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Denis Cristol
Dans Savoirs 2017/1 (N° 43), pages 10 à 55
Éditions L'Harmattan
ISSN 1763-4229
DOI 10.3917/savo.043.0009
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1. Introduction
1.1. Remarques préalables
Apprendre ensemble est tout autant l’affaire de voisins dans un jardin
partagé que celle d’un groupe d’utopistes possédant les mêmes croyances.
La définition à suivre est le plus petit commun dénominateur des dévelop-
pements de la note de synthèse : « Les communautés d’apprentissage sont
des groupes d’apprenants qui partagent formellement ou informellement,
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Les sociologues à suivre ont établi des liens entre pédagogie et société
à des moments clés de l’histoire. Ainsi, les fondateurs de mouvements
d’éducation populaire vont, au cœur de la résistance, lier projet pédago-
gique et projet d’édification de la société (Dumazedier, 1978 ; Chosson,
2002 ; Ducomte et al., 2013). Il faut encore rappeler les réflexions du mou-
vement coopératif en entreprise avec les apports de Charles Gide (1920)
et de Desroche (1976). Tout se passe comme si les façons d’agir, d’habiter,
d’explorer et de mémoriser individuellement et collectivement, en somme
nos façons d’apprendre, influaient sur nos manières de vivre ensemble et
sur les formes de gouvernement que nous nous donnons. C’est l’idée des
relations étroites entre corps instituant (l’école) et corps institué (la masse
des apprenants) qui se trouvent simultanément en transformation, ce qui
permet à l’apprentissage de se faire. Autrement dit, l’apprentissage est aussi
le fruit des dynamiques et enjeux qui traversent les équipes pédagogiques à
des époques données et le sens qu’elles donnent à leur action.
Le traité politique de Lénine écrit en 1902, Que faire ?, reliait les méthodes
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doter de leurs propres histoires. Dewey (2013 [1916, 1938]) rappelle la place
centrale de l’expérience collective dans une éducation démocratique. Si le
contenu de l’apprentissage est un objet de programmation faisant l’objet de
négociation, la méthode est également à débattre car la pédagogie fait évo-
luer le rapport au monde.
dont ils s’y prennent, parce que l’usage des technologies questionne des cer-
titudes. Pourquoi se réunit-on alors qu’une masse d’informations est dispo-
nible en ligne ?
d’apprendre ensemble pourrait être retracée dans tous les registres de la vie
humaine. Le tableau 1 prend en compte une période plus récente des com-
munautés d’apprentissage.
Nom de la méthode Années de docu Contexte/domaine
documentée mentation repérée d’utilisation
Communauté épistémique XVIIIe siècle Partage d’un objectif cognitif commun
(Cohendet et al., 2003) tel celui des encyclopédistes Diderot et
d’Alembert
Cercle littéraire et XIXe siècle Développement de la parole orale
scientifique scientifique à l’occasion des « congrès »,
(Waquet, 2003) « séminaires », « conférences »
Cercle d’études XIXe siècle Pratique suédoise d’apprentissage
(Byström, 1996) collectif sur des sujets d’intérêts
communs
Community based adult XIXe siècle Cours réalisés pour des communautés
learning (cours municipaux dans des quartiers
communautaires) (Tony,
2005; Brooks et al., 2008)
Les communautés des XIXe siècle La sociocratie, le mouvement
utopies sociales (Owen, coopératif
1825 ; Fourier, 1808 ;
Saint-Simon, 1803)
Tableau 1. Les variétés des communautés d’apprentissage aux XVIIIe et XIXe siècles
façon explicite est une des caractéristiques propres des utopies sociales du
XIXe siècle.
3.4. Les utopies sociales ou l’intention d’apprendre ensemble
pour faire communauté
Les utopies sociales du XIXe siècle, portées par exemple par Owen
(1825), les expériences de familistères de Saint-Simon (1803), le phalans-
tère de Fourier (1808), l’école mutuelle massivement développée en France
entre 1816 et 1850 (Querrien, 2005) ou encore la fraternité autogestionnaire
de Cabet (1842), induisent des façons d’agir et d’apprendre en groupe qui
obéissent à des formes d’interactions codifiées. Aux États-Unis, B. F. Skinner
(1948) dans son ouvrage Walden 2, communauté expérimentale idéalise les inte-
ractions humaines. Il applique une théorie béhavioriste radicale à une visée
utopique de reprogrammation sociale par laquelle « tous les dirigeants sont
soumis aux mêmes contingences et aux mêmes conséquences issues de
leurs décisions que les autres membres de la société ». Dans une pratique
généralisée, l’apprentissage au sein d’une communauté est repérable dès le
XIXe siècle dans les cours municipaux communautaires anglais, des cours
réalisés dans des quartiers avec l’appui de collectivités et de pouvoirs locaux
(Brooks et al., 2008). Le projet Auroville en Inde dans l’État du Tamil Nadu
est toujours un laboratoire vivant d’apprentissage communautaire.
Le mouvement coopératif, étudié par Desroche (1976), explore les ap-
proches collaboratives, susceptibles de transformer la façon de produire et
d’apprendre ensemble. La formation des coopérateurs est un des principes
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2 Le terme sociocratie a été développé par Auguste Comte, philosophe français du début
du XIXe siècle, la pratique de la sociocratie fait l’objet de promotion par un mouvement
associatif (http://www.sociocratie-france.fr/).
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3 Groupe autocentré ayant pour visée, grâce à une expérience vécue dans la non-directivité,
de développer les communications et les relations interpersonnelles (Rogers, 1970).
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Note de synthèse – Les communautés d’apprentissage : apprendre ensemble
l’Acuces, Lick (1996) le Cesi, les travaux de Dumazedier (1978) ont alimenté
les méthodes pédagogiques des mouvements d’éducation populaire et fait
progresser la connaissance sur la co-formation. Ces exemples laissent entra-
percevoir les approches dominantes de l’après-guerre basées sur la dyna-
mique des groupes. Le souci de construire un nouveau monde et de mieux
organiser les entreprises fait prendre conscience aux décideurs économiques
de l’enjeu du savoir et de son lien à la performance.
Le tableau 2 retrace plusieurs approches d’orientation coopérative ou
collaborative.
Nom de la méthode Années de docu Contexte/domaine
documentée mentation repérées d’utilisation
Action learning Années 1940 Réponse aux problèmes industriels des
(Revans, 1983) mines de charbon du pays de Galles
Groupe de formation Années 1940-1950 Généralisation des apprentissages en
(Lewin, 1959) petits groupes dans des approches de
recherche-action
Groupes de rencontre Années 1950-1960 Groupe de rencontre centré sur les
(Rogers, 1970) besoins du patient
Groupe d’échange et/ou Années 1950-1960 Issu des travaux de Balint dans le
d’analyse des pratiques domaine de la santé pour faciliter les
(Balint cité par Lucas apprentissages en équipes de soignants
1982)
Problem based learning Années 1960 Mobilisation du groupe pour résoudre
(apprentissage par des problèmes contextualisés
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4 Il se compose d’une série de procédures dont l’objectif est de fournir un intérêt particulier
pour l’utilisation des objectifs du groupe. Le succès de l’équipe ne peut être véritablement
atteint que si la responsabilité individuelle conduit tous les membres à s’acquitter de leurs
fonctions.
5 Dans l’idée de small group teaching, les tâches sont organisées au sein d’un groupe à partir de
la répartition de sous-sujets sur lesquels doivent travailler de petites équipes en autonomie,
jusqu’à une réalisation collective finale.
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Note de synthèse – Les communautés d’apprentissage : apprendre ensemble
sociologie, la psychosociologie, la philosophie. Elle prend forme au cœur d’un vaste mouvement
de réflexion en quête de valeurs, de principes et de modes de vie alternatifs, faisant partie des
réflexions visant à repenser les processus éducatifs au regard des réalités contemporaines en
constant changement. »
Cependant, à partir de cette définition générale, il est possible de repérer
trois usages de l’expression :
–– un usage générique, dans lequel l’expression communauté d’appren-
tissage organiserait toute forme collective d’apprentissage au sein d’un
continuum allant du réseau de contacts le plus lâche, en passant par les
groupes, jusqu’aux communautés, formes les plus collaboratives ;
–– un usage restreint au monde éducatif, pour désigner les pratiques de
communautés rassemblant les enseignants (Dionne et al., 2010), les en-
seignants et les élèves (Grégoire, 1997), ou plus largement enseignants,
élèves, parents et toutes les parties prenantes de la réussite éducative
(Craipeau et al., 2002,), ou encore faisant de la communauté éducative
une organisation apprenante (Thiessen et al., 1999),
–– une forme spécialisée, inclusive et collaborative de l’apprendre en-
semble.
Orellana (2002), nous donne le principe de cette forme inclusive :
« Le principe de base de la communauté d’apprentissage est de mettre en évidence l’importance
de la mise en commun des efforts, des talents et des compétences de chacun et de valoriser les
processus éducatifs qui intègrent les dimensions sociales, tout en étant appropriés aux besoins
des personnes et des communautés et adaptés aux contextes divers et changeants. »
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Alors que le groupe peut être initié par un donneur d’ordre, une com-
munauté se co-construit dans la durée. Ses références propres, son langage
et la micro-culture qui s’en dégage sont les signes de sa vitalité et de sa
spécificité.
Si les communautés se bâtissent par elles-mêmes, pour elles-mêmes, les
dirigeants d’organisation perçoivent le potentiel qu’elles recèlent au service
de la performance collective. Dans une perspective gestionnaire, Bouchez
(2014) distingue alors les communautés de pratiques autogérées qui se
coalisent à partir des questions mises en commun et les communautés de
pratiques pilotées par un sponsor de la direction. Cette distinction témoigne
de la volonté de directions d’orienter les phénomènes collectifs au profit
d’apprentissages qui bénéficient à toute la structure. On en revient ici à une
finalité déjà énoncée pour les « organisations apprenantes ».
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Note de synthèse – Les communautés d’apprentissage : apprendre ensemble
Pour Faris (2010), les lieux mobilisent les ressources d’apprentissage dans
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les secondes sont des communautés qui se contentent de donner des signaux
de reconnaissance individuels. Ces communautés restauratrices promeuvent
le communityship : un apprentissage pour le développement de la communauté.
C’est ainsi que les relations de proximité ont permis le développement
des réseaux d’échanges réciproques de savoirs (RERS) 6. Ces derniers sont
nés dans les années 1980 à Orly d’un questionnement pédagogique à l’école
et d’une pratique sociale et civile de Héber-Suffrin (2004). Un Réseau
d’échanges réciproques de savoirs (RERS) est une association fonction-
nant à l’échelle d’une agglomération, d’une zone rurale, d’un établissement
scolaire, d’une classe ou d’une entreprise et dont les membres donnent et
reçoivent des savoirs et savoir-faire 7. Le principe a également été testé en
entreprise, où là aussi la proximité est essentielle (Van den Abeele, 2011 ;
Fernagu-Oudet, 2012). Les facteurs de pérennisation d’un réseau ont été
étudiés par Le Boucher (2015), en particulier « l’importance de la conver-
gence des valeurs, de la conception, des récits, des aspirations, des types
d’organisation et de méthodes qui fondent l’identité du collectif engagé ».
Un autre sens des communautés d’apprentissage centrées sur les lieux
découle de processus de recherche se donnant un ancrage géographique.
Pour Davidson-Hunt et al. (2007), les communautés centrées sur des lieux
ou place-based learning community permettent de créer un réseau dialogique
entre chercheurs et autochtones pour produire des savoirs et des processus
de décisions sur la gestion commune de ressources.
Même si ces formes peuvent se passer de connexions et d’écrans, elles
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8 Le principe de la community of inquiry avait déjà été identifié par Dewey qui fait de l’enquête
un moteur d’apprentissage dès la fin des années 1930. Ce principe est amplifié actuellement
avec l’informatique en réseau.
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Note de synthèse – Les communautés d’apprentissage : apprendre ensemble
Le pouvoir d’apprendre en ligne est un enjeu éducatif repéré par les ins-
titutions internationales. Le potentiel d’apprentissage en ligne est repéré par
l’Unesco et participe d’une ambition éducative majeure. Pour l’Unesco, l’ex-
pression « communautés d’apprentissage ouvertes » désigne des ambitions
et des pratiques relatives à l’éducation et au développement, qui s’appuient
sur les systèmes locaux de savoir, sur le dialogue, l’apprentissage interactif, le
partage d’expériences, l’échange et la création de savoir. Le terme de « déve-
loppement » renvoie, dans le contexte des communautés d’apprentissage
ouvertes, à des évolutions et des transformations positives aussi bien éco-
nomiques que sociales, politiques, culturelles, spirituelles ou de toute autre
nature.
Actuellement, les communautés prennent un tour nouveau, avec le pou-
voir de mise en relation des réseaux socio-numériques publics, des pratiques
plus récentes de meet-up, que l’on peut définir comme des rencontres infor-
melles pour discuter de thèmes d’intérêts communs, se développent 10. Elles
sont stimulées et se croisent avec les nouveaux lieux d’apprentissage pour
les accueillir, espace de co-working, fab-lab, learning-lab, open-lab. Ces espaces
soutenus par les pouvoirs publics rendent possible la naissance de commu-
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7. Conclusion
7.1. Point d’étape sur le chemin parcouru dans la note
7.1.1. Les niveaux de sens de l’apprendre ensemble
Les façons d’apprendre ensemble révèlent comment les individus en-
tendent s’écouter, collaborer et vivre ensemble. Que les hommes choisissent
7.2.2. La sociodidaxie
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