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Comment rédiger la notice 

?
Demande agrément : 08 mai deadline mais idéalement il faut l’envoyer fin mars/début avril..
Il existe 3 décisions possible pour la notice : 4.1 (60%) / 4.2 (35%) / 4.3 (5%).
Le risque est sur le 4.2, l’objectif est donc de mettre le maximum de chance pour avoir le 4.1.
Au DEC, il y a 500 examinateurs, et les projets de notice seront affectés aux différents examinateurs en fonction des critères de choix qui
seront définis dans le feuillet d’agrément.
Idéalement, il convient d’envoyer le projet de notice courant du mois d’avril (mi-avril).

Les causes majeures de 4.2 sont les suivants :


 Sujet qui a été traité à de nombreuses reprises, mais en générale ce point est sécurisé avec les points que nous faisons ;
 Les apports ne sont pas suffisants ou évidents (voir par la suite comment mettre en évidence les apports) ;
 Le plan n’est pas équilibré ou présente des failles (il manque quelque chose, l’examinateur pense à qqch que l’on n’a pas pensé,
etc.).

Donc, nous allons décortiquer un projet de notice : un projet de notice est composé d’un certain nombre d’éléments, de sections et
l’ensemble de ces éléments ont une suite logique les unes avec les autres.

Premièrement, lorsque l’examinateur va ouvrir la demande d’agrément, la première chose c’est l’intérêt du sujet.
Attention, dans cette partie, il ne faut surtout pas utilisé/écrire le mot « mémoire ». Ni utiliser de pronoms « Je, nous, on ». Il faut être
impersonnel. Les paragraphes doivent être aérer, éventuellement un ou deux graphiques si besoin.

Section 1 : Intérêt du sujet

En général pour cette partie il faut faire 4 pages  : il faut créer un entonnoir intellectuel, c’est-à-dire qu’on va partir d’un sujet le plus large
possible et on va aller sur un sujet le plus restreint possible. Pour cela, il convient d’utiliser 3 à 4 sous-titres qui vont faire chacun une page
à une page et demie dans ces 4 pages (pas de nombre de sous-titres définis).

 Premier sous-titre – le secteur : il faut parler du secteur d’activité d’un point de vue macro, combien d’acteurs dans le secteur,
CA du secteur, combien d’emploi, en gros on plante le décor dans le premier sous-titre. L’idée du premier sous-titre  : on plante
le décor.
 Deuxième sous-titre – problème du secteur/client/acteurs de ce secteur : on met en évidence le problème du secteur
d’activité, on peut utiliser des témoignages, des études Xerfi, benchmark qu’on aura réalisé ;
 Troisième sous-titre, problème de l’EC/CAC de réaliser la mission qui vient en réponse au besoin du client : donc j’ai un
secteur qui a des acteurs, qui ont des problèmes ou besoins, l’EC va y répondre et il ne sait pas comment réaliser cette mission.
C’est ça le troisième sous-titre, c’est mettre en évidence l’intérêt de la mission et ses problématiques associées. C’est ça qui va
générer l’intérêt du mémoire. Le mémoire a pour but de répondre aux problématiques et du client et du professionnel. Donc il
ne faut pas hésiter dans cette troisième partie à utiliser des témoignages d’EC qui viendraient corroborer nos dires. Pas de
propos génériques, bateaux, etc. Nous devons être dans le vif du sujet. L’objectif est de montrer en quoi sa mission doit être
adapté avec des outils particulier pour les besoins du client.

On termine cette section sur l’intérêt du sujet par une sorte de conclusion partielle, c’est l’énoncé de la problématique du mémoire. On
peut mettre un petit 2 pour cette partie qui s’appelle « Problématique ». Cette partie vient synthétiser les 3-4 pages précédentes sous
forme d’une question, et une seule.

Section 2 : problématique

Cette partie vient synthétiser les 3-4 pages précédentes sous forme d’une question, et une seule. Il faut mettre cette question en gras, la
problématique en gras (2 à 3 lignes maximum). La problématique doit forcément être une question. C’est la problématique du mémoire.

Ensuite il faut apporter la réponse à cette problématique une fois que nous avons planté le besoin du lecteur, qu’on lui a démontré son
besoin. C’est là qu’intervient la troisième section.

Troisième section : objectif poursuivi.

Cette troisième section va se décomposer en 3 sous-titres différents.

3.1 – Les objectifs du mémoire (maximum une demi-page) : il faut décrire 2 ou 3 objectifs très opérationnels, c’est en réponse à la
problématique, voila les objectifs que je fixe à mon mémoire (proposer un cadre d’intervention sur telle type de mission, tel secteur,
démarche d’audit adaptée). C’est 2 ou 3 objectifs doivent être énumérés sous forme de bullet point.
3.2 – Les démarches entreprises pour atteindre les objectifs  (= partie essentielle de la notice pour obtenir un 4.1)  : l’objectif est de
montrer toutes les idées et démarches que l’on a entreprises pour proposer ce projet de notice. Dans cette sous-partie on va faire des
paragraphes et chaque paragraphe correspondre à une action que l’on a entreprise. En général, il convient de les mettre dans l’ordre
chronologique, la plus préliminaire jusqu’à la plus aboutie, la plus ultime.

En général, le premier point que l’on fait, c’est qu’on commence à se documenter. Donc le premier paragraphe stipulera que pour
atteindre l’objectif l’une des démarches entreprises a été de se documenter de manière pragmatique sur la thématique etc.

Dans cette sous-partie 3.2, il y aura des choses qui seront étayées plus loin dans la notice, comme dans la bibliographie. Donc là nous allons
introduire des points qui seront étayés plus en profondeur dans la notice. Il faut donc être synthétique dans l’aspect documentation, on va
juste dire en une ou deux phrases que l’on s’est documenté, et que pour plus d’informations on s’est rapproché de la section qui s’appelle
« source d’information » qu’on évoquera par la suite.

Ensuite, nous pouvons indiquer qu’on s’est rapproché de plusieurs clients du cabinet pour appréhender leurs problématiques, leurs
attentes, etc (= 2ème idée), aller sur le terrain/benchmark.

Troisième point et paragraphe : enquête auprès de la profession, de clients, un benchmark de docs de réf cela peut être une idée.
Réalisation d’un benchmark auprès de 10 dossiers clients pour comparer leurs problématiques/agrégats.

Quatrième point (=réalisation d’entretien, essentiel) : l’objectif est de croiser les points de vue et comprendre les attentes. Cette idée sera
étayée plus loin dans une autre section, c’est pourquoi il ne faut pas trop la développer ici. On va dire que des entretiens ont été réalisés et
pour plus d’informations voir la rubrique « Conseil ».

Cinquième point, majeur « Conception d’outils méthodologiques pour répondre aux besoins du professionnel » : et pour cela, il convient
d’intégrer un tableau comme suit :

Valeur ajoutée de l’outil pour


Numéro de l’outil Titre de l’outil Format de l’outil
le professionnel

 Numéro de l’outil : classé par ordre d’apparition dans la démarche du plan ;


 Titre de l’outil, exemple : « questionnaire de prise de connaissance des attentes clients » ;
 Format de l’outil : « Excel, word, powerpoint, arbre de décision » tout ce que l’on peut imaginer.
 Calculateur excel viager, ppt formation viager, questionnaire client (envoyé par la notaire par exemple),

Ce tableau d’applique à tous les sujets quels qu’ils soient. Si pas d’outil = 4.2, il faut impérativement cette partie.

Cinquième point : sous le tableau, dans ce nouveau paragraphe, afin de rendre ce mémoire illustratif, il s’appuiera sur un cas illustratif et
sur les principales composantes de ce cas illustratif, sur quoi il va se baser. Par exemple  : la SCI MADALENA implanté à Roissy en France,
etc.
Il faut expliquer les hypothèses du cas illustratif pour que l’examinateur puisse en appréhender la pertinence dans le cadre de l’illustration.
Cas illustratif cohérent avec le secteur, standard et lambda, car il faut qu’il soit représentatif. Il s’agit d’un cas fictif inventé sur notre
expérience.

Sixième point : autre idée, c’est que nous avons fait afin de s’assurer de l’apport à la profession un benchmark des mémoires déjà réalisés
sur cette thématique à été réalisé. Et là, il faut mettre un tableau qui présente les mémoires qui sont déjà tombés.

Axe sur lesquels le mémoire se


Titre du mémoire Année de soutenance
distinguera du mémoire déjà publié

Dans la troisième colonne il faut expliquer qu’il y a déjà eu 2 mémoires en la matière et sur chacun d’eux je vais compléter les choses ou
ajouter une couche de valeur ajoutée et des points obsolètes. Mon mémoire va permettre de rafraichir tout cela. Ici, il convient d’être
démonstratif et de dire qu’ok il y a déjà eu des mémoires mais voila en quoi mon mémoire est complémentaire aux 3 précédents.
Il faut prendre les mémoires de moins de 10 ans dans ce tableau et précisé dans notre paragraphe que les mémoires sélectionnés ont
moins de 10 ans suite à la réforme du DEC en 2010.

Autre idée, afin de rendre ce mémoire pédagogique, le développement du mémoire s’appuyer sur des encadrés synthétiques selon la
typologie suivante :

 1er type d’encadré : bonnes pratiques pour le professionnel = synthétiser des points essentiels pour le professionnel ;
 2ème type d’encadré : erreur à ne pas commettre ;
 3ème encadré : parole de professionnel, des gens qu’on aura interviewé dans le cadre du mémoire et dont on rapportera les
propos ;
 4ème point : point de vue de l’auteur du mémoire, là où l’on défend notre point de vue.

Dans cette partie, on cite que l’on va mettre cela, mais on ne met rien dedans pour l’instant, c’est suffisamment explicite pour que l’on
comprenne ce que cela proposera.
Nous pouvons mettre a côté de ces différents point les logos que nous utiliserons.

En général, on s’arrête là dans la partie 3.2 « Démarches entreprises pour atteindre les objectifs ».
3.3 Annonce du plan

Dans cette partie, il faut faire une demi page, voir 2/3 de page, mais il ne faut pas plus pour présenter le plan sous forme narrative  : ici il
faut expliquer le plan s’articulera en 3 parties, une partie permettra d’abord de blabla, une deuxième partie de blablabla. L’objectif est de
présenter l’ossature du plan.

Quatrième section : délimitation du sujet

Dans cette partie, il faut expliquer ce que nous ne traiterons pas dans le cadre de notre mémoire. Il faut décrire de manière objective ce
que nous ne traiterons pas « Je ne traiterai pas de tel aspect pour telle ou telle raison ». Il ne faut pas dire que je ne traite pas car je ne
maîtrise pas mais plutôt je ne traiterai pas de l’aspect fiscal car un mémoire a déjà été dédié à la fiscalité ou la fiscalité de ce sujet ayant
pour vocation a être obsolète l’année prochaine, il a été décidé de ne pas le traiter, mais il faut des raisons objectives. En général, une demi
page suffit à dire ce qu’on ne traitera pas. Si un mémoire existe, on peut dire : « le lecteur est invité à aller voir le mémoire de Jean Philippe
DUPONT, publié en mai 2019 sur cette thématique, et on met la référence complète en bas de page.

On peut également dire qu’on ne traitera pas car ce sera trop long : « afin de respecter la contrainte des 100 pages et permettre d’avoir un
mémoire suffisamment approfondi il a été décidé de restreindre le périmètre du sujet ».

Jusqu’à maintenant la forme doit être impersonnelle, jusqu’à maintenant (éviter les « je, nous, on »).

On privilégiera des formules comme :

 Il a été entrepris tel point ;


 L’auteur a réalisé telle démarche ;

On pourrait envisager le « je », il n’y a pas de règle qui dit que non, mais rester impersonnel permet de mieux se projeter dedans.

Cinquième section : lien entre le sujet et l’expérience professionnelle  : pour cette partie, il faut faire faire une page. Pour ceux qui ont 6
ans d’expérience, ils peuvent dire : « Fort d’une expérience de 6 ans… », mais ceux qui ont moins de 6 ans d’expérience cela ne vaut pas la
peine de le faire. Dans ce développement, il faut dire quelle est l’expérience sur le sujet, l’erreur de nombreux candidats est de raconter
toute leur vie, le cursus académique, ou l’expérience au sens large = on s’en fou. Sur ce sujet précis, quelle est votre expérience. On peut
mettre les noms des personnes pour être transparent avec l’examinateur. Il faut expliquer les problèmes que l’on a rencontré (anecdotes,
points importants). Il faut être dans la démonstration en disant : j’ai eu cette situation et la problématique à été la suivante : xxxx. Il faut
montrer et démontrer notre expérience pour montrer comment cela peut enrichir le mémoire. Il ne faut pas citer le nom du cabinet le cas
échéant.
ON PEUT UTILISER LE JE A COMPTER DE CETTE PARTIE/DANS CETTE PARTIE

Sixième section : source d’information : cette partie doit faire une bonne demi page, dans laquelle il faut faire le juste milieu entre la
bibliographie à la fin de la notice et le paragraphe du 3.2 où l’on a mis des informations générales. Il faut préciser les grandes sources
d’informations que l’on a utilisé et consulté (documentation généraliste sur le viager, document spécialisée sur xxx, puis assistance à des
conférences, des formations, des webinaires, une enquête etc. Cette partie est un peu bateau.

Septième section : conseil : partie très importante, c’est la partie conseil. L’importance de faire des entretiens apparaît ici. Il faut faire un
tableau à 2 colonnes et nous pouvons écrire : « pour compléter l’approche et enrichir le mémoire, l’auteur du mémoire a pris le soin de se
rapprocher de xxx. Il faut faire un tableau à deux colonnes comme suit :

Nom – Prénom – Fonction Apports de l’entretien à la démarche du candidat


« N.C Expert-Comptable à xxx » « Cet échange a permis d’insister sur… ».

Idéalement, il faut avoir entre 7 et 10 personnes, en dessous de 5 c’est critique, car cela montre qu’on ne s’est pas donné de mal. Ainsi, 8 à
10 personnes est le bon milieu. On peut interroger tout ceux qui peuvent une influence sur la mission, sur le contenu de la mission.
Tous ceux qui ont un lien avec le sujet, tous ceux qui peuvent avoir une influence sur le contenu de la mission. Pour les noms des
personnes, mettre les vrais noms, et s’ils ne veulent pas donner le nom, expliquer que leur nom sera anonymisé. Pour les noms des
personnes qui ne veulent pas apparaître dans le mémoire, on met les vrais noms et on met un astérix en bas de page en précisant que
« ces personnes n’ayant pas donné leur accord spécifique pour être cité dans le mémoire, leurs noms sera anonymisé ».
MAINTENANT, on passe au plan, le plan doit être présenté deux fois, une fois de manière synthétique, et une fois de manière détaillée.

1) Présentation du plan de manière synthétique : le plan synthétique doit tenir sur une page et s’arrêter au deuxième niveau (Partie &
Chapitre). A quoi sert ce plan synthétique : à voir l’ossature global de notre mémoire, cela doit permettre de voir si la démarche semble
globalement construite et si elle est équilibrée.

Points d’attention à avoir sur ce plan synthétique :

 Il faut un total en bas du plan synthétique de 100 pages de l’introduction à la conclusion, pas 105, pas 98, il faut 100 pages.
Même si on ne respecte pas 100 pages dans la rédaction, il faut au moins montrer à l’examinateur que l’on a compris la règle ;
 Il faut un pan globalement équilibré sans être arithmétiquement équilibré, c’est-à-dire que certains candidats font 3 parties avec
30 pages par partie et 10/10/10 = c’est complètement ridicule. On veut un volume de page par chapitre et partie globalement
équilibré sans l’être arithmétiquement ;
 Les titres doivent être bien écris, il ne faut pas des titres trop longs et des titres de deux mots, il faut un juste milieu ;
 Le plan quand nous allons le construire, il faut que dans l’idéal, 60% à 70% du plan soit occupé par des apports concrets
méthodologiques, cela peut être soit la mission en elle-même et à bien évidemment c’est de la méthodologie car on est
clairement sur de la mission soit c’est sur des aspects préparatoires à la mission mais ce n’est pas la partie prise de connaissance
(purement théorique et sectorielle). Cette partie théorique doit faire maximum 15 à 20 pages pour ne pas prendre de risques. La
partie opérationnelle ce n’est pas que la mission en elle-même, c’est aussi la préparation de la mission et ça dans l’idéal c’est 60
à 70% du volume.
 Plan en 2 ou 3 parties, c’est comme on veut, on regarde à la fin quand on veut équilibrer les volumes. En général on ne le décide
pas au début.

2) Présentation du plan de manière détaillée : le plan détaillé doit s’étaler sur 3 ou 4 pages en général, il va s’arrêter au quatrième niveau
à savoir :

 Partie ;
 Chapitre ;
 Section ;
 Sous-section.

Points d’attention à avoir sur ce plan détaillé  :

 Vérification que les volumes de page sont bien présents jusqu’au troisième niveau, les trois premiers niveaux doivent avoir leur
volume de page ;
 Le découpage n’a pas a être arithmétique, on est pas obligé de faire 3 sous sections obligatoirement par section. Donc s’il y a 3
sections, dans une autre il y en a deux c’est bon. L’essentiel est qu’un chapitre qui fait 12 pages, l’autre ne peut pas en faire 25.
Il faut qu’il y ai une régularité, par exemple le premier 12 pages, le suivant 8 pages, ensuite 14 pages : ça c’est ok on est dans le
même volume.
 Il faut que les sous-sections et même les sections soient très opérationnelles surtout dans la partie opérationnelle dans la partie
préparation et réalisation de la mission. Il faut des titres très très concrets qui intègrent des termes d’action «  Mise en place
de », « Détermination de », « contrôle de », « analyse de », « comparaison de », il faut des termes d’action qui vont faire
comprendre ce qu’on va faire dans cette partie.
 Si nous devons prendre que le niveau 4 du plan, cela doit être limite un programme de travail, il faut que ce soit suffisamment
clair pour que l’on comprenne ce qu’il y a derrière, et ce que l’on va faire faire au professionnel à cette étape de la mission, c’est
essentiel ;
 Autre point très important, le mémoire s’adresse à un diplômé d’expertise comptable, c’est-à-dire que l’on n’apprendra rien sur
la lettre de mission, méthodologie du professionnel dans le mémoire. Sauf s’il y a un point spécifique sur ce sujet (problème de
vraie mise en cause de responsabilité avec de la jurisprudence ou que la lettre de mission doit être profondément modifié par
rapport au modèle de l’ordre, il ne faut pas parler de tous les aspects génériques qui sont complètement maîtrisé par un
diplômé de l’OEC, il ne faut pas commencer à parler de seuil de signification, de lettre de mission, rapport de fin de mission s’il
n’y a rien de spécifique à traiter dedans. Cependant parler des honoraires et du budget de la mission, parler éventuellement
d’un risque de fraude atypique sur ce secteur d’activité c’est intéressant. Tous les éléments génériques et transposables on les
élimine ;
 Le plan doit être chronologique par rapport au déroulé de la mission ;
 Pour présenter le plan, on peut faire en forme d’escalier, on décale au fur et à mesure des niveaux du plan ;
 Les parties doivent être en gras et majuscule, les chapitres on passe en minuscule mais toujours en gras, les sections on enlève
le gras, puis les sous-sections on passe en italique ;
 Autre point qui est regardé, il faut repositionner dans le plan détaillé les outils utilisés (tableau à 4 colonnes), il faut les identifier
là où ils interviendront, disant qu’ici dans telle sous-section, il y aura un outil. Il faut mettre un petit logo, ce que l’on veut et à
coté on écrit : « Outil n°1 : questionnaire de prise de connaissance du besoin client », on change la couleur de police pour que
cela ressorte bien.

Comment on fait les volumes de pages ?

Pour déterminer l’exhaustivité du plan sans volume de page et rien que pour listé toutes les problématiques, il faut partir d’un processus
top-down, du haut vers le bas où l’on va avoir un arbre, on va d’abord le décomposer en racine primaire puis racine secondaire puis racine
encore plus fine pour aller jusqu’au niveau 4. Comment je peux effilocher chaque niveau pour aller à un niveau inférieur  ? Il faut faire cela
trois fois. Une fois les 4 niveaux déterminés, il faut faire le processus bottom-up, c’est-à-dire qu’on va remonter le courant, c’est à chaque
racine de niveau 4 il me faut combien de pages ? 1 page, 2 pages, 3 pages maximum ? En général par sous-section, il faut 2 à 3 pages
maximum : 1 page c’est très rapide, 3 pages ca demande un peu plus de développement. Après avoir additionner le volume par section,
par chapitre etc, et là le tronc ne va pas revenir à 100 pages, on sera à 80 pages, 85 pages et ensuite il faudra faire des arbitrages. Il faut
que ce soit globalement équilibré, et ensuite il faudra choisir où est ce que je veux plus de pages pour ajouter de la pratique etc. Il faut
arriver à 100 pages.

IL FAUT ALLER VOIR DES PLANS SUR BIBLIOTIQUE : C’EST ESSENTIEL. IL FAUT ALLER VOIR LES MEILLEURS MEMOIRES – OBJECTIF DEC –
PAGE LINKEDIN. IL FAUT S’INSPIRER DE PLAN DEJA FAIT.

On ne va pas réinventer la roue, on va les réadapter.

Sur la construction du plan :

 2 ou 3 parties, il y a autant de mémoire en deux parties qu’en trois parties, à la fin on arbitrera ;

POUR LA PROCHAIN POINT :


 Il faut faire un fichier avec 4 onglets – fichier Excel :
o Onglet 1 – Mémoire : qui existe déjà sur la thématique que je vais étudier et comparé  et les autres mémoires qui
gravitent autour de mon sujet, qui traitent de thématiques parallèles : qui me serviront à enrichir et construire ma
démarche mémoire.
Dans cet onglet il faut faire un tableau à 4 colonnes :
 Colonne 1 : titre du mémoire ;
 Colonne 2 : Nom, prénom de l’auteur et session de soutenance ;
 Colonne 3 : les grandes étapes du plan du candidat ;
 Colonne 4 : les outils qu’il a proposé dans son mémoire.
o Onglet 2 : sources bibliographiques - documentation hors mémoire, quelles sources bibliographiques je veux
utiliser dans le cadre de mon mémoire ;
Dans cet onglet il faut faire un tableau à 3 colonnes :
 Colonne 1 : référence bibliographiques complètes ;
 Colonne 2 : la catégorie bibliographique (ouvrage, site internet, articles) ;
 Colonne 3 : qu’est ce que je retiens de cette source bibliographique, quelles sont les idées que je veux
réutiliser.
o Onglet 3 : les entretiens – c’est le tableau que l’on a utilisé auparavant sur la partie conseil 
o Onglet 4 : problématique :
 Réponse de l’expert-comptable ;
 Outils méthodologiques qui vont soutenir telles ou telles problématiques de la démarche de l’EC.
o

Ensuite si on a commencé à ébaucher un projet de plan, on peut le proposer lors de notre prochain point.
Conseils divers :

 Pas de 5ème niveau, il faut rester sur un niveau 4 ;


 Proposer des lettres des missions : si c’est pour proposer des modèles de l’OEC on n’apportera rien, mais si on modifie 40/50%
du modèle de l’OEC c’est intéressant – si on apporte des justifications d’appréciation par exemple ;

Bibliographie :

 Dernier élément de la notice ;


 Environ une trentaine (30) de références, toutes catégories confondues ;
 Ces références doivent être d’actualité, il faut qu’il y en ait assez, et qu’elles respectent la norme du jury (voir note du jury sur le
site du Jury, page 10, il est écrit comment on représente les références bibliographiques) ;
 Il convient de citer environ 30% de la bibliographie dans le mémoire.
 Par la suite, on pourra ajouter ou supprimer des choses de la bibliographie, certains éléments de la bibliographie seront
déversés dans l’intérêt du sujet ;
 Date des sources : cela dépend, il n’y a pas de règles, si on parle d’un sujet très mouvant, alors il faut que ce soit récent, mais un
sujet qui ne bouge pas on peut utiliser des sources plus anciennes.

Enfin, il convient de finir le projet de notice par une page de couverture, il faut qu’il y ait un visuel, il faut une photo en fond d’écran de la
page de couverture qui illustre le sujet avec un titre en majuscule, et le titre doit être (on le travaillera), le titre doit être précis = s’inspirer
de titre sur bibiliothique.

En général un mémoire c’est environ 30 à 40 pages de contexte et de mise en place de la mission puis 60 – 70 pages de la réalisation de la
mission. Après, la mission se décompose en phase d’analyse, identification des risques = chapitres, ensuite chaque chapitre il y a aura des
thématiques, etc.

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