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2019-2020
Dr FOFANA A. César
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SOMMAIRE
2
IV. LE VIREMENT ET RÉCIPROCITÉ DES COMPTES ............................................................ 58
IV.2 LA RECIPROCITE DES COMPTES....................................................................................... 62
CHAPITRE 4 : LA DETERMINATION DU RESULTAT ............................................................ 64
I- LE BILAN ................................................................................................................................... 65
I.1 DÉFINITION................................................................................................................................ 65
I.2 LE BILAN ET LA DÉTERMINATION DU RÉSULTAT ........................................................ 67
II.3 LA STRUCTURE DU BILAN ................................................................................................... 70
II- LE COMPTE DE RESULTAT ................................................................................................. 73
II.1 DÉFINITION .............................................................................................................................. 73
II.2 LES COMPTES DE GESTION ................................................................................................. 73
II.3 LE COMPTE DE RÉSULTAT .................................................................................................. 77
CHAPITRE 5 : L’ORGANISATION DES TRAVAUX COMPTABLES ...................................... 83
I- LES SYSTÈMES D’ORGANISATION DES TRAVAUX COMPTABLES .......................... 83
I.1 LE SYSTÈME CLASSIQUE ........................................................................................................ 83
I.2 LE SYSTÈME CENTRALISATEUR .......................................................................................... 85
II- LES DOCUMENTS DU SYSTÈME CLASSQUE ................................................................... 87
II.1 LE LIVRE JOURNAL ................................................................................................................. 87
II.1.1 DÉFINITION .......................................................................................................................... 87
II.1.2 PRÉSENTATION ................................................................................................................... 87
II.1.3 CORRECTIONS DANS LE JOURNAL................................................................................. 88
II.2 LE GRAND LIVRE ..................................................................................................................... 89
II.3 LA BALANCE INSTRUMENT DE CONTRÔLE COMPTABLE ......................................... 89
III- LES INVENTAIRES DES STOCKS ........................................................................................ 93
III.1 L’INVENTAIRE PERMANENT ....................................................................................... 93
III.2 L’INVENTAIRE INTERMITTENT........................................................................................ 94
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CHAPITRE 1 : L’ENTITE ET LE SYSCOHADA
I- L’ENTREPRISE
Entreprise privée
o Entreprises individuelles : une seule personne (exploitant) est
propriétaire et dirige l’affaire.
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o Entreprises sociétaires : appartenant à 2 ou plusieurs personnes qui
conviennent par un contrat d’affecter à une entreprise commune des
biens ou leur industrie en vue de partager le bénéfice ou de profiter
de l’économie qui pourra en résulter et à contribuer également aux
pertes.
On distingue les sociétés de personnes et les sociétés de capitaux.
- Le critère de distinction entre sociétés de personnes et sociétés de capitaux
est l’intuitu personae.
- Les sociétés de personnes sont formées entre un petit nombre de personnes
qui se connaissent et se font confiance (intuitu personae fort). Cela est
fondamental, car dans les sociétés de personnes, les associés sont
responsables sur leurs biens personnels des dettes de la société. De plus,
un associé ne peut pas vendre ses parts sociales sans l’accord unanime des
autres.
- La société en nom collectif (SNC), la société en commandite simple (SCS),
les sociétés civiles, les sociétés coopératives agricoles sont des sociétés de
personnes
- Les sociétés de capitaux regroupent un grand nombre d’associés qui,
généralement, ne se connaissent pas (intuitus personae faible). Dans les
sociétés de capitaux, la responsabilité des associés est limitée à leurs
apports et ils peuvent vendre librement leurs parts sociales. La société
anonyme (SA), la société par actions simplifiée (SAS) sont des exemples
de sociétés de capitaux.
- La SARL est une société mixte, à mi-chemin entre les sociétés de personnes
et les sociétés de capitaux : la responsabilité des associés est limitée à leurs
apports mais la personne des associés est importante (ainsi, les associés de
la SARL ne peuvent pas vendre leurs parts sociales à d’autres personnes
sans l’accord de la majorité des associés représentant la moitié du capital
social.
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Entreprise publique ou semi-publique :
Elles appartiennent en partie ou en totalité à un état ou un groupe
d’états.
I.2.2. La taille
On distingue les Grandes entreprises et les PME. Leur classification se fait selon
les éléments suivants :
Le montant du chiffre d’affaires (CA)
- Micro-entreprises : Chiffre d’affaire inferieur 30 millions
- Petite entreprise : Chiffre d’affaire supérieur 30 millions et
inférieur à 150 millions
- Moyenne entreprise : Chiffre d’affaire supérieur 150 millions
et inférieur ou égal 1 milliard
- Grandes entreprises : Chiffre d’affaire supérieur à 1 milliard
L’effectif du personnel.
- Micro-entreprises entre 0 et 9 salariés. 0 salarié signifie que
seul l’entrepreneur travaille dans l’entreprise
- Les petites entreprises entre 10 à 49 salariés
- Les Moyennes entreprises entre 50 à 249 salariés
- Grandes entreprises 250 et plus
I.2.3. L’objet
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1. Exemple : les supermarchés : les biens qui y sont vendus sont des
marchandises.
Les entreprises industrielles :
Les entreprises industrielles sont les entreprises qui achètent des biens (appelés
matières premières) pour les transformer en vue d’obtenir d’autres biens destinés
à la vente (appelés produits finis).
Exemple : une entreprise qui fabrique du chocolat : le cacao est la matière
première ; le chocolat est le produit fini.
Les entreprises de prestation de services :
Les entreprises de prestation de services sont les entreprises qui vendent des
services. Exemples : une école privée ; une entreprise de location de voitures,
une banque, un cabinet d’avocat, etc.
Pour réussir sa mission, l’entreprise effectue des opérations avec plusieurs
acteurs, ses partenaires.
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- Quant aux « Clients » ils veulent se rassurer de la pérennité de l’activité de
l’entreprise. Ces deux partenaires directs de l’entreprise s’intéressent aux
états financiers (bilan et compte résultat)
Il s’agit des personnes avec qui l’entreprise effectue des opérations financières
(c'est-à-dire les opérations d’emprunts, de prêts, d’acquisitions et de cessions
d’actions, d’obligations, …). Ce sont :
- Les associés, les actionnaires et investisseurs ;
- Les prêteurs (banque, établissements financiers, particuliers, …),
- Les Institutions d’émission (BCAO)…
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-Pour les états membres de l’UEMOA, l’existence d’un plan comptable
général commun permet à tous les partenaires de la zone de disposer
d’informations comptables homogènes en créant un espace unifié.
-Pour les états hors UEMOA, il faut distinguer les autres états appartenant
comme ceux de l’UEMOA à la zone Franc (la CEMAC) et qui bénéficient d’une
législation comptable uniforme et très proche du SYSCOA.
-Le reste du monde qui en matière comptable se partage entre deux écoles :
* L’école Anglo-saxonne, la plus largement répandue (AMERIQUE, ROYAUME
UNI, JAPON, SINGAPOUR, AUSTRALIE, les pays anglophones d’Afrique, les
pays Bas, l’EUROPE du Nord, la SUEDE, la NORVEGE, la FINLANDE et le
DANEMARK.
*L’école continentale (FRANCE, ALLEMAGNE, EUROPE CENTRALE et du
SUD, AFRIQUE FRANCOPHONE, Pays de l’EST, ASIE du SUD EST (LAOS,
CAMBODGE, VIETNAM), MAROC, TUNISIE, MADAGASCAR, GUINEE
EQUATORIALE.
Elle fournit une information économique et financière « Directe » dans les états
financiers de chaque entreprise, mais aussi « Indirecte » et « Sectorielle » à partir
de l’agrégation de ces états financiers par secteurs ou branches d’activité. Le
SYSCOHADA ajoute une autre finalité qui est de fournir des informations
agrégées par secteur d’activité dans chaque état et surtout pour l’ensemble des
états de l’Union.
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Le fonctionnement de toute entreprise entraîne l’exécution de multiples
opérations tant à l’intérieur qu’à l’extérieur avec les autres acteurs de la vie
économique appelés aussi agents économiques.
Obtention des
Ressources Utilisation des
Ressources
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Les opérations d’investissement sont les opérations qui consistent à acquérir des
immobilisations (c'est-à-dire les biens durables) dont l’entreprise a besoin.
Exemples d’immobilisations : Terrains, bâtiments, matériels informatiques,
logiciels, matériel de transport qui seront utilisés par l’entreprise de façon durable.
L'acquisition d’une immobilisation se fait auprès d'une personne (entreprise ou
individu) appelée fournisseur d’investissement.
Ces opérations ne sont pas courantes. Elles constituent un cycle appelé cycle
d’investissement.
Acquisition des
immobilisations Utilisation des
immobilisations
Sortie des
immobilisatio
ns
Stockage
des March.
APPROVISONNEMEN DISTRIBUTION
T
Achats des Marchandises
Ventes des Marchandises
C’est l’ensemble des opérations effectuées par l’entreprise depuis l’achat des
matières premières jusqu’à l’encaissement du prix de vente des produits finis et
le paiement du prix d’achat des matières premières.
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Ce cycle comprend trois (3) principales étapes : l’Approvisionnement (achat des
matières premières), la Production (transformation des matières premières) et la
Distribution (vente des produits finis).
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Figure N°5. Cycle d’exploitation d’une entreprise de prestation de
services
Prestation de services
aux clients
Trésorerie Encaissement
Toutes ces opérations économiques effectuées par l’entreprise doivent être prises
en compte par la comptabilité.
II- LA COMPTABILITE
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-Le personnel et les syndicats,
-L’administration (état, collectivités locales) dans l’objectif de prises de
décisions
Exemple : décisions de gestion des dirigeants de fabriquer le produit « A » au
détriment du produit « B » pour motif de coût de production comparatif.
En sus ces informations sont livrées en temps réel c’est-à-dire immédiatement ou
périodiquement « l’année » aux partenaires externes sous forme de documents
appelés « « états financiers annuels » ;
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II.2 Les différents types de comptabilité
----
Ce sont : la comptabilité générale ou financière, la comptabilité analytique de
gestion, la comptabilité nationale et la comptabilité publique. Chacune d’elle
répond à un besoin d’information spécifique et à un champ d’application précis.
La comptabilité générale ou financière et la comptabilité analytique de gestion
sont pratiquées dans les organisations telles que les entreprises. La comptabilité
nationale et la comptabilité publique concernent un Etat.
La comptabilité financière joue plusieurs rôles dans une organisation. Elle permet
de :
- Mesurer la richesse créée par l’entreprise et de contrôler son partage ;
- Fournir un moyen de preuve dans la vie des affaires ;
- Fournir un outil d’aide à la prise de décision ;
- Fournir une base pour le diagnostic économique et financier de l’entreprise
;
- Fournir une base pour la synthèse et les prévisions macro-économiques ;
- Fournir un instrument de régulation sociale.
-
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II.3.1 Mesurer la richesse créée par l’entreprise et contrôler son partage
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II.3.4 Fournir une base pour le diagnostic économique et financier
Les informations contenues dans les déclarations fiscales (les impôts) et sociales
(exemple : les cotisations pour la retraite des employés) des entreprises sont
utilisées par l’Etat (Direction Générale de l’Economie, Direction Générale du
plan) pour réaliser des synthèses et des prévisions macro-économiques (budget de
l’Etat, le PIB, …).
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II.4.1 La fonction financière
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II.4.5 La fonction sociale
III.1 Définitions
Les principes comptables peuvent être définis comme les postulats et conventions
préalablement définies et acceptées par un plus grand nombre d’initiés ; d’où
l’appellation courante « de principes comptables généralement admis ».
Les principes comptables trouvent leur source dans les textes légaux et
règlementaires (instructions qui prescrivent ce que l’on doit faire) applicables en
matière de comptabilité et d’harmoniser les pratiques techniques en vue d’obtenir
une information comptable et financière de qualité.
Les principes retenus par le SYSCOHADA sont au nombre de dix (10) ; soit cinq
(5) postulats et cinq (5) conventions.
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III.2 Les postulats
Un postulat est une proposition que l’on demande d’admettre comme vrai sans
démonstration en vue de servir de base à un raisonnement.
Les postulats retenus par le SYSCOHADA sont des principes qui doivent être
acceptés sans démonstration. Ce sont:
- le postulat de l’entité
- le postulat de la comptabilité d’engagement
- le postulat de la spécialisation des exercices
- le postulat de la permanence des méthodes
- le postulat de la prééminence de la réalité économique sur l’apparence
juridique
1. Le postulat de l’entité :
Ce postulat précise que l’entité est considérée comme étant une personne
morale (entreprises, …) ou un groupe autonome et distinct de ses partenaires
économiques (propriétaires …). La comptabilité financière doit être fondée sur
la séparation entre le patrimoine de l’entité et celui de ses propriétaires. Par
conséquent, ce sont les transactions de l’entité et non celles des propriétaires
qui doivent être enregistrées.
Exemple : Madame YEMI a créé une entreprise dénommée DISTRI SA.
Le 05/08/2017, Madame YEMI achète des ordinateurs pour son entreprise.
Le 07/08/2017, Madame YEMI achète des meubles pour sa résidence
personnelle.
Selon le postulat de l’entité, les ordinateurs doivent être enregistrés dans les
livres de l’entreprise DISTRI SA mais les meubles ne seront pas enregistrés
dans les livres de l’entreprise.
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2. Le postulat de la comptabilité d’engagement :
Les transactions effectuées par l’entité doivent être enregistrées dès qu’elles se
produisent et non au moment des encaissements et des décaissements.
Exemple : le 10/09/2017, l’entreprise YAO achète à crédit des marchandises
pour 500.000 F à crédit.
Cet achat doit être enregistré chez l’entreprise YAO à la date du 10/09/2017.
On ne doit pas attendre la date de paiement pour enregistrer l’achat.
Répartition de la charge :
Exercice 2016 : il y a 4 mois qui sont concernés (c'est-à-dire d’octobre 2016 à
décembre 2016).
Soit : 12.000.000 x 3/12 = 3.000.000.
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Exercice 2017 : il y a 9 mois qui sont concernés (c'est-à-dire janvier 2017 à
septembre 2017).
Soit : 12.000.000 x 9/12 = 9.000.000.
Ce sont ces montants qui seront enregistrés, respectivement, pour chacun des
exercices.
Exemple:
Si une entreprise évalue son stock par la méthode dite du Premier Entré Premier
Sorti (PEPS) au cours de l’exercice N, elle doit utiliser cette même méthode au
cours des exercices suivants.
On peut cependant déroger à la permanence des méthodes si un changement
exceptionnel est intervenu dans la situation de l’entité ou dans le contexte
économique, industriel ou financier et que le changement de méthode fournit une
meilleure information financière compte tenu des évolutions intervenues.
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5. Le postulat de la prééminence de la réalité économique sur l’apparence
juridique :
Selon ce postulat, les transactions et les autres évènements de la vie de
l’entreprise doivent être enregistrés et présentés conformément à leur
substance et la réalité économique, et non en suivant seulement leur forme
juridique.
Le SYSCOHADA, opte pour une application limitée de ce postulat. Il en
retient quatre (4) applications qui sont :
1) Inscription dans le patrimoine de l’entreprise des biens détenus avec
«réserve de propriété» (comme si l’entreprise en est propriétaire).
NB : La clause de réserve de propriété est le fait pour un acheteur d’être
privé de la propriété du bien acheté jusqu’à ce qu’il paie l’intégralité du
prix.
2) Inscription dans le patrimoine du locataire (ou preneur) des biens
utilisés dans le cadre de contrat de location acquisition.
Dans le patrimoine du bailleur, inscription d’une créance de location.
Ces dispositions sont limitées aux contrats de crédit-bail, de location-
vente ou tout autre contrat de location assorti d’une option d’achat dont
le preneur est raisonnablement certain d’exercer.
3) Inscription dans le patrimoine de l’entreprise des effets remis à
l’escompte et non encore, échus ou honorés.
4) Inscription dans les « charges de personnel » des frais de personnel
facturé par d’autres entités (c'est-à-dire les frais de personnel extérieur).
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III.3 Les conventions
Les conventions sont des accords entre des personnes. Les conventions
comptables retenues par le SYSCOHADA sont :
- la convention du coût historique
- la convention de prudence
- la convention de régularité et transparence
- la convention de la correspondance bilan de clôture – bilan d’ouverture
- la convention de l’importance significative.
Exemple :
Le 02/04/2015, une entreprise a acquis un bien à un coût de 2.000.000 F.
Ce bien doit être enregistré dans le patrimoine de l’entreprise, le 02/04/2015,
à 2.000.000F.
Même si, en 2016 par exemple, on constate que le prix d’achat de ce bien sur
le marché a augmenté, le montant de 2.000.000 F déjà enregistré dans le
patrimoine de l’entreprise ne doit pas être modifié.
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Par dérogation, lorsque les déformations dues à l’inflation deviennent trop fortes,
le système comptable OHADA a prévu le recours à la réévaluation libre ou légale.
2. La convention de prudence :
Exemple :
Une entreprise a fait, en fin d’exercice, l’objet d’un contrôle fiscal : les
conclusions provisoires laissent présager un redressement de l’impôt sur les
résultats. On estime qu’il est probable paie une pénalité de 8.000.000 F.
Ici il faut appliquer la convention de prudence et comptabiliser la charge (ou
dépense) probable de 8.000.000 F.
Remarque : cette charge (ou dépense) probable est appelée provision.
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3. La convention de régularité et transparence :
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Cela signifie que l’on ne doit pas imputer directement sur les capitaux propres :
- les pertes ou gains dus à des changements de méthodes comptables
- les produits et les charges relatifs à des exercices précédents qui auraient
été omis.
Ces corrections doivent être effectuées dans le compte de résultat du nouvel
exercice.
Par dérogation, deux (2) cas possibles d’imputation peuvent être faites
directement sur les capitaux propres. Ce sont :
- les pertes ou gains dus à des changements de méthodes ayant un impact fort
significatif sur les états financiers ;
- la correction d’une erreur significative.
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Cependant, le SYSCOHADA précise que le caractère significatif d’un élément
peut être admis si une au moins des conditions suivantes est remplie :
- le montant de l’élément représente entre 5 et 10% au moins du montant
total du bilan
- la variation du montant de l’élément représente entre 10 et 20% du montant
de l’élément
- le montant de l’élément représente plus de 10% du bénéfice net.
Exemple :
Un bien durable qui a une valeur significative est enregistré comme une
immobilisation.
Un bien durable qui n’a pas une valeur significative est enregistré comme un
stock.
Après calcul du montant d’un bien, on trouve 15.258.967,879 F ce montant peut
être arrondi à 15.258.968 F.
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IV- LE PLAN DES COMPTES DU SYSCOHADA
Le cadre comptable présente l’ensemble des comptes qui peuvent être utilisés
dans une entité.
Un compte est identifié par un numéro auquel est rattaché un intitulé.
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Les comptes de la classe « «8 » paire sont les produits
Les comptes de la classe « 8 » impaire sont les charges
9 Comptes de la comptabilité des engagements et de la comptabilité
analytique de gestion
Ces comptes ne sont pas obligatoires
Exemples de constantes
Le chiffre « 8 » en 2ème position indique un amortissement : 2841
« Amortissement du Matériel et Outillage »
Le chiffre « 9 » en 2ème position indique une dépréciation ou une provision :
19 : Provisions pour risques et charges
29 : Dépréciations des immobilisations
39 : Dépréciations des stocks et en cours de production
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EXERCICES
EXERCICE 1 :
Indiquer dans le tableau ci-dessous les comptes à utiliser pour les opérations suivantes :
2. Téléphone
3. Papeterie
4. Timbre-poste
5. Impression du catalogue
6. Abonnements revues diverses
7. Imprimés publicitaires
8. Frais de foires – exposition
9. Frais postaux récupérés sur des clients
10. Cadeaux à la clientèle
11. Echantillons
12. Don à la « quinzaine commerciale »
13. Commission des représentants salariés
14. Achats de matières premières
15. Appointements des employés
16. Impôts sur les salaires
17. Charges sociales
18. Loyers
19. Fournitures de bureau
20. Frais de déplacements des représentations
21. Primes d’assurances réglées
22. Frais de poste et de télécommunications
23. Intérêts des emprunts contractés
24. Commissions de courtage reçues
25. Salaires des ouvriers
26. Escomptes de règlement obtenus
27. Achat de marchandises
28. Frais de banque
29. Frais d’entretien
30. Transports sur achats de marchandises
31. Quittances électricité
32. Taxes indirectes
33. Ventes de marchandises
34. Frais de publicité
35. Ventes de produits fabriqués
36. Escomptes accordés
37. Transports sur ventes
38. Frais de documentation générale
39. Dotations aux amortissements
40. Transports récupérés
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EXERCICE N°2
Indiquer par une croix (X), dans la colonne qui convient, la nature des
comptes suivants :
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CHAPITRE 2 : LES EMPLOIS ET LES RESSOURCES
Les opérations effectuées par une entreprise sont analysées en comptabilité sous
forme de flux.
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- Origine
- Point de départ Mouvement - Point d’arrivée
- Ressource - Destination
- Moyen qui a permis - Affectation du moyen
l’opération
N.B. : Comme l’affectation découle de l’origine (moyen utilisé), on dira que pour
chaque opération, ORIGINE = AFFECTATION.
Ils portent sur les marchandises, les matières, les biens d’équipement entrant ou
sortant.
Ils portent essentiellement sur des prestations fournies par les agents économiques
autres que les entreprises industrielles et les entreprises commerciales.
C’est le cas des services fournis par les banques et les autres prestataires de
services.
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Cela nous donne le schéma suivant :
ENTREPRISE
financière
- Monnaie
- Quasi-
monétaire
Flux financier
Flux de créances –
dettes
N.B. :
38
II- PRESENTATIONS GRAPHIQUES DES FLUX EXTERNES ET
INTERNES ET LEUR ANALYSE COMPTABLE
Exemple N°1
Solution
Flux monétaire
R E
2.000.000 F
Flux quasi-monétaire
R E
3.000.0000 F
2- Analyse comptable
Chez l’acheteur Chez le vendeur
1ère possibilité : compte de bilan 1ère possibilité : Compte de bilan
E : 31 Marchandises : 5.000.000 F E : 571 Caisse : 2.000.000 F
R : 571 Caisse : 2.000.000 F E : 521 Banque L : 3.000.000 F
R : 521 Banque L : 3.000.000F R : 31 Marchandises : 5.000.000 F
2e possibilité : Comptes de Gestion 2e possibilité : Compte de gestion
E : 601 Achats de marchandises : E : 571 Caisse : 2.000.000 F
5.000.000 F
R : 571 Caisse : 2.000.000 F E : 521 Banque L : 3.000.000 F
R : 521 Banque L : 3.000.000 R : 701 Ventes de marchandises :
5.000.000 F
39
Exemple N° 2
TRAVAIL A FAIRE
1) Représentez les flux
2) Faites l’analyse comptable chez les deux agents économiques
Solution
1) Représentation des flux
Acheteur Vendeur
Flux réel
E d’équipement R
450.000 F
Flux de créance-dette
R E
450.000 F
2) Analyse comptable
Exemple n°3
L’entreprise KONAN vend des matières premières à son client Kouassi pour une
valeur de 250.000 F dont 150.000 F sont incorporés sur un effet de commerce
(Lettre de change) d’échéance dans un mois et 100.000 F à crédit.
TRAVAIL A FAIRE
1) Présentez les flux
2) Faites les analyses comptables chez Konan et chez Kouassi
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Solution
KONAN KOUASSI
Flux réel de matières
R E
premières : 250.000 F
Flux quasi-monétaire
E R
150.000 F
Flux de créance-dette
E 100.000 R
2) Analyse comptable
KONAN (Vendeur) KOUASSI (acheteur)
E : 4121 clients EAR : 150.000 F E : 32 Matières premières et fournitures
liées : 250.000 F
E : 411 Clients : 100.000 F Ou bien
R : 32 Matières premières et fournitures E : 602 Achats de matières premières et
liées 250.000 F fournitures liées : 250.000 F
Ou bien R : 4021 Fournisseurs EAP : 150.000 F
R : 701 ventes de marchandises : R : 401 Fournisseurs : 100.000 F
250.000
Exemple N°1
Dans la menuiserie KONAN, les planches de valeur 1.000.000 F (matières
premières) sont transformées en tables (produits finis)
Travail à faire
Présentez le flux et faites l’analyse comptable.
Solution
ENTREPRISE KONAN
Stocks de matières Flux réel interne de Stocks de produits
premières transformation finis
(1.000.000 F)
41
Analyse comptable
Exemple n°2
En fin d’exercice l’entreprise DJABER constate la dépréciation d’une machine à
écrire estimée à 500.000 F
TRAVAIL A FAIRE
Présentez le flux et faites l’analyse comptable
Solution
ENTREPRISE DJABER
Analyse comptable
E : 139 Résultat net (perte) 500.000 F
Ou bien
E : 6813 Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles :
500.000F
R : 2441 Matériel de bureau : 500.000 F
Exercice n°3
Transfert d’une somme de 6.000.000 F de la caisse de l’entreprise Coulibaly vers
son compte en Banque ouvert à la BICICI
TRAVAIL A FAIRE
1) Présentez le flux interne et faites l’analyse comptable
Solution
ENTREPRISE COULIBALY
Flux interne monétaire
Caisse Banque BICICI
6.000.000 F
42
Analyse comptable
Exercice n°1
ENTREPRISE EXPLOITANT
Flux monétaire : R (autre agent
(entité à part) E
2.000.000 F économique)
Flux réel de
E R
marchandises :3.000.000F
Flux Financier
R E
5.000.000F
N.B. :
Un agent économique : c’est un individu ou un groupe d’individus exerçant une
action sur la vie économique. Exemple : Les particuliers, les entreprises, l’état,
etc.
Mais ces flux à priori externe peuvent être assimilés à des flux internes compte
tenu du fait que le patrimoine de l’exploitant est confondu avec celui de
l’entreprise individuelle.
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Analyse comptable au sein de l’entreprise
Exercice n°2
Solution
1) Représentation des flux
ACHETEUR VENDEUR
Flux réel de matériel de
E R
transport : 24.000 000 F
Flux quasi-monétaire :
R E
10.000.000 F
Flux de créance-dettes
R E
14.000.000F
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2) Analyse comptable
TRAVAIL A FAIRE
Représentez les flux et faites l’analyse comptable chez les deux agents
économiques.
Extinction Flux de
E créance-dettes R
14.000.000F
Analyse comptable
45
III.2 Opérations génératrices des résultats
Exercice n°1
L’entreprise Oumar vend à crédit pour 2.950.000 F des marchandises ayant coûté
2.800.000 F à son homologue Koné.
TRAVAIL A FAIRE
Solution
1)
OUMAR (Vendeur) KONE (acheteur)
Marchandises
2.800.000F
R Flux réel de
marchandises : E
2950000F
Remarque :
On constate que l’entreprise Oumar a obtenu un emploi de 2.950.000 F en utilisant
comme ressource un stock de marchandises de 2.800.000 F. Elle s’est créée par
la même occasion une ressource supplémentaire propre et définitive de 150.000
F.
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2) Traduction comptable
Exercice n°2 :
Vente au comptant par chèque sur la SIB pour 3.775.000 F de marchandises
défraîchies qui avaient été achetées à 4.000.000 F.
TRAVAIL A FAIRE
1) Présenter graphiquement les flux
2) Faire la traduction comptable.
Solution
E
(Perte : 225.000 F)
E Flux quasi-monétaire
(Banque : 3.775.000) 3.775.000F R
47
2) Traduction comptable
48
Tableau d’emplois-ressources
Emplois Ressources
Nature des
N° Nature ou Montant Nature ou Montant
opérations
comptes comptes
1) Entrée de produits Magasin 5.000.000 Atelier 5.000.000
fabriqués de l’atelier
au magasin :
5.000.000 F
2) Achats au comptant 32 matières 8.000.000 521 banques 8.000.000
par chèque de matières premières et locales
premières pour fournitures
8.000.000 F liées
3) Ventes au comptant en 571 Caisse 12.500.000 31 12.500.000
espèces sans bénéfice marchandises
ni perte pour
12.500.000 F
4) Ventes à crédit pour 411 clients 17.500.000 31 16.000.000
17.500.000 F des marchandises
marchandises achetées 131 Résultat 1.500.000
à 16.000.000 F Net
bénéfice
5) Achats à crédit de 31 14.800.000 401 14.800.000
marchandises pour Marchandises fournisseurs
14.800.000 F
6) Règlement de l’achat 401 14.800.000 521 Banques 8.880.000
précédent pour 3/5 par fournisseurs locales
chèque et le reste en 571 Caisse 5.920.000
espèces
Totaux 72.600.000 72.600.000
Corollaire :
- Pour chaque opération, EMPLOIS = RESSOURCES
- Pour l’ensemble des opérations, TOTAL EMPLOIS = TOTAL
RESSOURCES
49
EXERCICES
Une entreprise réalise les opérations suivantes au cours du mois de janvier 2015 :
03/01/2015 : A la constitution de l’entreprise, les associés ont apporté les biens
suivants : Bâtiment 30.000.000 F, Matériel de transport 18.000.000 F
et des espèces pour 2.000.000 F.
06/01/2015 : Achats de matières premières et fournitures liées à crédit pour
5.000.000 F, facture A-208.
09/01/2015 : Ventes de produits finis pour un montant de 8.500.000 F, dont
8.000.000 F payés par chèque bancaire N°4452 et 500.000 F payés en
espèces (Pièce de Caisse N°10).
11/01/2015 : Règlement de la facture N°0251 de la CIE : 250.000 F par chèque
bancaire N°0015.
12/01/2015 : Achats de matières premières à 3.200.000 F dont 200.000 F payés
en espèces (PC N°321) et le reste à crédit.
13/01/2015 : Achat d’un micro-ordinateur : 600.000 F. Règlement : 40% par
chèque N°017 sur la BNI, 30% en espèces (PC N° 322) et le reste à
crédit.
16/01/2015 : Achats de timbres-poste en espèces pour 50.000 F (PC N°323)
18/01/2015 : Règlement par chèque bancaire N°018 du montant restant de l’achat
du 12/01/2015.
20/01/2015 : Retrait de la banque pour alimenter la caisse : 2.800.000 f.
22/01/2015 : Emprunt de 10.000.000 F auprès de la banque.
25/01/2015 : Achat d’un chien de garde à crédit pour 450.000 F, facture N°00101.
30/01/2015 : Règlement des salaires du mois : 10.000.000 F dont 7.500.000 F par
chèque N°0054 sur la BICICI et le reste en espèces (PC N°324).
Travail à faire :
1) Préciser pour chaque opération, la nature des flux en cochant les
cases appropriées du tableau en annexe.
2) Présenter dans un tableau l’analyse des opérations en termes
d’Emplois et de Ressources.
50
ANNEXE
51
CHAPITRE 3 : LE COMPTE
I- DEFINITION DU COMPTE
Le compte est un tableau qui représente un poste du bilan et qui enregistre les
modifications de ce poste pendant une période donnée. Le côté gauche du compte
est réservé aux emplois, on l’appelle « DEBIT » et le côté droit est réservé aux
ressources, on l’appelle « CREDIT ».
Donc :
Origine du flux = Ressource = Crédit d’un compte
Destination du flux= Emplois = Débit d’un compte
N° : Intitulé du compte
Débit Crédit
Dates Libellés Sommes Dates Libellés Sommes
52
II.2 Compte à colonnes mariées
N° : Intitulé du compte
Dates Libellés Sommes Soldes
Débit Crédit Débit Crédit
53
III- FONCTIONNEMENT D’UN COMPTE
III.1 Terminologie
Le solde d’un compte est la différence entre le total du débit et le total du crédit
ou la différence opposée.
- Si le total débit est supérieur au total crédit : le solde est dit débiteur et, s’inscrit
au crédit du compte.
- Si le total crédit est supérieur au total débit : le solde est dit créditeur et, s’inscrit
au débit du compte.
- Si le total débit est égal au total crédit : le solde est nul, on dit que le compte est
soldé.
54
2) Arrêt d’un compte
Exemple :
D 411 clients C
10 000 10 000
20 000 10 000
35 000 10 000
25 000
SD : 10 000
65 000 65 000
55
III.2.2 Le mécanisme de la partie double
D C D C
Ressources Emplois
NB : - Le point de départ d’une opération est une ressource donc est inscrit au
crédit.
- Le point d’arrivée d’une opération est un emploi donc s’inscrit au débit.
1) Principe
Toute opération simple intéresse deux comptes au moins : si un compte est débité,
il y a au moins un compte crédité et inversement.
2) Conséquence
56
Application
L’entreprise Koné vous donne les renseignements relatifs aux mois de mars 2015
Travail à faire :
57
IV. LE VIREMENT ET RÉCIPROCITÉ DES COMPTES
IV.1 Le virement
1) Définition
Le virement comptable est une opération comptable par laquelle une somme est
transférée du :
- débit d’un compte au débit d’un autre compte en créditant le premier compte
pour le solder ;
- crédit d’un compte au crédit d’un autre compte en débitant le premier compte
pour le solder.
Le virement comptable n’est qu’une opération d’ordre comptable. Il ne traduit
aucune opération économique de base.
2) Illustration
D 41101 Client Koné C D 4111 Clients C
Principe à respecter
2.500.000 2.500.000 2.500.000
Passage
obligatoire
D 41102 Client Coulibaly C
Passage
obligatoire
ou Transfert
D 4011 Fournisseurs C D 401101 Fournisseurs Kouamé C
Flux (principe
3.000.000 à respecter 3.000.000 3.000.000
Passage
obligatoire
D 401102 Fournisseurs Konan C
S :7500000
4.500.000 Principe à respecter
4.500.000 4.500.000
Passage
obligatoire
58
3) Regroupement par transfert de soldes
D VC des cess° C
812 d’Immobilisations
Principe à respecter
1.200.000 1.200.000
Transfert
D 822 Produits des cessions C
d’immobilisations
corporelles
4.500.000 4.500.000
Flux Transfert
100.000 100.000
Flux Transfert
D 138 Résultat C
H.A.O
1.200.000
4.500.000
100.000
SC 3.400.000
4.600.000 4.600.000
59
4) Ventilation
Soldé
30.000.000 30.000.000
c) 1.850.000.000 SD 1.850.000.000
1.850.000.000 1.850.000.000
60
A la différence du virement comptable, simple opération de technique
comptable, le virement entre comptes de tiers traduit des flux
économiques de base. Ces virements, rares dans les entreprises
ordinaires, sont très nombreux dans les banques.
Exemple :
Responsable de la S.G.B.C.I (Agence Cité financière), nous observons que
le compte du client FADIGA est créditeur dans nos livres de 12.000.000 F
et que celui de son fournisseur Cissé est créditeur de 6.700.000 F.
FADIGA, nous donne l’ordre de virer à son fournisseur Cissé une somme
de 5.300.000 F.
Remarque :
Fadiga n’est plus créditeur de 12.000.000 F mais désormais de (12.000.000
– 5.300.000) = 6.700.000 F tandis que le compte créditeur de Cissé passe de
6.700.000 F à 12.000.000 F.
Ce virement courant en pratique bancaire, laisse inchangée la situation
globale de la banque vis-à-vis de ses clients. Car total dettes de la banque
envers ses clients avant virement était de 18.700.000 F (12.000.000 +
6.700.000). Elle est après virement de (6.700.000 + 6.700.000 + 5.300.000) =
18.700.000 F.
Sont dits réciproques des comptes enregistrant dans chacune des comptabilités de
deux agents économiques les flux de créances – dettes liant ces deux agents. La
dette de l’un constitue la créance de l’autre. Ces mêmes sommes figurent dans
chacun de ces comptes mais elles sont inversées puisque ce qui est ressource chez
l’un est emploi chez l’autre.
Exemple 1 :
Un commerçant X achète des marchandises à un grossiste Y, le montant de la
transaction est de 150 000 F en espèces.
TAF : Présenter les comptes chez le commerçant X et chez le grossiste Y.
Exemple 2 :
La SARL OUMAR a effectué les opérations suivantes avec son client ADAMA
Les différentes opérations :
(a) Le 3/01/2010 : Oumar vend à crédit à ADAMA 26.000.000 F de
marchandises
(b) Le 7/01/2010 : ADAMA règle en espèces : 10.000.000 F
(c) Le 9/01/2010 : Retour de marchandises par ADAMA pour 2.000.000 F
Exercices
Exercice 1
Le 1er avril 2014, le solde du compte Banque chez l’entreprise SIKA est débiteur
de 5.000.000.
62
Durant le même mois les opérations suivantes ont été effectuées :
TAF :
2. Présenter le compte Entreprise SIKA tenu par la banque, à partir d’un modèle
à colonnes mariées avec soldes.
Exercice 2
L’entreprise RAS est créée le 1er janvier 2013 pour l’achat et la vente de
marchandises avec un dépôt en banque et en caisse de respectivement
2 000 000 F et 350 000 F.
Les opérations suivantes ont été effectuées au cours du mois de janvier 2013 :
05-01 : Achat de marchandises au comptant par chèque bancaire, 350 000 F ;
08- 01 : Vente de marchandises pour 85 000 F dont la moitié réglée par chèque
bancaire et le reste en espèces ;
10-01 : Vente de marchandises contre espèces pour 400 000 F ;
11-01 : Versement d’espèces en banque, 200 000 F ;
15-01 : Achat d’un micro ordinateur payé par chèque bancaire, 200 000 F ;
20-01 : Achat de matériel de bureau à crédit, 100 000 F ;
22-01 : Règlement par chèque N°369 reçu du client LAGO : 1.000.000.
25-01 : Achat de timbres fiscaux réglé en espèces, 50 000 F ;
63
31-01 : Règlement au fournisseur de matériel de bureau par chèque bancaire,
70 000 F.
Travail à faire : Présenter le compte caisse en tracé à colonnes mariées avec
soldes et le compte banque à colonnes séparées.
Exercice 3
64
Les états financiers sont des documents de synthèse établis en fin de période en
vue de présenter le patrimoine, la situation financière et le résultat de l’entité.
Les états financiers sont constitués de quatre documents qui sont :
- le bilan
- le compte de résultat
- le tableau des flux de trésorerie
- les notes.
Pour le module, nous mettrons l’accent uniquement sur le bilan et le compte de
résultat.
I- LE BILAN
I.1 Définition
Le bilan est un tableau qui présente, à une date donnée, le patrimoine économique
d’une entité.
Il décrit séparément les biens positifs (ACTIF) et les biens négatifs (PASSIF)
constituant le patrimoine de l’entreprise.
La différence entre les biens positifs et les biens négatifs, appelée capitaux
propres, permet d’apprécier la situation nette de l’entité.
Le patrimoine est l’ensemble des actifs que l’entreprise a sous son contrôle et des
ressources mises à sa disposition par les associés ou les tiers en vue de réaliser
son exploitation.
Le patrimoine est une notion centrale du SYSCOHADA : la comptabilité doit
donner une image fidèle du patrimoine. Pour avoir une idée de la situation d’une
entreprise ou d’un individu, il faut connaître ses biens et ses dettes.
65
Les biens comprennent l’ensemble des emplois économiques sous le contrôle de
l’entreprise. Ils représentent son actif. Nous avons comme biens d’une entreprise :
- Les logiciels, brevets, licence, droit au bail, fonds de commerce : ce sont des
éléments incorporels ;
- Les terrains, les constructions, matériels immobilisés : ce sont les éléments
corporels ;
- Les titres de participation (actions dont dispose une entreprise dans une
autre), dépôt et cautionnement, les prêts à long terme : ce sont les éléments
financier ;
- Les stocks, créances : ce sont les éléments d’exploitation ;
- Banque, caisse, ccp : ce sont les éléments de la trésorerie.
66
- par addition des éléments constituants les ressources internes de l’entreprise
incluant le résultat net (avec signe – ou +) et les autres capitaux propres.
Application
- L’actif à gauche.
67
I.2.1 L’actif du bilan
L’actif analyse l’emploi qui a été fait de différentes ressources. A l’actif, on inscrit
les postes présentant les biens et les valeurs. On distingue :
- L’actif immobilisé :
- La trésorerie-actif :
* les titres de placement,
* les valeurs à l’encaissement,
* les valeurs disponibles.
68
I.2.3 Le Principe de l’égalité actif-passif
Biens > (capital + dettes), l’exercice s’achève par un bénéfice net qui est égale à :
Si ces trois montants sont tels que : (capital +dettes) > biens,
l’exercice s’achève par une perte nette qui se traduit par :
69
II.3 La structure du bilan
Actif Passif
Montants Amortissement Montants
Eléments Eléments Montants
bruts et dépréciations nets
- ACTIF IMMOBILISE - Capitaux propres et ressources
- (comptes de la classe 2) assimilées
- (comptes 10 à 15)
- - Dettes financières et
ressources assimilés
- (comptes 16 à 19)
- - RESSOURCES STABLES
- ACTIF CIRCULANT - PASSIF CIRCULANT
- (comptes de la classe 3) - (comptes de la classe 4 avec
- (comptes de la classe 4 solde créditeur)
avec solde débiteur)
- TRESORERIE – ACTIF - TRESORERIE – PASSIF
(comptes de la classe 5 - (comptes de la classe 5 avec
avec solde débiteur) solde créditeur)
Total Total
TAF :
70
Présenter le bilan de cette entreprise sachant que le résultat est égal à
1000000.
EXERCICE N° 2
Le 1er janvier N « Zarour » ouvre une cave de vin et spiritueux (liqueur à base
d’alcool) à partir des éléments suivants :
- un placard : 600 000 F
- une machine à calculer : 100 000 F
- un ordinateur : 450 000 F
- des marchandises : 8 000 000 F
- ouverture d’un compte à la SGBCI : 500 000 F
- disponibilité dans la caisse : 350 000 F
les ressources nécessaires à cette opération proviennent d’un apport personnel de
6 500 000 F, le complément étant emprunté à long terme auprès de sa banque à la
SGBCI (Agence cité financière).
Le 31 décembre, après une année d’activité on assiste à des variations suivantes :
- ordinateur : 600 000 F
- marchandises : 450 000 F
- clients : 8 000 000 F
- banques locales : 650 000 F
- caisse : 400 000 F
- dettes envers les fournisseurs : 500 000 F
- emprunt après remboursement partiel de : 2 500 000 F
TRAVAIL A FAIRE
1. Présenter le bilan d’ouverture au 1/1/N
2. Présenter le bilan de clôture au 31/12/N
3. Calculer le patrimoine net de l’entreprise et commenter.
EXERCICE N°3
71
L’entreprise BOKO dispose à sa création le 01/01/2011 d’un capital de
10 000 000 FCFA. A cette occasion, les opérations suivantes sont effectuées :
Achat matériels de transport : 1 200 000 FCFA, mobilier de bureau : 300 000,
matériels et outillage de 1 500 000, matériels informatiques de 1 000 000, un
bâtiment de 5 000 000 et le reste est déposé en banque. L’entreprise bénéficie
d’un prêt bancaire de 2 000 000 FCFA (prêt sur 3 Ans).
Durant le mois de Février 2011, l’entreprise BOKO effectue les opérations
suivantes :
- Achat de marchandises à crédit 2 500 000 F :
- Retrait de la banque pour alimentation de la caisse : 200 000 F
- Vente de marchandises au comptant en espèces: 800 000 F (ces marchandises
avaient été achetées à 540 000 F)
- Achat d’un bureau ministre en espèces : 300 000 F
- Règlement de la facture CIE en espèces: 15 000 F
- Vente de marchandises à crédit : 500 000 F(ces marchandises ont été achetées
à 360 000 F)
- Acquisition d’un terrain par chèque : 1 500 000 F
- Achat de marchandises à crédit : 1 000 000 F
- Vente de marchandises contre chèque : 600 000 F (coût d’achat 450 000 F)
TAF :
1 – Faites l’analyse comptable des opérations du 01/01/2011 et établir le bilan
d’ouverture.
2 – Analysez les opérations de février en termes d’emplois et de ressources.
3 – Etablir le bilan de l’entreprise BOKO au 28/02/2011.
EXERCICE N°4
N’ayant jusqu’à maintenant jamais tenu de comptabilité, monsieur KOUDOU
procède le 31 Janvier, à l’inventaire des biens et des dettes de son entreprise. Il
trouve : espèces en caisse 5 000 000 F, créances sur les clients 7 000 000 F, fonds
72
déposés aux centres des chèques postaux 5 000 000 F, marchandises en magasin
10 000 000 F, dettes envers son ami N’CHO 5 000 000 F, dettes envers les
fournisseurs 8 000 000 F. il estime à 3 500 000 F les bâtiments affectés à l’usage
commercial, à 2 500 000 F le matériel et à 3 000 000 le mobilier.
TAF :
1 – quel est le montant du capital de l’entreprise KOUDOU.
2 - Dresser le bilan au 31 Janvier.
II.1 Définition
73
Le compte de résultat, synthèse des comptes de gestion permettra d’analyser la
formation du résultat comptable obtenu au bilan. La comptabilité de gestion
regroupe les classes 6, 7 et 8.
Il existe 2 catégories de comptes de gestion :
- Les comptes de charges ;
- Les comptes de produits.
Les charges et les produits sont classés en fonction de la nature des activités de
l’entité.
Selon le SYSCOHADA, les activités ordinaires sont les opérations assumées par
l'entité, qui correspondent à son objet social dans les conditions normales
d'exploitation et qui se reproduisent de manière récurrente à structure et qualité
de gestion similaires.
Ces activités comprennent les activités d’exploitation et les activités financières.
Les activités d’exploitation sont les activités normales et courantes de l’entité.
Les activités financières sont les activités liées aux opérations de financement
(par exemple un emprunt) et de placement (par exemple un prêt).
Ce sont les opérations ou événements distincts des activités courantes et qui par
conséquent ne se reproduisent pas de manière fréquente ou régulière.
Ces activités relèvent d'événements imprévisibles (par exemple une catastrophe
74
naturelle).
II.2.2.1 Définition
On distingue deux grandes catégories de charges qui sont : les charges des
activités ordinaires et les charges hors activités ordinaires.
Les comptes de charges des activités ordinaires sont regroupés dans la classe 6.
Ils sont composés :
- des comptes de charges d’exploitation (ce sont les comptes 60 à 66, 68 et
691)
Exemple : 601Achats de marchandises
- des comptes de charges financières (ce sont les comptes 67 et 697)
Exemple : 671 Intérêts des emprunts
75
2) Les charges HAO
II.2.3.1 Définition
On distingue aussi deux grandes catégories de produits qui sont : les produits
76
des activités ordinaires et les produits hors activités ordinaires.
Les comptes de produits des activités ordinaires sont regroupés dans la classe
7.
Ils sont composés :
- des comptes de produits d’exploitation (ce sont les comptes 70 à 75, 781,
791, 798 et 799)
Exemple : 701Ventes de marchandises
- des comptes de produits financiers (ce sont les comptes 77, 787 et 797)
Exemple : 771 Intérêts des prêts et créances diverses
C’est un état financier qui permet de déterminer les soldes significatifs de gestion.
III.3.1 Structure
- Financier
77
- Hors activité ordinaire (HAO).
687/697 787/797
Résultat
78
Solde créditeur (bénéfice) Solde débiteur
(perte)
TOTAL TOTAL
Application 1 :
TAF :
1 – enregistrer les opérations dans les comptes schématiques.
2 – présenter le compte de résultat sachant que le stock initial de
marchandises est de 600 000 F et le stock final est évalué à 450 000 F.
Application 2 :
79
Une entreprise fournit les éléments de son bilan d’ouverture :
- Fonds de commerce :………………………………………….2 000 000 F
- Emprunt :……………………………………………………...5 000 000 F
- Bâtiment :…………………………………………………….10 000 000 F
- Marchandises :…………………………………………………3 000 000 F
- Fournisseurs :…………………………………………………..4 000 000 F
- Banque :………………………………………………………..2 500 000 F
- Matériel et outillage :…………………………………………..3 000 000 F
Elle a réalisé les opérations suivantes au cours de l’exercice :
- vente de marchandises : 9 000 000 F dont 50% par chèque, 2/5 en espèces et
le reste à crédit (coût d’achat des marchandises : 4 000 000 F)
- règlement de la prime d’assurance par chèque : 1 500 000 F
- achat de marchandises : 2 000 000 F dont ¾ par chèque et le reste à crédit.
- Règlement des factures en espèces : SODECI 150 000 F ; CIE 200 000 F ;
CI-TELCOM 250 000 ;
- Paiement des frais d’intérêt sur emprunt : 10% de la valeur par chèque ;
- Règlement des salaires par chèque : 2 500 000 F.
TAF :
1 – enregistrer les opérations dans les comptes schématiques.
2 – établir le bilan de clôture.
3 – présenter le compte de résultat.
EXERCICES
EXERCICE N°1:
80
Dettes sociales : 2.300.000 Réserves facultatives : 4.950.000
Matériel de bureau : 2.500.000
Etat impôt sur le bénéfice : 500.000 Fournisseurs, avance versée : 800.000
Mobilier de bureau : 2.400.000 Stocks de marchandises : 8.000.000
Chèques postaux : 2.000.000 Stocks de produits finis : 10.000.000
Emprunt obligataire : 9.500.000
Fournisseurs dettes en comptes : 3.000.000
EXERCICE 2 :
On vous présente les informations suivantes concernant l’entreprise MIPA
SA, au 1er janvier 2013.
MIPA SA est spécialisée dans la fabrication et la vente d’objets divers en
plastique (seau, chaussure, …). Son patrimoine comprend les éléments
suivants :
81
Au 31 décembre 2013, la situation est la suivante
Le terrain a conservé la même valeur.
Les bâtiments se sont dépréciés de 10%. Le matériel industriel et le
mobilier de bureau ont perdu respectivement 20% et 10% de leurs
valeurs. Le camion ne vaut plus que 90 % de sa valeur existant au 1er
janvier 2013.
Les stocks de matières premières et de produits finis constatés sont
respectivement de 7.300.000 et 5.400.000. Il n’y a pas de dépréciation sur
ces stocks.
Les clients doivent 4.700.000 F mais il se pourrait que 300.000 ne soit pas
encaissés car le client YOMI qui doit ce montant connait d’énormes
difficultés en ce moment.
L’avoir en banque s’élève désormais à 2.434.000 F et les espèces en caisse
à 200.300 F.
Les dettes s’élèvent à 17.521.000 F envers les fournisseurs, 1.103.000 F
envers l’Etat et 2.836.000 envers la CNPS.
TRAVAIL A FAIRE
1) Présenter le bilan au 1er janvier 2013, sachant que le montant du
terrain représente 30% du capital.
2) Présenter le bilan au 31 décembre 2013.
NB : arrondir, le cas échéant, les calculs au montant entier le plus
proche.
82
CHAPITRE 5 : L’ORGANISATION DES TRAVAUX
COMPTABLES
Toute entreprise doit mettre en place une organisation comptable dans le stricte
respect des principes comptables pour assurer l’authenticité des écritures de sorte
que la comptabilité puisse servir à la fois d’instrument de mesure des droits et
obligations des partenaires de l’entreprise, d’instrument de preuve, d’information
des tiers et de gestion.
L’entreprise doit, à cet effet, assurer :
- Un enregistrement exhaustif, au jour le jour, et sans retard des informations
de base ;
- Le traitement en temps opportun des données enregistrées ;
- La mise à la disposition des utilisateurs des documents requis dans les délais
légaux fixés pour leur délivrance.
I.1.1 Principe
83
Il met en évidence trois type de documents comptables différents et
intéressants : le journal, le grand livre et la balance ;
Il est toujours à la base des systèmes actuels plus modernes et permet
d’en comprendre les avantages et l’évolution ;
D’un point de vue pédagogique, son utilisation reste importante.
Dans ce système, on n’inscrit pas directement les mouvements dans les comptes
car les risques d’erreurs seraient considérables. On enregistre d’abord les
opérations jour par jour dans le journal établi à partir des documents de base
(factures, pièces de caisse, avis bancaires…).
Ensuite chaque jour ou chaque semaine, les opérations sont reportées dans les
comptes dont l’ensemble forme le Grand livre. A partir de ce dernier sont établies
périodiquement des balances qui ont surtout un rôle de contrôle. Les schémas se
présentent ainsi :
I.1.2 Schéma
Schéma 1 Bilan
Travail comptable
Quotidien Travail périodique
Schéma 2
84
I.2 Le système centralisateur
I.2.1 Le principe
Documents
85
Travail
quotidien
Tri
JA JA JA JA JA JA
Achats Ventes Caisse Banque Effets OD
Grand livre
auxiliaire
- client
Journal
- Fournisseur
Centralisateur
Travail
périodique Grand livre
Relevés
nominatifs
(contrôle) - Clients
Balance
- fournisseurs
Remarque :
Un compte de virement interne (compte de liaison) est utilisé dans le cas où une
opération fait appel à deux JA. Il permet d’éviter le double enregistrement.
En cas de vente ou d’achat au comptant, il faut transiter par les comptes de tiers.
La centralisation
86
Dans la suite de ce chapitre nous présentons les documents du système classique.
II.1.1 Définition
II.1.2 Présentation
(Libellé de l’opération)
N.B. :
Tout enregistrement comptable, doit être justifié par le libellé.
Le libellé rappelle la nature du document de preuve (la pièce comptable), son
numéro d’ordre et quelque fois sa date.
Exemple :
- Pour une vente à crédit : n/facture n°0208 à …. Jours
- Pour un achat à crédit : s/facture n°1208 du …….
- Pour un paiement par chèque : n/chèque le 31/08/2015 n°1860
87
II.1.3 Corrections dans le journal
Pour corriger une erreur dans un livre comptable, il faut enregistrer la même
opération avec les montants négatifs (article 20).
Exemple d’application :
20/05/2017
334 Fournitures de bureau -1 750 000
401 Fournisseurs -1 750 000
(annulation s/facture N° 50 du 15/05/2017 )
d°
601 Achats de marchandises 1 750 000
401 Fournisseurs 1 750 000
(s/facture N° 50 du 15/05/2017)
APPLICATION
Les opérations suivantes ont été effectuées par une entreprise :
- 1er Janvier 2010 : Achat de marchandises 1 000 000 F, réglé moitié par
chèque et le reste à crédit ;
- 03/01/10 : Vente de marchandises 5 000 000 F, moitié par chèque, 1/4 en
espèces et le reste à crédit.
- Le 05/01/10 : Règlement des factures CIE et SODECI en espèces
respectivement 80 000 F et 60 000 F ;
- 10/01/10 : Paiement de la prime d’assurance 700 000 F en espèces et
réception du loyer pour le mois de décembre dernier 250 000 F par chèque.
88
TAF : Enregistrer ces différentes opérations dans le journal.
Après avoir enregistré les opérations dans le journal, il faut les reporter dans les
comptes schématiques correspondant aux données du journal. Le grand livre
constitue le fichier des comptes. Le travail de report des écritures du journal au
grand livre consiste à reporter les indications du journal dans le compte, c’est-à-
dire :
Lorsqu’un compte est débité, il faut porter son montant au débit du compte
schématique et lorsqu’un compte est crédité porter son montant au crédit du
compte schématique.
A la fin du report de toutes les écritures du journal, il faut arrêter les comptes et
tirer les soldes. L’arrêt des comptes permet l’établissement de la balance.
89
II.3.1 Propriété arithmétique de la balance
- Pour toute opération comptable, les emplois et les ressources sont inscrits
dans les comptes par rapport à la convention générale : emplois =
ressources, ce qui aboutit à : total débit = total crédit de la balance ;
- Pour l’ensemble des opérations traitées au cours de la période et l’ensemble
des comptes issus du traitement comptable de ces opérations, on doit avoir
total des soldes débiteurs = au total des soldes créditeurs ;
- Toutes les opérations étant enregistrer dans le journal, on doit obtenir le
contrôle suivant : total mouvement de la balance = total du journal.
90
N° SOLDE INITIAL MOUVEMENT SOLDE FINAL
LIBELLES
compte Débiteur Créditeur Débit Crédit Débiteur Créditeur
APPLICATION 1
Les soldes des comptes d’une entreprise se présentent comme suit au 1 er janvier
2013 :
ELEMENTS SOLDES
DEBITEURS CREDITEURS
Capital 20 000 000
Matériel 8 000 000
Terrains 9 000 000
Clients 200 000
Fournisseurs 1 200 000
d’investissement 3 000 000
Banque 1 000 000
Caisse
TOTAL 21 000 000 21 000 000
TAF :
1- Enregistrer les opérations du moi de janvier dans le journal de l’entreprise.
91
2- Présenter le grand livre.
3- Etablir la balance à 6 colonnes.
APPLICATION 2
TRAVAIL A FAIRE
92
1. Enregistrer au journal de l’entreprise SESSOU les opérations ci-
dessous.
2. Présenter ensuite le grand-livre.
3. Présenter la balance à 6 colonnes.
Les stocks sont les biens qui interviennent dans les opérations d’exploitation de
l’entreprise pour être : soit vendus en l’état (marchandises), soit incorporés dans
des produits fabriqués (matières premières et composants), soit consommés au
premier usage (matières et fournitures consommables, emballages perdus, …).
L’inventaire des stocks consiste à évaluer les stocks existants en magasin. Il a
pour objectifs :
- De déterminer les dépréciations éventuelles en comparant la valeur d’entrée
et la valeur d’inventaire des biens stockés ;
- Comptabiliser les variations de stocks ; celles-ci ont une incidence sur le
résultat de l’exercice.
Toute entreprise doit faire au moins un inventaire par an.
La comptabilisation des stocks repose sur la tenue d’un inventaire permanent ou
d’un inventaire intermittent.
93
L’enregistrement en inventaire permanent se fait en deux étapes :
701 X 401 X
SF = (SI + A) - SORTIES
(Avec A= achats)
94
601 X
411 X
701 X 401 X
EXERCICE DE SYNTHESE
Bilan au 01/01/2003
ACTIF PASSIF
N°de N° de
Libellé Montant Libellé Montant
compte compte
215 Fonds commercial 7.000.000 10 Capital 100.000.000
16 Emprunt 10.000.000
TOTAL RESSOURCES
23 Bâtiments 49.000.000 110.000.000
STABLES
245 Matériel de transport 15.000.000 4011 Fournisseurs 6.500.000
TOTAL ACTIF IMMOBILISE 71.000.000 TOTAL PASSIF CIRCULANT 6.500.000
31 Marchandises 5.000.000
32 Matières premières 2.000.000
95
36 Produits finis 4.000.000
411 Clients 8.000.000
TOTAL ACTIF CIRCULANT 19.000.000
52 Banque 25.000.000
57 Caisse 1.500.000
TOTAL TRESORERIE-ACTIF 26.500.000 TOTAL TRESORERIE-PASSIF 0
116.500.00
TOTAL ACTIF TOTAL PASSIF 116.500.000
0
96
97
TABLE DES MATIERES
98
I.3.3 Les flux financiers ................................................................................................................................... 38
II- PRESENTATIONS GRAPHIQUES DES FLUX EXTERNES ET INTERNES ET LEUR
ANALYSE COMPTABLE ................................................................................................................. 39
II.1 FLUX EXTERNES ...................................................................................................................... 39
II.2 FLUX INTERNES....................................................................................................................... 41
III- OPERATIONS DE L’ENTREPRISE ET RESULTAT .......................................................... 43
III.1 OPERATIONS SANS INFLUENCE SUR LE RESULTAT .................................................. 43
III.2 OPERATIONS GENERATRICES DES RESULTATS ......................................................... 46
IV- REPRESENTATION DES FLUX DANS UN TABLEAU D’EMPLOIS-RESSOURCES
48
CHAPITRE 3 : LE COMPTE ........................................................................................................... 52
I- DEFINITION DU COMPTE .................................................................................................... 52
II- LES DIFFERENTS TRACES DU COMPTE .......................................................................... 52
II.1 COMPTE A COLONNES SEPAREES ..................................................................................... 52
II.2 COMPTE A COLONNES MARIEES........................................................................................ 53
II.3 COMPTE A COLONNES MARIEES AVEC SOLDES............................................................ 53
II.4 COMPTE EN T OU COMPTE SCHEMATIQUE ................................................................... 53
III- FONCTIONNEMENT D’UN COMPTE.................................................................................. 54
III.1 TERMINOLOGIE ..................................................................................................................... 54
III.2 OPERATIONS SUR LE COMPTE ......................................................................................... 54
III.2.1 Solde – arrêt et réouverture d’un compte ............................................................................................ 54
III.2.2 Le mécanisme de la partie double ........................................................................................................ 56
III.2.2.1 Le jeu des comptes ............................................................................................................................ 56
III.2.2.2 La partie double ................................................................................................................................ 56
IV. LE VIREMENT ET RÉCIPROCITÉ DES COMPTES ............................................................ 58
IV.1 Le virement ............................................................................................................................................. 58
IV.1.1 Le virement comptable ........................................................................................................................ 58
IV.1.2 Virements entre comptes de tiers ........................................................................................................ 60
IV.2 LA RECIPROCITE DES COMPTES ...................................................................................... 62
CHAPITRE 4 : LA DETERMINATION DU RESULTAT ............................................................ 64
I- LE BILAN ................................................................................................................................... 65
I.1 DÉFINITION................................................................................................................................ 65
I.1.1 Les biens ................................................................................................................................................. 65
I.1.2 Les dettes ............................................................................................................................................... 66
I.1.3 La situation nette ................................................................................................................................... 66
I.2 LE BILAN ET LA DÉTERMINATION DU RÉSULTAT ........................................................ 67
I.2.1 L’actif du bilan ........................................................................................................................................ 68
I.2.2 Le passif du bilan .................................................................................................................................... 68
I.2.3 Le Principe de l’égalité actif-passif .......................................................................................................... 69
I.2.4 Détermination du résultat ...................................................................................................................... 69
II.3 LA STRUCTURE DU BILAN ................................................................................................... 70
II- LE COMPTE DE RESULTAT ................................................................................................. 73
II.1 DÉFINITION .............................................................................................................................. 73
II.2 LES COMPTES DE GESTION ................................................................................................. 73
II.2.1 La nature des activités d’une entité .................................................................................................... 74
II.2.1.1 Activités ordinaires........................................................................................................................... 74
II.2.1.2 Les activités extraordinaires ou les hors activités ordinaires (HAO) .............................................. 74
II.2.2 Les comptes de charges ....................................................................................................................... 75
II.2.2.1 Définition .......................................................................................................................................... 75
II.2.2.2 Les différentes catégories de charges ............................................................................................... 75
II.2.2.3 Fonctionnement des comptes de charges ......................................................................................... 76
II.2.3 Les Comptes de produits ..................................................................................................................... 76
II.2.3.1 Définition .......................................................................................................................................... 76
II.2.3.2 Les différentes catégories de produits .............................................................................................. 76
99
II.2.3.3 Fonctionnement des comptes de produits ........................................................................................ 77
II.3 LE COMPTE DE RÉSULTAT .................................................................................................. 77
III.3.1 Structure .............................................................................................................................................. 77
III.3.2 Présentation du compte de résultat ..................................................................................................... 78
CHAPITRE 5 : L’ORGANISATION DES TRAVAUX COMPTABLES ...................................... 83
I- LES SYSTÈMES D’ORGANISATION DES TRAVAUX COMPTABLES .......................... 83
I.1 LE SYSTÈME CLASSIQUE ........................................................................................................ 83
I.1.1 Principe .................................................................................................................................................. 83
I.1.2 Schéma ................................................................................................................................................... 84
I.2 LE SYSTÈME CENTRALISATEUR .......................................................................................... 85
I.2.1 Le principe .............................................................................................................................................. 85
I.2.2 Schéma du système centralisateur ......................................................................................................... 85
II- LES DOCUMENTS DU SYSTÈME CLASSQUE ................................................................... 87
II.1 LE LIVRE JOURNAL ................................................................................................................. 87
II.1.1 DÉFINITION .......................................................................................................................... 87
II.1.2 PRÉSENTATION ................................................................................................................... 87
II.1.3 CORRECTIONS DANS LE JOURNAL................................................................................. 88
II.2 LE GRAND LIVRE ..................................................................................................................... 89
II.3 LA BALANCE INSTRUMENT DE CONTRÔLE COMPTABLE ......................................... 89
II.3.1 Propriété arithmétique de la balance .................................................................................................... 90
II.3.2 Importance de la balance ...................................................................................................................... 90
II.3.3 Tracé de la balance ................................................................................................................................ 90
III- LES INVENTAIRES DES STOCKS ........................................................................................ 93
III.1 L’INVENTAIRE PERMANENT ....................................................................................... 93
III.2 L’INVENTAIRE INTERMITTENT ....................................................................................... 94
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