Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
SYMBOLISATION
La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les
limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la
licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie,
sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de
© Érès | Téléchargé le 02/12/2022 sur www.cairn.info (IP: 196.74.204.188)
Comme l’explique Alain Gibeault (2010, p. 326), le travail de symbo- © Érès | Téléchargé le 02/12/2022 sur www.cairn.info (IP: 196.74.204.188)
lisation est à l’œuvre dès les représentations de l’art préhistorique. L’homme
exprime alors un imaginaire dont les secrets nous échappent tandis que
s’opère un travail de transformation de la pulsion qui « à la fois dissimule
et montre dans un mouvement de lutte contre la détresse ». Cette trace,
projection de soi et invite au regard de l’autre, expose déjà un conflit
psychique et une angoisse originelle, issus de la vie pulsionnelle. Le petit
humain se confronte lui aussi précocement à cette transformation dans une
tentative de représentation de soi et de préfiguration de la séparation d’avec
l’objet.
246
PCP 22.qxp_- 17/11/2016 14:12 Page247
247
PCP 22.qxp_- 17/11/2016 14:12 Page248
qui annonce déjà la maîtrise anale. D’autre part, il crée les tracés de contact,
applications effectuées sans autre mouvement, qui témoignent du
« fantasme de peau commune » (Anzieu, 1985) à la mère et à l’enfant,
garant de la possibilité ultérieure pour celui-ci d’accéder à la position
dépressive. La mise en place du lien précoce serait sous-tendue par l’intro-
jection de ce fantasme. La capacité de fantasmatisation s’initie dans le lien
mère-bébé de la « préoccupation maternelle primaire » (Winnicott, 1956),
et dans la faculté qu’a la mère de soutenir l’illusion, d’entretenir le fantasme
que le bébé « crée » son objet.
Si ces fondements sont fragiles, nous en voyons parfois la manifestation en
graphothérapie, ainsi chez Sébastien (9 ans), intelligent et sympathique, qui
imprime la marque de sa manche de pull-over sur la pâte à modeler et peut
dire : « Moi, je suis ma mère », dans un moment de régression dans le transfert
de la séance.
Tandis que l’impulsion à tracer est issue du besoin primitif de marquer
son territoire ainsi que son emprise sur l’autre, l’expression par la griffe ou
par la dent relève des mouvements destructeurs de la pulsion orale.
À mesure que le tout-petit gagne en maturation, intériorisant son objet et
développant ses fonctions psychiques, la sexualité infantile soutient en lui
la pulsion épistémophilique, entée sur la scène primitive.
Cette étape s’accompagne d’autres développements qui renforcent le
moi. Autour de 18 mois, le contrôle visuel se met en place et l’œil peut à
présent suivre le geste de la main, sans encore la guider. Dans le même
temps s’opère « l’installation des relations au miroir en corps total, sorte de
© Érès | Téléchargé le 02/12/2022 sur www.cairn.info (IP: 196.74.204.188)
248
PCP 22.qxp_- 17/11/2016 14:12 Page249
249
PCP 22.qxp_- 17/11/2016 14:12 Page250
mère en tant qu’objet primaire, dans l’hallucination négative : « Ne peut- © Érès | Téléchargé le 02/12/2022 sur www.cairn.info (IP: 196.74.204.188)
on inférer que l’hallucination négative de la mère, […] a rendu les condi-
tions de la représentation possibles ? » (Green, 1983, p.127). L’hallucination
négative de l’objet primaire et sa survie à la destructivité fantasmatique
constituent une phase importante de la subjectivation, car l’enfant qui
dispose de la représentation de l’objet a de surcroît accès à l’ambivalence et
à la liaison pulsionnelle. Dès lors le moi du nourrisson peut se mobiliser
en quête de nouvelles représentations, de substituts à l’investissement de
l’objet primaire, ébauchant ainsi un mouvement qu’il retrouvera lors de
l’apprentissage de l’écriture. L’objet est conservé en tant que « structure
encadrante », par-delà l’épreuve de la séparation primaire. Cette étape le
prépare pour une phase ultérieure et d’autres enjeux psychiques.
250
PCP 22.qxp_- 17/11/2016 14:12 Page251
L’accès à la symbolisation
C’est une opération psychique du même ordre qu’observe G.Haag
(1995, p. 81-85) dans les dessins des enfants. Elle note une évolution du
fond qui accompagne la résolution du complexe d’Œdipe. Tandis que le
premier fond, on l’a vu, est « représentation de la peau commune, adhésive
et symbiotique, en formation grâce aux structures rythmiques des échanges
psychiques », il doit normalement se refouler derrière la barrière
conscient/inconscient et « passer dans l’encadrement » pour céder la place
à un nouveau fond blanc, celui des représentations portant signification
langagière du sujet, inscrit dans le « dédoublement d’une horizontale en
ligne de terre et ligne de ciel », posant le décor de la triangulation.
Lorsque les conditions favorables sont réunies, l’enfant peut introjecter
la différenciation entre les contenus et processus psychiques
conscients/inconscients, la distinction dedans/dehors, la séparation
moi/non-moi. Il investit l’expression verbale et graphique de façon conco-
mitante à la symbolisation. Lorsque le lien à l’objet primaire ne permet pas
cette expérience intégratrice, se trouve compromise la possibilité pour le
sujet de projeter une trace de soi unifiée sur un support. L’enfant crispé
dans l’écriture exprime parfois ce besoin d’un contenant et d’un appui.
C’est ce que semble signifier le jeune Louis, âgé de 9 ans, qui s’interroge en
séance de graphothérapie :
– Lui : Qu’est-ce que je pourrais bien dessiner ?... et de la pâte à modeler ?
– Moi : Cela fait peut-être beaucoup ? Qu’est-ce que tu voudrais faire ?
– Lui : Des petits trucs en pâte à modeler pour accrocher sur la feuille et que
© Érès | Téléchargé le 02/12/2022 sur www.cairn.info (IP: 196.74.204.188)
251
PCP 22.qxp_- 17/11/2016 14:12 Page252
Qu’en est-il du symbole et de la symbolique dans le champ psychana- © Érès | Téléchargé le 02/12/2022 sur www.cairn.info (IP: 196.74.204.188)
lytique ? Freud (1916-1917) s’est attaché particulièrement à la valeur signi-
fiante de la symbolique du rêve, mais il établit des correspondances et lie la
symbolique des rêves à celle de l’écriture :
« La comparaison du rêve avec un système d’écriture semble encore plus à
propos qu’avec une langue parlée. En effet, l’interprétation d’un rêve est tout
à fait analogue au déchiffrement d’une écriture pictographique antique,
comme celle des hiéroglyphes égyptiens. Il y a, ici comme là, des éléments
qui ne sont pas destinés à être interprétés, ni d’autre part à être lus, mais qui
doivent assurer comme simples déterminants, la compréhension d’autres
éléments » (Freud, 1913, p. 199).
252
PCP 22.qxp_- 17/11/2016 14:12 Page253
253
PCP 22.qxp_- 17/11/2016 14:12 Page254
254
PCP 22.qxp_- 17/11/2016 14:12 Page255
255
PCP 22.qxp_- 17/11/2016 14:12 Page256
L’avénement de l’écriture
C’est dans l’élaboration d’une première perte relative au corps à corps
et au lien métonymique avec la mère 1, puis d’une seconde, l’intériorisation
de la loi calligraphique venant témoigner du renoncement aux objets
œdipiens, que l’enfant, par refoulements successifs, accède à la capacité
représentative et parvient à s’engager seul, et en l’absence d’étayage imagé,
dans l’abstraction alphabétique (Du Pasquier, 2002 ; Marcilhacy, 2006,
2011, 2013). Vient en témoigner l’évolution de son geste qui s’affine en
lien avec un objet intériorisé, passant de la décharge et de l’investissement
de l’ensemble du corps à une modulation plus subtile qui délègue à la main
et aux doigts le geste d’inscription (Barbey, 1996). P. Marty et M. Fain l’ob-
servent également : « L’éloignement du sujet de sa motricité pulsionnelle
nous paraît jouer un rôle essentiel dans la genèse de la fantasmatisation, de
l’intellectualisation » (1955). Il traduit également l’accès pour le moi à la
possibilité de se projeter dans un nouvel espace-temps, à travers son
maniement des représentations verbales, il est alors prêt à investir les formes
motrices dans une nouvelle forme de symbolisation.
Exploration que vient aussi illustrer l’entrée de l’enfant dans l’écriture,
la lettre associée à d’autres lettres constituant alors un mot pourvu de sens.
C’est par l’écriture de son prénom qu’il s’y risque et sa jubilation, alors, dit
sa fierté de cet ancrage identitaire, attesté aussi dans le regard de l’autre.
L’écriture de son prénom, en effet, le « contient », le représente, le figure, à
la manière d’un révélateur. L’enfant se « re-connaît » et il peut lâcher son
emprise sur un mode libidinal révolu, pressentant déjà que l’ancrage iden-
© Érès | Téléchargé le 02/12/2022 sur www.cairn.info (IP: 196.74.204.188)
1. Comme l’écrit Bernard Cadoux, « le moment où la trace se sépare du geste qui l’accomplit […]
est la mise en scène d’un premier détachement psychique » (1999, p. 66).
256
PCP 22.qxp_- 17/11/2016 14:12 Page257
l’écriture met en tension, à l’instar des productions projectives, les deux © Érès | Téléchargé le 02/12/2022 sur www.cairn.info (IP: 196.74.204.188)
pôles perceptif et projectif de la représentation : spécificités de la forme, du
mouvement, mais aussi façon spécifique avec laquelle l’enfant se saisit de
l’espace, caractéristiques de son trait 2. À travers certains troubles
graphiques, l’enfant peut ainsi marquer sa difficulté à penser la perte 3, de
2. Comme support perceptif et sensoriel, le trait reste « très imprégné, comme mouvement agi, par
les sensations visuotactiles, coenesthésiques et kinesthésiques propres au vécu primitif » (Marcilhacy,
2011, p. 178).
3. Ex : Empêchement à rompre avec l’image d’une lettre restée en deçà de sa valeur de symbole,
comme difficultés à s’extraire de l’imaginaire infantile et de toute la charge projective qu’il contient ;
trop grande implication du corps dans un geste d’écriture non symbolisé, mal différencié (Du
Pasquier, ibid. ; Marcilhacy, 2006,11,13) et qui témoigne de l’incapacité de l’enfant à abandonner
des modes pulsionnels révolus.
257
PCP 22.qxp_- 17/11/2016 14:12 Page258
même qu’à laisser de lui une trace identifiante, qui le représente. De même,
nous avons essayé de montrer (Marcilhacy, ibid.) comment il était possible
de retrouver, dans leurs articulations singulières, certaines des conduites
repérées aux épreuves projectives, mais aménagées différemment du fait de
la spécificité de l’écriture et des remaniements psychiques qui favorisent
son apprentissage : bien au-delà, on l’a vu, de l’acquisition d’une seule
compétence instrumentale.
Au cours de sa croissance, l’écriture va se trouver aux prises avec des
composantes idéales, inféodée au regard des autres, les parents, le maitre,
mais aussi l’idéal introjecté, et traduire « la contradiction entre les forces
internes, excitations sensori-motrices qui la marquent dans son trait, et les
exigences de l’apprentissage » (Marcilhacy, 2011, p. 186). Dans ses heurts,
elle pourra marquer la conflictualité psychique singulière mise en jeu à
travers le passage plus ou moins aisé, chez chacun, d’un registre sensori-
moteur et perceptif à un registre linguistique 4. Travail de symbolisation et
capacités élaboratives également interpellés en situation projective quoique
dans un cadre très différent, à travers les problématiques implicitement
suggérées à l’enfant par le matériel, et qui renvoient de façon latente à des
conflits universels.
neuroscientifiques proposant des hypothèses de compréhension fonction- © Érès | Téléchargé le 02/12/2022 sur www.cairn.info (IP: 196.74.204.188)
nelles des phénomènes en question, un nombre non négligeable d’exemples
cliniques montre que ce syndrome peut également survenir dans les
histoires d’enfants à des moments et selon des processus sur lesquels la
psycho-dynamique a des hypothèses spécifiques à proposer » (2015,
p. 22). Les épreuves projectives 5 permettent de prendre en compte dans sa
complexité ce qui est mis en jeu par l’enfant pour construire son identité
et de repérer les failles à l’origine, comme nous allons le voir à travers
4. Dans certains cas, son hyper adaptation pourra marquer chez certains le surinvestissement défensif
des activités du moi (Marcilhacy, 2006).
5. Ex : fortes sollicitations identitaires suggérées par les configurations du Rorschach et par certaines
planches du TAT.
258
PCP 22.qxp_- 17/11/2016 14:12 Page259
Vignette clinique
259
PCP 22.qxp_- 17/11/2016 14:12 Page260
6. Nous nous sommes référées dans le cadre de ce travail à la grille de dépouillement des épreuves
thématiques verbales mise au point par Monika Boekholt (1993), qui privilégie la singularité du
fonctionnement psychique de l’enfant, compte tenu des processus de changement qui le spécifient.
Évolution qui caractérise également l’écriture en voie d’apprentissage de l’enfant.
260
PCP 22.qxp_- 17/11/2016 14:12 Page261
à différencier imaginaire et réalité. © Érès | Téléchargé le 02/12/2022 sur www.cairn.info (IP: 196.74.204.188)
Déstabilisé par ces débordements, le langage, dans ses nombreuses défail-
lances, témoigne de la fragilité identitaire (OC9, OC10), le recours au déni et
l’alternance aux mêmes planches entre différentes modalités défensives
rendant compte par ailleurs du clivage.
c) L’écriture
Selon notre hypothèse, les failles dans la construction d’un contenant psychique
peuvent éclairer certains avatars du passage à l’écrit 7. Dysgraphique 8, l’écriture
7. Nous remercions Adeline Eloy, graphothérapeute, pour son éclairage concernant l’approche de
l’écriture d’Étienne.
8. La dysgraphie est une incapacité significative à produire, à un âge donné, et en dehors d’un trouble
neuro-moteur, une écriture lisible et rapide.
261
PCP 22.qxp_- 17/11/2016 14:12 Page262
9. Des groupes de mots, parfois des phrases entières sont marquées par de fortes irrégularités portant
sur la direction, mais aussi sur d’autres genres (ex. conduite du tracé, pression, forme…).
262
PCP 22.qxp_- 17/11/2016 14:12 Page263
263
PCP 22.qxp_- 17/11/2016 14:12 Page264
CONCLUSION
Aboutissement d’un processus installé dès les débuts de la vie, la possi-
bilité pour l’enfant d’entrer dans le symbole-écriture est le vecteur d’une
nouvelle expansion de son moi, ainsi introduit à approfondir et élargir ses
investissements cognitifs et affectifs indissolublement liés (Debray, 2000).
Elle le soutient dans l’exploration de « l’aire intermédiaire d’expérience […]
[qui] subsistera tout au long de la vie, dans le mode d’expérimentation
interne qui caractérise les arts, la religion, la vie imaginaire et le travail scien-
tifique créatif » (Winnicott, 1971, p.25).
© Érès | Téléchargé le 02/12/2022 sur www.cairn.info (IP: 196.74.204.188)
BIBLIOGRAPHIE
ANZIEU, D. 1985. Le Moi-Peau, Paris, Dunod, 2e édition, 1995.
BAILLY, A. 1894. Dictionnaire Grec-Français.
BARBEY, L. 1996. « Perspectives métapsychologiques sur le dessin transférentiel de
l’enfant », dans A. Anzieu, L. Barbey, J. Bernard-Nez, S. Daymas, Le travail
du dessin en psychothérapie de l’enfant, Paris, Dunod, p. 160-230.
264
PCP 22.qxp_- 17/11/2016 14:12 Page265
265
PCP 22.qxp_- 17/11/2016 14:12 Page266
266
PCP 22.qxp_- 17/11/2016 14:12 Page267
ANNEXE
Étienne (10 ans, 6 mois) : Rorschach
I
1 – [V] Un scarabée. Il vole. L’ensemble. La tête du scarabée, les ailes. G kan + A
C’est bon. Le corps. Ça bouge.
II
2 – Un papillon. (Rouge inf.) D F+ A
3 – [V] Une chauve-souris. (Deux parties noires latérales) G F- A
4 – Et des bébés. (D rouge sup.) Bébé souris et bébé D F- A
papillon.
III
5 – [V] Une mouche qui a pas (Partie inf. médiane). Les pattes (D noirs Dd FC A/Sang
d’oreilles. Et qui saigne. lat. inf ). Sang (D rouges lat sup.)
E.L. Oui. Ils sont collés. Entrés à l’intérieur
de l’autre. Fusionnés (DF-H Sym)
Réponse additionnelle :
Deux hommes qui sont pas heureux. Se
disputent (Rouge sup) (D F-H/scène)
IV
6 – Un homme qui est caché L’ensemble. Il est grand avec ses pieds. Ses G F+ H/bot
derrière un arbre (me redonne la jambes. Son corps. Ses mains. Sa tête. Clob
planche). (Partie médiane inf.) Là c’est l’arbre. Il l’a
cassé. Pour s’assoir.
V
7 – [V] Un aigle avec deux becs. L’ensemble, avec les ailes (2 parties G kan+ A ban
Et qui vole. latérales) ; le bec (saillies méd. inf.) ; les
pattes (saillies méd. sup.)
VI
8 – [V] Une guitare qui explose. L’ensemble. Début de la guitare avec du feu G kob
(Partie sup) ; corps qui est cassé (partie obj/explosion
principale inf.)
VII
© Érès | Téléchargé le 02/12/2022 sur www.cairn.info (IP: 196.74.204.188)
267
PCP 22.qxp_- 17/11/2016 14:12 Page268
…/…
X
12 – [V] Des ailes Rose latéral) D F- Ad
13 – Des animaux (Bruns orangés latéraux inf.) D F- A
14 – Des moustiques (Bruns latéraux) D F- A
15 – Des araignées (Bleus latéraux) D F+ A ban
16 – Une couronne (Gris médians sup.) D F- Obj
Et voilà.
Choix +
Pl. VII. Parce qu’il y a deux animaux qui viennent d’un pays chaud. Enfuis de ce pays. Sont dans
un zoo en France. Se sont échappés. Dans la même cage. Se connaissent pas. D’un coup, comme
ça, ils sont venus. Ils ont fait des enfants.
Choix –
Pl. IV. Parce qu’ils étaient riches. Le monsieur il avait un château. D’un coup il écrase un arbre.
Après il était mort dans l’arbre. Il a juré que si il écrasait l’arbre il serait mort.
Pl.VI. Parce que la guitare elle a explosé. On lui a mis une bombe. (Question) Des méchants.
268
PCP 22.qxp_- 17/11/2016 14:12 Page269
8BM. Un jour, une madame qui faisait une enquête sur un meurtrier qui mettait des bombes dans
les ventres des gens. Et le médecin retirait la bombe. La police n’a pas encore trouvé le meurtrier,
mais elles sont dans la bonne voie. Un jour, la police parlait à tous les voleurs, à tous ses proches
pour dire où il est passé. Mais ses proches disaient rien. Un proche disait qu’il était caché dans les
égouts, dans une porte rouge. Et après la police découvrit des gens qui avaient des bombes dans le
ventre. Le ventre, il est tout rouge. Ils appelaient des ambulances pour réparer le ventre. La police
a mis des mini caméras pour voir si ils arrivaient ou pas. Et après la police l’a attrapé, grâce aux mini
caméras.
10. C’est une fois un méchant qui tuait des gens. Parce qu’il se moquait d’eux, il crachait sur eux
quand le monsieur était très énervé, il trouvait ça pas d’accord. Après il se vengeait. Après, il allait
dans un magasin d’armurier. Après, il tuait presque tout le monde et il disait au revoir à sa femme
parce qu’il allait mourir. Et il est mort. Il dit « fais des enfants ». Après la dame elle a dit oui.
(Question) Quand elle sera enceinte.
11. (Tourne et retourne la planche). Il était une fois un lion qui était roi, qui voulait tuer son pire
ennemi, ou être ami. Alors le lion désire de se battre. Il dit le dragon est le roi de la savane et de la
mer. Et le dragon dit d’accord. Le lion fait un rugissement de feu. Le dragon pourrait faire un rugis-
sement d’eau. Sauf que le lion peut pas aller dans l’eau. Si il va dans l’eau il mourra. Le lion réfléchit.
Le dragon est mort…ou quoi ? Le lion attire de la viande fraiche pour qu’il fit un rugissement de
feu pour qu’il mit KO. Et le dragon monta à la surface. Il résista pas à l’odeur. Il sauta dans la viande
fraiche. Le lion fit un rugissement de feu et un griffement dans sa main. Alors le lion c’est le roi de
la savane et de la mer.
12BG. (Fronce les sourcils. Retourne la planche qui tombe). Une fois, un homme qui peut devenir
des formes différentes. Et l’homme devena qu’est ce qu’il veut être. Un animal ? Un garçon ? Un
bateau ? Mais il peut rester comme ça pendant 24 heures. Sinon il devena un arbre qui faisait rien
pendant l’éternité. Après, il décida de rien faire, et il devenait un arbre toujours et il dormait pendant
l’éternité, en plus qu’il brûle. Et l’arbre a brûlé et l’homme il s’est réveillé et il est mort. (Question)
Un rêve, parce qu’il voulait rêver d’être comme ça.
13B. Il était une fois un garçon qui était intelligent, qui avait des parents. Il trouvait une cabane dans
la forêt et vivrait ici pendant longtemps. Mais il n’allait pas à l’école. Il avait des vêtements. Mais il
construisait des choses avec du bois. Un jour, il s’ennuyait. Quand il avait de l’argent, il partait à
l’école, très loin. Comme il était intelligent, il invente une voiture pour avancer, aller à l’école, aller
plus loin, faire sa vie. Depuis, il a réussi. Il a un cartable en bois. Il a trouvé une fille dans la classe.
Depuis il allait chez elle. Et le garçon, il voulait construire un cadeau pour son anniversaire.
(Question) De la fille de la classe. Pendant la classe, il dit « j’ai pas encore fait le cadeau et si j’ai pas
fait, je te le donnerai demain ».
© Érès | Téléchargé le 02/12/2022 sur www.cairn.info (IP: 196.74.204.188)
19. Un jour, un acteur de cinéma qui créait un film. Le film s’appelait « Le sous-marin de la mer et © Érès | Téléchargé le 02/12/2022 sur www.cairn.info (IP: 196.74.204.188)
le monstre démoniaque ». Et un jour, il faisait un film. D’abord il faisait pour des petits et en vrai.
Maintenant il le fait pour de vrai dans la mer avec un monstre démoniaque avec du faux sang. Et
un jour, l’acteur a fait une bêtise et se noie. Et le monstre le ramena à la surface pour qu’il se batte.
Il adore se battre avec un sous-marin. Et l’acteur a failli mourir dans la mer d’être coincé dans un
sous-marin. A arrêté de faire des films dangereux avec des monstres. Fait des films normaux, simples.
Depuis, il est jamais mort, n’a fait aucun accident depuis qu’il fait des films normaux, simples.
16. Une fois, un homme qui avait trouvé une carte pour faire une carte au trésor. L’homme avait
pas de piège pour faire la carte au trésor. Alors il faisait rien. Il prend du papier blanc. Le trésor sera
le papier blanc. Le papier blanc, c’était une légende. Et après il appelait le dragon pour qu’il surveille
le piège. Le dragon des mers était d’accord. Il avait trouvé un mini dragon pour qu’il surveille l’in-
térieur de la carte. La fille du pirate avait donné de la nourriture au dragon pour qu’il soit en forme.
Personne n’avait réussi à prendre la nourriture du pirate.
269
PCP 22.qxp_- 17/11/2016 14:12 Page270
Écriture d’Étienne
© Érès | Téléchargé le 02/12/2022 sur www.cairn.info (IP: 196.74.204.188)
270