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Citation :
de la rémunération
« Si tu veux des résultats dans l'année, sème des graines. Si tu veux des résultats pendant dix ans, plante un
arbre. Si tu veux des résultats qui durent toute une vie, développe les hommes. » Publilius Syrus (un poète
latin.)
Composantes de la rémunération:
-Rémunération directe
-Rémunération indirecte
La rémunération directe constitue la paie reçue, à intervalles réguliers, à titre de traitements, salaires,
primes et commissions.
La rémunération indirecte comprend toutes les compensations qui ne font pas partie de la
rémunération directe et qui font partie du contrat social liant l’employeur et l’employé (par . ex.,
avantages sociaux, congés payés, régimes de retraite, formation et services redus à l’employé).
Les avantages non financiers font référence à des facteurs tels que le parcours de carrière et les
possibilités d’avancement, la reconnaissance, de même qu’aux facteurs qui facilitent
l’accomplissement du travail (environnement, horaire, congés sans solde, etc.).
*SALAIRE DE BASE (SB) S.B = nombre d’heures normales × taux horaire normal
AVEC:
• le Nombre d’heures normales par an est de 2288 et de 44h/semaine pour les activités non agricole
*HEURES SUPPLEMENTAIRES (HS) des heures effectuées au-delà de la durée légale du travail.
Selon l’article 184 du code de travail (loi n°65.99 promulguée par le dahir n°1.03.194 du 11 septembre 2003 –
paru au bulletin officiel n°5210 du 6 mai 2004-),
la durée normale de travail, dans les activités non agricoles, est de 2288 heures par an ou 44 heures
par semaine
Le même article stipule que: « la durée globale de travail peut être répartie sur l’année selon les
besoins de l’entreprise à condition que la durée normale de travail n’excède pas dix heures (10H) par
jour », sauf dans quelques cas exceptionnels (interruption du travail pour causes accidentelles ou de
force majeurs,…, travaux urgents pour prévenir des dangers ou organiser des mesures de sauvetage ou
réparer des accidents).
Les heures supplémentaires sont rémunérées selon LE BARÈME cidessous (article 201 du code de
travail) :
*LES PRIMES Ce sont des rémunérations accessoires accordées au salarié à titre d’encouragement
ou de récompense pour l’effort qu’il a accompli. Il s’agit principalement des:
– Primes d’ancienneté calculée sur le salaire de base majoré des Heures sup.
– Primes de rendement.
– Primes d’assiduité.
LA PRIME D’ANCIENETE
Une seule prime est obligatoire (imposée par la loi) : c’est la prime d’ancienneté. Son barème au Maroc est le
suivant (article 350 du code de travail) :
PRIME D’ANCIENETE (P. Anc) = (SALAIRE DE BASE + HEURES SUPPLÉMENTAIRES)
× taux
25De 2 ANS
ANS et plusà moins de 5% 5 5%
ans
*LES INDEMNITES
Ce sont des sommes allouées au salarié pour compensation de frais supportés dans l’exercice de son
travail ou en réparation d’un dommage ou d’un préjudice.
– Le logement.
– Voiture de service.
Les avantages en nature correspondent aux prestations (biens ou services) fournis gratuitement par
l’employeur.
Exemple : logement de service, nourriture, voiture, ordinateur, téléphone portable….
LES GRATIFICATIONS
Ce sont les libéralités attribuées au salarié en plus de salaire de base : cadeaux pour les enfants Achoura ou
cadeaux à l’occasion des fêtes religieuses.
Généralement, la fixation du salaire se fait par négociation entre l’employeur et l’employé sous
certaines contraintes juridiques (SMIG, SMAG, les charges sociales…) et économiques (La
concurrence, le coût de vie, le secteur d’activité…).
-La protection sociale des salariés est assurée par des organismes publics ou privés qui reçoivent, de la part des
salariés et des patrons, des cotisations sociales qui seront reversées aux salariés en fonction de la situation
sociale de chacun d’eux
-Les sommes versées aux salariés par ces organismes sociaux sont appelées prestations sociales.
Condition de travail
1. L’assurance d’emplois
La sécurité d'emploi recouvre un ensemble de privilèges, comme la garantie offerte aux employés de
ne pas être licencié par manque de travail, le droit au placement prioritaire sur des postes vacants et le
maintien de leur traitement en cas de suppression de leur poste.
2. Condition de travail
Les conditions de travail désignent l’environnement dans lequel les employés vivent sur leur lieu de travail.
Elles comprennent la pénibilité et les risques du travail effectué ainsi que l’environnement du travail (chaleur,
exposition à des substances toxiques, bruit…).
Les conditions de travail sont l’un des facteurs qui pousse les salariés d’être motivés/démotivés dans leur
secteurs d’activités.
Quand les conditions de travail sont bonnes, elles ont un impact positif sur la santé et la motivation des
hommes au travail. Leurs performances professionnelles et leur qualité de vie sont améliorées.
A l’inverse, quand les conditions sont mauvaises, cet impact est négatif : absentéisme, maladie
professionnelle, baisse de la productivité, dépression etc.
Par exemple un environnement hostile, horaires atypiques… peuvent, à long terme, décourager les salariés,
même les plus motivés. Face à une exigence de rendements ou de créativité trop fortes, le salarié peut se
sentir dépassé, ne pas supporter cette pression importante et être stressé. Inversement un travail qui n’évolue
pas, qui est répétitif ou n’offre aucune perspective n’est pas un travail stimulant et peu vite être démotivant.
La rémunération revêt une dimension stratégique importante pour toute entreprise en raison de son
impact à la fois économique et social
La grande variété des dispositifs disponibles permet à chaque entreprise d’élaborer un système de
rémunération qui lui soit adapté, en fonction de ses spécificités.
L’entreprise est dans l’obligation d’évaluer et de gérer la rémunération des salariés sous contraintes
suivantes :
Compétitivité interne
Politique de la rémunération
Appréciation:
Avantages Limites
Application simples; Absence de motivation liée au salaire;
Calcul facile; Absence de lien entre le travail et le
Répond au besoin de sécurité; revenu.
Application à tous les emplois.
Appréciation:
Avantages Limites
Stimule la productivité; Faible qualité de travail;
Liens entre les coûts de main d’œuvre et Usure de l’outillage;
la productivité; Conflits sociaux;
Flexibilité des salaires. Accidents.
C’est une rémunération combinant les deux principes précédents, on parle de salaire mixte.
Appréciation:
Avantages Limites
Constitue un compromis entre la garantie Calcul de la prime compliqué;
de revenu fixe et la recherche du Conflits parfois sur la prime.
rendement par revenu variable.
L’apparition de difficultés pour concilier travail et vie privée peut être source de démotivation pour le
salarié. Un mauvais état de santé ainsi qu’un âge avancé peuvent causer une fatigue physique et /ou
morale qui démotive.
Un travail où l’on a peu de contact avec les autres est source d’isolement, le salarié ne se sent pas intégré dans
la vie de l’entreprise.
Des employés négatifs, qui critiquent tout, peuvent créer des tensions.
3. La démotivation liée à l’organisation et au travail
Des conditions de travail difficiles (contraintes physiques importantes, environnement hostile, horaires
atypiques…) sont éprouvantes pour le salarié et peuvent, à long terme, décourager les salariés, même les plus
motivés.
B- Conséquences de la démotivation
Le désengagement du salarié
Une personne démotivée peut être stressée et cela peut affecter sa santé physique comme sa santé
mentale (troubles du sommeil, de la vigilance, dépression…)
Un salarié qui n’a plus de motivation peut être désagréable, agressif, voir violent, et cela nuit à ses
relations professionnelles.
La rémunération est un carburant qui ne motive pas chacun de la même manière. Un manager
démotivé étant bien souvent un manager démotivant. Pour autant, un manager motivé n'est pas
systématiquement motivant pour ses collaborateurs, à moins de savoir agir sur quelques leviers.
La première source de départ d’un service ou d’une entreprise est la nature de la relation avec
son manager. Or, tout collaborateur n’attend pas la même chose de son manager. Les motivations des
uns ne sont pas les motivations des autres.
C- Sources de motivation
Le sentiment d’être reconnu et accepté comme un individu unique avec ses
caractéristiques particulières (ce qui exige du manager une marque d’intérêt pour ses
collaborateurs);
Par exemple, le fait d'associer les membres d'un service à une décision d'achat de matériel les
concernant permet non seulement de recueillir des informations précises sur ce qui est vraiment
nécessaire mais aussi de responsabiliser les futurs usagers des nouveaux outils complets (ils ne
pourront trop s'en plaindre, les ayant eux-mêmes choisis).
I- NOTION DE MOTIVATION :
La motivation extrinsèque : l’action est provoquée par une circonstance extérieure à l’individu (punition,
récompense, pression sociale,...). Ex : un étudiant travaille pour obtenir de bonnes notes ou pour éviter les
mauvaises, ou encore pour faire plaisir à ses parents, voir à ses professeurs.
C- L’objectif de la motivation :
L’objectif principal de l’entreprise c’est d’obtenir la meilleure efficacité de leur personnel.
F. Herzberg Les 2 facteurs : Il est donc possible pour un employé d’être à la fois satisfait et
Motivation insatisfait dans son travail. Les facteurs de motivation sont liés
Satisfaction au contenu du travail (responsabilités, réalisations…) alors que
les facteurs d’insatisfaction sont liés à l’environnement du
travail (sécurité d’emploi, salaire, avantages sociaux…).
E. Locke Les objectifs Le comportement est motivé surtout par les objectifs
conscients du salarié qui est avant tout rationnel, c'est-à-dire
capable de fixer des objectifs et d’orienter sa conduite pour les
atteindre. Le salarié produit plus si ses objectifs personnels
dans l’organisation sont élevés.
Le modèle HOLODIS à réalisé une typologie des salariés selon leur implication dans l’entreprise
Le système V.I.E. prend en compte trois paramètres importants jouant un rôle essentiel dans le
processus de motivation. Il s’agit de la valence, l’instrumentalité et l’expectation
Ce postulat repose sur le principe que tout comportement motivé est un choix, bâti selon certaines
probabilités d’atteindre des récompenses souhaitées.
C’est-à-dire que Chaque individu aura tendance à entreprendre une action à partir du moment où il la
perçoit comme susceptible de lui permettre d’atteindre les objectifs qu’il s’est fixés et notamment les
récompenses qu’il attend
L’instrumentalité : (l’utilité)
C’est la probabilité pour l’individu qu’un effort soit ou non suivi d’une récompense. Pour cela
deux conditions sont nécessaires :
-Il faut que l’individu voit un lien entre le travail accompli et les récompenses qu’il pourra en
obtenir (argent, sécurité, reconnaissance...)
-Il faut que l’individu puisse évaluer que la performance à accomplir lui permettra d’obtenir les
récompenses qu’il souhaite.
A partir de ce moment, la motivation sera fonction de l’efficacité perçue entre telle action à
entreprendre et telle récompense.
Il est ici également question d’attente, cette fois-ci à propos des avantages et des sanctions qui
résulteraient de l’atteinte ou non d’un objectif de performance.
C’est la croyance qu’a l’individu que des efforts accrus lui permettront d’augmenter sa performance au
travail.
-C’est l’attente par rapport aux efforts que l’on se pense capable d’effectuer, c'est-à-dire les chances
de réussite que l’on s’attribue compte tenu de nos propres capacités.
-En d’autres termes, chaque travailleur va apprécier ses chances d’atteindre l’objectif proposé, en
évaluant sa capacité à effectuer le travail demandé.
A partir de là, si l’auto-évaluation qu’il effectue est négative ou insuffisante, la motivation sera nulle.
La valence : (valeur)
C’est la valeur affective que l’individu attribue aux récompenses obtenues. C’est à dire qu’il ne suffit
pas que les récompenses soient clairement perçues, il faut que l’individu souhaite réellement les
obtenir et qu’elles aient de la valeur pour lui.
Bien sûr, les résultats de son travail auront d’autant plus de valeur pour l’individu qu’ils seront proches
de ses besoins ou de ses désirs du moment.
Cependant, si la récompense attachée à la performance n’a pas une valeur suffisante aux yeux de
l’individu, la motivation sera nulle.
Pour que ces trois notions forment un système, pour que la motivation fonctionne en tant que
processus, il faut que ces trois paramètres fonctionnent ensemble car si l’un des facteurs est absent ou
nul, c’est l’ensemble de la motivation qui sera nulle. On peut montrer cette condition sous forme
d’équation telle que :
Motivation = V x I x E
On peut donc conclure que la motivation se trouve à l’intersection de ces trois paramètres comme
nous le montre le schéma suivant :
VALENCE
Motivation
NIVEAU INSTRUMENTALITE
D’EXPECTATION
Quelles sont mes chances de Quel lien puis-je établir entre l’effort
réussite ? Suis-je capable de demandé et la récompense que je souhaite ?
réussir ?
Motivation = V x I x E
Il est indispensable de maximiser les trois termes pour que la motivation soit la plus élevée
possible.
Il convient de clarifier au maximum le lien entre l’effort et la performance réalisée, notamment
grâce à un feedback régulier et à un soutien (technique et psychologique) de ses collaborateurs.
Les récompenses doivent avoir un lien significatif avec le niveau de performance atteint.
Il faut que chaque collaborateur reçoive des récompenses qui collent le plus possible à ses
préférences, à ses attentes
Exemple :
Une personne se retrouve sur un poste de responsable d’un projet
Expectation
La personne ne se sent pas capable d’assumer la gestion de ce projet (projet trop complexe, équipe
difficile...) : expectation = 0
Instrumentalité
Le poste est temporaire et ne permettra pas d’évoluer vers un statut de chef de projet officiel :
instrumentalité = 0
Valence
Le poste est un moyen d’évoluer vers un statut de chef de projet officiel, mais la personne souhaite
évoluer vers un poste d’expert technique : valence = 0
Motivation faible pour accepter l’offre ("cela ne m’intéresse pas"). Par contre, la personne se sent
capable de gérer le projet, perçoit l’opportunité d’obtenir une évolution de statut, et recherche cette
évolution de statut => motivation forte
Équité interne:
On parle d’équité relative à la rémunération interne lorsque les employés d’une organisation ont
l’impression qu’ils sont rémunérés d’une façon juste par rapport à la valeur relative de leur emploi au
sein de l’organisation.
Exemple:
Une entreprise peut employer plusieurs commerciaux pour œuvrer auprès de groupes de clients
similaires.
En examinant le salaire de chaque commercial et en comparant ce salaire avec celui des autres
commerciaux, vous pourrez évaluer si l’équité interne règne.
Cela ne veut pas dire que tous les employés reçoivent le même salaire, mais plutôt qu’ils sont payés de
façon juste comparativement aux autres employés exerçant le même rôle qu’eux.
Des écarts de salaire peuvent dépendre du niveau de scolarité, de l’expérience, des années de services
ou du degré de responsabilités.
Équité externe:
On parle d’équité relative à la rémunération externe lorsque les employés d’une organisation ont
l’impression qu’ils sont rémunérés d’une façon juste par rapport aux personnes qui exercent des
emplois similaires dans d’autres organisations.
L’utilisation des enquêtes salariales est essentielle pour vous permettre d’évaluer si ce que vous offrez
comme rémunération et avantages sociaux est comparable à ce qui est offert dans d’autres
organisations pour des rôles similaires.
Exemple:
Certaines entreprises se sont efforcées d’améliorer la qualité de vie du personnel en requérant de leurs
employés à temps plein qu’ils travaillent seulement 35 heures par semaine, tandis que beaucoup
d’autres exigent que leurs employés travaillent 40 heures par semaine.
Il est important, en comparant le salaire de base offert dans deux groupes différents pour un rôle
spécifique, de tenir compte du nombre d’heures travaillées dans chacun de ces groupes. Donc il faut
que le nombre d’heures de travail soit clairement précisé afin de pouvoir juger si une situation est
équitable ou pas.
Précision:
Une impression d’iniquité ou d’injustice, par rapport à la situation externe ou interne, peut démoraliser
les employés et diminuer l’efficacité organisationnelle.
Par exemple, si les employés ont l’impression de ne pas être rémunérés équitablement, ils peuvent faire
moins d’efforts ou quitter l’organisation, ce qui nuit au rendement général de l’organisation.
Selon J.S. Adams un individu est motivé lorsqu’il considère que la rétribution de son travail
La rétribution peut être d’ordre financière (salaire, primes...) ou non (reconnaissance, fierté, sécurité de
l’emploi, promotion, statut ...).
La contribution comprend non seulement le travail fourni mais aussi la formation détenue, l’implication,
l’ancienneté, le niveau de compétence, les efforts réalisés, les performances, l’expérience professionnelle
détenue, la compétence, les aptitudes personnelles, …
Selon Adams, tout individu au travail observe son environnement afin d’évaluer si le traitement qui lui est
réservé est équitable ou non.
L’équité perçue provient aussi de la comparaison que fait l’individu entre sa contribution et sa rétribution
personnelles et celles de ses collègues ou de salariés d’autres entreprises.
Si l’individu juge que, à contribution égale, un de ses collègues reçoit une rétribution supérieure, cela est
facteur de démotivation. De même, s’il juge qu’un collègue reçoit une rétribution équivalente à la sienne alors
que la contribution du collègue est inférieure, il sera enclin à se démotiver.
Adams précise en outre que l’individu compare sa situation par rapport à des individus de l’entreprise (équité
interne) mais aussi à des personnes extérieures à l’entreprise (équité externe).
Selon l’auteur, un traitement injuste aurait pour effet de démotiver les individus alors qu’un traitement juste a
pour effet de motiver les individus en répondant à leur besoin de justice.
Ce concept regroupe trois formes de justice : la justice distributive ou justice des résultats (c’est la théorie
de l’équité d’Adams), la justice procédurale (ou justice des méthodes et des procédures de management) et
enfin la justice interactionnelle (c’est-à-dire la justice informationnelle et la justice interpersonnelle mises en
œuvre par les managers)
Bies et Moag (1986, p.43-55) ont quant à eux mis en lumière la justice interactionnelle qui se penche
sur l’attitude et les comportements des managers vis-à-vis de leurs collaborateurs. Ils distinguent:
-La justice informationnelle qui consiste à faire circuler les informations pertinentes, notamment de
façon verticale, à écouter l’ensemble des avis… En diffusant l’information, on évite les pratiques de
rétention de l’information dont on sait depuis Crozier et Friedberg (1977) qu’elles sont source de
pouvoir « injustifié’ »
- La justice interactionnelle qui rappelle qu’un traitement digne et respectueux des individus
correspond à leurs attentes et répond à leurs besoins de justice.
Les théories de la justice organisationnelle ont donc permis de mettre en lumière les pratiques de
sous-paiements et de surpaiements et d’inciter à leur réduction (justice distributive).
L’effet de ces théories consiste également à encourager les managers à expliquer les différences de
traitement dans l’organisation, ce qui permet de les légitimer (justice procédurale).
Enfin, ces théories vont dans le sens d’un partage de l’information et la promotion de relations
respectueuses entre les différents collaborateurs et niveaux hiérarchiques de l’entreprise (justice
interactionnelle)
Par la suite Locke a travaillé avec Latham en 1990. Ils ont précisé les conditions pour qu’un objectif
soit motivant pour le salarié. La fixation d’un objectif doit remplir plusieurs conditions qui sont les
suivantes :
ENGAGEMENT: Il est plus probable qu’un individu déploie des efforts pour atteindre un
objectif s’il est convaincu de la pertinence de ce dernier.
L’individu sera particulièrement engagé à atteindre l’objectif s’il a participé à le fixer. Le
management participatif se base sur cette idée : l’individu doit être impliqué dans la prise
de décision.
FEEDBACK: Il doit être régulier et approprié, c’est indispensable pour maintenir la
motivation des salariés. Le feedback permet de renforcer les comportements performants.
Locke a également montré que les objectifs devaient être S.M.A.R.T. pour que les salariés soient
motivés. En d’autres termes, les objectifs doivent répondre à plusieurs conditions telles que :
S
M
Conditions de réussite de motivation
A des salariés dans leur travail.
R
T
5. LES THÉORIES DES BESOINS
L’application des théories des besoins consiste principalement pour les managers à :
Être à l’écoute des besoins des individus, qu’ils soient latents et/ou exprimés (Maslow et Alderfer).
Prendre conscience que les besoins sont spécifiques à chaque individu (McClelland).
Il propose l’existence de besoins répartis en cinq catégories, qu’il est possible de hiérarchiser
et de classer dans une pyramide….
6. LA THÉORIE DE LA SATISFACTION À L’ÉGARD DE LA RÉMUNÉRATION
En réponse, Alderfer (1969) propose une théorie des besoins moins dogmatique dans la hiérarchie
mais qui stipule également que c’est la sensation de besoin qui motive l’individu au travail. Alderfer
recense trois types de besoins :