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Management et Théories
des organisations
Table des matières
Chapitre 1 – Introduction générale............................ 3
I. Définition du pouvoir.............................48
II. Distinction entre pouvoir
et autorité....................................................48
Section 2 : Les sources personnelles
de pouvoir........................................................48
I. Le pouvoir coercitif................................... 49
II. Le pouvoir économique...........................49
III. Le pouvoir de l’expert................................ 49
IV. Le pouvoir légitime................................. 50
V. Le pouvoir charismatique........................50
Section 3 : La notion du jeu de pouvoir :
Crazier et Fiedberg (1977)................................50
Section 4 : Le gestionnaire
et les comportements politiques......................51
Références bibliographiques 79
Chapitre 1 Introduction générale
A partir de la seconde révolution industrielle,
différentes approches de l’organisation se sont
développées, chacune correspond en réalité à une
conception différente de l’action humaine
organisée. Ces apports se rattachent à différents
courants de pensées qui se sont constituées au fur
et à mesure de l’évolution économique et
sociale et du développement scientifique des
différentes disciplines de rattachement. Ces écoles
de pensées se différencient en elles par la
conception qu’elles ont des caractéristiques de
l’organisation et de ses composantes. En ce
sens, il n’existe pas une définition unifiée et
synthétique de ce qu’est une organisation. Ainsi,
aucune définition ne fait pas l’unanimité car
l’organisation est un objet d’analyse qui est censé
ajouter les paradoxes et les ambiguïtés mis en
évidence par les spécialistes.
Une organisation appareil ainsi comme une
réponse structurée à l’action collective, un
ensemble relativement contraignant pour les
personnes et simultanément comme une
construction collective dynamique, favorisant
l’accomplissement des projets communs. Elle peut
aussi être appréhendée comme un lieu de
réalisation de soi (école des relations humaines),
d’accomplissement et d’épanouissement de soi mais
aussi comme un lieu conflictuel au sein duquel
s’exercent souvent la domination et le pouvoir.
Selon Schein : « l’organisation est la
coordination rationnelle des activités d’un
certain nombre de personne en vue de
poursuivre des buts et des objectifs implicites
communs par une division du travail et les
fonctions, et par une hiérarchie du travail et de
responsabilité ». Selon Crazier : « l’organisation est
une réponse aux problèmes de l’action collective.
Dès qu’une activité ne peut être menée à bien par
un individu isolé se pose alors le problème de
l’organisation ».
Pour Max Weber : « l’organisation idéale est une
hiérarchie clairement définie dans laquelle les
employés ont des fonctions très précises, ils
appliquent des règles générales dans un esprit
d’impersonnalité formelle ».
Compte partisans de l’école systémique :
« l’organisation est un ensemble de sous-systèmes
interdépendants et en interaction continue avec
l’environnement ».
4
Dans ses définitions, il ressort que chaque
auteur met l’accent sur un aspect particulier de
l’organisation, Weber par exemple valorise le
respect des règles et le principe des organisations
bureaucratiques. Crazier fait référence aux
problèmes des relations du travail (jeu d’influence
et de pouvoir). Schein introduit la notion de
coordination et de coopération entre individus.
Enfin, les partisans de l’école systémique mettent
l’accent sur l’interdépendance des sous-systèmes
ainsi que sur ses relations avec l’environnement.
Ce cours vise à explorer les principales facettes
(vision) du fonctionnement des organisations ; en
combinant l’approche structuraliste avec
l’approche comportementaliste. L’approche
structuraliste cherche à montrer en quoi les
comportements individuels et collectifs sont «
enfermés » et conditionnés par une structure (rôle
de la hiérarchie, des procédures, des normes,…).
Par contre, l’approche comportementaliste
montrera comment l’individu et/ou le groupe à
des degrés plus au moins élevés peuvent
construire des choix et contribués à faire évaluer
la structure dans laquelle il se trouve. Dans cette
optique nous allons exposer dans un premier
temps les principales écoles de pensées ayant
contribué à l’évolution de la théorie des
organisations. Dans un deuxième temps, nous
présenterons les grands modèles d’organisations
et leurs conséquences.
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Chapitre 2
L’école classique de l’organisation
Introduction
L’école classique de l’organisation concerne les
premiers auteurs qui, au début du siècle, ont posé
les bases de la science des organisations, ceci
correspond aux exigences nouvelles engendrées
par l’émergence de la société industrielle. En
effet, la gestion d’une entreprise de production
requiert une qualification très différente de la
conduite d’un simple atelier. Les seules
organisations véritablement hiérarchisées étaient
au 19ème siècle (l’armé et l’église). Bien que
inspiré de ses modèles, la conduite des
organisations productives doive trouver une voix
qui lui est propre et adaptée aux exigences d’une
entreprise dans un contexte toute à fait
nouveau. Ainsi, la pensée classique se base sur de
grands principes :
• L’organisation hiérarchique : L’entreprise
doit être hiérarchisée, l’autorité est pyramidale.
• Le principe d’exception : Les
subordonnés s’occupent des tâches routinières,
seules les problèmes exceptionnels doivent
remonter à la hiérarchie qui s’en charge de la
résolution.
• L’unicité de commandement : On ne doit
dépendre que d’un seul chef.
• Le principe de spécialisation : Le travail
est découpé en geste et opérations très simples
facilement assimilable par une main d’œuvre peu
qualifiée. On diminue ainsi le temps
d’apprentissage et l’exécution répétée d’un même
geste permettant une cadence très rapide.
Par ailleurs, cette technique engendre des
avantages :
• On peut mesurer facilement la
productivité d’un ouvrier.
• On peut rémunérer l’ouvrier en
fonction de son travail (rendement).
V. P5 : La spécialisation
Ce principe n’a pas était exprimé
explicitement par Taylor. En effet, la spécialisation
de la main d’œuvre et l’efficacité sont les
pierres angulaires (base) de l’organisation. Une
organisation très poussée :
• Permet aux ouvriers d’apprendre
rapidement à exécuter une tâche.
• Entraine un raccourcissement du cycle
de travail ce qui rend la prestation quasi-
automatique et diminue ou supprime l’effort
mental.
• Facilite le recrutement puisque les
personnes ayant peut de qualification peuvent
être facilement formées.
• Réduit la nécessité d’une supervision,
compte tenu de la simplification et de la
standardisation du travail.
VI. Apports et limites du modèle Taylorien
L’un des plus grands mérites de Taylor est
d’avoir recherché à concevoir à travers l’étude
scientifique du travail humain dans les
organisations, un modèle d’organisation visant
l’amélioration de la gestion de la production en
vue de l’augmentation de la productivité, or, la
conception de Taylor de l’homme au travail repose
sur une vision très appauvrie du potentiel
humain. En effet, Taylor a cru que l’on peut
rationnaliser le travail, en réduisant ou en
supprimant l’initiative et l’autonomie au travail.
Finalement, le principale critique que l’on peut
aujourd’hui formulée aux fondements de la
théorie taylorienne et que l’un des postulats
implicites repose sur l’idée de dichotomie stricte
(division) entre le cerveau et les mains humaines.
Conclusion
Les théories classiques ont dominé la pensée
scientifique managériale des années 1900 à 1930.
Elles peuvent se définir comme la volonté de
mettre de l’ordre dans les organisations par
l’établissement des règles strictes. L’organisation
étant conçue comme un mécanisme destiné à
produire des biens ou des services dans lequel
chaque individu est un rouage (machine).
Le modèle industriel occidental mis en œuvre
dans les grandes entreprises, combine ainsi
plusieurs apports théoriques complémentaires.
• Le taylorisme qui fait référence à des
concepts organisationnels de base.
• La contribution de Fayol vers une
unité de commandement, de direction, de
prévoyance et de coordination dans les
organisations.
• Et Weber qui à travers sa théorie de
l’action
rationnelle renforce l’idée dominante selon
laquelle il est important de dépersonnaliser les
relations de travail en vue de renforcer
l’équité dans les organisations.
Les apports de l’école classique ont contribué
activement à la création de la richesse mais de
nombreuses critiques ont apparu progressivement
dans les organisations. Il s’agit d’harmoniser les
relations de travail. Cela constitue le champ d’action
principal de l’école des relations humaines.
Chapitre 3
L’école des relations humaines
Introduction
L’effort de rationalisation et d’efficacité
amorcé par Taylor, Fayol et Weber s’est
rapidement heurté à deux fortes résistances. Elles
ont été globalement attribuées aux facteurs humains
que les chercheurs en sciences sociales ont été
dévalorisés. L’idée selon laquelle les connaissances
dans les entreprises peuvent être détenues par tous
les acteurs sociaux immergent et s’imposent
progressivement.
A partir des années trente, la vision de
l’homme en travail change de perspective le
mouvement des relations humaines apparait en
contestation de l’approche classique des
organisations et s’intéresse aux aspects
psychosociologiques à la vie de groupe, à la vie des
groupes humains ainsi qu’à la dimension
relationnelle au sein de l’organisation. Il est
aujourd’hui symbolisé par la pensée d’auteurs
tels
que ; E. Mayo, Lewin, Maslow, McGregor, Herzberg,
Likert,…
II. Conclusion
Au total, on peut dire que Mayo et son équipe
ont
mis en évidence la dimension systémique et
complexe de la question de l’homme en
situation de travail industriel. Cette
interactionniste, les rapports humains et les
relations sociales dans le monde de travail
constitue l’un des fondements de la théorie des
relations humaines. L’apport de l’expérience
menée par Mayo et son équipe peut être
résumé comme suit :
• La quantité du travail accompli par un
ouvrier n’est pas seulement déterminée par
sa capacité physique mais par sa capacité sociale
c'est-à-dire son intégration au groupe.
• Les paramètres non financiers
(conditions du travail, relations sociales,…)
jouent un rôle capital dans la motivation et la
cohésion.
• La spécialisation préconisée par
l’organisation scientifique du travail n’est pas la
forme la plus efficace du travail.
• Les salariés ne réagissent pas à la
direction entend qu’individu mais entend que
membre d’un groupe ayant sa propre logique de
fonctionnement et son propre système de valeurs.
I. La théorie X
C’est une théorie pessimiste et négative. Elle
repose sur trois hypothèses implicites :
• L’individu moyen ; il prouve une certaines
répugnance naturelle pour le travail. il va chercher à
l’hérité.
• A cause de cette répugnance à l’égard du
travail les individus doivent être contrôlés, dirigé,
menacé de
sanction si l’on veut qu’ils fournissent les
efforts nécessaires à la réalisation des objectifs
organisationnels.
• L’individu moyen préfère être dirigé il a
peut d’ambition, il fuit la responsabilité. Il cherche
avant tout la sécurité.
⇨ Critiques de la théorie X : McGregor
reproche à cette théorie l’ignorance d’une partie
des besoins et des motivations de l’homme au
travail. Les méthodes de conduite de groupe
fondées sur cette théorie sont peu efficace, voir
même, il n’adapter aux regards des salariés. Ceci a
conduit McGregor a proposé de nouvelles
hypothèses totalement opposées.
II. La théorie Y
C’est une théorie optimiste et positive. Elle
repose sur 4 principes :
• La consommation d’énergie physique ou
morale pour le travail est aussi naturelle que le jeu
ou le repas.
• L’engagement personnel est le résultat
d’une de satisfaction des besoins sociaux.
• La capacité d’exercer son imagination,
sa créativité au service d’une organisation est
largement répondre parmi les hommes.
• Dans les conditions actuelles de la vie
industrielle moderne, les potentialités de l’individu
moyen ne sont que partiellement utilisés.
C’est une théorie qui conduit à un style de
direction dont la tâche essentielle est
d’organiser des
conditions et des méthodes de travail pour que le
personnel puisse mieux atteindre ses propres buts
en orientant ses efforts vers les objectifs de
l’organisation. Cette théorie est mieux adaptée et
mieux acceptée.
Conclusion
On compare souvent EC et ERH portant :
• Elles n’ont pas été développées dans
le même contexte.
• L’analyse de l’ERH porte sur des groupes
alors que l’analyse de l’EC porte sur l’individu.
• L’efficacité repose sur la force
d’intégration qui elle-même repose sur la confiance
(plutôt que sur le pouvoir) alors que dans l’EC, il n’est
pas question d’intégration. L’efficacité est obtenue
à travers le pouvoir, le contrôle.
• Pour l’EC le chef représente la force du
pouvoir alors qu’au niveau de l’ERH le chef est un
agent de communication inter et intragroupe.
• L’action est basée sur la responsabilité
non plus sur le contrôle, contrairement à l’école
classique qui se base sur le contrôle.
• L’EC repose sur la rationalisation et la
hiérarchie alors que l’école des relations humaines
repose sur la responsabilité et la participation.
On a rapproché à l’ERH :
• Certaines inefficacités opérationnelles.
• Méconnaissance du rôle de la technologie.
• Négligence du poids de
l’environnement d’où la naissance de l’école
systémique.
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Chapitre 4
Les écoles modernes
Introduction
Ses écoles se basent sur la théorie
néoclassique. Notons que le courant néoclassique
utilise les conclusions de l’école classique tout en
intégrant les acquis des courants postérieurs.
• De l’école classique, ce courant retient
la maximisation du profit et la recherche
d’amélioration des performances de l’entreprise.
• Ils utilisent les conclusions des courants
psychologiques pour la motivation du personnel et
favoriser l’adhésion aux objectifs de l’entreprise
en émettant l’accent sur la décentralisation et la
responsabilisation.
Les écoles modernes peuvent être classées en
trois catégories :
• La théorie des systèmes.
• La théorie situationnelle ou de contingence.
• L’école des systèmes sociaux.
Section 1 : La théorie des systèmes
Compte tenu de la complexité croissante des
phénomènes étudiés du progrès techniques des
évolutions sociaux économiques et de la
multiplication des interactions et des
communications, la théorie des systèmes vise à
fournir une nouvelle approche plus globalisante
des problèmes auquel l’analyste est
confronté. Le fonctionnement d’une usine
automobile, ne peut être pensée sans la prise en
considération du coût des matières premières,
des évolutions technologiques, du comportement
du personnel de l’évolution de la demande.
A. La différenciation
C’est le degré auquel l’organisation se
segmente en sous-systèmes relativement
autonomes quant à
leurs fonctionnements. ⇒ Plus l’environnement
est instable, plus l’entreprise se différencie.
B. L’intégration
C’est la collaboration entre les différentes unités.
⇒ Plus l’environnement turbulent, complexe,
incertain et plus les organisations doivent être
différenciées sur le plan interne sous forme de
département. Ainsi, plus il y a une diversité de
département de travail, plus l’entreprise a besoin de
mécanisme, d’intégration interne importance pour
coordonner leurs actions.
1. La taille
Plus une entreprise ou bien une organisation
est de grande taille plus sa structure est
élaborée et son comportement formalisé. Cela
signifie que :
• Les tâches seront d’avantages spécialisées.
• Les unités de travail seront différenciées.
• Sa composante administrative et développée.
L’augmentation de la taille d’une
organisation entraine une différenciation de sa
structure, différenciation de ses unités
augmentation de la taille moyenne de ses unités.
2. L’âge
Plus l’organisation est ancienne plus elle est
formalisée. La structure de l’organisation reflète
souvent l’époque à laquelle a été fondée l’industrie.
3. La technologie
Les différences relatives au nombre de niveau
hiérarchique, à la nature des communications, au
nombre moyen de subordonnés par supérieur et à
la division des fonctions entre spécialistes
s’explique par les différences des systèmes
techniques exploitées par l’organisation. Un
système technique développé implique de
posséder une fonction de support logistique
élaboré et qualifié.
4. L’environnement de l’organisation
Il reflète les caractéristiques du contexte
extérieur de l’organisation ; les marchés, les
conditions économiques, le climat politique, la
concurrence, les clients,…
Plus l’environnement est dynamique, plus
la structure est organique. Dans cette optique,
l’entreprise ne peut se standardiser, elle doit devenir
très flexible afin d’assurer sa coordination. En outre,
le degré de décentralisation de la structure est
étroitement lié à la complexité de l’environnement
de l’entreprise.
La première raison qui amène une organisation à
se décentraliser c’est lorsque toute les
informations nécessaires à une prise de décision, ne
peuvent être réunie par une seule personne.
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Chapitre 5
La théorie de la décision
Introduction
La décision constitue l’une des principales
ressources d’une organisation puisque à travers
elle, la vision, les idées et les projets des personnes
peuvent se transformer en actions stratégiques.
Plusieurs conceptions fondamentales peuvent être
distinguées dans le cadre de cette école. On peut
citer :
• Le modèle décisionnel classique.
• Le modèle organisationnel développé
par H. A. Simon.
• La théorie
comportementale de la
firme développée Cyert et March.
Introduction
L’entreprise est une organisation sociale où
les individus interagissent pour mieux satisfaire
leurs intérêts ainsi que l’intérêt de leurs
organisations. La présence des individus ayant
parfois les intérêts divergents fait du pouvoir un
élément crucial. Ainsi, le pouvoir est nécessaire
pour ceux qui s’y soumettent (des subordonnés)
dans la mesure où l’absence du pouvoir engendre
des conflits, des chocs, du désordre. Le manque de
cohérence et d’efficacité, l’absence de directives
et de règles entraine alors, l’insécurité et la
démotivation du personnel. Le pouvoir est donc
une habilité indispensable pour le bon
fonctionnement de l’organisation.
Section 1 : Définition
I. Définition du pouvoir
Définition 1 : « le pouvoir est l’habilité à faire
quelques choses » (Mooney, 1974).
Définition 2 : « le pouvoir est la faculté de faire
exécuter par un tiers une tâche » (Garnier, 1994).
La première définition met en relief le pouvoir
d’agir, alors que la deuxième prend en compte les
relations entre les individus. La deuxième définition
fait apparaitre la notion d’influence ainsi, un individu
a du pouvoir lorsqu’il est capable d’influencer
une ou plusieurs personnes en vue d’obtenir ce
qu’il désire. L’influence est le comportement qui
découle de l’exercice du pouvoir. C’est en l’exerçant
que le pouvoir devient une influence.
V. Le pouvoir charismatique
L’individu a un pouvoir charismatique lorsque
ses caractéristiques personnelles (comme la force
de conviction, la réputation, etc.,…) attirent
l’administration et amènent les autres à
s’identifier à lui. Les gestionnaires tenant ce type
de pouvoir peuvent exercer l’influence à titre de
leader.
Introduction
La science économique à long terme considère
l’entreprise comme une boite noire (Input
⇒Output)
et n’a disposé pour penser que d’un modèle unique :
la maximisation des profits. C'est-à-dire l’utilisation
optimale du capital technique et des hommes pour
en tirer les meilleurs bénéfices. Cela correspond au
modèle largement répondu qualifié d’approche
néoclassique. Ainsi, dans l’analyse
néoclassique traditionnelle, la firme constitue une
entité. Les actionnaires constituent une entité. Les
actionnaires ne sont pas distingués des dirigeants.
L’objectif poursuivi est la maximisation du
profit. D’ailleurs un certain nombre d’économiste
s’accord à dire que cette approche (uniforme) ne
rend pas
compte des conduites organisationnelles plus
complexes : environnement incertain, information
imparfaite sur l’état de la demande et sur les
coûts.
Introduction
L’efficacité et le succès d’une entreprise ne
sont pas seulement déterminés par les qualités et
les motivations des employeurs et des managers. Ils
ne sont non plus proportionnels aux aptitudes
manifestés par certains groupes de personnes à
travailler ensemble. Pour comprendre l’âme d’une
organisation ; il faut aller chercher ce qui existe sous
les graphiques, les règlements intérieurs, les
machines et s’immerger dans le monde sous
terrain des cultures des entreprises.
Section 1 : Définitions
Plusieurs définitions ont été proposées à
définir le terme la culture de l’entreprise.
• La culture de l’entreprise est : «
l’ensemble des hypothèses de base d’un groupe à
inventer découvrir
et développer en apprenant à faire face à ses
problèmes d’adaptation externe et
d’adaptation interne, qui ont suffisamment bien
fonctionné pour être considéré enseigner aux
nouveaux membres comme la bonne façon de
percevoir, de penser et de se comporter en
relation avec ce type de problème car elles sont
avérées efficaces dans le passé » (E. Schein)
• La culture de l’entreprise est : « un
système de représentation et de valeurs
partagées par tous les membres de l’entreprise ».
(N. Le maitre, 1984)
• La culture de l’entreprise est : « un tout
complexe qui inclus les avoirs, les croyances, l’art,
les lois, le morale, les coutumes et toutes autres
aptitudes et habitudes acquises par l’homme
entant que membre d’une société ». (O. Aktouf,
1990)
• La culture de l’entreprise est : « est un
ensemble lié de manières de penser de sentir et
d’agir plus au moins informatisés qui étant à prisse et
partager par une pluralité de personnes en une
collectivité particulière et distincte ». (G. Rocher)
3. Le contrôle de l’incertitude
Il me renseigne sur la façon dont les individus
appréhendent l’incertitude. Certaines sociétés
réagissent plus négativement que des autres à des
situations ambigües voir incertaines. Exemple : la
mobilité de la main d’œuvre va être toute
présente dans le pays ou la distance par rapport à
l’incertitude est faible.
III. Le mythe
C’est une histoire ou une reçue qui fait
intervenir des personnages surnaturels et qui revêt
un certain caractère relevant du sacré. Il existe
toujours des histoires ou anecdotes qui circulent
dans l’entreprise. Elle concerne généralement le
fondateur de l’entreprise. Exemple : le portier a
refusé à l’un des directeurs l’entrée au bâtiment
de l’IBM car il n’avait pas le badge règlementaire.
V. Les symboles
Ils symbolisent un son, une image qui permet
la différenciation des produits de l’entreprise et
qui renforcent un sentiment d’appartenance.
Exemple : l’uniforme, le badge,…
Conclusion
L’entreprise est un lieu caractérisé par
une diversité culturelle puisqu’elle comprend un
ensemble d’individu appartenant à des cultures
nationales, régionales et professionnelles
différentes. Son fonctionnement dépend des
caractéristiques culturelles de ses membres ainsi
que leurs degrés d’adhésion à la culture globale de
l’entreprise.
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Chapitre 9
La structure sociale
Introduction
• Structure : ensemble de dispositifs par
lesquels une entreprise répartie coordonne,
contrôle ses activités et au-delà oriente le
comportement de ses membres (H. Mentzberg).
• Selon Max Weber : les structures sociales
sont des bureaucraties composées d’une hiérarchie
d’autorité, d’une division du travail, d’un système de
règles et de procédures formalisées.
• La hiérarchie d’autorité : la hiérarchie
reflète la répartition de l’autorité parmi les
fonctions organisationnelles et l’autorité accorde
au titulaire de la fonction certains droits.
• Division du travail : Elle définie la
répartition des responsabilités et s’intéresse
aux modes de regroupement du travail en
unités organisationnelles.
• Mécanismes de condition : Les règles et les
procédures précisent la manière dont les décisions
devraient être prises et les processus du travail
réalisé.
I. La hiérarchie de l’autorité
C’est la manière dont une organisation
structure la prise de décision et définie le pouvoir
formel attribué à chaque poste.
Système mécaniste Système organique
La participation aux La centralisation et la
décisions
est restreinte puisque répartition des prises de
celles-ci
sont surtout prises aux décision aux différents
niveaux hiérarchiques les échelons.
plus
élevés ce qui est la marque
d’une forte centralisation.
II. L’intégration
Pour être efficace, l’organisation ne peut se
baser exclusivement sur le principe de la
différenciation. Les différentes unités doivent unir
leurs efforts et collaborer entre elles pour réaliser les
objectifs organisationnels : c’est le processus
d’intégration. Dès leur, plus les unités sont
différenciées plus elles ont besoin d’intégration. Le
dialogue et la confrontation des points de vue
constituent les moyens essentiels d’intégration.
I. La complexité
• Elle se réfère à la différenciation
horizontale et verticale.
• La taille est un facteur capital de la
complexité plus l’organisation est grande plus elle
est complexe.
• Plus l’organisation est complexe, plus le
besoin de communication s’y fait sentir.
II. La centralisation
Il convient de répondre à la question suivante.
Dans quel niveau hiérarchique les décisions sont-t-
elles prises ? Dans une organisation décentralisée
les décisions sont prises par les personnes qui sont
proches de la situation en cause.
III. La formalisation
C’est le degré de précision dans la définition des
fonctions et les liaisons. Les indices de formalisation
sont : les politiques écrites, les manuels de
procédure,… etc. La formalisation permet de :
• Réduire le pouvoir discrétionnaire des
employés dans la réalisation de leurs activités.
• Augmenter le contrôle exercé par les
dirigeants.
Une organisation moins formalisée est
qualifiée d’informelle (c’est une organisation
flexible et spontanée). Une organisation
formalisée est qualifiée d’impersonnelle.
Complexité Formalisation Centralisatio
n
Organique Faible Faible Faible
Mécaniste Elevée Elevée Elevée
Bureaucratiqu Elevée Elevée Elevée
e
Section 5 : Les différents types de
structures organisationnelles
II. La structure fonctionnelle
Pour faire face à la complexité technique,
Taylor a développé la structure fonctionnelle. Elle
est basée sur le principe de division fonctionnelle de
l’autorité (l’idée de base est d’associer les notions
d’autorité et de compétences). Tout salarié
dépend de plusieurs chefs chacun n’ayant autorité
que dans son propre domaine.
Avantage Inconvénients
s
• Contrôle efficace • Multiplicité de
• Compétences élevées commandement
du fait
de la spécialisation • Conflit d’autorité
• Absence de
coopération
entre les responsables
• Problèmes de
communication
V. La structure divisionnelle
La division se fait par produit, zone
géographique ou clientèle ce type de structure
repose sur un principe de délégation de pouvoir,
de décision, d’autorité et de la responsabilité.
Cette structure est caractérisée par l’autonomie
de chaque
division. Elle convient particulièrement aux
entreprises d’une certaine taille à
production diversifiée et complexe.
Avantage Inconvénients
s
• Motivation • Problème de
• Une plus grande coordination des efforts
flexibilité • Risque de conflits
d’intérêts entre les
• Minimisation des divisions
risques • Les coûts sont très
élevés dus
à l’indépendance logistique
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