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ETUDE
ORGANISATIONNELLE &
ADMINISTRATIVE D’UN
PROJET
IPD-AC / E-Learning
Sommaire
Objectifs
b. Quelle est la nature des rapports qui doivent exister entre les différents apporteurs
de capitaux ?
d. Quels sont, sur le plan fiscal, les avantages ou les inconvénients que présente
l’une ou l’autre forme juridique qu’adopte le projet ?
Si les initiateurs du projet ont pour motivation et ambition de mettre en place une
structure pour promouvoir leurs intérêts communs et se prêter mutuellement
assistance, ils adopteront à coup sûr la forme de société coopérative pour le
projet.
En revanche, si les promoteurs du projet visent les intérêts financiers et le profit, ils
auront à choisir probablement la forme juridique de société commerciale.
D’une manière générale, les caractéristiques des sociétés coopératives sont les
suivantes :
Par ailleurs, cette même loi admet que deux ou plusieurs personnes peuvent se
regrouper pour constituer une union de sociétés coopératives.
- La double qualité des membres (les associés sont en même temps les
bénéficiaires des activités de la coopérative : coopérateurs-producteurs ;
coopérateurs-consommateurs ; coopérateurs-fournisseurs).
- Les sociétés coopératives sont des associations dont le nombre de membres est
variable (l’adhésion et le retrait des membres de la société coopérative est libre).
- Le mode de prise de décision est démocratique : un membre n’a droit qu’à une
et une seule voix. Il est indépendant des parts sociales détenues et du volume de
transactions effectuées avec la société coopérative.
- La distribution des excédents sous forme de ristourne est faite aux membres au
prorata de leurs opérations avec la société coopérative ou sous forme de
dividendes ou intérêts limités sur le capital versé.
- La dénomination de la structure ;
- Le mode d’administration ;
L’assemblée générale
- Valider les décisions d’admission et d’exclusion des adhérents prises par le conseil
d’administration.
- Prendre toutes les mesures nécessaires pour la sauvegarde des fonds et des biens
de la société coopérative ;
- Nommer le directeur.
Le Directeur
Dans les sociétés coopératives, cette fonction est facultative : c’est-à-dire qu’elle
n’est pas obligatoire. Le directeur, nommé et agissant sous le contrôle du conseil
d’administration, est chargé notamment de :
« Les sociétés commerciales sont des personnes morales regroupant une , deux ou
plusieurs personnes ,appelées associés ou actionnaires , qui conviennent de mettre
quelque chose en commun (les apports )en vue de se partager les
bénéfices(enrichissement pécuniaire) ou de profiter de l’économie (éviter les
dépenses )qui pourra en résulter ».1
(1) NGATS.J., Droit des affaires, Presses Universitaires libres, Douala, 2006
La SARL est une société dont les associés ne sont responsables de leurs dettes
sociales qu’à concurrence de leurs apports et dont les droits sont représentés par les
parts sociales.
Il y a lieu de noter que certaines activités telles que celles de banque, d’assurance,
de capitalisation et d’épargne sont interdites aux SARL.
Le capital social, fixé à un minimum de 1 000 000 FCFA, est divisé en parts sociales
dont la valeur nominale ne peut être inférieure à 5 000 CFA.A la création, le capital
doit avoir été libéré. Les parts sociales ne sont pas des titres négociables. Elles sont
transmissibles entre associés ou à leurs héritiers si les associés l’acceptent à
l’unanimité. La SARL est une société hybride car elle cumule les caractéristiques
d’une société de personnes et celles d’une société des capitaux. Les sociétés de
personnes sont constituées sur la base de la considération de la personnalité
attachée à un associé « intuitu personae » ;sauf dispositions prévues dans les statuts,
la disparition d’un associé entraîne la dissolution de la société. Quant aux sociétés
de capitaux, seul importe l’investissement effectué et la personnalité des associés
est indifférente.
La société en nom collectif (SNC), société de personnes, est celle dans laquelle tous
les associés sont commerçants et répondent indéfiniment et solidairement des dettes
sociales. Les parts sociales ne sont pas négociables ; il n’y a pas une limite supérieure
minimum ou maximum fixée au capital.
La SCS est une société de personnes qui comprend deux catégories d’associés :
Le nom de l’associé commanditaire ne peut être incorporé dans le sigle SCS (sinon il
serait indéfiniment et solidairement responsable des dettes sociales).
Il n’y a pas un capital minimum ou exigé pour la SCS. Dans les SNC et dans les SCS
les apports des associés peuvent être en nature en industrie ou en espèces. Alors
qu’ils doivent être obligatoirement en espèces dans les SARL et en espèces ou en
nature pour les sociétés anonymes(SA)
Le capital minimum est fixé à 10 000 000 FCA (si la SA ne fait pas appel public à
l’épargne) divisé en actions d’un montant supérieur ou égal à 10 000 FCFA.
Le capital d’une SA est fixé à 100 000 000 FCFA si la SA fait appel public à l’épargne
Le fonctionnement d’une SARL est assuré par un ou des gérants avec les associés.
Les associés non gérants détiennent le droit à l’information sur la gestion de la SARL
et le droit de participer aux décisions collectives.
- le(s) commissaire(s) aux comptes. Il est nécessaire de noter que ceux- ci sont
exigés pour les SARL dont le capital social est supérieur à 10 000 000 FCFA, ou le
chiffre d’ affaire annuel est supérieur à 250 000 000 FCFA, ou l’effectif supérieur à
50 personnes.
- Le gérant qui peut être associé ou pas, est désigné dans les statuts ou par un
autre acte.
- Le gérant gère les affaires dans l’intérêt de la SNC ; ses actes de gestion portent
notamment sur : la signature des contrats, le paiement des factures, la passation
des commandes...
- La gestion est assurée par les associés commandités mais il est aussi possible de
recourir au tiers externe à la SCS.
1.4 Le fonctionnement de la SA
Un projet dont la forme juridique a été arrêtée par son (ses) promoteur(s) doit
franchir différentes étapes sur le plan administratif avant de lancer ses activités. Au
Cameroun, les principales formalités de création d’une société consistent à : faire
enregistrer les statuts ; faire immatriculer la société au RCCM (registre de commerce
et du crédit mobilier) ; déclarer la société à l’inspection du travail ; payer la patente
ou l’impôt libératoire et les autres formalités fiscales ; déclarer la société à la CNPS.
Il va sans dire que le projet étant une réponse à un besoin d’ordre économique, sa
concrétisation nécessite la mobilisation des moyens tant matériels, financiers
qu‘humains. Toutefois pour être efficace, les moyens humains doivent être utilisés
rationnellement avec efficience pour atteindre les objectifs du projet. Ceci n’est
possible que si on met en place une structure organisationnelle adaptée au projet,
à son environnement et à son contexte.
- La structure hiérarchique définit les relations formelles entre les membres d'une
organisation. C’est la structure de commandement.
a. Les activités
b. La technologie
c. La taille
d. Le caractère international
Les entreprises ayant un long passé (histoire) sont marquées par de grandes rigidités
et manifestent des résistances au changement.
Une structure donnée évoque des étapes ayant marquées leur vie dans les affaires.
f. La forme de marché
g. L'actionnariat
h. La stratégie
i. L'environnement
Plus un environnement est stable et présente un degré de certitude plus grand, plus
sa structure devrait être formalisée (structure d'organisation de type
bureaucratique).
Ce n’est qu’après avoir pris en compte tous les paramètres internes et externes que
le(s) promoteur(s) donnera (ont) une structure organisationnelle à son projet. Nous
donnons ci-après les différentes formes de structures organisationnelles que peut
revêtir un projet.
1. La structure simple
Dans son ouvrage « Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations
[1776] » Adam SMITH (1723-1790) avait relevé que la prospérité des nations, leurs
richesses reposait sur la productivité consécutive à la division du travail.
scientifique (sur les bases objectives) des ouvriers, leur formation et leur entraînement
aux méthodes de l’OST (organisation scientifique du travail), la division du travail en
tâches élémentaires et leur regroupement de façon optimisée est à l’origine du
rendement de l’ouvrier.
Dans son ouvrage sur l’ « Administration industrielle et générale » [1911], Henri FAYOL
(1841-1925), dégage 14 principes généraux de l’administration dont la division du
travail qui entraîne la spécialisation des fonctions, le développement des
compétences et conséquemment, l’amélioration du rendement.
Max WEBER (1864-1920), dans son étude sur les organisations qui a abouti sur le
modèle de la bureaucratie (1922) souligne que la bureaucratie se caractérise
notamment par la division du travail et la mise en place d’une hiérarchie clairement
définie.
La structure simple se retrouve dans les organisations (1) de petite taille, exemple :
restaurant, PME (petite et moyenne entreprise).
Ce type de structure simple peut aussi être observé dans les organisations de taille
plus grande où le pouvoir est extrêmement centralisé entre les mains d'un chef
(patron) charismatique peu enclin à déléguer toute responsabilité.
Sommet stratégique
(Direction)
- Prévoir les activités (analyser l’environnement, scruter l’avenir pour y déceler les
éléments servant à élaborer un plan d’action).
(*) Pour Henri MINTZBERG : « les mécanismes de coordination sont la colle de la structure,
l’élément fondamental qui maintient ensemble les parties de l’organisation »
Le sommet stratégique (direction générale) qui délègue une grande partie de ses
responsabilités à la technostructure fonctionnelle qui ne produit pas mais définit les
règles de fonctionnement de la production. La production est réalisée par les
opérationnels qui appliquent les règles, les normes, les instructions établies par la
technostructure fonctionnelle.
Sommet
stratégique
Technostructure
Ligne Support
hiérarchique logistique
Centre opérationnel
Opérationnels
3. La structure divisionnelle
- Le produit ;
- L'activité ;
- La clientèle ;
Exemple : soit une entreprise opérant dans le secteur de la production des boissons
(yaourt et jus de fruits).
Direction générale
Contrôle R&D Service Stratégie Finance & Division yaourt Division jus
Gestion juridique Administration
4. La structure matricielle
Produit
Pays A B C D
1 x x x
2 x x
3 x x x
- La matrice équilibrée dans laquelle il y a, entre les chefs de projets et les chefs
fonctionnels, une entente, une étroite collaboration et une approbation
conjointes sur les décisions techniques et les décidions opérationnelles. Il y a un
consensus sur l’utilisation des ressources (quelles ressources utiliser, comment et
quand les utiliser).
- La matrice forte dans laquelle les chefs de projets ont une autorité
prépondérante, exerce un contrôle sur les activités du projet tandis que le rôle
des chefs fonctionnels ne se limite qu’à soutenir le travail de l’équipe de projet.
Gestion du personnel
R.H.
Formation
D.A.F. Comptabilité
Approvisionnement
La structure par projet se rencontre dans des organisations qui fonctionnent par
unités opérationnelles.
Elle est mise en place dans le contexte d'un chantier, d'un prototype, d'un
événement spécial et requérant la composition des équipes différentes avec des
moyens spécifiques limités dans le temps.
Exemples :
La taille d'une structure par projet peut être petite ou grande (projet de construction
d’un pont, projet Apollo d’exploration lunaire).
Direction générale
Technostructure
Ligne hiérarchique
Recteur
Support logistique
Professeurs
N.B. : le poids du support logistique est important (ici, secrétariat, salle de cours,
bibliothèque, matériel audiovisuel, etc.).
2 Max WEBER (1864-1920), sociologue allemand dans son étude sur l’organisation
administrative étatique définit la bureaucratie comme « une organisation rationnelle en
finalité caractérisée par la division du travail, une hiérarchie clairement définie, des règles et
des procédures détaillées et des relations impersonnelles »
7. Le fonctionnement de l'organisation
Les liaisons
On distingue :
La procédure est la manière d'opérer dans la structure. Elle définit les règles de
mise en œuvre des actions et le cadre relationnel. L'ensemble des procédures est
généralement formalisé.
- Le contrôle d’exécution.
Dans une société, une structuration des fonctions est nécessaire pour réaliser les
objectifs de façon efficiente.
Henri FAYOL (1841-1925) distingue six fonctions principales dans une entreprise :
Fonction financière
Groupe de fonctions créatrices de richesses
Fonction technique
Fonction commerciale
Fonction comptable
Selon FAYOL, les sous fonctions correspondantes aux fonctions principales sont :
La fonction technique
Etudes techniques
Production
Entretien industriel
Travaux neufs
Annexes
La fonction vente
Etudes commerciales
Actions commerciales
Service de vente
Prospection ; négociation
La fonction d'approvisionnement
La fonction personnelle
Formation du personnel
Administration du personnel
Comptabilité générale
Gestion financière
Comptabilité analytique
Gestion budgétaire
Administration générale
Services généraux
a. la production
d. l’administration et la finance
La fonction gestion des ressources humaines a pour mission d’acquérir la plus noble
et la plus précieuse des ressources que sont les RH. Elle promeut la formation et
stimule la motivation, l’augmentation de la productivité et la créativité.
f. la planification stratégique
- Le budget ;
- L’analyse financière ;
- La comptabilité.
1.2 Le budget
- Le budget d’investissement ;
- Le budget de fonctionnement ;
- Le budget de trésorerie.
a. Le budget d’investissement
Rubrique/année 1 2 3 4 5
dépenses
Montant Montant Montant Montant Montant
Total
- Ressources propres
- Ressources externes
- Dons et autres
- Emprunts
Quant aux ressources financières à rechercher pour financer les investissements, non
seulement elles doivent être disponibles à temps mais encore leur coût doit être
minimisé. De ce fait, le financier s’évertuera à les diversifier :
b. Le budget de fonctionnement
Les charges correspondent aux dépenses à encourir dans le cadre des activités
prévues et les revenus aux recettes à encaisser pour une période considérée.
c. Le budget de trésorerie
Le budget de trésorerie permet de voir s’il y a équilibre entre les sorties d’argent
(dépenses prévues[d]) et les entrées d’argent (recettes prévues[r]) reparties dans le
temps. S’il y a un déséquilibre défavorable à l’entreprise (d > r), on prend les
dispositions pour négocier les concours financiers ; s’il y a un écart favorable à
l’entreprise, on prévoit les possibilités de placement.
- L’entreprise fait une prévision des ventes selon les objectifs fixés ;
a. Préparation du budget
- Examen des budgets des exercices antérieurs pour y puiser les enseignements ;
b. Exécution du budget
- Engagement ;
- Ordonnancement ;
- Liquidation ;
- Paiement ;
- Encaissement.
*Engagement : la dépense est-elle inscrite au budget ? Son niveau est-il dans les
limites ? La/les personne(s) est (sont)-elle(s) compétente(s) ?
c. Le contrôle budgétaire
Il faut chaque fois mettre en exergue l’écart entre les réalisations et les prévisions.
Pour les écarts importants, procéder aux analyses explicatives et initier les actions
correctives.
A préciser
Enfin, après une période déterminée, il faut faire des rapports sur l’exécution du
budget
Le budget de trésorerie est un document qui regroupe, sur une période donnée
subdivisée en unité de temps, toutes les sorties d’argent à effectuer pour les
dépenses et les entrées d’argent attendues.
Prévisions/mois 1 2 3 4 5 6
Encaissements
- Vente au comptant
- Règlement client
- Revenus de placement
- Autres recettes
Total I
Décaissements :
- Achats
- Salaires
- Electricité
- Règlements fournisseurs
- Remboursement emprunt
- Autres dépenses
Total II
Solde initial = IV
e. Le bilan
Régulièrement, le projet doit être évalué, c’est-à-dire qu’il faut déterminer ses
performances en matière financière, sa capacité à générer les ressources
financières, celles-ci étant une condition sine qua non pour la poursuite des activités
du projet (viabilité qui doit garantir la pérennité).
Le bilan est à une date donnée, la présentation sous forme de tableau des créances
(ce que l’on doit à l’entreprise) et des biens appartenant à l’entreprise d’une part et
ses dettes (ce que l’entreprise doit) et ses capitaux propres ou ressources propres.
Dans les ressources propres, on trouve notamment le capital initial, les réserves
légales, les réserves statutaires et le résultat.
Le résultat indique s’il est positif, que les richesses produites par un projet (entreprise)
sont supérieures aux richesses détruites (consommation) dans le cadre de la mission
assignée au projet (entreprise) pour une période donnée.
Actif Passif
- Provision règlementée
Total I Total I
- Stock : - Emprunt
+ encours
- Créances
+ autres créances
- Disponibilités
Total II Total II
- Dettes fiscales
- Dettes sociales
- Autres dettes
Trésorerie – passif
- Banque découvert
Total IV
Exemple :
Dès que le projet est mis en place, sa structure configurée, il faut qu’il soit
opérationnel. Le projet en tant qu’unité de production de biens ou de services
devra notamment gérer :
- les approvisionnements ;
- les stocks ;
- Identifier les fournisseurs via les catalogues, par la prospection, ou par annonce.
- Procéder à l’analyse des offres disponibles (il est conseillé de recourir à une
commission si les fournitures, les matières premières, le service sont importants sur
le plan financier).
- de la qualité ;
- du prix ;
- du délai de livraison ;
Seront :
o Ex-work = à l’usine ;
o A domicile de l’acheteur.
- marchandises ;
- matières premières ;
- produits finis ;
- produits semi-finis ;
- Ils permettent de faire face à une hausse brutale des prix résultant d’une
spéculation ou d’un événement imprévisible.
De ce fait, le gestionnaire doit leur accorder une attention particulière vu leur rôle
stratégique de régulation.
- Les entrées et les sorties des stocks en magasin font l’objet d’un enregistrement sur
les documents prévus à cet effet ;
- Les articles doivent être entreposés selon les exigences techniques prévues :
contrôle des paramètres de : température (chaleur, froid), humidité, fragilité,
périssabilité.
- Les produits inflammables dangereux, corrosifs, etc. doivent être mis dans de
bonnes conditions de sécurité ;
- Les articles en stocks doivent être facilement identifiables : d’où l’utilisation des
étiquettes ou des codes est à recommander.
Le stock ne doit pas être ni trop important ni trop faible. Le gestionnaire doit
appliquer quelques techniques pour optimiser la gestion du stock.
- Du coût de passation des commandes qui est égal aux frais engagés à chaque
commande (téléphone, travail de secrétariat, vérification, négociation, courrier,
documentation).
Le gestionnaire veillera à minimiser ces coûts. Le modèle de Wilson est une approche
mathématique théorique permettant de déterminer la quantité optimale à
commander ainsi que la cadence optimale de commande.
La méthode 20/80 est basée sur la répartition des articles en deux groupes :
Groupe 1 : 20% des quantités achetées représentent 80% de la valeur des achats :
les produits sont à gérer avec beaucoup d’attention.
Groupe 2 : 80% des quantités achetées représentent 20% de la valeur des achats :
les produits sont à gérer de façon souple.
Groupe A : 10% des quantités achetées représentent 60% de la valeur des achats.
Gestion précise, régulier et attentive.
Groupe b : 30% des quantités achetées représentent 30% de la valeur des achats.
Gestion allégée et contrôle plus ou moins fréquent.
Groupe c : 60% des quantités achetées représentent 10% de la valeur des achats.
Peu de contrôle.
- Le bon de commande ;
- Le bon d’entrée ;
- La fiche de stock ;
- La fiche de production ;
- Le bordereau de livraison ;
- Le bon de sortie.
Grâce à ces outils, il est possible de déceler les manquants ou les avaries subis par
les stocks de marchandise lors des opérations d’inventaire qui doivent être
régulièrement effectuées.
La valorisation des quantités en stock ou faisant l’objet de sortie peut se faire suivant
la méthode :
Les ressources matérielles sont les moyens physiques dont dispose l’entreprise pour
réaliser ses objectifs de production de biens ou de services.
Nous allons traiter des équipements, des ressources matérielles d’exploitation ayant
été abordées lors de l’étude relative aux stocks de matières et fournitures.
- Equipement de production ;
- Matériel de transport ;
- Installations et construction.
- Besoins de l’entreprise ;
b. L’acquisition
- Examiner s’il faut acheter l’équipement par l’entreprise ou par les firmes
spécialisées ;
Il faut noter que pour les équipements importants, il est nécessaire d’avoir une
certification des entreprises spécialisées (SGS = société générale de surveillance ou
bureau Veritas par exemple) pour avoir la garantie de la fiabilité des équipements.
- proximité de la clientèle.
e. La maintenance et la réparation
Nous n’allons pas développer un cours sur la gestion des ressources humaines. Des
cours à cet effet sont prévus dans le cursus de l’étudiant.
- le recrutement ;
- la formation ;
- l’évaluation ;
- la rémunération.
Personnel opérationnel
- recrutement ;
- départ à la retraite ;
- démissions ;
- licenciements ;
- décès.
Il est rare cependant d’être précis pour certains paramètres. Aussi, sera-t-il dans ce
cas nécessaire de recourir aux données statistiques (congé de maladie par
exemple) mais encore faut-il que les effectifs soient importants pour que les
estimations statistiques aient un sens.
Année 365
Moins jours non ouvrés (fériés) 8 (jours fériés, variables selon les pays)
à raison de 8 h /jour 8
Pour combler ce déficit, il faut déterminer les plans permettant d’y faire face en
menant les actions suivantes :
o recourir à la sous-traitance,
Exemple :
- direction
- service du personnel
- service informatique
- service comptable
- recherche et développement
- contrôle de gestion
La démarche de calcul des besoins en effectifs faite pour le personnel direct vaut
aussi pour le personnel indirect.
Toutefois, Il est délicat d’évaluer le temps nécessaire pour la réalisation des activités
des fonctionnels. Dans ce contexte, il convient au cours du processus budgétaire de
prévoir une réunion spécifique où il est permis à chaque responsable de présenter sa
demande motivée de personnel supplémentaire pour la transmission d’une
proposition à la direction.
b. Le recrutement
- identification du poste ;
- campagne de recrutement ;
c. La formation
- dispenser la formation ;
d. L’évaluation
- les connaissances ;
- les comportements ;
- les compétences ;
- et aboutit aux résultats qui mettent en exergue, les forces ou les faiblesses de
l’évalué (employé).
e. La rémunération
L’équilibre financier (la masse salariale doit pouvoir être supportée par
l’entreprise).
L’équilibre social interne (le système de rémunération doit être juste, équitable, ne
pas être porteur de conflit).
L’équilibre social externe (les salaires de l’entreprise doivent être cohérents avec
ceux de l’environnement sectoriel de l’entreprise).
- diverses indemnités,
L’entreprise, le projet n’est efficace que s’il atteint ses objectifs avec les ressources
disponibles et au moindre coût. A cette fin, il est nécessaire de déterminer les
moyens qu’il faut en quantité, en qualité et en valeur. Pour un projet nouveau, la
détermination des besoins en matériels de bureau peut suivre les étapes suivantes :
- Extrapolation des besoins hebdomadaires, sur une période d’un mois et sur une
année entière (la base du budget étant annuelle).
- Recherche sur les prix des matériels et fournitures devant répondre aux besoins de
consommation du projet (recourir à la concurrence pour avoir les meilleurs prix et
la meilleure qualité sans oublier que les grosses commandes font baisser les
prix (remise) et que les rapports stables avec les fournisseurs permettent de
bénéficier des ristournes).
Avec une base de données sur les articles à consommer et leur prix, le gestionnaire
est en mesure de valoriser les quantités et donc de déterminer le budget du poste
des dépenses en matériels et fournitures du projet.
ARTICLE XXXX
TOTAL
Pour un projet qui fonctionne, les besoins en consommation peuvent s’évaluer sur la
base des statistiques de la consommation des quantités des années antérieures et
ensuite les valoriser au prix courant. Cette méthode ne sera valide que si les
consommations des matériels et fournitures du projet sont gérées de manière
efficiente.
Bibliographie
AIMAF, Analyse et gestion de projet, Tome 2.
ANNEXE I
Article 25
- Sa nationalité ;
- Le cas échéant, le nom sous lequel il exerce le commerce, ainsi que l'enseigne
utilisée ;
Article 26
A l'appui de ses déclarations, le requérant est tenu de fournir les pièces justificatives
suivantes :
- Un certificat de résidence ;
Article 27
Les sociétés et les autres personnes morales visées à l'Acte Uniforme relatif au Droit
des sociétés commerciales et des groupements d'intérêt économique, doivent
requérir leur immatriculation, dans le mois de leur constitution, auprès du Registre du
Commerce et du Crédit Mobilier de la Juridiction dans le ressort de laquelle est situé
leur siège social. Cette demande mentionne :
- La dénomination sociale ;
- La durée de la société ou de la personne morale telle que fixée par ses statuts ;
- Les noms, prénoms, date et lieu de naissance, domicile des Commissaires aux
comptes, lorsque leur désignation est prévue par l'Acte Uniforme relatif au droit
des sociétés commerciales et des groupements d'intérêt économique.
Article 28
A cette demande, sont jointes, sous peine de rejet, les pièces justificatives suivantes :
Article 29
- Sa nationalité ;
Article 30
Article 31
Article 32
ANNEXE II
Patente
Carte de contribuable
- Gratuite à la création
Enregistrement du bail
- 01 certificat de résidence
- 02 photos 4 X 4
- 01 certificat de résidence
- 02 photos 4 X 4
- Dénomination
- Siège social
- B.P.
- Les noms des associés et les copies certifiées conformes des CNI
- Nom du Gérant
- Plan de Localisation
- Dénomination
- Siège social
- B.P. :
- Les noms des actionnaires et les copies certifiées conformes des CNI
- 04 Actionnaires au minimum
- Nom du DG
- Plan de Localisation