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QARROUTE SANA
Management des
Organisations en Fiches
T O M E 1
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Management des Organisations en Fiches
DEDICACE
J’ai d’abord refusé d’y croire et j’ai dû me résigner à me dire
que seuls me restent les moments passés avec toi mon frère
JAOUAD, gravés dans mon cœur et ma mémoire.
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Management des Organisations en Fiches
Auteurs :
HELMI Driss
QARROUTE Sana
Illustrations :
Jacob Stead
Conception du livre :
Erraih Othmane
Copyright © 2019
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Management des Organisations en Fiches
Avant-propos
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Management des Organisations en Fiches
Avant-propos 02
Qu’est-ce que le Management ? 05
Fiche 1
Définitions du Management 09
Fiche 2
Composantes du Management 11
Fiche 3
Entreprendre et Manager 30
Fiche 5
La Démarche Stratégique 61
Fiche 10
Le Management de la Performance 81
Fiche 14
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Management des Organisations en Fiches
Fiche 1
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Il est de bon ton de critiquer des outils et les théories de management. Est-ce
bien raisonnable ? Savez-vous que le terme management en vieux français vient
du latin manus qui signifie -la main- et agere qui veut dire -agir-. L’histoire du
management nous enseigne que la main qui agit ici c’est la main qui guide vers
un objectif déterminé, qui oriente vers la direction souhaitée.
Le mot management qui signifie traditionnellement gérer les affaires du ménage,
du domaine, de l’entreprise revêt au moins deux dimensions. Dans une première
acception, la plus courante, il s’agit de guider la force de travail vers l’objectif
fixé. Manager est alors celui qui prend la responsabilité de l’action collective,
détermine un cap, élabore une stratégie, planifie l’action, réparti le travail entre
des acteurs, coordonne les efforts de chacun pour contrôler le résultat.
Qu’il agisse de manière très directive ou qui laisse une forte marge de manœuvre
aux collaborateurs, il est le garant des efforts et des performances. Il assure la
cohérence du travail effectué par le groupe.
Au XVIIIème et XIXème siècle, nos ancêtres manageaient ainsi des enfants des
vieillards des abeilles, des sols et des animaux domestiques.
Aujourd’hui on parle plutôt de responsabilité sociale de l’entreprise. Le Manager
veille ainsi à comprendre et satisfaire au mieux les attentes de l’ensemble des
parties prenantes pour en tirer le meilleur parti. Il représente, protège et promut
le collectif. Il s’efforce de réguler les relations sociales, de gérer les conflits
d’intérêts, de composer avec des différentes identités et de prendre en compte
les désirs de chacun. Qu’il se contente d’accompagner le groupe ou qu’il fasse
participer ce dernier aux décisions. Il est le garant de la cohésion au sein de
l’organisation.
Manager c’est donc à la fois faire converger les efforts vers l’objectif commun,
et créer les conditions qui permettent aux individus de progresser et de
s’impliquer.
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Management des Organisations en Fiches Fiche 1
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Management des Organisations en Fiches
Définitions du Management
Fiche 2
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« Une révolution mentale. »
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Management des Organisations en Fiches Fiche 2
« Les processus par lesquels ceux qui ont la responsabilité formelle de tout ou
partie de l'organisation essayent de la diriger ou, du moins, de la guider dans
ses activités.»
Henry Mintzberg (1989)
« Le management est une notion globalisante et floue. Elle peut désigner les
fonctions de direction, être synonyme d’organisation du travail, de mobilisation
et de gestion de la « ressource humaine », ou plus largement encore englober
de façon syncrétique la quasi-totalité des activités de l’entreprise qui ne se
rapportent pas directement à la technique : gestion quotidienne des aléas de tous
ordres survenant dans un service ou un atelier, encadrement et mobilisation
d’une équipe, relations avec d’autres secteurs de l’entreprise, organisation et
gestion de son temps, voire gestion budgétaire...»
Jean-Pierre Le Goff (1993)
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Management des Organisations en Fiches Fiche 2
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Management des Organisations en Fiches Fiche 2
QUESTION-DÉBAT :
Quelle définition entre celles susmentionnées
vous parait la plus pertinente ?
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Management des Organisations en Fiches
Composantes du Management
Fiche 3
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Le management est une discipline relativement récente qui se confond
avec la gestion d’entreprise. Il a pour vocation la planification,
l’organisation, la direction et le contrôle d’une organisation afin qu’elle
atteigne ses objectifs.
La nuance entre le management et la gestion, est que le premier désigne
les pratiques et le savoir-faire associés à l’organisation du travail collectif
et aux relations humaines, avec une attention particulière à la dimension
qualitative (management stratégique, management de projet, management
participatif).
La gestion, quant à elle, focalise plutôt sur la conduite des affaires en
général avec, pour sa part, une dimension quantitative (gestion comptable,
gestion de patrimoine, contrôle de gestion…).
En somme, le management est l’art de conduire des hommes et d’en tirer
le meilleur. Le management est la mise en œuvre des moyens humains
et matériels d'une entreprise pour atteindre ses objectifs. Il correspond
à l'idée de gestion et de pilotage appliquée à une entreprise ou une unité
de celle-ci.
Lorsqu'il concerne l'entreprise tout entière on peut généralement
l'assimiler à la fonction de direction (la « fonction administrative » de H.
Fayol).
Le management consiste à :
- Fixer des objectifs (stratégiques et opérationnels) ;
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Management des Organisations en Fiches
Sociologue allemand, Max Weber est surtout connu pour son ouvrage
sur l’éthique du protestantisme et l’origine du capitalisme. Mais il a aussi
écrit en 1922 un ouvrage fondateur « économie et société ». Dans cet
ouvrage, il analyse d’abord le fondement de l’autorité. Il distingue trois
grands types d’autorité légitime :
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L’autorité traditionnelle
Celle-ci est liée à la personne, qui se voit en général confier son mandat
par son prédécesseur. Cette forme d’autorité repose sur l’habitude, sur
des valeurs transmises de génération en génération, sur éventuellement
des principes religieux ou des règles coutumières. On pense évidemment
à la royauté, mais aussi aux entreprises familiales. Weber souligne le
caractère sclérosant de ce type d’autorité.
L’autorité charismatique
Celle-ci repose sur les qualités personnelles d’un individu, et elle ne peut
se transmettre car elle tient exclusivement à sa personnalité.
Weber souligne le caractère instable de ce type d’autorité, qui fonctionne
sur le mode émotionnel.
L’autorité rationnelle ou légale
Celle-ci fonctionne sur un système de buts et de fonctions étudié
de façon rationnelle. Les procédures sont en général écrites. Ce qui
est investi de l’autorité, ce n’est pas la personne, mais la fonction.
Pour Weber, c’est le système le plus efficace car l’autorité ne dépend
pas des qualités personnelles de l’individu.
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Management des Organisations en Fiches Fiche 4
– Prévoir et planifier ;
– Organiser, c’est-à-dire allouer les différentes ressources
indispensables au fonctionnement de l’entreprise ;
– Commander, c’est-à-dire tirer le meilleur parti possible des
agents qui composent l’entreprise ;
– Coordonner, c’est-à-dire synchroniser l’ensemble des actions
de l’entreprise ;
– Contrôler, c’est-à-dire vérifier si tout se passe conformément
au programme adopté.
Henri Fayol a aussi défini des « principes de commandement » au nombre
de onze, que l’on peut résumer ainsi :
– L’unité de commandement ;
– La division du travail ;
– Le principe d’autorité ;
– Le principe de discipline ;
– Un système de rémunération équitable ;
– La stabilité du personnel.
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Entreprendre et Manager
Fiche 5
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Nous traiterons deux identités fondamentales en management des
entreprises : l’entrepreneur et le manager. Ces deux notions, très
différentes, désignent des acteurs et des fonctions. Nous verrons
par la suite quelles ont tendance à devoir se rapprocher.
La logique entrepreneuriale
Nous commençons tout d’abord par les caractéristiques de la logique
entrepreneuriale. L’entrepreneur est l’agent économique capable
d’observer son environnement, d’anticiper, de détecter et de saisir les
opportunités d’affaires. Selon J. Schumpeter, l’entrepreneur est la cheville
ouvrière du capitalisme. C’est le personnage central qui permet au
système de se maintenir et de progresser. Entreprendre c’est d’abord un
état d’esprit qui reflète des qualités particulières.
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Management des Organisations en Fiches Fiche 5
La démarche entrepreneuriale
Essayons de comprendre ensemble la démarche entrepreneuriale. Pour
joseph Schumpeter, la démarche entrepreneuriale consiste à innover pour
créer de la valeur. L’innovation est au cœur du processus entrepreneurial.
Schumpeter désigne cinq formes d’innovation :
L’innovation des produits : c’est-à-dire créer un nouveau produit.
L’innovation de procédé : correspond à inventer un nouveau procédé de
fabrication ou de distribution.
L’innovation de débouchés : trouver de nouveaux usages, nouveaux
débouchés pour ses produits.
L’innovation de matières premières : c’est à dire améliorer la qualité et
l’usage de la matière première.
L’innovation de production : c’est optimiser les process, par exemple la
production robotisée constitue une innovation de mode de production.
Le processus entrepreneurial
On distingue plusieurs étapes dans le processus entrepreneurial. Elles
sont en nombre de cinq.
Premièrement, développer une idée : un projet de création d’entreprise
commence par une idée ou une intuition mûrement réfléchie. Elle
résulte de l’expérience personnelle ou professionnelle, d’un savoir-faire
particulier d’une formation initiale, ou encore de la capacité à détecter et
saisir des opportunités.
Deuxièmement, faire une étude de marché : ça consiste à étudier la
demande et l’offre portant sur un marché. Il s’agit de réaliser des
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Management des Organisations en Fiches Fiche 5
La logique Managériale
Il serait temps maintenant de traiter la logique managériale et essayer
par la suite de relever les divergences et convergences avec la logique
entrepreneuriale.
Le management désigne des fonctions riches et diversifiée englobant
l’organisation, le pilotage, la gestion, l’évaluation ainsi que le contrôle.
Le manager fonde sa légitimité sur sa polyvalence, son expertise et sa
connaissance des dossiers. Cette légitimité est nécessaire pour asseoir son
leadership et avoir la confiance et la coopération de ses collaborateurs.
Il est souvent recruté pour son expertise technique, ses qualités
professionnelles d’organisateur et de gestionnaire. L’activité du manager
demande de la polyvalence et des capacités d’adaptation.
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QUESTION-DÉBAT :
Le tableau ci-dessous dégage plusieurs caractéristiques
séparant le profil de l’entrepreneur de celui du manager.
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Notion de structure
La structure c’est le squelette de l’organisation, son ossature. Elle désigne
la manière dont les tâches et les responsabilités sont réparties au sein de
l’organisation. La structure est l’ensemble des mécanismes permettant de
répartir, coordonner et contrôler les activités de l’entreprise. Avoir une
structure est nécessaire pour l’organisation. Et ce pour pouvoir assurer
une bonne division et coordination des tâches dans le but d’assurer
l’efficacité de l’entreprise et par là atteindre sa finalité.
Cette notion de structure est à la fois formelle et informelle. La structure
formelle désigne la structure telle qu’elle a été voulue et mise en place par
l’entreprise elle-même. Celle-ci peut être représentée sous la forme d’un
organigramme.
La structure informelle de l’entreprise quant à elle coexiste avec la
structure formelle mais est constituée de réseau, de canaux, de liens de
communication entre les personnes en dehors du système d’autorité
formelle décrit par l’organisme. Elle est liée aux affinités entre les
individus et aux relations non hiérarchique existante entre eux. Cette
structure informelle peut d’ailleurs venir court-circuiter la structure
formelle. Par exemple, pour la diffusion d’une information et influencer
le fonctionnement de l’organisation.
Ces deux structures cohabitent l’une avec l’autre et il ne faut en sous-
estimer aucune.
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latitude dans la façon d’y parvenir. Les experts fixent les objectifs et les
opérationnels sont plutôt autonomes dans leurs réalisations.
La standardisation des qualifications
C’est la coordination par les savoirs et les compétences des opérateurs. Ils
ont un savoir-faire, une connaissance de leur métier, et cela leur permet
de déterminer ce qu’ils doivent faire et comment s’y prendre. En somme,
il s’agit d’une forme d’autodétermination.
Vouloir prescrire une seule manière qui soit la meilleure pour organiser
une entreprise est une mission impossible. Nous évoquerons l’apport
éminent de deux auteurs en management contingent. Lawrence et Lorsch
sont à l’origine de la théorie de la contingence. Pour eux, il n’y a pas une
seule, unique et meilleure manière d’organiser une entreprise, d’être un
leader d’entreprise ou de prendre des décisions.
Un modèle organisationnel peut être efficace dans certaines situations
et ne pas l’être dans d’autres circonstances. En d’autres termes, le
modèle optimal d’organisation dépend de diverses contraintes internes
et externes. Ces contraintes ce sont les facteurs de contingence, par
exemple, la taille de l’organisation, comment la société s’adapte à son
environnement, les différences parmi des ressources et les activités de
l’exploitation ou encore les technologies utilisées.
Les structures organisationnelles que choisissent les dirigeants dépendent
par conséquent, des caractéristiques de l’environnement dans lequel
l’organisation évolue
Dans un environnement stable et simple, les plus souhaitées, ce sont les
structures de type mécaniste. C’est à dire, doté de système très centralisé
de prise de décisions qui peuvent être efficaces. Ces grandes entreprises
sont celles qui se distinguent par leur lourdeur, leurs longues lignes
hiérarchiques et une rigidité. Il s’agit encore d’un modèle de référence
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pour les grandes entreprises de type taylorien ou fordien qui sont marqués
par leur haut niveau de spécialisation du travail. Par exemple, les grandes
entreprises industrielles.
A l’inverse dans un environnement complexe et instable, on aura besoin
d’une structure adaptable, souple et décentralisée. On les appelle souvent
les structures organiques. Cette forme émerge depuis un peu plus d’une
vingtaine d’années. Elle est fondée sur une structure simplifiée avec
moins de niveaux hiérarchiques et plus d’autonomie pour le personnel,
et mettant souvent en place une organisation par projet. Ce sont les
petites entreprises de type start up qui se sont lancées dans les nouvelles
technologies par exemple.
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La structure simple :
Le dirigeant est en lien direct avec l’ensemble des membres de son
entreprise. il prend seul les décisions c’est le cas de la plupart des très
petites entreprises.
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La structure hiérarchique :
Dans ce cas, chaque salarié reçoit ses consignes de son supérieur
hiérarchique. Cette structure a l’avantage d’être simple de proposer une
répartition des tâches claires, mais reste assez rigide et peut être lente dans
la prise de décision. Par exemple, le personnel du service paie reçoit ses
consignes du directeur du personnel qui lui-même dépend de la direction
générale.
La structure fonctionnelle :
Celle-ci repose sur les principales fonctions ou pôles de compétences
de l’entreprise Dans ce cas, chaque salarié peut recevoir des ordres de
plusieurs responsables. Par exemple les personnes de l’atelier 2 peuvent
recevoir des ordres à la fois de la RH mais aussi de la production, et
également de la direction commerciale. Ce type de structure est fréquent
dans les PME.
La structure divisionnaire :
Elle repose sur un découpage de l’activité par type de clients, ou par zone
géographique, ou encore par produit. Dans la structure divisionnaire,
l’organisation est très décentralisée puisque chaque division, exemple la
division Europe ou Asie ou Amérique du nord, gère ses propres services
en toute autonomie. Ce type de structure convient pour des entreprises
ayant des activités à l’international, ou ayant plusieurs domaines d’activités
stratégiques.
La structure matricielle :
C’est une structure qui combine deux critères : les fonctions, (par exemple
fabrication, vente, Finance) et les divisions qui peuvent être par zone
géographique, par produit, ou par projet. Ainsi est organisé l’activité de
l’entreprise. On constate dans ce cas, qu’un salarié sera placé sous une
double autorité, un chef permanent et un chef lié au projet. On peut
retrouver ce type de structure dans une entreprise de travaux publics qui
pilote régulièrement des projets différents.
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Management des Organisations en Fiches Fiche 7
La structure hiérarchico-fonctionnelle :
Comme son nom l’indique, elle combine à la fois la structure hiérarchique
et la structure fonctionnelle. On y retrouve un Etat-major qui va
conseiller la direction générale en assurant notamment les fonctions
les plus stratégiques autour de la RH, de la Finance et de la stratégie.
On y retrouve par ailleurs une ligne et hiérarchique chargée des tâches
d’exécution.
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QUESTION DÉBAT :
Dégager les principales caractéristiques de chaque structure sous
forme d’une matrice.
(Ligne : critères ou caractéristiques ; colonne : type de structure)
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Avantages
Limites
- Lourdeurs administratifs ;
- Risque bureaucratie ;
- Étouffement de créativité.
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Avantages
- Gain de temps ;
- Coût bas.
Limites
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Etats Structure
+ =
Strucuture
majors: hierarchique : hierarchico-
Conseillers Decideurs Fonctionnelle
Avantages
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Limites
La structure en réseaux
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Management des Organisations en Fiches Fiche 8
Avantages
- La structure en réseaux permet de bénéficier d'un niveau qualité prix très élevé
dans la mesure où, quand d'autres entreprises et compagnies se manifestent , la
synergie permet une qualité très élevée voir même excellente.
- Permet aux petites entreprises d'être de plus en plus forte grâce à de différentes
expériences professionnelles, et aussi une forte capacité d'adaptation avec le
changement environnemental.
Limites
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Management des Organisations en Fiches Fiche 8
La structure e-business :
Il n'existe pas un schéma standard pour les structures e-entreprise
puisque tout est virtuelle.
Avantages Limites
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Management des Organisations en Fiches
La Démarche Stratégique
Fiche 10
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Nous pencherons dans cette fiche sur le concept de la stratégie.
Nous traiterons tout d’abord la démarche stratégique en elle-
même. Ensuite, nous préciserons ses fondements pour comprendre
comment la conduire.
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Management des Organisations en Fiches Fiche 10
La démarche stratégique
La démarche stratégique est un ensemble d’étapes suivie par l’organisation
pour élaborer sa stratégie. L’un des modèles de démarche stratégique
relativement connu est le modèle LCAG du nom de ses auteurs Learned,
Christensen Andrews et Guth. Il s’agit d’une démarche en plusieurs étapes.
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Management des Organisations en Fiches Fiche 10
Le diagnostic stratégique
L’une des parties essentielles de cette démarche consiste à réaliser un
diagnostic interne et externe de l’organisation, en utilisant l’outil SWOT
(Strengths, Weaknesses, Opportunities, Threats) ou FFOM pour Forces
Faiblesses Opportunités Menaces.
Le diagnostic externe à travers différents outils va permettre de faire
ressortir d’abord les opportunités ensuite les menaces de l’environnement
de l’organisation. Cette décomposition déterminera les facteurs clés
de succès. Ils correspondent à des éléments comme des éléments
commerciaux ou technologiques que doit maîtriser l’entreprise pour être
performante sur son marché. Parallèlement à ce diagnostic externe, un
diagnostic interne à l’aide de différents outils aura pour objectif de faire
ressortir cette fois les ressources et les compétences de l’organisation.
Cette décomposition déterminera les compétences distinctives ou
fondamentales. Il s’agit des compétences possédées par l’entreprise
lui procurant un atout sur la concurrence. La confrontation entre les
facteurs clés de succès et les compétences distinctives fixera les avantages
concurrentiels de l’entreprise sur le marché.
La segmentation stratégique
Observons maintenant ce qu’on appelle la segmentation stratégique. Lors
de la démarche stratégique, l’entreprise doit déterminer si elle évolue sur
une activité ou sur plusieurs activités. Il s’agit ici de la segmentation.
La segmentation consiste donc à découper et regrouper les activités
homogènes, c’est à dire celles qui possèdent les mêmes facteurs clés de
succès et qui requiert les mêmes compétences, affrontent les mêmes
concurrents, utilisent les mêmes technologies et s’orientent vers les
mêmes clients. Vous aurez compris que la segmentation stratégique
permet de découper l’entreprise en domaines d’activités stratégiques. Ou
tout simplement le DAS.
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Management des Organisations en Fiches Fiche 10
Ces deux visions de la stratégie présentent toutes les deux des limites. En
effet, la stratégie délibérée est parfois difficile à appliquer en entreprise et
ce pour plusieurs raisons :
Elle est décidée pour plusieurs années alors que l’environnement dans
lequel l’entreprise évolue et change rapidement,
Elle est choisie par un nombre limité de personnes qui ne sont pas
forcément au courant de toutes les réalités de l’entreprise,
De plus, cette stratégie est imposée, ce qui peut entraîner des résistances
dans sa mise en place.
La stratégie émergente répond partiellement à ces limites mais en
contrepartie, elle présente aussi ses propres faiblesses.
Elle empêche l’existence d’une vision pour l’entreprise, d’un projet à long
terme. Or il n’est pas de vent favorable pour qui ne connaît pas son port.
Elle risque d’enfermer l’entreprise dans ses routines. On parle alors de «
contraintes de sentier » c’est-à-dire que l’entreprise continue d’appliquer
les mêmes processus et routines sans chercher à les remettre à cause.
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Management des Organisations en Fiches
La décision
Une entreprise est amenée à prendre des décisions. La décision c’est l’acte
volontaire par lequel un individu ou un groupe d’individus opte pour une
des alternatives qui s’offrent à lui. Les décisions sont nombreuses et on
classe généralement ces dernières en fonction de l’horizon temporel ou
des conséquences qu’elles peuvent avoir sur l’activité de l’entreprise.
En 1965 Igor Ansoff propose de différencier trois types de décisions :
Les décisions stratégiques qui mobilisent généralement des ressources
importantes. L’horizon de ces dernières est attendu à long terme. Elles
sont le fait de la direction de l’entreprise et porte sur la relation entre
l’entreprise et son environnement. Les décisions tactiques, elles se
rapportent à l’affectation des ressources et leur effet est attendue plutôt
à moyen terme. Enfin, Les décisions opérationnelles, elles sont relatives
au fonctionnement quotidien de l’entreprise. Elles ont des conséquences
qui se font ressentir à très court terme, et leur impact reste généralement
local. La réalisation des plannings fait partie des décisions opérationnelles.
Elles sont prises en général par les managers.
Exemple : les décisions stratégiques concernent les relations de
l’entreprise avec son environnement (ex. : décision de produire un nouveau
type de voiture à destination des pays émergents…) ; – les décisions
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Management des Organisations en Fiches Fiche 11
Le processus de décision
Voyons maintenant quels sont les facteurs qui influencent le processus
de décision.
Tout d’abord on trouve le style de direction lui-même. Il s’agit de la
manière dont se comporte la direction de l’entreprise vis-à-vis de ses
subordonnés. C’est un facteur d’influence indéniable du processus de
décision. En effet, plus la direction sera autoritaire et plus le processus de
décision sera centralisé. L’exemple de Steve Jobs illustre bien ce propos.
Vous savez probablement qu’il était connu pour son style très autoritaire
c’est donc Rensis Likert un psychologue américain qui en établit la
typologie. En 1961, il dénombre donc quatre styles de direction :
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Management des Organisations en Fiches Fiche 11
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Management des Organisations en Fiches
Définition
Une partie prenante c’est un acteur ou groupe d’acteurs ayant une
influence directe ou indirecte sur la vie de l’entreprise. C’est Edward
Freeman, un psychologue et universitaire américain qui a développé cette
notion. Il distingue à cet égard les parties prenantes de premier rang
ou primaire dont l’influence est particulièrement grande et qui sont en
relation directe avec l’entreprise. Ensuite, les parties prenantes de second
rang ou secondaires dont l’influence est nettement moins importante.
Par exemple, au premier rang, on trouvera les salariés et les actionnaires
ou encore les syndicats et au deuxième rang les clients les fournisseurs les
investisseurs potentiels.
Influence des parties prenantes
Les parties prenantes disposent d’un pouvoir plus ou moins grand. Et c’est
en fonction de cette capacité qu’elles vont agir sur la vie de l’entreprise.
En effet, l’entreprise est composée d’un ensemble d’acteurs défendant
ses propres intérêts. Les décisions prises résultent de négociations de
compromis entre des coalitions aux intérêts divergents. En fait, les
parties prenantes n’ont pas les mêmes objectifs évidemment c’est ce
qu’on appelle la théorie comportementale de la firme. On appelle ça aussi
en anglais le behaviorisme.
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Management des Organisations en Fiches Fiche 12
Pour aller dans le même sens, on peut observer une autre analyse, celle de
Crozier et Friedberg. Ils considèrent que toute organisation est composée
d’individus dont l’objectif est la satisfaction de l’intérêt personnel. Pour
cela, ils mettent en œuvre leur contre-pouvoir. Ils disposent de pouvoirs
liés à différentes sources. La maîtrise de l’environnement, les expertises le
pouvoir sur les règles le pouvoir lié à la manière dont circule l’information
dans l’organisation etc. tous ces pouvoirs représentent des zones
d’incertitudes pour l’entreprise. Elle doit absolument en tenir compte, car
elles peuvent influencer son processus décisionnel. Les parties prenantes
vont donc mener des actions visant à satisfaire leurs intérêts. Ces actions
vont être plus ou moins lourde de conséquences sur la vie de l’entreprise.
Il nous reste maintenant à nous pencher sur la gouvernance d’entreprise
en tant que telle est pour aujourd’hui. Nous en distinguerons deux types
de gouvernance : actionnariale et partenariale.
La gouvernance d’entreprise, également appelée, Corporate governance
est apparue aux Etats Unis à partir du moment où la séparation entre
la propriété de l’entreprise et sa direction est devenue importante. En
effet, jusqu’au début du 20ème siècle, les dirigeants de l’entreprise étaient
également les propriétaires de cette dernière. Mais au fur et à mesure
du temps et au regard de la croissance des organisations, les entreprises
ont dû chercher des investisseurs qui ont eu pour objectif unique la
maximisation du rendement de leur investissement. À partir de là, on
voit accroître le pouvoir managériale des dirigeants dans les entreprises
dont le capital appartient aux actionnaires.
La gouvernance d’entreprise porte alors sur les moyens qu’ont les
actionnaires à leur disposition pour s’assurer que les dirigeants œuvrent à
la réalisation de leurs objectifs propres. Il s’agit par exemple de proposer
une rémunération des cadres dirigeants en fonction des résultats de
l’entreprise. Pour résumer, la gouvernance d’entreprise regroupe
l’ensemble des mécanismes organisationnels visant à influencer le
processus décisionnel.
L’objectif de ce modèle c’est la maximisation de la richesse créée pour
ces derniers, afin de limiter le pouvoir du dirigeant qui est très important
dans l’entreprise managériale. On le soumet à des dispositifs de contrôle
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Management des Organisations en Fiches
Finalité et Responsabilité
Sociétale de l’Entreprise
Fiche 13
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Cette fiche s’intéressera à la finalité de l’entreprise ainsi qu’à sa
responsabilité sociétale.
Définition de la RSE
La finalité de l’entreprise c’est sa raison d’être. C’est l’expression de la
motivation de ses dirigeants. De manière traditionnelle, on fait souvent
référence à la finalité financière l’entreprise et au profit comme ultime
finalité mais au fond l’entreprise est mû par d’autres finalités tout aussi
légitime et importante car elle conditionne sa performance globale et
sa pérennité. Maximiser le profit pour satisfaire les actionnaires peut
paraître réducteur des finalités de l’entreprise on dit de plus en plus
que le profit n’est pas une finalité mais une nécessité pour permettre à
l’entreprise d’investir et de se développer. Le profit est aussi un indicateur
de mesure de l’efficacité économique qui est la première responsabilité
de l’entrepreneur. Il permet de se constituer des réserves nécessaires au
financement des nouvelles activités.
Cette conception de la finalité de l’entreprise reflète la conception dite
actionnariale ou encore d’une conception libérale qui pense la finalité de
l’entreprise surtout du point de vue des actionnaires et des investisseurs.
Il existe d’autres conceptions comme par exemple celle de Peter Drucker,
la maximisation du profit comme finalité ignore ses effets négatifs sur
l’environnement et les autres parties prenantes. Dès les années 1970
Drucker a dénoncé le caractère irréaliste de cette maximisation. Pour lui,
la finalité de l’entreprise est surtout de satisfaire les clients.
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Le Management de la
Performance
Fiche 14
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Le management de la performance se définit comme étant l’art de prévoir,
de décider, de gérer, de diriger dans le but de permettre la rentabilité. On
distingue deux types de management, stratégique et opérationnel. Tous
les deux concours à la réalisation de la performance de l’entreprise.
Le management stratégique relève des dirigeants de l’entreprise ou de
sa direction centrale. Il a pour rôle de fixer les orientations stratégiques :
il s’agit de décisions risquées qui engage l’avenir et la pérennité de
l’entreprise Pour le moyen et le log terme. C’est un processus qui
commence par le diagnostic des opportunités de l’environnement et des
ressources de l’entreprise, suivi par la détermination et le choix des
options stratégiques, et se termine par le déploiement de la stratégie, la
détermination des délais et l’affectation des ressources.
Le management opérationnel relève du management intermédiaire.
Il a pour rôle d’assurer la mise en place opérationnelle et concrète des
options stratégiques. C’est le déploiement sur le terrain des stratégies
adoptées, qu’il s’agit de décisions qui engagent l’avenir de l’entreprise sur
le court et le moyen terme ou encore de décisions qui priorise le contrôle
des résultats. Toutefois, on constate une complémentarité entre ces deux
types de management. Certes, ils n’ont pas le même horizon temporel et
ils sont organiquement distincts. Pourtant les deux sont indissociables
et leur complémentarité est un gage de réussite et de performance. En
effet les opérationnels sont dépendants du management stratégique sans
lequel ils n’ont aucune orientation ni sur les choix stratégiques ni sur
les délais et encore moins sur l’affectation des ressources. Inversement,
les décideurs stratégiques ont peu de chance de voir leur stratégie se
déployer de façon optimale et efficiente sans l’implication et l’adhésion
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QUESTION DÉBAT :
La performance organisationnelle
E-mail : dicaprint@gmail.com
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Management des Organisations en Fiches
HELMI Driss
QARROUTE Sana
Les défis auxquels les managers d’aujourd’hui doivent faire face n’ont jamais
été plus grands, en particulier à cause d’enjeux liés à la gestion internationale, à
la concurrence mondiale, à la qualité des produits, à la qualité de vie au travail,
ainsi qu’à la productivité organisationnelle.
Cette édition établit du management des organisations en fiches établit des ponts
entre la théorie de la gestion et son application, dans une recherche constante
d’équilibre, qu’il soit question de gestion actuelle ou celle de demain.