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1 Université de Montréal
2 Institut de coopération pour l’éducation des adultes (ICÉA)
3 Université de Sherbrooke
4 Université de Sherbrooke
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Note de synthèse – Les obstacles à la formation en entreprise
issues. This change in perspective takes into account not only the difficulty
that individuals can face in order to participate in their own training and lear-
ning, but also the difficulty that organizations face in supporting individuals’
participation in learning. This shift in focus permits a better articulation of
individual and organizational factors and a richer understanding of the causes
and effects related to these issues. As a result, a greater number of individuals
may gain access to education. A typology of obstacles to in-house company
learning/training is proposed based on previous research in this area.
Introduction
Pour que les adultes participent à la formation, encore faut-il que ces
personnes y aient accès. Or cet accès n’est pas égalitaire. De nombreux tra-
vaux de recherche montrent en effet que les adultes au bas de l’échelle de la
scolarisation, de l’emploi et du revenu ont largement moins accès à des acti-
vités de formation que les plus scolarisés et les mieux nantis. Or, quels que
soient les adultes, femmes ou hommes, jeunes ou moins jeunes, nés dans le
pays où est menée l’étude ou ailleurs, ces personnes peuvent faire face à des
difficultés qui les empêchent de participer à ces activités. Et, de leur côté,
les entreprises, en tant que personnes morales, rencontrent elles aussi des
obstacles qui freinent leur capacité à favoriser la formation des adultes qui
font partie de leur personnel.
Les obstacles à la formation en entreprise font l’objet de cette note de
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est souhaité, les enquêtes dévoilent les unes après les autres que de nom-
breux adultes ne participent pas à la formation en général, notamment
les personnes peu qualifiées, alors qu’il serait de mise que ces personnes
parachèvent leur formation et développent leurs compétences. La non-
participation est alors interprétée comme étant révélatrice d’une inégalité
d’accès puisque des groupes d’adultes se trouvent exclus de la formation.
Toutefois, l’étude de la non-participation ouvre aussi la porte à l’étude des
obstacles à la formation, brisant ainsi le lien bilatéral entre non-participa-
tion et inégalité d’accès, l’inégalité d’accès étant étudiée à l’aune de la non-
participation.
Objet principal de cette note de synthèse, les obstacles à la formation
constituent la deuxième partie du texte. Il y sera question de l’émergence du
concept à partir des années 1940 alors que des recherches tentent non pas de
décrire les raisons de non-participation, mais plutôt de connaître les motifs
de participation. Puis, dans les décennies qui ont suivi, les études cherchent
à identifier les facteurs qui expliquent la non-participation. Elles génèrent
une grande diversité et un grand nombre de motifs de non-participation
qu’il devient impérieux de catégoriser pour en faciliter la compréhension
et l’utilisation. Ainsi apparaissent des typologies d’obstacles qui demeurent
d’actualité.
De par leur construction même, les typologies portent généralement sur
les obstacles propres aux adultes. Il n’en existe guère relatives aux entre-
prises et aucune intégrant les deux perspectives. D’où l’intérêt de se pencher
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Parmi les catégories d’adultes en emploi, les dirigeants sont les personnes
qui ont facilement accès à des cours et des stages (57 % selon Sigot et Vero,
2009). Ceux-ci bénéficieraient surtout de cours en gestion (12,8 %) tandis
que d’autres cours spécifiques seraient destinés aux cadres et professionnels
(11,3 %) (Green et DeSanto, 2011). Les personnels qui participent seraient
plus souvent du genre masculin que féminin, la gent féminine bénéficiant
moins de l’« effet diplôme » et les différences de postes et de carrières se tra-
duisant « en inégalités de salaires qui s’accentuent progressivement au cours
de la carrière » (Laufer et Fouquet, 2001, p. 256).
Bref, les dirigeants, hommes et femmes, suivraient à 88 % des forma-
tions alors que ce ne serait le cas que pour 25 % des chefs d’équipe ou
superviseurs (CCA, 2009). Cette dernière catégorie d’employés suivrait des
formations dans 22 % des cas au Québec en 1997 contre 35 % en 2002, les
chiffres étant de 34 % et 37 % au Canada. Pourtant, les cadres intermédiaires
jouiraient de formations surtout après 45 ans tandis que l’effectivité de ces
formations serait plutôt faible (Trouvé, 2009). Plusieurs travaux indiquent
aussi une forte non-participation des cols bleus, à savoir 70 % selon Boateng
(2009) ou 84 % selon Bélanger et Robitaille (2008). Seulement 4,1 % de ces
derniers ont accès à des formations, qui en fait sont surtout liées à des habi-
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non formel et informel. Si les définitions pour ces trois derniers termes se
sont relativement stabilisées dans le champ de l’éducation et de la formation
des adultes, il demeure des variations importantes dans ces catégories, cer-
tains auteurs se fiant à la sanction pour délimiter le formel du non formel
et d’autres non. Un certain flou persiste donc quant à la classification des
activités de formation et les vocables de structuré et non structuré n’ont
pas procuré une réponse satisfaisante au flou des catégories. Certains au-
teurs considèrent le formel et le non formel comme structurés et l’infor-
mel comme non structuré (Bélanger et Robitaille, 2008 ; Solar et Tremblay,
2008 ; Statistique Canada, 2008) tandis que d’autres logent le non formel
dans le non structuré (CCA, 2009).
Pour compléter l’imbroglio quant à la participation à la formation en
entreprise, l’expression « apprentissage lié au travail » peut couvrir des réali-
tés fort diverses, telle celle d’une personne qui suit un programme d’études
à l’université dans le but de se réorienter ou de favoriser une promotion
dans son champ d’expertise ou de telle autre personne qui suit une for-
mation au sein de son entreprise. Le Cedefop, par exemple, spécifie que,
dans son étude de 2011, l’expression « apprentissage en milieu de travail »
réfère à l’apprentissage sur le tas et englobe tant l’apprentissage non formel
qu’informel (p. 20).
Échantillon
Certaines études s’intéressent à tous les adultes de 25 à 64 ans (Boateng,
2009 ; CCA, 2009, 2010 ; Eurostat, 2012), à des adultes de 25 ans et plus
(les travaux s’appuyant sur les données de Statistique Canada) ou encore
à des actifs de tous âges (voir l’encadré du Cedefop, 2015, p. 2). De plus,
l’âge minimum peut se situer à 16 ans (Statistique Canada, 2008) ou 18 ans
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Nous examinerons dans les prochaines sections le chemin qui part des
raisons de non-participation pour parvenir à l’identification des obstacles et
terminer en proposant une typologie intégrative des obstacles à la formation
en entreprise.
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Les chiffres obtenus pour les pays du Nord16 […] montrent des taux nettement
plus bas pour les travailleurs plus âgés et les séniors, les adultes ayant un niveau
faible d’éducation et de compétences, les personnes exerçant un emploi peu
qualifié et les sans-emploi, les personnes issues de milieux socio-économiques
pauvres, ainsi que les immigrants, les migrants et les minorités ethniques. Ces
schémas sont constants pour tous les pays, mais l’amplitude des disparités entre
ces groupes sociaux varie entre les pays (OCDE et Statistique Canada, 2000 ;
2005). Comme mentionné précédemment, les inégalités sont considérablement
moins prononcées dans les pays nordiques (UIL, 2010, p. 65).
Pour expliquer cette inégalité d’accès, des travaux de recherche ont
analysé les données sous un angle sociologique, mettant ainsi l’accent sur
les groupes sociaux exclus ou moins rejoints par la formation, comme le
souligne la citation de l’Unesco Institute on Lifelong Learning ci-dessus.
D’autres recherches se sont plutôt intéressées à ce qui fait obstacle à la par-
ticipation à la formation. Ces obstacles peuvent être de diverses natures,
mais tous ont un effet plus ou moins contraignant sur la participation des
adultes à des activités de formation ainsi que sur la capacité d’une entreprise
à former son personnel dont la disponibilité n’est pas acquise sinon par obli-
gation. La présence d’un ou de plusieurs obstacles peut alors expliquer une
situation de non-participation. De fait, les obstacles risquent de se superpo-
ser et leurs effets de s’additionner, créant ainsi des contextes défavorables
à la participation à la formation. C’est ce dont il sera question ci-après en
proposant, dans un premier temps, un bref historique du concept d’obs-
tacle, pour ensuite aborder la diversité des obstacles et enfin les typologies
d’obstacles élaborées par différents auteurs.
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17 En France, Hédoux (1982) pose la question des non-publics, mais les travaux sur la
non-participation se situeront davantage dans une perspective sociodémographique,
en examinant notamment cette non-participation des adultes par le biais d’attributs
essentiellement individuels, tels l’appétence, ou son manque, (Fenouillet, 2011 ; Fournier,
2004a ; Frétigné et De Lescure, 2007) ou de mobilisation identitaire (Barbier, Bourgeois, de
Villers et Kaddouri, 2006 ; Kaddouri, 2008).
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Johnstone et Rivera (1965) : Coût, trop occupé, trop fatigué le soir, impossibilité de quitter
la maison le soir, manque d’information sur les cours disponibles, n’aime pas les études, les
cours ne semblent pas intéressants, sentiment d’être trop âgé pour apprendre, sentiment que
l’école est pour les enfants, n’a pas besoin de suivre des cours (cité dans Scanlan, 1986).
Carp, Peterson et Roelfs (1974) : Coût, temps, ne pas vouloir étudier à temps plein, responsabilités
familiales, responsabilité au travail, temps requis pour compléter le programme, peur d’être trop âgé
pour étudier, conflit d’horaire, manque d’information sur les lieux et l’offre de formation des cours
que l’on souhaite suivre, exigences de présence trop strictes, faible niveau de scolarité entraînant
une faible confiance dans ses capacités, non-disponibilité des cours recherchés, absence de garde
d’enfants, lourdeur bureaucratique, pas assez d’énergie, n’aime pas étudier, pas de transport, pas de
place pour étudier ou pratiquer, ne possède pas les prérequis, fatigue de l’école, non-reconnaissance
des acquis, hésite à paraître trop ambitieux, désapprobation des proches (cité dans Scanlan, 1986).
Cross (1978) : Manque de temps, insuffisance financière, absence de services de garde pour
les enfants, absence de transport, faible estime de ses capacités à apprendre, absence d’intérêt
pour l’apprentissage, horaire inadéquat eu égard à la disponibilité des adultes en emploi, lieux
des cours, frais de scolarité, cours disponibles ne correspondent pas à la demande.
Hammer et Shale (1981) : Manque d’intérêt, manque de temps, coût, santé, âge, manque
d’estime de ses capacités à apprendre résultant d’une pression négative des proches, manque
de disposition à étudier en raison de la fatigue résultant du travail, problème d’horaire,
conciliation famille et travail, absence de cours le soir, absence d’aide financière pour les études
à temps partiel, frais de scolarité, absence d’information sur les ressources offertes, horaire
des services, dans le contexte d’études à temps partiel, incidence sur la persévérance de la
longueur que prend la diplomation, non-reconnaissance des acquis, test d’entrée, curriculum
et pédagogie adaptés aux adultes, lieux des établissements, horaire des cours.
Scanlan (1986) : Problèmes individuels, familiaux ou reliés à la maison, préoccupations liées au
coût, valeur, pertinence ou qualité incertaine des opportunités éducatives, perceptions négatives de
l’éducation, incluant des expériences scolaires antérieures défavorables, apathie et manque d’énergie.
Wikelund et al. (1992) : Obligations familiales, coût, valeur, pertinence et qualité de l’offre de
formation, perception négative de la valeur de l’éducation ou de la formation, absence de
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formation, mais que d’autres sont davantage liés aux spécificités de l’entre-
prise et du milieu des affaires. Toujours à titre d’exemples, il peut y avoir des
contraintes de diverses natures qui empêchent l’entreprise de former son
personnel, telles des politiques de formation privilégiant certaines catégories
d’employé.e.s , ou encore une attitude défavorable de l’équipe de direction à
l’égard de la formation.
Un rapport du Cedefop sur l’apprentissage effectué sur le temps de travail
(2011) mentionne que les entreprises invoquent généralement deux raisons
principales pour ne pas offrir de formation à leurs employés, hommes ou
femmes : soit les compétences et les habiletés des employés concordent avec
leurs besoins actuels, soit ils comblent ces besoins en embauchant de nou-
veaux employés (2011, p. 24), ce qui révèle une certaine difficulté des entre-
prises à arrimer la formation de leur personnel à une gestion prévisionnelle
des ressources humaines (Solar-Pelletier, 2013)18. Les auteurs du rapport du
Cedefop (2011) confirment que les entreprises ont, en fait, de la difficulté
à évaluer leurs besoins en compétences et en formation (p. 25), ce qui les
amène à mettre en relation les obstacles à la formation et l’organisation du
travail. Ainsi, l’obstacle organisationnel, représenté par l’identification des
besoins de formation, s’ajoute à ceux qui ont été identifiés par Betcherman,
Leckie et McMullan (2000), soit : le coût, la perte de production, l’insuffi-
sance de l’aide gouvernementale, la possibilité de ne pas pouvoir fidéliser
des travailleurs formés ainsi que le manque de cours de formation et de
formateurs adéquats.
D’autres auteurs ont d’ailleurs exploré cette question des obstacles à la
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19 Il y a invariance d’échelle lorsque les caractéristiques d’un ensemble restent les mêmes
quel que soit le niveau considéré.
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Voici deux exemples qui y ont trait : une entreprise en milieu rural peut
se trouver loin géographiquement des ressources éducatives pour combler
ses besoins ou encore une entreprise affiliée à une grande compagnie peut
ne pas bénéficier des activités offertes au siège social. Par ailleurs, les lois et
les réglementations constituent un cadre général qui impose des conditions
spécifiques : en France, la formation continue est largement encadrée depuis
1971 et les derniers changements de 2014 contraignent les objectifs de for-
mation (Santelmann, 2010). Au Québec, la Loi favorisant le développement
et la reconnaissance des compétences de la main-d’œuvre (2007), adoptée
sous un autre nom en 1996, conditionne les modalités de formation tandis
qu’il n’existe pas de pendant à cette loi dans les autres provinces et territoires
canadiens. On le voit : l’environnement social, politique et économique joue
un rôle important sur l’offre de formation par l’entreprise.
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20 Cette typologie a été utilisée dans notre recherche menée en 2014 pour étudier la levée
des obstacles à la formation en entreprise. Elle a servi à analyser les résultats et à construire
un compendium mis en ligne pour en faciliter la diffusion : http://cdeacf.ca/lever-les-
obstacles-a-la-formation.
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Conclusion
Le développement d’une typologie intégrative des obstacles à la formation en
entreprise a permis de regrouper le monde des adultes en emploi et celui des
entreprises, entendues comme toutes organisations employant des adultes.
Pour cela, un chemin a été tracé établissant des liens entre la participation
et la non-participation, les raisons de non-participation et les obstacles à la
formation. Ce chemin aboutit à mettre en évidence des inégalités d’accès des
adultes en emploi à la formation en entreprise. Toutefois, un autre chemin
peut conduire également aux inégalités d’accès à la formation. Il part lui
aussi de la participation et de la non-participation pour suivre une route plus
sociologique et s’attarder sur les groupes sociaux exclus de la formation. Ce
chemin cependant rend plus difficile le développement d’une typologie des
obstacles puisque l’approche mène à dissocier les groupes et à les comparer
les uns aux autres.
Le premier chemin, qui passe par les motifs de non-participation, qui est
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