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SECTEUR DE

L'ARTISANAT
ZINEB SOUKKAN
DOUAA BENAKKA
ZAKARIA ELBAKAL
SALMA DAOUDI

SOMMAIRE :
❖ INTRODUCTION
❖ DEFINITION
❖ LES TYPES D´ARTISANAT DU MAROC
❖ LES OBJECTIFS E-COMMERCE
❖ PLATE-FORMES E-COMMERCE
❖ LES CHIFFRES CLES
❖ LES ACTIONS MENEES
❖ LES RESULTATS
❖ LES LIMITES ET PERSPECTIVES
❖CONCLUSION

INTRODUCTION :
❖ L’artisanat est un secteur employeur de premier choix (2ème du
Royaume), avec une population active occupée totale de près 2,4
millions d’artisanes et artisans, exerçant dans l’artisanat à fort
contenu culturel (FCC) (qui représente 17% de l’emploi de tout le
secteur, soit environ 420.000 artisans), l’artisanat utilitaire (30%) et
l’artisanat de service (53%).
❖ Après être cantonné pendant des années, dans une vision
purement sociale, ce secteur a eu en 2007, la reconnaissance de
son grand potentiel de croissance et sa participation dans le
développement économique du pays, et a eu le mérite de la
signature de son contrat-programme « Vision 2015 » de sa
composante FCC sous la présidence effective de Sa Majesté le Roi
en Février 2007, ce qui a fait de lui, un secteur stratégique avec
une importance économique et sociale indéniable et une charge
culturelle fortement valorisante.

DEFINITION :
❖ Le Maroc est célèbre pour ses artisans exceptionnels qui
produisent des objets précieux et magnifiques.
❖ Depuis des siècles, les artisans marocains ont créé des objets
complexes et beaux qui illuminent les maisons avec leur éclat et
leur couleur.
❖ Des tapis tissés à la main à des lanternes en métal ornées, les
artisans marocains produisent toute une variété d'articles
d'artisanat.
❖ Ces produits sont fabriqués à partir de matériaux naturels tels que
la laine, le coton, le cuir ou le bois.
❖ Les produits artisanaux marocains sont typiquement conçus avec
des motifs et des couleurs complexe qui donnent un caractère
spécial à chaque produit.
❖ Ces produits sont non seulement prisés par les touristes qui
visitent le Maroc, mais sont également appréciés par ceux qui
achètent des produits artisanaux marocains en ligne et en magasin.

LES TYPES D´ARTISANAT DU MAROC :


LES OBJECTIFS E-COMMERCE :

❖promouvoir les produits artisanaux marocains et d’encourager les artisans à


adhérer à la vente en ligne .
❖ d’exploiter le potentiel offert par les plateformes de commercialisation digitale
pour augmenter leurs chiffres d’affaires et leurs revenus.
❖Par ailleurs, sept partenaires, exerçant sur des marchés divers et ciblant une
large gamme de produits d’artisanat, ont été retenus au terme de l’appel à
manifestation.
❖ Il s’agit de Chic Intemporel, Jumia, Epicerie verte, My Tindy, Tribaliste, Anou
et Gold In.
❖ Ce sont des plateformes généralistes, spécialisées dans les produits d’artisanat
ou dans des marchés de niches, ainsi que des plateformes d’artisans ou de
coopératives d’artisans issues notamment du milieu rural. 

PLATE-FORMES E-COMMERCE :


NOMBRE DE POINTS DE VENTE :
LES CHIFFRES CLES :

• Selon la start-up, le secteur de l’artisanat au Maroc compte 1,5 million d’artisans et ceux-ci réalisent
un chiffre d’affaires de 80 milliards de dirhams (8,8 milliards de dollars) chaque année, soit 8% du
PIB du royaume.
• C’est un chiffre important puisque ces artisans sont dans l’informel et sans statut juridique.
• Ils ont en outre un accès très restreint au marché international et une chaîne logistique inadaptée.
• Le secteur de l’artisanat affiche une bonne performance, malgré la crise mondiale, cependant, il peut
faire mieux, beaucoup mieux, grâce à une bonne territorialisation Après une année 2020 marquée
par un coup d’arrêt lié à la crise sanitaire et économique du Covid-19, le chiffre d’affaires à l’export
des produits de l’artisanat est reparti à la hausse en 2021, enregistrant une remontada de plus de
50%», nous confie Badiaa Baitar, présidente de bureau de l’ASMEX relevant de la région Marrakech.
• «L’ASMEX se mobilise aussi auprès des artisans pour présenter toute forme d’aide et de soutien aux
entreprises de la région qui ont du mal à exporter leurs produits, à travers des formations de l’import-
export», précise-t-elle, en ajoutant que ce modèle concerne toutes les régions du Royaume. fin octobre
2022, ces exportations ont augmenté de plus de 21% par rapport à 2019 et plus de 16% par rapport à
l’année dernière.
• Désormais, L´ objectif est de développer davantage ce secteur, notamment à travers l’accélération de la
structuration des acteurs, la consolidation de la compétitivité de l’offre et la promotion des savoir-faire
exceptionnels, que ce soit au niveau national ou international.

❖Chiffre d'affaire par acteur :


• Les monos artisans réalisent une part de 94%
du chiffre d'affaires du secteur de l'APAU.
• Ceux du milieu urbain sont ceux qui
contribuent le plus à l'activité (une part de
• 82%).
• Quant aux entreprises, elles ne contribuent
qu'à hauteur de 6% au chiffre d'affaires, mais
elles continuent à jouer un rôle important dans
la dynamisation et la modernisation du secteur
grâce, notamment, à leur mode de gestion et
de production.

❖Chiffre d'affaires par sous-


secteur :
• La distribution Artisanat de Production
d'Art
• (APA) et Artisanat de Production Utilitaire
• (APU) dénote d'une prédominance des
biens utilitaires. 61% du chiffre d'affaires du
secteur de l'APAU est réalisé par l'APU,
soit un volume d'activité de l'ordre de 46,9
• Milliards de DH. En contrepartie, l'APA a
réalisé un chiffre d'affaires de 29,5
Milliards de DH, ce qui représente une
part de 39% du chiffre d'affaires global.

❖Chiffre d'affaires par milieu :


• 88% du CA global de l'APAU est
réalisé par les artisans urbains alors
que les artisans ruraux n'y participent
qu'à hauteur de 12%. En 2018,
l'artisanat urbain a ainsi totalisé un
CA
• de 67,3 Milliards de DH, contre 9,1
Milliards de DH réalisé par l'artisanat
rural.

❖Chiffre d'affaires par marché :


• En 2018, la part du marché interne
dans le chiffre d'affaires a augmenté
pour atteindre 88% (contre 78% en
2017). Cet épanouissement continu
maintient ainsi le marché intérieur
comme principal client de
• l'artisanat marocain.

LES ACTIONS MENNES :


❖En temps de crise, le numérique s’impose comme la porte de secours
pour plusieurs secteurs d’activités.
❖L’artisanat n’est pas en reste. Pour survivre, les entreprises du secteur
s’orientent vers la vente en ligne et accompagnent les nouveaux
comportements d’achat des consommateurs.
❖Il s’avère d’ailleurs que les entreprises d’artisanat, ayant opéré leur
transformation digitale en intégrant le e-commerce dans leur business
model, ont pu absorber le choc de cette crise en maintenant la
commercialisation de leurs produits. 

LES RESULTATS :
• Suite à une année 2020 marquée par une sensible inflexion (-25%), et un coup d’arrêt lié à la crise sanitaire et économique du COVID 19, le chiffre d’affaires à l’export des produits
d’artisanat est reparti à la hausse en 2021, enregistrant une valeur dépassant les 893 millions de DH, soit un taux d’accroissement de 50% par rapport à l’année précédente.

❖ En termes de produits exportés


• Durant l’année 2021, la quasi-totalité des produits ont fait preuve de bonnes prouesses à l’export, voire excellentes pour la majorité d’entre eux.

• Les produits de dinanderie ont connu une très forte demande à l’étranger. Cette demande s’est en effet amplifiée 5 fois plus qu’en 2020, classant cette famille de produits au premier rang
en termes d’évolution. Des croissances remarquables ont également été marquées par les produits de fer forgé, de vannerie et de poterie et pierre, qui ont vu leurs exportations augmenter
respectivement de 95%, 91% et 74%.

• Un regain de croissance a également été au rendez-vous pour le tapis, qui affiche une progression de 67% en glissement annuel, après deux années consécutives de régression. Les articles
chaussants se classent juste après, avec un taux de croissance de 62%, suivis des articles en bois, en progression de 51% par rapport à 2020.

• D’autres familles de produits ont enregistré des croissances plus modestes, telles que la maroquinerie (17%), la bijouterie (6%) ou encore les couvertures (1%).

❖ En termes de destinations
• L’Australie s’est démarquée en 2021 parmi les marchés demandeurs des produits artisanaux marocains, à travers un accroissement de 115% en comparaison avec 2020. Le marché africain a
également fait l’objet d’une croissance marquée, en enregistrant un taux de croissance de 68%, à travers notamment, le Sénégal qui détient la moitié (51%) des exportations vers l’Afrique, le
Nigeria (19%) et l’Afrique du Sud (15%). C’est le cas aussi du marché nord-américain qui a réalisé un bon score en termes d’évolution (58%), dû quasi-exclusivement aux USA dont la part
dans ce marché atteint 96%, contre 4% pour le Canada.

❖ En termes villes d’export


• Durant 2021, la ville de Nador a rattrapé la régression qu’elle a accusée durant les trois dernières années, en augmentant 11 fois son chiffre d’affaires à l’export par rapport à 2020.

• D’autres villes, à petites contributions dans les exportations globales, sont également arrivées à marquer de très bonnes évolutions, à l’image d’Agadir (151%), Essaouira (88%) et Rabat (26%).

• Pour ce qui est des grandes villes exportatrices, Marrakech affiche également une bonne évolution de 75%, suivie de près par Fès (73%), et Casablanca (37%).

• En termes de parts dans les exportations globales, Casablanca et Marrakech continuent à constituer les locomotives à l’export de l’artisanat marocain, avec des parts respectives de 46% et
31%. Fès se positionne plus loin avec une part de 11%, de même que Tanger avec 5%.

LES LIMITES ET PERSPECTIVES :


❖ Aujourd’hui, force est de constater que le secteur de l’artisanat au Maroc est en pleine crise. Il
souffre en effet de son manque d’organisation et d’une faible représentativité institutionnelle. Aucune
définition juridique claire n’a été mise en place pour encadrer la profession, entrainant un
phénomène de dégradation des conditions sociales des artisans, qui s’aggrave année après année.

❖ Par ailleurs, même si des coopératives ayant pour vocation de perpétuer les traditions en assurant
une formation des artisans se sont développées, ce secteur possède un système de formation et de
promotion qui reste limité. Par manque d’information, les artisans sous-estiment l’impact qu’ils ont
sur les ressources naturelles en ayant une mauvaise exploitation des matières premières.

❖ Enfin, confronté à un désintéressement quasi-total du système bancaire, ce secteur souffre également


de la concurrence. De nombreux arrivants de secteurs en crise comme celui de la pêche, tentent
sans aucune qualification, de gagner leur vie en se rabattant sur les métiers de l’artisanat tels que la
poterie ou le travail du bois.

CONCLUSION :
• Pour conclure, nous pouvons affirmer que le e-commerce
est une révolution suite à son explosion massive grâce au
développement d’Internet et des nouvelles technologies. De
plus, le comportement du consommateur a été
révolutionné. Cependant, le e-commerce ne peut être
considéré comme révolution dans le monde du commerce
car il n’a pas détrôné le commerce traditionnel. Mais
également, car il s’agit seulement d’une des formes qui
composent la vente par correspondance. 
• On peut penser que la technologie future va encore créer
de nouveaux processus qui continueront de faire évoluer la
vente à distance. Ces innovations changeront probablement
les pratiques d’achat de demain qui seront mises au service
des futures générations.

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