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UNIVERSITE TOULOUSE 1 CAPITOLE Année universitaire 2018-2019

Première session : Semestre 2


Session AVRIL 2019

MASTER 1 DROIT ECONOMIE GESTION


MENTION DROIT DES AFFAIRES

MASTER 1 DROIT ECONOMIE GESTION


MENTION ADMINISTRATION ET LIQUIDATION D’ENTREPRISES EN DIFFICULTE

DROIT DES AFFAIRES 2


LUNDI 8 AVRIL 2019
14 H 30 – 17 H 30
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SEUL L’USAGE DU CODE DE COMMERCE EST AUTORISE

Jean, exploite une activité de brasserie en face du Stadium de Toulouse. Son


épouse, Marie, est inscrite au RCS en tant que conjoint collaborateur. Marie s’occupe des
commandes auprès des fournisseurs et tient la caisse. Jean et Marie sont mariés sous le
régime de la séparation de biens. Ils vivent dans un appartement situé à 50 mètres à peine
de la brasserie, loué à M. Paul.
Jean est titulaire d’un bail commercial conclu avec la SCI IMMOPLUS. Le loyer
mensuel d’un montant de 1200 € est payable d’avance, le 2 de chaque mois.
Jean a conclu un contrat de fourniture avec la SA KRO qui l’approvisionne en bière.
Cette société a garanti le prêt qui a permis à Jean de financer le réaménagement des locaux
par un nantissement sur le fonds de commerce. Le prêt, d’une durée de 10 ans a été
consenti le 4 janvier 2014 par le CREDIT du MIDI.
Jean emploie deux salariés, Antoine, pour la préparation des repas et Lucie pour le
service.
Marie a été victime d’un grave accident de la circulation fin décembre et est
hospitalisée pour une durée indéterminée. Jean est depuis cet évènement très souvent
absent et la clientèle n’a cessé de baisser. La trésorerie s’en est ressentie. Jean n’a pas
réglé M. Paul, pour le mois d’avril, de l’échéance du loyer due le 1er. Les deux dernières
échéances du bail commercial, dues pour les mois de mars et avril, n’ont pas non plus été
honorées aux dates prévues. Jean a reçu une lettre recommandée avec demande d’avis de
réception de la SCI IMMOPLUS lui enjoignant de régler les sommes dues et lui rappelant
qu’à défaut de règlement à l’expiration d’un délai d’un mois, le bail serait résilié par l’effet de
la clause résolutoire prévue au contrat. Jean vient de recevoir un courrier de rappel du
CREDIT du MIDI, également non réglé de la dernière échéance du prêt.

Jean, très attaché à son commerce, est désemparé. Il vient vous trouver. Il s’avère
qu’il n’est pas en mesure aujourd’hui d’acquitter la majorité de ses dettes impayées. Il vous
demande de le conseiller. Après avoir analysé sa situation, vous lui indiquerez vers quelle(s)
procédure(s) il peut ou doit s’orienter.
Si une procédure judiciaire était ouverte, quelle serait la situation des créanciers au
regard des créances impayées à la date du jugement d’ouverture.

Vous préciserez ensuite le sort des contrats suivants : contrat de prêt, bail
commercial, bail d’habitation, contrat de fourniture, contrats de travail. Vous indiquerez le
régime applicable aux créances qui viendraient également à naître après l’ouverture de la
procédure.

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