’elles se suivent dans une progression
géométrique de raison 10 10 , depuis le tamis 0,063 mm jusqu’au tamis 125 mm.
La norme préconise, pour l’analyse granulométrique, la série de tamis soulignés en gras dans la
progression suivante :
Tamis
0 0,063 0,08 0,1 0,125 0,16 0,2 0,25 0,315 0,4 0,5
(mm)
Tamis
0,63 0,8 1 1,25 1,6 2 2,5 3,15 4 5 6,3
(mm)
Tamis
8 10 12,5 14 16 20 25 31,5 40 50 63
(mm)
Tamis
80 100 125
(mm)
- Tableau 28 -
4. Conduite de l’essai :
1), 2) La prise d’essai est séchée jusqu’à masse constante puis pesée (masse M1).
3) On réalise ensuite un tamisage par lavage afin de séparer les éléments de dimension inférieure à
0,063 mm du reste de l’échantillon. Cette opération est réalisée après une période de trempage de 24
heures afin de favoriser la séparation de l’ensemble des grains.
4), 5) L’échantillon ainsi préparé est alors séché. Après refroidissement il est pesé jusqu’à masse
constante (masse M2). Le tamisage à sec peu alors être réalisé.
57
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6) La dimension des tamis est choisie en fonction des dimensions d/D des matériaux analysés, on
utilisera la série de tamis préconisée par la norme ainsi que tous les tamis nécessaires à la couverture
des dimensions comprises entre 0,063 mm et 2 mm pour les fillers, entre 0,08 mm et 2D pour les
sablons et les sables, et entre 0,63d et 2D pour les gravillons.
Le matériau séché, de masse M2, est versé sur une série de tamis choisis de telle manière que la
progression des ouvertures soit croissante du bas de la colonne vers le haut.
En partie inférieure, on dispose un tamis de 0,063 mm surmontant un fond étanche afin de récupérer
les éléments fins qui n’auraient pas été entraînés par le lavage initiale.
On appel tamisât le poids de matériau passant à travers un tamis donné et refus le poids de matériau
retenu par ce même tamis.
Le refus du tamis ayant la plus grande maille est pesé. Soit R1 la masse de ce refus.
Le refus du tamis immédiatement inférieur est pesé. Soit R2 sa masse. La somme R1 + R2
représente le refus cumulé sur le deuxième tamis.
Cette opération est poursuivie pour tous les tamis pris dans l’ordre des ouvertures décroissantes. Ceci
permet de connaître la masse des refus cumulés Rn aux différents niveaux de la colonne de tamis. Le
tamisât présent sur le fond de la colonne de tamis est également pesé et soit P sa masse. Les
résultats des refus sont exprimés en pourcentage de la masse sèche M1 de départ.
58
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Remarques :
Les courbes granulométriques peuvent être considérées comme continues si tous les tamis
enregistrent un refus. Elles peuvent être considérées comme discontinues lorsque plus de
trois tamis consécutifs ne gardent pas de refus.
La forme de la courbe granulométrique peut conduire à des interprétations rapides. La figure
1 présente différentes possibilités dans le cas d’un sable :
o Courbe 1 : granulats riche en éléments fins,
1. But de l’essai :
L’élaboration des bétons de ciment, ainsi que la réalisation des corps de chaussées et des couches
de roulement, nécessite de n’utiliser que des granulats ayant une forme assez ramassée, à l’exclusion
des granulats plats. En effet, ceux-ci ne permettent pas de réaliser des bétons très compacts, et, par
ailleurs, en technique routière, ils ne peuvent être utilisés car ils conduisent à des couches de
roulement trop glissantes.
La détermination du coefficient d’aplatissement est l’un des tests permettant de caractériser la forme
plus ou moins massive des granulats.
59
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2. Equipement nécessaire :
G
1,58
E
60
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4. Principe de l’essai
- les différents classes granulaires d/D ainsi isolées sont tamisées une à une sur des grilles à
fentes parallèles d’écartement E = d / 1,58 (ce qui correspond aussi à : E = D/2).
On peut donc associer à chaque classe granulaire d/D un tamis à fente correspondant de largeur E,
ce qui permet de définir des coefficients d’aplatissement Ai partiels. Il est ensuite possible de
déterminer un coefficient d’aplatissement global A.
La correspondance entre classes granulaires d/D et grilles à fentes de largeurs E est donnée dans le
tableau suivant :
Classes
granulaires 63/80 31,5/40 25/31,5 20/25 16/20 12,5/16 10/12,5 8/10 6,3/8 5/6,3 4/5
d/D (mm)
Ecartement
E des
grilles à 40 20 16 12,5 10 8 6,3 5 4 3,15 2,5
fentes
(mm)
5. Conduite de l’essai
61
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L’échantillon est tamisé de telle manière que tous les grains inférieurs à 4 mm et supérieurs à 80 mm
soient mis de côté et pesés. La masse M restante est utilisée pour déterminer le coefficient
d’aplatissement A.
Le tamisage est effectué et chaque fraction d/D est pesée au gramme prés, puis tamisée sur le tamis
à fente d’écartement E correspondant. Le passant à travers chaque grille est pesé au gramme prés.
Pour une classe granulaire d/D donnée, on peut définir un coefficient d’aplatissement partiel :
M ei
Ai 100 avec Mgi = masse de la classe granulaire d/D,
M gi
Mei = masse passant à travers le tamis à fentes d’écartement E.
Le coefficient d’aplatissement global A s’exprime en intégrant les valeurs partielles déterminées sur
chaque classe granulaire :
i
M ei
A 1
i
M
1
gi
1. Généralités :
L’essai d’équivalent de sable, permettant de mesurer la propreté d’un sable, est effectué sur la fraction
d’un granulat passant au tamis à mailles carrées de 5 mm. Il rend compte globalement de la quantité
et de la qualité des éléments fins, en exprimant un rapport conventionnel volumétrique entre les
éléments sableux qui sédimentent et les éléments fins qui floculent.
La valeur de l’équivalent de sable (Es) est le rapport, multiplié par 100, de la hauteur de la partie
sableuse sédimentée, à la hauteur totale du floculat et de la partie sableuse sédimentée.
2. Principe de l’essai :
L’essai est effectué sur la fraction 0/5 mm du matériau à étudier. Le tamisage se fait par voie humide
afin de ne pas perdre d’éléments fins.
On lave l’échantillon, selon un processus normalisé, et on laisse reposer le tout. Au bout de 20
minutes, on mesure les éléments suivants :
- hauteur h1 : sable propre + éléments fins,
- hauteur h2 : sable propre seulement.
h2
On en déduit l’équivalent de sable qui, par convention, est (schéma 15) : ES 100
h1
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h1
h2
Selon que la hauteur h2 est mesurée visuellement ou à l’aide d’un piston, on détermine ESV
(équivalent de sable visuel) ou ES (équivalent de sable au piston). Les conditions opératoires ont une
influence importante sur le résultat. L’essai est effectué sur 120 g de grains secs. Il est préférable
d’utiliser un échantillon humide, ce qui évite de perdre les éléments fins. Après détermination de la
teneur en eau w, on pèse un échantillon humide de masse égale à 120 (1+w) grammes (w étant le
rapport du poids d’eau contenu dans l’échantillon (poids humide – poids sec) par rapport au poids sec
de l’échantillon).
3. Conduite de l’essai :
Matériel :
- éprouvettes en plexiglas avec deux traits repères, et leur bouchon,
- entonnoir pour introduire du sable,
- bonbonne de 5 L pour la solution lavante avec son bouchon,le siphon et un tube souple de
1,5m
- tube laveur métallique plongeant,
- machine agitatrice,
- piston taré à masse coulissante de 1 kg pour la mesure de ES,
- réglet métallique pour la mesure des hauteurs de sable et floculat.
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La solution lavante est placée dans la bonbonne située à 1 m au-dessus du fond des éprouvettes, le
dispositif siphonique est amorcé et il est relié au tube laveur.
On dispose deux éprouvettes propres pour chaque sable étudié et on prendra la moyenne des 2
résultats obtenus.
On remplit les éprouvettes avec la solution lavante jusqu’au premier trait, puis on verse la quantité de
sable voulue en veillant à éliminer les bulles d’air. On bouche les éprouvettes et elles sont agitées par
la machine.
Avec le tube laveur, on nettoie les parois intérieures de l’éprouvette. On sort le tube laveur lorsque le
niveau du liquide atteint le trait supérieur puis laisser reposer 20 min en évitant toute vibration.
On passe ensuite aux mesures des différentes hauteurs.
1. But de l’essai :
Cet essai, utilisé de manière courante pour caractériser l’activité des argiles contenus dans les sols,
est également utilisé pour évaluer l’influence des fines d’origines argileuses contenues dans les
sables et graves d’origine naturelle ou artificielle.
Il rend compte ainsi de l’activité de surface des argiles, des matières organiques ainsi que des
hydroxydes de fer contenus dans les fines. Cet essai est un test performant pour quantifier de manière
sûre et simple la propreté des granulats.
L’essai au bleu de méthylène sur les sols est effectué, de manière générale, sur la fraction 0/5 mm du
matériau de départ, en considérant que les argiles sont essentiellement présentes dans la fraction fine
de celui-ci. Pour ce qui concerne les granulats, l’essai est réalisé uniquement sur le filler présent dans
la fraction granulométrique 0/2 mm.
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3. Préparation de l’échantillon :
L’essai est conduit sur un échantillon contenant au moins 200 g de fraction granulométrique 0/2 mm.
Pour ce faire, il convient de tamiser au tamis de 2 mm un échantillon sec permettant de récupérer un
sous échantillon 0/2 mm d’environ 200 à 300 g. Le tamisage doit se faire en prenant toutes les
précautions pour recueillir les éléments inférieurs à 2 mm. On utilisera, en particulier, une brosse à
tamis pour s’assurer d’un tri parfait au niveau du tamis de 2 mm d’ouverture.
La prise d’essai 0/2 mm (au minimum de 200 g) ainsi obtenue sera pesée et soit M1 cette masse.
5. Conduite de l’essai :
La prise d’essai, de masse M1, est introduite dans un bécher contenant 500 ± 5 mL d’eau
déminéralisée, puis le tout est agité à l’aide d’un agitateur rotatif à ailettes à raison de 600 tr/min
pendant cinq minutes puis à raison de 400 tr/min pendant tout le reste de l’essai.
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- Photographie 18 -
Matériel d’essais
Dans le bécher contenant la prise d’essai, et éventuellement les 30 g de kaolinite, dont on connaît la
valeur de bleu MBk, on introduit le bleu de méthylène par fractions successives de 5 mL. L’essai est
conduit en suivant la procédure indiquée dans le tableau suivant :
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On enregistre le volume total de solution de colorant, V1 (1 mL près), qui a été rajouté pour obtenir
une auréole restant visible pendant 5 minutes.
La valeur de bleu de méthylène, MB, est exprimée en grammes de colorant par kilogramme de
fraction 0/2 mm.
Sachant que la solution de bleu de méthylène est dosée à 10 g/L, le résultat s’exprime par la formule
suivante :
V1 V '
MB 10
M1
V1
Si la kaolinite n’a pas été utilisée, la valeur au bleu de méthylène devient : MB 10
M1
1. Généralités :
La propreté superficielle est définie comme étant le pourcentage pondéral de particules inférieures à
0,5 mm (ou 1,6 mm pou les ballasts) mélangées ou adhérentes à la surface des granulats supérieurs
à 2 mm
2. Appareillage :
La masse M de l’échantillon pour essai doit être supérieure à 0,2 D, avec M exprimé en kilogramme et
D (plus grande dimension spécifiée) en millimètres.
3. Exécution de l’essai :
Préparer deux échantillons à partir de l’échantillon pour laboratoire : l’un de masse M1h pour
déterminer la masse sèche de l’échantillon pour essai, l’autre, de masse Mh pour déterminer la masse
sèche des éléments inférieurs à 0,5 mm ou 1,6 mm pour les ballasts.
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M 1s
Ms Mh
M 1h
m M s m'
m
P 100
Ms
- Mois de Mars :
Coefficient
Teneur en Propreté Equivalent de Valeur
d'aplatissement
eau (%) superficielle (%) sable au bleu
(%)
Sable 0/5 0,6 90
1,4 17,6 80 0,5
Gravillon 5/8 0,3 8,2 6
0,08 15,8 2
Gravillon 5/15 0,2 16 1
Gravillon
0,2 5,7 2
8/12,5
Gravillon
0,1 8,2
15/25
0/31,5 GNT 0,42 15,4 82
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- Mois de Mai :
Coefficient
Teneur en eau Propreté
d'aplatissement
(%) superficielle (%)
(%)
Sable 0/5 0,3
0,9
Gravillon 5/8 0,5 8,6 3
Gravillon 5/15 0,1 1
Gravillon
0,2 6,1 2
8/12,5
Gravillon
0,1 1
15/25
- Mois de Juillet :
Cette procédure (Annexe 13) a pour but de définir les modalités des commandes de béton adressées
à la Centrale. Elle s’applique à toutes les commandes de béton et la personne chargée de la faire
appliquer est le Chef de poste.
Cette procédure définit les informations figurant sur le bon de commande et dans le formulaire « revue
des commandes ».
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Le rapport mensuel (Annexe 17) a pour but de rassembler chaque mois, comme son nom l’indique,
sur un document unique, de manière simplifiée, l’ensemble des données techniques et des
interventions concernant le fonctionnement de l’usine et sa production.
Ce document de fabrication est confidentiel. Cet imprimé permet de retrouver, sous forme condensée,
les conditions de fabrication de tous les produits, à l’exception des résultats de contrôle.
6.3 CARRIERE
Formulaires :
o Vérification station de concassage avant démarrage
o Vérification station concassage après démarrage
Ces formulaires (Annexe 18) assurent le bon fonctionnement de la station de concassage lors de sa
mise en route et en cours de production.
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CONCLUSION
Les entreprises ont tout intérêt à obtenir des certifications garantissant leurs produits et leur savoir
faire. Depuis plusieurs années maintenant Colas Madagascar s’y emploie avec succès.
En effet, le laboratoire central de l’agence d’Antananarivo est certifié I.S.O. 9001-2000 depuis Juillet
2005. Le comité directeur s’est engagé à inscrire l’Agence COLAS Madagascar dans une démarche
qualité avec dans un premier temps la mise en place de plans qualité dans les sites industriels comme
les centrales à béton prêt à l’emploi, les usines d’émulsion et les carrières puis la certification des
services connexes.
L’entreprise a pour but d’être autonome dans tous les domaines et donc d’être maître de la réalisation
et de la conception des produit nécessaire au bon déroulement des chantiers de routes et de
bâtiments dans le respect des normes et de la clientèle. Pour cela, Colas se doit de présenter des
produits et des services de qualité.
J’ai eu donc, dans le cadre de ce projet de fin d’études, à participer à l’élaboration des plans qualité
de la centrale à béton prêt à l’emploi du dépôt d’Antananarivo, de l’usine d’émulsion et de la carrière
toutes deux situées dans la banlieue de la capitale malgache.
Ces plans qualité mettent en place des processus de réalisations et de contrôles (contrôles des
matières premières, des équipements de fabrication et bien sur du produit fini) pour garantir aux
clients un produit fini de qualité pour les travaux envisagés.
J’ai du, dans un premier temps, effectuer un diagnostic du fonctionnement des différents sites
industriels, pour ensuite mettre en place les changements nécessaires aux respects des normes.
J’ai aussi été amené à faire des essais sur les formules de béton afin d’avoir un catalogue de produit
proposés aux clients conformes à la norme en vigueur des bétons prêts à l’emploi (NF XP P18-305).
Cette campagne d’essai a permis d’arrêter la composition de six formules de béton prêt à l’emploi.
J’ai suivi les essais de contrôle effectués sur les bitumes, les émulsions et les granulats afin de mettre
en place les plans de contrôles des différents produits.
Ce projet de fin d’étude m’a permis de me familiariser avec la notion de qualité. J’ai été confronté aux
difficultés de mettre en place de nouveaux documents changeant les habitudes de fonctionnement du
personnel des différents sites.
J’ai aussi pu avoir une vue du fonctionnement d’une agence à l’étranger avec des problèmes et des
solutions qui peuvent être autres que ceux de France.
En outre le contact humain a été très enrichissant. J’ai pu découvrir des gens compétents et
accueillants dans un pays où il y a tant à faire dans tous les domaines de la construction.
Je déplore juste un manque de suivi de la part de mon maître de stage à cause de son activité. J’ai
écrit des documents pensant que cela n’avait été fait, pour m’apercevoir plus tard qu’ils existaient
déjà, d’où une perte de temps du à un problème de communication d’informations.
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BIBLIOGRAPHIE
Granulats, sols, ciments et bétons-Caractéristiques des matériaux de génie civil par les
essais en laboratoire – Editions CASTELLA
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