Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Edition 01.01.2022
© Copyright 2021 by SES
La commission technique pour les installations de détection de gaz de l’Association SES a contrôlé
le présent document et l’a validé comme «Document fixant l’état de la technique».
En cas de conflit entre les versions allemande, française ou italienne de la directive, la version
allemande prévaut.
Absorption
Réaction purement physique des gaz et vapeurs sur une surface en contact avec les produits à
mesurer. Cette réaction peut avoir un impact négatif en retardant la mesure de la concentration,
en particulier en cas de circulation du gaz de mesure au travers de flexibles et pompes, car ces
surfaces sont d’abord saturées ou désaturées. Ainsi, la concentration en gaz diminue en début de
mesure, provoquant un retard jusqu’au rétablissement complet de la concentration en gaz.
Ce phénomène doit être pris en compte par le choix de matériaux adaptés et/ou un échauffement.
Air ambiant
Atmosphère usuelle qui environne l’appareil.
Air pur
Air exempt de gaz combustibles et toxiques et de substances polluantes.
Ajustement
Réglage du point zéro et de la sensibilité du capteur avec un mélange de gaz en fonction d’une
valeur de consigne donnée, sans que les paramètres définis lors du réglage d’origine ne soient
modifiés, à savoir le type de gaz, la plage de mesure et les applications spéciales.
Alarme gaz
Déclenchement des dispositifs d’alarme, asservissements en présence de gaz, dispositifs de
protection contre les explosions et, en règle générale, transmission de l’alarme depuis la centrale
de détection de gaz à une centrale de réception d’où les mesures à prendre peuvent être
engagées.
Appareil stationnaire
Appareil associé de manière fixe à un bâtiment ou un équipement.
ATEX 95
ATEX signifie atmosphère explosive. L’ATEX 95 est la directive européenne 94/9/CE, qui est mise
en application en Suisse dans l’ordonnance sur les appareils et les systèmes de protection
destinés à être utilisés en atmosphères explosibles (OSPEX)
Capteur de gaz
Elément d’un détecteur de gaz qui, sous l’influence d’un gaz combustible, change ses
caractéristiques électriques, chimiques ou physiques et convertit ces changements en signaux
électriques. Les capteurs de gaz fonctionnent essentiellement selon les principes de mesure
décrits ci-dessous:
8. Pellistor
Capteur dont le mode de fonctionnement repose sur la combustion de gaz sur un
élément catalytique chauffé électriquement.
Dérive
Variation de l’affichage de l’équipement dans le temps, alors que la concentration en volume du
gaz reste inchangée (y compris air pur) et les conditions ambiantes sont constantes.
Dispositifs d’alarme
Appareils de signalisation ne faisant pas partie de la centrale de détection de gaz et déclenchant
une alarme de gaz visuelle ou acoustique. Exemples: avertisseur sonore, sirène, haut-parleur,
voyant clignotant, tableau d’affichage, etc.
Durée de régénération
Délai entre une chute soudaine de la concentration en gaz à l’entrée du capteur et le moment où
le signal atteint une valeur d’affichage déterminée.
Equipement de télésignalisation
Equipement pour la transmission du message enregistré dans une centrale de détection de gaz
vers une centrale de réception des alarmes gaz, du message de dérangement, p. ex. un émetteur,
un sélecteur téléphonique, etc.
Gaz visé
Le gaz visé est le gaz/mélange gazeux qui doit être mesuré.
Lignes principales
Les lignes principales sont des canaux de transmission dotés d’une surveillance automatique et
permanente de court-circuit et de coupure. Elles servent à la transmission des signaux liés aux
fonctions importantes d’une installation de détection de gaz.
Message de dérangement
Signalisation de dérangements de l’installation de détection de gaz dus à des interventions non
autorisées ou à des défauts techniques.
Oxygène
Composant de l’air. Sa concentration dans l’air pur est de 20,9%vol.
Panneau d’avertissement
Unité d’affichage optique, avec une éventuelle signalisation acoustique, pour l’affichage de
messages liés à la protection des personnes dans la zone dangereuse. En règle générale, les
panneaux d’avertissement sont munis d’un pictogramme ou d’un texte pour préciser le message.
Point d’inflammation
Le point d’inflammation est la température la plus basse à laquelle un échantillon de liquide,
lorsqu’il est chauffé en bonne et due forme, dégage suffisamment de vapeur pour créer avec l’air
ambiant un mélange susceptible de s’enflammer instantanément à proximité d’une flamme.
Protection IP
Le mode de protection du boîtier (IP) est une classification numérique du boîtier des appareils,
précédée du symbole «IP». Cette classification s’appuie sur la norme EN 60529 en matière de:
1. protection contre tout contact avec des pièces mobiles à l’intérieur du boîtier;
2. protection de l’équipement contre la pénétration de corps étrangers solides;
3. protection de l’équipement contre la pénétration nuisible de liquides ou de poussières.
Seuil d’alarme
Concentration d’un gaz inflammable à partir de laquelle une alarme est déclenchée.
SUVA
Caisse nationale suisse d’assurance en cas d’accidents
Tableau d’affichage
Dispositif d’alarme permettant une signalisation visuelle sélective de différentes alertes. En règle
générale, le tableau d’affichage est utilisé comme signalisation des groupes d’alarmes parallèle à
la centrale de détection de gaz.
Valeur en ppm
La valeur en parties par million (ppm) présente le rapport entre le nombre de particules gazeuses
et un million de particules du gaz porteur (p.ex. l’air).
Ventilation
Mouvements ou échanges d’air par de l’air frais grâce au vent, à des variations de la température
ou à des moyens auxiliaires artificiels (p.ex. ventilateurs ou aspirateurs).
Zone de surveillance
Zone surveillée par des détecteurs de gaz.
1. Les installations de détection de gaz ont pour but de protéger les personnes, les
bâtiments et l’environnement.
2. Elles permettent de détecter et d’émettre avec fiabilité des alertes sur les dangers liés
à des gaz et susceptibles de provoquer des explosions, des intoxications et des
dommages aux installations et bâtiments.
3. Elles sont également utilisées pour surveiller le manque ou l’excès d’oxygène.
4. Une installation de détection de gaz se compose d’un choix judicieux de capteurs,
d’une centrale pour l’interprétation des signaux et d’éléments d’alarme, ainsi que
d’unités de pilotage pour les mesures de sécurité ci-après.
5. La bonne synergie entre ces composants conduit à un déclenchement précoce des
alarmes, avant même d’atteindre une concentration dangereuse.
6. Les installations construites selon les dispositions de l’Association SES présentent
une qualité et une fiabilité élevées.
4 Champ d’application
5 Exigences
1. Une installation de détection de gaz doit déceler la présence des gaz suspectés dans
des concentrations sûres, alerter les personnes, afficher l’emplacement du danger et
engager les mesures nécessaires pour empêcher tout risque pour les personnes ou
toute avarie.
2. La sensibilité des détecteurs de gaz doit permettre l’identification précoce des gaz à
surveiller.
3. Tous les éléments constitutifs d’une installation doivent respecter les règles
reconnues, l’état de la technique et les consignes de sécurité applicables, et
présenter une grande fiabilité lorsqu’ils sont soumis aux influences environnementales
prévisibles. Ils sont conçus, dimensionnés, mis en œuvre et entretenus de sorte à être
efficaces et prêts à fonctionner à tout moment.
4. L’intégralité des pièces utilisées dans une installation doit former un ensemble
fonctionnel coordonné et ne doit causer aucune perturbation sur les équipements
tiers.
5. L’installation doit être signalisée de sorte à ce que l’on puisse identifier clairement le
fabricant et l’installateur.
6. Le système d’analyse de la détection de gaz (centrale) contient tous les éléments de
pilotage et d’affichage, les commandes, les dispositifs de surveillance et
l’alimentation.
7. L’IDG doit être suffisamment protégée contre les influences extérieures, telles que les
surtensions, les différences de potentiel, les intempéries ou l’électricité statique. Cet
aspect doit notamment être pris en compte en cas de répartition sur plusieurs parties
d’un bâtiment.
8. Des mesures adéquates doivent prévenir toute manipulation abusive de l’IDG.
9. Si des appareils sont installés dans une zone à risque d’explosion, ils doivent
satisfaire aux dispositions applicables de protection contre l’explosion et être validés
pour un emploi dans la zone à risque d’explosion correspondante (normes ATEX).
10. Le statut de l’installation, p.ex. en exploitation, alarme, défaut, coupure, et les autres
informations de statut doivent être visibles sur l’unité de pilotage et d’affichage, sous
la forme de notifications.
11. La concentration en gaz de la zone à surveiller doit être affichée sur l’unité de pilotage
et d’affichage.
1. Toute atteinte des seuils d’alarme doit déclencher une alarme interne et le cas
échéant externe.
2. La pré-alarme est habituellement utilisée pour déclencher les premières contre-
mesures, tandis que l’alarme principale s’accompagne de mesures complémentaires
(évacuation de la zone de danger, processus de commutation externe, etc.).
3. Une alarme de gaz peut également être déclenchée manuellement depuis le panneau
de commande de la centrale ou à l’aide de commutateurs manuels spécialement
identifiés.
4. L’alarme doit être identifiable sur la centrale au moins grâce à des signalisations
optiques et/ou acoustiques.
5. Il est possible, pendant le fonctionnement de l’alarme, de mettre l’alarme acoustique
en mode silencieux. Tant que la concentration de gaz reste dangereuse, il doit être
impossible d’acquitter l’alarme.
6. Les dispositifs d’alarme acoustiques doivent générer un signal clairement audible par
les personnes compétentes ou concernées sur place et identifiable comme alarme de
gaz. Pour bien distinguer les alarmes de gaz des autres alarmes, il est recommandé
d’utiliser une alarme vocale diffusant des messages dédiés. L’utilisation de textes
d’alerte de gaz en plusieurs langues est conseillée.
7. Pour les dispositifs d’alarme optiques, des voyants lumineux, des témoins clignotants,
des panneaux d’avertissement ou tout autre élément d’affichage actif peuvent être
utilisés.
8. Dans la zone de danger, les dispositifs d’alarme doivent être bien visibles et
clairement identifiables par les personnes concernées.
9. Pour éviter toute entrée involontaire dans une zone de danger, des panneaux
d’avertissement doivent être accrochés devant les accès concernés pour indiquer qu’il
y a une zone de danger dans la pièce en question et qu’elle est interdite d’accès.
10. Les éléments d’affichage des tableaux d’affichage doivent indiquer clairement les
alarmes et ainsi faciliter l’identification de la zone de danger.
11. Les systèmes de détection de gaz peuvent piloter des éléments externes permettant
une réduction du risque, notamment des systèmes de ventilation ou encore des
soupapes d’arrêt.
12. Si des substances inflammables sont dégagées, il est par ailleurs possible de couper
l’alimentation électrique des équipements dans la zone de danger.
7.1 Site
1. L’alimentation électrique de l’installation de détection de gaz doit être assurée par une
ligne séparée sécurisée et clairement identifiée comme telle. Ceci doit garantir en
outre que la coupure d’autres consommateurs n’interrompra pas l’alimentation de
l’installation de détection de gaz.
2. L’alimentation doit être dimensionnée de sorte à assurer un fonctionnement sans
entrave de l’installation de détection de gaz et du dispositif d’alarme.
3. Une panne de l’alimentation électrique traditionnelle doit déclencher un message de
dérangement «Panne secteur», qui est généralement transmis de façon groupée à un
poste occupé en toutes circonstances (service de piquet). Le message de
dérangement «Panne secteur» peut être retardé pour réduire les défauts en cas de
pannes secteur avec changements rapides (p. ex. foudre).
4. Si l’installation de détection de gaz assume une fonction active pour empêcher le
développement d’une atmosphère explosive (p. ex. fermeture des alimentations en
combustible, pilotage des système d’aération, pilotage actif des installations ou
éléments d’installations, désactivation des sources d’ignition, désactivation des
sources d’ignition et des processus), une alimentation sans coupure de l’installation
de détection de gaz doit impérativement être garantie par une source électrique
secondaire (batteries de secours ou ASI externe).
5. Des applications spéciales (systèmes «fail safe») permettent de renoncer à utiliser
une batterie de secours (voir à ce sujet le document «Instructions d’application IDG
SES»).
6. La batterie doit être dimensionnée de sorte à permettre un fonctionnement sans
restriction de l’installation de détection de gaz pendant au moins 2 heures, ainsi qu’un
fonctionnement des dispositifs d’alarme pendant 30 minutes supplémentaires. En cas
de panne de l’alimentation de secours (secteur / batterie), un message de
dérangement doit être déclenché. Le message de dérangement doit généralement
être transmis de façon groupée à un poste occupé en toutes circonstances (service
de piquet).
7. Dans les installations combinées (détection à la fois de gaz explosifs et toxiques),
tous les éléments de l’installation devraient disposer d’une alimentation électrique de
secours.
1. Pour la détection de la concentration d’oxygène, les seuils d’alarme peuvent être fixés
au-dessus et en dessous de la plage de concentration admise selon le domaine
d’utilisation. Pour mesurer un manque d’oxygène, on opte généralement pour des
seuils de concentration de 19%vol et 17%vol (pré-alarme / alarme principale); pour
les sites de stockage d’oxygène, un seuil de 23%vol sert de seuil de déclenchement
de l’alarme.
2. Pour la détection de gaz inflammables / explosifs, la pré-alarme et l’alarme principale
sont habituellement comprises entre 10% et 40% de la LIE. Les seuils d’alarme ne
doivent pas dépasser 50% de la LIE. De manière générale, les valeurs paramétrées
doivent être aussi basses que possible.
3. Si plusieurs gaz inflammables sont présents sur le lieu de mesure, le capteur est
ajusté pour le gaz présentant la sensibilité de réponse la plus faible.
4. Pour la détection des gaz et vapeurs toxiques, les seuils d’alarme sont habituellement
réglés sur la base des VME ou des limites d’exposition à court terme définies. Pour
des applications spécifiques, les valeurs d’alarmes choisies peuvent également être
plus élevées ou plus basses (voir à ce sujet le document «Instructions d’application
IDG SES»).
5. Pour définir les seuils d’alarme dans le cadre de la surveillance des VME, il convient
de s’appuyer sur les recommandations de l’outil en ligne de la SUVA «Valeurs limites
d’exposition aux postes de travail». La pré-alarme est habituellement associée à la
VME, tandis que l’alarme principale se déclenche au double de la VME ou à la limite
d’exposition à court terme.
7.5 Interfaces
1. Les capteurs de gaz doivent disposer, s’ils sont internes, d’un autocontrôle pour
identifier les défauts de fonctionnement.
2. Une coupure de connexion entre le capteur et l’installation de détection de gaz doit
s’afficher sous forme de dérangement.
3. Le capteur de gaz utilisé doit convenir à l’environnement d’utilisation (p.ex. classe de
protection IP, pare-chocs, CEM, zones d’explosion, température, mouvements de l’air,
humidité, etc.).
4. Il convient de veiller en particulier à utiliser des capteurs certifiés dans les zones à
risque d’explosion.
5. Les capteurs de gaz utilisés en plein air doivent être protégés à l’aide d’équipements
adéquats (protection contre la pluie, etc.) contre les intempéries.
6. En fonction du site d’installation et des paramètres ambiants, un capteur de gaz peut
être équipé d’un couvercle de protection contre les projections, d’une hotte aspirante
pour les gaz ou d’autres éléments encore. Il convient de s’assurer que les éléments
utilisés sont validés par le fabricant et ne perturbent pas le comportement de
détection.
7. Les détecteurs de gaz avec certification ATEX doivent être raccordés selon les
instructions du fabricant et les normes d’installation en vigueur pour les zones à
risque d’explosion.
8. Lorsque l’on choisit le lieu de montage d’un capteur, il faut veiller à ce que celui-ci
reste aisément accessible pour les travaux de maintenance et à ce que sa tête de
mesure soit à une distance suffisante du sol ou des murs pour qu’un couvercle
d’étalonnage puisse encore être monté.
9. Les éléments de détection de gaz avec circulation du gaz de mesure doivent être
dotés d’un contrôleur de débit, qui affiche un message sur la centrale de détection de
gaz en cas de défaut du débit de gaz. Le câble de mesure doit être aussi court que
possible pour éviter tout décalage de mesure.
10. Les principes de mesure physiques et électrochimiques utilisés dans les capteurs de
gaz sont très difficiles à surveiller; des contrôles, vérifications de fonctionnement et ré-
étalonnages réguliers conformément aux instructions du fabricant sont donc
indispensables (au moins une fois par an). Il est recommandé de respecter un rythme
annuel.
9.1 Généralités
1. Les critères suivants doivent être pris en compte dans le choix d’une installation de
détection de gaz pour l’ensemble des modes de détection (détecteurs ponctuels,
circulation du gaz de mesure, détecteurs linéaires):
a. les conditions ambiantes (p.ex. vent, pluie, projections d’eau, humidité,
température, conditions de pression, protection IP, etc.).;
b. pour les capteurs de gaz, il convient de prévoir une protection mécanique adaptée
(p.ex. pare-chocs);
c. la présence de zones à risque d’explosion ou d’atmosphère explosive, ou autres
conditions d’exploitation (ATEX);
2. Par ailleurs, il faut tenir compte des points suivants pour la surveillance du gaz avec
circulation du gaz de mesure:
a. le gaz de mesure doit être conduit de sorte à empêcher toute contamination hors
de la zone de surveillance (p. ex. intoxication). Le gaz de mesure doit de
préférence être recirculé dans la zone à surveiller;
b. la résistance du matériel et le retard de mesure dû à l’absorption doivent être pris
en compte dans le choix de la conduite destinée au gaz de mesure;
c. les gaz de mesure doivent être préparés de sorte que les capteurs ne soient
soumis à aucun risque, qu’aucune condensation ne se développe et que la
conduite de gaz ne puisse pas se boucher;
d. en cas d’aspiration du gaz de mesure depuis une zone à risque d’explosion, des
mesures contre un transfert entre les zones doivent être prises (dispositifs anti-
retour de flammes ou autres mesures de protection contre les explosions);
e. l’installation de gaz de mesure ne doit causer aucun dommage au capteur suite à
l’augmentation de la pression;
f. le débit du gaz de mesure doit impérativement faire l’objet d’une surveillance et
d’une alerte.
10.1 Généralités
1. La mise en service d’installations de détection de gaz doit être effectuée par des
spécialistes de l’entreprise qui a procédé à l’installation ou par des spécialistes formés
à cet effet par le fabricant ou l’installateur.
2. Les points suivants en particulier doivent être respectés pour la phase de mise en
service:
a. vérifier la portée de la surveillance, voir 10.1;
b. contrôler l’accessibilité des détecteurs;
c. s’assurer que les seuils d’alarme et les plages de mesure sont corrects;
d. effectuer un contrôle visuel de l’installation et des équipements pour s’assurer
qu’il n’y a aucune dommage mécanique ni aucune impureté;
e. si nécessaire, étalonner les détecteurs de gaz;
f. contrôler les détecteurs en ajoutant un gaz de calibrage adéquat;
g. contrôler la surveillance du débit, y compris la chaîne d’alarme pour les
appareils avec circulation du gaz de mesure;
h. contrôler l’étanchéité de la conduite d’aspiration pour les systèmes avec
circulation du gaz de mesure;
i. vérifier le bon fonctionnement de l’alerte;
j. vérifier le fonctionnement de l’alimentation de secours, le cas échéant;
k. vérifier la documentation;
l. garantir la formation de l’exploitant à l’utilisation de l’IDG;
m. rédiger un procès-verbal de mise en service détaillé (check-list mise en
service).
10.3 Documentation
1. Pour chaque installation de détection de gaz, les documents ci-dessous doivent être
élaborés et remis à l’exploitant de l’installation:
a. dossier technique répertoriant les appareils / points de mesure, schéma-bloc
de l’installation, schéma de raccordement et analogues;
b. instructions d’utilisation, déclarations de conformité;
c. plan d’alarme (commande des unités d’alarme et de pilotage);
d. consignes sur le comportement à adopter en cas de dérangements.
10.4 Réception
11.1 Généralités
1. Des contrôles visuels réguliers doivent être effectués par des spécialistes dûment
formés et comprennent les activités suivantes:
a. contrôle de la présence de dommages mécaniques sur ’émetteur et le
récepteur à distance;
b. contrôle des entrées de gaz (p. ex. pour présence d’impuretés causées par la
poussière ou un encrassement);
c. contrôle du système de prélèvement d’échantillons (p. ex. dommages
mécaniques, condensation de l’eau ou d’autres composants gazeux);
d. contrôle de l’affichage de fonctionnement et des informations de statut (p. ex.
affichage de fonctionnement «On», messages d’alarmes et de défauts «Off»);
1. La maintenance doit être effectuée au moins une fois par an. La fréquence est
déterminée par le fabricant et l’entreprise qui a procédé à l’installation en tenant
compte des influences environnementales, de l’application et du type d’installation de
détection de gaz. Selon l’application, il peut s’avérer nécessaire de choisir des
intervalles plus courts.
2. Suite aux travaux de maintenance, un étalonnage des détecteurs de gaz doit être
effectué avec le gaz de calibrage adéquat. La capacité de fonctionnement de tous les
équipements de l’installation doit être contrôlée.
3. Les travaux de maintenance suivants doivent être effectués par des spécialistes
dûment formés:
a. contrôle visuel selon le point 15.1;
b. l’étalonnage est assuré à l’aide de gaz de calibrage et de réglage du point
zéro ou par d’autres outils comme des films transparents, des lampes de
contrôle, etc. pour les systèmes Open Path;
c. le gaz de calibrage doit dans la mesure du possible être similaire au gaz à
surveiller;
d. la concentration du gaz de calibrage doit être choisie de telle sorte qu’elle
atteigne à peu près le milieu de la plage de mesure, tout en dépassant le
seuil d’alarme principal;
e. si le gaz visé n’existe pas sous forme de gaz de calibrage, un gaz de
calibrage de remplacement doit être choisi. Celui-ci doit présenter un facteur
défini et potentiellement proportionnel au gaz visé, afin de calculer la
12 Validité
IDG 2
IDG 1
APG
TTR
+
A
Source principale
Détecteur de gaz
Voyant clignotant
Sirène
Connexion optionnelle
Connexion obligatoire