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SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE… ........................................................................................ 3
Chapitre I : INTRODUCTION A LA NEGOCIATION ET AUX RELATIONS
SOCIALES ................................................................................................. 4
I- HISTORIQUE .............................................................................................................4
II- Définition.................................................................................................................... 6
III- Les Eléments Fondamentaux de la Négociation........................................................... 7
IV- La place de la négociation en milieu professionnel .................................................... 7
V- Les acteurs de la négociation…................................................................................... 8
VI- Les autres techniques de résolution des conflits… ...................................................... 8
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CONCLUSION ................................................................................................................ 78
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INTRODUCTION GENERALE
Le mois de novembre 2018 a été marqué par les arrêt de travail de plusieurs corps
sociaux notamment les agents du secteur santé, ceux du ministère de l’intérieur et bien
d’autre. D’ ailleurs le mois de janvier 2019 s’annonce de façon houleuse sur le front social au
regard des déclarations des syndicats des intentions de grève. Quant au gouvernement, il crie
à la trahison des syndicats pour non respect de la trêve sociale.
En France , l’actualité est dominé est dominé par les revendications des gilets jaunes qui
depuis la mi- novembre qui paralyse l’activité économique et partant le pays. Malgré les
concessions du président Macron la tension n’est pas prête à s’estomper. Ces deux
évènements qui ont lieu dans deux pays différents et deux continents différents ont un point
commun à savoir l’amélioration des conditions de vie et montrent bien que partout les
rapports sociaux sont souvent difficiles et nous amènent à réfléchir.
En effet, le monde professionnel met en évidence deux parties à savoir l’employeur et
l’employé lesquels cherchent à maximiser leurs profits et à minimiser leurs pertes. Ce qui
entraine bien souvent de nombreux conflits qu’il convient de gérer au mieux pour permettre à
l’organisation d’atteindre ses objectifs. Dès lors, la négociation et toutes les autres formes de
résolution de conflit trouvent tout leur sens.
Le présent cours de négociation et de relations sociales a pour but de présenter aux futurs
gestionnaires des ressources humaines :
- Les différents acteurs du milieu professionnel ;
- Les différentes organisations extérieures à l’entreprise
- Les éléments fondamentaux, la démarche, le style, les stratégies de négociation
- Les conflits et leurs méthodes de résolution
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Loi du 22 mars 1841, elle interdit le travail des enfants de moins de huit ans, limite la
journée de travail à huit heures pour les 8-12 ans et à douze heures pour les 12-16 ans. Le
travail de nuit (9 heures du soir-5 heures du matin) est interdit aux moins de 13 ans, et pour
les plus âgés, deux heures comptent pour trois.
15 mars 1849 - Loi contre les coalitions ouvrières et patronales.
27 novembre 1849 - Loi rappelant l’interdiction des grèves.
25 mai 1864- promulgation d’une loi autorisant les coalitions, la grève est désormais tolérée.
6 juin 1868 - Autorisation des réunions.
Juillet 1868 - Création de deux caisses d’assurance, sur la vie et contre les accidents du
travail.
Août 1868 - Le témoignage d’un ouvrier et celui de son patron sont désormais placés sur un
plan d’égalité.
24 avril 1872 - Ouverture d’une enquête parlementaire sur les conditions de travail en France.
1874 - Création de l’Inspection du travail, chargée de veiller au respect des lois sociales et
instauration d’une loi interdisant le travail des enfants de moins de 12 ans.
1884.
21 mars - promulgation de la loi dite "Waldeck-Rousseau" instaurant la liberté syndicale. Le
syndicalisme devient légal en France.
27 juin - Adoption de la loi sur l’assurance contre les accidents du travail.
Aussi, face à la montée de la grogne des ouvriers, certaines voix vont s’élever, notamment les
économistes, les sociologues, les psychologues et les politiques. Dés lors, différentes
approches de la pensée gestionnaire verront le jour et traiteront de la question du conflit.
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- Dans les organisations comme en dehors d’elles, les individus et les groupes sont
confrontés à une quantité limitée de ressources (biens, pouvoir…) ;
- Les situations sociales sont des situations d’échange. Les individus qui y sont
impliqués y apportent une contribution et en attendent une rétribution (matériels,
satisfaction, statut ou autre) ;
- Dans tout système d’organisation, il existe une opposition entre les dirigeants et les
exécutants ;
- Une certaine discipline est indispensable au fonctionnement harmonieux d’un groupe
organisé ;
- La théorie darwinienne, elle stipule qu’il existe des raisons biologiques à l’existence
du conflit dans les sociétés humaines. L’homme a une tendance innée à rechercher la
domination
Selon eux, on peut éviter les conflits en associant les travailleurs aux prises de
décisions, seule l’implication du travailleur aux prises des décisions permet d’éviter le conflit.
Elle pose les bases d’un caractère scientifique.
En somme si la négociation est récente dans les organisations il faut reconnaitre que
MAX WEBBER avait posé les bases de la normalisation des relations sociales (règles de
fonctionnement.)
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III- LA NEGOCIATION
III-1 Définition
Négocier c’est faire du Négoce. Etymologiquement ce terme vient du latin Négotium
qui veut dire ne pas être en repos. C’est donc échanger, marchander. Cela suppose qu’on
désire réciproquement ce que possède l’autre et voudrait le posséder moins cher, il y a donc
satisfaction (obtenir ce qu’on désire) et insatisfaction (donner ce qu’on a). On négocie
lorsqu’on désire quelque chose et que l’autre désire également quelque chose.
Pour comprendre la négociation il faut l’envisager comme un jeu entre les acteurs
interdépendants. Le courant d’analyse mathématique et socio-économique distingue trois
types de jeux dans le cadre des transactions entre les acteurs interdépendants.
Les jeux à somme nulle où les intérêts des acteurs sont entièrement opposés. Le gain
de l’un entraine la perte de l’autre.
Les jeux à somme non nulle de coopération où les intérêts sont entièrement communs
ils gagnent ou perdent ensemble.
Les jeux à somme non nulle de type mixte où les intérêts des acteurs sont
partiellement opposés. les issues sont incertaines, ils peuvent gagner ou perdre
ensemble ou séparément.
Il faut toutefois reconnaitre que le modèle du jeu à somme nulle (je gagne-tu perds)
imprègne fortement les relations collectives interpersonnelles et s’il y a un domaine où
on peut cependant dépasser cela c’est bien dans le cadre de la négociation.
La négociation se présente dès lors comme un moyen de rapprochement des individus.
Elle contribue à tisser des liens et à éviter des « face à face » en termes d’affrontement.
Contrairement au droit, la négociation prend sa source dans la société civile pour trouver
des règlements de divergence extrajudiciaires. Elle permet de restaurer le lien social et de
le préserver. Désormais donc, le climat social résultera de facteurs psychologiques tels les
bonnes relations entre individus de la société.
Le sociologue Renaud Sain Saulieu disait à juste titre : « l’entreprise est l’un des
principaux lieux de socialisation ». Ainsi, la négociation concourt pour une bonne part à
relever le défi de socialisation.
Ainsi, on définira la négociation comme une rencontre entre des acteurs qui veulent
régler leurs divergences par un arrangement.
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Par ailleurs, les salariés d’aujourd’hui parce que plus informés, instruits ou disposant d’un
niveau de vie supérieur, sont plus critiques vis-à-vis de la hiérarchie. Ils refusent d’être de
simples exécutants, ni « laisser leur cerveau aux vestiaires », mais souhaitent participer à la
vie de l’entreprise. La négociation s’affirme désormais comme une dimension indispensable à
la fonction de manager, s’il veut mieux gérer.
Pour Maitre Andre Murray, la médiation peut être définit comme étant une
intervention dans un conflit ou une négociation par une tierce acceptable, impartiale et neutre
sans pouvoir décisionnel dans le but d’aider les parties à développer elle-même une entente
viable, satisfaisante et capable de répondre aux besoins de toutes les personnes en présence.
VI-2 La Conciliation
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INTRODUCTION
I- GENERALITES
I-1 Historique du syndicalisme ivoirien
Pour comprendre le syndicalisme ivoirien, il faut remonter à l’histoire du mouvement
syndical international et africain. Le 14 juin 1791, la loi Chapelier interdisait aux ouvriers de
même profession de se réunir pour discuter de leurs intérêts professionnels. Cependant dès
1830, les revendications ouvrières entrainèrent des troubles graves (demande d’augmentation
de salaire, réduction de la journée de travail, suppression du travail de nuit. De même les
années 1830 marquent le développement du machinisme. En 1864 la Ollivier autorise le droit
à la grève mais c’est la loi WALDECK ROUSSEAU du 21 mars 1884 qui autorise la
naissance du syndicalisme en France.
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Les travailleurs ainsi que les employeurs, les professions libérales ou les exploitants
indépendants n'employant pas de personnel peuvent constituer librement des syndicats
professionnels de leur choix dans des secteurs d'activité et des secteurs géographiques qu'ils
déterminent.
Ils ont le droit d'y adhérer librement de même que les personnes ayant quitté l'exercice de leur
fonction ou de leur profession sous réserve d'avoir exercé celle-ci pendant un an au moins.
Les syndicats professionnels ont exclusivement pour objet l'étude et la défense des
droits ainsi que des intérêts matériels et moraux, tant collectifs qu'individuels des personnes,
professions ou entreprises visées par leurs statuts.
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Les syndicats nationaux peuvent être représentés par des sections dans les entreprises.
Les fondateurs de tout syndicat professionnel doivent déposer les statuts et les noms
de ceux qui, à un titre quelconque, sont chargés de son administration ou de sa direction.
Ce dépôt a lieu à la Mairie ou au siège de la circonscription administrative où le syndicat est
établi et la copie des statuts est adressée à l'inspecteur du Travail et les Lois Sociales et au
Procureur de la République du ressort.
Les modifications apportées aux statuts et les changements survenus dans la composition de la
direction ou de l’Administration du syndicat doivent être portés, dans les mêmes conditions, à
la connaissance des mêmes autorités.
Les femmes mariées exerçant une profession ou un métier peuvent, sans l'autorisation
de leur mari, adhérer aux syndicats professionnels et participer à leur administration ou à leur
direction dans les conditions fixées à l'article précédent.
Les mineurs âgés de plus de seize ans peuvent adhérer aux syndicats, sauf opposition
de leur père, mère ou tuteur.
Tout membre d'un syndicat professionnel peut s'en retirer à tout moment nonobstant
toute clause contraire, sans préjudice du droit, pour le syndicat, de réclamer la cotisation
afférente au six mois qui suivent le retrait d'adhésion.
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L'audience d'un syndicat de travailleur est considérée comme suffisante dans le cadre
de l'établissement ou de l'entreprise lorsque ce syndicat a obtenu, lors des dernières élections
des délégués du personnel, au premier ou au second tour, au moins trente pour cent (30%) des
suffrages valablement exprimés représentant au moins quinze pour cent (15%) des électeurs
inscrits.
Aucun autre critère ne peut être retenu.
Dans un cadre professionnel et géographique plus large, l'audience doit toujours être
considérée comme suffisante lorsque l'organisation est représentative dans une ou plusieurs
entreprises employant ensemble au moins quinze pour cent des salariés travaillant dans le
secteur professionnel et géographique concerné.
Les syndicats professionnels peuvent devant toutes les juridictions exercer tous les
droits réservés à la partie civile relativement aux faits portant un préjudice direct ou indirect à
l’intérêt collectif de la profession qu’ils représentent.
Les syndicats professionnels peuvent affecter une partie de leurs ressources à la
création de logements de travailleurs, à l’acquisition de terrain de culture ou de terrain
d'éducation physique à l’usage de leurs membres.
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Les syndicats professionnels peuvent passer des contrats ou des conventions avec tous
autres syndicats, sociétés, entreprises ou personnes.
S’ils y sont autorisés par leurs statuts et à condition de ne pas distribuer de bénéfices,
même sous forme de ristournes, à leurs membres, les syndicats professionnels peuvent :
1. acheter pour louer, prêter ou répartir entre leurs membres tout ce qui est nécessaire à
l’exercice de leur profession, notamment matières première, outils, instruments,
machines, engrais, semences, plantes, animaux et matières alimentaires pour le bétail ;
2. prêter leur entreprise gratuitement pour la vente des produits provenant exclusivement du
travail personnel ou des exploitations des syndiqués ; faciliter cette vente par expositions,
annonces, publications, groupement de commandes et d’expéditions sans pouvoir l’opérer
en leur nom et sous leur responsabilité.
Les syndicats professionnels peuvent être consultés sur tous les différends et toutes les
questions se rattachant à leur spécialité. Les syndicats professionnels s’efforcent de répondre à
toutes les consultations qui leur sont adressées par les fonctionnaires de l’administration du
travail compétents et de prêter à ceux-ci leur collaboration dans tous les cas où elle est
prescrite par la loi ou le règlement. Dans les affaires contentieuses, les avis du syndicat sont
tenus à la disposition des parties qui peuvent en prendre connaissance et copie.
Cotisations syndicales
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Les unions (plan géographique) : elles regroupent les syndicats locaux ou régionaux de
diverses professions mais de même tendance.
La fédération syndicale est une union syndicale horizontale, c'est-à-dire regroupant au moins
cinq syndicats de base d’un même secteur ou d'une même branche d’activité.
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La confédération ou centrale syndicale est une union verticale regroupant au moins trois
fédérations syndicales de différents secteurs ou de différentes branches d’activités.
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3- Droits.
Les syndicats peuvent :
- Passé des contrats ;
- Acquérir des biens ;
- Ester (agir en justice) pour défendre ses membres et leurs intérets ;
- Créer des œuvres sociales ;
- Informer leurs adhérents de l'activité syndicale ;
- Décréter et organiser des grèves ;
- Organiser des réunions syndicales (les adhérents de chaque section syndicale peuvent
se réunir une fois par mois dans l'enceinte de l'entreprise en dehors du temps de
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travail ;
- Mise à la disposition d'un local commun au syndicat par l’employeur ;
- Libre circulation des delégués syndicaux dans l'entreprise ;
- La publicité des informations syndicales : afficher librement leurs informations sur un
tableau qui leur est dédié ;
- Le délégué syndicat dispose d'un crédit horaire mensuel de 15 h pendant le temps de
travail pour assumer ses fonctions ;
- Le délégué syndical est convoqué aux réunions que l’employeur doit organiser avec
las délégués du personnel, il peut y prendre la parole.
-
4- Protection des délégués syndicaux.
IV- La grève.
IV-1 Définition
La grève se définie comme un arrêt concerté, collectif et temporaire voulu par les
travailleurs pour faire aboutir leurs revendications.
La grève générale
Absence total des travailleurs sur le lieu de travail. Les portes de l’entreprise restent
fermées.
La grève surprise
Arrêt du travail avant toute négociation ou au cours d’une négociation.
La grève sauvage
C’est une grève déclenchée par les salariés sans mot d’ordre syndical.
La grève tournante
..Cette grève se passe d’atelier en atelier de façon successive.
La grève sur le tas
Les travailleurs occupent le lieu de travail pendant la grève
Le piquet de grève
C’est lorsque les grévistes sont postés à l’entrée de l’entreprise pour en interdire
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I- LE DÉLEGUÉ DU PERSONNEL.
Il est le représentant élu du personnel au sein d'une entreprise ou le représentant des
salaries auprès de l’employeur. Sa présence est obligatoire dans tous les établissements
occupant régulièrement au moins 11 salariés.
NB
- L'élection des délégués du personnel a lieu tous les deux ans dans le mois qui précéde
l'expiration normale de leur fonction ou mandat. Son mandat est renouvelable ;
- Dans la pratique, les délégués du personnel sont issus des différents syndicats de
l'entreprise.
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Il existe des déléguées titulaires et des délégués suppléants. Le nombre de délégués titulaires
et de délégués suppléants est proportionnel à l’effectif des salariés dans l’entreprise. Ainsi
nous avons :
Nombre de salarié travaillant Nombre de délégués Nombre de délégués suppléants
dans l’entreprise titulaires correspondant correspondant
De 11 à 25 salariés 1 1
De 26 à 50 salariés 2 2
De 51 à 100 salariés 3 3
De 101 à 250 salariés 5 5
De 251 à 500 salariés 7 7
De 501 à 1000 salariés 9 9
1 délégué suppléant par tranche
Au-delà de 1 000 salariés de 500 salariés supplémentaires
Toutes ces informations doivent être annoncées 15 jours avant la date du scrutin
Le scrutin
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Pour l’attribution des sièges, il est attribué à chaque liste, autant de siège que le
nombre de voix recueillie par elle contient de fois le quotient électoral (QE).
QE
QE
QE
QE
QE= 54,54
NB : le nombre de sièges = nombre de délégués du personnel.
3. Attribution de siège.
Liste PRAD= 400 voix
Enfin, il faut ajouter 11 suppléants à ces 11 titulaires. Ce qui donne au total 22 délégués du
personnel.
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1-3 Le fonctionnement.
L'employeur est tenu de recevoir les délégués au moins une fois par mois sur demande
motivée 48 heures avant .Mais dans bien des cas l'employeur reçoit ceux-ci sans tenir compte
de ces dispositions protocolaires. Ils reçoivent des documents déjà existants (conventions ou
accords collectifs, les registres de sécurité).
- Il dispose d'un tableau d'affichage distinct de ceux des sections syndicales.
- Un local est mis à la disposition par l'employeur.
- Il dispose d'un crédit horaire mensuel de 15 heures pour exercer leur fonction.
- Chaque année l'employeur a l’obligation d'informer les délégués du personnel de la
situation de l’entreprise, notamment en leur communiquant les états financiers
approuvés.
- En cas d'augmentation du capital ouvert au public, l'employeur est tenu d'en informer
les délégués du personnel.
- Les délégués du personnel sont tenus an secret professionnel et a une obligation de
discrétion pour les informations présentant un caractère confidentiel et données
comme telles par le chef d’entreprise ou son représentant.
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II-1 Mission
Sans préjudice des dispositions relatives à la représentation des salariés dans l'entreprise, le
comité d'entreprise a pour objet d’assurer l'expression collective des salaries. A cet effet, le
comité d'entreprise.
— Gère les œuvres sociales de l’entreprise notamment les mutuelles des travailleurs et les
cantines ;
— S’assure régulièrement du respect par l’employeur de ses obligations en matière
sociale, notamment l’immatriculation du personnel auprès de l’inspecteur de
prévoyance sociale et la déclaration individuelle des salaires auprès de cette même
institution ;
— Formule toutes propositions de nature à améliorer les conditions d’emploi et de
production.
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II-2 Composition
Il est composé
- Du chef de l'entreprise et son représentant qui est le président
- Les représentants syndicaux de chaque organisation syndicale, ils ont voix
consultatives et non délibératives
- Des représentants élus titulaires et suppléants. (Les représentants du personnel, au
comité d'entreprise sont élus pour deux ans, Leur mandat est renouvelable et obéît aux
mêmes règles que celles qui régissent le mandat des délégués du personnel.)
C'est un organe représentatif du personnel ayant des pouvoirs délibératifs sur toutes les
questions ayant un rapport avec la santé et la sécurité des travailleurs. Son objet est de
contribuer à la protection de la santé et la sécurité des salariés et à l'amélioration des
conditions de travail. Sa présence est obligatoire dans tous les établissements ayant au moins
50 salariés sur 12 mois.
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membres).
NB :
Le comité peut faire appel à toute personne de l'entreprise qui lui paraîtra qualifiée.
La durée du mandat du sécrétaire du CSST est de deux ans renouvelables.
Le sécrétaire du CSST est désigné par le chef d'entreprise parmi les membres représentantle
personnel. En ce qui concerne les représentants du personnel au CSST, ils sont désignés
ou élus par les travailleurs, compte tenu de leurs connaissances techniques ou de leurs
aptitudes en matière d’hygiène, de santé et de sécurité au travail. Leur nombre varie en
fonction de la taille de l’établissement et est fixé comme suit :
de 50 à 100 travailleurs = 2 représentants des travailleurs ;
de 101 à 300 travailleurs = 3 représentants des travailleurs ;
de 301 à 750 travailleurs = 5 représentants des travailleurs ;
de 751 et plus travailleurs.=7 représentants des travailleurs.
Les PV des séances et les rapports établis par les soins du secrétaire sont transmis à
l’inspection médicale du travail, à l’inspection du travail et des lois sociales et la CNPS.
Au cours des réunions ordinaires, le président ordonne lecture des observations et mise en
demeure des institutions citées.
Le temps de présence aux réunions, ainsi que celui consacré à des missions confiées par le
comité sont rémunérées comme temps de travail, pour les membres du comité appartenant au
personnel.
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Remarque.
Ces prestations sont dues à tout travailleur quel que soit le secteur d’activité et la taille
de l'entreprise.
Le service de santé au travail est dirigé par un médecin titulaire d’un diplôme de
médecine du travail et remplissant les conditions d’exercice de la médecine en Côte d’Ivoire.
Un service social est créé dans toute entreprise qui occupe au moins 500 salariés, au
bénéfice des travailleurs qu’elle emploie.
Le service social a pour mission, par une action sur les lieux mêmes du travail, de
suivre et de faciliter la vie personnelle des travailleurs et notamment de ceux qui souffrent
d'un handicap durable ou temporaire, il est assure par un assistant social.
3-1-2 Mission.
- Contribuer à la protection de la santé et de la sécurité de tous les travailleurs de
l'entreprise ainsi qu'à l'amélioration des conditions de travail.
- Procéder à l'analyse des risques professionnels auxquels peuvent être exposés les
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professionnels :
- L'accident de travail : c'est un accident qui survient dans l'exercice de son activité
professionnelle.
- L'accident de trajet : c'est un accident qui survient pendant le trajet de la résidence du
travailleur à son lieu de travail vice-versa, à condition que le parcours n'est ni été
interrompu ni détourné pour un motif personnel ou indépendant de son emploi.
Selon la gravité, nous avons les accidents bénins ou légers, les accidents avec arrêt ou les
accidents graves ou mortels.
Maladie professionnelle.
C'est une maladie contractée dans l'exercice de son activité professionnelle, c’est
éégalement une maladie qui résulte de l'exposition du salarié à un risque chimique, biologique
des conditions dans lesquels il exerce son activité.
2-4 L’hygiène.
C'est l'ensemble des règles se rapportant à la santé du travailleur. C'est aussi l'ensemble des
mesures destinées à protéger la santéé et la sécurité des travailleurs dans une entreprise.
On distingue trois types d'hygiène :
- L'hygiène physique : qui concerne soit le travailleur (vestiaire, toilette, douche) soit les
locaux (propreté) aération.
- L'hygiène industrielle qui concerne l'évaluation, l'identification et la maîtrise des
nuisances physique, chimique et biologique sur le lieu de travail.
- L'hygiène mentale : elle est en relation avec l'ergonomie, les problèmes
psychologiques tel que le climat social, le confort du travail, l’ambiance
psychologiquement favorable des locaux (esthétique).
2-5 La santé
Selon l'O.M.S c'est un état de bien-être complet, physique, psychique et social. Et pas
seulement la simple absence de maladie ou d'infirmité.
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L'organisation du travail
- L'implantation et la conception des postes de travail
- L'organisation du commandement
- La distribution des tâches
- L'uniformisation et l'association des exécutants aux décisions
- La durée et l'organisation du temps de travail (horaire, cadence)
- Le mode de rémunération
- Le déroulement des carrières (promotion, formation professionnel...).
2-10 L'ergonomie.
L'ergonomie est l'étude scientifique de la relation entre l'homme et ses moyens,
méthodes et milieux et l'application de ses connaissances à la conception de systeme qui
puisse être utilisé avec le maximum de confort, de sécurité et d'efficacité par le plus grand
nombre. C'est tout simplement l'adaptation du travail et des machines (matériel de travail) aux
possibilités de l'homme de sorte à être plus efficace au travail.
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3 professions
4 situations professionnelles
''le taux de fréquence'' : c'est le nombre d'accidents avec arrêt par millions d'heures de
travail effectué par toutes les personnes exposées au risque :
TF = nombre d'AT avec arrêt ×1000000/nombre d'heures travaillées
le taux de gravité : c’est le nombre de journée perdue par suite d'arret de travail
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(dimanche et jours férié compris) par milliers d'heures de travail des personnes
exposées aux risques.
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DANGERS RISQUES
Trou, dénivellation, escalier, échelle Chute
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Le monde professionnel met en relation différents acteurs qui ont chacun un rôle bien
défini. Tout ceci pour permettre aux relations sociales d'être harmonieuse.
I- L'inspection du travail.
Dans les régions, il existe des directions régionales du travail où siègent les
inspecteurs du travail, assistés des contrôleurs et des attachés du travail.
Elle est dirigée par un agent assermenté de l'Etat dont la mission essentielle est de veiller à
l'application de la législation du travail appelé inspecteur du travail.
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2- Mission.
Ces missions portent sur :
- Le financement de la formation professionnelle, des plans et projet de formation
- Le contrôle de la formation professionnelle
- Evalue les plans et les projets de formation professionnelle.
- Sont pris en compte non seulement les salariés d'entreprise, mais aussi des artisanats et
d'autres composantes de la population dite '' non cotisante ''
- Exécute des missions d'information, d'appui et de conseil auprès de l'ensemble de ses
clients (entreprise, artisanats).
A cet effet le FDFP assure :
La formation de nouveaux embauchés (intégration).
L'amélioration des acquis des stagiaires ou travailleurs dans leurs spécialités
(perfectionnement)
La formation permettant l'accès du travailleur à une condition avantageuse
(promotion)
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Organisation
La Direction des Opérations comprend trois sous-directions :
- La Sous-direction de l’Emploi salarié ;
- La Sous-direction de l’Auto-emploi ;
- La Sous-direction du Développement des compétences ;
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Organisation
La Direction des Moyens Généraux comprend quatre sous-directions :
- La Sous-direction des Ressources humaines ;
- La Sous-direction des Achats et du Patrimoine ;
- La Sous-direction de la Comptabilité et des Finances ;
- La Sous-direction des Affaires juridiques et administratives.
La Direction de l’Information et de la Communication
Attributions
Cette direction est chargée :
- D’accueillir, d’informer, d’enregistrer et d’orienter les jeunes en quête d’emploi ;
- De gérer les guichets d’accueil et d’information de l’Agence Emploi Jeunes ;
- De concevoir, de proposer et de mettre en œuvre les stratégies de communication de
l’Agence Emploi Jeunes ;
- De promouvoir tout support de communication moderne dans le cadre de la politique
de communication de l’Agence Emploi Jeunes notamment le site web, les réseaux
sociaux, les applications informatiques ;
- De mettre en place et de gérer un système d’information sur les offres et les demandes
d’emploi ;
- D’assurer la gestion des relations avec le public et la presse ;
- De gérer les archives et la documentation.
Organisation
La Direction de l’Information et de la Communication comprend trois sous-directions :
- La Sous-direction de l’Accueil et de l’Orientation ;
- La Sous-direction de la Communication et des Relations publiques ;
- La Sous-direction des Systèmes d’information.
La Direction des Etudes, des Statistiques et du Suivi-Evaluation
Attributions
Cette direction est chargée :
- De réaliser des études sur l’emploi des Jeunes en lien avec l’Observatoire de l’Emploi
et l’Institut National de la Statistique ;
- De consolider et d’éditer les rapports d’activités périodiques ;
- D’assurer le suivi-évaluation des projets et programmes ;
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Organisation
La Direction des Etudes, des Statistiques et du Suivi-Evaluation comprend deux sous-
directions :
- La Sous-direction des Etudes et des Statistiques; - la Sous-direction du Suivi-
évaluation.
La Direction de l'Audit Interne et du Contrôle de Gestion
Attributions
Cette direction est chargée :
- D’assurer les missions d’Audit interne en conformité avec les normes internationales
régissant la pratique professionnelle de l’Audit interne et les procédures admises ;
- D’assurer l’application des procédures d’exécution de l’Agence Emploi Jeunes,
conformément aux règles et modalités de gestion établies ;
- D’assurer le respect des procédures administratives et de gestion aussi bien de
l’Agence Emploi Jeunes que de tout partenaire agissant pour son compte;
- De participer au processus de pilotage de l’Agence Emploi Jeunes à travers la mise en
place d’un dispositif efficient d’aide à la décision ;
- D’évaluer la qualité des services et d’en assurer le suivi ;
- De développer des projets en vue d’obtenir des certifications internationalement
reconnues ;
- D’accompagner les processus de qualité et de normalisation de l’Agence Emploi
Jeunes.
Organisation
La Direction de l'Audit Interne et du Contrôle de Gestion comprend trois sous-directions :
- La Sous-direction de l’Audit interne ;
- La Sous-direction du Contrôle de Gestion ;
- La Sous-direction Qualité et Normalisation.
NB
- Les Directions sont dirigées par des Directeurs nommés par décret pris en Conseil des
Ministres, sur proposition du Ministre chargé de la Promotion de la Jeunesse et de
l’Emploi des Jeunes. Ils ont rang de Directeur d’Administration Centrale.
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NEGOCIATION ET RELATIONS SOCIALES
- Les sous-directions sont dirigées par des sous-directeurs nommés par arrêté du
Ministre chargé de la Promotion de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes, sur
proposition de l’Administrateur de l’Agence Emploi Jeunes. Ils ont rang de sous-
directeur d’administration centrale.
- Le personnel de l’Agence Emploi Jeunes est composé de fonctionnaires régis par le
Statut Général de la Fonction Publique et d’agents contractuels régis par le Code du
Travail et les textes subséquents. Les biens meubles et immeubles de l’Agence
d’Etudes et de Promotion de l’Emploi, dénommée AGEPE, et du Fonds National de la
Jeunesse, en abrégé FNJ, dissous, sont transférés à l’Agence Emploi Jeunes.
III-3 Les missions, les modalités d’interventions, divisions, partenaires, et cibles
III-3-1-Missions et objectifs
L’agence emploi jeunes assure l’accueil, l’information et l’orientation des jeunes
demandeurs d’emploi. Elle favorise l’insertion professionnelle des jeunes diplômés sans
emploi et apporte un appui aux porteurs d’initiatives potentiellement créatrices d’emplois
pour le jeune. Encore elle met en œuvre des programmes spéciaux destinés à la réinsertion
professionnelle et à l’emploi des jeunes et favorise l’accès au crédit des jeunes porteurs de
projets. Aussi elle est chargée de promouvoir le dialogue avec les partenaires en faveurs des
populations cibles
III-3-2-Les modalités d’intervention
Une offre de services adaptée au profil de jeunes demandeurs d’emploi allant des jeunes
analphabètes aux jeunes diplômés :
Placements directs en entreprises et Programme d’Aide à l’Embauche ;
Programme de requalification et formations courtes et pratiques ;
Entreprenariat et financement d’initiatives économiques et financement de micro-
entreprises, d’Activités Génératrices de revenus (AGR) ;
Travaux à Haute Intensité de Main d’œuvre (THIMO) ;
Toutes autres modalités contribuant à améliorer l’employabilité des jeunes ;
III-3-4- Partenariat
Structures publiques ;
Secteur privé (entreprises, employeurs…)
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NEGOCIATION ET RELATIONS SOCIALES
Divisions d’Abidjan
Division d’Adjamé (Adjamé Liberté, petite mosquée des 220 Logements non loin du
collège Montherlant et face à la station TEXACO) ;
Division d’Abobo (quartier SAMAKE, dans le prolongement du collège Moderne
ABOBO 2) ;
Division de Treichville (quartier ARRAS non loin de la gare de Bassam et face au
siège de l’ASEC MIMOSAS) ;
Division de Yopougon (Siporex derrière la poste).
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NEGOCIATION ET RELATIONS SOCIALES
Cibles
Jeunes diplômés de l’enseignement, supérieur, technique et professionnel, âgé de 18 à 40 ans,
demandeurs de premier emploi et régulièrement inscrit à l’Agence Emploi Jeunes.
Mesures d’accompagnements
Le jeune qui s’engage dans le PAE mise en stage, bénéficie des d’accompagnement
suivantes :
Cibles
Jeunes diplômés de l’enseignement, supérieur, technique et professionnel, âgé de 18 à
30 ans, demandeurs de premier emploi et régulièrement inscrit à l’Agence Emploi Jeunes.
Mesures d’accompagnement
Le jeune qui rentre dans le PEJEDEC volet mise en stage, bénéficie des mesures
d’accompagnement suivantes :
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NEGOCIATION ET RELATIONS SOCIALES
Les cibles
Jeunes diplômés de l’enseignement, supérieur, technique et professionnel, âgé de 18à
35ans, demandeurs de premier emploi et régulièrement inscrit à l’Agence Emploi Jeunes.
Les mesures d’accompagnements
Le jeune qui entre dans le C2D volet mise en stage, bénéficie des mesures
d’accompagnements suivantes :
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NEGOCIATION ET RELATIONS SOCIALES
III-4-3-Allocations chômage
Conditions à remplir :
Être de nationalité Ivoirienne
Avoir travaillé en Côte d’Ivoire, comme salarié pendant au moins un an révolu, dans la
dernière Entreprise ;
Avoir été licencié pour des raisons économiques de cette entreprise ;
Être âgé de moins de 55 ans ;
Ne pas exercer une activité lucrative ou rémunérée ;
Résider sur le territoire national.
Dossiers à fournir :
50 000 francs CFA par mois pour les cadres et les agents de maitrise soit 150 000
francs FCA par trimestre.
80 000 francs CFA par ans pour les employés et ouverts.
1- Mission de la CNPS.
La CNPS gère le régime de la prévoyance sociale du secteur privé et assimilé.Elle intervient
dans les domaines sanitaires et sociaux. A ce titre elle recouvre les cotisations sociales.
Les métiers de la CNPS sont :
- le contrôle employeur
- le recouvrement des créances. .
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NEGOCIATION ET RELATIONS SOCIALES
Prestations familiales
Peuvent être servies les prestations suivantes :
Conditions
Pour avoir droit aux prestations familiales, il faut être salarié, marié légalement ou
mère célibataire ayant reconnu son ou ses enfants, avoir à sa charge un ou plusieurs
enfants et justifier de trois mois de travail consécutif chez un ou plusieurs employeurs
inscrits à la CNPS. La veuve d'un allocataire décédé en activité peut continuer à
percevoir les prestations familiales.
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NEGOCIATION ET RELATIONS SOCIALES
Allocations prénatales
Elles sont dues à toute femme salariée ou conjointe d'un travailleur salarié, à compter
du jour de la déclaration de grossesse et pour les 9 mois de la grossesse. Elles sont
versées en trois fractions :
3.000 francs CFA après le premier examen médical (par un médecin) au 3ème
mois de grossesse,
6.000 francs CFA après le second examen médical (par un médecin ou une sage
femme) vers le 6ème mois de grossesse,
4.500 francs CFA après le troisième examen médical (par un médecin ou une sage
femme), au cours du 8ème mois de grossesse.
Pour obtenir ces allocations, la déclaration de grossesse accompagnée d'un certificat
médical doit parvenir à la CNPS avant la fin du troisième mois.
Allocations de maternité
Elles sont dues à toute femme salariée ou conjointe d'un travailleur salarié qui donne
naissance à un enfant viable, sous contrôle médical, inscrit à l'état civil.
Sous réserve d'une visite médicale tous les 2 mois de l'enfant jusqu'à ce qu'il atteigne
l'âge d'un an (6 visites au total), ces allocations de maternité s'élèvent à 18.000 francs
CFA par enfant et sont payables en trois fractions :
Allocations familiales
Elles sont attribuées au travailleur pour chacun des enfants à sa charge, âgé de plus
d'un an et de moins de 14 ans (18 ans pour l'enfant en apprentissage ; 21 ans en cas de
poursuite d'études ou de maladie).
Elles s'élèvent à 5 000 francs CFA par mois et par enfant. Pour en bénéficier, il faut
justifier de 18 jours ou de 120 heures de travail salarié et présenter les pièces
suivantes : attestations de travail, ordonnance de puissance paternelle pour les mères
célibataires, certificat médical pour les enfants de moins de 6 ans ou infirmes,
certificat de scolarité ou d'apprentissage, certificat de vie et d'entretien.
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NEGOCIATION ET RELATIONS SOCIALES
Pour pouvoir prétendre aux prestations, l'intéressée doit être salariée chez un
employeur affilié à la CNPS pendant depuis au moins 3 mois. Pendant la durée du
congé, la CNPS paie à la femme salariée l'intégralité du salaire net qu'elle percevait
avant son départ en congé de maternité.
Pour pouvoir être remboursé, l'accouchement doit avoir lieu sous contrôle médical.
Les frais de consultation au titre de la grossesse sont pris en charge au taux des
consultations externes des établissements hospitaliers publics.
3- Organisation
La CNPS est placée sous la double tutelle du ministère des affaires sociales (tutelle
administrative et technique) et du ministère de l'ééconomie et des finances (tutelle financière).
L'institution est gérée et présidée par un conseil d'administration de 12 membres et gérée au
quotidien par une direction générale et qui s'appuie sur six directions centrales et 8 cellules
spécialisées et 21 agences reparti sur l'ensemble du terroir.
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NEGOCIATION ET RELATIONS SOCIALES
5- L'immatriculation à la CNPS
L'immatriculation est l'opération administrative par laquelle un employeur s'affilie à la
CNPS. Selon l'article 5 de la loi 99-476 du 2 août 1999 du code de prévoyance sociale (CPS).
Tout employeur occupant des travailleurs salariés doit obligatoirement déclarer sa société et
ses employés à la CNPS. Elle se fait à partir de l'embauche du premier salarié.
L'immatriculation de l'employeur précède la déclaration du salarié.
l'immatriculation de l'employeur.
L'employeur est tenu de déclarer son entreprise en remplissant une fiche appelée ''aux fins
d'immatriculation''. Cette fiche comprend les mentions suivantes :
- La raison sociale
- Les reférences fiscales et les régistre du commerce.
- L'adresse géogaphique précise appuyer par les factures SODECI & CIE
- La nature des actes de l'activité principale : l'obligation de décrire avec précision la
nature de son activité permet à la CNPS de lui attribuer un taux de cotisation (entre 2-
5% des AT / MP)
- La date de début de l'activité de l'entreprise
L'effectif de l'entreprise
- La date d'embauche du 1er travailleur.
- L'identité du dirigeant responsable
- Le statut juridique de l'entreprise
- Adresse postale, internet, téléphone fixe et cellulaire.
L'immatriculation de l'entreprise lui confère un numéro CNPS-employeur ainsi qu'un
taux de cotisation en AT/MP. Ce taux varie de 2-5% selon le secteur d'activité
La déclaration du travailleur.
L'article 21 du CPS dispose que l'employeur doit fournir à la CNPS tous les
renseignements relatifs à l'identification des travailleurs salariés concernés par les règlements
de cotisation de la CNPS. Il ne s'agit pas de déclarer et verser les cotisations d'un travailleur
mais il faut le déclarer à la CNPS pour lui permettre de bénéficier effectivement des
prestations sociales. La déclaration du travailleur doit se faire sur une fiche appelée
déclaration du travailleur. Cette fiche est accompagnée d'une autre appelée déclaration des
membres de la famille.
L'employeur doit immédiatement informer la CNPS en cas de fermeture temporaire ou
définitive de l'entreprise.
L'immatriculation à la CNPS permet de déclencher le processus d'indemnisation des victimes
des AT/ MP.
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NEGOCIATION ET RELATIONS SOCIALES
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NEGOCIATION ET RELATIONS SOCIALES
- Les pertes de temps (de la victime, de son remplacement, des autres travailleurs, le
temps de l'enquête.
- Les pertes de production (correspondant aux pertes de temps).
Prestation réglée.
Les prestations en nature sont :
- L'assistance médicale, chirurgicale et dentaire, y compris les examens radio
graphiques, les examens de laboratoire et les analyses.
- La fourniture de produit pharmaceutique ou d'accessoires
- L'entretien dans un hôpital ou une formation sanitaire
- La fourniture, l’entretien et le renouvellement des appareils de prothèse ou
d'orthopédies
- Enfin le transport de la victime du lieu de l'accident à la formation sanitaire la plus
proche ou à sa résidence.
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NEGOCIATION ET RELATIONS SOCIALES
- La date de guérison ou de consolidation et même si la victime n'a pas encore repris son
travail.
- La date de décès s'il intervient pendant la période d'incapacité temporaire.
La durée de préavis.
Categories socio-professionnelle A n c i e n n e t é P r é a v i s
ouvrier payé à l'heure ou à la journée j u s q u ' à 6 m o i s 8 j o u r s
- d e 6 m ois - 1 a n 15 jours1 mois2 mois3 mois
- 1 a n - 6 a n s 1 mois2 mois3 mois
6 a n s - 1 1 a n s 2 mois3 mois
1 1 a n s - 1 6 an s 3 mois
a u d el à d e 1 6 a ns 4 m o i s
Travailleur payé au mois et classé dans le 5 premières catégoies - j u s q u ' a 6 a n s 1 m o i s
- 6 - 1 1 a n s 2 mois3 mois
1 1 - 1 6 a n s 3 mois
a u d el à d e 1 6 a ns 4 m o i s
travailleur classé en 6ème catégorie et au-delà j u s q u ' à 1 6 an s 3 m o i s
a u de là d e 1 6 an s 4 m o i s
travailleur frappé d'incapacité permanente estimé à plus de 40%. - j u s q u ' à 6 mo i s déla i nor m a l de p ré avi s
- a p r è s 6 mo i s deux fois le délai normal du préavis.
EXERCICE D'APPLICATION.
M. Lapoisse est employé depuis huit mois et payé à la journée à l'entreprise sans loi. Il
a été victime d'un accident de travail le 4 mars 2013. Son salaire mensuel de février 2013 est
de 140.000f. Après consultation médicale, il lui ai prescrit un repos médical de 90 jours. Dans
le mois il a travaillé 25 jours.
TAF :
1- Calculer l'indemnité journalière de Lapoisse.
2- Considérons que M. Lapoisse a une ancienneté de 8 ans. Calculer son
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NEGOCIATION ET RELATIONS SOCIALES
indemnité journalière.
3-
Correction.
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NEGOCIATION ET RELATIONS SOCIALES
La CNPS prévoit en effet que le salaire doit être converti en salaire<< utile >> et le taux IPP
converti en taux << utile >>.
En conséquence, la rente annuelle = salaire utile × taux utile.
Le salaire utile.
Le salaire annuel de référence fait objet de deux corrections : une correction à hausse
par l'application d'un salaire minimum et une correction en baisse par le jeu de 2 plafonds.
L’existence d'un salaire minimum concerne les victimes dont le salaire annuel de base est
faible, tandis que l'incapacité est relativement grave. Le taux d'incapacité doit être en effet au
moins =10%, auquel cas le salaire utile ne pourra pas être inferieur à un salaire minimum. Le
montant de celui-ci peut être fixé chaque année par arrêté ministériel.
Lorsque le salaire de référence est sensiblement élevé, il est réduit en vue du calcul de la rente
par l'application d'un ou de deux plafonds. Ainsi on procède de la façon suivante :
- Le salaire annuel de reférence est intégralement retenu jusqu'à un premier plafond
(=7sm)
- Puis, s’il dépasse ce premier plafond, le dépassement sera retenu mais seulement dans
la proportion d'un tiers et ceci tant que l’on n’atteint pas un second plafond (=28 SM)
- Lorsque enfin celui-ci est supérieur au second plafond, la fraction qui dépasse n'est
jamais retenue pour le calcul de la rente.
Le taux utile.
Pour calculer le taux utile on procède ainsi : la partie du taux d'IPP (incapacité
permanente partielle) qui n'exède pas 50% est divisé par deux ; on ajoute éventuellement au
résultat obtenu la partie du taux d'IPP qui exède 50% après l'avoir multiplié par 1,5.
Exercice :
A la suite d'un accident de travail Lapoisse a une incapacité permanente partielle de 70%.
Son salaire annuel en 2012 est fixé à7.000.000. Le salaire minimum est de 950.000.
TAF : Calculer la rente annuelle de Lapoisse.
Rente annuelle = salaire utile ×taux utile
Taux utile
50/2+ [(70-50) ×1,5]=
25+30=55
les 7 SM+SA-7sm/3
AN : 6650000+7.000000-6650000/3
Salaire utile = 6766667f
Rente annuelle = 6766667×55/100 = 3.721667.
Rente trimestrielle = 3.721667/4=930417.
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NEGOCIATION ET RELATIONS SOCIALES
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NEGOCIATION ET RELATIONS SOCIALES
Le monde du travail est constamment objet de conflit entre ses membres et ses conflits
trouvent leur solution bien souvent par la négociation.
Le présent chapitre nous permettra de répondre aux questions suivantes : qu'est-ce-que la
négociation sociale ? Quels sont les types de négociation ? Quels sont ses éléments
fondamentaux, quels sont ses stratégies de négociation.
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NEGOCIATION ET RELATIONS SOCIALES
TYPES DE NEGOCIATION
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NEGOCIATION ET RELATIONS SOCIALES
1-1 La menace.
C'est l'une des formes de pression souvent utilisée dans les négociations : menace de se mettre
en grève, menace de durcir la grève, menace de ne plus contenir ses troupes si l'autre ne cède
pas, menace de rupture.
La menace consiste à tenter de dissuader son adversaire, à persister dans son comportement,
son intransigeance en lui précisant des sanctions, des dommages et des pertes qu'on lui
infligera s'il ne se soumet pas aux exigences qu'on lui formule. Mais le plus souvent, la
menace est avancée avec l'espoir qu’on n’aura pas à mettre en exécution car elle peut coûter
cher à celui qui la préfère qu’à celui qui la subit.
1-2 Le bluff
Lorsque la menace n'est pas mise en exécution on parle de bluff. Les inconvénients sont de
miner (gâter), la réputation de fermeté et de détermination de la partie qui en est l'auteur.
1-3 La surenchère.
Elle est une autre façon de faire pression sur l'adversaire au cours de la négociation. Elle
consiste devant l'intransigeance de l'adversaire à demander encore plus. On assiste à ce genre
de tactique dans les négociations entre les syndicats et les employeurs d'une part. Les
syndicats pensent qu'il faut demander plus pour obtenir quelque chose, d’autre part, la
concurrence syndicale provoque une sorte d'escalade des exigences. Chaque syndicat voulant
s'affirmer comme étant le meilleur défenseur de la cause des travailleurs.
1-5 La rupture.
Il y a divers degré de ruptures depuis la manifestation d'un accord fondamental jusqu'à
l'impossibilitéé de poursuivre. Une délégation peut quitter temporairement la salle en signe de
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NEGOCIATION ET RELATIONS SOCIALES
désaccord profond et d'indignation dans le cas où la rupture est de courte durée, elle est un
signale adressé à la délégation adverse pour lui signifier que sa position est tout à fait
inacceptable. Mais la rupture peut être réel et longue, rompre les négociations, c’est tenter de
jouer plus fondamentalement sur l'intransigeance de l’adversaire. La partie qui rompt les
négociations peut être considéré comme responsable dès l'impasse. D'autres forces vont jouer
sur l'adversaire pour l'amener à réviser un peu sa position. L'impasse et la rupture de la
négociation sont synonymes d'échec dans le domaine international ou professionnel. Cela
signifie reprise des hostilités et au niveau du travail, cela signifie grève. L'ensemble des
processus de pression et de coercition ont le plus souvent dans la négociation une fonction de
rééquilibrage du pouvoir car le pouvoir est rarement égal entre les parties.
2- Le processus de dissimulation.
Dans la négociation, l'incertain et le probable sont rois. Celui qui possède l'information a le
pouvoir sur l'adversaire. Le déroulement de la négociation a pour fonction de permettre une
prise d'information progressive, rechercher les objectifs de l'adversaire. Dans ce processus la
négociation ressemble longtemps à une partie de cache-cache ou chacun s'ingénie à faire
croire à l'autre ce qu'il n'est pas, à dissimuler ce qu'il vise. Le but étant de ne pas se laisser
découvrir le premier. Pour éviter l'impasse, dès le début, chaque partie soulève un peu de voile
qui le masque. Ainsi peu à peu le processus de prise l'information permettra à la négociation
de s'installer.
3- Le processus de persuasion.
Il s'agit pour les parties les tactiques de persuasion et d'argumentation pour convaincre la
partie adverse. Ce processus vise à démontrer à l'autre la raison de demander ce que nous
voulons et qu'il est dans l'intérêt de l'adversaire de céder à ses exigences. Il s'agit d'un jeu
extrèmement subtile ou les composantes sont nombreuses ou les sources de pouvoir de celui-
ci augmentent. Elle peut être variée, les arguments ont pour but : d'exprimer la détermination
en faisant une proposition nouvelle ou en développant la proposition initiale. Chaque partie
montrera à l'aide d'argument qu'il lui est impossible de proposer autre chose, les arguments
techniques et économiques peuvent être cités.
-les arguments ont pour but de séduire l'adversaire. Ils peuvent avoir aussi pour but de
présenter la position que l'on défend comme favorable aux intérêts de l'adversaire. Il aurait
tord de dire non car il jouerait contre lui-même. Il s'agit d'entrer dans la perspective de
l'adversaire et de développer des arguments fondés à l'appuie que sont intérêt est d'accepter.
Ce peut être un intérêt de principe, stratégique ou tactique.
-l'argumentation peut se fonder sur les diffusions internes de l'adversaire, dans certains cas, il
est relativement aisé de mettre l'adversaire en difficulté en utilisant l'argument de son
opposition intérieure.
-l'argumentation peut se fonder sur des aspects formels, on peut refuser une proposition pour
des raisons de forme ou de procédure.
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NEGOCIATION ET RELATIONS SOCIALES
-reporter à plutard les questions épineuses. C'est une procédure commode que de commencer
par les questions sur lesquelles l'accord pourrait être plus aisé. Ainsi, un climat de relative
confiance va-t-il pouvoir s'installer, les parties s'étend mises d'accord sur un point aurons la
satisfaction d'avoir obtenu quelque chose, la négociation ne sera pas un échec total et chacun
aura donné un gage de bonne volonté.
-le marchandage est le jeu des propositions et les contre-propositions, ce marchandage peut
commencer au sein des commissions lorsqu'il y en a. Au sein de chaque commission, s'établit
une discussion ou chaque partie va peu à peu modifier sa position initiale en direction de celle
de l'autre : ce sont les concessions (laisser tomber au profit de quelqu'un d'autre).
-l'accord peut se réaliser ou non au sein de chaque commission. De toute façon, l’ensemble
des travaux de commission sera repris en séance plénière et c'est à ce niveau que la
négociation sera réelle.
Les techniques ou tactiques de la négociation sont des moyens permettant la mise en œuvre
de la stratégie choisie. Elles représentent des manières de faire ou d’être, utilisées
ponctuellement dans le cadre de la négociation pour atteindre les objectifs visés.
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NEGOCIATION ET RELATIONS SOCIALES
Les conflits sont légions dans les interactions sociales et le monde professionnel n'échappe
pas à cette donne. Faut-il alors laisser les conflits désorganisés les entreprises ? La réponse à
une telle interrogation ne peut être que négative d'où la négociation. Toutefois, négocier
suppose une démarche à suivre et une stratégie à adopter.
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NEGOCIATION ET RELATIONS SOCIALES
4- Le pouvoir de négociation
Le pouvoir de négociation d’une partie peut être appréhendé comme sa capacité à influencer
les résultats de la négociation à son avantage. En d’autres termes, c’est la capacité à mobiliser
des ressources pour atteindre ses objectifs, pour dépasser ses contraintes, neutraliser les
ressources de l’adversaire et de lui créer des contraintes. Le pouvoir est l’essence de la
négociation, c’est le rapport des forces qui crée la nécessité de négocier
* Les objectifs.
Quand vous fixer les objectifs essayer d'être le plus claire possible, facile à comprendre,
mesurable opportun. Il convient de définir les objectifs dans le cadre de votre organisation.
Nous distinguons 3 types d'objectifs :
-un objectif maximum : le meilleur résultat possible
-un objectif minimum : le résultat le plus bas accessible.
-un objectif cible : ce que nous comptons obtenir le définir avec réalisme
* la phase initiale
C’est la période dans l’on fait l’inventaire des points de litige. Il s’agit de connaitre de les
positions initiales de chacun. Cette première rencontre est aussi importante parce qu’elle
permet d’établir un ordre du jour. La phase initiale inclut également l’échange des
déclarations d’ouverture ; c’est une phase décisive qui détermine la suite de la négociation, en
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NEGOCIATION ET RELATIONS SOCIALES
ce sens que si l’on la débute d’une manière complétive on ne peut plus jamais avoir la chance
de devenir coopératif par la suite. A la fin de la première phase les parties devraient savoir
approximativement si elle se trouve dans une zone d’accord. En ce moment là, une pause est
nécessaire pour l’équilibre des forces.
-exposé préliminaire
-analyse des positions
* la phase finale
C’est généralement lors de cette phase que l’on prend une décision sur le point de savoir si le
règlement se précisant depuis la phase 2 est globalement acceptable ou non. C’est le temps de
l’accord ou de l’impasse. C’est aussi le dernier moment possible où l’on peut encore ajourné.
On peut utiliser cette dernière pause pour mesurer les avantages et les inconvénients. Il y a
deux points importants lorsqu’on est parvenu à un accord. L'accord constitue la dernière étape
de la discussion de la négociation. Cette étape comprend le contenu de l'accord
-les modalités d'application
-délais de mise en oeuvre
-la garantie réciproque
Apres la signature de l'accord, la négocation ne prend pas fin. Il convient aux parties de
poursuivre le contact.
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NEGOCIATION ET RELATIONS SOCIALES
Il s'agit de la conclusion.
3- Le suivi.
-poursuivre la réflexion sur les points de désaccord.
-solidifier les accords.
-veiller au respect des accords par chaque partie.
2- Etre patient.
Il doit être patient car la négociation peut durer dans le temps.
Vouloir pousser l'autre risque de prendre du temps et donc demande la tolérance, la
persistance, l’endurance pour atteindre un résultat satisfaisant et durable.
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NEGOCIATION ET RELATIONS SOCIALES
Dans une situation conflictuelle, un individu peut décider de ménager ou non son adversaire.
Une négociation en générale porte sur deux aspects :
Le ou les différends (conflit) et les différences (ce sont les parties) dans la gestion des
différences nous avons des négociateurs durs.
L e d o u x L e d u r
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NEGOCIATION ET RELATIONS SOCIALES
La négociation elle-même visera à faire pression sur l’autre pour faire évoluer ses
propositions dans un sens favorable pour soi.
Point de rupture
Négociation Cible
Plage d’accord
possible
Aujourd’hui, le modèle de la négociation est basé à la fois sur les modèles conflictuels et
coopératif. C’est un jeu mixte dans lequel le négociateur sera amené à utiliser à la fois la
stratégie du marchandage et la stratégie de résolution de problèmes en commun. Le travail du
négociateur consistera donc à organiser son action en fonction d’une stratégie mixte
cohérente, pour chaque contexte particulier.
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NEGOCIATION ET RELATIONS SOCIALES
On rencontre deux types de tactiques : les tactiques dures et les tactiques douces.
II- 2Dans la stratégie de marchandage
La négociation vise à faire pression sur l’autre pour faire évoluer les positions dans un sens
favorable pour soi.
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NEGOCIATION ET RELATIONS SOCIALES
La culpabilisation,
Le procès d’intention,
La technique du salami (négocier point par point sans relier les résultats obtenus),
La technique du pivot (céder sur un point secondaire présenté comme important pour obtenir
un avantage important présenté comme secondaire)…
Ces tactiques dures de négociation sont à manier avec précaution. Le négociateur devra mettre
en balance les éventuels avantages à court terme avec leurs probables inconvénients à moyen
terme.
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NEGOCIATION ET RELATIONS SOCIALES
précédemment de la relation et manifestera le désir des avantages pour les deux parties. Dans
le cas d’une nouvelle situation, il fait référence aux situations antérieures. Il utilise plus le
nous que le je. Il considère que les parties devraient chercher à construire et à entretenir entre
elles des marques de confiance sur le plan psychologique.
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NEGOCIATION ET RELATIONS SOCIALES
OP : Identifions les différents types de conflit et les différentes méthodes de leur gestion.
Les germes des conflits sont partout présents. Le potentiel pour le développement des conflits
existe en toute circonstance. On pourrait même dire que les divergences sont liées à la nature
humaine. Dès que deux individus ou groupe d’individus au moins sont mis en contact, il y a
presque toujours une divergence d’opinions. Les intérêts des uns sont parfois remis en cause
par d’autres. Des croyances opposées se rencontrent. La vie elle-même est dialectique. Les
exemples sont légions et proviennent de la vie quotidienne.
La notion de conflit fait ainsi partie intégrante des organisations. C'est pourquoi elle doit être
traitée comme la motivation, le stress la rumeur ... car elle a un impact sur le développement
de l'entreprise ou de l'organisation.
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NEGOCIATION ET RELATIONS SOCIALES
I- Définition
Il existe de nombreux conflit dans les sociétés humaines. Mais pour l'objet de notre étude,
nous nous intéresserons exclusivement aux conflits sociaux ou des conflits dans l'entreprise.
Toutefois il est indispensable ce que renferme la notion de conflit.
Un conflit par essence est un différend qui oppose au moins deux parties (individu, groupe,
organisation) sur un sujet. Dès lors un conflit social peut être défini comme un désaccord, une
incompatibilité née dans la relation de travail opposant un employéà un autre, un employé à
son employeur, un groupe de salarié à un groupe d'employeur.
Des conflits sociaux existent depuis le moyen-âge en raison des difficultés des conditions de
vie et de travail.
L'entreprise telle qu'elle existe aujourd'hui sera toujours le lieu de conflits.
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NEGOCIATION ET RELATIONS SOCIALES
Dans les conflits l'une des parties conçoit l'autre comme un obstacle, un empêchement pour
atteindre ses objectifs et vice versa. On rencontre généralement :
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NEGOCIATION ET RELATIONS SOCIALES
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NEGOCIATION ET RELATIONS SOCIALES
I- Les causes.
Les causes des conflits dans une organisation sont en génerales dû à l'accroîssement de la
complexité et des interdépendances des individus et des groupes. Cela constitue les
principales sources de conflit. En claire, partout où il y a des interactions entre les individus,
entre un individu et un groupe, entre deux ou plusieurs groupes, on rencontre fréquemment
des tensions et des conflits.
C'est pourquoi, les chances d'avoir des conflits dans une organisation ou dans un service
dépendent de l'incompabilités des objectifs de ses membres, de la façon de partager les
ressources de l'organisation, de l'interdépendance des tâches ou des activités.
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NEGOCIATION ET RELATIONS SOCIALES
Abstentionniste] oppressif
Conciliant ]
Compromis ] coopératif
De façon générale, les conflits font plus de tord que de bien. Le style caractérise la manière
dont un individu se comporte dans une situation conflictuelle. On rencontre :
- le style abstentionniste, perdant- perdant : les partis considèrent le conflit peu important
et néglige de le résoudre. Elle décide de laisser le conflit se résoudre de lui-même. Elle
éprouve donc des malaises à vouloir le résoudre.
-Le style oppresif ou gagnant- perdant ou la domination : il y a une des parties qui domine
et impose une solution à l'autre. Ce style permet parfois au dominateur d'atteindre ses buts
personnels.
-le style conciliant ou style perdant- gagnant ou l'accomodation : l'une des parties se voie
plus toucher que l'autre dans le conflit et elle doit négocier en position de faiblesse. Les
personnes conciliantes sont généralement aimées par les autres qui les trouvent trop faibles et
soumises.
-le style coopératif ou style gagnant- gagnant ou la collaboration : les parties cherchent
une solution satisfaisante pour tous les antagonistes. Il y a une volonté de confiance et de
collaboration qui permet aux parties de gagner quelque chose a la solution du conflit.
-Le style de compromis ou style donnant-donnant : quelque soit le prix, les parties
cherchent une solution à tout prix sachant qu'on ne peut pas satisfaire totalement et
pleinement tout le monde. Ce style suppose généralement une négociation et une série de
concessions.
En somme, il n'y pas un style idéal. Tout dépend de l'objectif que l'on veut atteindre dans une
situation conflictuelle.
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NEGOCIATION ET RELATIONS SOCIALES
CONCLUSION
Les conflits sont inévitables en entreprise et sont même quelque fois des facteurs de
progrès. C'est pourquoi l'on ne devrait pas les éviter ; les supprimer ou les déplacer mais au
contraire il faut y faire face d'une façon constructive à travers la négociation.
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