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GENERALITES............................................................................................................................
.............6
1. PRESENTATION DU
FADIB......................................................................................................10
1.1 HISTORIQUE ET FONDEMENTS .......................................................................................................... 12
1.2 VISION, MISSIONS .............................................................................................................................. 12
1.3 ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT............................................................................................. 13
1.4 STRATEGIES ET COMPOSANTES OPERATIONNELLES DU FADIB .......................................................... 14
1.5 SERVICES TECHNIQUES ET DESCRIPTION DES POSTES......................................................................... 16
15.1 SERVICES TECHNIQUES.................................................................................................................... 16
1.5.2 DESCRIPTION DES POSTE ................................................................................................................ 17
2. PROCEDURES
ADMINISTRATIVES...................................................................................... 34
2.1 GESTION DES RESSOURCES HUMAINES ...............................................................................................
35 2.1.1.-LES
2.1.2 LA FORMATION
RECRUTEMENTS DU PERSONNEL.....................................................................................................
..................................................................................................................... 35 36
2.3 GESTION DU COURRIER..................................................................................................................... 36
2.4 GESTION DES MISSIONS ..................................................................................................................... 37
4. MISE EN ŒUVREDES
COMPOSANTES.............................................................................52
4.1 COMPOSANTE « INFRASTRUCTURES SOCICOMMUNAUTAIRES » ......................................................... 53
4.1.1 PRINCIPES....................................................................................................................................... 53
4.1.2 ACTIONS ELIGIBLES......................................................................................................................... 53
4.13 C
RITERES GENERAUX
...................................................................................................................... 5
3
4.1.4 CRITERES SPECIFIQUES.................................................................................................................... 54
4.2 COMPOSANTE « GESTION DES URGENCES » ....................................................................................... 61
4.2.1 FONCTIONNEMENT DU SYSTEME D’ALERTE.................................................................................... 61
4.2.2 SECOURS D’URGENCE...................................................................................................................... 61
4.2.3 PLAN DE REHABILITATION .............................................................................................................. 61
GENERALITES
6
7
Le manuel de proc
édures formalise les principales proc
édures de gestion administrative, financi
ère, comptable et op
érationnelle qui ont pour objectifs de :
• fournir un cadre formel d'exécution des opérations à caractère administratif,
financier, comptable et opérationnel ;
• garantir un contrôle interne fiable ;
• accroître la productivité du
personnel par :
o l'optimisation du volume
d'informations à traiter ;
o l'optimisation des circuits de
traitement des informations ;
Le présent
o Manuel se compose d’une
une automatisation accruesérie d’instructions, de règles, de formalités qui
visent
desàtraitements
assurer : manuels.
8
9
1.
PRESENTATION DU FADI
B
1.1
Historique et fondements
La création du Fonds d’Appui au Développement des Initiatives de Base (FADIB)
s’inscrit dans les politiques nationales de solidarité. Ces politiques s’appuient sur des
stratégies sectorielles définies dans le Document de Stratégies de Réduction de la
Pauvreté (DSRP) et qui se traduisent dans le concret par la mise en œuvre de projets et
programmes sous tutelle ministérielle. Le Ministère de la Famille et de l’Enfant (MFE)
a en charge la promotion et le développement de la solidarité nationale, et veille de ce
point de vue à la redistribution de la richesse nationale en attirant l’attention des
décideurs sur les spécificités socioéconomiques et culturelles des communautés et de
leur niveau de vie.
Créé en 20051 sur financement du budget national, Le FADIB est l’une des stratégies
mises en place au MFE pour contribuer au développement durable des communautés de
Bénin et à la cohésion nationale. Il s’inscrit dans une dynamique de solidarité par le
partage équitable et équilibré des fruits de la croissance. Il s’agit d’aider les
communautés à avoir le minimum social commun à travers un habitat sein, l’eau
potable, un centre de soins, une école, un repas équilibré, le droit à la vie, etc. Il se veut
un dispositif essentiel du service social et qui émerge du vide laissé par les projets,
programmes et fonds de développement communautaire et de solidarité existants au
Bénin.
1.2 Vision, missions
La vision du FADIB est de « construire ensemble avec les communautés à la base, une
nation fondée sur un nouveau contrat de solidarité pour le plein épanouissement de
chacun et de tous ». Elle inscrit le technicien social dans un rôle d’agent de
développement et d’interface entre les communautés et les structures de développement
tant publiques que privées. C’est pourquoi il se résume en ces mots de Simone de
BEAUVOIR: « Nous ne créons jamais pour autrui que des points de départ.»
• exploite les études et les recherches existantes pour déterminer les zones
d’actions prioritaires de même que les causes des phénomènes afin de proposer les
solutions les plus proches de la réalité ;
• propose d’adopter une démarche communautaire, qui fait intervenir tous les
acteurs concernés par un phénomène, afin d’agir efficacement. Pour ce faire il
s’appuiera volontairement sur les communautés, les victimes et les élus locaux pour
développer ses activités ;
•
• le recrutement du personnel ;
• la formation du personnel et la gestion de la carrière professionnelle de tous les
agents (affectation, traitement, notation, nomination, avancements, reclassements,
gratifications, sanctions, congés, retraites) ;
• la tenue des dossiers individuels des agents (permanents et contratuels) ;
• les relations avec les organismes extérieurs impliqués dans la gestion du
personnel (Organismes Sociaux, Inspection du Travail, Office de la main d’œuvre,
etc.) ;
• la tenue du fichier et de l’état de répartition géographique du personnel ;
• l’organisation et la gestion des œuvres sociales.
2.1.1.- Les recrutements
Le personnel spécialisé est recruté sur test organisé par le FADIB ou par un cabinet
spécialisé. Le personnel de soutien est recruté selon les besoins de la Direction sur
proposition du Chef Service Administratif et Financier et après approbation du
Directeur.
• Préparation du recrutement : Le recrutement est préparé et suivi par le C/SAF
sous la supervision directe de l’Inspection du Travail. Il définit en collaboration avec les
•servicesFormalités
utilisateurs le profil de poste souhaité.
administratives
o Collecte
: des candidatures : Les avis de recrutement pour les postes à
pourvoir
o Contrat
sont lancésdepar voie de presse (radios, télés et journaux).
Tests de recrutement : Les tests sont préparés et effectués par un ou
travail : Le recrutement
o
du travailleur
plusieurs est assortides services utilisateurs en collaboration avec le C/SAF. Les
responsables
d’une périodesont
délibérations d’essai
soumises à la Direction.
dont la durée maximale
varie selon la catégorie à
laquelle il appartient.
L’embauche définitive
fera l’objet de
l’établissement d’un
contrat de travail en
bonne et due forme selon
les procédures en
vigueur au Bénin.
o Constitution
du dossier du salarié : Un
dossier individuel sera
ouvert au nom du salarié
recruté dans lequel
seront classées toutes les
pièces justificatives
relatives à
l
’
identification, la situation familiale, au recrutement, au traitement et
à la carri
ère professionnelle de l
’
Agent. Ce dossier est tenu par le C/SAF.
2.1.2 La formation du personnel
Les besoins de formation exprimés par les différents services sont collectés, évalués et
consignés dans un dossier (plan de formation interne) par le C/SAF. Le document établi
est soumis à l’approbation du Comité de Gestion (CG) après avis du CODIR. Le suivi
de l’exécution du plan de formation est assuré par le C/SAF.
2.3.1.1. Courrier-arrivée :
Après imputation, le courrier est envoyé au Directeur qui porte les instructions
nécessaires à l’intention du service destinataire. Le/la secrétaire fait la photocopie du
courrier concernant plusieurs services en fonction des besoins, et assure la distribution
aux destinataires respectifs par cahier de transmission ou par fiche d’annotation et de
transmission.
b. Transmission : Le coursier assure le transmission du courrier à l’intérieur du
siège.
2.3.1.2. Courrier-Départ :
a) traitement : Le courrier destiné à l’intérieur est traité par le/la secrétaire et soumis,
après vérification par les services initiateurs, à la signature du Directeur. La
correspondance signée est envoyée directement au secrétariat pour traitement et
expédition. Le/la secrétaire porte les références de la correspondance et fait la copie du
document pour le classement.
b) acheminement du courrier : L’enlèvement et l’expédition du courrier destiné à
l’extérieur du FADIB sont confiés au coursier qui remplit les formalités d’usage auprès
des services postaux ou
d
’
un service sp
écialis
é pour les courriers d
’
urgence. La distribution du courrier dans la ville est assur
ée par le coursier
àl
’
aide d
’
un cahier de transmission.
2.3.2.
La correspondance interne :
La gestion du courrier interne entre les différents services de la Direction est assurée
par le secrétariat. Le courrier préparé est :
Les notes de services : Les notes de services sont prises par la Direction. Elles sont
affichées au besoin sur les tableaux prévus à cet effet dans les bureaux des différents
services. Elles font aussi l'objet d'un classement chronologique par le secrétariat.
Les memoranda : Ce sont des notes internes émises par tout service en direction d'un ou
de plusieurs autres. Ils ont pour but d'assurer le partage d'informations entre services
d'une part ou d'expliquer à la direction certaines opérations particulières et de solliciter
par là, son autorisation préalablement a leur réalisation.
Le CODIR : II réunit une fois par semaine autour du Directeur, le Directeur Adjoint, les
chefs de services et le représentant du personnel. C'est un organe qui permet aux
différents participants de rendre compte de leurs activités et de recueillir les orientations
nécessaires à leur poursuite. Un rapport est dressé à l'issue de chacune de ses séances.
Le rapport précise notamment les décisions prises, les informations partagées, et la
programmation des tâches dont l'exécution est vérifiée ultérieurement.
2.4.1. Les catégories de missions : On entend par mission, un déplacement effectué par
un agent du FADIB dans le cadre professionnel et en dehors de son cadre habituel de
travail. Il y a les missions à l’intérieur du pays et les missions à l’extérieur du pays.
• La destination ;
• Le motif de la mission
;
•
Les dates de d
épart et de retour pr
évues pour la mission ;
• Les noms, prénoms et qualités de personnes
•concernées
Le ; nom du
•chauffeur
Les; références du
• véhicule
La; signature du Directeur du FADIB pour les agents et celle de
l’autorité de tutelle pour le Directeur.
b) L
’
ordre de mission
àl
’
ext
érieur comporte les mentions suivantes :
• la destination ;
• les noms, prénoms et qualité de l’agent concerné ;
• le motif de la mission ;
• les dates de départ et de retour prévues pour la
mission ;
• le (s) moyen (s) de transport et la classe autorisée ;
• La signature du Directeur de Cabinet.
Les ordres de missions sont préparés par le C/SAF. Un exemplaire est toujours adressé
au Comptable pour lui permettre de préparer les indemnités de mission. Un autre
exemplaire est remis à l’agent en mission.
2.4.1.2. Le versement des indemnités de mission : Chaque agent du FADIB qui effectue
une mission dans le cadre de ses activités professionnelles et pour le compte du FADIB
a droit au versement d’indemnités de mission conformément aux textes en vigueur en
République du Bénin et les dépenses annexes autorisées (visa, taxes d’aéroport,
indemnités de communication et médicaux etc.) à vérifier par des pièces justificatives.
Les taux des forfaits journaliers sont fixés par note de service de la Direction après
approbation du Conseil de Gestion et sont portés à la connaissance du personnel, de
même que leur modification éventuelle.
2.4.1.3. Le contrôle des frais de mission : Les dépenses relatives aux missions effectuées
par le personnel doivent, comme toutes les dépenses de fonctionnement, être
rigoureusement maîtrisées et contrôlées. Ces missions doivent correspondre
impérativement à des besoins de service liés au programme d’activités du FADIB. Les
mesures doivent être prises par la Direction pour éviter les dépassements sur cette
rubrique du budget.
2.4.1.4. La justification des frais de mission : Au retour de mission, l’agent remet au
C/SAF une fiche de débours détaillant les dépenses annexes effectivement exécutées
accompagnée de l’ordre de mission visé par les autorités administratives des localités
visitées. L’agent prendra le soin de faire apposer sur l’Ordre de Mission, les cachets de
Gendarmerie ou des Mairies précisant les dates d’arrivée et de sortie.
2.4.1.5. Le compte rendu de mission : Chaque agent du FADIB ayant effectué une
mission rédige et soumet à son retour un compte rendu de mission. Celui-ci fait la
synthèse du déroulement de la mission, indique les personnes rencontrées et les résultats
obtenus. Chaque fois que c’est nécessaire, ce compte rendu suggère des
recommandations de suivi à envisager. Il
est accompagn
é de tous les documents justifiant l
’
ex
écution de la mission et de la fiche de d
ébours et des pi
èces justificatives de d
épenses.
2.4.2.
Contr
ôle interne
Le contrôle interne dans son sens premier s’assimile à la vérification. De nos jours, il
prend une dimension plus large pour désigner l’ensemble des sécurités permettant
d’assurer une maîtrise du risque au sein d’une organisation. Il se traduit par la mise en
œuvre des méthodes et procédures pour chaque activité de l’institution considérée afin
de maintenir la pérennité de celle-ci.
Pour le FADIB, le contrôle interne s’exercera à travers les documents (manuels,
supports, livres comptables...) et les procédures de traitement (méthode et moyens
utilisés) afin d’effectuer les opérations dans les meilleures conditions d’efficacité.
Le contrôle interne doit produire des rapports périodiques qui précisent la nature des
manquements constatés et les recommandations faites pour leur correction.
3.
PROCEDURES COMPTABLES ET FINANCIERE
S
3.1
Proc
édures comptables
Il s’agit de l’ensemble du dispositif relatif à l’organisation de la fonction comptable, à
la collecte des données et pièces comptables, à leur enregistrement dans les livres
comptables et surtout à l’établissement des états financiers. Le service administratif et
financier est chargé de la tenue de la comptabilité générale. Il est dirigé par un chef de
service et doté de moyens matériels nécessaires à l’exécution correcte de ses tâches.
Les pièces comptables reçues par les services chargés de la comptabilité générale
(factures – fournisseurs, avis de crédit, documents de paiement, etc.) sont classées par
types d’opérations et réparties entre les différents postes comptables par le responsable
hiérarchique. Le comptable procède aux vérifications de régularité, d’exactitude et de
conformité nécessaires en collaboration avec les services initiateurs des opérations
concernées si nécessaire.
Les factures envoyées par les fournisseurs sont vérifiées par rapport aux termes de leur
contrat. A l’issue des formalités de vérifications requises, les pièces comptables
validées sont classées de manière chronologique en vue de leur enregistrement dans les
différents journaux prévus à cet effet.
3.1.2
L
’
imputation des op
érations :
Les imputations comptables des opérations sont portées sur les pièces justificatives par
le comptable avant toutes les saisies informatiques. Cette imputation peut être faite soit
à l’aide d’un cachet soit d’une fiche d’imputation.
3.1.3.1 Principe de base : Les opérations sont comptabilisées à partir des pièces
justificatives originales. Les devis, les factures proforma, les photocopies de pièces
n’ont aucune valeur comptable. L’enregistrement des opérations est fait par la saisie
informatique des écritures dans des journaux auxiliaires tenus par type d’opération. Les
pièces justificatives, une fois saisies, doivent porter la référence du journal ayant
enregistré l’opération, le numéro d’enregistrement et le visa de la personne ayant
procédé à la saisie.
3.1.3.2 Tenue des journaux : Les journaux auxiliaires tenus par la comptabilité générale
sont :
• le journal des dépenses;
• les journaux de banques (un journal par
banque) ;
• les journaux de caisse (un journal par caisse) ;
• le journal des opérations diverses ;
• le journal des salaires.
a) le mot de passe : L’accès au logiciel doit être protégé par un mot de passe autorisant
différents niveaux d’accès. Le Chef du Service Administratif et Financier est
l’administrateur du logiciel.
b) la Sauvegarde des donn
ées : La comptable proc
ède
à une sauvegarde journali
ère sur de
s
supports amovibles magn
étiques (disque dur externe)
.
A la fin de chaque mois, il proc
ède
également
à une sauvegarde sur disque dur externe qui es
t
conserv
ée au coffre du Chef de Service Administratif et Financier
.
c) l’archivage des données: En dehors de la sauvegarde sur support magnétique, un
tirage papier mensuel est effectué pour archivage. Aucune modification ne doit être
opérée sur la comptabilité après cette édition.
Les biens affectés et mis en service sont codifiés et inscrits dans le fichier des
immobilisations. Le code doit être inscrit sur le bien concerné. La codification est faite
à l’encre indélébile ou à l’aide des étiquettes par le comptable ou une équipe désignée.
Le FADIB pourra faire appel à des compétences extérieures à cet effet.
Tous les biens immobilisés du FADIB sont inscrits dans un fichier des immobilisations
tenu par le comptable. Ils sont utilisés conformément aux guides d’utilisation élaborés
par les fabricants et/ou les services techniques compétents ou les services utilisateurs.
Ils sont inventoriés physiquement au moins une fois par an pour la mise à jour du
fichier des immobilisations et la correction des valeurs comptables. Une équipe
d’inventaire physique des équipements dirigés par le comptable est constituée à cet
effet.
3.1.4.5. Entretien et réparation :
L’entretien et la réparation des immobilisations sont assurés par les services techniques
compétents ou les services utilisateurs. Le FADIB pourra faire appel à des compétences
extérieures. Les fichiers de bord et les carnets d’entretien des véhicules et des
équipements sont tenus par les chauffeurs et services chargés de leur maintenance. Des
contrats d’entretien sont conclus avec des services extérieurs spécialisés pour le matériel
de bureau et les installations nécessitant un suivi régulier et rigoureux (matériel
informatique, photocopieurs, climatiseurs, etc.).
3.1.4.6.
Amortissements :
Un tableau d’amortissement des immobilisations est établi à la clôture de chaque
exercice par la comptabilité. Il doit indiquer pour chaque bien immobilisé :
• la nature,
• la date de mise en service (ou la date d’acquisition),
• le coût d’acquisition (base amortissable),
• le taux d’amortissement pratiqué (ou la durée de vie prévue),
• le montant des amortissements pratiqués antérieurement à
l’exercice,
• la dotation aux amortissements de l’exercice en cours,
• le cumul des amortissements,
• la valeur comptable nette.
3.1.4.7. Souscription de police d’assurance :
Les immobilisations corporelles sont assurées contre les risques liés à leur nature et à
leur utilisation. Sous la supervision du Chef de service administratif et financier, le
comptable principal assure :
Les cessions et mises au rebut bien immobilisés du FADIB relèvent de la Direction. Ces
opérations font l’objet de décisions écrites de la part des responsables habilités.
Pour les approvisionnements à partir des comptes bancaires, le comptable (qui tient la
caisse) établit une demande de fonds et un chèque à soumettre aux signatures des
responsables habilités. Le montant plafond des avoirs en caisse est fixé à 250.000
FCFA.
Les dépenses n’atteignant pas un montant de cinquante mille francs CFA (50 000)
peuvent être effectuées par la caisse. Elles sont soumises aux visas des responsables
habilités (Directeur, C/SAF). Toute dépense de caisse doit faire l’objet de
l’établissement par le caissier d’un bon de sortie à joindre aux pièces justificatives.
Le Conseil de Gestion adopte et vote le budget établi et soumis par le Directeur dans un
délai d’un mois au plus tard, avant la tenue de la session dûment convoquée par le
Président, conformément aux dispositions de l’arrêté instituant le FADIB.
Une copie du compte rendu de la session d’adoption budgétaire, ainsi qu’une lettre
d’Ordonnancement (ou de mise en route) du budget, sont transmises à la Direction dans
un délai de deux (2) semaines après l’adoption du budget.
L’élaboration du budget suit plusieurs étapes dont la collecte des besoins au niveau au
communautaire, les travaux des services techniques, la session d’harmonisation avec les
représentants de tous les acteurs et la présentation du PTA.
Toutes les informations sur les composantes du FADIB sont saisies dans une base de
données spécialement conçue pour le Fonds par le pool informatique. Les informations
sont centralisées. Chaque membre de l’équipe reçoit un droit sur la base selon le rôle
qu’il y joue.
Le système prend en compte :
• les renseignements sur les communautés ;
• les renseignements sur les projets communautaires ;
• les renseignements sur le financement et leurs
décaissements ;
• les renseignements sur le suivi et l’évaluation.
3.4.1
Gestion de la base de donn
ées
3.4.1 Gestion de la base de données
La base de données du FADIB intègre plusieurs niveaux de sécurisation des informations et des outils.
Dans un premier temps, il y a les caractérisations du produit qui gère un ensemble fonctions
automatisées qui sécurisent les données et évitent toutes les formes de doublons et de détérioration
par les virus et autres macros éléments. Ce premier niveau de sécurisation du système intègre la
définition des ordinateurs qui doivent recevoir et gérer la base de données. Dans un deuxième
temps, il y a le système de mots de passe qui permet à chaque utilisateur de protéger les données
disponibles à son niveau et de limiter l’accès à son poste. Dans ce cas, chaque utilisateur est
responsable des données et de leur sécurisation.
Dans un troisi
ème temps, il y a le syst
ème d
’
archivage informatique qui exige un backup syst
ématique selon une p
ériodicit
é hebdomadaire. Ce travail d
’
archivage est confi
é au gestionnaire de la base qui dispose
également d
’
un support (disque dur externe).
4.
MISE EN
Œ
UVRE DES COMPOSANTE
S
4.1
Composante
« infrastructures socicommunautaires
»
Cette composante vise la mise en place et le renforcement des infrastructures
sociocommunautaires pour l’amélioration du cadre de vie des groupes cibles
(populations vulnérables et défavorisées.
4.1.1 Principes
Sont éligibles au financement les actions présentées et inscrites dans le Plan de Travail
(PTA) du FADIB. Il peut s'agir :
• action d'investissement et
•d'intérêtrépartition
collectif ;
• prise en spatiale
compte équilibrée ;
des normes et directives de l'Etat dans chaque
secteur ; • respect de
• actionsl'environnement ;
dont l'opportunité et la faisabilité sont
•prouvées ;
perspectives d'autonomie de l'équipement créé : fonctionnement,
entretien, amortissement, mise en place d'une structure de gestion garantissant
la qualité et la durabilité du service offert ;
• identification des besoins de formation des acteurs en lien avec
l'investissement proposé ;
•
prise en compte des exp
ériences ant
érieures men
ées sur place ou ailleurs ;
• priorité aux actions dont les bénéficiaires ont déjà fait un premier
•effort ; capacité de la commune à assurer la maîtrise d'ouvrage
;• action pouvant être réalisée dans des délais
admissibles, • effet démonstratif et
• action pédagogique
dont le délai de
de l'action
montage; est cohérent avec la date de mise en
service de l'action.
De mani
ère sp
écifique, les crit
ères suivants sont requis.
4.1.4 Critères spécifiques
Les projets sont ceux programmés et intégrés dans les plans de développement
villageois ou retenus grâce au Diagnostic Participatif Communautaire (DPC).
1. la nature des
2. les priorités
projets ; de chaque
3. la capacité ;des groupes sociaux
communauté
4. le degré de;pauvreté des communautés
bénéficiaires
bénéficiaires.
o Le 2C2P :
Le 2C2P vérifie :
1. les différents critères géréraux et
2. le caractère
spécifiques ; participatif de la
3. la contribution
démarche ; (financière et matérielle) de la
communauté.
o Le SEP du
FADIB :
1. vérifie la conformité du projet objet de la demande d’appui au plan de
2. demande au ;Président du 2C2P un supplément d’informations au
développement
besoin ;
3.
fait l
’
étude de faisabilit
é.
L
’
étude consiste
àv
érifier :
• le coût du projet sur la base des prix des produits livrés à la
communauté ;
• la faisabilité technique en rapport avec les capacités communautaires
;
• la capacité financière de la communauté ;
• la capacité en main-d'oeuvre non spécialisée de la communauté ;
• si le délai d’exécution du projet est raisonnable ;
• s’il y a des risques qui pèsent sur le projet (détournement, conflit
etc.) ;
• le degré de consensualité autour du projet ;
• l’existence d’entreprises qualifiées (au niveau de la communauté);
•
o Le CODIR l’engagement
: de la Commune ;
• transmet la demande au CODIR.
• examine la demande au vu des critères d'éligibilité ;
• vérifie la conformité du projet aux plans/diagnostic ;
• vérifie que le projet ne fait pas double emploi avec d’autres projets
similaires ;
• rejette la demande d’appui en donnant les raisons de sa décision ou
• autorise le financement.
La procédure de consultation adoptée est l'appel d’offres restreint. Avant tout appel
d'offres, le maître d'ouvrage procède à une présélection des entreprises locales
qualifiées pour exécuter les différents types de prestations ou de travaux envisagés.
Le maître d’ouvrage assure par voie de presse, de radio ou par affichage ou par tout
autre moyen de communication approprié, une large publicité sur la présélection des
entreprises susceptibles d'exécuter les prestations ou les travaux envisagés. Cette
publicité précise la nature des actions à réaliser et les conditions requises pour exécuter
ces actions. Toute entreprise désirant participer à cette présélection doit fournir un
dossier contenant les renseignements suivants :
• l'immatriculation de l’entreprise au Registre du commerce et à
•l’INSAE les; agréments de
•l’entreprise
la liste; et qualification du personnel de
•l'entreprise ; matériel
la liste du
;
•
la liste des travaux r
éalis
és et les attestations des ma
îtres d'ouvrages ;
• l'attestation de la situation
•fiscalel'attestation
; de non
•failliteLes
; pièces à fournir doivent être datées de moins de
trois mois.
A tout moment, une entreprise peut demander
à
être inscrite au registre des entreprises qualifi
ées en fournissant les renseignements ci-dessus.
Le maître d'ouvrage assisté du 2C2P examine les dossiers présentés et statue librement
pour accepter ou rejeter la demande de classement d'une entreprise. Elle notifie sa
décision dans un délai d'un (1) mois à compter de la réception de la demande.
Les entreprises présélectionnées sont inscrites et classées dans un registre tenu par le
maître d'ouvrage. Toute entreprise régulièrement enregistrée peut soumissionner à tout
appel d'offres lancé dans le cadre de réalisations des actions du FADIB.
1. la forme de la
2. l’objet du
consultation,
3.
marché, la désignation du maître de
4. le lieu où le dossier d'appel d'offres peut être
l'ouvrage,
5.
consulté,le lieu et la date limite de réception des
6. la nature et l’importance des travaux ou des prestations
soumissions,
7. les conditions auxquelles doivent répondre les
de services,
8. le délai pendant lequel les candidats restent engagés par
candidats,
9. les justifications à produire concernant les qualité et capacité des
leurs offres,
10. le lieu, la date et l'heure de la séance d'ouverture
soumissionnaires,
11.
des le montant du cautionnement provisoire s’il y a
plis,
lieu.
Le délai de réception des soumissions est de quinze (15) à trente (30) jours, suivant
l’importance du dossier, à compter de la publication ou de la notification par courrier de
l'avis d'appel d'offres.
Le marché de gré à gré sans compétition préalable concerne des travaux ou des
prestations ou des fournitures dont le montant est inférieur à 500 000 FCF A.
NB : En tout état de cause les procédures de passation des marchés respectent les textes
en vigueur en République du Bénin.
4.2
Composante
« gestion des urgences
»
Il est mis en place un système d’alerte qui permet au FADIB de répondre promptement
aux appels des communautés sinistrées à la suite de catastrophes naturelles (incendie,
inondations, épidémies, épizooties, etc.) provoquant des dégâts divers : blessés graves,
pertes de récoltes, des biens et services.
Lorsque l’urgence de l’intervention est avérée, les 2C2P définissent la nature des
premiers secours à apporter pour parer au plus pressé. Le DDFE autorise un retrait. Le
FADIB dispose d’un fonds au niveau national pour les actions complémentaires.
A l’issue des interventions d’urgence, un plan de réhabilitation des entités affectées est
élaboré par les communautés sous forme de projet et transmis au FADIB via les 2C2P
et la DDFE pour être traité comme intervention prioritaire.
s des projets de territoire et pourcentage financement
FADIB Cette liste d'action est indicative et n
’
est pas limitative.
Part Part
Com FADI
Actions
muna B
uté
Etudes et investissements
Hangar sur marché
Magasin de stockage
villageois Magasin de
stockage sur marché Enclos
à bétail Citernes
communautaires
Aménagement de retenue
d'eau Ouvrage
d'hydraulique villageoise
(puits, forage, etc.)
Ouvrage de franchissement
(pont, ponceau, radier, etc.)
Pistes rurales Bac à ordures
Latrines publiques
Buanderie (complexe de
latrines, douches et lavoirs)
Service de ramassage des
ordures (traction attelée)
Rigoles
Investissement d'intérêt
général à caractère
économique Pépinière de
reboisement Banques de
vivriers
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