Vous êtes sur la page 1sur 1

Nourrir l'humanité.

I Une meilleure distribution de la nourriture dans le monde.

La production alimentaire mondiale a augmenté plus rapidement que la


croissance démographique, ce qui a permis de répondre aux besoins de
nourriture de plus d'individus dans le monde. Le nombre de personnes sous-
alimentées a beaucoup diminué passant de 37% de la population mondiale en
1970 à 15% aujourd'hui. La hausse de la production agricole a été rendue
possible grâce à l'utilisation de nouvelles terres agricoles dans les fronts
pionniers mais surtout grâce aux hausses de rendements permis par
l'agriculture productiviste (utilisation des machines, usage d'engrais chimiques,
de pesticides, sélection de variétés à hauts rendements...).

II Une distribution de la nourriture inégale dans le monde.

Aujourd'hui, 800 millions de personnes sont encore concernées par la sous-


nutrition dans les pays en développement. La faim a reculé en Asie et en
Amérique Latine mais en Afrique subsaharienne, un habitant sur quatre souffre
encore de la faim. Les cultures vivrières pratiquées largement dans les pays en
développement ne permettent pas de nourrir la totalité des populations des pays
car elles utilisent des techniques agricoles traditionnelles et non mécanisées dont
les rendements sont faibles.
A cela s'ajoute souvent pour expliquer l'insécurité alimentaire des pays pauvres
l'existence de catastrophes naturelles comme la sécheresse et les problèmes liés
aux guerres.

III Un défi pour demain : nourrir l'humanité en respectant l'environnement.

La population mondiale atteindra près de 10 milliards d'habitants en 2050. Pour


assurer la sécurité alimentaire de ces habitants il sera nécessaire de produire
encore davantage. Deux camps s'opposent sur les moyens pour atteindre cet
objectif : celui des partisans de l'agriculture productiviste et celui des gens
favorables à une agriculture plus durable. L'agriculture productiviste peut être
critiquée en raison des problèmes qu'elle cause sur l'environnement : pollution,
érosion des sols, besoins trop importants en eau... On s'oriente davantage vers la
pratique de l'agriculture durable qui préserve les ressources naturelles et limite
l'utilisation des engrais et des pesticides. Ainsi, l'agriculture biologique se
développe.

Vous aimerez peut-être aussi