Vous êtes sur la page 1sur 15

II.1.

Exploitation des pompes à boue :

Au démarrage de forage, les pompes à boue sont équipées avec des chemises de diamètre
maximal. Pendant que le forage s’approfondie, la pression de refoulement augmente jusqu'à la
valeur critique par rapport au débit qui reste plus faible, donc on doit équiper la pompe avec
des chemises de diamètre inferieur.

Lorsqu’une seule pompe ne peut pas fournir le débit voulu, on peut utiliser deux pompes à
boue en les faisant fonctionner en parallèle.

II.1.1. Mise en série des deux pompes :


 Les deux pompes doit être identiques et parfaitement synchronisées.
 La première pompe refoule dans l’aspiration de la seconde.
 La pression va être doublée, mais le débit reste constant.
II.1.2. Mise en parallèle :
 Les deux pompes aspirent par une conduite différente et refoulent dans la même conduite.
 Le placement en parallèle permet d’additionner les débits.
 La pression est égale à la plus faible des pressions maximale des deux pompes.
II.1.3. Conditions de fonctionnement de la pompe à boue :
II.2. Introduction a la maintenance industrielle :
II.2.1. Définition de la maintenance (norme NF EN 13306) : (15)

La maintenance est l'ensemble de toutes les actions techniques, administratives et de


management durant le cycle de vie d'un bien, destinées à le maintenir ou à le rétablir dans un
état dans lequel il peut accomplir la fonction requise.

Une fonction requise est une fonction, ou un ensemble de fonctions d'un bien considérées
comme nécessaires pour fournir un service donné.

II.2.2. Les objectifs de la maintenance (norme FD X 60-000) : (15)

Selon la politique de maintenance de l'entreprise, les objectifs de la maintenance seront :


 La disponibilité et la durée de vie du bien ;
 La sécurité des hommes et des biens ;
 La qualité des produits ;
 La protection de l’environnement ;
 L’optimisation des coûts de maintenance...

II.2.3. Types de maintenance : (15)

Les types de maintenance sont présentés à la figure :

Figure II.1 : Les types de la maintenance.


II.2.3.1. La maintenance préventive : (15)
Maintenance effectuée selon des critères prédéterminés, dans l’intention de réduire la
probabilité de défaillance d’un bien ou la dégradation d’un service rendu.
Elle doit permettre d’éviter les défaillances du matériel en cours d’utilisation.
L’analyse des coûts doit mettre en évidence un gain par rapport aux défaillances qu’elle
permet d’éviter.
Objectifs de la maintenance préventive :
 Augmenter la durée de vie du matériel.
 Diminuer la probabilité des défaillances en service.
 Diminuer les temps d’arrêt en cas de révision ou de panne.
 Prévenir et aussi prévoir les interventions coûteuses de maintenance corrective.
 Permettre de décider la maintenance corrective dans de bonnes conditions.
 Eviter les consommations anormales d’énergie, de lubrifiant, etc.….
 Améliorer les conditions du travail du personnel de production.
 Diminuer le budget de maintenance.
 Supprimer les causes d’accidents graves.
A. La maintenance préventive systématique :
Maintenance préventive effectuée selon un échéancier établi selon le temps ou le nombre
d’unités d’usage (d’autres unités peuvent être retenues telles que : la quantité, la longueur et la
masse des produits fabriqués, la distance parcourue, le nombre de cycles effectués, etc.).
Cette périodicité d’intervention est déterminée à partir de la mise en service ou après une
révision complète ou partielle.
Cette méthode nécessite de connaître :
 Le comportement du matériel.
 Les modes de dégradation.
 Le temps moyen de bon fonctionnement entre 2 avaries.
Cas d’application :
 Equipements soumis à une législation en vigueur (sécurité réglementée) : appareils de
levage, extincteurs, convoyeurs, ascenseurs, monte-charge, etc.….
 Equipements dont la panne risque de provoquer des accidents graves : transport en
commun des personnes, avions, trains, etc.….
 Equipement ayant un coût de défaillance élevé : éléments d’une chaîne de production
automatisée.
 Equipements dont les dépenses de fonctionnement deviennent anormalement élevés au
cours de leur temps.
B. La maintenance préventive conditionnelle :
Maintenance prédictive (terme non normalisé).C’est la maintenance préventive subordonnée à
un type d’événement prédéterminé (auto diagnostic, information d’un capteur, mesure d’une
usure...).
La maintenance conditionnelle est donc une maintenance dépendante de l’expérience et
faisant intervenir des informations recueillies en temps réel. Elle se caractérise par la mise en
évidence des points faibles (surveillance de ces points et décision d’une intervention si
certains seuils sont atteints).
Contrôles systématiques avec des moyens de contrôle non destructifs.
Tout le matériel est concerné ; cette maintenance préventive conditionnelle se fait par des
mesures pertinentes sur le matériel en fonctionnement.
Les paramètres mesurés peuvent porter sur :
 Le niveau et la qualité de l’huile.
 Les températures et les pressions.
 La tension et l’intensité du matériel électrique.
 Les vibrations et les jeux mécaniques.
 Le matériel nécessaire pour assurer la maintenance préventive conditionnelle devra
être fiable pour ne pas perdre sa raison d’être. Il est souvent onéreux, mais pour des
cas bien choisis, il est rentabilisé rapidement.
C. Opérations de la maintenance préventive :
Ces opérations trouvent leurs définitions dans la norme NF X 60-010 et NF EN 13306.
 Inspection : contrôle de conformité réalisé en mesurant, observant, testant ou calibrant
les caractéristiques significatives; elle permet de relever des anomalies et d’exécuter
des réglages simples ne nécessitant pas d’outillage spécifique, ni d’arrêt de la
production ou des équipements (pas de démontage).
 Contrôle : vérification de la conformité à des données préétablies, suivie d’un
jugement. Ce contrôle peut déboucher sur une action de maintenance corrective ou
alors inclure une décision de refus, d’acceptation ou d’ajournement.
 Visite : examen détaillé et prédéterminé de tout (visite générale) ou partie (visite
limitée) des différents éléments du bien et pouvant impliquer des opérations de
maintenance du premier et du deuxième niveau ; il peut également déboucher sur la
maintenance corrective.
 Test : comparaison des réponses d’un système par rapport à un système de référence
ou à un phénomène physique significatif d’une marche correcte.
 Echange standard : remplacement d’une pièce ou d’un sous-ensemble défectueux par
une pièce identique, neuve ou remise en état préalablement, conformément aux
prescriptions du constructeur.
 Révision : ensemble complet d'examens et d'actions réalisées afin de maintenir le
niveau de disponibilité et de sécurité d’un bien. Une révision est souvent conduite à
des intervalles prescrits du temps ou après un nombre déterminé d'opérations. Une
révision demande un démontage total ou partiel du bien.
II.2.3.2. La maintenance Corrective : (15)
Définition AFNOR (norme X 60-010) : «Opération de maintenance effectuée après
défaillance ».
La maintenance corrective correspond à une attitude de défense (subir) dans l’attente d’une
défaillance fortuite, attitude caractéristique de l’entretien traditionnel.
Après apparition d’une défaillance, la mise en œuvre d’un certain nombre d’opérations dont
les définitions sont données ci-dessous. Ces opérations s'effectuent par étapes (dans l'ordre) :
 Test : c’est à dire la comparaison des mesures avec une référence.
 Détection ou action de déceler l'apparition d'une défaillance.
 Localisation ou action conduisant à rechercher précisément les éléments par lesquels
la défaillance se manifeste.
 Diagnostic ou identification et analyse des causes de la défaillance.
 Dépannage, réparation ou remise en état (avec ou sans modification).
 Contrôle du bon fonctionnement après intervention.
 Amélioration éventuelle : c’est à dire éviter la réapparition de la panne.
 Historique ou mise en mémoire de l'intervention pour une exploitation ultérieure.
Le temps en maintenance corrective :
Les actions de maintenance corrective étant très diverses, il est toujours difficile de prévoir la
durée d’intervention :
 Faible (de quelques secondes pour réarmer un disjoncteur ou changer un fusible à
quelques minutes pour changer un joint qui fuit).
 Très importante (de 0,5 à plusieurs heures) dans le cas du changement de plusieurs
organes simultanément (moteur noyé par une inondation).
 Majeure en cas de mort d’homme (plusieurs jours si enquête de police).
Le responsable maintenance doit donc tenir compte de ces distorsions et avoir à sa disposition
une équipe « réactive » aux événements aléatoires. Pour réduire la durée des interventions,
donc les coûts directs et indirects (coûts d’indisponibilité de l’équipement), on peut :
 Mettre en place des méthodes d’interventions rationnelles et standardisées (outillages
spécifiques, échanges standards, logistique adaptée, etc..).
 Prendre en compte la maintenabilité des équipements dès la conception (trappe de
visites accessibles, témoins d’usure visible, etc..).

Figure II.2 : Applications des méthodes de maintenance.


II.2.4. La maintenance de la pompe a boue:
II.2.4.1. Maintenance préventive de la pompe a boue : (16)

Fréquence (chaque)
Operations
Jour Semaine Mois 6 mois année 5 ans
Inspection visuelle des traces de corrosion sur
x
les surfaces extérieures.
Inspection visuelle du niveau d’huile sur la
x
pompe.
Inspection visuelle des dommages mécaniques
X
de la pompe.
Inspection visuelle des raccords desserrés sur
X
la pompe
Inspection des bruits de fonctionnement
X
anormaux et des températures.
Contrôler l’étanchéité des pistons et douilles
X
de vérin.
Contrôler la précontrainte correcte des
boulons des rotas du serrage de la douille de X
vérin.
Contrôler le filtre gros du système d’huile de
X
graissage et le nettoyer éventuellement
Contrôler le sécheur à ventilation, le
X
remplacer si nécessaire.
Contrôler la précontrainte de vis de la partie
X
hydraulique d’aspiration et de pression.
Nettoyage des tamis de rinçage. X
Nettoyage du piège à encrassement du
X
réservoir d’eau de refroidissement.
Nettoyage les reniflards (carter des pignons et
X
carters des chaines de transmission).
Contrôler l’entrainement des pompes de X
graissage (pompe de graissage des chaines et
pompe de graissage des pignons).
Contrôler la tension des chaines de
X
transmission.
Vidanger l’huile de graissage du « carter des
pignons » et de « carter des chaines » et
X
remplir de nouveau la quantité préconisée
TASSILIA 140.
Contrôler le jeu entre crosses et glissières. X
Contrôler la denture du couple d’engrenage. X
Vérifier l’état des roulements des moteurs
X
électriques.
Inspecter les accouplements et remplacer au
X
besoin.
Vérification des raccordements de câble à la
X
recherche de fils électrique lâches ou brisés.
Contrôler le jeu des crosses. X
Renouveler le joint de tige des crosses. X
Contrôler la grue pivotante sur colonne. X
Contrôle MP1 des cordons de soudure sur les
X
supports de couple de rotation.
Remplacement des paliers à rouleau de
X
transmission.
Inspection des fissures de l’arbre de manivelle
X
et de la bielle.
Inspection des fissures sur le boitier. X
Inspection du jeu des paliers. X

Les pompes à boue subissent une opération de révision générale périodiquement (8 ans de
service), cette révision se fait au niveau de l’atelier mécanique dans la base opérationnelle.

Les pannes de la pompe à boue et leurs remèdes présentés dans le tableau suivant :
Incident Cause Remède
 Remplacer celui-ci.
 Eliminer le corps qui provoque
 Usure de l’ensemble du l’ouverture de la conduite.
clapet.  Déboucher la conduite d’aspiration.
Baisse de pression de  Clapet totalement couvert.  Le remplacer.
refoulement.  Mauvais remplissage.  Augmenter le niveau dans le bac
 Fuite de fluide. d’aspiration.
 Manomètre défectueux.  Diminuer la vitesse de la pompe.
 Amorcer les chambres hydrauliques.
 Remplacer les pistons et les chemises.
 Augmenter le niveau dans le bac
 Bas niveau d’aspiration.
d’aspiration.
 Capacité insuffisante de la
 Eliminer les anomalies éventuelles de
Baisse de pression pompe de suralimentation.
la pompe de suralimentation.
d’aspiration  Ecoulement lent de fluide de
 Eliminer les restrictions dans la
forage.
conduite d’aspiration.
 Manomètre défectueux.
 Le remplacer.
 Aspiration défectueuse ;  Eliminer l’air de la conduite.
(existence d’air dans la  Ajuster l’amortisseur d’aspiration.
Chocs hydraulique conduite d’aspiration).
 Présence d’air ou des gaz
dans la boue.
 Anomalie au niveau de  Réparer ou recharger ou le remplacer.
Vibration de la l’amortisseur de pulsation.  Il faut resserrer les boulons.
conduite de  Boulons desserrés.  La munir d’un support.
refoulement  Manque de support sous la
conduite.
Cognement dans la  Rotation incorrecte de la  Vérifier le fonctionnement du
partie mécanique pompe à boue. mécanisme.
 Piston-tige desserré.  Vérifier et serrer.
 Rallonge de crosse desserrée.  Il faut les resserrer.
 Roulements principaux usés. Changer.
 Axe de crosse usé.  Régler les guides ou les remplacer.
 Mauvais réglage de la crosse.
 Roulement mal ajusté.  Vérifier et ajuster les jeux.
haute température
 Diminution de la pression de  Ajuster bien les bagues de roulement.
d’huile
refoulement de la pompe à  Réparer la pompe ou la remplacer.
l’huile.
 Diminution de niveau d’huile.  Vérifier et ajouter l’huile si
 Lubrification contaminée. nécessaire.
 Fuite dans le circuit d’huile.  Changer l’huile.
Basse pression d'huile  Pompe à huile défectueuse.  Eliminer toutes les fuites.
 Crépine d’aspiration  Réparer ou remplacer celle-ci.
colmatée.  Le nettoyer et changer l’huile.
 Manomètre défectueux.  remplacer.
 Huile contaminé.  Changer l’huile.
Haute pression  Colmatage des conduites.  Changer le cartouche d’huile.
d’huile.  Manomètre défectueux.  Le remplacer.
 Filtres à l’huile bouchés.  Les nettoyer.
 Excès de sable ou de
 Dessabler, vérifier souvent.
Chemises et garniture matériaux étrangers dans la
 Régler la course.
de pistons rayés. boue.
 Réparer le système d’arrosage.
 Course de piston déréglé.
 Piston usé ou abîmé.  Monter un nouveau piston et une
Rayure de l’alésage  Des pistons endommagés chemise neuve.
d’une chemise. peuvent provoquer de telles
rayures.
 La portée de cylindre peut  Sortir les vis de serrage avant de
Portée de chemise être usée. bloquer la portée de cylindre.
coupée ou faussée.  Le sur blocage peut avoir  Ne serrer les vis qu’en dernier lieu.
faussé la chemise.
Portée de clapet  Matériaux étrangers dans la  Vérifier l’usure de toutes les pièces.
«sifflée». boue.  Remplacer toutes les pièces usées.
 Montage de vieux matériel
sur du neuf.

A. Entretien technique de la pompe :

 Changer la chemise ayant des égratignures  2 mm.


 Enduire toutes les pièces d’usure changées.
 Serrage des goujons en croix pour le centrage.
 Les fissures criques ne sont pas admises pour le piston et la
tige.
Entretien technique de la
 Au changement des douilles, il faut changer les pistons.
pompe
 Respecter les coûts de serrage.
 Pour une nouvelle tige, il faut de nouveaux dispositifs
d’étanchéité.
 Pour un nouveau siège, il faut mettre un nouveau plateau.
 Remplacement des ressorts s’ils sont affaiblis.
 Examen extérieur de la pompe et l’engrenage.
Période d’inactivité de courte
 Vérification de l’huile.
durée
 Vérification du serrage des pièces de fixation.
 Vérification de l’usure des appliques des crosses et des
corps.
 Vérification de l’usure de chemise, jeu entre axe de crosse
et de chemise  0,3mm.
 Vérification de l’amenée d’huile aux pièces de crosse.
Période d’inactivité de longue
 Vérification des températures.
durée
 Les pièces de la partie hydraulique sont protégées par une
couche de graisse ainsi que tous les assemblages.
 L’amortisseur doit être rechangé chaque deux mois.
 Nettoyage des appareils de mesure.
 Graisser les pièces stockées et tous les filetages.
Entretien technique de la  Le bon état technique de la partie hydraulique de la pompe
partie hydraulique dépend de son entretien tant pendant le fonctionnement
qu’au stockage.
 Les tiges couvertes de graisse doivent être les déformations
des pièces enlever le sable pénétré dans la couche de
graisse et éviter les déformations des pièces en caoutchouc.
 Ces dernières doivent être protégées contre l’action d’une
température dépassant 70°C.
 Le graissage est important pour la partie d’entraînement
d’huile pure est versée le carter de la pompe jusqu’à 1/3 du
Entretien technique de la parie diamètre du bac.
mécanique :  Les paliers, des dents de pignons et les guides de crosse
encrassée doit être changée, il faut les régler ou bien les
remplacer.

II.2.4.2. Analyse de type d’usure de la pompe à boue :


A. Usure abrasive :

C’est la dégradation de la surface, elle est résulté de l’action de coupe ou de rayage des
particules dures qui peut être contenue dans la boue de forage qui se déplacent par rapport a la
surface des pièces, et qui constituent un facteur de destruction rapide des pièces de la pompe :
chemise, pistons, clapets, tige...

B. Usure corrosive :

Elle touche les pièces qui sont en contact direct avec la boue d’eau (Chemise, les pistons, les
sièges des clapets) qui contient des réactifs chimique et du gas-oil et qui circule dans la partie
hydraulique et provoque ce type de corrosion.

Sa forme la plus répandue est la rouille.

C. Usure par frottement :

Les surfaces conjuguées en mouvement qui sont exposées à des efforts qui résultent la
formation des micros soudures au niveau des aspérités en contact, qui provoquent des
grippages et enlèvements du métal.

L’usure par frottement résulte du travail des forces de frottement.


Elle peut avoir deux types :

 Frottement de glissement :
o La roue portée par l’arbre a palier lisse.
o Crosse glissière.
o Clapets en son siège.
o Roue et pignons…
 Frottement de roulement : concerne tous les roulements de la pompe de forage.
D. Usure par fatigue :

La destruction prématurée est causée par la fatigue et la rupture du métal des pièces qui sont
soumis à un régime d’alternance des charges.

Les pièces concernées par cette usure sont :

 Les surfaces d’appuis des clapets.


 Les dents des pignons.
E. Moyens possible pour diminuer la vitesse d’usure :
 Fabriquer des pièces qui résistent mieux et fonctionnent bien le plus long temps
possible sans un entretient important.
 Appliquer à la fabrication des traitements adéquats et des procèdes d’usinage et de
finition avec un grand soin et une grande précision.
 Appliquer certaines demandes de durcissement pour améliorer la longévité des
chemises.
 Recommandation des mesures consécutives (modification de la conicité des surfaces
de portée des pistons…) pour améliorer la durée de vie de la tige.
 Améliorer la qualité de l’entretient et de la maintenance pour assurer le bon
fonctionnement.
 Contrôler périodiquement les systèmes de graissage de différentes pièces de la pompe,
et vérifier le système d’arrosage de l’arrière piston.
 Analyser l’huile s’il contient des particules abrasives, elle doit être changée.
 Installer des équipements de dessablage st d’épuration finie de la boue à fin d’éliminer
ces particules pour protéger les pièces de la partie hydraulique.
 Verifier la stagnation du liquide dans les jeux entre, pour protéger les pièces contre la
corrosion.
II.2.4.3. Operations de réparation des pompes a boue :
A. Définition :

C’est un ensemble d’opérations ayant pour le but de rétablir un bien dans un bon état
d’accomplir un service voulu.

B. Réparations apportées à la pompe à boue :

Les réparations effectuées sur la pompe à boue sont en fonction de sa durée de vie, le volume
des travaux, et l’utilisation des mécanismes et pièces de la pompe.

Ces réparations sont planifiées et organisées :

1. Réparations menue :
 Ces opérations sont effectuées sue le chantier de forage et en dehors du
fonctionnement de la pompe a boue.
 Elles consistent à remplacer les pièces de courtes durées de vie (Joints d’étanchéité,
filtres, pistons…)
2. Réparations moyennes :
 Ces opérations sont effectuées à l’atelier central de Hassi Messaoud.
 Elles consistent à la dépose des organes défaillants de la pompe et le remplacement
des pièces d’usure ou d’ensemble entières.
3. Réparations complètes :
 Ces réparations se réalisent dans l’atelier de réparation centralise de Hassi Messaoud.
 Elles consistent à la dépose de tous les groupes et organes de la pompe.
 Puis, le remplacement ou la réparation des groupes défaillants.
 Ensuite, la pompe est remontée.
 Enfin, la pompe est rodée et essayée.
II.2.4.4. Méthode de lancement des travaux de réparation de la pompe a boue :
A. Sur le chantier :
 Le chef mécanicien transmet les programmes de révision et réparation périodique à
effectuer au mécanicien de chantier.
 Le mécanicien reçoit les messages et exécute les ordres et réalise toutes les opérations
nécessaires (verification de niveau d’huile, température, pression…)
 Ils réalisent leur rapport de vérification en exprimant l’état générale de la pompe.
 S’il y a une panne, le chef mécaniciens et le mécanicien verifier la pompe et prends la
décision de réparation sur atelier ou sur chantier.
B. Sur l’atelier :
 Le chef de chantier signe un ordre de mission et bon de sortie de la pompe pour la
transmettre à l’atelier.
 Les mécaniciens de l’atelier exécute le démontage de la pompe, le nettoyage et le
contrôle des pièces pour jugée celle a remplacé ou bien a réparer.
 La partie hydraulique est renouveler avec des pièces neuves (garniture d’étanchéité,
clapet, tiges, chemise…), ces pièces sont fournies par le magasin âpre l’accord du chef
d’atelier.
 Apres le remontage et avant la livraison de la pompe vers le chantier, le chef d’atelier
doit réaliser la fiche technique de suivi de la pompe a boue qui doit contient :
 Les réparations réalisées,
 Les pièces rechangées,
 Les couts de réparations réalisées,
 La date de sortie de la pompe.
II.2.4.5. Démontage et montage de la pompe à boue :

Les opérations de démontage et remontage sont des opérations très importantes et nécessitent
une exécution bien correcte et soignée.

A. Démontage de la pompe à boue :

Le démontage de la pompe s’effectue comme suit :

1. Démontage de la partie hydraulique :


 Ouvrir les portières des clapets d’aspiration et de refoulement.
 Enlever les sièges des clapets.
 Démonter le système d’arrosage de l’arrière piston.
 Démonter les portes des cylindres.
 Extraire les chemises.
 Démonter les pistons et les tiges des pistons.
 Démonter l’amortisseur de pulsation.

Vous aimerez peut-être aussi