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Table des matières
Plan officiel – Annexes……………………………………………...…………......4
Plan officiel – Appendices……….………………………………………………...5
Section 1. Introduction…………………………………………………………..…6
Section 2. Orientations stratégiques…………………………………….….….14
2.1 Les cinq grands changements dans le cadre des politiques ………………..…..15
2.2 Les questions transversales ……………………………………………………..…17
2.2.1 La régénération …………………………………………………………….19
2.2.2 Le développement économique ………………………..………….…..…22
2.2.3 L’énergie et le changement climatique ………….………………...….…28
2.2.4 Des collectivités saines et inclusives …………………………..…...……..33
2.2.5 L’équité des genres ………………………..……………………….…..…39
2.2.6 La culture ………………………………………..…………………..…….43
Section 3. Le cadre de gestion de la croissance ……………………...…...…46
Section 4. Politiques pour l’ensemble de la Ville …………………...…….…..63
4.1 La mobilité …………………..……………………………………….….……….64
4.2 Le logement ……………………………………………………….……………..80
4.3 Les institutions et les infrastructures à grande échelle ………….…………...…87
4.4 Les parcs et les infrastructures récréatives ……………………….………….….90
4.5 Le patrimoine culturel et l’archéologie …………………………………………98
4.6 L’esthétique urbaine …………………..…………………………………..…...104
4.7 L’infrastructure de l’eau potable, des eaux usées et des eaux pluviales…… 118
4.8 Le patrimoine naturel, les espaces verts et la forêt urbaine ……………........125
4.9 Les ressources en eau …………………………………………….……....…….129
4.10 Les infrastructures scolaires ……………………………….…………….…..…135
4.11 Les aménagements généralement autorisés ……………….……….………..138
Section 5. Les transects…………….……….…………………….…….……….140
5.1 Le transect du centre-ville ……………………………………….......…………144
5.2 Le transect du secteur urbain intérieur ………………………....…………...…150
5.3 Le transect du secteur urbain extérieur ……………………..….…...……..…..155
5.4 Le transect du secteur de banlieue ……………………………………………..160
5.5 Les zones du transect de la ceinture de verdure et du transect du secteur rural
…………………………………………………………………………….…………..165
5.6 Les zones sous-jacentes ………………………………………………....……..168
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Section 6. Les désignations urbaines …………………………….………...…178
6.1 Les carrefours …………………………….…………………….…………...…..179
6.2 Les couloirs ……………………………………………………………….……..185
6.3 Les quartiers ………………………..……………………...…………….……..188
6.4 Le transport industriel et l’entreposage traditionnels ………….………..……192
6.5 Les secteurs mixtes industriels non traditionnels ……….……………….…....195
6.6 Les districts spéciaux ………………………………………..………….………198
Section 7. La désignation des espaces verts …………………………….…..213
Section 8. Les désignations de la ceinture de verdure ……………….……220
Section 9. Les désignations rurales ………….………………………….…….224
9.1 Le secteur des ressources agricoles ……………………….……….…………..225
9.2 Le secteur de la campagne rurale …………………………………...……..….228
9.3 Le secteur de transport industriel et d’entreposage rural …………………….231
9.4 Les villages ……………………………………………………………..…..……234
Section 10. La protection de la santé et de la sécurité ……….….………..236
10.1 Prévenir les blessures, les décès et les dommages matériels ……………….…237
10.2 Réduire le plus possible les aménagements fonciers incompatibles …..….…245
10.3 Fortifier la résilience contre les incidences de la chaleur extrême …….……..249
10.4 Rehausser la sécurité personnelle grâce à la conception …….………………250
Section 11. La mise en œuvre …………………………………………….……252
11.1 Préparer le terrain pour l’application des exigences et des dispositions de la
réglementation du plan d’implantation ………………………………………...…..254
11.2 Créer le cadre du régime des permis d’aménagement communautaire .…...255
11.3 Établir l’orientation des plans d’amélioration communautaire ……….……..257
11.4 Établir les procédures de notification et de consultation du public …………259
11.5 Donner une orientation aux processus du comité de dérogation ………..….260
11.6 Donner une orientation aux processus de mise en œuvre du Plan …….…...260
11.7 Définir l’orientation des révisions et des modifications techniques du Plan…264
11.8 Définir l’orientation des consultations préalables au dépôt des demandes et de
l’information prescrite à déposer …………………………….…………….………..264
Section 12. Les plans locaux ………………….…………………….….………272
Section 13. Définitions ……………………..…………………….……………..278
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Plan officiel - Annexes
Annexe A – Secteurs d’application de la politique sur le transect
Annexe B Séries:
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Plan officiel - Appendices
Appendice 1 – Centre-ville métropolitain
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Section 1. Introduction
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Section 1. Introduction
1.1 Contexte
La population d’Ottawa a franchi la barre du million d’habitants en 2019; sa population a doublé
dans les 50 dernières années. Cette croissance a donné lieu à des changements fondamentaux
dans l’identité de notre ville : qu’il s’agisse du développement de Kanata, de Barrhaven ou
d’Orléans, de la fusion, de la repopulation de notre centre-ville et de la progression de la vie
urbaine, de la diversification culturelle, de l’essor du secteur de la haute technologie ou du nouveau
réseau de train léger. Elle n’est plus seulement la capitale du Canada : elle est aussi en train de
devenir une importante et florissante métropole canadienne.
D’ici 2046, l’on s’attend à ce que la population d’Ottawa avoisine 1,5 million d’habitants; dans la
région d’Ottawa-Gatineau, la population devrait franchir la barre des 2 millions de personnes. Selon
notre vision pour demain, Ottawa deviendra la ville de taille moyenne la plus agréable où vivre en
Amérique du Nord et est bien placée pour réaliser cette vision. Nous profitons d’une grande qualité
de vie, grâce à la vitalité des quartiers et des communautés culturelles. La ville est dotée de parcs et
d’espaces verts exceptionnels. Notre économie est stable et de plus en plus diverse, et nous
comptons sur de vastes systèmes d’éducation et de santé.
Or, dans le cadre de notre développement, nous relevons de nouveaux défis d’envergure. Notre
croissance doit s’adapter à une population plus diverse et au vieillissement de notre profil
démographique. Elle doit cadrer avec les cibles de réduction des émissions de gaz à effet de serre
de la collectivité et de la municipalité, en plus de s’adapter au changement climatique. Nous devons
recourir à de nouveaux moyens de nous assurer que nous pouvons nous prémunir contre les crises
sanitaires, environnementales ou économiques. Nous devons aussi faire appel à des moyens de
domestiquer l’évolution technologique fulgurante pour étayer le développement économique local
et la qualité de vie. Enfin, nous devons trouver les moyens de faire des quartiers et des collectivités
rurales de la Ville des lieux sains, inclusifs et florissants.
Le Plan officiel est un document de fond essentiel, qui nous permettra d’atteindre ces objectifs. Il
oriente la croissance de la Ville au fil des ans et trace les grandes lignes des politiques qui guideront
le développement et la croissance d’Ottawa. Grâce au nouveau Plan officiel, Ottawa sera en
mesure d’être souple, résiliente et surtout, une ville dans laquelle des gens voudront vivre, travailler
et se divertir. Le Plan officiel nous amène jusqu’en 2046, tout en tâchant de préparer la Ville en
prévision de l’année où sa population atteindra 2 millions d’habitants.
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1.2 Le rôle du Plan officiel
Le Plan officiel d’Ottawa est un document à caractère juridique adopté en vertu des pouvoirs de la
Loi sur l’aménagement du territoire de l’Ontario. Il fait état des buts, des objectifs et des politiques
adoptées par la Ville pour guider sa croissance et gérer son évolution physique jusqu’en 2046. Il
met aussi en œuvre les priorités définies dans le Plan stratégique de la Ville en ce qui a trait à
l’aménagement du territoire.
L’orientation de l’aménagement du territoire est portée par la vigueur, l’économie, l’environnement
et le sentiment d’appartenance à la collectivité d’Ottawa et se répercute sur ces quatre aspects.
C’est pourquoi ce plan définit l’orientation des autres plans municipaux comme le Plan directeur
des transports et le Plan directeur des parcs et des espaces verts. Les politiques du Plan officiel sont
souvent mises en œuvre dans le cadre de ces plans connexes.
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1.4 Pour lire le Plan officiel
Ce plan fait état des buts, des objectifs et des politiques adoptés par la Ville et destinés à gérer et à
orienter l’évolution physique et les effets de cette évolution sur l’environnement social,
économique, bâti et naturel d’Ottawa. Le lecteur est invité à noter ce qui suit :
• le Plan est un document intégré. Pour bien en comprendre chacune des différentes parties,
il faut le lire dans son entièreté, qu’il s’agisse des buts définis sous la rubrique « Ce que
nous voulons réaliser » et des grandes politiques stratégiques ou des désignations et des
orientations précises pour la mise en œuvre. Les passages non numérotés, les buts, les
définitions et les tableaux sont tous des éléments opératifs du Plan officiel;
• chaque fois qu’une politique reprend un terme défini dans la section Définitions, ce terme
doit être interprété conformément à cette définition, sauf indication contraire;
• chaque fois qu’une politique reprend un terme défini dans la Déclaration de politiques
provinciale, ce terme doit être interprété conformément à la définition de cette déclaration,
sauf indication contraire;
• les appendices ne font pas partie du Plan et sont inclus exclusivement pour l’information du
lecteur. Ils peuvent être modifiés sans passer par le processus de modification du Plan
officiel;
• les périmètres des désignations du Plan sont approximatifs, et sauf indication contraire, ils
ont un caractère général, à l’exception des cas dans lesquels ils correspondent à des routes
principales, à des voies ferrées, à des lignes de transport de l’hydroélectricité, à des cours
d’eau et à d’autres caractéristiques physiques facilement reconnaissables;
• les routes principales s’entendent des autoroutes provinciales, des autoroutes urbaines, des
artères, des routes collectrices principales, des rues collectrices ou des routes. Dans les cas
où d’autres sources d’information ont servi à établir les périmètres des désignations, ces
sources sont exprimées clairement dans les politiques correspondant à ces désignations;
• dans les cas où le périmètre d’un transect ou d’une désignation correspond à une rue ou à
une route, ce périmètre suit sa ligne médiane, sauf indication contraire. Dans les cas où le
périmètre d’une route change après l’adoption, le périmètre du transect ou de la
désignation est interprété pour cadrer avec la ligne médiane de la nouvelle localisation
routière;
• sauf indication contraire dans les politiques, dans les cas où l’intention générale du Plan est
respectée, les légères mises au point apportées aux périmètres n’obligent pas à modifier le
Plan;
• en règle générale, en cas de contradiction avec le Plan officiel, les plans secondaires et les
politiques sectorielles, les politiques reproduites dans les plans secondaires et dans les
politiques sectorielles sont prépondérantes;
• dans les cas où le Plan rappelle des documents qui sortent du cadre du Plan officiel, par
exemple les lois provinciales ou fédérales ou d’autres lois, ou d’autres documents qui ne
font pas partie du Plan officiel, il est entendu qu’il s’agit de la dernière version approuvée
des documents qui sont rappelés, sauf indication contraire;
• ce n’est pas parce que le Plan indique des routes, des ponts, des parcs, des services
municipaux ou des infrastructures projetés dans le texte des politiques ou dans les annexes
du Plan, ainsi que dans les cartes ou les annexes de plans locaux que la Ville s’engage pour
autant à assurer ces services dans un certain délai ou qu’elle est expressément ou
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exclusivement responsable de les fournir, de les financer ou de les mettre en œuvre par
ailleurs. Les légères mises au point apportées à la localisation de ces infrastructures
n’obligent pas à apporter une modification au Plan officiel, à la condition qu’elles cadrent
avec les objectifs et les orientations des politiques du Plan officiel;
• dans les cas où le Plan officiel rappelle des études, des directives et d’autres textes de
politiques comme les plans des bassins hydrographiques, les plans directeurs, les plans
d’aménagement communautaire ou les directives sur la conception des artères, ces textes
de politiques ne font pas partie du Plan officiel, sauf si ce plan a été expressément modifié
pour intégrer la totalité ou toute partie de ces textes. Dans bien des cas, ces textes ont pour
effet de mettre en œuvre les politiques du Plan officiel et peuvent être consultés pour
guider les décisions du Conseil municipal dans les travaux d’aménagement, les projets
d’infrastructures et d’autres questions. Toutefois, ils n’ont pas le statut de politiques dans ce
Plan, adoptées en vertu de la Loi sur l’aménagement du territoire;
• le terme « plan local » désigne les plans secondaires et les politiques sectorielles selon les
modalités exposées dans la section 12 du Plan.
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Nouveau
Plan Officiel
Plan directeur de Plan directeur Plan directeur de Plan directeur Plan décennal de
l'infrastructure des transports la forêt urbaine et des changements logeme nt et de lutte
des espaces verts climatiques contre l'itinérance
En même temps, Ottawa est devenue, à force de croître, une grande ville canadienne et fait partie
d’une région métropolitaine réunissant un million et demi d’habitants, qui regroupe la Ville de
Gatineau et les municipalités environnantes en Ontario et au Québec. Dans le cadre de cette
croissance, l’identité de la région est le fruit de son histoire commune (dont celle des Autochtones),
de sa qualité de vie, de son multiculturalisme, de son bilinguisme, de sa communauté artistique
florissante et diverse, de ses vigoureux quartiers, de sa scène culturelle, musicale et gastronomique
et de sa proximité par rapport aux zones naturelles. Il s’agit d’une identité qui continue d’évoluer
au rythme de la croissance, des changements et de l’urbanisation grandissante de la région.
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C’est pourquoi l’orientation du développement d’Ottawa se déroule non seulement selon ce Plan
officiel, mais aussi selon les plans à long terme de la Ville de Gatineau et de la Commission de la
capitale nationale.
Pour fortifier notre rôle de grand centre métropolitain et de capitale nationale, il faut collaborer en
permanence avec la Ville de Gatineau et les municipalités environnantes dans des dossiers essentiels
comme les transports en commun et le développement économique, ainsi qu’avec la Commission
de la capitale nationale, qui est propriétaire et gestionnaire d’une superficie de plus de 500 km2 et
d’environ 1 600 propriétés dans la grande région. Cette collaboration doit tenir compte des
différents contextes juridiques et d’aménagement des partenaires.
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1.6 Surveillance
Le Plan officiel est un document-cadre global qui vise à orienter la croissance de la Ville dans les
25 prochaines années et au-delà. Sur cet horizon de planification, il sera essentiel de surveiller
continuellement l’efficacité des politiques du Plan officiel afin de savoir si nous sommes en voie
d’atteindre nos objectifs. Il sera aussi important de surveiller les tendances mondiales, nationales et
régionales pour s’assurer que nos politiques et nos objectifs sont toujours d’actualité, réactifs et
harmonisés pour faire d’Ottawa la ville de taille moyenne la plus agréable où vivre en Amérique du
Nord.
Photo : Ville d’Ottawa
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Section 2.
Orientations stratégiques
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Section 2. Orientations stratégiques
2.1 Les cinq grands changements dans le cadre des politiques
Dans ce nouveau Plan officiel, nous proposons cinq grandes orientations stratégiques comme pierres d’assise
pour faire d’Ottawa la ville de taille moyenne la plus agréable où vivre en Amérique du Nord dans le prochain
siècle.
Le premier grand changement : D’ici la fin de la période visée par le Plan, s’en
remettre plus à la régénération qu’à l’aménagement des sites nouveaux pour
promouvoir la croissance.
La population d’Ottawa devrait s’enrichir de 402 000 habitants d’ici 2046, ce qui représentera
194 800 nouveaux ménages. La Ville s’adaptera à cette croissance dans ses quartiers et villages
existants, dans les zones des « sites nouveaux » non aménagés dans le périmètre urbain d’Ottawa et
en étendant son périmètre urbain. L’approche adoptée par la Ville aura des incidences considérables
sur l’évolution des quartiers d’Ottawa, sur les options et l’abordabilité des logements et sur notre
capacité à nous acquitter de nos responsabilités dans la lutte contre le changement climatique.
Le Plan officiel vise l’augmentation de la part de la croissance par régénération pour la porter à 60 %
d’ici 2046 dans le secteur bâti existant d’Ottawa, en adoptant des mécanismes de zonage et d’autres
mécanismes pour offrir à la Ville l’option de ne pas étendre davantage le périmètre urbain au-delà de
2046. Pour étayer cette orientation, les nouvelles politiques auront pour effet d’accroître la variété
des options de logement abordables de faible hauteur pour les résidents des quartiers existants
proches des carrefours et des couloirs et des quartiers où tout est accessible en moins de 15 minutes
à pied. Les politiques sur la forme bâtie permettront aussi de s’assurer que dans les quartiers
existants, les nouveaux logements s’harmonisent avec le caractère de ces quartiers, protègent le
couvert forestier urbain et promeuvent la mutation en quartiers où tout est accessible en moins de
15 minutes.
L’évolution sur la voie des modes de transport durable est cruciale pour créer une ville plus saine et
plus équitable et inclusive, dans laquelle tous peuvent se rendre au travail, à l’école et à leurs activités
sans avoir besoin de voiture. Les options du transport durable sont aussi une pierre d’assise des
quartiers florissants, piétonnables et pratiques, dans lesquels il est possible de se déplacer à pied ou à
vélo pour se rendre dans les infrastructures communautaires et dans la plupart des autres aires
d’agrément. Enfin, le transport durable est essentiel pour réaliser nos objectifs dans la lutte contre les
effets du changement climatique, puisqu’à l’heure actuelle, 40 % des émissions de gaz à effet de
serre d’Ottawa sont liées au transport.
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Le troisième grand changement : Affiner la conception urbaine et communautaire
et mettre cette connaissance au service d’un urbanisme de qualité à très grande
échelle ou à l’échelle la plus modeste.
Ottawa est une ville de quartiers et de villages. Chacun de ces quartiers et villages a ses propres
caractéristiques, qui le distinguent de tous les autres. Ce plan fait état des différences dans les
quartiers d’Ottawa, qu’il s’agisse des secteurs les plus urbanisés et denses dans le centre-ville que
des secteurs de banlieue les moins denses en s’éloignant du centre-ville. La planification de
l’évolution d’une nouvelle subdivision à Kanata ou à Barrhaven sera différente de celle d’une
ancienne banlieue à l’origine servie par le tramway comme Hintonburg ou d’un quartier du
centre-ville du XIXe siècle.
Le Plan officiel adopte l’approche du « transect » dans l’aménagement, afin de mieux distinguer,
selon le contexte, les différents quartiers d’Ottawa et ses villages ruraux, ce qui donnera lieu à des
politiques mieux adaptées au contexte, à la vétusté et à la fonction de chaque secteur sur le
territoire de la Ville. Ottawa a été divisée en six transects; chaque transect représente une gradation
différente du type et de l’évolution de l’environnement bâti et de la fonction planifiée des terrains
dans cet environnement, depuis le secteur le plus urbain (le centre-ville) jusqu’au secteur le moins
urbain (le secteur rural). Les politiques associées aux désignations de l’aménagement du territoire,
dont les carrefours, les couloirs, les quartiers et les villages ruraux, sont propres au contexte de
chaque transect. Enfin, on a recensé les « zones sous-jacentes » dans les secteurs où il fallait
adopter certaines orientations stratégiques au-delà de celles dont font état les désignations de
l’aménagement du territoire pour guider la croissance, autoriser certains types d’activités et orienter
la forme bâtie.
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politiques audacieuses pour encourager l’évolution des collectivités pour en faire des quartiers du
quart-d'heure, grâce à un éventail divers d’aménagements, dont un ensemble de logements, de
boutiques, de services, l’accès local à des produits alimentaires sains et abordables, les écoles,
l’emploi, les arbres matures, les espaces verts et les sentiers. Le Plan comprend aussi des politiques
destinées à permettre à la Ville d’atteindre sa cible de réduction de 100 % des émissions de gaz à
effet de serre d’ici 2050 et sa cible de 40 % du couvert forestier urbain, en plus d’accroître sa
résilience aux effets du changement climatique, dont le réchauffement du climat, les pluies plus
abondantes et les plus grands chocs météorologiques, par exemple les canicules, les inondations et
les tempêtes.
Les employeurs recherchent des liaisons supérieures avec d’autres grandes villes et un
environnement qui attire des travailleurs très spécialisés. Les travailleurs recherchent des villes
agréables à vivre et résilientes, dotées de différents secteurs polyvalents sécuritaires, abordables et
florissants et offrant une vie culturelle et une harmonie sociale. Le développement économique
s’entend de la création de perspectives plus vastes pour les entreprises et les travailleurs, afin de
répondre aux besoins de la population grandissante. Il s’agit aussi de diversifier le socle de l’emploi
pour que l’économie locale soit résiliente pendant les revirements de différents secteurs de l’activité
économique. Il faut aussi étendre les perspectives dans la participation à la population active pour
des groupes plus nombreux de la population. Enfin, il faut répartir l’emploi sur un vaste territoire
géographique pour que les travailleurs aient le choix de travailler non loin de l’endroit où ils
habitent.
de la régénération;
du développement économique;
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des collectivités saines et inclusives;
de l’équité des genres;
de la culture.
Dans les sections 2.2.1 à 2.2.6, nous définissons l’ensemble du contexte et de l’intention des
politiques se rapportant à ces questions. Toutefois, les politiques du Plan officiel qui donnent effet à
l’intention des politiques pour chacune des questions transversales sont intégrées dans de
nombreuses sections du Plan. Nombre de ces politiques sont désignées par les icônes propres à ces
questions et jointes aux sections du Plan. Ces icônes visent simplement à tracer le lien entre des
sections et certaines questions transversales, sans toutefois donner plus d’importance à certaines
sections ou politiques en particulier.
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2.2.1 La régénération
Définition
Régénération
Aménagement des propriétés, des sites ou des secteurs selon des densités supérieures à celles qui
existent à l’heure actuelle :
(a) en créant de nouveaux logements, de nouvelles infrastructures ou de nouveaux lots
sur des terrains déjà aménagés dans des collectivités existantes, notamment en
réaménageant des friches industrielles;
(b) en aménageant des lots inoccupés ou sous-utilisés dans des zones déjà aménagées;
(c) en aménageant des infrastructures intercalaires;
(d) en agrandissant ou en convertissant des bâtiments existants.
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Intention de la politique
Ce plan prévoit d’orienter la régénération résidentielle à destination des secteurs existants, dans
lesquels on peut avoir accès aux nécessités journalières et hebdomadaires en moins de 15 minutes
à pied (ce que l’on appelle les « quartiers du quart-d’heure »). Cette orientation aura pour effet
d’accroître le nombre d’options de transport et la commodité dans l’accessibilité des services, des
aires d’agrément et des écoles. Elle permettra aussi de répondre aux besoins de la population
vieillissante, en rehaussant l’accessibilité des secteurs plus animés, qui offrent des possibilités
d’échanges sociaux, des services de santé et des infrastructures communautaires.
3) Améliorer les aires d’agrément et les services publics dans les quartiers du
quart-d’heure .
Les politiques auxiliaires pour la gestion de la croissance, le logement, le transport, l’esthétique
urbaine, ainsi que les parcs et les espaces verts dans le cadre du Plan apporteront certains des
éléments nécessaires pour permettre de réaliser la cible de régénération de 60 %. Nous avons aussi
prévu des politiques pour guider la préparation des plans locaux, par exemple les plans secondaires
et les politiques sectorielles, ainsi que les plans d’aménagement. Pour permettre d’étayer sa
stratégie qui consiste à atteindre, d’ici 2046, une cible de régénération de 60 %, la Ville entend :
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• obliger à produire des logements intercalaires plus denses, à petite échelle et de faible
hauteur, regroupant généralement trois logements ou plus par lot, afin d’accroître l’offre
dans la croissance consacrée au secteur bâti;
• obliger à adopter une plus grande proportion de logements de trois chambres à coucher ou
plus, afin d’offrir un plus grand nombre de choix de logements pour la population projetée;
• protéger le couvert forestier urbain et offrir un accès équitable aux espaces verts, pour
produire de l’ombre et offrir des occasions de promouvoir la santé et le bien-être mentaux
et physiques;
• s’assurer que l’aménagement et le réaménagement des infrastructures des transports en
commun, des routes et du transport actif étayent les cibles de régénération de la Ville;
• définir l’orientation dans la compatibilité des nouveaux logements avec le caractère
souhaitable du quartier environnant pour que les perspectives d’aménagement soient plus
accueillantes dans les quartiers existants;
• viser à réaliser toutes sortes de typologies de logements, y compris celles qui n’existent pas
aujourd’hui, afin de répondre aux besoins des ménages divers et d’assurer l’offre de
logements abordables.
Sections
3.2 | 4.2.1(2) | 4.6.6 (4) | 5.1.5(1) | 5.2.4(1) | 5.3.4(1) | 5.3.1(4) | 5.6.1.1(2) |
5.6.1.2(1) et (2) | 6.3.1(2),(4) et (5) | 6.3.2(1) et (2) | 11.1(2) | 11.6(10)
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2.2.2 Le développement économique
8) Étayer le développement
économique rural dans tous les
secteurs.
Photo : Ville d’Ottawa
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Intention de la politique
1) Rehausser la grande qualité de vie d’Ottawa afin d’attirer les travailleurs
spécialisés et les entreprises.
Pour pouvoir affronter la concurrence dans l’économie des connaissances, Ottawa doit être en
mesure de développer les entreprises et les talents locaux, d’attirer et de fidéliser les travailleurs
spécialisés et les nouvelles entreprises et de créer le contexte réglementaire qui lui permet de
promouvoir l’entrepreneuriat et l’innovation. La forte présence de différentes institutions
d’enseignement postsecondaire, dont les universités et les collèges, est un atout quand il s’agit de
promouvoir les talents et l’innovation dans la localité et permet d’attirer les employeurs comme les
investisseurs. Les employeurs recherchent des liaisons plus nombreuses avec d’autres grandes villes
et un environnement qui attire les travailleurs très spécialisés. Les travailleurs recherchent des villes
agréables à vivre et résilientes, dotées de secteurs polyvalents sécuritaires, abordables et florissants,
d’espaces verts accessibles, ainsi que d’une vie culturelle et d’une harmonie sociale. Puisque la
vivabilité et l’abordabilité sont essentielles pour la vitalité et la compétitivité économiques soutenues
de la Ville, il faut exercer une surveillance dans le cadre du développement d’Ottawa pour s’assurer
que l’on continue d’offrir et de rehausser ces avantages. La vivabilité est l’un des avantages
concurrentiels d’Ottawa et constitue un facteur qui peut permettre à la Ville de fortifier sa position
dans la mégarégion réunissant Toronto, Ottawa, Gatineau et Montréal.
On peut aussi s’attendre à de nouveaux types d’emplois dans le cadre de la transition qui permettra
à la Ville de devenir une économie sobre en carbone. Il s’agit entre autres des nouveaux secteurs de
l’industrie de la construction consacrés à la réalisation de nouveaux bâtiments plus performants et à
de vastes travaux de réaménagement de l’énergie. Les projets d’énergie renouvelable à grande
échelle, en particulier la photovoltaïque solaire, le stockage de l’énergie et l’énergie des quartiers,
devraient croître considérablement au fil du temps.
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l’entreposage et d’autres activités très importantes, cet effort de protection permet de maintenir
l’offre de terrains stratégiquement situés et dont le prix est adapté pour ces types d’emplois, en
plus de les protéger contre les pressions de l’immobilier résidentiel.
Toutefois, à Ottawa, la plupart des emplois sont offerts dans les entreprises de connaissances,
essentiellement dans les immeubles à bureaux. Bien qu’il soit toujours d’actualité d’éloigner des
habitations les aménagements qui représentent des nuisances très importantes, on ne peut pas en
dire autant des emplois offerts dans les immeubles à bureaux. En outre, dans l’économie actuelle
des connaissances, les employeurs ne préfèrent généralement pas les établissements dispersés : ils
recherchent plutôt des environnements polyvalents florissants, dans lesquels leurs travailleurs
peuvent profiter de différents services et de différentes activités, aires d’agrément et perspectives
résidentielles dans le contexte des quartiers du quart-d’heure .
C’est pourquoi, dans ce contexte, les « secteurs d’emploi » dans les immeubles à bureaux et dans
l’économie des connaissances ne doivent pas être séparés des autres aménagements compatibles et
doivent pouvoir évoluer pour devenir des secteurs polyvalents. Toutefois, les aménagements très
importants devraient continuer d’être séparés des aménagements sensibles. Il faut protéger et
préserver le territoire pour sa vocation actuelle et sa vocation projetée.
Dans les quartiers, les aménagements commerciaux et communautaires sont généralement
consacrés aux services, et leur taille ou leur superficie est limitée. Ces aménagements sont
généralement des écoles, des centres communautaires, des infrastructures récréatives, des
bibliothèques et des aménagements commerciaux à moindre échelle, dont le commerce de détail
limité, les restaurants et les entreprises de services personnels. Ces aménagements font partie de la
réalisation des quartiers du quart-d’heure . Certains secteurs de ces quartiers ont parfois, selon leur
contexte précis, des besoins en ce qui a trait aux aménagements ou à la densité minimums pour
l’emploi.
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5) Protéger et préserver des secteurs pour les grappes d’activités économiques qui
ne peuvent pas être intégrées dans les aménagements sensibles du territoire.
Dans le secteur urbain, les aménagements destinés à l’emploi, qui ne permettent généralement pas
de concurrencer les loyers des autres aménagements dans les carrefours, les couloirs ou les
quartiers et qui ont des incidences potentielles défavorables sur les aménagements sensibles voisins,
obligent à regrouper les aménagements comparables situés dans les secteurs industriels
traditionnels et dans les secteurs industriels non traditionnels. Ces aménagements sont
généralement liés à l’activité manufacturière, à la construction, à l’entreposage, aux métiers et à la
logistique. Nombre de ces aménagements essentiellement fonciers et très importants font aussi
partie du secteur rural. Ces grappes, qui assurent une fonction importante, seront protégées
comme secteurs ruraux destinés à l’activité industrielle, aux industries primaires, ainsi qu’au
transport des marchandises et à l’entreposage.
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d’aménagements doivent être plus à l’écart des aménagements résidentiels et doivent donner accès
à des échangeurs autoroutiers.
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Les villages continueront d’être un point de mire pour l’emploi et les services; en outre, les plans
secondaires viendront établir des catégories plus détaillées pour l’aménagement du territoire. Les
secteurs à vocation industrielle consacrés au transport et à l’entreposage des marchandises de la
zone rurale dans les lieux stratégiques donnant accès aux autoroutes de la série 400 de l’Ontario ou
à des ressources toutes proches, par exemple les agrégats, permettront d’accueillir des
aménagements plus importants, qui ne sont pas adaptés dans les villages.
Sections
| 3.1 | 3.2 | 3.4 | 3.5 | 4.1.6 | 6.1.1 | 6.1.2 | 6.3.1 | 6.4.1 | 6.5.1 | 9.1.1 |
9.1.2 | 9.3 |
27
2.2.3 L’énergie et le changement climatique
28
Intention de la politique
29
humanisées et des bornes de recharge pour les véhicules électriques le long des rues et dans les
zones de stationnement.
30
6) Intégrer la résilience dans les risques éventuels d’inondations.
L’inondation est le type le plus coûteux de catastrophe naturelle au Canada. Les inondations
endommagent les propriétés et les infrastructures, contaminent l’eau potable et nuisent à la
sécurité, aux finances et à la santé physique et mentale des gens. L’évolution des modèles
météorologiques de neige et de pluie et l’augmentation du nombre total et de l’intensité des
précipitations peuvent accroître les inondations non loin des cours d’eau et dans les quartiers. Il est
possible d’accroître notre résilience pour nous protéger contre les inondations :
• en évitant de construire des bâtiments dans les plaines inondables et en maîtrisant les
risques dans les zones vulnérables aux inondations dans les conditions climatiques
projetées;
• en mettant en œuvre des pratiques de gestion des eaux pluviales et en aménageant des
infrastructures qui résistent aux conditions climatiques projetées, dont les chocs
météorologiques;
• en faisant appel à des fonctions de gestion des eaux pluviales dans les travaux
d’aménagement de moindre impact afin de recueillir les eaux de pluie là où elles tombent.
7) Protéger les arbres, les milieux humides et les autres zones naturelles et faire
appel à des solutions inspirées de la nature.
La nature étoffe la résilience contre les chocs du changement climatique grâce à la protection
contre les inondations, à la maîtrise des chocs thermiques, à la gestion des eaux pluviales, à la
biodiversité et à l’amélioration de la santé mentale, sociale et physique. On peut rehausser la
résilience naturelle contre le changement climatique :
• en protégeant, en améliorant et en gérant le couvert forestier et l’environnement naturel en
fonction des services climatiques qu’ils offrent;
• en analysant et en maîtrisant les chocs du changement climatique sur l’environnement
naturel;
• en gérant les risques des feux de broussaille.
31
Outre le Plan officiel, les autres plans et programmes de la Ville sont essentiels pour atteindre nos
objectifs dans la lutte contre le changement climatique. Le Plan directeur sur les changements
climatiques et les stratégies de l’Évolution énergétique et de la résilience climatique correspondant
à ce plan renferme des analyses et des plans d’action pour agir sur tout le territoire de la Ville. Le
Plan directeur de l’infrastructure, le Plan directeur des transports, le Plan directeur de la gestion des
déchets solides, le Plan directeur des espaces verts et le Plan de gestion de la forêt urbaine doivent
prévoir les politiques et les programmes qui permettront d’atteindre nos cibles de réduction des
émissions polluantes et de nous adapter aux conditions climatiques projetées. Il faut aussi qu’il soit
question de la maîtrise du climat et de la résilience climatique dans les plans et les programmes à
long terme sur la gestion des infrastructures, ainsi que sur la planification et le financement des
biens d’équipement pour veiller à nous doter d’une approche stratégique harmonisée.
Sections
| 3.2 | 3.3 | 4.1.3 | 4.1.4 | 4.4.6 | 4.6.3 | 4.6.4 | 4.7.1 | 4.9.1 | 4.10.3 | 4.11.3
7.3 | 11.1 | 11.3 | 5.1.1 Politique 5 | 5.6.3.1 | 10.1.3 | 10.3
32
2.2.4 Des collectivités saines et inclusives
L’environnement bâti et naturel peut déterminer toutes ces conditions et avoir des effets
importants sur la qualité de vie et sur le bien-être. Le Plan officiel oblige à aménager des
collectivités saines et résilientes, en établissant, pour l’environnement bâti et naturel, les conditions
nécessaires pour assurer la santé à long terme.
33
Intention de la politique
34
• offrir des environnements sécuritaires et pratiques pour les enfants et les jeunes qui
souhaitent se déplacer à pied ou à vélo ou prendre les transports en commun pour se
rendre dans les établissements d’enseignement;
• créer un sentiment d’appartenance au lieu et personnaliser les quartiers en intégrant une
esthétique urbaine de grande qualité à l’échelle humaine. Il s’agit entre autres de la vitalité
du domaine public, ainsi que des rues, des points de rassemblement et des aires
d’agrément locales ombragées et verdoyantes. Il peut aussi s’agir des espaces
supplémentaires aménagés dans les rues pour les piétons en animant les rues humanisées.
Le domaine public doit favoriser les liaisons sociales qui invitent les gens à découvrir les
espaces, au lieu de simplement les traverser;
• aménager des environnements qui doivent favoriser cette expérience dans toutes les
saisons, y compris l’hiver;
• prévoir des infrastructures communautaires comme des parcs et des espaces publics, des
écoles, des centres communautaires, des centres de garde d’enfants, des infrastructures
récréatives et des bibliothèques. Les lieux publiquement accessibles, qui permettent de se
connecter et qui contribuent à la qualité de vie et au bien-être sont particulièrement
importants pour les collectivités qui continuent de se densifier;
• encourager le commerce de détail et les services commerciaux dans la localité afin de
réduire les délais de déplacement pour répondre aux besoins du quotidien;
• promouvoir l’accès à des produits alimentaires sains et maîtriser les déserts alimentaires en
prévoyant des aménagements pour les supermarchés, les jardins communautaires,
l’agriculture urbaine et les marchés agricoles locaux. Encourager l’aménagement, dans
l’ensemble des quartiers, des supermarchés de taille modeste ou moyenne.
Les collectivités existantes se transformeront au fil du temps pour devenir des quartiers plus sains,
mieux connectés et complets, où tout est accessible en moins de 15 minutes, dans le cadre des
travaux de réfection routière et d’aménagement immobilier qui se dérouleront. Dans les nouvelles
collectivités vertes, il faut s’assurer dès le début, dans le cadre des travaux d’aménagement, que les
transports et l’environnement bâti sont optimisés pour des environnements parfaitement
piétonnables et adaptés aux transports en commun. Les zones commerciales doivent être conçues
pour s’intégrer dans les nouveaux quartiers et être pensées à une échelle plus humaine, afin
d’encourager le transport actif et le transport en commun pour en faire des options viables et
souhaitables dans les activités du quotidien.
35
d’être négatifs. Les collectivités équitables et inclusives répondent aux besoins de différents groupes
culturels et visent à réduire les obstacles et à promouvoir l’équité pour les personnes qui sont
racialisées. Ces collectivités offrent des occasions de promouvoir la réconciliation et de consulter les
peuples autochtones. Les quartiers pensés pour être inclusifs permettent de s’assurer que les
collectivités sont construites pour tous, répondent aux besoins de toute l’existence et contribuent,
dans l’ensemble, à la santé et à la qualité de vie.
Les collectivités saines et inclusives :
• intègrent et respectent les valeurs, les connaissances et les cultures autochtones dans
l’édification de la Ville, dans le cadre du développement des relations et de la consultation,
notamment grâce à la représentation autochtone dans la planification, l’aménagement des
lieux et la régie environnementale;
• épousent des méthodes de conception adaptées à l’âge, en tenant compte des besoins des
enfants et des personnes âgées et en permettant de vieillir sur place;
• sont conçues pour être universellement accessibles;
• assurent le logement de personnes appartenant à différents groupes d’âge et niveaux de
revenus et venus de tous les horizons et permettent de répondre aux besoins en logement
de toute l’existence;
• promeuvent et priorisent le transport actif pour tous les groupes d’âge et tous les niveaux
d’aptitude. Il s’agit entre autres de répondre aux besoins des enfants et des personnes
âgées dans la conception d’infrastructures sécuritaires et pratiques pour le transport actif et
d’options de mobilité durables, auxquelles on peut faire appel pendant toutes les saisons, y
compris en hiver;
• promeuvent les caractéristiques de l’aménagement des lieux qui tiennent compte des
besoins des femmes, des enfants et des personnes âgées, ainsi que des groupes culturels. Il
pourrait entre autres s’agir de l’esthétique urbaine conviviale pour les enfants et des points
de rassemblement publics inclusifs;
• valorisent les occasions de répondre aux besoins dans l’aménagement du territoire, les
transports et les infrastructures dans les quartiers prioritaires; ces besoins sont mesurés
grâce à l’indice de l’équité de la Ville et entrent en ligne de compte dans l’établissement des
plans directeurs et des plans locaux.
36
• en faisant la promotion de la gestion durable des déchets grâce à la réduction et à la
réutilisation des déchets, au réacheminement et à la récupération des matières ressources
comme les déchets alimentaires et organiques, en plus de promouvoir la gestion résiduelle
écoresponsable.
37
Photo : Ville d’Ottawa
Sections
| 3.2 | 3.3 | 4.1.1 | 4.1.2 | 4.2 | 4.4 | 4.6.3 | 4.6.6 | 4.8.2 | 4.10 | 5.4.4 |
6.1.1 | 6.2.1 | 6.3.2 | 6.3.3 | 9.4.1 | 10 | 11.1 | 11.3 |
38
2.2.5 L’équité des genres
39
Intention de la politique
40
• on peut désagréger les données de la planification selon la race, le genre, l’âge, le statut
socioéconomique et d’autres facteurs de l’équité pour veiller à tenir compte, dans les
processus de planification, de l’ensemble des besoins et des expériences exceptionnels;
• dans les processus de consultation, on met tout en œuvre pour réunir les commentaires des
femmes et des autres groupes traditionnellement sous-représentés;
• les familles menées par les femmes et les femmes célibataires âgées peuvent trouver des
logements appropriés dans tous les quartiers;
• les quartiers du quart-d'heure répondent aux besoins de toutes les femmes et tiennent
compte des aménagements à vocation communautaire, par exemple les centres
communautaires et les bibliothèques;
• les immeubles comprennent des logements adaptés à tous les niveaux de revenus et des
logements assez vastes pour les familles;
• les immeubles sont pensés pour rehausser l’interaction sociale et comprennent des
commodités qui répondent aux besoins des familles qui ont des enfants, notamment des
zones où l’on peut ranger les poussettes et les vélos au sous-sol et les zones de jeux des
enfants;
• les femmes qui fuient la violence ont des options et sont hébergées dans des refuges ou
habitent dans des logements de transition et en milieu de soutien et dans des logements de
taille familiale;
• dans tous les quartiers, il y a des parcs où les enfants peuvent jouer. Au centre-ville et dans
le secteur urbain intérieur, il existe des infrastructures pour les loisirs;
• dans le transport en commun, on tient compte des habitudes de déplacement des femmes;
on sait que les différents groupes de femmes ont des habitudes de déplacement
différentes;
• on améliore la piétonnabilité grâce à des quadrilatères moins vastes et à des infrastructures
comme des trottoirs plus larges, des aires de repos, des points de traverse sécuritaires et des
arbres. Les quadrilatères plus vastes peuvent créer des effets d’obstacle. S’ils sont inévitables
et s’ils constituent des obstacles dans les principales voies d’accès permettant de traverser le
site, on peut définir des points de traverse et des passages publics;
• les femmes peuvent se déplacer à vélo et à pied sans se sentir menacées dans leur sécurité.
Des infrastructures cyclables mieux séparées sont aménagées;
• chaque collectivité, même dans les plus récentes zones vertes de la Ville, comprend des
espaces aménagés pour les centres de garde d’enfants agréés, et les plans locaux prévoient
des aménagements pour répondre aux besoins dans la garde des enfants.
41
Souhaitez-vous savoir où se trouvent, dans le Plan
officiel, les politiques intégrées sur l’équité des
genres?
Les politiques sur les objectifs de l’équité des genres sont désignées, dans l’ensemble du
Plan officiel, dans l’icône de l’équité des genres :
Sections
| 4.1.1 | 4.2.2 Politique 1 | 4.2.3 Politique 1 | 4.2.4 | 4.4.1 | 4.4.2 | 4.6.3 | 4.8.2 |
4.8.3 Politique 2 | 4.10.1 Politique 2 | 10.4 Politique 1 | 11.3 | 11.4
42
2.2.6 La culture
43
Intention de la politique
1) Créer des espaces et des lieux pour permettre que la culture s’exprime, se
développe et innove.
L’élaboration et la préservation des lieux où se déroulent les activités artistiques, culturelles et
patrimoniales seront étayées sur tout le territoire de la Ville. On encouragera dans toute la mesure
du possible la co-installation des activités artistiques, culturelles, sportives et récréatives comme
moyen de promouvoir les quartiers, les villages et les carrefours communautaires florissants et
agréables à vivre, où tout est accessible en moins de 15 minutes. Il faut aussi reconnaître
l’importance des espaces verts et des zones naturelles en milieu urbain pour la santé et la vitalité de
la culture et du patrimoine francophones et autochtones. La préservation de notre patrimoine
culturel et bâti exceptionnel, dont les lieux et les témoignages importants pour la nation hôte
algonquine Anishinabeg, permet de s’assurer qu’Ottawa reste un lieu agréable où vivre et est fidèle
à notre volonté de réconciliation et de reconnaissance des peuples autochtones, qui ont été les
premiers habitants de ce territoire. Une ville riche en patrimoine culturel et bâti est aussi une
destination attrayante pour le tourisme et l’investissement.
2) Renforcer l’identité des quartiers et des lieux grâce à l’architecture et à
l’esthétique urbaine.
L’image d’Ottawa et de ses quartiers s’est construite au fil du temps grâce à son ensemble
exceptionnel d’expressions architecturales, au perfectionnement de son esthétique urbaine, ainsi
qu’au style et à l’aspect de son domaine public. L’environnement bâti doit continuer de jouer un
rôle dans la définition, la fortification et le rayonnement de l’image d’Ottawa aux yeux de ses
résidents et du monde entier. Les communautés géographiques florissantes et les communautés
culturelles sous-représentées seront mises en lumière et consacrées sur tout le territoire d’Ottawa.
La préservation de notre patrimoine culturel et bâti exceptionnel, ainsi que des lieux et des
témoignages importants pour la nation hôte algonquine Anishinabeg, permet de s’assurer
qu’Ottawa reste une ville agréable à vivre et une destination attrayante pour le tourisme et
l’investissement.
3) Promouvoir les arts comme élément essentiel de l’aménagement des lieux.
L’art a le pouvoir de définir les collectivités et de créer un sentiment exceptionnel d’appartenance
au lieu. Il permet de rehausser le tissu urbain de la collectivité en créant des hauts lieux, de mettre
en valeur la culture locale et les influences mondiales et de contribuer à la vitalité sociale et
économique de la collectivité. Pour aider les artistes de la localité et pour promouvoir plus
généralement le développement culturel, on réduira les obstacles afin de favoriser les événements
artistiques, musicaux et culturels et leur expression. Il s’agira entre autres d’aménager des espaces
dans le domaine public pour l’expression culturelle et de veiller à adopter, dans le zonage, une
approche efficace qui promeut le développement culturel.
L’art public dans les lieux de grande notoriété, dans le domaine public comme dans le domaine
privé, peut contribuer à l’inclusivité de la société en tenant compte de toute la diversité des cultures
et des genres. Ces initiatives seront étayées dans tout le territoire de la Ville, conformément à la
Politique sur l’art public, notamment en consacrant des fonds aux budgets de la municipalité et au
budget consacré à la
44
construction des infrastructures en PPP et en permettant d’installer des œuvres d’art public sur le
domaine de la Ville et sur le domaine privé dans le cadre du processus qui régit les travaux
d’aménagement. Ces œuvres d’art public importantes et précieuses seront gérées conformément à
la Politique de gestion intégrale des actifs.
4) Optimiser les répercussions économiques des industries créatives et culturelles.
En misant sur les initiatives de la planification culturelle municipale comme la Stratégie musicale
d’Ottawa, sur l’établissement d’événements spéciaux et de processus d’autorisation des projets de
tournage cinématographique et sur les travaux du Bureau du cinéma d’Ottawa, la Ville continuera
de promouvoir la culture comme facteur essentiel du développement économique et de réduire les
obstacles qui se dressent contre les événements artistiques, musicaux et culturels.
L’inventaire des biens culturels locaux de la Ville (Ottawa XYZ) éclairera l’évaluation des
propositions d’aménagement, viendra étayer les évaluations environnementales et permettra de
cerner les lacunes culturelles et les possibilités dans la préparation des nouveaux plans locaux.
La promotion des biens culturels existants ou la création de biens culturels nouveaux peut favoriser
le développement économique, surtout lorsqu’on tient compte de la réutilisation adaptative des
friches industrielles, de l’aménagement des sites inoccupés ou sous-utilisés et de l’agrandissement
ou de la conversion des bâtiments existants, ainsi que des aménagements polyvalents.
Sections
| 4.8.1 | 5.1.1 Politique 2 | 5.2.1 Politique 4 | 5.4.4 Politique 1 | 6.2.2 | 6.3.1 Politique 4
| 6.3.3 | 6.6.1 | 7.1.2 | 7.2 | 8.4 Politique 4 | 11.3
45
Section 3.
Le Cadre de gestion
de la croissance
46
Section 3. Le Cadre de gestion
de la croissance
Ottawa est une grande municipalité, dotée de
différents reliefs géographiques et dont la
croissance se déroule selon une amplitude et des CE QUE NOUS VOULONS
types différents. Le Cadre de gestion de la RÉALISER
croissance se fonde sur la capacité à prévoir des
perspectives d’aménagement suffisantes et à
1) Désigner un territoire suffisant pour la
offrir un ensemble de choix adaptés, en
aménageant et en concevant la croissance pour croissance.
accroître les parts modales du transport durable 2) Favoriser la régénération.
et pour exploiter efficacement les infrastructures
existantes, en réduisant les émissions de gaz à 3) Concevoir les nouvelles collectivités selon
effet de serre. le principe des quartiers où tout est
accessible en moins de 15 minutes.
La ville a deux secteurs distincts : le secteur
urbain et le secteur rural. Le secteur urbain est 4) Orienter la croissance rurale dans les
constitué d’une zone bâtie, qui regroupe les villages.
aménagements existants, et une zone verte de
5) Répondre aux besoins du marché de
terrains inoccupés à la périphérie du secteur
urbain. Ce secteur est une zone de peuplement l’emploi.
pour les besoins de la Déclaration de politiques
provinciale, selon laquelle la croissance doit être
concentrée et selon laquelle les routes principales, les transports en commun et les services
municipaux raccordés constituent la forme d’infrastructure voulue. Le secteur urbain regroupe des
contextes différents, que ce Plan officiel définit comme des secteurs d’application de la politique sur
le transect, d’après leur situation, et à l’exception de la ceinture de verdure, en tenant compte de la
maturité des aménagements et de la mesure dans laquelle chaque secteur fonctionne comme
collectivité de quartiers du quart-d’heure . Le secteur urbain est défini par le périmètre urbain.
47
rural, on désigne une superficie suffisante pour répondre aux besoins projetés dans le logement,
l’emploi et les aménagements fonciers jusqu’en 2046.
Table 1
La population d’Ottawa devrait, selon les projections, croître de 40 % dans la période comprise
entre 2018 et 2046, pour atteindre le chiffre d’environ 1,4 million d’habitants. La croissance
dépendra essentiellement de la capacité soutenue de la Ville à attirer une part grandissante de
l’immigration internationale, nationale et régionale, qui interviendra pour 79 % dans la croissance
projetée. Pendant la durée du Plan officiel, la population d’Ottawa devrait être plus diverse et
vieillir : la part de la population des 65 ans et plus passera de 16 % en 2018 à 22 % en 2046.
48
L’emploi devrait s’enrichir d’environ 189 000 postes de 2018 à 2046. Le centre-ville restera le
carrefour d’emploi le plus important sur le territoire de la Ville. Les secteurs urbains intérieurs, les
couloirs urbains extérieurs, les carrefours et les centres-villes de banlieue seront appelés à jouer un
rôle beaucoup plus considérable comme points de croissance de l’emploi. Les aires industrielles et
les secteurs ruraux accommoderont aussi de la croissance dans l’emploi
La relation spatiale entre les lieux de résidence, les établissements de travail et d’enseignement, les
services commerciaux et de détail, les loisirs, les lieux de culte, les centres récréatifs et les autres
besoins continueront d’orienter l’évolution des besoins dans le transport. Dans le cadre de ses
orientations stratégiques, la Ville entend guider l’évolution de la croissance afin de créer une ville de
proximité, par opposition à une ville d’éloignement. Dans les cas où il faut couvrir les distances, la
Ville devra prioriser les modes de transport durables (soit essentiellement les transports en commun
et l’accès aux stations ou aux arrêts pour ceux qui se déplacent à vélo et à pied) par rapport aux
voitures personnelles. La politique-cadre fondée sur le principe du transect constituera un point de
départ pour les politiques sur les transports, qui seront adaptées à chaque contexte d’après les
réalités actuelles et les mesures à prendre pour accroître les parts modales du transport durable en
fonction de ces réalités.
Intention de la politique
• Offrir un ensemble et un éventail adaptés de logements en tenant compte de la répartition
géographique des nouveaux types d’habitations et de leur superficie jusqu’en 2046.
• Prévoir un réseau de transport qui priorise les modes durables par rapport aux voitures
particulières, d’après les occasions de faire basculer les parts modales selon le contexte de
chaque secteur-transect.
• Prioriser l’aménagement de la croissance résidentielle dans les secteurs déjà dotés
d’infrastructures municipales, dont les services raccordés, le transport en commun rapide et
les infrastructures communautaires, ainsi que la diversité des services commerciaux.
• Réduire les émissions de gaz à effet de serre dans les secteurs de l’aménagement et du
bâtiment et dans le réseau de transport.
• Instituer un cadre de gestion de la croissance qui prévoit une plus large part de la
population et de l’emploi à l’intérieur de la ceinture de verdure plutôt qu’à l’extérieur de
cette ceinture.
49
Secteurs de croissance
Répartition de la croissance par secteur
géographiqes
50
e) les terrains voisins d’une zone sous-jacente de ressources minérales ou situés à moins de 200 m
de cette zone sous-jacente sont exclus;
f) on évite d’aménager les terrains désignés dans le cadre du réseau du patrimoine naturel, à moins
que leurs fonctions soient isolées ou mal connectées à l’ensemble du réseau du patrimoine naturel,
ou que ces fonctions sont préservées si les terrains sont aménagés pour des vocations urbaines. On
ne considère pas que le territoire du réseau du patrimoine naturel contribue au secteur
aménageable;
g) les terrains proches d’une autoroute provinciale de la série 400 et donnant accès à ces
autoroutes, dont les échangeurs projetés, sont réservés pour des aménagements industriels et
logistiques et tous les travaux d’aménagement résidentiels non loin de ces terrains tiennent compte
des mesures voulues d’atténuation pour la proximité ou des fonctions jugées nécessaires
uniquement dans la partie résidentielle des travaux d’aménagement;
h) on évite d’aménager les terrains qui comprennent des infrastructures majeures au sens défini
dans la Déclaration de politiques provinciale ou à proximité de ces infrastructures. Les distances à
respecter à partir des infrastructures majeures doivent tenir compte des incidences défavorables des
odeurs nauséabondes, du bruit et des autres contaminants pour les vocations sensibles projetées
afin de réduire les risques pour la santé et la sécurité et d’assurer la viabilité à long terme des
infrastructures majeures;
i) les terrains des nouveaux villages priorisent les localisations qui offrent les meilleures conditions
d’accès grâce aux modes de transport durables à destination des infrastructures et des services
comme les écoles, les infrastructures communautaires, les parcs, les différents logements et
établissements de travail, de même que dans les cas où il existe déjà des raccordements aux services
municipaux d’aqueduc et d’égout ou dans les cas où on peut les améliorer économiquement;
j) il est tenu compte de tous les autres effets que produiraient les nouveaux terrains ou les terrains
supplémentaires sur la capacité à réaliser les politiques du Plan officiel.
6) Malgré la politique 5, on peut éventuellement remanier les périmètres des secteurs urbains et
des villages hors du cadre d’un examen exhaustif en modifiant ce Plan officiel uniquement dans les
cas où toutes les circonstances suivantes sont réunies :
a) il n’y a pas d’augmentation nette de la superficie du territoire dans le secteur urbain;
b) il n’y a pas d’augmentation nette de la superficie du territoire dans les villages;
c) le remaniement permet de respecter les cibles de la régénération définies dans la section 3.2;
d) l’agrandissement des villages ne tient pas compte des terres de ressources agricoles;
e) les terrains nouveaux ou les terrains supplémentaires du périmètre urbain sont dotés des services
municipaux voulus et d’une capacité de réserve existante suffisante conformément à la
politique 5 c);
f) le cas échéant, les nouveaux terrains ou les terrains supplémentaires des villages doivent être
dotés des services municipaux voulus et avoir une capacité de réserve existante suffisante
conformément à la politique 5 c);
g) l’agrandissement des villages n’empiète pas sur les zones tampons des secteurs de banlieue
existants.
51
15 minutes à pied à destination des points de concentration des services et des options de
transport pour les besoins journaliers et hebdomadaires.
2) Les habitations qui ont un caractère institutionnel ou collectif, par exemple les établissements de
soins de longue durée, les résidences pour les citoyens âgés et les résidences pour étudiants,
devraient être aménagées grâce à la régénération, essentiellement dans les carrefours et dans les
couloirs.
52
3) La régénération pourrait se dérouler
sous différentes formes bâties et dans
diverses catégories de hauteurs, soit
aussi bien les immeubles de faible
hauteur que les immeubles de grande
hauteur, à la condition de respecter les
impératifs de densité. À moins que des
politiques plus précises définissent une
autre orientation, les densités
minimums visent à établir un point de
départ minimal pour la densité des
travaux d’aménagement, et les
hauteurs maximums des bâtiments
visent à instituer une limite pour la
hauteur des immeubles. La section
Définitions du Plan officiel fixe les
seuils de la hauteur des immeubles,
exprimés en étages, pour décrire les
catégories de hauteurs dans l’ensemble
du Plan officiel.
4) La majorité de la regénération résidentielle sera située dans les quartiers de 15 minutes. Ceux-ci
sont constitués des aires désignés comme Centres, Corridors, et des quartiers adjacents qui se
situent dans un rayon de 15 minutes de marche d’un Corridor ou d’un Centre comme indiqués sur
les Annexes B1 à B7.
Définition
Transport en commun sur rue fréquent
Transport en commun sur rue assuré à raison d’une fréquence d’au moins 15 minutes entre 6 h et 22 h
et selon une fréquence supérieure pendant les périodes de pointe de la semaine et, dans certains cas,
durant 24 heures.
Les carrefours et les couloirs se veulent des concentrations diverses de services commerciaux,
communautaires et de transport accessibles chaque jour et chaque semaine.
5) La régénération est permise dans les zones désignées qui ne sont pas indiquées dans le
tableau 3. Ce Plan officiel favorise la régénération dans ces zones, et l’approbation des demandes
de régénération doit respecter les politiques sur les transects et sur les zones sous-jacentes, le cas
échéant.
6) La régénération est autorisée et encouragée dans les anciens sites industriels ou commerciaux,
dont les friches industrielles, dans les cas où les travaux d’aménagement sont viables, afin de
53
réaliser collectivement la régénération et d’atteindre des buts et des cibles de conception durables
et résilients. Les anciens sites industriels n’ont pas les désignations Traditionnelle, Industrielle,
Cargaison et Entreposage, ou Industrielle non-traditionnelle mixte tels que démontrés sur les
Annexes B1 à B7, ou une désignation industrielle correspondante dans un Plan secondaire
concernant les villages.
7) Le centre-ville, les carrefours, les couloirs, les secteurs industriels traditionnels, les secteurs
industriels non traditionnels et les districts spéciaux sont les secteurs prioritaires pour la majorité des
efforts consacrés à la croissance et à la régénération de l’emploi.
8) Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre grâce à l’aménagement du territoire, au
transport et à la planification de l’énergie conformément aux cibles approuvées par le Conseil
municipal, la régénération devra cadrer avec tous les principes suivants :
a) le centrage sur les services publics locaux d’énergie pour veiller à assurer économiquement
l’infrastructure nécessaire de distribution de l’énergie;
b) une forme compacte ainsi qu’un modèle de blocs de développement et un éventail
d’aménagements du territoire économes d’énergie;
c) la maximisation du rendement dans la réduction de la consommation d’énergie et la baisse des
émissions polluantes dans le cadre de l’examen et de l’approbation des travaux d’aménagement
nouveaux ou des modifications apportées à des travaux d’aménagement existants;
d) l’amélioration de l’accessibilité des modes durables de déplacement et des infrastructures
nécessaires pour promouvoir l’électrification des voitures particulières et des véhicules publics.
9) La régénération doit se dérouler dans différentes superficies dans les logements afin d’offrir des
choix de logements dans les quartiers du quart-d’heure . Les superficies des habitations
appartiennent à deux grandes catégories; chaque catégorie regroupe différentes superficies :
a) les petits logements sont ceux d’au plus deux chambres à coucher et sont généralement
aménagés dans les immeubles d’appartements bâtis;
b) les grands logements sont ceux de trois chambres à coucher ou plus et sont généralement
aménagés dans les formes bâties de plain-pied.
10) Le tableau 2 donne la répartition de la croissance résidentielle selon les superficies et la
désignation des habitations représentées dans les annexes B1 à B7 dans les quartiers du quart-
d’heure .
Table 2
Cibles dans la répartition des logements dans le cadre de la régénération
Carrefours Couloirs Quartiers
Grands logements de plain-pied 2 000 2 000 45 000
Appartements et petits logements 35 000 6 000 2 000
Total des logements 37 000 8 000 47 000
54
11) Le tableau 3 fait état de la densité minimum des logements et de la proportion minimum des
grands logements nécessaires pour chaque lot dans les quartiers du quart-d’heure , selon les
désignations représentées dans les annexes B1 à B7.
Tableau 3
Logements minimums nécessaires
Secteur-transect Désignation Densité Proportion minimum
minimum nécessaire des grands
nécessaire1 logements
Tous les Carrefour De 100 à 200 5%
secteurs logements par ha
selon le carrefour
Tous les Couloir (rue principale et rue De 80 à 160 Immeubles avec ascenseur :
secteurs principale mineure) logements par ha 5%
selon le couloir Immeubles sans ascenseur :
25 %
Centre-ville Quartier où tout est accessible 80 logements par ha 25% pour les façades de lot
en moins de 15 minutes à pied d’approximativement 15m
d’un carrefour ou d’un couloir ou plus.
Secteur urbain Quartier où tout est accessible 80 logements par ha 50% pour les façades de lot
intérieur en moins de 15 minutes à pied d’approximativement 15m
d’un carrefour ou d’un couloir ou plus.
55
15) Il faudra apporter une modification ou adopter une dérogation mineure par rapport au
Règlement de zonage dans tous les cas où il faut augmenter la hauteur dans les catégories de
hauteurs, à la condition que l’augmentation proposée appartienne à la même catégorie de
hauteurs. Pour augmenter la hauteur afin de permettre de construire un immeuble qui appartient à
une catégorie de plus grande hauteur, il faut modifier ce Plan officiel ou le Plan secondaire, selon le
cas, en plus d’apporter une modification au Règlement de zonage.
16) La Ville doit surveiller le modèle et l’importance des travaux de régénération résidentielle
réalisés et en rendre compte chaque année, notamment la progression selon l’augmentation
graduelle du rythme dans la politique 3 ci-dessus. La Ville doit également surveiller les travaux de
régénération résidentielle qui comprennent des aménagements résidentiels non privés afin qu’ils
cadrent avec la Déclaration de politiques provinciale et doit en rendre compte dans un rapport.
17) Pour étayer et mettre en œuvre la répartition de la croissance résidentielle et de l’emploi et les
impératifs de densité de la présente section, et pour respecter les objectifs de mobilité du Plan
officiel, la Ville se penchera sur les occasions d’améliorer le niveau de service des transports en
commun rapides et des transports en commun sur rue au fil du temps, de manière à respecter
rigoureusement ou largement les parts modales cibles pour chaque secteur transect selon les
modalités indiquées dans le Plan directeur des transports, conformément aux objectifs de la
croissance de la population et de l’abordabilité.
18) Afin de mettre en œuvre les impératifs de densité minimum dans les quartiers du quart-d’heure
, la Ville doit se pencher sur l’application d’un certain nombre d’autres mesures pour assurer la
capacité de traitement de l’eau potable, des eaux usées et des eaux pluviales, notamment les
améliorations à apporter aux systèmes de gestion des risques ou des infrastructures de concert avec
sa Stratégie de gestion des actifs et ses autres programmes dans les cas où les occasions de
régénération sont limitées en raison de l’incidence cumulative des projets de régénération sur la
capacité des systèmes d’infrastructure.
19) Dans les cas où ce Plan officiel évoque une distance à parcourir à pied à partir d’une station de
transport en commun rapide ou d’un couloir prioritaire de transport en commun, cette distance
doit être mesurée à partir du point centre de la station ou de l’entre-axe d’un couloir, en se servant
du circuit le plus direct le long des rues publiques ou des voies publiques. Dans les cas où il n’y a
pas de réseau routier existant ou planifié, on mesure un rayon égal aux trois quarts de la distance à
parcourir à pied à partir du point centre de la station ou de l’entre-axe d’un couloir.
56
3.3 La conception des nouvelles collectivites en quartiers du
quart-d’heure
1) Dans les zones vertes du secteur urbain, la croissance résidentielle sera planifiée pour aménager
des collectivités complètes où tout est accessible en moins de 15 minutes, en instituant un cadre
pour la conception compacte, pour un ensemble d’aménagements et de densité, pour un tracé en
quadrillage des rues parfaitement connectées et pour des options viables dans les modes de
transport durables. La croissance se déroulera aussi selon une progression logique, harmonieuse et
concertée grâce à l’étalement des phases et conformément aux plans secondaires.
2) Les zones de croissance verte sont définies dans l’annexe B par la zone sous-jacente projetée de
quartier.
3) Il faudra généralement établir un plan secondaire conformément à la section 12 pour aménager
les nouveaux quartiers représentés dans les annexes B5 à B7.
4) Les nouvelles collectivités vertes seront conçues pour inclure et, au besoin, pour réserver les
terrains en prévision d’un ensemble d’aménagements qui permettra d’aménager des quartiers du
quart-d’heure . Il faudra aussi prévoir et, au besoin, réserver un ensemble de types et de superficies
pour les habitations résidentielles afin de permettre d’aménager une série de logements au fil du
temps. Les nouveaux aménagements voisins des collectivités existantes ou des terrains inoccupés
qui font partie d’un plan secondaire approuvé devront tenir compte des vocations existantes et
planifiées à moins de 15 minutes à pied dans le cadre d’un ensemble approprié d’aménagements
pour les collectivités complètes.
57
5) Dans les cas où on apporte une modification au périmètre d’un village, il faudra mettre à jour le
plan secondaire du village correspondant.
6) Les zones rurales à vocation industrielle consacrées au transport et à l’entreposage des
marchandises se veulent des lieux stratégiques pour les aménagements qui obligent à avoir accès à
une autoroute, sans devoir être raccordées aux services municipaux d’aqueduc et d’égout, par
exemple le transbordement des marchandises et l’entreposage en plein air. Tous les aménagements
permis dans la section 9.3 devraient être raccordés à des services privés.
7) Les services municipaux d’aqueduc et d’égout ne sont pas destinés à s’étendre à la zone rurale à
l’extérieur des villages. Des exceptions sont prévues dans la section 4.7.2.
8) Dans les cas où la subdivision d’un lot rural est enregistrée ou approuvée provisoirement, sans
toutefois qu’on y ait aménagé des maisons ni rues locales d’un type ou un autre, on peut transférer
dans un lieu différent de la zone d’espace rural un certain nombre de lots et de superficies égaux
ou inférieurs à ceux qui sont approuvés dans cette subdivision, pourvu que l’on réunisse toutes les
conditions suivantes :
a) le nouveau lieu est voisin du périmètre d’un village;
b) l’aménagement doit être viabilisé par un aqueduc assurant une alimentation en eau de qualité
et dont la quantité est adaptée, sans toutefois nuire aux réseaux d’aqueduc et d’égout des
aménagements voisins;
c) le lotissement de l’ancien lieu est officiellement désenregistré au bureau d’enregistrement
immobilier avant d’enregistrer le lotissement du nouveau lieu;
d) les terrains de l’ancien lieu sont rezonés pour interdire les aménagements résidentiels avant
l’enregistrement du lotissement dans le nouveau lieu, et ce rezonage doit être mené de front
avec le rezonage du nouveau lieu;
e) les nouveaux travaux d’aménagement doivent respecter les formules de calcul des distances
minimales de séparation, conformément aux règlements du gouvernement provincial, et ne
doivent pas empiéter sur la zone tampon à partir d’un périmètre urbain;
f) les travaux d’aménagement proposés sont raccordés au village voisin grâce à des éléments
comme des routes et des sentiers, pour assurer un aménagement contigu dans tout le village, en
prévoyant des liaisons et des aménagements piétonnables pour se rendre dans les secteurs du
cœur du village.
58
Toutes les politiques suivantes décrivent dans leurs grandes lignes les cas dans lesquels les différents
secteurs d’emploi doivent mener leurs activités et les modalités selon lesquelles les « secteurs
d’emploi » au sens défini dans la Déclaration de politiques provinciale sont désagrégés dans
l’ensemble du Plan officiel.
1) Les emplois qui sont compatibles et qui peuvent s’harmoniser avec les vocations résidentielles
doivent se trouver dans les carrefours et les couloirs. Généralement, on s’attend à ce que les
employeurs qui offrent les plus grandes densités se trouvent à proximité des stations de transport
en commun rapide. Ces vocations ont tendance à regrouper les infrastructures d’immeubles de
bureaux ou les infrastructures de commerces de détail d’envergure régionale.
2) Les aménagements adaptés à l’emploi dans les quartiers sont axés sur les services et sont limités
dans leur taille ou leur superficie. Ces aménagements sont généralement des immeubles à usage de
bureaux, des institutions ou des commerces de détail.
3) L’emploi généralement lié à l’activité manufacturière, à la construction, à l’entreposage et à la
logistique ne peut généralement pas concurrencer les loyers des autres aménagements dans les des
aires désignés carrefours, les couloirs ou les quartiers, a des incidences potentielles défavorables sur
les aménagements sensibles qui les jouxtent et obligent à implanter des grappes d’aménagements
comparables dans les secteurs traditionnels de l’industrie, du transport des marchandises et de
l’entreposage. Les parcs commerciaux qui regroupent différents aménagements industriels et non
industriels, par exemple les petits immeubles à usage de bureaux et les autres aménagements axés
sur les services, se trouvent dans les secteurs industriels mixtes non traditionnels.
4) Les secteurs dont le contexte du développement économique est exceptionnel et qui obligent à
adopter une approche adaptée dans l’élaboration des politiques sur l’aménagement sont définis
comme des districts spéciaux, par exemple la Cité parlementaire et le boulevard de la
Confédération, le canal Rideau, le marché By, le district économique de Kanata-Nord, le district
économique de l’Aéroport international d’Ottawa, le parc Lansdowne et les îles de la rivière des
Outaouais. La section 6.6 décrit plus en détail ces districts spéciaux.
5) Les secteurs industriels et logistiques qui occupent de vastes superficies et qui doivent être mieux
séparés des quartiers, en plus d’avoir accès à un échangeur autoroutier, se trouvent dans les zones
rurales à vocation industrielle consacrées au transport et à l’entreposage des marchandises. Ces
aménagements sont généralement liés à la construction, au transport, à la distribution, à la
logistique et à une activité manufacturière limitée.
6) Les emplois dans les industries primaires comme l’agriculture et l’extraction des ressources sont
présents dans la zone d’espace rural, dans la zone des ressources agricoles et sur les terrains de la
zone sous-jacente des ressources minérales. Même si ces secteurs d’emploi ne sont pas denses, ils
représentent une superficie importante dans le Plan officiel.
7) Les terrains désignés comme des zones traditionnelles à vocation industrielle consacrées au
transport et à l’entreposage des marchandises et comme des zones rurales à vocation industrielle,
de transport des marchandises et d’entreposage sont considérés comme des secteurs d’emploi dans
la Déclaration de politiques provinciale (DPP) et doivent être protégés et préservés pour les
59
aménagements actuels et projetés des zones d’emploi propres à certains secteurs. Il s’agit des
terrains qui peuvent être soumis à des pressions dans les travaux d’aménagement réalisés selon
d’autres vocations foncières, qui sont nécessaires pour servir la population et pour diversifier
l’économie locale et qui regroupent des aménagements qui ne peuvent généralement pas
s’intégrer avec les aménagements fonciers sensibles.
8) La Ville planifie, protège et préserve les zones d’emploi indiquées dans la politique 7 ci-dessus
pour les aménagements des zones d’emploi actuelles et projetées propres à certains secteurs dans
le cadre d’un processus d’examen exhaustif et décourage donc l’enlèvement de différents terrains
dans ces zones d’emploi pour d’autres activités. Les demandes visant à retrancher des terrains dans
ces zones d’emploi ou à les convertir à des vocations distinctes d’une zone d’emploi ne sont
étudiées qu’au moment de l’examen exhaustif, comme l’exige la Loi sur l’aménagement du
territoire. Les demandes déposées entre deux examens exhaustifs sont jugées prématurées, à moins
que le Conseil municipal demande de lancer un examen exhaustif. Dans un cas comme dans
l’autre, l’approbation des propositions destinées à retrancher ou à convertir des terrains dans les
zones d’emploi est subordonnée à l’examen exhaustif mené par la Ville et démontrant que les
terrains ne sont pas nécessaires pour l’emploi à long terme et qu’il faut les convertir. Les terrains
qui ne sont pas expressément considérés comme des zones d’emploi pour les besoins de la DPP
peuvent se transformer au fil du temps sans qu’il soit nécessaire de mener un examen exhaustif.
9) Dans l’examen exhaustif mené pour évaluer les demandes destinées à convertir à d’autres
vocations les terrains des zones d’emploi, il faut se pencher sur les questions suivantes, entre
autres :
a) la question de savoir si les terrains des zones d’emploi que l’on propose de convertir sont
inadaptés à des activités d’emploi et s’il s’agit de moyens pratiques de les adapter à cette
vocation;
b) la question de savoir si les terrains sont adaptés aux vocations proposées et si ces vocations
sont nécessaires;
c) l’offre actuelle de terrains aménageables dans le périmètre urbain, sa répartition sur le
territoire de la Ville et son potentiel d’aménagement pour le logement, l’emploi et d’autres
vocations;
d) la répartition des secteurs d’emploi sur l’ensemble du territoire de la Ville;
e) la capacité d’offrir des occasions suffisantes pour constituer des grappes de secteurs d’emploi
apparentées;
f) la plénitude de l’offre de parcelles de terrains pour les secteurs d’emploi de taille optimale en
fonction de l’ensemble des aménagements prévus dans ce Plan officiel;
g) la préservation des terrains pour l’emploi dans les secteurs proches des échangeurs
autoroutiers ou donnant accès au réseau ferroviaire et aux aéroports vise à continuer d’offrir des
occasions qui tiennent compte du potentiel d’aménagement des terrains destinés au transport et
à la manutention des marchandises;
h) la préservation des terrains pour l’emploi non loin des liaisons essentielles, par exemple les
chaînes logistiques, les entreprises de services, les marchés et les bassins de travailleurs
nécessaires;
i) la demande que créeront les secteurs distincts de l’emploi et proposés pour les infrastructures
communautaires supplémentaires, en plus de celles qu’il faut aménager pour assurer l’emploi,
60
en tenant compte du coût de leur aménagement, ainsi que de toutes les mesures jugées
nécessaires pour atténuer les effets négatifs sur l’emploi en ce qui concerne les questions
apparentées à celles qui sont énumérées en j) ci-après;
j) l’incidence que les aménagements proposés auraient sur la viabilité les autres secteurs
d’emploi ou sur l’emploi existant, notamment :
i) l’incompatibilité dans l’aménagement du territoire;
ii) la capacité d’assurer le tamponnage voulu des secteurs d’emploi afin de les protéger contre
les secteurs distincts de l’emploi et environnants sur les lieux et hors des lieux;
iii) l’abordabilité (par exemple les coûts des terrains et les frais de location à long terme) pour
les besoins de l’emploi;
iv) l’acceptation du marché et la compétitivité (l’attrait des terrains des secteurs d’emploi sur le
marché pour l’aménagement continu des aménagements destinés à l’emploi);
v) le retranchement des lieux essentiels pour les aménagements destinés à l’emploi;
vi) la réduction ou l’élimination de la visibilité des terrains ou des aménagements dans les
secteurs d’emploi;
vii) la réduction de la superficie optimale (des parcelles individuelles des terrains des secteurs
d’emploi ou de l’ensemble des secteurs d’emploi);
viii) les obstacles dans l’exercice de la fonction des secteurs d’emploi (par exemple la restriction
des heures d’ouverture ou des heures de livraison ou les incidences sur la capacité du réseau
de transport en raison des caractéristiques des aménagements destinés à l’emploi, par exemple
le bruit, les émissions polluantes ou le fonctionnement du matériel lourd);
ix) l’accessibilité des secteurs d’emploi, la capacité d’assurer différentes options d’emploi, les
parcelles et le maintien de l’identité des vocations ou des secteurs industriels et logistiques.
10) Les aménagements destinés à des bureaux et autorisés dans les secteurs d’emploi définis dans
la DPP peuvent être réalisés dans les secteurs industriels polyvalents non traditionnels du Plan
officiel.
11) Le Plan officiel vise à établir l’échelle voulue pour les aménagements destinés à des bureaux qui
dépendent du contexte locationnel, par exemple la proximité d’une station de transport en
commun rapide, au lieu d’être seulement tributaires de la désignation. L’échelle des aménagements
destinés à des bureaux est catégorisée comme suit :
a) grands immeubles à usage de bureaux : immeuble individuel d’environ 10 000 m2 ou plus de
superficie ou réunissant 500 emplois ou plus;
b) immeubles à usage de bureaux à petite échelle : immeuble individuel dont la superficie est
inférieure à celle d’un grand immeuble à usage de bureaux et qui s’étend sur une superficie
généralement inférieure à 10 000 m2.
12) L’aménagement des grands immeubles à usage de bureaux est appelé à jouer un rôle
fondamental, en favorisant et en augmentant l’achalandage du réseau de transport en commun
rapide et du réseau de transport routier et doit se dérouler dans les secteurs servis directement par
les stations et les arrêts du réseau. Sauf dans les cas où le zonage le permet à l’heure actuelle, la
Ville ne doit autoriser les nouveaux travaux d’aménagement des grands immeubles à usage de
bureaux que dans les secteurs suivants :
a) le centre-ville;
61
b) les carrefours;
c) les terrains donnant sur des couloirs prioritaires du transport en commun désignés dans les
annexes B1 à B7 ou dotés d’un circuit de transport en commun sur rue fréquemment
achalandée ou dont l’entrée principale du bâtiment se trouve à moins de 800 m à pied d’une
station de transport en commun rapide existante ou planifiée;
d) les secteurs industriels polyvalents non traditionnels dans lesquels l’entrée d’un bâtiment
principal se trouve à moins de 800 m à pied d’un secteur industriel, d’une station de transport
en commun rapide existante ou planifiée ou à moins de 400 m à pied d’un couloir prioritaire de
transport en commun;
e) les secteurs polyvalents non traditionnels situés au nord du chemin de Montréal et du chemin
Ogilvie;
f) le secteur industriel polyvalent non traditionnel situé à l’angle du chemin Merivale et de la
promenade Leikin;
g) le district spécial de Kanata-Nord;
h) le district spécial de l’Aéroport Macdonald-Cartier, lorsqu’on aura adopté un plan secondaire
pour ce district spécial et que ce plan secondaire indiquera le secteur privilégié pour
l’aménagement des grands immeubles à usage de bureaux;
i) les quartiers qui réunissent toutes les conditions suivantes :
i) l’entrée principale du bâtiment se trouve à moins de 800 m à pied d’une station de transport
en commun rapide, à moins de 400 m à pied d’un couloir prioritaire de transport en commun
de l’annexe D ou à moins de 400 m à pied d’un couloir doté d’un circuit de transport en
commun sur rue fréquemment achalandée;
ii) les politiques applicables sur les transects et les zones sous-jacentes, et les politiques sur
l’esthétique urbaine et sur l’aménagement compatible de la section 4.6 sont parfaitement
respectés.
62
Section 4.
Politiques pour
l’ensemble de la Ville
63
Section 4. Politiques pour
l’ensemble de la Ville
Dans le cadre du Plan officiel et du Plan directeur des transports (PDT), la Ville doit gérer et
améliorer le réseau de transport pour étayer des collectivités saines et complètes et pour étendre
l’envergure de la ville dans la mesure du possible afin d’offrir un mode de vie qui permet de moins
utiliser la voiture et de s’en affranchir.
64
4.1.1 Offrir des options de mobilité qui permettent de parcourir la ville
sécuritairement et équitablement.
1) Dans le secteur urbain et dans les villages, il faut, par défaut, donner la priorité aux personnes
qui se déplacent à pied et à vélo et qui utilisent les transports en commun. Le respect des priorités
qui se recoupent dans le secteur urbain et dans les villages et l’établissement des priorités dans le
secteur rural seront éclairés par les objectifs des niveaux de services
multimodaux (NSMM) exposés dans le PDT et dans les Directives sur les NSMM.
3) La hiérarchie des rues de la ville comprend les autoroutes urbaines, les artères, les routes
collectrices principales, les rues collectrices, les routes ou rues locales et les ruelles. La Ville désigne,
dans cette hiérarchie, les rues ou les tronçons de rues qui sont destinés à servir :
a) de rue d’accès, soit une rue publique ou privée qui a des liens étroits avec les aménagements
voisins, qui se caractérisent par un haut degré de friction latérale et des vitesses modérées pour
automobilistes et qui priorisent des modes de transport durables;
b) de rues de capacité et de fluidité, soit une rue ou route publique qui joue un rôle structurel
dans l’ensemble de la grille de rues en raison de sa longueur et de sa capacité à relier différents
secteurs de la ville, dans les cas où le déplacement des personnes est un élément essentiel de sa
fonction.
c) La fonction d’accès ou de capacité et de fluidité doit se fonder sur le transect, les désignations
et les zones sous-jacentes et tenir compte d’éléments comme les aménagements environnants,
la densité, la connectivité, la façade donnant sur la rue, l’ensemble des utilisateurs, les
considérations relatives à l’esthétique urbaine, ainsi que la répartition de la superficie dans
l’emprise et les fonctions du réseau routier.
d) Quand les fonctions de capacité et de fluidité sont définies pour une rue, la priorité consiste à
assurer l’aménagement d’un domaine public de grande qualité, qui préserve la sécurité des
utilisateurs vulnérables, ainsi que la capacité et la fluidité du transport en commun et des modes
durables de transport en priorité sur la circulation générale.
4) Les rues et les routes distinctes des autoroutes urbaines dans les transects et les désignations
ci-après doivent généralement fonctionner selon les modalités exposées dans le tableau 4.
65
Tableau 4 – Classification et function des routes
Transect Centre-ville et secteur urbain Secteur urbain extérieur et Ceinture de
intérieur banlieue verdure et secteur
rural
Cadre de Centre- Carrefour Couloirs Zones Divers Centre- Carrefour Couloirs Zones Divers
planification ville sous- ville sous- Villages Tous les
jacentes jacentes secteurs
ev */tr. * ev */tr. *
Autoroute Fluidité Fluidité Fluidité Fluidité Fluidité
urbaine Accès Fluidité Fluidité Fluidité Fluidité
Promenade Accès Accès Fluidité Fluidité Fluidité
Artère Accès Accès Accès Accès Fluidité
Route Accès Accès Accès Accès Accès
collectrice
Rue locale Accès Accès Accès Accès Accès
Ruelle
*ev. : en évolution
*tr. : en transformation
*qp : quartier projeté
5) Si une rue ou une intersection n’offre pas ou ne permet pas d’aménager des infrastructures
piétonnables ou cyclables distinctes dans l’aménagement existant des voies ou peut être conçue
pour que les véhicules automobiles roulent à des vitesses qui ne nuisent pas à la sécurité des
usagers les plus vulnérables, conformément à l’approche systémique sécuritaire, la Ville doit
réaffecter l’espace de l’emprise afin de protéger les usagers des modes les plus vulnérables.
7) La Ville peut faire l’acquisition de propriétés non loin des stations de transport en commun
existantes ou planifiées ou d’autres lieux dans lesquels il peut exister des obstacles qui sont recensés
dans le PDT et dans les plans correspondants ou dans les études de planification approuvées, afin
d’assurer un accès plus direct aux modes de transport actif.
8) La Ville doit continuellement prélever et percevoir des redevances d’aménagement pour financer
le volet lié à la croissance des liaisons du transport actif, dont les ponts enjambant les principaux
cours d’eau.
9) La Ville doit tâcher de créer des réseaux de rues complètes quand les occasions se présentent
dans le cadre de la construction ou de la réfection des infrastructures de transport comme les
routes, les ponts et les stations de transport en commun dans le cadre d’autres projets
d’infrastructure ou de l’approbation des travaux d’aménagement.
66
4.1.2 Promouvoir quartiers du quart-d'heure.
1) L’amélioration des réseaux piétonniers et cyclables doit s’inspirer du PDT et des plans
correspondants, des Directives sur les NSMM et de tous les critères suivants :
a) toutes les rues nouvelles et reconstruites dans le secteur urbain et dans les villages doivent
comprendre des infrastructures piétonnières et cyclables adaptées à leur contexte, selon les
modalités précisées dans le PDT et dans les plans correspondants;
b) réseaux piétonniers et cyclables sécuritaires, directs et pratiques, dont les traverses selon les
tracés souhaités dans les cas nécessaires et appropriés, en priorité sur d’autres modèles;
c) on peut prolonger les réseaux piétonniers et cyclables en traversant les propriétés privées et en
prévoyant des moyens d’accès public sécuritaires, pour justifier l’approbation des projets
d’aménagement, dans les cas voulus ou recensés dans ce Plan officiel, ainsi que dans le PDT et
dans les plans correspondants;
d) on peut réaménager les rues existantes en adoptant des mesures permanentes et, si ce n’est
pas possible, des mesures temporaires pour améliorer la sécurité d’après le contexte, l’ensemble
des usagers et les vitesses automobiles visées;
e) les rues locales nouvelles et réaménagées doivent être conçues pour des vitesses
opérationnelles de 30 km/h selon les modalités précisées dans le Plan d’action pour la sécurité
routière;
f) les normes de l’entretien hivernal doivent respecter la priorité des réseaux de transport actif et
de la réalisation des cibles de la part modale du transport actif selon les modalités exprimées
dans le PDT et dans les plans correspondants.
3) Dans les cas où les circuits ou les infrastructures piétonniers et cyclables publics recoupent des
routes, il faudra prévoir des dispositifs de régulation de la circulation pour tenir compte des
déplacements des piétons et des cyclistes.
4) Il faudra aménager ou rehausser les infrastructures piétonnières et cyclables, ainsi que les
dispositifs de modération de la circulation dans le cadre de l’élaboration de la norme indiquée dans
le PDT et dans les plans correspondants, dans le Plan d’action pour la sécurité routière ou dans les
autres directives municipales approuvées.
5) Dans les cas où il s’agit d’une solution de rechange sécuritaire, on peut faire appel à un sentier, à
un accotement asphalté ou à des dispositifs de modération de la circulation pour assurer un
environnement d’aménagements partagés, au lieu de prévoir des infrastructures piétonnières ou
cyclables sur routes séparées à la condition d’en assurer l’entretien toute l’année, de concert avec la
politique 13 ci-après.
6) Les nouveaux aménagements seront liés au réseau existant ou planifié de trottoirs publics, de
sentiers et d’infrastructures cyclables, qui assureront la liaison des parcs et des autres espaces du
domaine public, des stations et des arrêts de transport en commun, ainsi que des services et des
infrastructures communautaires.
67
7) Prévoir des circuits et des infrastructures piétonniers sécuritaires et pratiques, des infrastructures
dans les carrefours et les couloirs et dans les rayons suivants à partir des points de transport en
commun :
a) un rayon de 600 m ou une distance à pied de 800 m, selon la plus élevée des deux, jusqu’aux
stations de transport en commun rapide existantes ou planifiées; et
b) un rayon de 300 m ou une distance à pied de 400 m, selon la plus élevée des deux, jusqu’aux
arrêts de transport en commun sur rue existants ou planifiés dans un réseau prioritaire de transport
en commun.
8) Au-delà du rayon de 600 m ou de la distance à pied de 800 m précisés dans la politique 7, les
infrastructures piétonnières peuvent toujours se révéler nécessaires, dont les dispositifs de
modération de la circulation indiqués dans le PDT et dans les plans correspondants, ainsi que dans
d’autres documents de la Ville.
9) Prévoir des circuits et des infrastructures cyclables sécuritaires et pratiques, au sens défini dans le
Plan de transport actif, dans les carrefours et les couloirs, ainsi que dans le rayon de 1,9 km ou sur
une distance à vélo de 2,5 km, selon la plus élevée des deux, jusqu’aux stations de transport en
commun rapide et jusqu’aux arrêts de transport en commun sur rue existants ou planifiés dans le
réseau prioritaire de transport en commun.
10) Au-delà du rayon de 1,9 km ou de la distance à vélo de 2,5 km précisé dans la politique 9
ci-dessus, les infrastructures cyclables peuvent toujours se révéler nécessaires, dont les circuits
sécuritaires et pratiques et les infrastructures séparées indiqués dans le PDT et dans les plans
correspondants.
11) Prévoir, pour les courtes et les longues durées, des infrastructures de stationnement des vélos
sécuritaires, allégées, accessibles et, le cas échéant, très visibles et abritées, aux points de
destination, selon les modalités précisées dans le PDT et dans les plans correspondants.
12) Le PDT et les plans correspondants font état des politiques à respecter pour protéger les
couloirs sur route et hors route pour l’aménagement des infrastructures cyclables, dont l’espace
permettant d’assurer une séparation suffisante par rapport aux véhicules automobiles et un espace
suffisant pour permettre de séparer les déplacements dans les intersections dotées de feux de
circulation afin de créer des infrastructures sécuritaires et pratiques.
13) Pendant l’examen des demandes d’aménagement et dans le cadre des projets de construction
et de réfection de routes, la Ville doit obliger à aménager des infrastructures piétonnières et
cyclables, conformément à l’approche systémique sécuritaire, pour toutes les nouvelles routes et les
routes reconstruites de la Ville, conformément aux modalités suivantes :
a) les artères, les routes collectrices principales et les rues collectrices du secteur urbain et des
villages comprennent :
i) des trottoirs des deux côtés;
ii) des infrastructures cyclables dans un seul sens de chaque côté ou des infrastructures cyclables
dans les deux sens d’un côté ou des deux côtés, conformément aux exigences;
68
iii) sans égard à la politique 13 a)i), la Ville peut éventuellement autoriser des infrastructures
piétonnières et cyclables partagées plutôt que des infrastructures distinctes d’un côté afin
d’assurer la continuité des déplacements le long du couloir;
iv) nonobstant la politique 13 a)ii), la Ville peut autoriser les propositions destinées à prévoir des
infrastructures cyclables partagées et des surfaces pour la circulation automobile dans les rues
quand on peut démontrer que les vitesses et les volumes d’achalandage sont inférieurs à un
seuil pour les modes de déplacement mixtes;
b) les infrastructures locales du secteur urbain et des villages doivent comprendre des trottoirs au
moins d’un côté et des trottoirs des deux côtés :
i) dans tous les cas nécessaires pour créer des liaisons continues et directes avec des
destinations multiples qui se trouvent des deux côtés de la rue, dont les stations de transport en
commun et les arrêts de transport en commun sur rue, les écoles, les centres de garde, les parcs
publics, les sentiers, les centres récréatifs, les édifices publics et les institutions, les secteurs
commerciaux, de détail ou industriels des quartiers et les liaisons avec les routes collectrices et
les artères;
ii) dans tous les cas indiqués dans les annexes C3 et C6 ou dans le PDT et les plans
correspondants, un plan secondaire, un plan local ou les plans de conception des routes ou de
gestion de la circulation des secteurs;
iii) sans égard à la politique 13 b)i) et à la politique 13 b)ii), la Ville peut autoriser des
propositions visant à aménager des surfaces piétonnières, cyclables et automobiles partagées
dans les rues, dans les cas où la conception et le contexte des rues cadrent avec la définition
d’une rue humanisée et protègent les usagers vulnérables de la route;
c) dans le secteur urbain et dans les villages, il se peut qu’on ne soit pas tenus d’aménager des
infrastructures cyclables distinctes, sauf dans les cas indiqués dans les annexes C3 et C6 ou dans le
PDT et dans les plans correspondants;
d) dans la ceinture de verdure et dans le transect du secteur rural, sauf les villages, conformément
aux modalités suivantes :
i) infrastructures cyclables ou sentiers polyvalents d’un côté ou des deux côtés des artères et des
rues collectrices traversant la ceinture de verdure pour préserver la continuité des déplacements
dans les deux sens le long du couloir;
ii) sur toutes les routes correspondant à des voies cyclables dans les annexes C3 et C6;
iii) lorsqu’il s’agit de reconstruire ou de réaménager des rues existantes sans infrastructures
piétonnières et cyclables, les solutions retenues pour la conception doivent être éclairées par
des considérations comme le contexte existant, l’emprise accessible, la connectivité réseautique
et les facteurs financiers.
14) Sans égard à la politique 13 ci-dessus, la Ville doit exiger l’aménagement d’infrastructures
piétonnières et cyclables sur toutes les routes existantes, nouvelles et reconstruites dans tous les cas
où elles sont indiquées dans les annexes C3 et C6 ou dans le PDT et dans les plans correspondants,
ou encore dans un plan local.
15) La Ville a défini un réseau d’infrastructures de transport actif dont font état les politiques
exposées ci-dessus et les annexes C3 et C6, ainsi que le PDT et les plans correspondants, qui seront
mis en œuvre dans le cadre de l’examen des demandes d’aménagement, de l’aménagement des
espaces dans le domaine public et dans le cadre des programmes d’infrastructures destinés à
construire de nouvelles infrastructures de transport ou à préserver ou réaménager des
infrastructures existantes. Bien qu’elles ne soient pas représentées dans l’annexe C3, toutes les rues
69
collectrices du secteur urbain, toutes les routes collectrices principales et toutes les artères sont des
voies cyclables qui, à la longue, doivent comprendre des infrastructures cyclables selon les
modalités indiquées dans la politique 13 ci-dessus. Le PDT et les plans correspondants doivent faire
état des projets piétonniers et cyclables prioritaires à mettre en œuvre à court terme.
16) La Ville peut enrichir ou modifier le réseau de transport actif pour assurer des niveaux de service
comparables ou supérieurs sans apporter de modification à ce Plan officiel.
17) L’attractivité du service de transport en commun le long des couloirs et dans les carrefours, ainsi
que dans les secteurs ciblés pour la régénération et la croissance nouvelle, dont les zones vertes, les
nouveaux quartiers et les terrains d’expansion, sera améliorée par rapport à l’utilisation des voitures
particulières dans le cadre de la mise en œuvre continue de mesures destinées à améliorer le
service, notamment en adoptant des mesures prioritaires et en améliorant la fréquence et la
capacité du service de manière à respecter rigoureusement ou largement les parts modales cibles
indiquées dans le PDT et dans les plans correspondants.
18) Dans les cas où une proposition d’aménagement est réalisée dans un rayon de 600 m d’une
station de transport en commun rapide ou dans un rayon de 300 m d’un arrêt de transport en
commun sur une rue dans le réseau prioritaire du transport en commun, les promoteurs doivent
démontrer la mesure dans laquelle la proposition d’aménagement respecte les Lignes directrices de
la Ville sur l’utilisation du sol et la conception des aménagements axés sur le transport en commun,
les Lignes directrices relatives aux évaluations des répercussions sur les transports, ainsi que le PDT
et les plans correspondants.
19) Les projets d’aménagement intégrés dans les stations de transport en commun rapide ou dans
les arrêts de transport en commun ou liés directement à ces stations et arrêts doivent permettre au
public d’avoir accès aux immeubles grâce à des liaisons de grande qualité avec les trottoirs ou les
rues toutes proches. Ces liaisons doivent être publiquement accessibles pendant les horaires de
service des transports en commun. La Ville autorise, à sa discrétion, les ententes de partage des
coûts avec le secteur privé.
20) Il faut s’assurer que le calendrier et l’étalement des phases des nouveaux lotissements et des
grands projets d’aménagement dépendent du calendrier et de l’aménagement d’une capacité
suffisante et fréquente pour le service de transport en commun sur rue ou le service de transport en
commun rapide. Le calendrier des améliorations apportées aux infrastructures de transport en
commun financées par la Ville doit être établi d’après le financement et l’abordabilité. Dans les cas
où l’on propose un nouveau lotissement ou un important projet d’aménagement qui sera occupé
avant de mettre en service les moyens de transport en commun sur rue ou de transport en
commun rapide selon la fréquence voulue, la Ville peut obliger les promoteurs des projets
d’aménagement à conclure des ententes préalables de service afin de mettre en œuvre les
améliorations à apporter aux services de transport en commun, en prévision de la mise en œuvre
programmée par la Ville, pour tenir compte des premières étapes de l’occupation.
21) Le réseau routier des nouveaux plans de lotissement doit permettre d’aménager des circuits de
transport en commun directs sur le territoire de la collectivité, en permettant d’espacer
éventuellement ces circuits pour que 95 % de l’ensemble des ménages habitent à moins de 400 m
70
à pied d’un arrêt de transport en commun, conformément à la politique sur le service
d’OC Transpo.
22) La Ville doit prévoir des infrastructures de parc-o-bus afin d’améliorer l’accès aux transports en
commun rapides dans certaines stations et sur les autres sites voulus. Les infrastructures de parc-o-
bus doivent comprendre des liaisons avec le transport actif et une infrastructure pour permettre de
se rendre à pied ou à vélo jusqu’aux stations de transport en commun.
23) La Ville peut autoriser la conversion de la totalité ou d’une partie des infrastructures de parc-o-
bus en aménagements résidentiels ou non résidentiels dans les cas où :
a) les terrains des parcs-o-bus sont situés dans des zones désignées qui permettent de réaliser des
travaux d’aménagement de grande densité;
b) les travaux d’aménagement devraient normalement permettre à un plus grand nombre d’usagers
de prendre les transports en commun par rapport au terrain du parc-o-bus que l’on envisage de
convertir.
24) Les travaux d’aménagement menés dans la zone d’influence de l’aménagement représentée
dans l’annexe 3 doivent protéger les terrains destinés aux stations et aux couloirs de transport en
commun rapide indiqués dans les évaluations environnementales. Les terrains situés dans la zone
d’influence de l’aménagement et voisins de cette zone peuvent être subordonnés à des servitudes
temporaires ou permanentes pour la construction des couloirs, des stations et des infrastructures
connexes, notamment en ce qui concerne l’accessibilité pour les travaux d’entretien et les sentiers
polyvalents. Il faut réaliser une étude de proximité pour les demandes de lotissement et de plans
d’implantation dans la zone d’influence de l’aménagement afin de tenir compte des stations et des
couloirs de transport en commun rapide existants et projetés.
25) La Ville doit exiger que les nouveaux travaux d’aménagement sur les terrains voisins de tous les
couloirs et de toutes les infrastructures ferroviaires existants et projetés respectent les pratiques
exemplaires de la sécurité ferroviaire et de la maîtrise des risques afin de déterminer les marges de
reculement adaptées aux travaux d’aménagement. L’objectif de la détermination des marges de
reculement pour les travaux d’aménagement consiste à s’assurer que les nouveaux travaux
d’aménagement sont compatibles avec les vocations à long terme des couloirs et des
infrastructures. Les nouveaux travaux d’aménagement voisins de ces couloirs doivent être conçus
pour éviter, maîtriser ou réduire le plus possible les répercussions négatives produites sur et par les
couloirs et les infrastructures de transport. Dans les cas où le requérant démontre qu’il n’est pas
viable, techniquement ni pratiquement, d’adopter des mesures d’atténuation, il peut proposer,
dans un rapport d’ingénierie, d’autres mesures sécuritaires et offrant le même niveau ou un niveau
supérieur de maîtrise des risques selon les mesures d’atténuation types. Le rapport peut être
coexaminé par un expert indépendant aux frais du requérant.
a) Pour les couloirs ferroviaires de transport des marchandises, les Lignes directrices de la FCM et
de l’ACFC applicables aux nouveaux aménagements à proximité des activités ferroviaires ou les
versions suivantes de ces lignes directrices produisent leurs effets.
b) Pour les couloirs ferroviaires de transport en commun, un rapport d’ingénierie doit être déposé
dans le cadre de la demande d’aménagement.
c) Dans les cas où on aménage un couloir ferroviaire pour le transport des marchandises et pour
le transport en commun à la fois, on applique les exigences les plus rigoureuses.
71
26) La Ville doit protéger les couloirs et agrandir le réseau de transport en commun selon les
modalités précisées dans l’annexe C2 et doit mettre en œuvre les mesures prioritaires de transport
en commun sur les autres sites voulus. L’annexe C2 représente le réseau que la Ville doit envisager
de financer.
27) Il faudra apporter une modification à ce Plan officiel lorsqu’on ajoute ou supprime, dans
l’annexe C2, une partie du réseau de transport en commun rapide ou du réseau prioritaire de
transport en commun.
3) La Ville reconnaît que l’autoroute 174 joue le rôle d’importante autoroute urbaine et artère
rurale. C’est pourquoi les nouvelles voies d’accès à partir des différentes propriétés qui longent
cette autoroute ne sont généralement pas autorisées, en particulier lorsqu’il est possible de prévoir
des voies d’accès partagées ou conjointes ou d’autres points d’accès routier. À long terme, les rues
publiques et les entrées privées qui donnent actuellement accès à l’autoroute 174 pourraient être
subordonnées à la consolidation ou à la réinstallation des points d’accès s’il fallait éventuellement
modifier les routes ou aménager les propriétés visées.
4) Le réseau des rues et des routes doit être aménagé selon les modalités indiquées dans les
annexes C4, C5, C7 et C8.
5) Il faut apporter une modification à ce Plan officiel lorsqu’on ajoute une artère ou une autoroute
urbaine dans les annexes C4, C5, C7 et C8. Il n’est pas nécessaire d’apporter de modification à ce
Plan officiel pour ajouter ou supprimer des rues collectrices ou des routes collectrices principales.
6) Les rues nouvelles et reconstruites doivent être parées d’arbres urbains qui contribuent aux
éléments de la forêt urbaine et du paysage de rue adaptés à leur contexte.
7) Des parties du réseau routier peuvent être reconverties et consacrées à certains modes de
transport, à certains aménagements du territoire ou au paysage de rue si elles contribuent à la
réalisation des objectifs du transport et de l’aménagement du territoire du Plan officiel,
notamment :
a) les voies routières réservées aux véhicules de transport en commun dans les sites indiqués qui
étayent le réseau de transport en commun rapide et le réseau prioritaire du transport en
commun;
b) l’utilisation prioritaire des voies dans certaines rues ou certaines routes pour réaliser des
aménagements comme des infrastructures piétonnières ou cyclables nouvelles ou améliorées ou
des voies automobiles très achalandées;
72
c) la conversion d’une partie d’une emprise pour en faire un espace public, notamment une zone
sans voiture, dans le cadre d’une demande visant à fermer une route;
d) l’aménagement, dans une partie de l’emprise, d’arbres de rue ou de fonctions de collecte des
eaux pluviales dans les aménagements de moindre impact (AMI), par exemple le prolongement
des bordures de rue, les structures de sols et le paysagement.
8) Dans les cas où on donne accès au domaine privé à partir de l’emprise publique pendant des
travaux d’aménagement et de construction, la Ville doit obliger à protéger ou à réaménager tous
les éléments publics de l’emprise, dont les arbres de rue, les infrastructures piétonnières et
cyclables, le stationnement sur rue et toutes les fonctions de collecte des eaux pluviales dans les
aménagements de moindre impact. Dans les cas où il n’est pas possible de protéger ces
infrastructures, la Ville doit obliger à les réaménager. Pendant la construction, dans le centre-ville et
dans les zones du transect du secteur urbain intérieur, il faut toujours prévoir un trottoir ou un
passage piétonnier parallèle. Dans les autres zones du transect, on doit tout mettre en œuvre pour
aménager un passage piétonnier continu.
9) La Ville doit appuyer l’aménagement des passages fauniques dans les cas suivants :
a) les autoroutes urbaines et les artères traversent le réseau du patrimoine naturel;
b) des études font état d’un risque élevé de collisions dangereuses avec la faune ou de mortalité
élevée des espèces en péril.
2) La Ville doit gérer l’offre de places de stationnement afin de réduire le plus possible et de
diminuer peu à peu la superficie foncière totale consacrée, sur le territoire de la Ville, au
stationnement en surface. On peut réduire ou éliminer le nombre minimum de places obligatoires
de stationnement et adopter des limites maximales dans la durée du stationnement dans tous les
secteurs suivants :
a) les carrefours et les couloirs;
b) dans un rayon de 600 m ou dans un rayon de 800 m à pied, selon le plus élevé des deux, par
rapport aux stations de transport en commun rapide existantes ou projetées;
c) dans un rayon de 300 m ou dans un rayon de 400 m à pied, selon le plus élevé des deux, par
rapport aux arrêts de transport en commun sur rue existants ou projetés le long d’un couloir
prioritaire de transport en commun;
d) les autres secteurs déterminés par le Conseil municipal.
73
4) Le Règlement de zonage doit déterminer les besoins relatifs à l’équipement des véhicules
électriques dans les cas où des places de stationnement privé sont prévues pour les complexes
résidentiels, à usage de bureaux et industriels polyvalents, de moyenne hauteur et de grande
hauteur à plus grande échelle.
5) La Ville doit passer en revue l’espace de l’emprise consacré au stationnement sur rue, surtout
dans les alentours des couloirs et dans les quartiers pour veiller à prioriser l’aménagement
d’infrastructures sécuritaires et pratiques pour les piétons, les cyclistes et les usagers du transport
en commun.
6) La Ville peut, le cas échéant, pendant différentes périodes et dans différents secteurs, consacrer
certaines parties des rues à des vocations comme :
a) les zones de prise en charge et de dépose ou les zones de débarcadère en bordure des rues
pour les entreprises et les commerces et les immeubles résidentiels de la localité, conformément
aux politiques sur le transport des biens de la section 4.1.6 (politique 8);
b) les zones de prise en charge et de dépose pour les taxis et les véhicules de covoiturage;
c) les infrastructures communales de stationnement des vélos;
d) le stationnement des trottinettes électriques et des autres appareils de micromobilité;
e) les postes de camions-restaurants et les autres zones de commodités mobiles;
f) les espaces temporaires pour le ramassage, le recyclage ou le compostage des déchets des
jours de collecte;
g) les éléments liés aux rues humanisées, notamment les placettes sur rue, les terrasses ou les
espaces réservés à la vente;
h) le stationnement des véhicules d’autopartage;
i) les places de stationnement sur rue de courte durée pour les visiteurs et pour les entreprises et
les commerces de la localité;
j) les zones des permis de stationnement sur rue résidentielles;
k) les places aménagées pour les bornes de recharge des véhicules électriques.
7) Il se peut que dans les propositions qui consistent à réduire considérablement les places de
stationnement sur les lieux en deçà du nombre de places nécessaires selon le Règlement de zonage,
on doive aménager des infrastructures de transport actif au-delà des exigences minimums, par
exemple des infrastructures supplémentaires ou de qualité supérieure pour stationner les vélos.
8) Un garage public servant plusieurs sites peut être autorisé dans les quartiers dans lesquels ce
garage a pour effet de réduire ou de remplacer, à l’échelle locale, des places de stationnement sur
rue nécessaires.
9) Les garages de stationnement et leurs points d’accès doivent être aménagés pour assurer la
continuité du bord des rues, de l’environnement piétonnier et de la fonction des rues, selon les
modalités indiquées dans les politiques sur les transects et sur la désignation, en faisant appel à des
stratégies qui consistent par exemple à :
a) réduire le plus possible le nombre et la largeur des entrées de voiture qui interrompent les
déplacements des piétons;
b) prévoir d’autres aménagements le long des rues, au niveau du sol, pour favoriser les
déplacements des piétons;
74
c) prévoir un paysagement, des œuvres d’art, des murales ou des traitements urbains décoratifs
dans les rues;
d) réduire le plus possible la façade et la visibilité du garage de stationnement depuis la rue, le cas
échéant.
10) Les vastes places de stationnement en surface doivent être aménagées pour respecter toutes les
conditions suivantes :
a) éviter d’aménager une vaste zone de stationnement et aménager plutôt plusieurs places de
stationnement moins grandes, définies par les habitudes de l’achalandage, le paysagement,
l’éclairage et d’autres éléments;
b) éviter d’aménager des zones de stationnement et des entrées de voiture entre la ligne du lot
avant ou de coin et les façades des bâtiments;
c) les besoins en paysagement des terrains de stationnement doivent s’ajouter aux besoins en
paysagement de l’emprise entourant le périmètre des terrains de stationnement;
d) prévoir des liaisons piétonnières sécuritaires et directes avec les infrastructures spécialisées ou
les sentiers de manière à indiquer clairement que les piétons peuvent se déplacer dans le site;
e) prévoir un espacement régulier de trois îlots, avec des sols dont le volume et la qualité sont
suffisants, ainsi qu’un traitement paysager pour favoriser la croissance des arbres matures pour
créer un effet d’ombrage;
f) examiner la viabilité d’intégrer des mesures d’aménagement de moindre impact pour la
gestion des eaux pluviales;
g) encourager l’aménagement de places pour les bornes de recharge des véhicules électriques;
h) réaliser la conception pour permettre éventuellement de réaménager le site au fil du temps et
de favoriser la régénération, le fractionnement et l’intercalaire.
75
4.1.6 Guider les déplacements interurbains des personnes et des
biens.
1) La Ville doit promouvoir la fluidité des déplacements interurbains et interrégionaux des
personnes et des biens en continuant de travailler de concert avec la Ville de Gatineau, le
gouvernement provincial et le gouvernement fédéral pour :
a) améliorer le transport régional grâce à une meilleure intégration des services de transport en
commun, dont un réseau de transport en commun régional plus solide;
b) collaborer à la détermination de la localisation des traverses projetées pour la rivière des
Outaouais, afin de créer de nouvelles liaisons de transport en commun et d’éloigner du
centre-ville les déplacements interprovinciaux des camions;
c) explorer les mesures d’atténuation des répercussions des déplacements interprovinciaux des
camions dans le centre-ville.
2) La Ville doit demander de protéger les espaces du service spécialisé de transport en commun
rapide dans l’ensemble des ponts interprovinciaux existants et sur les autres sites selon les modalités
indiquées dans le PDT et recommandées dans les études d’évaluation environnementale.
a) La Ville doit se pencher sur les occasions d’améliorer le transport actif dans l’ensemble des
ponts interprovinciaux.
b) La Ville doit interdire les travaux d’aménagement sur les sites qui pourraient nuire à la mise en
œuvre d’une traverse potentielle sur la rivière des Outaouais.
3) Pour les principaux terminaux de transport des passagers, le site privilégié est relié directement à
une station de transport en commun rapide dans le centre-ville.
4) Pour les infrastructures dotées d’une zone de captation sous-régionale, par exemple les
établissements des principaux employeurs, les grandes infrastructures publiques comme les
hôpitaux ou les stades, ou encore les institutions d’enseignement postsecondaire, le site privilégié
se trouve non loin à pied d’une station de transport en commun rapide, et la Ville doit travailler de
concert avec les promoteurs pour aménager des moyens d’accès sûrs et pratiques grâce aux modes
de transport durables.
5) La Ville doit évaluer les répercussions des changements que l’on propose d’apporter aux
autoroutes provinciales par rapport aux orientations stratégiques du Plan officiel. Dans les cas où les
changements proposés ne cadrent pas avec les orientations stratégiques du Plan officiel, la Ville
doit travailler de concert avec le gouvernement provincial pour adopter des solutions de gré à gré.
6) Pour les échangeurs autoroutiers surélevés, en particulier ceux qui sont proches des stations de
transport en commun, la Ville doit tâcher, en collaboration avec le ministère des Transports de
l’Ontario (MTO) le cas échéant, de réduire l’empreinte globale des échangeurs, rehausser la
connectivité et les infrastructures pour les déplacements multimodaux et promouvoir l’efficience de
l’aménagement du territoire et des structures de transport qui assurent les fonctions nécessaires
dans la régulation de la circulation automobile, en permettant de mieux harmoniser les autres
vocations avec les orientations stratégiques du Plan officiel.
76
de l’infrastructure autoroutière, il faut éviter de démolir des bâtiments le long des couloirs ou dans
les carrefours et prioriser les méthodes et les approches qui ne consistent pas à démolir d’autres
bâtiments.
8) Le Plan fixe, pour le transport des biens, les objectifs suivants, à élaborer dans le PDT et dans les
autres plans, politiques et stratégies correspondants :
a) s’assurer que la planification des sites à aménager tient compte de la logistique des
destinations et des répercussions sur les lieux et réduit le plus possible ces répercussions dans les
rues, en réfléchissant à la fréquence et à la diversité des livraisons et des modes de livraison dans
le cadre de la présentation portant sur l’évaluation des répercussions sur les transports (ERT);
b) tenir compte de la gestion de l’espace du côté de la bordure des rues et de sa répartition dans
les rues publiques et les routes pour étayer la logistique des destinations et pour réduire le plus
possible le kilométrage parcouru en voiture (KPV), à la condition de respecter les objectifs du
Plan;
c) gérer la taille et le modèle des véhicules et la fréquence des déplacements d’après le contexte
urbain, la fonction routière et le mode prioritaire selon les modalités exposées dans les Lignes
directrices sur les NSMM, en donnant la préférence aux véhicules et aux modes de livraison dont
l’impact est moindre et qui ne produisent guère d’émissions polluantes ou qui n’en produisent
pas du tout;
d) réduire le plus possible les points de conflit potentiel entre les véhicules de livraison et les
usagers vulnérables de la route, en tenant compte de la programmation des délais de livraison
hors des heures de pointe dans les déplacements;
e) réduire le plus possible les répercussions des gros véhicules en adoptant toutes les mesures
d’atténuation suivantes :
i) répertorier et protéger les circuits de camionnage, ainsi que les liaisons pour les circuits de
camionnage interrégionaux comme les circuits autoroutiers, les ponts et d’autres dispositifs;
ii) répertorier et mettre en œuvre des solutions de rechange pour remplacer les circuits de
camionnage interprovinciaux existants dans le centre-ville.
f) Dans les cas où des circuits de camionnage empruntent des rues urbaines, mettre en œuvre
des mesures d’atténuation provisoires et permanentes afin d’améliorer la sécurité des autres
modes, en donnant la priorité aux usagers les plus vulnérables de la voie publique.
g) La conception des routes et des rues doit tenir compte des véhicules agricoles dans les cas
suivants :
i) on a démontré qu’il fallait traverser des villages et des secteurs urbains qui donnent
directement accès à des terres agricoles et à la ceinture de verdure;
ii) on veille à protéger les opérations agricoles et à promouvoir la distribution des produits
alimentaires et des autres denrées agricoles.
h) Tenir compte des technologies émergentes et des pratiques dans le transport des biens par
camion en fonction du contexte urbain.
i) La Ville doit préserver les secteurs stratégiques pour les centres de distribution en offrant des
moyens satisfaisants d’accès à une ou plusieurs des grandes autoroutes, à l’aéroport, au réseau
ferroviaire et au réseau des artères.
j) La Ville doit étayer les infrastructures de prise en charge autonomes pour les petits colis dans
les secteurs qui sont bien servis par les infrastructures de transport en commun et de transport
actif à la fois, par exemple les stations de transport en commun rapide et les lieux proches des
arrêts d’autobus dans le réseau achalandé du transport en commun sur rue dans le secteur
urbain et dans le cœur des villages dans le secteur rural.
77
k) Dans les secteurs industriels et commerciaux qui ont accès au réseau ferroviaire, il est permis
d’aménager des terminaux intermodaux comme des infrastructures de transbordement par
camion et par train qui réduisent le volume de marchandises transportées sur la route.
2) La Ville doit protéger les emprises des ruelles, des rues, des routes et du réseau ferroviaire et les
couloirs de services publics pour les éventuelles activités de transport projetées, par exemple le
transport actif, le transport en commun rapide, le transport ferroviaire interrégional des passagers
et le transport ferroviaire à grande vitesse.
3) La Ville peut faire l’acquisition de terrains pour des emprises ou pour élargir des emprises selon
les conditions de l’approbation d’un plan de lotissement, d’un fractionnement, d’un plan
d’implantation ou d’un plan de copropriété, selon les modalités précisées dans l’annexe C14. Il peut
entre autres s’agir de prévoir l’élargissement inégal des routes, d’aménager d’autres terrains pour
des triangles en coin et des voies auxiliaires aux intersections, de prévoir des infrastructures de
transport actif des passages ferroviaires ou des ronds-points et de recourir à des servitudes pour les
rues, selon l’annexe C14, ainsi que dans les carrefours et le long des couloirs.
4) Dans les secteurs prioritaires de la conception, on doit élargir les emprises pour prioriser les
améliorations à apporter au domaine public, notamment des trottoirs élargis, des infrastructures
cyclables, des places de stationnement pour les vélos, des arbres de rue et du mobilier urbain dans
les cas où on ne fait pas l’acquisition de toute la longueur nécessaire pour l’amélioration des routes.
5) La Ville fait l’acquisition des emprises ferroviaires excédentaires et des autres propriétés
correspondant au couloir ferroviaire et de certains couloirs de services publics, par exemple les
couloirs de distribution ou de transport de l’électricité lorsqu’ils sont disponibles, pour s’en servir
éventuellement comme couloirs de transport, de canalisations des services publics ou de production
de l’électricité, à la condition que leur prix soit abordable.
6) La Ville peut autoriser l’aménagement provisoire de terrains dans l’emprise routière et ferroviaire
et dans les couloirs de services publics à la condition que les travaux cadrent avec l’objectif du Plan,
par exemple les aménagements destinés au transport actif, aux loisirs et à l’agriculture. Les
aménagements projetés pour le transport ou pour les services publics ont la priorité par rapport aux
aménagements provisoires, en tenant compte, dans toute la mesure du possible, de la continuité
des aménagements provisoires.
7) La Ville ne doit pas fermer, vendre, ni aliéner des réserves routières, des allées ou des routes non
ouvertes qui pourraient éventuellement, à court ou à long terme, être aménagées en routes, en
couloirs de transport en commun ou de services publics, en liaisons piétonnables ou cyclistes, en
différents moyens d’accès au domaine ou en des moyens d’accès public aux rives d’un cours d’eau.
8) LA Ville ne doit pas aliéner, vendre, ni ouvrir des réserves routières qui auraient pour effet de
créer de nouveaux moyens d’accès conformes à la loi pour des parcelles enclavées dans les secteurs
essentiels du réseau du patrimoine naturel, sauf à l’issue d’une évaluation environnementale.
78
9) Dans les cas où la Ville ferme et vend une réserve routière non ouverte, elle doit préserver les
moyens d’accès public à l’intention des cyclistes et des piétons dans le couloir ou sur d’autres sites
éventuellement, dans les cas où ces moyens d’accès étayent les politiques du Plan.
10) La Ville peut rétablir quand bon lui semble les droits d’accès et de passage sur les voies
publiques.
11) En vertu des dispositions de la Loi sur l’aménagement du territoire, la Ville peut exiger de
réserver des terrains à des sentiers piétonnables ou cyclables et à des emprises pour des routes ou
des circuits de transport en commun dans le cadre des conditions de l’approbation des demandes
d’aménagement.
79
4.2 Le logement
Adequate logement adéquat, sécuritaire et abordable
fait d’Ottawa une ville où il fait bon vivre et mener des
affaires. Le logement qui répond aux besoins des
différents groupes d’âge et niveaux de revenus et des
CE QUE NOUS VOULONS RÉALISER
ménages venus de tous les horizons est un impératif
essentiel pour la santé et le bien-être.
80
4.2.1 Promouvoir une plus grande souplesse, ainsi qu’une offre
adéquate et une grande diversité d’options de logement sur tout
le territoire de la Ville.
1) Il faut prévoir, dans le cadre du Règlement de zonage, un large éventail d’options de logement
souples et adaptées au contexte dans tous les secteurs de la Ville :
a) en réglementant principalement la densité, la forme bâtie, la hauteur, la volumétrie et la
conception des aménagements résidentiels, au lieu de les réglementer en imposant des
restrictions dans la typologie des bâtiments;
b) en faisant la promotion de la diversité dans la taille des logements, dans leur densité et dans
les options relatives à la durée de l’occupation dans les quartiers, notamment la diversité dans
l’offre du nombre de chambres à coucher;
c) en autorisant un ensemble d’options de logement dans l’ensemble des quartiers pour les
adapter à la plus vaste gamme de prix, de modalités d’occupation et de durée d’occupation
possible;
d) en établissant des normes d’aménagement pour les logements, et en harmonisant comme il se
doit la valorisation avec l’intérêt public de ces normes par rapport aux effets produits sur
l’abordabilité des logements.
2) La Ville doit favoriser la production de logements manquants dans le milieu de gamme des
logements de moyenne densité et des immeubles à logements multiples de faible hauteur afin de
favoriser l’avènement de quartiers du quart-d'heure correspondants dans les alentours des
principaux carrefours et couloirs :
a) en autorisant des formes de logement qui sont plus denses, de moindre envergure et qui
regroupent généralement trois logements ou plus par lot sur les sites appropriés, en faisant appel
à des configurations de lots qui dérogent à la division traditionnelle des lots et qui mettent
l’accent sur la forme bâtie et sur le domaine public de plein droit dans le Règlement de zonage;
b) en autorisant les formes de logement de huit logements ou plus dans les sites appropriés, de
plein droit, au sens du Règlement de zonage;
c) en autorisant, sur les sites appropriés, les formes de logement intermédiaires absentes, tout en
interdisant les typologies de moins grande densité au sens du Règlement de zonage.
Définition
Logement intermédiaire manquant
Dans le contexte d’Ottawa et pour les besoins du Plan officiel, le logement intermédiaire manquant
désigne généralement l’aménagement résidentiel intercalaire d’immeubles à logements multiples de
faible hauteur dont le nombre de logements est compris entre trois et 16 ou plus dans le cas des lots
exceptionnellement vastes; pour les types de logements de moindre densité, il s’agit généralement
des logements de plain-pied.
3) Les logements accessoires, dont les annexes résidentielles, les logements secondaires et les
pavillons-jardins, sont considérés comme des éléments essentiels du parc de logements abordables
et doivent être protégés pour les besoins résidentiels à long terme. Le Règlement de zonage doit
autoriser ces aménagements sur les lots résidentiels qui comprennent un logement principal dans
tous les secteurs de la ville et doit établir les critères régissant la compatibilité de ces logements
81
avec le contexte principal des habitations et des environs. Il faut en outre appliquer les critères et les
limites ci-après :
a) les annexes résidentielles sont autorisées sur les lots dans lesquels l’habitation principale
comprend aussi un logement secondaire;
b) les annexes résidentielles doivent être plus modestes que l’habitation principale, et le Règlement
de zonage doit faire état de la taille maximum autorisée voulue;
c) la taille, la superficie, la fonction et l’occupation d’un logement dans une annexe résidentielle du
secteur urbain ne sont pas appelées à dépasser celles d’un appartement type de deux chambres à
coucher;
d) les annexes résidentielles ne peuvent pas être dissociées du lot sur lequel est aménagée
l’habitation principale;
e) les demandes de dérogation mineure se rapportant aux annexes résidentielles doivent tenir
compte de toutes les politiques applicables du Plan, ainsi que des considérations suivantes :
i) le promoteur doit démontrer que l’intimité des propriétés voisines est préservée;
ii) l’implantation et l’échelle de l’annexe résidentielle ne doivent pas nuire aux propriétés
voisines;
iii) les arbres et végétaux distinctifs sont préservés sur la propriété visée.
f) Le Règlement de zonage doit limiter la hauteur de l’annexe résidentielle à un étage pour les lots
du secteur urbain. On peut éventuellement approuver une demande autorisant une hauteur
pouvant atteindre deux étages en consentant une dérogation mineure dans les cas où l’on peut
satisfaire aux considérations notées dans la section 4.2 (politique 3e) ci-dessus).
4) Les annexes résidentielles ne doivent être autorisées que dans les cas où l’habitation principale
est aménagée sur :
82
a) un lot dans un secteur de services publics et uniquement dans les cas où les services publics
ou communaux pour l’aqueduc et l’égout sont raccordés, à l’heure actuelle, à l’habitation
principale;
b) un lot dont la superficie est égale ou supérieure à 0,8 ha et qui se trouve dans le secteur rural
et dans un village dans les cas où :
i) l’habitation principale est viabilisée grâce à un réseau privé d’aqueduc et d’égout et
l’annexe résidentielle partage, avec l’habitation principale, le réseau d’aqueduc ou le réseau
d’égout;
ii) l’habitation principale est viabilisée par un service public ou communal (aqueduc ou égout)
et par un service privé, et l’annexe résidentielle partage, avec l’habitation principale, le service
public ou communal.
5) Dans les cas où le Règlement de zonage autorise l’aménagement d’une habitation, une
entreprise à domicile doit également être autorisée. Les dispositions du Règlement de zonage
doivent comprendre des règlements destinés à assurer la compatibilité pour éviter que les
entreprises à domicile nuisent aux propriétés voisines en raison de leur aspect ou de leur fonction
ou en attirant un achalandage automobile considérable.
2) La Ville étudiera le rôle potentiel que peuvent jouer les micrologements dans un parc de
logements abordables et apportera les modifications nécessaires à ces contrôles dans
l’aménagement du territoire pour les promouvoir au besoin.
83
dans la même zone de l’étude pour la période précédente de trois ans selon le rapport annuel de
la Société canadienne d’hypothèques et de logement;
c) les logements visés sont remplacés par des logements équivalents sur le même site et sont
offerts aux locataires selon les mêmes loyers que ceux de la date à laquelle la demande a été
déposée, selon le principe du droit de premier refus.
3) Le Comité de dérogation doit, en plus de respecter toutes les autres politiques du Plan, tenir
compte de ce qui suit dans l’évaluation des dérogations mineures pour autoriser les immeubles
d’appartements intercalaires de faible hauteur :
a) les dérogations visant à accroître le nombre de logements autorisé doivent généralement être
proportionnelles à la superficie du lot, de manière à ne pas augmenter considérablement la
densité effective des logements autorisée par le Règlement de zonage;
b) les dérogations visant à réduire la superficie obligatoire minimum des lots ne peuvent être
envisagées que lorsque l’on peut prévoir suffisamment de place pour l’entreposage et la gestion
des déchets, le stationnement des vélos et le paysagement végétalisé intensif;
c) les dérogations visant à modifier les exigences de la conception extérieure comme les balcons
ou l’articulation des façades peuvent être envisagées dans les cas où, selon le Comité de
dérogation, les propositions répondent aux objectifs de la conception adaptée au contexte et de
l’esthétique urbaine aussi bien ou mieux que le permettrait l’application de la norme de zonage
correspondante;
d) les dérogations visant à réduire la superficie minimum obligatoire de la cour latérale :
i) ne peuvent être envisagées que dans les cas où l’on prévoit d’autres mesures pour assurer
des moyens d’accès adéquats aux espaces consacrés à la gestion des déchets et au
stationnement des vélos;
ii) peuvent réduire à zéro la superficie des cours latérales afin de permettre d’aménager des
annexes, dans les cas où l’on obtient par écrit l’accord du propriétaire du lot voisin.
e) Les dérogations visant à réduire la superficie obligatoire du paysagement végétalisé :
i) peuvent être liées à l’obligation de prévoir une végétation plus intensive, par exemple des
arbres ou des bosquets, pour que le volume de la végétation compense la réduction de la
superficie à l’horizontale;
ii) toutefois, malgré l’alinéa i) ci-dessus, dans les cas où l’objectif ou l’effet consiste
essentiellement à permettre de stationner des véhicules automobiles ou à aménager des
entrées de voiture, les dérogations visant à réduire l’aménagement végétalisé obligatoire sont
contraires à l’intention du Plan.
f) Le Comité de dérogation peut approuver les dérogations à la condition de respecter
essentiellement ou rigoureusement les plans et les dessins d’élévation déposés avec la demande
de dérogation.
84
4.2.4 Attirer l’attention sur les besoins de ceux et celles qui se situent
à un niveau égal ou inférieur au sixième décile des revenus, et
de ceux qui font partie d’autres groupes vulnérables.
1) La Ville reconnaît que de nombreuses personnes peuvent ne pas constituer un ménage ni en
faire partie et peuvent s’en remettre à des logements de longue durée distincts des habitations
traditionnelles. Elle doit permettre d’offrir des options de logement à ces personnes en mettant en
œuvre comme suit le Règlement de zonage :
a) autoriser, dans toutes les zones dans lesquelles les aménagements résidentiels sont autorisés,
d’autres formes de logement d’hébergement ou de logements partagés permettant d’héberger
les personnes pour lesquelles tout un logement est inutile, inabordable ou inapproprié,
notamment :
i) les maisons de chambres;
ii) les maisons de retraite;
iii) les foyers de groupe;
iv) les autres formes de logement de longue durée qui répondent aux besoins des personnes qui
ne font pas partie d’un ménage.
b) Complément de l’alinéa a), la Ville ne doit pas instituer de restrictions, notamment des
distances ou des plafonds de séparation minimums, dont l’effet consiste à limiter
déraisonnablement la possibilité d’aménager ces formes de logement.
2) La Ville reconnaît que les refuges d’urgence et de transition et les logements temporaires sont
des éléments essentiels du programme de logements et doit, dans le cadre du Règlement de
zonage :
a) permettre d’aménager des refuges d’urgence et des refuges de transition dans les secteurs
dans lesquels les transports en commun, les services et l’aide sont très accessibles, notamment
dans le réseau de transport en commun rapide et le long des couloirs dans lesquels le service de
transport en commun sur rue est fréquent;
b) autoriser les refuges d’urgence et les refuges de transition comme aménagements accessoires
ou auxiliaires dans tous les aménagements institutionnels;
c) autoriser les logements temporaires dans toutes les zones dans lesquelles des logements sont
autorisés;
d) s’abstenir d’adopter des restrictions, dont les distances ou les plafonds de séparation
minimums, dont l’effet consiste à limiter déraisonnablement la possibilité d’aménager ces formes
de refuges et de logements.
3) La Ville peut aider les fournisseurs de logements à but non lucratif en intégrant des modifications
de zonage mineures propres aux sites pour les terrains de ces fournisseurs dans le cadre des
modifications générales périodiques ou des modifications de zonage des anomalies.
4) La Ville doit apporter des modifications périodiques au Plan officiel dans les cas nécessaires ou
utiles pour étayer des objectifs du Plan décennal de logement et de lutte contre l’itinérance dans sa
version modifiée périodiquement, pour ce qui est des questions d’aménagement du territoire,
d’infrastructures, de transport et de l’utilisation que fait la Ville de ses propres infrastructures et
biens immobiliers.
85
5) La Ville doit, à titre de mesure prioritaire, mettre en œuvre le zonage d’inclusion prévu dans les
articles 16(4) et 35.2 de la Loi sur l’aménagement du territoire.
6) La Ville doit se servir de ses propres terrains pour sonder les nouveaux modèles de logements
abordables sous réserve de la continuité de ses opérations et de la compatibilité dans
l’aménagement du territoire. Il n’est pas nécessaire d’apporter de modifications au Plan officiel
pour que la Ville puisse réaliser des travaux d’aménagement, à titre temporaire ou permanent.
86
4.3 Les institutions et les infrastructures à grande échelle
Les institutions et les infrastructures à grande échelle
comme les hôpitaux, les grands établissements de soins
de santé, les universités, les collèges communautaires et
les grandes infrastructures sportives, récréatives et CE QUE NOUS VOULONS RÉALISER
culturelles apportent une contribution décisive à la Ville
et génèrent le développement économique et l’emploi.
Ils servent généralement l’ensemble ou des secteurs
1) S’assurer que les institutions et les
importants de la Ville et peuvent attirer une clientèle
infrastructures à grande échelle sont
au-delà du périmètre du territoire d’Ottawa. Ils exercent aménagées à moins de 400 m du
une attraction régionale et occupent souvent de vastes transport en commun rapide ou le
sites dans les secteurs urbains. Puisque ceux et celles long d’un couloir qui assure un service
qui doivent y avoir accès sont nombreux, ils ont le fréquent de transport en commun sur
potentiel d’avoir une incidence considérable sur la rue.
circulation automobile s’ils ne sont pas proches des
stations de transport en commun rapide ou d’un couloir 2) Concevoir les institutions et les
qui assure un service fréquent de transport sur rue. infrastructures à grande échelle pour
Certains font peser une demande concentrée sur les les harmoniser avec le tissu urbain
existant.
réseaux de transport, d’aqueduc et d’égout, qui peut
culminer dans certaines périodes « événementielles »,
alors que d’autres sont ouverts en permanence,
24 heures sur 24. Ces infrastructures peuvent mieux jouer leur rôle si elles sont intégrées avec
fluidité dans leur contexte environnant.
Photo : Ville d’Ottawa
87
4.3.1 S’assurer que les institutions et les infrastructures à grande
échelle sont aménagées à moins de 400 m du transport en
commun rapide ou le long d’un couloir qui assure un service
fréquent de transport en commun sur rue.
1) Les institutions et les infrastructures à grande échelle, qui ne sont pas représentées dans les
annexes du Plan, sont quand même autorisées dans le secteur urbain en modifiant le Règlement de
zonage dans les carrefours, les rues principales, les quartiers ou les districts spéciaux désignés.
88
public, sauf dans les cas exceptionnels dans lesquels les impératifs de sécurité parfaitement
démontrés peuvent prévoir un contrôle de l’accès.
e) Évaluation des répercussions sur les transports et Stratégie de gestion de la demande en
transport faisant état des mesures adoptées pour réduire la dépendance à l’endroit des voitures.
f) Adéquation des réseaux publics d’aqueduc, d’égout et d’eaux pluviales.
g) Les zones de service et d’embarcadère doivent être internalisées pour les infrastructures de
plus de quatre étages. Pour les infrastructures de faible hauteur, les zones de service et de
débarcadère doivent être visuellement masquées depuis les rues, les trottoirs et les parcs et
depuis les propriétés résidentielles voisines, grâce à la conception des bâtiments et des sites,
conformément aux politiques sur les transects et sur les zones sous-jacentes.
89
4.4 Les parcs et les infrastructures récréatives
Les parcs constituent un élément des espaces verts
de la Ville et un aspect important de notre qualité
de vie, de nos loisirs actifs et de notre état de santé.
Les parcs offrent aussi l’occasion d’être à l’image de
nos communautés culturelles diverses et CE QUE NOUS VOULONS RÉALISER
d’aménager un espace pour l’expression créative.
La Ville d’Ottawa a mis au point un système de 1) Définir les priorités des parcs dans les
classification pour définir les typologies des parcs et secteurs de croissance d’Ottawa.
pour décrire dans leurs grandes lignes les normes 2) Guider les décisions pour les parcs
liées à la superficie, à la localisation, à la projetés.
configuration et aux commodités des parcs afin 3) Prévoir de nouveaux parcs dans le
d’éclairer la sélection et la conception des centre-ville et dans le secteur urbain
quadrilatères de ces parcs. La forme et la superficie intérieur.
des parcs doivent permettre d’offrir des moyens 4) Donner la priorité à des parcs plus
vastes dans le secteur urbain extérieur
d’accès appropriés et la visibilité voulue et s’adapter
et dans les secteurs de banlieue.
à l’échelle et au tissu de la collectivité environnante. 5) Implanter de nouveaux parcs ruraux
Il est essentiel de concevoir les collectivités pour dans les villages.
assurer la liaison des trottoirs et des couloirs 6) Concevoir des parcs qui contribuent à
linéaires mettant à l’honneur des sentiers la qualité de vie et qui permettent de
polyvalents, des rues humanisées, des woonerfs, des lutter contre le changement climatique.
arbres pour le couvert forestier et des zones
végétalisées dans les parcs. Les parcs sont éparpillés
sur le territoire de toute la collectivité et de la Ville
afin de permettre aux résidents d’y avoir facilement accès et pour répondre à différents besoins
récréatifs dans la municipalité.
Photo : Ville d’Ottawa
90
91
4.4.1 Définir les priorités des parcs dans les secteurs de croissance
d’Ottawa.
1) La Ville doit prévoir des parcs en faisant appel à trois mécanismes :
a) dans les conditions de l’approbation des demandes d’aménagement, la Ville doit faire
l’acquisition des terrains à vocation de parc ou exiger un règlement financier compensatoire
conformément aux directives de la Loi sur l’aménagement du territoire et du Règlement visant les
terrains réservés à la création de parcs ou d’un règlement municipal appelé à le remplacer;
b) la Ville peut décider de louer ou d’acquérir des parcs dans le cadre d’un accord avec d’autres
organismes publics comme la Commission de la capitale nationale;
c) la Ville peut décider d’acheter des parcs en faisant appel à des règlements compensatoires pour
les terrains à vocation de parc ou en engageant des dépenses en immobilisations.
2) Tous les travaux d’aménagement, quelle que soit leur destination, doivent respecter l’ensemble
des critères suivants, à la satisfaction de la Ville :
a) envisager d’acquérir des terrains pour les parcs conformément aux directives du Règlement
visant les terrains réservés à la création de parcs afin de répondre aux besoins communautaires
pour les travaux d’aménagement résidentiels et non résidentiels, en insistant sur les
infrastructures de loisirs actifs et sur le développement culturel potentiel grâce aux nouveaux
parcs dont la Ville a fait l’acquisition afin de corriger des lacunes ou de répondre aux besoins de
la collectivité;
b) prioriser les terrains à vocation de parc sur les lieux plutôt qu’un règlement compensatoire des
terrains à vocation de parc. Le règlement compensatoire des terrains à vocation de parc ne doit
être accepté que lorsque le terrain ou la localisation ne convient pas. Le terrain à céder doit :
i) s’étendre sur une superficie d’au moins 400 m2;
ii) ne pas être grevé hors sol et en sous-sol quand on fait l’acquisition de terrains à vocation de
parc en vertu de la réservation de ces terrains, ou encore dans le cas de l’acquisition des
terrains pour la création de nouveaux parcs dans les secteurs établis;
iii) avoir une forme, une topographie et une superficie utilisables qui tiennent compte de la
destination prévue;
iv) respecter les règlements applicables du gouvernement provincial sur les sols;
v) respecter les normes minimums pour le drainage, le nivellement et l’état général des sols.
3) Pour les demandes de plans d’implantation, quand le site à aménager représente une superficie
de plus de 4 000 m2, la Ville doit donner la priorité à l’acquisition de 10 % du terrain à vocation de
parc conformément à la Loi sur l’aménagement du territoire et au Règlement visant les terrains
réservés à la création de parcs.
4) Le Règlement visant les terrains réservés à la création de parcs ou toute version ultérieure de ce
règlement doit comprendre des dispositions pour la tarification de la réservation des terrains à
vocation de parc. Conformément à la Loi sur l’aménagement du territoire, les tarifs suivants
s’appliquent à la date à laquelle le Plan est adopté :
a) tous les travaux d’aménagement sont soumis à la réservation de 5 % des terrains à vocation
de parc pour les aménagements résidentiels et de 2 % pour tous les autres aménagements, sauf
si le tarif de substitution pour la réservation des terrains à vocation de parc s’applique. La
réservation à ce tarif doit porter sur la superficie brute du terrain, sans tenir compte du rivage ni
des terrains à risque;
92
b) un taux substitut de réservation des terrains à vocation de parc de 1 ha par tranche de
300 habitations doit s’appliquer à la réservation des terrains à vocation de parc pour les
aménagements résidentiels dont la densité est supérieure à 18 logements par hectare net. Pour
le type de travaux d’aménagement dont la densité est supérieure, le transfert des terrains à
vocation de parc ne doit pas dépasser un maximum de 10 % de la superficie des terrains pour le
site à aménager. Pour le règlement compensatoire des terrains à vocation de parc de cette
densité, le taux correspond à la moindre des deux valeurs suivantes, déterminées par la Direction
des services immobiliers : 1 ha pour chaque tranche de 500 habitations ou 10 % de la valeur du
terrain;
c) la Ville doit déterminer la réservation des terrains à vocation de parc pour les aménagements
polyvalents d’après la proportion du site ou du bâtiment occupée par chaque type
d’aménagement;
d) dans les cas où le règlement compensatoire est accepté, il doit essentiellement être consacré à
l’acquisition de nouveaux terrains à vocation de parc ou à l’amélioration des infrastructures
locales, des parcs et des sites de loisirs existants et accessibles pour le secteur à aménager.
Toutefois, dans la plupart des cas, le Règlement visant les terrains réservés à la création de parcs
ou toute version ultérieure de ce règlement doit prévoir qu’une partie de ces fonds doit être
consacrée à des parcs et à des infrastructures de loisirs dont l’envergure correspond à l’ensemble
du territoire de la Ville.
5) Le Manuel d’aménagement des parcs fait état des typologies des parcs afin de définir et de
normaliser le processus d’aménagement des parcs pour les projets réalisés par la Ville et lancés par
les promoteurs à la satisfaction de la direction générale responsable des loisirs.
6) Conformément à la section 4.8, à la section 4.9 et à la section 7, les terrains et les fonctions
suivants ne sont pas considérés comme des éléments de la réservation des terrains à vocation de
parc, à la discrétion de la direction générale responsable des loisirs : les caractéristiques du
patrimoine naturel au sens défini dans les Lignes directrices concernant les études d’impact sur
l’environnement, la marge minimum de reculement à partir des plans d’eau de surface, les secteurs
écologiques naturels, les milieux humides importants, les espaces ouverts, les caractéristiques
naturelles urbaines et les zones de conservation de la nature.
7) Le Règlement de zonage doit désigner, comme aménagements autorisés dans les zones, les
mini-parcs et esplanades urbains, les parcs de terrains boisés, les mini-parcs, les parcs de quartier et
les parcs communautaires et peut prévoir de vastes parcs régionaux, des parcs de district et des
infrastructures récréatives comme les centres de loisirs, les centres communautaires et les arénas
dans une zone distincte.
8) La Ville peut approuver la conversion d’une emprise publique en terrain à vocation de parc
désigné dans une demande de fermeture de rue. La Ville définit et étudie les emprises publiques,
les voies automobiles, les tronçons de route sous-utilisés et les autres espaces automobiles pour en
faire éventuellement des parcs. Elle peut acheter ces infrastructures, s’en servir dans le cadre d’un
accord, les exproprier ou en faire l’acquisition dans le cadre d’un projet d’aménagement. Cette
politique est le complément des améliorations apportées au domaine public des rues existantes
conformément aux directives de la section 4.6 (politique 15).
93
9) Le Conseil peut éventuellement construire un nouveau parc sur le domaine public municipal,
notamment dans les propriétés que la Ville envisage de céder. Les infrastructures de stationnement
en sont un bon exemple.
10) La Ville doit protéger l’accès public aux parcs existants pour les loisirs et les activités
programmables. Il faut consulter le public dans les cas où on souhaite vendre un parc municipal ou
le convertir à une autre vocation.
11) Définir les points de localisation des parcs linéaires. Les parcs linéaires ne sont pas utilisés
exclusivement pour le transport; ils offrent aussi des occasions d’aménager des points
d’observation, des terrains de jeux, des plans d’eau, des installations artistiques et des lieux pour
pique-niquer; ces espaces encouragent à la fois le mouvement et la détente. Pour qu’un parc
linéaire soit éventuellement réservé comme terrain à vocation de parc, il doit pouvoir s’adapter à
des infrastructures de loisirs actifs.
2) Pour les grands secteurs à aménager, il peut se révéler nécessaire de conclure, avec tous les
propriétaires fonciers, une entente de partage des coûts afin de coordonner l’intervention de
plusieurs promoteurs dans l’effort de collaboration et pour consacrer les terrains à vocation de parc
à l’aménagement d’un même grand parc, pour miser sur la localisation la plus optimale des parc
dans ces secteurs.
3) Dans les cas où une proposition d’aménagement porte généralement sur une superficie de 5 ha
ou plus ou sur un quartier prioritaire désigné dans l’Indice de l’équité des quartiers d’Ottawa, le
Conseil municipal peut approuver un compte dans lequel 100 % des règlements financiers
compensatoires perçus pour les terrains à vocation de parc dans ce secteur doivent servir à faire
l’acquisition de nouveaux parcs ou à améliorer des parcs existants.
94
d) on a l’occasion d’aménager des esplanades urbaines et des mini-parcs urbains qui tiennent
compte des perspectives d’aménagement culturel dans les aménagements récréatifs, par
exemple les établissements de spectacles, d’expositions, de commémorations et de cérémonies;
e) on peut envisager d’aménager des parcs linéaires si le terrain a une superficie assez vaste et
une forme qui permet d’aménager des infrastructures récréatives;
f) on peut envisager d’aménager des espaces publics-privés dans les cas où la Ville ne peut pas
se porter acquéreuse des terrains.
4.4.4 Donner la priorité à des parcs plus vastes dans le secteur urbain
extérieur et dans les secteurs de banlieue.
1) Pour les quartiers projetés dans le secteur urbain externe et dans les secteurs de banlieue, la Ville
exprime les préférences suivantes :
a) les parcs plus vastes, qui offrent le plus large éventail d’espaces pour les activités, par exemple
les terrains de sports. Dans les carrefours et les couloirs, les mini-parcs urbains et les esplanades
urbaines peuvent offrir des occasions d’aménagement et visent à assurer le complément des
parcs plus vastes;
b) dans les carrefours et les couloirs du secteur urbain extérieur et des secteurs de banlieue, les
mini-parcs urbains et les esplanades urbaines constituent des points de rassemblement centraux
et offrent des infrastructures récréatives. Ils sont destinés à assurer le complément de parc plus
vastes;
c) si les terrains ont une superficie suffisante et une forme qui permette d’y aménager des
infrastructures récréatives, on peut envisager d’en faire des parcs linéaires;
d) pour respecter les principes de l’efficience des terrains, on peut envisager, dans la planification
des parcs, le coaménagement de ces parcs avec des logements, des écoles et d’autres
institutions ou avec des installations de gestion des eaux pluviales;
e) pour les terrains dotés d’infrastructures comme des centres de loisirs et des bibliothèques, il
faut prévoir la possibilité de coaménager des logements, en particulier des logements
abordables, en plus des infrastructures; ou encore, au moins dans les cas où il n’est pas viable de
mener tout de suite des travaux de coaménagement, il faut planifier la structure des installations
pour tenir compte de la charge que représente l’augmentation des étages résidentiels dans le
cadre des travaux d’aménagement projetés.
95
b) envisager éventuellement des aménagements culturels en intégrant des espaces pour les
spectacles et les rassemblements culturels ou en tenant compte des groupes culturels divers dans
le cadre des activités de commémoration ou de conception des parcs;
c) conformément à la Politique de la Ville sur l’art public, on se penche sur les occasions de
sélectionner les sites adaptés à l’installation des nouvelles œuvres d’art public dans les parcs;
d) dans le centre-ville et dans le secteur urbain intérieur, certains parcs doivent être aménagés
pour résister à l’impact d’une utilisation massive et peuvent réclamer des infrastructures
d’aqueduc, d’éclairage et d’électricité, d’entretien et des infrastructures récréatives plus
onéreuses, ainsi que des espaces pour les événements et les festivals qui coûtent plus cher que
ceux des parcs dont l’utilisation est moins intensive;
e) la Ville peut instituer des normes minimums sur les propriétés voisines pour éviter les impacts
de l’ombre et du vent des propriétés voisines et pour assurer un nombre minimum d’heures
d’ensoleillement dans les parcs, de même que pour assurer la protection des panoramas
donnant sur le ciel. On réduira le plus possible, dans les cas nécessaires pour préserver les
services publics, les autres effets de l’ombre, du bruit, de la circulation et du vent sur les parcs;
f) au moins 50 % du périmètre du parc doivent constituer, de préférence, une façade continue
sur les rues jouxtantes; des trottoirs doivent être aménagés le long de toute la façade des parcs
donnant sur les rues dans tous les cas et pour tous les transects; les trottoirs sont obligatoires
dans les rues locales qui mènent directement à des parcs;
g) on doit de préférence atteindre une cible de 40 % pour le couvert forestier de tous les
secteurs de la Ville. Les arbres matures existants doivent être préservés et intégrés dans la
conception du paysage, dans toute la mesure du possible. Pour le couvert forestier
supplémentaire, il faut établir des plans de paysagement détaillés par rapport à la viabilisation,
aux infrastructures minéralisées et programmées et à l’impact du couvert forestier sur les terrains
de sports, qui réclament une réflexion préalable;
h) les nouveaux parcs doivent être coaménagés avec les parcs existants ou projetés ou avec
d’autres éléments de l’espace vert urbain ou rural, dans la mesure du possible;
i) pour s’adapter au changement climatique, il faut prévoir des infrastructures rafraîchissantes
dans la conception des parcs, par exemple les aires de jeux d’eau ou les pataugeoires, dans la
mesure du possible.
2) Les espaces publics appartenant à des intérêts privés (EPIP) doivent compléter les parcs publics et
viser essentiellement à aménager des assises et d’autres infrastructures. Les EPIP ne sont pas
destinés à remplacer les nouveaux parcs publics nécessaires et doivent être aménagés dans le cadre
du processus de réglementation des plans d’implantation. Ils doivent réunir tous les critères
suivants :
a) la Ville ne doit pas assurer l’entretien des espaces publics appartenant à des intérêts privés;
b) la superficie des espaces publics appartenant à des intérêts privés doit être d’au moins
200 m2;
c) les servitudes de surface doivent permettre de s’assurer que les espaces publics appartenant à
des intérêts privés sont accessibles en permanence au public;
d) il faut prévoir des panneaux indicateurs précisant qu’il s’agit d’espaces publics;
e) en surface, les espaces publics appartenant à des intérêts privés doivent être aménagés sur
des sites parfaitement visibles, et au moins 50 % du périmètre doivent être cernés par une rue
publique et par un trottoir;
96
f) les espaces publics appartenant à des intérêts privés doivent être conçus pour créer un
microclimat confortable, en faisant appel à des arbres ou au paysagement pour assurer
l’ombrage, pour tamponner le bruit et pour maîtriser les courants d’air et le vent.
3) L’aménagement des parcs doit comprendre des infrastructures comme des centres de loisirs, des
bibliothèques et d’autres bâtiments, stratégiquement implantés à proximité des transports en
commun de qualité supérieure; il faudra envisager le coaménagement des logements et d’autres
infrastructures complémentaires distinctes des parcs, en plus de la structure des installations,
lorsque les installations sont aménagées sur des terrains consacrés à des parcs. La Ville mettra sur
pied un groupe de travail réunissant les différentes directions générales pour réussir à intégrer le
coaménagement des infrastructures des terrains à vocation de parc avec les infrastructures
complémentaires distinctes des parcs sur des sites stratégiques.
Photo : Ville d’Ottawa
97
4.5 Le patrimoine culturel et l’archéologie
La préservation des ressources du patrimoine culturel
et la consécration des différentes communautés
culturelles d’Ottawa font partie intégrante de la CE QUE NOUS VOULONS RÉALISER
planification et du processus décisionnel de la Ville.
Cette dernière fait appel aux pouvoirs et aux outils
apportés par les lois, les politiques et les programmes, 1) Préserver les propriétés et les secteurs
en particulier la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, la Loi ayant valeur de patrimoine culturel.
sur l’aménagement du territoire, la Loi sur les
2) Gérer les ressources du patrimoine
évaluations environnementales et la Loi de 2001 sur les
bâti dans le cadre du processus
municipalités, pour atteindre son objectif qui consiste à d’aménagement.
protéger les ressources du patrimoine culturel. Ottawa
fait la promotion de son patrimoine bâti exceptionnel et 3) Promouvoir les partenariats grâce au
divers grâce au leadership, à la participation citoyenne, leadership, à la participation citoyenne
à des partenariats et à des programmes d’incitation. Elle et à des programmes d’incitation.
préserve aussi les sites d’importance archéologique, en 4) Préserver les sites d’importance
prévoyant un lien essentiel avec les peuplements archéologique.
historiques et en offrant l’occasion de mieux connaître
les premiers colons et l’histoire des Autochtones de la
localité, surtout en ce qui a trait à la nation hôte algonquine Anishinabeg; Ottawa est aujourd’hui
aménagée sur le territoire non cédé de cette nation.
Photo : Ville d’Ottawa
98
4.5.1 Préserver les propriétés et les secteurs ayant valeur de
patrimoine culturel.
1) Le recensement et l’évaluation des propriétés et des secteurs offrant un potentiel de patrimoine
culturel doivent respecter les règlements provinciaux et tenir compte des valeurs du patrimoine
culturel, notamment la valeur esthétique ou physique, la valeur historique ou associative et la valeur
contextuelle.
2) Les différents bâtiments, ouvrages et sites doivent porter la désignation de propriétés ayant
valeur de patrimoine culturel en vertu de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.
3) Des immeubles et des aires de la ville seront désignés comme district de conservation du
patrimoine en vertu de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario (partie V) tel que démontré sur l’annexe
4.
4) Les paysages ayant un potentiel de patrimoine culturel sont recensés et évalués pour en établir
l’importance et les valeurs de patrimoine culturel, notamment en partenariat avec la Commission
de la capitale nationale, le cas échéant. Les paysages importants du point de vue du patrimoine
culturel sont inscrits au Registre du patrimoine ou sont désignés en vertu de la partie IV ou de la
partie V de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.
5) La Ville tient le registre patrimonial des propriétés ayant valeur de patrimoine culturel ou à
caractère de patrimoine culturel désigné par la municipalité en vertu de la partie IV ou de la partie V
de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario ou non désigné, mais inscrites au Registre du patrimoine de
la Ville.
6) Le propriétaire d’un bien patrimonial désigné est invité à conclure une entente de servitude
patrimoniale dans le cadre de laquelle la Ville offre une protection supplémentaire au-delà de la
désignation souhaitable en raison de la localisation, des retouches proposées ou de la nature de ce
bien.
7) La Ville doit se doter d’un comité du patrimoine culturel pour conseiller et aider le Conseil
municipal dans les questions patrimoniales en vertu de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario ou dans
d’autres questions patrimoniales se rapportant à l’environnement bâti et aux paysages ayant valeur
de patrimoine culturel.
8) La Ville doit immédiatement envisager de désigner toutes les ressources ayant valeur de
patrimoine culturel en vertu de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario si ces ressources sont menacées
de démolition.
9) La Ville doit reconnaître et protéger les ressources ayant valeur de patrimoine culturel se
rapportant à l’histoire et à la culture de différentes communautés et de divers peuples autochtones.
10) Ottawa a un territoire géographique vaste et varié, et le programme de désignation
patrimoniale doit tenir compte de toutes les propriétés dans tous les secteurs de la Ville pour
s’assurer de reconnaître, consacrer et protéger l’histoire des secteurs urbains, de banlieue et ruraux.
99
11) La Ville peut recenser les secteurs ayant valeur de patrimoine culturel dont la désignation
patrimoniale pourrait ne pas être adaptée, mais qui pourrait profiter de lignes directrices sur la
conception, de programmes d’interprétation ou d’autres outils qui permettent de conserver et de
comprendre ces secteurs.
100
6) La Ville peut autoriser le transfert du potentiel de densité d’un site à un autre pour permettre de
conserver des ressources du patrimoine bâti dans les secteurs dans lesquels il y a un indice de
superficie établi en vertu du Règlement de zonage, sous réserve des conditions suivantes :
a) il y ait une dédensification et une surdensification parallèles équivalentes, respectivement, du
site d’origine et du site destinataire;
b) on maintient la compatibilité de l’échelle et du traitement architectural entre les ressources
patrimoniales et le nouveau complexe aménagé, ainsi qu’entre le site destinataire et ses environs
existants;
c) dans les cas où un transfert de densité doit se dérouler dans le centre-ville, il faut respecter les
politiques sur la hauteur des bâtiments, de même que sur l’intégrité visuelle et la primauté
symbolique des édifices du Parlement et des autres symboles nationaux.
7) La Ville doit promouvoir la réutilisation adaptative des édifices patrimoniaux afin de s’assurer
qu’ils continuent de jouer un rôle dans le tissu urbain dans le cadre des processus de planification
collaborative.
101
naturel, en respectant le caractère patrimonial du secteur, sous réserve de limites raisonnables
établies d’après le contexte et la portée des travaux en cause.
6) La Ville doit protéger, améliorer et gérer les ressources patrimoniales bâties qui lui appartiennent
de manière à réaliser ou à promouvoir les objectifs patrimoniaux du Plan et à donner l’exemple du
leadership dans la conservation des ressources patrimoniales.
7) La Ville doit désigner les ressources du patrimoine bâti qui lui appartiennent et qui respectent les
critères de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, le cas échéant, et doit préparer et revoir tous les
plans de conservation pour l’entretien de ces ressources.
8) La Ville doit envisager d’acheter ou de louer des propriétés patrimoniales dans le cadre de
l’acquisition de bâtiments destinés à l’usage de la municipalité.
9) La Ville peut envisager de faire l’acquisition de ressources du patrimoine bâti ou d’exproprier ces
ressources dans les cas où elles sont menacées et qu’elles ont valeur de patrimoine culturel pour la
collectivité.
10) La Ville doit s’assurer que les travaux d’aménagement ou les projets de travaux d’infrastructure
qu’elle propose et qui se déroulent sur des propriétés désignées en vertu de la partie IV ou de la
partie V de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario ou non loin de ces propriétés préservent l’intégrité
de la valeur et des caractéristiques du patrimoine culturel des propriétés patrimoniales.
12) Pour permettre d’atteindre l’objectif de la préservation du patrimoine culturel de la Ville, le
Règlement de zonage doit prévoir les normes d’aménagement voulues pour les propriétés qui
regroupent des ressources patrimoniales bâties ou qui sont situées non loin de ces ressources.
13) La Ville doit promouvoir son objectif de préservation des ressources du patrimoine culturel, ainsi
que la régie et l’appréciation de ces ressources :
a) en consacrant les ressources du patrimoine culturel grâce à des plaques patrimoniales, à des
prix patrimoniaux ou à d’autres formes d’interprétation;
b) en menant des campagnes de sensibilisation publique;
c) en travaillant de concert avec la communauté patrimoniale, dont Patrimoine Ottawa et les
comités patrimoniaux des associations communautaires dans le cadre d’un programme de
liaison communautaire.
14) La Ville doit adopter en permanence des mesures d’incitation financière, par exemple le report
des taxes foncières ou des programmes de subventions patrimoniales, pour étayer le
réaménagement et la mise en valeur adaptée des propriétés patrimoniales désignées.
102
2) Le Règlement de zonage doit prévoir des dispositions destinées à préserver l’intégrité des
ressources archéologiques importantes recensées.
3) Puisque l’Étude de la cartographie des richesses archéologiques potentielles précise que le cœur
historique de la ville (au sens défini par les limites du territoire d’Ottawa au moment de sa
constitution, en 1855) a un potentiel archéologique, lorsqu’on met au jour des ressources
archéologiques pendant le déroulement des travaux de construction dans le secteur du cœur
historique de la Ville, le site doit aussitôt être protégé contre d’autres travaux jusqu’à ce qu’un
archéologue agréé ait procédé à une évaluation archéologique conformément à la réglementation
provinciale et jusqu’à ce qu’on ait appliqué les mesures de protection nécessaires.
4) Dans les cas où l’on met au jour un cimetière ou un lieu de sépulture balisé ou non balisé
pendant une évaluation archéologique, conformément à la réglementation provinciale ou dans le
cadre de travaux d’excavation, on doit appliquer les dispositions de la Loi sur les cimetières et des
règlements d’application connexes, ainsi que les politiques du Plan et de la nation hôte algonquine
Anishinabeg.
5) Outre les politiques ci-dessus, la Ville doit préparer une structure-cadre sur la gestion des
ressources archéologiques dans le centre-ville.
6) Dans la réalisation des projets d’infrastructure, la Ville doit préserver les ressources
archéologiques en application de ces politiques.
103
4.6 L’esthétique urbaine
L’aménagement de l’esthétique urbaine consiste à
donner à notre ville un profil et une forme pour
aménager la scène de la vie publique. Il s’agit de
concevoir à la fois la forme bâtie et le domaine CE QUE NOUS VOULONS RÉALISER
public. Les bâtiments, paysages, sentiers, parcs et
rues de la Ville qui nous permettent de nous
rendre à nos destinations et de nous fréquenter 1) Promouvoir l’excellence de l’esthétique dans
sont les principaux aspects de l’esthétique urbaine, les secteurs prioritaires de la conception.
de concert avec l’image de la Ville, qui est 2) Protéger les panoramas emblématiques
façonnée par des lieux de notoriété mondiale et associés au Parlement du Canada et à nos
par des panoramas importants. symboles nationaux.
3) S’assurer que les investissements consacrés
L’excellence de la conception est un objectif aux infrastructures rehaussent les rues, les
essentiel des secteurs prioritaires de la conception trottoirs, les parcs et les autres points de
définis par la Ville, tout autant que la protection rassemblement de la Ville qui promeuvent un
mode de vie sain.
des panoramas importants pour les symboles
4) Appliquer des pratiques et des technologies
architecturaux nationaux du Canada et que de conception innovantes dans la planification
l’amélioration des circuits essentiels assurant la des sites et la conception des immeubles.
liaison avec les destinations locales importantes. 5) Assurer l’efficience de la planification des sites
pour étayer la vitalité des carrefours et des
Le domaine public est l’élément organisateur rues principales d’Ottawa et pour respecter le
fondamental des quartiers de la Ville et joue un caractère de nos quartiers, de nos villages et
rôle prépondérant dans la promotion des objectifs de nos paysages ruraux.
de la Ville pour la croissance, pour des quartiers 6) Promouvoir l’aménagement compatible des
du quart-d'heure et pour le couvert forestier bâtiments de faible, de moyenne et de grande
hauteur pour s’assurer qu’Ottawa respecte
urbain, en tenant compte des principes de la
ses cibles de régénération en tenant compte
conception durable résiliente malgré le de la vivabilité pour tous.
changement climatique. Les nouveaux travaux
d’aménagement doivent être conçus pour
apporter une contribution positive à la qualité de
l’esthétique urbaine de la Ville et pour permettre à
tous les groupes d’âge et à tous les genres, quel que soit leur statut social, de mener une vie plus
saine et efficiente, en rehaussant l’accessibilité.
104
e) les cœurs des villages, indiqués dans les plans secondaires et dans l’annexe B8;
f) les autres secteurs, désignés périodiquement par le Conseil municipal.
2) Le tableau 5 donne les grandes lignes des quatre paliers des secteurs prioritaires de la
conception. Ces paliers tiennent compte du rôle de chaque secteur dans la définition de l’image
d’Ottawa et dans les attentes à l’endroit du domaine public.
3) La Ville doit mettre sur pied en permanence le Comité d’examen du design urbain (CEDU) afin
d’aider le personnel et le Conseil municipal à revoir les projets d’aménagement et d’infrastructure.
Le rôle du CEDU consiste à promouvoir l’excellence de la conception dans les secteurs prioritaires
de la conception d’Ottawa.
District spécial du Transect du centre-ville Couloirs des rues Couloirs des rues
marché By District spécial du parc principales et carrefours principales et carrefours
District spécial du Lansdowne dans les transects du dans les transects du
Parlement et du District spécial des îles de secteur urbain intérieur
secteur urbain extérieur
boulevard de la la rivière des Outaouais Cœurs des villages
District spécial du canal et des secteurs de
Confédération banlieue
Rideau
Palier 1 : Les secteurs Palier 2 : Il s’agit des Palier 3 : Ces secteurs Palier 4 : Il s’agit des
de ce palier ont un lien secteurs d’importance définissent l’image de la secteurs émergents qui
avec la notoriété nationale et régionale dans Ville à l’échelle locale. peuvent contribuer à la
internationale d’Ottawa la définition de l’image Caractérisés par les rues définition de l’image
comme capitale du d’Ottawa. Ces secteurs commerciales des locale d’Ottawa
Canada. Ces secteurs accueillent un achalandage quartiers, ces secteurs éventuellement. Ces
accueillent un fort piétonnier modéré et sont offrent un environnement secteurs comprennent
achalandage piétonnier caractérisés par leurs attraits piétonnier de qualité entre autres les rues
et sont des destinations régionaux pour les loisirs, supérieure. Les secteurs commerciales qui
populaires pour les les divertissements et les des carrefours des témoignent de la forme
touristes et les résidents activités culturelles, ainsi environs des stations de bâtie des banlieues en
de toute la région. Ils que par leurs attraits transport en commun transition. Les secteurs
comprennent aussi les essentiels du point de vue rapide sont des lieux de des carrefours des
lieux historiques du patrimoine naturel et plus grande densité et environs des stations de
nationaux et les autres culturel. sont appelés à connaître transport en commun
lieux importants qui ont une plus grande rapide existantes et
valeur de patrimoine régénération. projetées offrent un
culturel. potentiel de régénération.
4) La Ville établira les critères de l’examen que mènera le CEDU pour les projets à réaliser; ces
critères pourraient comprendre des seuils différents pour l’examen d’après le palier de priorité des
secteurs prioritaires de la conception exposé dans le tableau 5, en tenant compte de la hiérarchie
du tableau 4 et du rôle économique du secteur dans la région.
105
5) L’excellence de l’esthétique urbaine sera assurée en partie grâce à la reconnaissance et à la
conservation des ressources du patrimoine culturel situées sur tout le territoire de la Ville, dont les
bâtiments, les paysages de rue et les paysages naturels. Les retouches apportées aux ressources du
patrimoine désigné ou du patrimoine bâti inscrit au registre et les projets d’aménagement sur les
sites voisins doivent être guidés par des interventions ingénieuses et inventives dans la conception,
pour assurer la compatibilité qui préserve la valeur de ces lieux dans la promotion des objectifs de
régénération du Plan officiel, le cas échéant.
7) On invite les promoteurs des projets d’identification de la Ville qui ont un impact énorme et une
notoriété mondiale à respecter un processus de conception en régime de concurrence. Ces
bâtiments, lieux publics ou projets d’infrastructures doivent contribuer à la définition de la notoriété
mondiale d’Ottawa et promouvoir le tourisme. Les secteurs prioritaires de la conception du palier 1
sont les lieux privilégiés pour la réalisation des projets de cette nature; toutefois, ces projets
peuvent porter sur les secteurs prioritaires de la conception du palier 2 et du palier 3.
106
l’avant-plan conformément à l’intention de l’annexe 2A et de l’annexe 2B du document de la CCN
intitulé Protection des panoramas de la capitale du Canada.
2) Les panoramas des édifices du Parlement doivent être protégés à partir de deux sites du
cimetière national Beechwood : le monument commémoratif Tommy-Douglas et l’Aire des poètes,
selon les modalités précisées dans l’annexe 2B. Les nouveaux bâtiments ou ouvrages doivent être
implantés pour compléter ou rehausser le panorama de ces symboles nationaux et ne doivent pas
constituer des obstacles visuels dans le panorama d’avant-plan ni modifier visuellement la silhouette
de l’arrière-plan des édifices du Parlement quand on les regarde depuis les points définis.
3) les travaux d’aménagement qui consistent à construire les édifices de grande hauteur ou des
gratte-ciels dans un secteur prioritaire de la conception doivent tenir compte des incidences des
travaux sur la silhouette de la Ville, en démontrant :
a) que les édifices proposés contribuent à une silhouette cohérente, constituée de différentes
hauteurs de bâtiment et expressions architecturales;
b) que les lignes de mire en direction des projets d’aménagement proposés sont préservées à
partir des autres grands points panoramiques indiqués dans l’annexe 2A, afin de permettre
d’évaluer les incidences sur l’intégrité visuelle des édifices du Parlement et des autres symboles
nationaux;
c) que les lignes de mire en direction des projets d’aménagement proposés sont préservées à
partir des principaux points panoramiques, par exemple les intersections des deux couloirs de
rues principales, les parcs ou les lieux de rassemblement publics dans les districts spéciaux, selon
les modalités déterminées par la Ville d’après le contexte.
4) Les travaux d’aménagement jouxtant des routes panoramiques, indiquées dans l’annexe C11 du
Plan officiel, doivent contribuer à la préservation ou à la création d’un paysage de rue souhaitable :
a) en orientant la façade des bâtiments dans le sens des routes panoramiques;
b) en assurant le masquage au moyen d’une clôture opaque ou de zones tampons paysagées
pour masquer le stationnement en surface ou l’entreposage extérieur existant, en évitant
d’aménager de nouvelles zones de stationnement ou d’entreposage en surface donnant sur les
routes panoramiques;
c) en tenant attentivement compte des répercussions visuelles de l’éclairage et des panneaux
indicateurs par rapport aux routes panoramiques afin de prévenir l’encombrement ou les
répercussions négatives;
d) en protégeant les panoramas donnant sur les infrastructures du patrimoine naturel et du
patrimoine culturel, sur les arbres distinctifs et sur la végétation en bordure des routes le long de
l’emprise et au-delà de l’emprise.
5) Les travaux d’aménagement menés dans les abords des routes panoramiques peuvent être
subordonnés à des exigences précises, exprimées dans le Règlement régissant la réglementation du
plan d’implantation.
107
4.6.3 S’assurer que les investissements consacrés aux infrastructures
rehaussent les rues, les trottoirs, les parcs et les autres points de
rassemblement de la Ville qui promeuvent un mode de vie sain.
1) Les projets d’aménagement et d’infrastructures doivent rehausser le domaine public, le cas
échéant, en prévoyant des avancées de trottoir et des boulevards de bordure dotés de passages
piétonniers plus larges, d’un paysagement naturel et de mobilier urbain, en prévoyant des aires
d’agrément communautaire et en aménageant un espace plus vaste pour les piétons, en offrant
des occasions de détente et d’échanges publics et en prévoyant une zone tampon pour séparer les
piétons et les automobilistes.
2) Dans les rues, l’espace doit être redistribué en aménageant des rues humanisées, qui offrent
différents éléments permettant de promouvoir la vivabilité grâce à la sécurité piétonnière, à
l’interaction communautaire, à la verdure, à l’expression créative et culturelle et aux occasions de se
reposer et de jouer. La localisation des initiatives d’aménagement des rues humanisées doit être
déterminée d’après les besoins en connectivité et en aménagement des quartiers du quart-d’heure ;
il doit généralement s’agir de rues qui :
a) fonctionnent comme des rues commerciales de quartier;
b) lisèrent des parcs ou séparent deux sections d’un parc;
c) sont aménagées aux abords des stations de l’O-Train, des centres commerciaux, des musées,
des marchés publics, des lieux de culte ou des établissements d’enseignement comme les écoles,
les collèges et les campus universitaires ou assurent la liaison avec ces infrastructures;
d) offrent l’occasion d’aménager les quartiers et des aires d’agrément résidentielles.
Définition
Rue complète
Rue dont la conception transversale permet de s’assurer que l’on répond aux besoins de tous les
intervenants — piétons, cyclistes, usagers des transports en commun et automobilistes — de
manière à protéger la sécurité des usagers les plus vulnérables, au-delà de toutes les autres
considérations, et dont la construction, l’entretien et l’exploitation répondent aussi aux besoins de
tous les utilisateurs visés selon le niveau de service prescrit.
3) La Ville explorera les partenariats avec les promoteurs des projets d’aménagement et d’autres
groupes (comme les associations d’amélioration commerciale, les autres ordres de gouvernement et
les groupes communautaires) afin de rehausser le domaine public en faisant appel à des moyens
comme la coordination et la mise au point des améliorations à apporter aux infrastructures de
concert avec les activités d’aménagement des propriétés voisines. Les partenariats peuvent aussi
porter sur l’entretien, la gestion ou la régie des espaces publics existants ou projetés.
4) On fait la promotion des liaisons piétonnières pour étendre le réseau de connectivité piétonnière
publiquement accessible; ces liaisons doivent être pensées pour compléter et étendre, mais non
pour remplacer le rôle de la rue comme lieu principal de l’activité piétonnière. Ces liaisons peuvent
être intérieures ou extérieures et comprendre des passages publiquement accessibles dans les
bâtiments, des liaisons souterraines donnant accès aux stations de l’O-Train ou des liaisons en
108
milieu de quadrilatère traversant le domaine privé. On tiendra compte de l’accessibilité universelle
et du confort (effet d’ombre et protection contre la chaleur, le vent et les chocs météorologiques),
ainsi que de la sécurité de tous les utilisateurs.
5) Dans les carrefours et les districts spéciaux, le domaine public comprendra des panneaux
indicateurs et des cartes d’information à des points stratégiques, qui pourraient comprendre les
secteurs en face d’édifices importants, d’arrêts de transport en commun ou de grandes
intersections.
7) Pour promouvoir la régénération et pour améliorer les paysages de rue, on priorisera les
occasions d’enfouir les câbles en hauteur dans le cadre des projets d’aménagement et
d’infrastructures ou des plans d’améliorations communautaires, le long des rues principales ou des
couloirs mineurs, ainsi que dans les carrefours et les districts spéciaux.
8) Dans le domaine public, le mobilier urbain et les autres éléments architecturaux connexes seront
conçus pour être accueillants et confortables pour tous, et on évitera les éléments hostiles qui
empêchent délibérément le public d’utiliser l’espace.
109
urbaine de grande qualité cadre avec les buts et les objectifs de la lutte contre le changement
climatique et de l’adaptation au changement climatique, à savoir :
a) réduire les émissions polluantes du transport;
b) réduire les émissions polluantes de la construction et de l’exploitation des immeubles;
c) bâtir la résilience contre les effets du changement climatique;
d) préserver l’eau et gérer les eaux pluviales;
e) protéger et rehausser les systèmes naturels et accroître la biodiversité;
f) réduire et gérer les déchets de construction et d’exploitation;
g) produire l’énergie grâce à des sources renouvelables;
h) protéger la santé et le bien-être de la collectivité.
2) La Ville doit évaluer les occasions d’économiser l’énergie, de réduire la demande pendant les
périodes de pointe et d’assurer la résilience contre les interruptions de l’alimentation en électricité
dans le cadre des nouveaux projets d’aménagement. Elle favorise les solutions locales de l’énergie
intégrée qui font appel à l’énergie renouvelable, par exemple l’énergie des districts dans les
secteurs de grande densité thermique et le stockage de l’énergie.
3) On encourage l’installation de panneaux photovoltaïques sur les toitures vastes, par exemple sur
les grands bâtiments du commerce de détail et dans les institutions et les établissements à grande
échelle. On peut aussi autoriser différents styles ou différentes interventions sur les toitures qui
promeuvent la résilience climatique et énergétique, par exemple les toits verts ou les
toitures-jardins.
4) Les normes sur les projets d’aménagement du Règlement de zonage doivent permettre de
concevoir et de tamponner les aires de jeux en plein air des enfants afin de maîtriser les risques
pour la santé liés à la pollution atmosphérique causée par la circulation. Il est préférable de
tamponner ces aires de jeux par rapport à la rue grâce à un bâtiment; on peut toutefois faire appel,
afin de maîtriser les risques pour la santé, à un ensemble de mesures constituées de marges de
reculement, de végétation ou d’autres technologies qui assurent un tamponnage absorbant et
protectif.
5) Dans la conception des sites, il faut envisager de réduire les cas dans lesquels on doit
débroussailler ou reterrasser les lieux dans la mesure du possible afin de préserver l’intégrité des
sols naturels. On ne doit pas construire, sur les terrains du domaine municipal, de murs de
soutènement dans le cadre de projets d’aménagement privés.
110
b) il faut prévoir une marge de reculement constante à partir des bâtiments dans le contexte des
rues, ainsi que des marges de reculement plus grandes dans les secteurs très achalandés par des
piétons, afin de mieux accueillir les piétons et d’attirer les activités en plein air; il faut aussi
aménager des arbres et du mobilier urbain;
c) il faut s’assurer que les entrées principales des bâtiments donnant sur une rue publique ou sur
un parc sont visibles et directement accessibles à partir de la voie publique et qu’elles assurent des
liaisons pratiques et sécuritaires avec les arrêts de transport en commun, le cas échéant;
d) il faut prévoir suffisamment de place et un volume de sols adéquat pour permettre de planter
des arbres, notamment dans l’emprise de la rue;
e) il faut implanter les systèmes de prise d’air en les adaptant au contexte pour éviter les odeurs
nauséabondes et la pollution atmosphérique liées aux sources potentielles d’air nocif;
f) il faut masquer les services publics hors sol comme les boîtes de transformateurs et les soutes à
gaz.
2) Pour les bâtiments de faible hauteur qui doivent être dotés d’une aire d’embarquement et de
service, il faut masquer visuellement cette aire pour éviter qu’elle soit visible à partir du domaine
public et des propriétés résidentielles voisines, grâce à la conception des bâtiments et des sites et en
faisant appel à toutes les mesures voulues d’après le contexte et les politiques sur les transects et
les zones sous-jacentes.
3) L’aménagement des bâtiments de moyenne hauteur et de grande hauteur doit être structuré
pour réduire le plus possible les incidences sur la sécurité et l’attractivité du domaine public et pour
prévenir le mieux possible les conflits entre les véhicules et les piétons, dans toute la mesure du
possible grâce à des moyens comme :
a) l’internalisation de tous les services, aires d’embarquement, biens d’équipement mécanique et
services publics dans la conception des bâtiments;
b) l’aménagement de terrains de stationnement en sous-sol, en prévoyant sur les sites un espace
pour préserver les arbres et planter de nouveaux arbres;
c) l’utilisation des aires de service partagées dans le quadrilatère, dont les ruelles, les entrées de
voiture privées partagées et les zones de service;
d) la consolidation des entrées de voiture et des bateaux de trottoir pour limiter les interruptions
sur les trottoirs publics et la réduction de la largeur de ces entrées et bateaux de trottoir.
4) Dans les demandes de réglementation des plans d’implantation qui portent sur des
aménagements commerciaux ou institutionnels, il faut démontrer que l’on applique le principe de
l’accessibilité universelle, conformément aux Normes de conception accessible de la Ville, en ce qui
a trait au stationnement, aux zones de prise en charge des passagers, aux voies de déplacements
extérieures, aux bateaux de trottoir, aux bordures surbaissées et aux signaux piétonniers
accessibles, sur le domaine privé comme sur le domaine public voisin. La conception des lieux
universellement accessibles permet de s’assurer que l’environnement bâti répond aux besoins de
différents usagers et que l’on aménage un environnement sain, équitable et inclusif.
111
4.6.6 Promouvoir l’aménagement compatible des bâtiments de faible,
de moyenne et de grande hauteurs pour s’assurer qu’Ottawa
respecte ses cibles de régénération en tenant compte de la
vivabilité pour tous.
1) Les projets d’aménagement réalisés sur tout le territoire de la Ville doivent démontrer que
l’intention des lignes directrices sur l’esthétique urbaine et des plans de conception communautaire
applicables et approuvés par le Conseil municipal est respectée.
2) Pour veiller à réduire le plus possible les répercussions sur les propriétés voisines et sur le
domaine public, il faut prévoir une transition dans la hauteur des bâtiments dans les secteurs
réunissant différentes catégories de hauteurs de bâtiment. Pour les bâtiments de moyenne hauteur
et de grande hauteur, le Règlement de zonage doit prévoir la totalité des exigences suivantes pour
la transition :
a) entre les bâtiments existants de différentes hauteurs;
b) dans les cas dans lesquels le contexte planifié prévoit la juxtaposition de bâtiments de
différentes hauteurs;
c) dans les désignations visées pour la régénération, à savoir :
i) la transition de la forme bâtie entre un carrefour et un secteur de faible hauteur
environnant doit se dérouler dans ce carrefour;
ii) la transition de la forme bâtie entre un couloir et le secteur de faible hauteur environnant
doit se dérouler dans ce couloir.
Définition
Catégories de hauteurs
La hauteur correspondante des étages des aménagements résidentiels est généralement de 3 m;
pour les autres aménagements, elle est généralement de 4 m. Les aménagements de plain-pied
peuvent être dotés d’étages dont la hauteur est supérieure.
112
3) Dans les cas où il existe, dans le contexte immédiat, deux bâtiments de grande hauteur ou plus,
les nouveaux bâtiments de grande hauteur ou les gratte-ciels doivent se rapporter aux bâtiments
environnants et prévoir une variation de la hauteur.
4) On doit prévoir, dans les projets d’aménagement résidentiel, des aires d’agrément donnant accès
à l’ensoleillement et bien éclairées. Il faut que ces aires soient utilisables pendant les quatre saisons
et répondent aux besoins de groupes d’âge. Voici les exigences qui s’appliquent aux aires
d’agrément dans certaines catégories de travaux d’aménagement :
a) le Règlement de zonage prévoit des exigences pour les bâtiments résidentiels de moyenne
hauteur et de grande hauteur, afin de s’assurer que les aires d’agrément intérieures peuvent
servir de zone de refuge pendant les pannes d’électricité, les vagues de chaleur extrême ou les
autres urgences;
b) le Règlement de zonage autorise les aires d’agrément extérieures qui peuvent être limitées aux
balcons, aux terrasses et aux toits afin d’atteindre les cibles de la densité dans la gestion de la
croissance pour les travaux d’aménagement grâce à différents logements de plain-pied dans les
bâtiments de faible hauteur.
5) Les travaux d’aménagement qui portent sur des logements doivent tenir compte de l’intimité, de
l’accès à la lumière du jour et de l’interventilation afin d’en assurer la vivabilité pour les résidents,
de contribuer à leur santé et à leur bien-être et de ne pas nuire aux travaux d’aménagement
éventuels sur les propriétés voisines, en faisant appel aux moyens suivants :
a) sur les lots peu profonds, les logements sont généralement orientés dans le sens des cours
avant et arrière pour assurer la vivabilité, dans les cas où les marges de reculement des cours
113
latérales et les distances entre les bâtiments existants ou projetés auraient pour effet de créer des
distances de façadage insuffisantes;
b) sur les lots profonds dans lesquels certains logements donnent sur des cours latérales, la
volumétrie de l’élévation latérale doit être suffisamment rompue, et il faut prévoir des mesures
d’atténuation de la proximité dans les cours latérales, conformément aux politiques applicables
sur les transects et sur les zones sous-jacentes.
6) Les centres commerciaux doivent être conçus conformément aux politiques applicables sur les
transects et sur les zones sous-jacentes. Leur implantation doit favoriser les quartiers du quart-
d'heure et les modes de transport durables et permettre d’atteindre les objectifs du Plan officiel
dans le développement environnemental et économique et la résilience dans le changement
climatique et la santé :
a) en aménageant les bâtiments et les entrées des établissements commerciaux le long des rues
publiques, selon une façade bâtie minimum déterminée par le Règlement de zonage, d’après la
localisation du transect;
b) en établissant un modèle de circulation interne qui favorise la régénération projetée, dont les
liaisons directes et sécuritaires des rues et des sentiers polyvalents avec le tissu bâti environnant
ou le tissu urbain planifié;
c) en prévoyant des infrastructures sécuritaires et pratiques pour l’achalandage piétonnier et
cycliste, en masquant le stationnement des véhicules depuis le bord de la rue ou en aménageant
les places de stationnement en sous-sol ou à l’arrière du site;
d) en concevant et en aménageant les bâtiments dont la façade est traitée et articulée et en
faisant appel à des matériaux de construction et à du mobilier urbain confortables à l’échelle
piétonnière;
e) en faisant la promotion de la durabilité et de la résilience grâce à des moyens de respecter
rigoureusement ou largement les exigences des Normes pour l’aménagement des immeubles très
performants, surtout en ce qui a trait à la maîtrise de l’effet de l’îlot thermique urbain, en faisant
appel à des méthodes d’aménagement de moindre impact et en prévoyant le volume des sols
nécessaires pour les grands arbres, de même qu’en économisant l’énergie et en concevant des
toits vastes et durables;
f) en répartissant la superficie pour aménager des œuvres d’art visuel temporaires ou
permanentes ou permettre de tenir des spectacles et en prévoyant des occasions d’animation
culturelle.
7) Les bâtiments de faible hauteur doivent être conçus pour s’adapter au contexte, aux politiques
sur les transects et sur les zones sous-jacentes, ainsi qu’aux objectifs suivants, dont les normes
doivent être reproduites dans le Règlement de zonage :
a) prévoir des zones sur la propriété pour le paysagement végétalisé afin de donner l’occasion de
conserver les arbres et de planter de nouveaux arbres pour respecter les objectifs se rapportant à
la santé, à la cible du couvert forestier et au changement climatique;
b) prévoir des porches, des perrons ou des balcons donnant sur l’emprise publique afin de
promouvoir l’interaction sociale;
c) dans le cas des aménagements intercalaires, intégrer l’architecture et les matériaux voulus pour
assurer le complément du contexte environnant;
d) prévoir, au niveau du rez-de-chaussée, des entrées fonctionnelles donnant sur la rue.
114
8) Les bâtiments de moyenne hauteur doivent être conçus pour encadrer le quadrilatère des rues et
pour assurer des liaisons en milieu de quadrilatère afin de permettre de rompre les quadrilatères
vastes. Il faut prévoir :
a) un socle doté de façades actives, ainsi que d’un aménagement paysager et d’arbres qui
permettent d’atteindre la cible du couvert forestier et les objectifs du changement climatique du
Plan officiel;
b) une partie intermédiaire intégrée dans le mur donnant sur la rue et se rapportant, en hauteur
et en échelle, aux bâtiments voisins ou au contexte projeté; les bâtiments doivent être
généralement proportionnés en hauteur par rapport à la largeur de l’emprise, selon la hauteur
supplémentaire autorisée dans le transect du centre-ville;
c) une hauteur globale généralement proportionnée par rapport à la largeur de l’emprise, selon la
hauteur supplémentaire autorisée dans le transect du centre-ville;
d) des marges de reculement et des retraits suffisants pour éviter l’effet de canyon des rues et
pour réduire le plus possible les incidences microclimatiques sur les aires d’agrément publiques et
privées.
9) Les bâtiments de grande hauteur et les gratte-ciels doivent être constitués d’un socle bien défini
et de zones intermédiaires et supérieures et doivent permettre d’assurer une grande qualité de vie
pour leurs résidents, tout en maîtrisant les répercussions sur les propriétés voisines ou toutes
proches :
115
a) le socle doit respecter l’échelle, la proportion et le caractère des bâtiments environnants, des
emprises publiques voisines, ainsi que des aires d’agrément publiques ou privées des environs, et
doit être doté de façades actives. On doit atténuer les répercussions microclimatiques grâce à la
conception afin d’assurer un environnement piétonnier confortable qui prévoit des arbres et un
paysagement végétalisé permettant aussi de promouvoir la cible du couvert forestier et les
objectifs du changement climatique du Plan;
b) la hauteur du socle doit correspondre à au moins deux étages et doit généralement être limitée
à la largeur de l’emprise voisine;
c) la partie intermédiaire du bâtiment doit accuser un recul par rapport au socle et doit être
constituée d’une superficie d’étages qui ne doit généralement pas être supérieure à 750 m2 pour
les bâtiments résidentiels et à 2 000 m2 pour les bâtiments commerciaux; elle doit être située et
orientée de manière à se rapporter au socle et aux bâtiments voisins;
d) la partie supérieure du bâtiment doit être intégrée dans l’expression globale de ce bâtiment.
L’équipement mécanique sur le toit, les panneaux indicateurs et les aires d’agrément de la toiture
doivent être masqués et conçus dans le cadre de la conception globale du bâtiment. L’éclairage
doit être mûrement réfléchi pour veiller à produire des incidences visuelles positives sur la
silhouette urbaine le jour comme la nuit.
10) Les bâtiments de grande hauteur et les gratte-ciels doivent prévoir des distances de séparation
entre les tours pour assurer l’intimité, l’éclairage et les panoramas sur le ciel à l’intention des
résidents et des travailleurs. Le Règlement de zonage doit faire état des dispositions suivantes :
a) les responsabilités dans l’aménagement des distances de séparation doivent être réparties en
parts égales, dans la mesure du possible, entre les propriétaires de tous les immeubles dans les
cas où les bâtiments de grande hauteur sont autorisés;
b) les distances de séparation maximums doivent être réalisées au moyen des superficies d’étages
appropriées et de l’orientation à donner aux tours;
c) en règle générale, une distance de séparation de 23 m est souhaitée; toutefois, les Lignes
directrices sur la conception urbaine des bâtiments de grande hauteur prévoient une dérogation
pour la distance de séparation autorisée, et on peut envisager une séparation réduite à un
minimum de 15 à 20 m sans apporter de modification au Plan;
d) les propositions d’aménagement qui prévoient des bâtiments de grande hauteur ou des
gratte-ciels doivent démontrer qu’il est possible d’aménager éventuellement d’autres bâtiments
de grande hauteur ou des gratte-ciels sur les lots voisins ou des lots proches conformément aux
politiques pertinentes du Plan.
11) Les gratte-ciels sont subordonnés à toutes les politiques se rapportant aux bâtiments de grande
hauteur et aux politiques ci-après. Ils doivent :
a) être implantés et conçus pour contribuer à la silhouette urbaine environnante, en tenant
compte des incidences visuelles de jour et de nuit;
b) être dotés de podiums pour atténuer les effets du vent sur l’environnement piétonnier et pour
optimiser l’ensoleillement sur le domaine public;
c) intégrer dans les cas où on ne peut pas aménager d’espace pour des parcs, des places
publiques appartenant à des intérêts privés à l’intention de la collectivité environnante;
d) être conçus, dans toute la mesure du possible, pour intégrer des locaux intérieurs
publiquement accessibles, dont des plateformes d’observation, des bars et des restaurants ou des
galeries qui contribuent à l’aménagement du lieu, qui attirent le tourisme et qui appuient les
artistes locaux;
116
e) s’harmoniser avec les objectifs des collectivités saines de la section 2.2.4 du Plan, surtout dans
le cas des immeubles résidentiels et en ce qui a trait à l’aménagement des commerces de vente
de produits alimentaires.
12) L’aménagement des gratte-ciels peut être subordonné à un examen d’un sous-comité du
Comité d’examen du design urbain.
13) Les gratte-ciels ne doivent être autorisés que lorsqu’ils sont définis dans un plan secondaire; les
critères de leur localisation sont reproduits dans la section 6 (Les désignations urbaines).
117
4.7 L’infrastructure de l’eau potable, des eaux usées
et des eaux pluviales
Pour relever le défi de la planification, de
l’ingénierie et du financement de l’infrastructure CE QUE NOUS VOULONS
de l’eau, la Ville s’en remet à un certain nombre RÉALISER
de plans directeurs. Le Plan directeur des
infrastructures comprend la documentation
complète sur l’aménagement et l’évaluation des 1) Aménager des infrastructures d’eau
adéquates et économiques et permettre
stratégies et des projets de viabilisation de l’eau,
d’atteindre les cibles de la croissance dans le
des eaux usées et des eaux pluviales sur le secteur urbain.
territoire de la Ville. Le Plan de gestion des
infrastructures par temps humide porte sur la 2) Promouvoir un modèle abordable et durable
protection contre les inondations urbaines, sur la dans l’aménagement des infrastructures.
gestion de la capacité et sur la lutte contre la
pollution. La Stratégie de gestion intégrale des
actifs prévoit des directives pour la gestion des actifs corporels de la Ville (comme l’infrastructure de
l’aqueduc et des égouts) pendant tout le cycle de leur durée utile et prévoit qu’il faut aménager des
infrastructures résilientes dans le cadre du changement climatique. Le Plan officiel définit la vision,
les buts et l’orientation de la croissance et du renouvellement de l’aménagement du territoire de la
Ville que ces plans doivent étayer.
Les politiques reproduites dans cette section et dans les sous-sections suivantes ont été établies
pour s’assurer que les infrastructures de la Ville sont sécuritaires, abordables,
environnementalement saines et qu’elles répondent aux besoins de demain.
Photo : Ville d’Ottawa
118
4.7.1 Aménager des infrastructures d’eau adéquates et économiques
et permettre d’atteindre les cibles de la croissance dans le
secteur urbain.
1) Pour protéger, améliorer et restaurer la qualité et la quantité de l’eau dans les cours d’eau
récepteurs, les travaux d’aménagement doivent :
a) se conformer aux plans de viabilisation approuvés, dont le Plan directeur des infrastructures, le
Plan de gestion stratégique des actifs, le Plan directeur des infrastructures par temps humide, les
Études du bassin hydrographique ou les Plans de gestion de l’environnement, les Études
principales de viabilisation et les Études locales de viabilisation;
b) être subordonnés à la capacité du réseau des infrastructures;
c) mettre en œuvre des pratiques de gestion des eaux pluviales et des infrastructures durables,
adaptatives et résilientes dans le climat actuel et projeté, en tenant compte des épisodes
météorologiques extrêmes.
2) Afin de maîtriser les incidences des travaux d’aménagement et du changement climatique sur les
réseaux de drainage, la Ville doit :
a) exiger l’intégration des évaluations portant sur les cours d’eau récepteurs et des travaux
d’atténuation obligatoires dans l’élaboration des plans locaux, des plans directeurs de drainage,
des plans de gestion environnementale et des études principales de viabilisation;
b) définir les exigences se rapportant aux travaux d’aménagement de faible impact dans le cadre
des nouveaux projets d’aménagement;
c) élaborer et mettre en œuvre un programme pour recenser des projets d’infrastructure des
eaux pluviales et les mécanismes réglementaires de la gestion des eaux pluviales sur les sites afin
de prévoir une capacité suffisante pour promouvoir la régénération.
3) La gestion des eaux pluviales pour étayer les plans d’aménagement doit cadrer avec tous les
éléments suivants :
a) les exigences des plans du bassin hydrographique, des plans de gestion environnementale et
de l’étude principale de viabilisation approuvés;
b) toutes les autres études pertinentes approuvées par le Conseil municipal, par exemple les
études sur le réaménagement de la gestion des eaux pluviales;
c) les Lignes directrices sur la conception des égouts d’Ottawa et les considérations
correspondantes se rapportant au changement climatique;
d) le contexte urbain ou des villages au sens défini par les secteurs-transects.
119
vertu de la Loi sur le drainage, afin d’établir une justification licite pour un lotissement, l’ingénieur
en drainage doit aussi être nommé avant l’approbation provisoire d’un lotissement.
6) Parmi les conditions de l’approbation du plan d’implantation ou les conditions d’un plan
provisoire de lotissement, la Ville exige la preuve d’une justification licite et suffisante des systèmes
proposés de gestion et de drainage des eaux pluviales.
7) Dans les cas où la Ville a pris connaissance de l’information nouvelle de concert avec les
organismes de conservation, les propriétaires fonciers visés et les autres intervenants compétents,
les exigences qui découlent de cette information nouvelle peuvent annuler et remplacer celles d’un
plan directeur du drainage approuvé ou d’une étude de viabilisation approuvée.
8) Dans les cas où les infrastructures auxiliaires définies dans un plan de gestion environnementale,
dans un plan directeur du drainage ou dans une étude directrice de la viabilisation ne sont pas
encore aménagées, les mesures provisoires doivent comprendre des dispositions selon lesquelles il
faut instituer des mécanismes de surveillance et des mesures d’atténuation pour veiller à ce que les
nouveaux travaux d’aménagement respectent les objectifs de la qualité et de la quantité d’eaux
pluviales selon les modalités définies par la Ville de concert avec l’organisme de conservation
compétent.
9) Les nouveaux plans locaux sont étayés par une étude directrice de la viabilisation approuvée et
un plan de gestion environnementale ou une étude du bassin hydrographique approuvés et doivent
être établis conformément au Plan directeur des infrastructures et au mandat approuvé pour
chacun de ces plans ou chacune de ces études.
10) Les infrastructures destinées à étayer les nouveaux travaux d’aménagement dans les secteurs de
l’expansion urbaine désignés comme quartiers projetés doivent se fonder sur une étude directrice
de viabilisation approuvée.
11) À moins d’être définies dans le Plan directeur des infrastructures, les infrastructures des eaux
pluviales et des eaux usées destinées à étayer les nouveaux travaux d’aménagement (comme les
systèmes de gestion des eaux pluviales et les stations de pompage des réseaux d’égout) ne doivent
pas être autorisées hors de la zone de peuplement. Dans les cas où les infrastructures doivent être
aménagées hors des zones de peuplement pour assurer les travaux d’aménagement, on peut
envisager un rajustement des limites du périmètre sans gains nets non loin de la zone d’expansion
urbaine en apportant une modification au Plan officiel et en le justifiant grâce à une étude
directrice de viabilisation.
12) Le surdimensionnement des infrastructures planifiées, au-delà des dimensions exigées pour la
viabilisation des projets d’aménagement approuvés dans le périmètre urbain, ne doit pas être
autorisé.
13) Dans le cadre des demandes complètes d’aménagement, les nouveaux travaux d’aménagement
dans un quartier projeté doivent être étayés par une étude principale de viabilisation (EPV)
approuvée et par un Plan de gestion environnementale (PGE) approuvé ou par une étude du bassin
hydrographique elle aussi approuvée. La portée de ces études doit s’étendre à tous les terrains
contigus à aménager, sauf approbation contraire de la Ville.
120
14) L’étude directrice de viabilisation doit être mise à jour dans les cas suivants :
a) les conditions selon lesquelles l’étude a été réalisée ont changé considérablement;
b) on a apporté aux infrastructures planifiées, dans le cadre d’une demande de lotissement, un
changement qui se répercute sur la viabilisation d’un autre lotissement;
c) l’approbation se rapportant à la catégorie de l’évaluation environnementale pertinente est
échue.
15) Dans les cas où une étude directrice de la viabilisation précise que les nouvelles infrastructures
doivent être financées grâce à des redevances d’aménagement dont il n’est pas encore question
dans le Règlement sur les redevances d’aménagement, il se peut que le promoteur soit appelé à en
financer d’emblée les coûts. La Ville peut alors rembourser le promoteur cinq ans après la mise à
jour du règlement municipal qui fait état des nouvelles infrastructures ou en fonction du calendrier
prévisionnel du projet dans l’étude contextuelle afin d’étayer le Règlement sur les redevances
d’aménagement.
16) La Ville doit concevoir et réaliser les travaux de modernisation financés grâce à des redevances
d’aménagement et à apporter à des infrastructures existantes d’aqueduc et d’égout. Ces travaux de
modernisation peuvent être réalisés dans le cadre d’un accord de financement initial conclu entre la
Ville et le promoteur et faisant état du financement du projet.
17) La Ville doit exiger une évaluation des coûts du cycle de la durée utile dans le cadre de
l’évaluation des infrastructures de rechange dans une étude directrice de la viabilisation.
18) L’étude directrice de la viabilisation préparée pour justifier les nouveaux travaux
d’aménagement doit faire état de l’étalement des travaux d’aménagement des infrastructures pour
que les nouveaux travaux d’aménagement se déroulent non loin des aménagements urbains
existants.
19) La Ville coordonne l’implantation, l’échelle et le calendrier des travaux d’aménagement avec les
responsables compétents dans les services municipaux, les services publics et les finances
municipales, dans le cadre de la mise en œuvre du Plan directeur des infrastructures et des études
directrices de la viabilisation.
20) La Ville n’est pas tenue d’assurer les services avant le délai prévu dans le Plan directeur des
infrastructures et tant qu’elle ne dispose pas du financement à y consacrer.
21) Avant d’approuver les demandes portant sur les nouveaux travaux d’aménagement, la Ville doit
avoir l’assurance que les terrains seront viabilisés et permettront de réaliser les aménagements
proposés.
a) Dans les cas où les terrains ne sont pas suffisamment viabilisés ou ne peuvent pas encore
l’être pour pouvoir être aménagés, la Ville peut se prévaloir des dispositions de report du
Règlement de zonage afin d’encadrer les délais d’aménagement.
b) Dans les cas où les terrains ne sont pas suffisamment viabilisés ou ne peuvent pas l’être pour
justifier le plan de lotissement proposé, la Ville ne délivre pas l’approbation provisoire de ce plan.
121
4.7.2 Promouvoir un modèle abordable et durable dans
l’aménagement des infrastructures.
1) La viabilisation des infrastructures d’aqueduc et d’égout est essentielle à la santé et à la
protection de l’environnement. La Ville assure ces services dans les secteurs des services publics
définis. Comme l’indique le Plan directeur des infrastructures, la Ville a un certain nombre de
secteurs de services publics qui sont constitués :
a) des réseaux centraux de distribution de l’eau et de collecte des égouts sanitaires dans le secteur
urbain;
b) des services publics d’aqueduc et d’égout sanitaire dans les villages de Munster, de Carp, de
Richmond et dans les secteurs de Greely, de Manotick, de Carlsbad Springs et de Vars;
c) de certains sites de la ceinture de verdure;
d) d’un nombre limité de sites dans lesquels les services sont assurés en raison de circonstances
exceptionnelles, par exemple pour répondre à un motif de préoccupation sanitaire précis.
2) Les travaux d’aménagement dans les secteurs de services publics doivent se dérouler en fonction
des services publics d’aqueduc et d’égout.
3) La Ville n’est pas du tout obligée d’assurer le raccordement des services avec un lot dans les
secteurs de services publics.
122
iii) les mécanismes du financement des dépenses en immobilisations, des coûts d’exploitation
et des coûts de la réserve du remplacement des infrastructures sont à la satisfaction du
Conseil municipal;
d) pour étayer le développement économique du secteur rural en réunissant toutes les
conditions suivantes :
i) le projet d’aménagement est expressément défini, et dans le cadre d’un processus
d’examen des travaux d’aménagement qui oblige à déposer une demande pour la
réglementation du plan d’implantation, on peut constater qu’il s’agit d’un projet exceptionnel
selon l’évaluation;
ii) la superficie des terrains qui porte la désignation voulue dans le secteur des services publics
existant dont la localisation prévoit des exigences comparables à celles du secteur visé, pour
permettre de réaliser ce projet exceptionnel, est insuffisante selon l’horizon prévisionnel du
Plan;
iii) la désignation des terrains visés ne déborde pas la capacité du Plan à permettre
d’aménager des établissements industriels et logistiques dans d’autres sites déjà désignés
au-delà de l’horizon prévisionnel établi;
iv) les terrains visés ne portent pas la désignation de secteur de ressources agricoles et ne sont
pas des zones sous-jacentes, à moins que les propriétaires fonciers puissent déposer la
justification, établie par un expert compétent, que la ressource sera épuisée sur l’horizon
prévisionnel du Plan et que la politique iii) est toujours respectée;
v) les terrains visés sont proches d’un échangeur autoroutier et y donnent accès;
vi) une étude de viabilisation qui respecte toutes les directives de la Ville dans la conception
des infrastructures pour toutes les phases de la viabilisation est approuvée par le Conseil
municipal;
vii) les mécanismes prévus pour les dépenses en immobilisations, les coûts d’exploitation et les
coûts de la réserve du remplacement des infrastructures sont établis à la satisfaction du
Conseil municipal;
viii) l’origine du financement des coûts de la politique vii) est à la satisfaction du Conseil
municipal;
ix) les mécanismes du financement des coûts de la politique vii) sont définis et les
propriétaires fonciers bénéficiaires sont d’accord avec ces mécanismes.
5) Tous les projets d’aménagement qui sortent du périmètre des secteurs de services publics
doivent être viabilisés en faisant appel à des services privés.
6) La Ville doit décourager les nouveaux travaux d’aménagement viabilisés grâce à des services
partiels, surtout dans les cas où la Ville fournit de l’eau pour résoudre un problème de
contamination de la nappe phréatique.
7) Les services partiels ne doivent être envisagés que dans les cas suivants :
a) il faut viabiliser les aménagements pour corriger les lacunes des différents services d’égout et
d’aqueduc assurés sur les lieux dans les projets d’aménagement existants;
b) dans le secteur urbain et dans les villages dans lesquels les travaux d’aménagement sont déjà
partiellement viabilisés, la proposition porte sur un projet d’aménagement intercalaire mineur;
c) dans les cas où une étude approuvée fait état du potentiel d’une nouvelle contamination de
l’aquifère par les effluents du réseau de fosses septiques privé, parce que l’eau est consommée
sans discernement ou que les pratiques septiques comportent des lacunes;
123
d) pour viabiliser des projets d’aménagement existants dans le village de Manotick.
8) Il existe, dans le secteur de services publics, des enclaves de projets d’aménagement viabilisées
par le secteur privé. La Ville n’est pas du tout obligée de raccorder ces lots au réseau.
9) Dans les cas où l’on propose d’aménager de nouveaux lots pour construire des habitations en
faisant appel à des réseaux d’égout privés, la taille minimum des lots doit être de 0,4 ha, sauf dans
le secteur-transect rural, où la taille minimum des lots doit être de 0,8 ha.
10) Dans les cas où un secteur de services publics n’est pas viabilisé par des infrastructures
publiques, la Ville peut autoriser des travaux d’aménagement sur le domaine viabilisé par le secteur
privé si l’on peut démontrer à la satisfaction de la Ville que ces travaux d’aménagement :
a) sont destinés à être réalisés dans un secteur qu’il n’est pas possible à l’heure actuelle,
techniquement ou financièrement, de viabiliser grâce à des infrastructures publiques;
b) peuvent être correctement viabilisées par des infrastructures individuelles privées
conformément aux politiques du Plan;
c) sont constitués :
i) d’un bâtiment unique à vocation commerciale, institutionnelle ou publique;
ii) d’un projet intercalaire résidentiel dans des grappes résidentielles;
iii) du morcèlement d’un domaine agricole selon les modalités prévues dans la section 9.1 du
Plan;
iv) d’autres aménagements dont la nature et l’échelle sont comparables;
d) ne doivent pas nuire à l’aménagement projeté du secteur dans le domaine viabilisé par les
infrastructures publiques;
e) doivent être raccordés aux infrastructures publiques complètes dès que les complexes
aménagés sont mis en service.
11) La Ville ne doit pas autoriser les travaux d’aménagement pour permettre au rejet des pompes
d’exhaure dans l’égout sanitaire.
12) Selon les modalités exposées dans le Plan directeur des infrastructures, les nouveaux
raccordements peuvent être autorisés avec les lots dont la façade donne sur le réseau goutte à
goutte de Carlsbad Springs dans les cas suivants :
a) le lot est l’un des 22 lots existants au sud de Carlsbad Springs et à l’est du chemin Thunder;
b) une annexe résidentielle doit être aménagée sur un lot dont la superficie est supérieure à
0,65 ha;
c) un aménagement résidentiel a une façade donnant sur le chemin Boundary;
d) les aménagements industriels existants du secteur rural se situent à l’est du chemin Boundary.
13) Sans égard à la politique 12, la Ville se réserve le droit de refuser tous les nouveaux
raccordements au réseau goutte à goutte de Carlsbad Springs.
124
4.8 Le patrimoine naturel, les espaces verts et la forêt urbaine
125
4.8.1 Protéger l’environnement naturel de la Ville en établissant le
réseau du patrimoine naturel, en recensant les caractéristiques
du patrimoine naturel et en adoptant les politiques afférentes.
1) La zone sous-jacente du réseau du patrimoine naturel est constituée de zones naturelles
essentielles et de zones de liaison naturelles. L’annexe C9 fait état du réseau du patrimoine naturel
d’Ottawa et, dans toute la mesure du possible, des zones sous-jacentes correspondant aux
caractéristiques du patrimoine naturel d’Ottawa. Les politiques sur les zones sous-jacentes du
patrimoine naturel sont reproduites dans la section 5.6.3.
2) La Ville doit tâcher d’améliorer l’intégrité et la connectivité à long terme du réseau du patrimoine
naturel grâce à la planification de l’aménagement du territoire, aux processus d’aménagement, à
l’acquisition et à la préservation du domaine, ainsi qu’aux mesures adoptées pour étayer la
préservation et l’intendance réfléchies du domaine privé.
3) La Ville reconnaît les caractéristiques suivantes du patrimoine naturel, au sens où elles sont
définies dans les Lignes directrices sur l’étude des répercussions environnementales d’Ottawa :
a) les milieux humides importants;
b) l’habitat des espèces menacées et en péril;
c) le domaine boisé important;
d) les vallées importantes;
e) l’habitat faunique important;
f) les zones d’intérêt naturelles et scientifiques;
g) les caractéristiques naturelles du secteur urbain;
h) les zones de l’environnement naturel;
i) les caractéristiques et les couloirs des liaisons naturelles;
j) les caractéristiques du bassin hydrographique;
k) les caractéristiques des eaux de surface, dont l’habitat des poissons;
l) les caractéristiques de la forme du domaine foncier;
m) les caractéristiques naturelles ou les zones naturelles ayant une valeur culturelle, économique
ou historique importante pour la nation hôte algonquine Anishinabeg, selon les modalités
définies dans la cartographie, dans le cadre du dialogue et de la collaboration entre les premiers
peuples et la Ville.
4) Les politiques sur les zones sous-jacentes du patrimoine naturel s’appliquent à toutes les
caractéristiques de la politique 3, qu’elles figurent ou non dans les annexes du Plan officiel.
5) La Ville interdit les travaux d’aménagement et la modification des sites dans les zones naturelles
qui regroupent des caractéristiques naturelles définies dans la section 4.8.1 (politique 3n)) sans
l’accord de la nation hôte algonquine Anishnabeg.
6) Dans les travaux d’aménagement ou de modification des sites, il faut adopter une approche
prévoyant de n’inscrire aucune perte nette dans les milieux humides et le couvert forestier du
secteur rural. La planification de l’aménagement du territoire, les processus d’aménagement,
l’acquisition et la préservation des terrains et les mesures adoptées pour étayer la préservation et
l’intendance réfléchie du domaine privé font partie des mécanismes qui permettent d’éviter de ne
rien perdre en chiffres nets.
126
7) En vertu du Règlement sur la protection des arbres, les réserves naturelles municipales
s’entendent des terrains qui prévoient des restrictions particulières dans l’accès et l’utilisation afin
d’en protéger la valeur naturelle ou les services écosystémiques. Il s’agit généralement des terrains
qui accueillent les espèces en péril, qui comprennent des habitats menacés ou en péril ou qui
réunissent d’autres valeurs sensibles que les restrictions normales dans l’utilisation ne suffisent pas à
protéger.
8) La Ville ne doit pas recenser les terrains non municipaux parmi les réserves naturelles municipales
sans l’accord du propriétaire foncier.
9) Dans les cas viables, la Ville gère les forêts et les terres naturelles qui lui appartiennent pour
optimiser le stockage et la séquestration du carbone dans la végétation et dans les sols.
4) La Ville doit considérer que les arbres sont des éléments importants :
a) dans la conception des infrastructures, surtout de concert avec les travaux d’aménagement de
moindre impact;
b) dans la qualité de l’esthétique urbaine;
127
c) dans la qualité de l’esthétique des parcs;
d) dans la conception du réseau de mobilité active de la Ville;
e) dans la conception des liaisons locales avec le réseau de transports en commun de la Ville.
6) En étudiant les répercussions sur la forêt urbaine et sur les arbres, on ne doit pas refuser de
délivrer les approbations et des permis d’abattage des arbres dans les travaux d’aménagement qui
respectent le Règlement de zonage. Le Conseil municipal et le Comité de dérogation peuvent
s’opposer aux modifications du Règlement de zonage qui ne respectent pas par ailleurs le Plan
officiel ou les dérogations à des règlements municipaux, selon le cas, si le projet d’aménagement
proposé a des incidences sur la conservation des arbres qui sont protégés par le Règlement sur la
protection des arbres de la Ville ou si ces travaux ne prévoient pas la plantation de nouveaux arbres.
Les approbations délivrées par le Conseil et par le Comité de dérogation peuvent prévoir des
conditions destinées à permettre de protéger les arbres, d’en abattre et de planter de nouveaux
arbres. La Ville et le Comité de dérogation peuvent s’opposer aux demandes dans lesquelles on
juge que l’on peut éviter d’abattre des arbres. Cette politique doit aussi s’appliquer au permis
d’aménagement communautaire approuvé dans le cadre de pouvoirs délégués ou par le Conseil
municipal.
3) Dans les cas où les terrains désignés comme espaces verts dans le Plan appartiennent au
domaine privé, il ne faut pas penser que le Plan laisse entendre que ces zones sont accessibles au
grand public, ni que la municipalité doit faire l’acquisition de ces terrains, sauf en respectant les
politiques de la Ville.
128
4.9 Les ressources en eau
L’eau est une ressource essentielle, qu’il faut
protéger. Les plans d’eau de surface, les
aménagements du bassin hydrographique et les CE QUE NOUS VOULONS RÉALISER
fonctions connexes constituent le réseau des
ressources en eau. Les bassins hydrographiques
sains apportent de nombreux bienfaits humains,
écologiques et sanitaires, dont la salubrité de l’eau
1) Protéger, améliorer ou restaurer la
potable pour les résidents, l’habitat des poissons et
qualité et la quantité des plans d’eau
de la faune, la résilience contre le changement de surface et des aménagements du
climatique, la maîtrise des inondations et de bassin hydrographique.
l’érosion, les aires d’agrément récréatives dans la
nature et le soutien de l’agriculture, de l’industrie et 2) Préserver l’état naturel des cours
des autres ressources. d’eau en gérant l’érosion, la stabilité
des pentes et les motifs d’inquiétude
causés par les inondations.
3) Restreindre ou limiter l’aménagement
et la modification des sites non loin
des plans d’eau de surface et des
aménagements du bassin
hydrographique.
4) Orienter les aménagements projetés
Photo : Ville d’Ottawa
2) La Ville priorise, de concert avec les organismes de conservation de la localité, les secteurs de
l’aménagement des bassins hydrographiques ou des sous-bassins hydrographiques en tenant
compte de facteurs comme l’état de l’environnement naturel, les impératifs du développement,
l’évolution de l’aménagement du territoire ou les recommandations des études de niveau supérieur.
129
3) En règle générale, les organismes responsables de la conservation mènent l’élaboration des plans
d’aménagement des bassins hydrographiques en s’inspirant du mandat élaboré conformément aux
documents-cadres approuvés par le Conseil municipal.
4) La Ville doit encadrer l’élaboration des plans d’aménagement des sous-bassins hydrographiques
en s’inspirant du mandat élaboré conformément aux documents-cadres approuvés par le Conseil
municipal.
2) Les terrains situés dans la marge de reculement minimum doivent rester naturellement
végétalisés afin de protéger la fonction écologique des plans d’eau de surface contre les incidences
des aménagements voisins, sous réserve des exceptions prévues dans les politiques 5 et 6. Toute la
végétation naturelle perturbée à cause des travaux d’aménagement ou des activités de modification
du site doit être restaurée et rehaussée, dans toute la mesure du possible, en faisant appel à des
espèces indigènes, en évitant les espèces envahissantes non indigènes. Dans les cas où des
exceptions sont autorisées, on ne doit pas permettre d’enfouir ou d’enfermer complètement un
plan d’eau de surface permanent.
130
3) La marge de reculement prévue dans la politique 1 doit être mise en œuvre dans le cadre du
Règlement de zonage, et tous les changements apportés à cette marge doivent faire l’objet d’une
modification du Règlement de zonage ou d’une dérogation à ce règlement en respectant les
politiques de la présente section du Plan officiel.
4) Dans les cas où l’on propose de réaliser des travaux d’aménagement ou de modifier un site non
loin des fonctions de drainage d’un cours d’eau supérieur, la proposition et les études justificatives
doivent porter sur :
a) l’évaluation et la description du site du projet, de la sensibilité aux fonctions de drainage du
cours d’eau supérieur et des méthodes de prélèvement des échantillons;
b) l’évaluation et la classification de la fonction hydrologique, de l’état des rives, des poissons et
de leur habitat et de l’habitat terrestre;
c) les recommandations gestionnelles se rapportant à l’obligation de protéger, de préserver, de
maîtriser, de reconstituer ou de maintenir et de reproduire les liaisons terrestres des fonctions de
drainage du cours d’eau supérieur.
131
6) Les exceptions relatives aux marges de reculement de la politique 1 doivent être étudiées par la
Ville de concert avec l’organisme de conservation dans les cas où l’on propose de réaliser des
travaux d’aménagement sur des lots existants lorsqu’il est impossible, en raison de l’évolution
historique de la région, de respecter les distances minimums des marges de reculement à cause de
la superficie ou de la localisation du lot, de l’aménagement approuvé ou existant du lot ou d’autres
contraintes physiques, pourvu que les conditions suivantes soient respectées à la satisfaction de la
Ville :
a) la fonction écologique du site est restaurée et améliorée, dans toute la mesure du possible,
grâce à la naturalisation en faisant appel à des techniques de végétation et de bio-ingénierie
indigènes et non invasives pour maîtriser l’érosion et stabiliser les sols;
b) les bâtiments et les structures sont localisés ou relocalisés dans un secteur du lot existant qui
permet de préserver la distance minimum de la marge de reculement dans toute la mesure du
possible.
7) Malgré la politique 1, le lot créé par morcèlement peut comprendre un terrain dans la marge de
reculement minimum si les critères suivants sont satisfaits :
a) dans le périmètre urbain, la Ville et l’organisme de conservation jugent que le morcèlement
n’aura pas d’incidence négative sur les habitats aquatiques ou riverains et ne restreindra pas
l’accès public existant ou planifié à la rivière des Outaouais, à la rivière Rideau ou au canal Rideau;
b) dans les cas où la stabilité des pentes constitue un problème, la superficie du lot hors de la
limite du danger géotechnique est suffisante pour respecter la superficie minimum obligatoire du
lot, et les Lignes directrices sur la stabilité des pentes approuvées par le Conseil pour les
demandes d’aménagement déposées auprès de la Ville d’Ottawa sont respectées;
c) la superficie du lot hors de la marge de reculement est suffisante pour permettre d’aménager
toutes les structures et tous les services d’aqueduc et d’égout.
8) Dans les cas où l’on propose de réaliser des travaux d’aménagement viabilisés grâce à des
services privés, les réservoirs septiques ou les conduites de distribution ne peuvent pas être installés
dans la marge de reculement minimum à partir des plans d’eau de surface, à moins que la Ville ait
autorisé une autre marge de reculement de concert avec l’organisme de conservation.
9) Outre les dispositions décrites dans la présente section pour les marges de reculement, les
propositions d’aménagement non loin des drains municipaux ou d’autres ouvrages visés par la Loi
sur le drainage doivent également assurer en permanence des moyens d’accès évidents à l’espace
opérationnel licite non loin du drain. Cet espace opérationnel est défini dans le rapport de
l’ingénieur adopté dans le cadre d’un règlement approuvé par le Conseil en vertu de la Loi sur le
drainage pour la construction et l’entretien éventuel des ouvrages de drainage.
132
2) La Ville doit protéger les fonctions du bassin hydrographique et ses fonctions hydrologiques dans
le cadre de la préparation et de la mise en œuvre des plans de gestion des bassins hydrographiques
et des sous-bassins hydrographiques et des évaluations portant sur les bassins hydrographiques des
sites conformément aux directives approuvées par le Conseil municipal. Les travaux
d’aménagement ou de modification des sites ne doivent être autorisés que dans les bassins
hydrographiques ou à proximité de ces bassins dans les cas où il est démontré que ces
caractéristiques et leurs fonctions hydrologiques correspondantes doivent être protégées et être
améliorées ou restaurées dans la mesure du possible.
2) Les secteurs de protection des têtes de puits et les zones de protection des prises d’eau situées
dans les municipalités voisines peuvent s’étendre au territoire de la Ville d’Ottawa. La Ville doit
mettre en œuvre les politiques du Plan de protection des sources dans ces secteurs et dans ces
zones, conformément aux exigences de la Loi sur l’eau saine et doit consulter les municipalités
visées dans le cadre de l’examen des projets d’aménagement à approuver en vertu de la Loi sur
l’aménagement du territoire.
3) La Ville doit définir, dans le cadre du Règlement de zonage, les types de travaux d’aménagement
qui doivent être analysés attentivement afin de dépister les activités qui pourraient constituer des
menaces pour l’eau potable dans les secteurs de protection des têtes de puits et dans les zones de
protection des prises d’eau représentés dans l’annexe C13 et qui pourraient obliger à envoyer l’avis
prévu à l’article 59 de la Loi sur l’eau saine.
4) Pour savoir si une activité correspondant à un projet d’aménagement proposé dans un secteur
de protection des têtes de puits ou dans une zone de protection des prises d’eau représentés dans
l’annexe C13 constituerait une menace importante pour l’eau potable, le promoteur doit faire
connaître les activités proposées dans une demande complète.
5) Dans les cas où les répercussions des projets d’aménagement ou des activités proposés ne
peuvent pas être maîtrisées afin d’en réduire, à la satisfaction de la Ville, les risques pour les sources
d’eau potable, on ne doit pas autoriser ces projets d’aménagement ou ces activités.
6) Il faut déposer des propositions d’aménagement ou de modification des sites dans les zones
vulnérables représentées dans l’annexe C13 afin d’évaluer l’évolution potentielle des notes de
vulnérabilité et prévoir un rapport à la satisfaction de la Ville. Il se peut que l’on ne puisse pas
approuver les activités qui donnent lieu à des zones nouvelles ou agrandies dans lesquelles on
133
pourrait considérer que les menaces qui pèsent sur l’eau potable sont importantes en vertu de la
Loi sur l’eau saine.
7) La Ville peut mettre en œuvre différentes mesures de protection dans les secteurs de protection
des têtes de puits très sensibles (soit les terrains dont la note de vulnérabilité est égale ou
supérieure à 8), notamment, sans toutefois s’y limiter, l’acquisition de terrains, les servitudes de
conservation, les conditions des travaux d’aménagement et les programmes de partenariat avec les
propriétaires fonciers.
8) Avant d’établir un nouveau puits municipal d’eau potable, la Ville doit consulter la région de
protection des sources d’eau potable et collaborer au processus de modification du Plan de
protection des sources conformément aux exigences de la Loi sur l’eau saine. La Ville doit tenir
compte des répercussions potentielles sur les aménagements existants et sur des aménagements
autorisés dans le secteur de protection des têtes de puits et doit éviter d’aménager un nouveau
puits municipal d’eau potable dans les secteurs dans lesquels on autorise des activités qui
pourraient constituer une menace importante pour l’eau potable.
9) La Ville doit adopter des mesures destinées à protéger les réseaux d’eau potable communaux
dont des entreprises privées sont propriétaires et exploitantes et qui servent six lots ou résidences
privées ou plus dans les cas nécessaires pour préserver la qualité et la quantité de l’alimentation
locale en eau potable et pour prévenir ou atténuer toutes les menaces importantes qui pèsent sur
les sources d’eau potable.
134
4.10 Les infrastructures scolaires
L’école est une pierre d’assise pour les collectivités
saines et complètes; elle constitue une pièce
maîtresse de la vie collective. Elle est un élément
CE QUE NOUS VOULONS RÉALISER
essentiel des quartiers du quart-d'heure.
135
4.10.1 Permettre de se rendre à l’école à pied ou à vélo facilement et
en toute sécurité grâce à l’aménagement favorable des sites et
des quartiers.
1) Les écoles primaires et secondaires doivent être autorisées dans toutes les zones portant des
désignations urbaines, dans les villages et dans certains sites du transect rural le cas échéant. Elles
ne sont pas autorisées dans le secteur portant la désignation du transport et de l’entreposage
industriels traditionnels, dans les zones des milieux humides importants et dans les zones
environnementales naturelles, ni dans les aménagements naturels urbains.
2) Les bâtiments scolaires doivent être implantés pour éviter qu’ils soient encombrants et pour
économiser la superficie. Les sites scolaires doivent prioriser les choix de mobilité sécuritaire et
durable dans le transport actif, dont les déplacements à pied et à vélo, ainsi que les principaux
moyens permettant de se déplacer pour se rendre à l’école et pour en revenir. Il s’agit entre autres :
a) de prévoir des circuits piétonnables et cyclables sécuritaires à destination des écoles en prenant
des décisions dans le transport, l’aménagement du territoire et la conception et en mettant
l’accent sur la conception des aménagements prioritaires destinés aux piétons dans la zone
scolaire piétonnable;
b) de mettre en œuvre des dispositifs de modération de la circulation sur les circuits piétonnables
à destination des écoles afin de réduire la vitesse de la circulation automobile sans qu’il soit
nécessaire de faire appliquer les règlements, d’accroître la visibilité des enfants et des jeunes aux
intersections et d’aménager aux intersections des passages sécuritaires qui donnent la priorité aux
piétons;
c) d’obliger à construire les rues voisines des sites scolaires et les nouvelles rues résidentielles
locales dans les nouveaux complexes ou, dans les cas où des travaux de réfection se déroulent
dans des rues non loin des écoles (sauf les artères), de les concevoir et d’afficher des limites de
vitesse de 30 km/h ou moins. Il faut aussi se pencher sur les occasions de concevoir les artères
proches des sites scolaires afin de réduire la vitesse des automobiles;
d) d’implanter les écoles dans les quartiers, plutôt qu’à la lisière des quartiers, dans le cadre du
quadrillage des rues, dans des lieux qui sont centraux par rapport aux quartiers et qui favorisent
le transport actif des élèves et des parents;
e) de prévoir des infrastructures suffisantes, visibles, ombragées, sécuritaires et abritées dans la
mesure du possible pour le stationnement des vélos;
f) de concevoir les infrastructures de stationnement, dans les cas où elles sont prévues,
conformément aux politiques sur les secteurs-transects et, en règle générale, de les internaliser et
de les implanter à l’écart des façades donnant sur les rues;
g) d’implanter les écoles sur des sites avec un écart d’au moins deux façades fonctionnelles de
rues afin de réduire les conflits avec les autobus et les usagers du transport actif;
h) de donner la priorité fonctionnelle aux zones de dépose des élèves qui descendent des autobus
scolaires par rapport aux zones de dépose des passagers des voitures particulières dans la
conception des moyens d’accès de sortie des points de dépose;
i) d’implanter des zones de dépose dans l’emprise, dans les cas où il convient de le faire, en
gardant un écart de deux façades distinctes — soit une pour les autobus et l’autre pour déposer
les passagers des véhicules et les reprendre, en faisant appel à des matériaux ou à des coloris
contrastés pour distinguer les zones de dépose par rapport à la voie publique et pour réduire le
plus possible les conflits avec les piétons. Les zones de dépose des autobus sont interdites dans le
136
transect du centre-ville et dans le transect du secteur urbain interne; les zones de dépose des
élèves qui descendent des autobus scolaires dans ces secteurs doivent être aménagées sur le bord
de la rue.
2) Les écoles doivent généralement regrouper des aménagements compatibles sur les sites pour
favoriser une utilisation plus parcimonieuse des terrains et pour promouvoir les quartiers du quart-
d'heure. Le Règlement de zonage doit prévoir, pour les sites scolaires, un double zonage pour
différents aménagements complémentaires, dont des résidences, des infrastructures pour les
centres de garde d’enfants agréés, des parcs et des aménagements commerciaux à petite échelle et
d’autres aménagements destinés à servir la collectivité.
3) Dans les cas où des écoles sont appelées à fermer, la Ville doit travailler de concert avec le conseil
scolaire, la collectivité, le secteur privé et les autres parties intéressées pour se pencher sur les
moyens de conserver, en totalité ou en partie, des bâtiments scolaires pour répondre à des besoins
publics et des terrains scolaires pour y aménager des parcs.
4) La conception des zones de jeux en plein air des enfants devrait s’harmoniser avec la
section 4.6.4 (politique 3), ainsi qu’avec la section 10.3 (politique 4), afin de réduire l’exposition à la
pollution atmosphérique.
4.10.3 Donner aux arbres une place importante dans l’espace en plein
air des écoles.
1) Les arbres existants et les nouveaux arbres à planter doivent être intégrés dans la conception des
sites scolaires.
2) Les terrains boisés, les bosquets d’arbres ou les groupes d’arbres nouvellement plantés peuvent
être intégrés dans la programmation des « salles de classe en plein air », dans les cas appropriés et
viables.
137
4.11 Les aménagements généralement autorisés
Certains aménagements fonciers sont considérés comme des aménagements caractéristiques et
auxiliaires de la vie courante et du fonctionnement de la collectivité. Pour des raisons pratiques, ces
aménagements ont été regroupés dans la catégorie des aménagements généralement autorisés.
Ces aménagements doivent être autorisés dans toutes les zones désignées pour l’aménagement du
territoire, sous réserve des politiques définies ci-après et dans les autres sections pertinentes du
Plan; le Règlement de zonage peut établir des conditions et des restrictions dans les aménagements
suivants, dont la superficie, la volumétrie et la localisation, pour assurer la compatibilité avec les
aménagements voisins et par rapport au contexte de la politique.
Production alimentaire
2) La production de denrées alimentaires qui n’a pas d’effet nocif sur les environs du fait de son
aspect, de sa fonction, du risque d’infestation par les rongeurs ou du fort achalandage automobile
est autorisée sur tout le territoire de la Ville. Les normes de la Ville doivent permettre d’assurer la
compatibilité avec les aménagements voisins et avec la santé et la sécurité. La production
alimentaire comprend les jardins communautaires, les serres et les commodités permettant
d’assurer la transformation et l’entreposage dans la localité.
138
Services publics et services municipaux
5) Les infrastructures des services publics et les services municipaux autorisés en vertu des exigences
de la Loi sur les évaluations environnementales peuvent être autorisés dans toutes les désignations
du Plan. Les autres services publics et les autres services et infrastructures municipaux sont autorisés
dans toutes les désignations des annexes A et B, sauf les zones environnementales naturelles, les
milieux humides importants, les zones de ressources en sable et en gravier et les zones de
ressources en substrat rocheux, ou encore dans les plaines inondables ou les pentes instables
représentées dans l’annexe K, sous réserve des conditions suivantes :
a) la construction de bâtiments permanents est découragée dans les secteurs jugés
environnementalement sensibles, qui n’appartiennent pas à l’une des désignations définies;
b) la conception des services publics ou des infrastructures respecte l’intention des politiques
applicables sur les transects et sur les zones sous-jacentes;
c) dans les cas où la proposition porte sur des zones de ressources agricoles et sur les zones
sous-jacentes du réseau du patrimoine naturel, la localisation doit être essentielle pour assurer les
services publics et autres ou les infrastructures ou constitue un agrandissement nécessaire d’une
infrastructure existante. Il se peut qu’on doive mener une étude pour évaluer les différentes
localisations hors des zones désignées, et que l’on doive maîtriser les répercussions
environnementales sur ces zones si les autres localisations ne sont pas viables.
139
Section 5. Les transects
140
Section 5. Les transects
L’annexe A divise la Ville en six secteurs stratégiques concentriques que l’on appelle les
« transects ». Chaque transect représente une gradation différente dans le type et l’évolution de
l’environnement bâti et de la fonction planifiée des terrains qui se trouvent dans ce secteur, à partir
du secteur le plus urbain (le centre-ville) jusqu’au secteur le moins urbain (secteur rural).
Dans l’ensemble des politiques sur les transects, il est question de la forme bâtie et de la conception
des sites du secteur urbain et du secteur de banlieue. Le tableau 6 donne des lignes directrices sur
les caractéristiques générales correspondant à la forme bâtie du secteur urbain et du secteur de
banlieue, afin de permettre d’interpréter et d’appliquer les politiques reproduites dans cette
section. La première colonne du tableau 6 met en lumière les caractéristiques qui cadrent avec
l’aménagement « urbain » généralement associé aux secteurs de la Ville bâtis avant la Deuxième
Guerre mondiale et à la généralisation de l’automobile. Il s’agit de la forme d’aménagement la plus
répandue dans les transects du centre-ville et du secteur urbain intérieur et dans les cœurs des
villages du transect du secteur rural. La deuxième colonne fait état des caractéristiques
correspondant au modèle « classique » de la forme bâtie du secteur de banlieue que l’on retrouve
dans certaines parties du transect du secteur urbain intérieur et du transect du secteur de banlieue
et qui est répandue dans l’ensemble du transect du secteur urbain extérieur.
Entrées principales de plain-pied ayant une Entrées principales orientées vers le domaine
relation directe avec le domaine public public, mais en retrait par rapport à la rue
Lots plus modestes et ratios supérieurs de Lots plus vastes et ratios inférieurs de couverture
Minimum de deux étages fonctionnels Différentes formes bâties, dont les bâtiments
d lé
Bâtiments annexés ou dotés de marges de
reculement minimes dans les cours latérales Espacement généreux entre les bâtiments
f i ll
Marges de reculement nulles ou peu profondes Marges de reculement modérées ou profondes
des cours avant des cours avant
141
Secteurs modestes de paysagement formel qui Paysagement informel et naturel qui comprend
comprennent souvent des surfaces minéralisées souvent de vastes zones gazonnées
Aucun stationnement pour les voitures ou Stationnement des voitures particulières qui peut
stationnement limité dissimulé depuis la rue être prépondérant et visible depuis la rue
Les politiques sur les transects définissent l’orientation à adopter dans la hauteur minimum et la
hauteur maximum en fonction du contexte, selon le type de transect et la désignation. Le tableau 7
se veut un outil de consultation facile, grâce auquel le lecteur peut connaître rapidement les
hauteurs minimums et maximums qui pourraient s’appliquer. Pour des détails complets sur les
hauteurs obligatoires, veuillez consulter le document de référence sur les politiques.
142
5.3.3(4) Couloirs mineurs Bâtiments de faible hauteur : au moins deux étages et au plus
quatre étages
5.3.4(1) Quartiers Bâtiments de faible hauteur : aucun minimum : en règle
générale, le Règlement de zonage doit autoriser au moins trois
étages et au plus quatre étages.
5.4.3(2) Carrefours Bâtiments de faible hauteur, de moyenne hauteur et de grande
hauteur : au moins trois étages et au plus 12 étages
Transect 5.4.3(4) Couloirs de rues Bâtiments de faible hauteur et de moyenne hauteur : au moins
principales deux étages et au plus neuf étages
du secteur
de 5.4.3(5) Couloirs mineurs Bâtiments de faible hauteur : au moins deux étages et au plus
banlieue quatre étages
5.4.5(1) Quartiers Bâtiments de faible hauteur : aucun minimum : en règle
générale, le Règlement de zonage doit autoriser au moins trois
étages et au plus quatre étages.
143
5.1 Le transect du centre-ville
Dans les 25 prochaines années, les deux villes devront relever les défis de la croissance de leur
population et du changement climatique et tâcher de jouer un rôle prépondérant, à l’échelle
nationale et internationale, en offrant un niveau de vivabilité qui attirera les résidents, les talents et
les entreprises. Le centre-ville métropolitain est le secteur prioritaire le plus important dans lequel
on peut démontrer que ces objectifs sont réalisés.
Le centre-ville est un environnement bâti mature, dont il faut préserver et rehausser les
caractéristiques urbaines de la forte densité, de la mixité des aménagements et de l’orientation
dans le transport durable.
144
5.1.1 Préserver et rehausser un modèle urbain de la forme bâtie et de
la conception des sites, ainsi qu’un ensemble d’aménagements.
1) La forme bâtie établie et voulue pour le centre-ville est urbaine au sens défini dans le tableau 6.
Tous les travaux d’aménagement doivent permettre de préserver et de rehausser le modèle urbain
de la forme bâtie et de la conception des sites.
4) Dans le centre-ville, la qualité du domaine public doit être uniformément élevée et compense les
espaces publics, privés et semi-privés plus modestes qui y sont aménagés.
5) pour compenser l’environnement bâti dense par inhérence et la grande proportion du domaine
bâti et paysagé avec des matières minéralisées, il faut prendre des mesures particulières pour
assurer la résilience climatique dans le transect du centre-ville, à savoir :
a) réduire l’effet d’îlot thermique urbain grâce à des toits blancs ou verts, à des matériaux
réfléchissants de couleur pâle, à la préservation des arbres matures, à la plantation de nouveaux
arbres et à d’autres mesures de verdissement urbain;
b) ombrager les trottoirs, les rues, les arrêts de transport en commun, les voies cyclables et les
sentiers pour promouvoir le transport actif et le transport en commun lorsqu’il fait extrêmement
chaud, en faisant appel à des arbres ou à des structures pour les arrêts de transport en commun;
c) des espaces verts urbains de grande qualité et intensifs comme les parcs, le domaine public
ombragé et l’accès à des aires d’agrément rafraîchissantes pour se protéger contre la chaleur,
surtout à l’intention de ceux et celles qui n’ont pas l’air conditionné;
d) des approches innovantes dans la gestion des eaux pluviales, par exemple les aménagements
de moindre impact de concert avec la régénération pour tenir compte de l’imperméabilité accrue;
e) le cadrage avec d’autres politiques et procédures définies dans le Plan pour l’adaptation
climatique.
6) Dans le centre-ville, il faut recourir à des mesures de régénération pour éviter de créer de
nouvelles approches privées pour les véhicules, sans égard au nombre de lots à aménager ni au
145
nombre d’habitations à construire. Dans le cas des secteurs ou des quartiers entièrement nouveaux
aménagés selon un plan de lotissement, chaque quadrilatère urbain doit être planifié pour réduire
le plus possible le nombre d’approches automobiles privées et de regrouper ou de partager les
voies d’accès dans toute la mesure du possible.
2) Le réseau de transport du centre-ville doit prioriser les déplacements à pied et à vélo pour les
courts trajets et les déplacements à vélo et en transport en commun pour les longs trajets, afin de
veiller à ce que la commodité et la sécurité des piétons, des cyclistes et des usagers des transports
en commun soient absolument prioritaires par rapport à l’accès et aux déplacements des voitures
particulières dans le cœur du centre-ville.
3) le stationnement des voitures dans le centre-ville doit être géré comme suit :
a) le stationnement des voitures ne doit pas être obligatoire dans les nouveaux aménagements,
sauf le stationnement des visiteurs pour les complexes résidentiels de grande envergure;
b) les nouveaux terrains de stationnement en surface et l’agrandissement des terrains de
stationnement en surface existants doivent être interdits dans le centre-ville;
c) dans les cas où les nouveaux travaux d’aménagement prévoient un terrain de stationnement
accessoire, ce terrain doit être aménagé en sous-sol ou, s’il fait partie d’un bâtiment principal, il
ne doit jamais être aménagé à un niveau qui longe la façade d’une rue publique;
d) la Ville doit encourager le stationnement pour l’autopartage et les bornes de recharge des
véhicules électriques dans les grands terrains de stationnement et dans les garages de
stationnement;
e) quand on dépose des propositions pour réduire considérablement les places de stationnement
en deçà du minimum obligatoire prévu dans le Règlement de zonage, la Ville peut demander de
compenser cette réduction en augmentant les places de stationnement destinées aux vélos.
5.1.3 Implanter les bâtiments les plus hauts et les plus grandes
densités dans le centre-ville.
1) Les bâtiments de grande hauteur de plus de 12 étages et les gratte-ciels peuvent être autorisés
dans les carrefours du centre-ville, sous réserve des conditions suivantes :
a) vues protégées précisées en 4.6.2;
b) limites de la hauteur et de la volumétrie des bâtiments établies dans les plans secondaires ou
dans les politiques sectorielles, dans les politiques sur l’esthétique urbaine de la section 4.6 ou à
la suite de l’application des politiques sur la préservation du patrimoine de la section 4.5;
146
c) élimination de toutes les contraintes dans la capacité de l’aqueduc, des égouts et des conduites
d’eaux pluviales.
2) Le Règlement de zonage doit faire état des hauteurs maximums des bâtiments et des seuils de
densité appropriés dans les quartiers et doit autoriser :
a) les types de bâtiments qui assurent les aménagements de grande densité en maintenant une
forme bâtie de faible hauteur, comprise entre un minimum de deux étages et un maximum de
quatre étages;
b) les nouvelles formes bâties dans les routes collectrices pour aménager des logements
supplémentaires; ces nouvelles formes bâties sont aménagées à plus grande échelle, à la
condition qu’elles comprennent un ensemble d’aménagements non résidentiels complémentaires,
selon les modalités autorisées dans la section 6.3.1 (alinéas b) et c) de la politique 4); la Ville
réglemente la mesure dans laquelle les grandes habitations doivent être intégrées pour respecter
les objectifs de la section 3.2 (politiques 11 à 13) et du tableau 3.
2) Le Règlement de zonage doit interdire les bâtiments pour un seul type d’aménagement dans les
carrefours dans le transect du cœur du centre-ville, et les projets d’aménagement doivent être
regroupés dans les mêmes fonctions et les mêmes aménagements complémentaires du bâtiment, y
compris, entre autres, les fonctions et les aménagements résidentiels, à usage de bureaux,
commerciaux et institutionnels.
3) Dans les couloirs de rues principales du centre-ville, on autorise des hauteurs maximums de
bâtiments qui atteignent généralement 12 étages, sous réserve des transitions de hauteurs, des
abaissements, des reculements et des plans angulaires appropriés, sauf dans les cas où un plan
secondaire ou une politique sectorielle précise des hauteurs supérieures ou inférieures. Dans les cas
où l’on propose des projets d’aménagement dans les couloirs de rues principales, toutes les
conditions suivantes doivent être réunies :
147
a) les hauteurs de podium de ces bâtiments doivent être généralement proportionnées par
rapport à la largeur de la rue, conformément aux objectifs de la section de l’esthétique urbaine
portant sur la forme bâtie des bâtiments de moyenne et de grande hauteur dans la section
4.6.6 8) et dans la section 4.6.6 9);
b) les bâtiments doivent être de moindre hauteur sur les lots trop modestes pour assurer la
transition appropriée des hauteurs dont il est question dans l’alinéa a) ci-dessus;
c) on peut augmenter la hauteur de ces bâtiments pour la porter généralement à 15 étages sur
les sites à moins de 100 m à pied d’une station de transport en commun rapide.
4) Dans les couloirs mineurs du centre-ville, les hauteurs maximums des bâtiments sont
généralement comprises, dans la fourchette supérieure des bâtiments de moyenne hauteur, entre
sept et neuf étages, sauf dans les cas où un plan secondaire ou une politique sectorielle permet des
hauteurs supérieures ou inférieures et sont soumis à des transitions de hauteurs et à des
abaissements appropriés. La hauteur de ces bâtiments :
a) doit, relativement à la hauteur des murs qui sont directement voisins d’une rue, être
proportionnée par rapport à la largeur de l’emprise jouxtante et cadrer avec les objectifs de la
section consacrée à l’esthétique urbaine de la forme bâtie des bâtiments de moyenne hauteur et
de grande hauteur dans la section 4.6.6 8) et dans la section 4.6.6 9);
b) peut être encore plus limitée sur les lots trop modestes pour assurer une transition de hauteurs
appropriée;
c) peut être augmentée généralement à 15 étages dans un rayon de moins de 100 m à pied
d’une station de transport en commun rapide.
148
d) autoriser au moins une hauteur de quatre étages
afin de permettre d’aménager des bâtiments CENTRE-VILLE
résidentiels de faible hauteur et de plus grande
densité;
e) mettre l’accent sur la réglementation de
l’enveloppe de la forme bâtie maximum qui
encadre l’emprise publique plutôt que le nombre
de logements ou la configuration du lot;
f) dans les zones appropriées, permettre de
produire des logements intermédiaires absents et
interdire les typologies de moindre densité.
149
5.2 Le transect du secteur urbain intérieur
Le transect du secteur urbain intérieur
comprend les quartiers construits avant la
Deuxième Guerre mondiale et qui cernent
immédiatement le centre-ville, ainsi que les CE QUE NOUS VOULONS RÉALISER
secteurs plus récents, construits après la
Deuxième Guerre mondiale et qui sont leurs
voisins directs. En règle générale, les quartiers 1) Rehausser un modèle urbain de la forme bâtie
plus anciens réunissent les caractéristiques de
et de la conception des sites.
la forme bâtie urbaine décrites dans le
2) Prioriser les déplacements à pied, à vélo et dans
tableau 6, alors que les quartiers qui datent
les transports en commun à destination et au
de l’après-guerre réunissent des
départ du transect du secteur urbain intérieur.
caractéristiques de banlieue.
3) Donner une orientation aux carrefours et aux
couloirs de rues principales situés dans le
transect du secteur urbain intérieur.
4) Donner une orientation aux quartiers situés
dans le transect du secteur urbain intérieur.
Photo : Ville d’Ottawa
150
5.2.1 Rehausser un modèle
urbain de la forme bâtie
et de la conception des
sites.
1) La forme bâtie et la conception des sites
du transect du secteur urbain intérieur
3) Le transect du secteur urbain intérieur est généralement planifié pour les aménagements de
moyenne et de grande densité, sous réserve des conditions suivantes :
a) la proximité et l’accessibilité des transports en commun sur rue fréquents ou des transports en
commun rapides;
b) les limites imposées dans la hauteur et la volumétrie des bâtiments et la séparation des
éléments des tours, établis dans les plans secondaires ou dans les politiques sectorielles, dans les
désignations fonctionnelles et dans les politiques sur l’esthétique urbaine de la section 4.6 ou en
raison de l’application des politiques sur la préservation du patrimoine de la section 4.5;
c) la résolution des contraintes dans la capacité des réseaux d’aqueduc, d’égout et de conduites
d’eaux pluviales.
151
5.2.2 Prioriser les déplacements à pied, à vélo et dans les transports
en commun à destination et au départ du transect du secteur
urbain intérieur.
1) Dans le transect du secteur urbain intérieur, le Règlement de zonage doit interdire les nouveaux
aménagements et les nouvelles formes d’aménagement à vocation automobile, notamment :
a) les stations-service automobiles;
b) les concessions automobiles distinctes des salles d’exposition entièrement abritées dans des
bâtiments;
c) les infrastructures de service au volant;
d) les terrains de stationnement en surface;
e) les mini-entrepôts, sauf lorsqu’ils sont annexés à un grand complexe résidentiel.
3) Le stationnement des véhicules automobiles dans le transect du secteur urbain intérieur doit être
géré comme suit :
a) le stationnement des véhicules automobiles n’est obligatoire que dans les complexes à grande
échelle, et uniquement dans la mesure nécessaire pour compenser les hausses subites et
importantes dans la demande des places de stationnement;
b) le stationnement ne doit pas être une condition obligatoire de l’aménagement dans les
carrefours;
c) on ne doit pas autoriser les terrains de stationnement en surface dans un rayon de moins de
400 m à pied d’une station de transport en commun rapide;
d) dans les cas où l’on propose de prévoir, dans les nouveaux projets d’aménagement, des places
de stationnement accessoires, ces places :
i) doivent être masquées de la vue depuis le domaine public en étant aménagées derrière
ou dans le bâtiment principal ou en sous-sol;
ii) doivent être accessibles grâce à des
entrées de voiture qui réduisent le plus
possible l’impact sur le domaine public,
ainsi que sur les arbres appartenant à la
Ville et sur les arbres distinctifs du
domaine privé et ne doivent pas avoir
pour effet d’augmenter en chiffres nets
les approches automobiles privées;
Photo : Ville d’Ottawa
152
5.2.3 Donner une orientation aux carrefours et aux couloirs de rues
principales situés dans le transect du secteur urbain intérieur.
1) Voici les hauteurs maximums et minimums des bâtiments dans les carrefours et dans le transect
du secteur urbain intérieur :
a) au moins trois étages et au plus 12 étages dans un rayon pouvant atteindre 400 m à pied
d’une station de transport en commun rapide;
b) malgré les dispositions prévues en a) ci-dessus, on peut envisager des hauteurs supérieures
sous réserve de la modification du zonage et de l’accord sur les avantages communautaires pour
les terrains qui comprennent une station de transport en commun rapide ou qui sont voisins de
cette station, ou encore qui se trouvent dans un rayon de moins de 100 m de cette station;
c) hors de la zone décrite en a), entre deux et six étages inclusivement.
153
a) permettre d’aménager un large éventail de types
de logements en mettant l’accent sur les logements
intermédiaires manquants, ce qui comprend les
nouveaux types de logements qui ne sont pas
URBAIN INTÉRIEUR
prévus, au moment d’écrire ces lignes, dans le Plan;
b) donner de la souplesse dans la superficie et la
configuration des lots, notamment en autorisant le
morcèlement de plein droit pour créer des lots plus
modestes, dont la taille et les modèles sont non
traditionnels et irréguliers, y compris les lots qui ont
la forme d’un mât de drapeau, dont les largeurs sont
minimes, et les lots dont les lignes se recoupent;
c) l’application, le cas échéant, des normes
d’aménagement du Règlement de zonage à
respecter dans un lot pour les besoins du zonage
afin de permettre d’aménager des logements
intermédiaires manquants;
d) prévoir une forme bâtie de faible hauteur et une
autorisation d’au moins trois étages de hauteur afin
de pouvoir aménager des bâtiments résidentiels de
faible hauteur et de plus grande densité;
e) mettre l’accent sur la réglementation de
l’enveloppe de la forme bâtie maximum qui encadre
l’emprise publique, plutôt que le nombre de
logements ou la configuration des lots;
f) dans les sites appropriés, pour favoriser la
production de logements intermédiaires manquants
et interdire les typologies de moindre densité.
154
5.3 Le transect du secteur urbain extérieur
Le transect du secteur urbain extérieur est
constitué des collectivités bâties dans la ceinture
de verdure au cours du dernier tiers du XXe siècle.
Ces collectivités représentent le modèle de CE QUE NOUS VOULONS RÉALISER
banlieue « classique » dont il est question dans le
tableau 8 ci-après et sont caractérisées par la
séparation des aménagements fonciers, par des 1) Tenir compte du modèle de banlieue
bâtiments autonomes, par de généreuses marges de la forme bâtie et de la conception
de reculement et par des formes de bâtiments de des sites.
faible hauteur. 2) Améliorer les options de mobilité et la
connectivité des rues dans le transect
Ces collectivités se voulaient à l’origine des du secteur urbain extérieur.
« collectivités-dortoirs » essentiellement 3) Donner une orientation aux
résidentielles, planifiées et construites en fonction carrefours et aux couloirs situés dans
des déplacements en voiture, en réunissant une le transect du secteur urbain
gamme relativement modeste de types de extérieur.
logements de faible densité. La plus grande partie 4) Donner une orientation aux quartiers
de ce parc immobilier est encore trop récente situés dans le transect du secteur
pour s’attendre à ce qu’elle soit réaménagée urbain extérieur.
massivement pendant la durée du Plan.
155
Tableau 8 : La forme bâtie et les caractéristiques de l’aménagement du territoire
de la banlieue
Le paysagement végétalisé est Les bâtiments et les infrastructures, La nature, les bâtiments et les
prépondérant; les bâtiments sont dont les parcs très programmés, infrastructures sont harmonisés,
secondaires. dominent le paysage bâti. en mettant continuellement
l’accent sur les parcs dans le cadre
du tissu urbain intégré.
Les maisons individuelles Les maisons individuelles représentent Proportion moindre de maisons
dominent la typologie la typologie majoritaire; on relève un individuelles. Elles ont été
résidentielle. nombre considérable d’habitations remplacées par des logements de
jumelées, de maisons de ville et plain-pied de plus grande densité,
d’immeubles d’appartements de faible ainsi que par des bâtiments de
hauteur dans l’éventail des logements. moyenne et de grande hauteur
dans les carrefours de transport
en commun.
156
2) Le transect du secteur urbain extérieur est généralement caractérisé par l’aménagement de
bâtiments de faible ou de moyenne densité. Il doit s’agir :
a) de bâtiments de faible hauteur dans les quartiers et le long des couloirs mineurs;
b) de bâtiments de moyenne hauteur le long des rues principales, sauf dans les cas où le lot est
trop modeste pour assurer une transition harmonieuse avec les secteurs contigus de bâtiments
de faible hauteur, auquel cas on ne doit autoriser que les aménagements de faible hauteur;
c) de bâtiments de moyenne hauteur, généralement, dans les carrefours;
d) on ne doit pas appuyer les propositions portant sur l’aménagement des immeubles de grande
hauteur, sauf dans un rayon de 400 m à pied d’une station de transport en commun; dans ces
cas, les projets d’aménagement doivent respecter les politiques 11 et 12 de la section 12.1, qui
obligent à adopter une politique sectorielle et à procéder de front au rezonage, sauf si un plan
local prévoit des dispositions contraires. Le Règlement de zonage doit établir des distances de
séparation pour les éléments des tours.
3) Dans le transect du secteur urbain extérieur, la Ville doit favoriser le réseau de transport en
commun rapide et doit commencer à introduire des environnements urbains dans les politiques
relatives aux zones sous-jacentes du Plan :
a) en appuyant l’introduction des aménagements urbains polyvalents sur les sites stratégiques
non loin des stations de transport en commun rapide;
b) en ciblant certains segments des rues principales pour les aménagements de moyenne densité
et polyvalents afin de renforcer ou d’établir le modèle urbain décrit dans le tableau 6.
4) Dans le transect du secteur urbain extérieur, le Règlement de zonage doit prévoir un ensemble
de superficies d’habitations :
a) dans les immeubles à logements multiples des carrefours et des couloirs;
b) dans les formes essentiellement de plain-pied dans les quartiers situés à l’écart des transports
en commun sur rue fréquents et des couloirs, en autorisant les immeubles à logements multiples
de faible hauteur non loin des transports en commun rapides et des circuits de transport en
commun sur rue dont le service est fréquent;
c) dans les carrefours, un ensemble de types de logements à l’intention des personnes qui ne
font pas partie d’un ménage.
157
i) en établissant des infrastructures de parc-o-bus à des endroits stratégiques non loin des
stations de transport en commun rapide;
ii) en optimisant l’accès piétonnier direct au départ des zones résidentielles à destination des
arrêts de transport en commun sur rue.
2) Dans la reconstruction des artères, la Ville doit préparer son éventuelle transformation afin d’y
intégrer, dès la reconstruction des artères, la fonction générale de ces rues, qui sont des couloirs
multimodaux et des espaces publics qui réunissent et connectent les collectivités, au lieu de les
diviser; elle doit aussi mettre en œuvre des modèles de conception qui préservent leur fonction
d’artère, en plus de prévoir, dans l’emprise, un liséré plus calme, conçu pour ralentir la circulation
automobile, pour mieux s’intégrer dans le tissu résidentiel des quartiers voisins et pour étayer
parfaitement l’aménagement des bâtiments donnant sur la rue et dotés de façades actives.
3) Dans les zones du transect du secteur urbain extérieur, toutes les rues des carrefours et dans les
zones sous-jacentes en transformation ou en évolution doivent porter la désignation de voies
d’accès.
2) Dans les carrefours du secteur urbain extérieur, le stationnement doit être géré comme suit :
a) le nombre minimum de places de stationnement obligatoires peut être réduit ou éliminé;
b) il ne faut pas autoriser de nouveaux parcs de stationnement en surface dans un rayon de
moins de 200 m à pied d’une station de transport en commun rapide, sauf les infrastructures de
parc-o-bus municipales.
158
hauteurs maximums de bâtiments pouvant atteindre quatre étages, sauf dans les cas où un plan
secondaire ou une politique sectorielle précise des hauteurs supérieures.
5) Dans les cas où des sites de grande superficie sont aménagés ou réaménagés dans le transect du
secteur urbain extérieur, il se peut que dans le cadre de ces travaux d’aménagement, on doive
intégrer un tracé en quadrillage de rues publiques ou un réseau piétonnier et cyclable équivalent
pour optimiser la connectivité avec le réseau de rues environnant, de même qu’avec le site, en plus
d’orienter les bâtiments pour traiter et encadrer ce tracé en quadrillage ou ce réseau.
159
5.4 Le transect du secteur de banlieue
Le transect du secteur de banlieue est constitué
des collectivités du périmètre urbain situées hors
de la ceinture de verdure. Ces collectivités suivent CE QUE NOUS VOULONS RÉALISER
généralement le modèle de la banlieue
« traditionnel » décrit dans le tableau 6 de la
section 5.3 et sont caractérisées par la séparation 1) Reconnaître le modèle de la forme
des aménagements, par des bâtiments bâtie et de la conception des sites de la
autonomes, par de généreuses marges de
banlieue, tout en favorisant la
reculement et par des bâtiments de faible
transformation des secteurs pour en
hauteur.
faire des quartiers où tout est
accessible en moins de 15 minutes.
Ces collectivités ont été aménagées à l’origine par
l’ancienne Municipalité régionale 2) Rehausser les options de mobilité et la
d’Ottawa-Carleton comme villes satellites qui connectivité des rues dans le transect
devaient comprendre un ensemble complet du secteur de banlieue.
d’aménagements résidentiels, commerciaux et 3) Donner une orientation aux carrefours
d’établissements de travail, ancrés par un et aux couloirs situés dans le transect
centre-ville dont la liaison était assurée grâce aux du secteur de banlieue.
transports en commun rapides dans le centre-ville. 4) Donner une orientation aux nouveaux
travaux d’aménagement dans le
Près de 50 ans plus tard, ces trois collectivités de transect du secteur de banlieue.
banlieue sont appelées à se développer pendant
la durée du Plan officiel. Or, de modestes enclaves
de terrains voisins des collectivités existantes n’ont pas de terres de ressources agricoles, ni de terres
ayant une grande valeur écologique, que l’on peut ajouter dans les collectivités actuelles.
L’aménagement de ces terrains s’en remettra essentiellement au réseau de transports en commun,
aux artères et aux réseaux principaux de distribution de l’eau potable et des eaux usées.
En faisant appel à ces terrains, on assurera une part approximative de 46 % de la croissance
nécessaire dans les zones vertes au cours des 25 prochaines années, et nous pourrons
probablement répondre à nos besoins en croissance urbaine jusqu’en 2046.
Puisque nous intégrerons ces modestes segments de terrains, nous tâcherons, dans les trois
grandes banlieues, d’aménager ces collectivités de manière à leur permettre de se transformer
graduellement pour devenir des quartiers du quart-d’heure . Dans l’aménagement, tout l’art
consiste à intégrer des options de transport en commun et de mobilité active plus viables dans
l’ensemble de la collectivité, dans chacun des grands secteurs de banlieue, à solidifier les
centres-villes en favorisant l’emploi et l’aménagement du type urbain, à permettre aux carrefours et
aux couloirs fonctionnels locaux d’émerger et de se développer et à encourager les formes de
logements plus diverses afin de s’adapter à l’évolution des besoins de la population croissante.
Toutefois, la transformation des quartiers existants devrait se dérouler très graduellement selon un
modèle fondamentalement banlieusard, et les changements plus substantiels porteront
essentiellement sur les secteurs stratégiques.
160
5.4.1 Reconnaître le modèle de la forme bâtie et de la conception des
sites de la banlieue, tout en favorisant la transformation des
secteurs pour en faire des quartiers du quart-d’heure .
1) Le modèle établi pour la forme bâtie et pour la conception des sites du transect du secteur de
banlieue a le caractère de la banlieue, selon les modalités exposées dans le tableau 6, et respecte le
modèle « traditionnel » décrit dans le tableau 7.
2) Le transect du secteur de banlieue est généralement caractérisé par des aménagements de faible
ou de moyenne densité. Il faut aménager :
a) des bâtiments de faible hauteur dans les quartiers;
b) des bâtiments de faible hauteur dans le long des couloirs mineurs;
c) des bâtiments de faible hauteur le long des rues principales, sauf dans les cas où le tissu
urbain permet d’assurer une transition harmonieuse avec les secteurs de faible hauteur voisins,
auquel cas on peut autoriser des aménagements de moyenne hauteur;
d) des bâtiments de moyenne hauteur dans les carrefours, en règle générale;
e) il ne faut pas appuyer les propositions d’aménagement de bâtiments de grande hauteur, sauf
dans les cas où un plan secondaire autorise l’aménagement de ces bâtiments.
2) Dans le transect du secteur de banlieue, toutes les rues des carrefours et des zones sous-jacentes
en transformation ou en évolution doivent porter la désignation de voies d’accès.
161
5.4.3 Donner une orientation aux carrefours et aux couloirs situés
dans le transect du secteur de banlieue.
1) Les carrefours du centre-ville portent la mention TC dans les annexes B5, B6 et B7 du Plan. Il
s’agit des carrefours les plus importants et les plus vastes de leur collectivité de banlieue, et selon le
Plan, ils sont appelés à offrir au moins 10 000 emplois chacun. Il s’agit des secteurs de prédilection
pour tous les employeurs qui occupent des immeubles à usage de bureaux et pour les projets
d’aménagement des grands immeubles de bureaux que l’on souhaite implanter dans les
collectivités de banlieue.
2) Voici les hauteurs maximums et minimums des bâtiments dans les carrefours de banlieue, sauf
indication contraire dans un plan secondaire ou dans une politique sectorielle :
a) entre trois et 12 étages dans un rayon de 400 m à pied d’une station de transport en
commun rapide;
b) malgré les modalités prévues en a), on peut autoriser des hauteurs supérieures à la condition
de modifier le zonage et de conclure un accord sur les avantages communautaires pour les
terrains qui comprennent une station de transport en commun rapide ou qui sont voisins d’une
station et qui se trouvent dans un rayon de moins de 100 m de cette station;
c) hors du secteur décrit en a) ci-dessus, entre deux et six étages inclusivement.
162
5.4.4 Donner une orientation aux nouveaux travaux d’aménagement
dans le transect du secteur de banlieue.
1) Dans le transect du secteur de banlieue, l’aménagement des zones vertes contribue à la
transformation des secteurs pour en faire des quartiers du quart-d’heure , dans la mesure du
possible, en intégrant :
a) un aménagement planifié de rues, de quadrilatères, de bâtiments, de parcs, d’œuvres d’art
public, d’espaces verts et de couloirs récréatifs linéaires afin de créer un sentiment
d’appartenance au lieu et de permettre aux usagers de s’orienter, en aménageant des couloirs
panoramiques et des points de mire et en encadrant généralement un domaine public de qualité
supérieure;
b) un réseau de tracés de quadrillage de rues affiné et parfaitement connecté, en plus d’être
doté de quadrilatères modestes qui encouragent la connectivité et la piétonnabilité et qui
définissent les espaces verts. Toutes les rues doivent être des voies d’accès. On peut autoriser
l’aménagement d’infrastructures en fonction du débit et de la capacité d’achalandage
automobile à la condition de réduire le plus possible les incidences négatives sur le domaine
public et de respecter la priorité donnée aux modes de transport durables et à la sécurité des
usagers vulnérables de la route;
c) des liaisons de transport actif qui permettent d’assurer, sécuritairement et avec efficience, la
connexion des secteurs résidentiels avec les écoles, les lieux d’emploi, les commerces de détail et
de loisirs, les infrastructures récréatives, les actifs culturels et les transports en commun, les aires
d’agrément naturelles et les liaisons avec le tissu urbain environnant existant ou planifié,
notamment avec les circuits piétonniers et cyclables existants;
d) des carrefours et des couloirs qui servent de point de mire pour la collectivité et qui sont
constitués de services résidentiels, d’emplois dans les bureaux et commerciaux de plus grande
densité, répondant aux besoins des quartiers, de la collectivité ou de la région, ainsi que des
infrastructures communautaires comme des installations récréatives ou des aménagements
institutionnels;
e) des carrefours et des couloirs qui intègrent rigoureusement les quartiers environnants et qui
permettent aux piétons et aux cyclistes de se rendre en toute sécurité dans ces quartiers; ces
carrefours et couloirs sont orientés pour renforcer la fonction essentiellement communautaire
des rues et sont dotés de moyens d’accès pratiques par les transports en commun, dont le
transport en commun rapide, dans les cas pertinents;
f) les couloirs arborisés, dont les artères et les routes collectrices, qui sont lisérées de typologies
de bâtiments regroupant des services de dépannage et de quartiers à petite échelle, accessibles
depuis les rues, ainsi que d’autres aménagements axés sur les quartiers, dont les aménagements
résidentiels de moyenne densité;
g) les voies d’accès grâce aux ruelles arrière ou les rues locales parallèles (rues-fenêtres), qui sont
des moyens d’éviter l’aménagement de lots arrière sur les rues très achalandées, dont les artères
et les routes collectrices;
h) les terrains de stationnement masqués, dans les cas où l’on propose d’aménager des parcs de
stationnement en surface, en atténuant l’impact visuel sur le domaine public grâce à des marges
de reculement, au paysagement, à l’implantation sur les sites ou à un ensemble de ces mesures;
i) la conception planifiée qui optimise l’offre et les moyens d’offrir, de consommer
économiquement et d’économiser l’énergie.
163
2) Il faut tâcher de veiller à ce que les densités résidentielles nettes soient proches des densités du
transect du secteur urbain intérieur au fil des années; toutefois, les plans secondaires doivent
prévoir une densité minimum de 36 logements par ha net et autoriser une augmentation de la
densité grâce à la régénération et aux logements accessoires.
164
5.5 Les zones du transect de la ceinture de verdure et du transect
du secteur rural
La ceinture de verdure est constituée d’environ 20 000 ha
de terrain, dont la plupart appartiennent à la Commission
de la capitale nationale ou à d’autres organismes
publics. Malgré leur caractère essentiellement rural et CE QUE NOUS VOULONS RÉALISER
naturel, ces terrains sont situés dans le périmètre
urbain de la Ville et séparent le transect du secteur
urbain extérieur et la zone du transect du secteur de
banlieue. La zone du transect de la ceinture de verdure est 1) Tenir compte du modèle rural de la
définie dans l’annexe B-4. forme bâtie et de la conception des
sites.
La zone du transect du secteur rural, définie dans
l’annexe B-8, représente approximativement 80 % de la 2) Tenir compte des options de mobilité
superficie totale du territoire de la Ville. Dans cette zone et de la connectivité des routes dans
du transect, l’aménagement du territoire varie en intensité le transect du secteur rural.
et comprend aussi bien des zones naturelles intactes et
des terres agricoles cultivées que des aménagements plus
intenses dans les villages et les zones industrielles et commerciales.
Les zones de la ceinture de verdure et du transect du secteur rural prévoient toutes sortes
d’activités sociales et économiques, et les politiques prévues pour ces zones du transect visent à
assurer la protection de l’environnement, l’optimisation de l’économie et la vivabilité pour ceux et
celles qui décident de vivre dans le secteur rural. Il faut notamment tenir compte de la préservation
du caractère rural et prévoir des moyens équitables d’accès pour ceux et celles qui habitent et
visitent ces zones.
165
zones doivent être conçus en fonction du style et de l’aspect d’une route de campagne mineure.
La façade donnant sur la rue doit être paysagée et arborisée de manière à respecter le paysage
rural et à améliorer le liséré vert des routes rurales. On peut faire appel à des éléments comme
des clôtures basses, des haies ou des ornements paysagers pour rehausser la façade des sites.
3) Nulle disposition du Plan n’a pour objet ou ne peut être appliquée pour restreindre l’exercice des
pratiques agricoles normales dans le cadre d’une exploitation agricole sur des terrains portant la
désignation de zone de ressources agricoles ou de zone rurale conformément à la loi provinciale
dans sa version modifiée périodiquement.
4) Les désignations portant sur les terrains de la zone du transect de la ceinture de verdure visent à
tenir compte des objectifs du Plan directeur de la ceinture de verdure de la Commission de la
capitale nationale. Les promoteurs des projets d’aménagement doivent respecter à la fois les
politiques du Plan officiel et le Plan directeur de la ceinture de verdure de la CCN, le cas échéant.
166
e) relier la collectivité rurale en faisant appel à des parcours et à des sentiers pour donner accès
aux services et aux commodités, dans les cas où on a l’occasion de le faire, notamment pour le
tourisme et les loisirs;
f) prévoir une infrastructure cyclable dans les cas où elle est viable afin de promouvoir le tourisme
rural et les modes de transport durables.
2) Par définition, toutes les rues et routes des villages doivent être, par défaut, des voies d’accès. Le
débit et la capacité d’achalandage automobile peuvent être autorisés dans la mesure où ils
préservent la qualité spatiale du lieu, la priorité des modes de transport durables et la sécurité des
usagers vulnérables des routes.
3) Dans le transect de la ceinture de verdure, les routes doivent être conçues selon une norme
rurale, tout en assurant des circuits de transport durables sécuritaires et directs pour préserver le
caractère rural de la ceinture de verdure et réduire le plus possible la fragmentation des terres
agricoles et les zones naturelles.
RURALE BANLIEUE
167
5.6 Les zones sous-jacentes
Il existe différentes catégories de zones sous-jacentes,
qui sont appelées à assurer le complément des
désignations sous-jacentes, dont il est question dans le CE QUE NOUS VOULONS
chapitre 4. Ces zones sous-jacentes définissent mieux RÉALISER
l’orientation des politiques pour autoriser certains types
d’activités et pour donner à la forme bâtie une
orientation qui n’est par ailleurs pas prévue dans la 1) Donner à la forme bâtie une
section du Plan consacrée aux désignations. orientation pour le secteur urbain
dans les cas où l’on prévoit une
5.6.1 Les zones sous-jacentes de la régénération.
2) Appliquer aux désignations une
forme bâtie zone sous-jacente évolutive, dans
Les zones sous-jacentes de la forme bâtie visent à les cas où le secteur est appelé à
donner une orientation dans l’évolution du caractère
connaître une transformation
pour permettre d’aménager de nouvelles formes et de
harmonieuse entre la forme bâtie et
nouvelles fonctions du territoire. Ces zones
la conception des sites de banlieue
sous-jacentes se matérialisent de concert avec les
et la forme et la conception
quartiers du quart-d’heure , qui sont les secteurs dans
lesquels se déroulera essentiellement la régénération urbaines.
résidentielle. Les zones sous-jacentes de la forme bâtie 3) Appliquer une zone sous-jacente
comprennent deux types de zones qui s’appliqueront transformative aux désignations,
aux désignations urbaines sous-jacentes : la zone dans les cas où le secteur est
sous-jacente évolutive et la zone sous-jacente aménagé dans un lieu, se situe à
transformative. Grâce à ces zones sous-jacentes, le Plan une étape de l’évolution ou est
officiel peut étayer la régénération en donnant une soumis à des pressions
orientation à la forme bâtie souhaitée et à l’interface du d’aménagement qui offrent
domaine public avec les secteurs dans lesquels il faut l’occasion de réaliser une forme
adopter une politique-cadre pour veiller à ce que les bâtie urbaine plus dense.
projets d’aménagement correspondent au contexte et à
l’évolution souhaitée des différents secteurs de la Ville.
Dans les cas où n’applique pas
de zone sous-jacente de la
forme bâtie, les projets
d’aménagement doivent se
dérouler conformément aux
politiques du secteur du
transect.
Photo : Ville d’Ottawa
168
5.6.1.1 Donner à la forme bâtie une orientation pour le secteur urbain
dans les cas où l’on prévoit une régénération.
1) Dans les cas où l’on applique une zone sous-jacente :
a) le Règlement de zonage doit prévoir, pour la forme bâtie et l’enveloppe constructible, des
normes d’aménagement qui cadrent avec les caractéristiques planifiées du secteur de la zone
sous-jacente, qui peuvent être différentes des caractéristiques existantes du secteur auquel
s’applique la zone sous-jacente;
b) le Règlement de zonage doit prévoir les exigences minimums de densité définies dans le
tableau 3, et quand ces exigences sont satisfaites, il peut prévoir des limites pour la densité et le
nombre de logements afin de mieux contrôler la forme bâtie tout en donnant une marge de
manœuvre permettant de faire des choix de logements dans l’ensemble du secteur;
c) le Règlement de zonage doit rehausser les normes d’aménagement pour la forme des
bâtiments afin de respecter les principes du tableau 3.
2) Dans la zone sous-jacente transformative comme dans la zone sous-jacente évolutive, la Ville :
a) doit appuyer les demandes portant sur les modifications à apporter au Règlement de zonage
pour la régénération des bâtiments résidentiels de faible hauteur dans les cas où les propositions
démontrent que les travaux d’aménagement permettent de réaliser les objectifs de la zone
sous-jacente et du transect applicables en ce qui a trait à la transition entre une typologie de
logements individuels de faible densité et une forme bâtie à logements multiples, ainsi que la
conception du site correspondante, conformément à l’intention des normes d’aménagement de
la zone applicables et à l’intention du tableau 3 du Plan;
b) peut appuyer les modifications à apporter au Règlement de zonage pour l’aménagement de
la régénération dans les cas où l’on propose des aménagements distincts de bâtiments
résidentiels de faible hauteur, à la condition que les propositions démontrent que les projets
d’aménagement permettent de réaliser les objectifs de la zone sous-jacente applicable en ce qui
a trait à la forme bâtie et à la conception du site et la désignation applicable en ce qui a trait aux
autorisations relatives à la fonction et à la hauteur des bâtiments;
c) doit évaluer les projets d’aménagement qui visent à accroître les hauteurs autorisées, dans les
cas où les hauteurs sont supérieures à celles qui sont autorisées dans le transect sous-jacent et
dans la désignation correspondante ou dans le Plan secondaire, dans le cadre du processus de
modification du Plan officiel par rapport à l’ensemble des politiques applicables du Plan.
3) Dans les cas où les zones sous-jacentes se jouxtent, on applique les dispositions suivantes :
a) dans les cas où une zone sous-jacente transformative jouxte une zone sous-jacente évolutive,
la zone sous-jacente transformative s’applique des deux côtés de la voie publique pour assurer la
cohérence de la forme bâtie, généralement selon la profondeur du tissu du lot donnant sur cette
voie publique;
b) dans les cas où une zone sous-jacente évolutive jouxte les terrains qui n’ont pas de zone
sous-jacente, la zone sous-jacente évolutive s’applique des deux côtés de la voie publique pour
assurer la cohésion de la forme bâtie, généralement selon la profondeur du tissu du lot donnant
sur cette voie publique.
4) Dans les cas où une zone sous-jacente s’applique à une propriété qui porte la désignation de
ressource patrimoniale, cette propriété doit aussi respecter les politiques patrimoniales pertinentes.
169
5) Dans les cas où il n’y a pas de zone sous-jacente à appliquer, le secteur doit continuer d’être
aménagé selon le contexte actuel défini dans la politique sur le secteur du transect correspondant,
en veillant à ce que les travaux d’aménagement puissent se dérouler selon la forme et la fonction
actuelles du secteur.
2) Les normes d’aménagement du Règlement de zonage et les travaux d’aménagement sur les
terrains appartenant à une zone sous-jacente évolutive doivent généralement réunir les
caractéristiques de la forme bâtie et de la conception des sites qui correspondent à la plupart des
caractéristiques urbaines exposées dans le tableau 6 de la section 5; dans les cas où les
caractéristiques de banlieue sont préservées, elles ne doivent pas constituer des obstacles
structurels contre la réalisation, au fil du temps, de la conception de sites entièrement urbains.
3) Sur tous les terrains appartenant à la zone sous-jacente évolutive, tous les travaux de
régénération doivent réduire le plus possible le nombre de voies d’accès automobiles privées, selon
les modalités autorisées dans le Règlement de zonage et dans le Règlement sur les voies d’accès
privées.
170
d) les terrains sont proches de grands travaux d’aménagement d’infrastructures;
e) ils ont une capacité de viabilisation existante.
2) La zone sous-jacente transformative est un outil essentiel de la politique pour respecter les
impératifs de la régénération exposés dans le cadre de la gestion de la croissance. Les secteurs qui
appartiennent à une zone sous-jacente transformative doivent, en vertu des normes
d’aménagement du Règlement de zonage, respecter toutes les conditions suivantes :
a) les formes bâties urbaines des typologies de bâtiment et de la conception des sites doivent
réunir les conditions exposées dans le tableau 6 de la section 5;
b) l’orientation de la forme bâtie et de la conception des sites doit étayer la transformation
rapide du secteur dans le cadre des objectifs dans la part des modes de transport.
3) Sur tous les terrains qui appartiennent à la zone sous-jacente transformative, il ne faut pas
autoriser de travaux de régénération destinés à accroître le nombre de voies d’accès automobiles
privées, quel que soit le nombre de lots créés ou le nombre d’habitations aménagées, sauf selon les
modalités autorisées dans le Règlement de zonage et dans le Règlement sur les voies d’accès
privées.
4) Dans les cas où les terrains appartiennent à une zone sous-jacente transformative, mais qu’ils
font aussi partie d’un district de conservation du patrimoine, les politiques sur les districts de
conservation du patrimoine ont la priorité, pour assurer la conservation des édifices désignés, et
doivent éclairer le réaménagement des sites dans les cas où l’on propose de construire des annexes
ou de nouveaux bâtiments, de même que dans les cas où les dimensions et la configuration des
sites permettent de construire ces annexes ou ces nouveaux bâtiments.
171
5.6.2 Les zones sous-jacentes d’agrégats
Deux zones sous-jacentes d’agrégats peuvent s’appliquer
aux désignations rurales sous-jacentes du secteur des CE QUE NOUS VOULONS
ressources agricoles, du secteur rural et du secteur RÉALISER
industriel, de transport et d’entreposage des
marchandises en zone rurale, pour que le Plan officiel
permette d’encadrer la protection des zones de ressources 1) Protéger, contre les travaux
d’agrégats miniers. d’aménagement incompatibles, les
dépôts d’agrégats miniers connus dont
la quantité et la qualité sont
5.6.2.1 Protéger, contre les satisfaisantes.
travaux d’aménagement
2) Protéger, contre les travaux
incompatibles, les dépôts
d’aménagement compatibles, les
d’agrégats miniers connus dont la opérations d’extraction des agrégats
quantité et la qualité sont miniers agréées et réduire le plus
possible les incidences négatives sur les
satisfaisantes. collectivités.
1) Les zones de ressources en agrégats miniers sont
définies selon deux zones sous-jacentes qui correspondent
à des zones supplémentaires de la désignation sous-jacente représentée dans l’annexe B du Plan
(Zones de ressources en sable et en gravier et en substrat rocheux). Ces aménagements autorisés
appartiennent à la désignation sous-jacente et à la zone sous-jacente correspondante.
2) La Ville peut autoriser, dans la zone sous-jacente du sable et du gravier, l’exploitation de carrières
de sable et de gravier comme vocation principale du terrain, sous réserve de la politique 8 ci-après,
à la condition de déposer une demande de zonage et de respecter les dispositions de la Loi sur les
ressources en agrégats.
3) La Ville peut autoriser l’exploitation d’une carrière sur un terrain dont il s’agit de la vocation
première dans la zone sous-jacente des ressources en substrat rocheux, sous réserve de la
politique 8 ci-après, à la condition de déposer une demande de zonage et de respecter les
dispositions de la Loi sur les ressources en agrégats.
4) La Ville exige que toutes les carrières de graviers et d’agrégats autorisés en vertu de la Loi sur les
ressources en agrégats, à l’exception des carrières de graviers et d’agrégats aménagées sur le bord
des routes, soient zonées pour les besoins de l’extraction minière dans le cadre du Règlement de
zonage.
5) Les autres aménagements connexes comme les centrales de production d’asphalte, les centrales
de béton et les autres aménagements industriels lourds liés à des opérations d’extraction minière,
peuvent aussi être autorisés à la condition d’en maîtriser les effets nocifs potentiels.
6) L’extraction des agrégats peut être autorisée comme aménagement provisoire dans le secteur
des ressources agricoles hors de la zone sous-jacente des agrégats miniers à la condition que les
172
terrains soient réaménagés pour leur donner une vocation agricole en faisant appel à des sols de
qualité équivalente ou supérieure que ceux qui s’y trouvaient avant l’extraction, selon des modalités
qui doivent être consignées par écrit avant le début des opérations d’extraction d’agrégats.
8) Dans le cadre d’une demande complète, la Ville doit aussi exiger des études et les plans
d’implantation nécessaires prévus dans la Loi sur les ressources en agrégats. Les zones d’influence
représentent généralement un rayon d’action de 500 m dans les carrières, de 300 m pour les
carrières d’extraction du sable et du gravier, ainsi que pour le circuit de transport proposé. Les
études obligatoires jugées appropriées en fonction du type d’extraction proposé, peuvent
comprendre celles qui sont indiquées dans la Loi sur les ressources en agrégats.
9) Dans les cas où les ressources en agrégats miniers (sable, gravier ou substrat rocheux) d’une
propriété ont été extraites intégralement, que le site a été entièrement réaménagé et que le permis
d’agrégat a été abandonné, la propriété peut être consacrée à d’autres vocations, conformément
aux politiques de la désignation sous-jacente. Dans ce cas, la Ville ne doit pas obliger le promoteur
à modifier la zone sous-jacente des agrégats miniers; il faut plutôt modifier la zone sous-jacente
pour tenir fidèlement compte de la nouvelle vocation à la date de la mise à jour suivante de
l’ensemble du Plan officiel ou dans le cadre d’une modification du Plan officiel adoptée à l’initiative
de la Ville.
2) Pour tenir compte des lots existants du registre, la Ville peut autoriser la construction de maisons
unifamiliales et de bâtiments accessoires sous réserve de l’ensemble des conditions suivantes :
a) les façades des lots donnent sur une voie publique existante;
b) le lot a été créé avant le 9 juillet 1997 en vertu de la Loi sur l’aménagement du territoire;
c) les travaux d’aménagement sont autorisés dans le Règlement de zonage;
d) toutes les exigences de la viabilisation en faisant appel à des services privés sont respectées;
e) les nouveaux travaux d’aménagement doivent être réalisés sur des lots existants afin de réduire
le plus possible les répercussions sur l’extraction éventuelle des ressources en agrégats miniers.
3) On ne doit pas approuver de nouveaux travaux d’aménagement dans un rayon de 500 m des
terrains de la zone sous-jacente des ressources en substrat rocheux ou dans le rayon de 300 m des
173
terrains dans la zone sous-jacente des ressources en sable et en gravier, à moins de pouvoir
démontrer que ces travaux d’aménagement ne contredisent pas les activités éventuelles
d’extraction d’agrégats miniers. Les aménagements contradictoires représentent les nouveaux
aménagements sensibles qui nuisent à l’extraction des agrégats miniers, notamment :
a) la création de nouveaux lots;
b) le rezonage pour permettre d’aménager des habitations ou des établissements d’hébergement
(motels, terrains de camping et maisons de soins infirmiers, entre autres);
c) les aménagements commerciaux à petite échelle dans lesquels les activités d’exploitation de
carrières peuvent avoir des effets nocifs sur les animaux, sur l’équipement ou sur les employés.
4) Les nouveaux travaux d’aménagement peuvent être approuvés dans un rayon de 500 m d’une
carrière de substrat rocheux existante et titulaire d’un permis ou dans un rayon de 300 m d’une
carrière existante de sable et de gravier si l’on peut démontrer que l’exploitation existante des
agrégats miniers et l’agrandissement potentiel éventuel de l’exploitation, en profondeur ou en
étendue, ne seront pas touchés par les travaux d’aménagement.
5) Dans les cas où la Ville approuve l’aménagement de terrains conformément aux politiques 3 ou 4
ci-dessus, elle peut imposer des conditions pour s’assurer que les travaux d’aménagement
permettent d’assurer une zone tampon ou une séparation adéquate entre les nouveaux
aménagements proposés et le secteur ou l’activité d’extraction des agrégats miniers.
6) La Ville peut autoriser la création de nouveaux lots sur les terrains des zones d’influence, dans les
cas où tous les critères suivants sont respectés :
a) l’intention est de morceler un lot pour une habitation qui existait en date du 9 juillet 1997;
b) la parcelle inoccupée qui continue d’appartenir à la zone sous-jacente de sable et de gravier, à
la zone sous-jacente des ressources en substrat rocheux ou à la zone d’influence définie dans la
politique 3 est rezonée pour interdire la construction de nouveaux immeubles résidentiels;
c) dans les cas où le morcèlement se déroule dans une zone d’influence indiquée dans la
politique 3, il doit aussi être autorisé en vertu des politiques de la désignation sous-jacente du
terrain et respecter ces politiques.
7) Dans les cas où les terrains sont aménagés dans la zone sous-jacente de sable et de gravier ou
dans la zone sous-jacente des ressources en substrat rocheux et que l’on propose des
aménagements différents en apportant une modification au Plan officiel ou au Règlement de
zonage, il faut prendre les mesures suivantes en déposant une demande complète :
a) démontrer que le terrain ne se prête pas à l’exploitation des ressources en sable et en gravier
ou en substrat rocheux à laquelle s’applique la zone sous-jacente;
b) démontrer que l’aménagement proposé ne nuira pas aux activités potentielles d’extraction des
agrégats miniers à partir d’autres terrains désignés ou d’autres terrains voisins titulaires d’un
permis, notamment les travaux éventuels d’agrandissement, en profondeur ou en superficie,
d’une carrière actuelle ou projetée titulaire d’un permis, les problèmes de santé, la sécurité
publique, les répercussions environnementales et la qualité de vie. Il se peut qu’on doive déposer
d’autres pièces justificatives, notamment, sans nécessairement s’y limiter, des études
géotechniques et de la nappe phréatique, des études sur le bruit, les vibrations et la poussière et
une évaluation des répercussions environnementales.
174
5.6.3 Les zones sous-jacentes du patrimoine naturel
La Ville a deux zones sous-jacentes du patrimoine
naturel, qui font partie de l’annexe C9 du Plan
officiel : la zone sous-jacente du Réseau du CE QUE NOUS VOULONS RÉALISER
patrimoine naturel et la zone sous-jacente des
caractéristiques du patrimoine naturel.
1) Protéger le Réseau du patrimoine naturel et
5.6.3.1 Protect Protéger le Réseau les caractéristiques du patrimoine naturel.
du patrimoine naturel et les
caractéristiques du
patrimoine naturel.
1) La zone sous-jacente du Réseau du patrimoine naturel est constituée de zones naturelles
essentielles et de zones de liaison naturelles, à savoir :
a) dans les zones naturelles essentielles, les travaux d’aménagement ou de modification des sites
doivent préserver ou améliorer l’intégrité, la biodiversité et les services écosystémiques du secteur,
sans nuire au potentiel d’amélioration et de restauration à long terme de l’intégrité écologique,
de la biodiversité et des services écosystémiques du secteur;
b) dans les zones de liaison naturelles, les travaux d’aménagement ou de modification des sites
doivent préserver ou améliorer la connectivité écologique et récréative du secteur et ne doivent
pas nuire au potentiel d’amélioration et de restauration à long terme de la connectivité
écologique et récréative du secteur.
3) La Ville doit protéger les caractéristiques du patrimoine naturel pour leur caractère naturel et
leurs services écosystémiques.
4) Les travaux d’aménagement et de modification des sites ne doivent pas avoir d’incidence
négative sur la zone sous-jacente du Réseau du patrimoine naturel et ne doivent pas avoir de
répercussions négatives nettes sur la zone sous-jacente des caractéristiques du patrimoine naturel.
Les travaux d’aménagement et de modification des sites doivent cadrer avec les conclusions et les
recommandations de l’Étude des répercussions environnementales approuvée.
Photo : Ville d’Ottawa
175
5.6.4 La zone sous-jacente des quartiers projetés
La zone sous-jacente des quartiers projetés
s’applique aux terrains qui ont été ajoutés
dans le périmètre urbain pour assurer la CE QUE NOUS VOULONS
croissance de la Ville, selon les modalités
indiquées dans la série de cartes de l’annexe RÉALISER
B. La zone sous-jacente des quartiers projetés
vise à orienter l’aménagement de ces secteurs 1) Créer des quartiers où tout est
pour en faire des quartiers du quart-d'heure accessible en moins de 15 minutes et
et qui sont bien servis par les transports en dotés de moyens de transport en
commun. commun et d’infrastructures financés
2) sont viabilisées par le réseau d’aqueduc, d’égout et de traitement des eaux pluviales, ce qui
permet de réaliser d’autres travaux d’aménagement sans qu’on ait besoin de rehausser les réseaux
principaux existants ou les autres infrastructures ou dans les cas où ces travaux sont minimes.
176
désignations, le cas échéant, et ces désignations doivent correspondre à celles du Plan officiel
principal.
3) Outre les exigences énumérées dans les politiques ci-après, avant d’éliminer la zone sous-jacente
des quartiers projetés, les terrains de la catégorie 2 doivent être financés grâce à une source de
financement approuvée par le Conseil municipal ou à des mécanismes de financement prévus dans
la loi pour :
a) tous les travaux nécessaires d’agrandissement ou d’amélioration du réseau de transport en
commun permettant d’assurer un niveau de service de transport en commun qui respecte les
parts modales visées du Plan officiel dès l’occupation de tous les nouveaux travaux
d’aménagement et dans toutes les phases de ces travaux;
b) tous les grands travaux de réaménagement des réseaux existants et les travaux non planifiés
d’agrandissement des services d’aqueduc, d’égout et de traitement des eaux pluviales.
4) Pour les terrains des catégories 1 et 2, il faut approuver un plan secondaire avant de supprimer la
zone sous-jacente.
5) Sans égard à la politique 4, la mise à jour d’un plan secondaire existant peut être satisfaisante
quand les travaux proposés d’aménagement se déroulent non loin d’un secteur visé par un plan
secondaire existant et que l’envergure des travaux d’agrandissement correspond à un processus de
mise à jour, à la condition de mettre aussi à jour les études justificatives, par exemple l’étude
directrice de la viabilisation.
6) Sans égard à la politique 4, on peut adopter un plan d’avant-projet, au sens défini dans le
tableau 10 de la section 11, pour les sites de moindre envergure relevant d’un même propriétaire, à
la seule discrétion de la Ville.
7) Les travaux d’aménagement qui se déroulent dans la zone sous-jacente des quartiers projetés
doivent s’harmoniser avec les politiques du Plan, en particulier la section 5.4.4.
8) Les promoteurs des travaux d’aménagement doivent céder à la Ville, moyennant la somme de
1 $, les caractéristiques du patrimoine naturel et le Réseau du patrimoine naturel.
9) Les promoteurs des travaux d’aménagement doivent s’engager à aménager les sentiers récréatifs
indiqués dans le plan secondaire ou dans le plan d’avant-projet, en faisant appel à des redevances
d’aménagement ou aux frais des promoteurs.
177
Section 6.
Les désignations urbaines
178
Section 6. Les désignations urbaines
6.1 Les carrefours
Les carrefours sont des secteurs centrés sur les
stations de transport en commun rapide ou les
arrêts de services de transport en commun sur CE QUE NOUS VOULONS RÉALISER
rue fréquents planifiés ou existants. La fonction
planifiée des carrefours consiste à concentrer
toutes sortes de fonctions, une plus grande 1) Définir les carrefours et préparer le terrain
densité d’aménagement, un degré supérieur de pour leur fonction et leur évolution
mixité dans l’aménagement du territoire et un pendant la durée du Plan.
niveau supérieur de connectivité des transports
en commun par rapport aux zones jouxtant et 2) Définir l’orientation des secteurs des
entourant le carrefour. Les carrefours se veulent grandes stations de transport en commun
aussi d’importants centres d’emploi. protégés.
Les densités d’aménagement appropriées doivent permettre de créer la masse critique essentielle
pour assurer la viabilité des transports en commun. Elles viennent ainsi réduire les ratios
coûts-revenus et permettent d’offrir des niveaux économiques élevés dans les services de transports
en commun. Voilà pourquoi la Ville mène actuellement une stratégie qui permettrait de mettre en
œuvre des collectivités plus compactes, de plus grande densité et plus polyvalentes dans les
environs des stations de transport en commun.
Photo : Ville d’Ottawa
179
6.1.1 Définir les carrefours et préparer le terrain pour leur fonction et
leur évolution pendant la durée du Plan.
1) Les carrefours sont des secteurs définis qui peuvent comprendre les terrains situés dans le
voisinage ou non loin à pied d’une station de transport en commun rapide définie ou d’un
important arrêt de transport en commun sur rue fréquent.
a) Les carrefours comprennent généralement les terrains situés dans le rayon de trajet à pied
confortable de 800 m à partir de la station de transport en commun rapide ou de l’arrêt
important de transport en commun sur rue fréquent et sont représentés dans la série de cartes de
l’annexe B.
b) Nonobstant les dispositions prévues en a) ci-dessus, le trajet à pied précisé peut être réduit
dans les cas où le circuit piétonnier jouxte ou traverse les caractéristiques d’un point de friction
réel ou perçu dans les déplacements piétonniers, par exemple les tunnels, les passages à niveau,
les grandes intersections et les zones d’impasse piétonnières.
c) Dans tous les cas, les carrefours ne comprennent pas les terrains désignés comme des districts
spéciaux dans la série de cartes de l’annexe B.
180
ii) obliger à aménager des immeubles résidentiels et à usage de bureaux aux étages supérieurs
des immeubles commerciaux;
iii) obliger éventuellement à construire des bâtiments selon des hauteurs minimums en
fonction du nombre d’étages pour veiller à aménager des infrastructures à plusieurs étages
dont on pourra assurer la mixité des aménagements à la verticale dans les immeubles;
d) doivent établir des parcours publics sécuritaires, directs et faciles à suivre pour les piétons et les
cyclistes entre les stations de transport en commun et tous les sites du carrefour;
e) doivent créer, dans l’ensemble du carrefour, un domaine public confortable et de grande
qualité, qui priorise les besoins des piétons, des cyclistes et des usagers des transports en
commun;
f) doivent permettre d’aménager des immeubles qui :
i) lisèrent, définissent, cernent et améliorent le domaine public grâce à la conception de
l’implantation des immeubles, des entrées, de la fenestration, des panneaux indicateurs et de
la façade des immeubles;
ii) implantent les entrées principales pour prioriser les moyens pratiques d’accès des piétons à
la station de transport en commun et au domaine public;
iii) implante les places de stationnement, les embarcadères, les voies d’accès automobiles, les
entrées de service et les infrastructures comparables pour en réduire le plus possible l’impact
sur le domaine public;
g) doivent être assujettis, dans le cadre du Règlement de zonage, aux règlements sur le
stationnement des véhicules automobiles qui donnent, dans le carrefour, la priorité au transport
en commun et aux déplacements à pied et à vélo, notamment, le cas échéant :
i) en réduisant ou en éliminant le nombre minimum de places de stationnement obligatoires
sur le site;
ii) en imposant des limites maximums dans l’offre de places de stationnement;
iii) en interdisant les terrains de stationnement en surface comme aménagements principaux
ou accessoires, à l’exception des infrastructures des parcs-o-bus exploités par la municipalité;
iv) en réglementant, en tarifant, en comptant et en mettant en application le stationnement
public sur rue et hors rue afin d’harmoniser l’offre et la demande;
v) en établissant des zones résidentielles pour les permis de stationnement sur rue;
vi) malgré les dispositions ci-dessus, le stationnement des visiteurs doit continuer d’être
obligatoire pour les aménagements résidentiels de grande densité, afin d’éviter que la
demande de places de stationnement des visiteurs crée une pression inconsidérée sur les
infrastructures de stationnement publiques;
h) interdisent les aménagements causant ou pouvant causer des inconvénients en raison du bruit,
des odeurs nauséabondes, de la poussière, des émanations, des vibrations, des rayonnements, de
l’éblouissement ou du niveau élevé d’achalandage des camions lourds.
4) Dans les carrefours, on autorise généralement les aménagements résidentiels, et on autorise les
aménagements non résidentiels qui respectent la politique 3h) de la section 6.1.1.
a) Dans les carrefours, on interdit généralement les aménagements à caractère automobile,
tributaires des véhicules automobiles ou priorisant ces véhicules, à savoir, entre autres :
i) les infrastructures de service au volant;
ii) les concessions automobiles, à l’exception des salles d’exposition parfaitement intégrées
dans les bâtiments;
iii) les stations-service automobiles et les ateliers de carrosserie;
iv) les mini-entrepôts;
181
v) les terrains de stationnement en surface lorsqu’ils constituent un aménagement principal du
terrain;
vi) les autres aménagements dont la fonction première est de prioriser l’accès des véhicules
automobiles ou d’en dépendre.
b) Malgré des dispositions de l’alinéa a), en sachant que les établissements de location de voitures
permettent parfois d’avoir accès aux véhicules automobiles pour répondre aux besoins des
résidents qui renoncent par ailleurs à la propriété d’une voiture, les aménagements suivants
peuvent être autorisés, sous réserve de la politique 3f) de la section 6.1.1 et à la condition d’être
compatibles avec les environs :
i) les postes d’autopartage;
ii) les établissements de location de voitures;
iii) malgré les dispositions prévues en a) ci-dessus, les infrastructures de stationnement hors sol
et en sous-sol peuvent être autorisées dans les carrefours.
5) Les aménagements industriels dont les caractéristiques pourraient avoir un impact négatif sur la
santé dans les aménagements résidentiels voisins en raison de questions comme le bruit, les
émanations, les déplacements du matériel lourd ou l’entreposage extérieur de grandes quantités de
matériaux ne doivent pas être autorisés dans les carrefours désignés et doivent plutôt se dérouler
dans les secteurs portant la désignation du transport industriel et de l’entreposage traditionnels.
6) Dans les cas où les couloirs recoupent ou chevauchent des carrefours, les politiques régissant les
couloirs sont prépondérantes; toutefois :
a) la circulation automobile dans les couloirs doit être gérée grâce à la conception des rues et à
des dispositifs de modération de la circulation, entre autres, afin de ne pas nuire à
l’environnement des piétons, des cyclistes et des usagers des transports en commun dans le
carrefour;
b) sous réserve des dispositions prévues en a) ci-dessus, il faut donner la priorité aux transports en
commun dans les couloirs.
2) Le tableau 9 des SGSTCP définit la densité minimum de personnes et d’emplois par ha brut qu’il
faut mettre en œuvre dans le cadre du Règlement de zonage afin d’accroître la densité éventuelle
des aménagements dans les environs des transports en commun.
182
Tableau 9 - Densités minimums obligatoires
Désignation Cible de
densité
Barrhaven cv 160
Baseline 200
Bayshore 200
Bayview 200
Blair 200
Confederation-Billings 200
Cyrville 200
Carrefour du centre-ville 500
Gladstone 160
Hurdman 200
Kanata cv 160
Lees 250
Lincoln Fields 200
Orléans cv 160
Palladium 160
Pinecrest-Queensview 200
Preston-Carling 160
Riverside-Sud cv 160
South Keys 160
St-Laurent 250
Secteur des stations Tallwood 160
Knoxdale
Tremblay 250
Trim 160
Pré Tunney 250
3) Les aménagements des centres d’emploi de faible densité comme les établissements de
démolition de voitures, d’entreposage et de stockage et les aménagements à caractère automobile
comme les stations d’essence, les centres de service et les établissements de service au volant sont
interdits dans les SGSTCP.
4) Les aménagements autorisés dans les SGSTCP doivent comprendre un ensemble de types de
logements de moyenne et de grande densités, ainsi qu’un éventail complet de fonctions non
résidentielles, dont les centres d’emploi, les services commerciaux et les institutions
d’enseignement, à l’exclusion des aménagements énumérés dans la politique 3 ci-dessus.
183
6) On peut éventuellement autoriser les SGSTCP nouveaux ou agrandis en modifiant le Plan ou en
adoptant un plan secondaire. On doit alors éventuellement autoriser les SGSTCP nouveaux ou
agrandis :
a) en se penchant sur les moyens grâce auxquels le secteur à ajouter et les terrains environnants
viendront promouvoir la vision à long terme des SGSTCP et ne nuiront pas à cette vision;
b) en s’assurant que le secteur à ajouter n’empêche pas d’atteindre l’objectif de réaliser un
aménagement dense et concentré;
c) en excluant les quartiers résidentiels stables de faible hauteur, à moins de prévoir la
régénération de ces quartiers dans une plus large mesure que ce que le Plan permet
normalement d’autoriser;
d) en démontrant que le secteur à ajouter ne comprend pas de terrains par ailleurs interdits dans
d’autres politiques ou dans des parties fortement restreintes des terrains, par exemple les grands
espaces verts urbains;
e) en démontrant que les infrastructures et les services de transport en commun rapide sont
offerts au moment de la désignation;
f) en évaluant l’accessibilité des piétons et la continuité du secteur proposé à partir de la station
de transport en commun;
g) pour les nouveaux SGSTCP, en établissant les densités voulues pour les centres d’emploi et les
aménagements résidentiels permettant d’étayer les investissements existants et planifiés dans les
transports en commun;
h) dans les cas où il y a des chevauchements entre les secteurs industriels et les secteurs-stations de
transport en commun potentiels, les politiques sur le secteur industriel sont prépondérantes,
pour assurer la protection et la préservation du socle foncier industriel limité d’Ottawa.
184
6.2 Les couloirs
La désignation des couloirs s’applique aux bandes de terrains
longeant les rues précisées dont la fonction planifiée regroupe
une plus grande densité d’aménagement, un degré supérieur
de mixité dans l’aménagement du territoire et un niveau CE QUE NOUS VOULONS
supérieur de service de transport en commun sur rue par RÉALISER
rapport aux quartiers voisins, mais une moindre densité par
rapport aux nœuds rapprochés. La désignation du couloir
comprend deux sous-désignations : les couloirs de rues 1) Définir les couloirs et préparer leur
fonction et leur évolution pendant la
principales (aussi appelés les « rues principales ») et les
durée du Plan.
couloirs mineurs.
2) Reconnaître que les couloirs de rues
Certains couloirs répondent à la définition des secteurs des principales ont un contexte différent
grandes stations de transport en commun protégés (SGSTCP) et définissent des politiques destinées
pour les besoins de la Déclaration de principes provinciale. à en favoriser le développement.
3) Assurer l’encadrement de la forme
bâtie dans le réaménagement des
6.2.1 Définir les couloirs et préparer leur
couloirs chargés individuellement.
fonction et leur évolution pendant la
durée du Plan.
1) Les couloirs sont représentés sous la forme de caractéristiques linéaires dans l’annexe XXX. La
désignation du couloir s’applique à tous les lots jouxtant le couloir, sous réserve des conditions
suivantes :
a) en règle générale, le couloir doit avoir la profondeur maximum suivante :
i) dans le cas d’un couloir de rues principales, une profondeur maximum de 220 m à partir de
la ligne d’entre-axe de la rue définie comme couloir de rue principale;
ii) dans le cas d’un couloir mineur, une profondeur maximum de 120 m à partir de la ligne
d’entre-axe de la rue définie comme couloir mineur;
iii) dans les cas où la partie d’un lot dépasse les profondeurs maximums précisées en i) et en
ii), cette partie du lot est exclue de la désignation du couloir;
iv) malgré les dispositions prévues en iii) ci-dessus, dans les cas où la partie du lot exclue de la
désignation du couloir à moins de 20 m de profondeur, cette désignation peut s’étendre à
tout le lot;
b) dans les cas où une rue transversale recoupe un couloir, la désignation du couloir peut
comprendre un ou plusieurs lots de la rue transversale de manière à prolonger la désignation du
couloir le long de cette rue jusqu’à la profondeur moyenne de la désignation du couloir le long
du reste du quadrilatère du couloir;
c) malgré les dispositions prévues en a) et b) ci-dessus, dans les cas où un plan secondaire définit
différemment un couloir, le périmètre du plan secondaire est prépondérant.
2) L’aménagement du couloir désigné doit établir des bâtiments qui assurent les hauteurs
maximums autorisées et les plus grandes densités non loin du couloir, sous réserve des marges de
reculement des bâtiments le cas échéant. En outre, les travaux d’aménagement :
a) doivent assurer les transitions voulues dans la hauteur, l’aménagement du terrain, la
conception du site et le caractère de l’aménagement sur l’ensemble du site, jusqu’au point où le
couloir désigné rejoint les zones désignées voisines;
185
b) peuvent se révéler nécessaires pour assurer les liaisons piétonnières publiques en milieu de
quadrilatère avec les rues toutes proches et les zones voisines désignées;
c) pour les sites qui s’étendent généralement sur plus d’un ha de superficie ou dont la
profondeur est de plus de 100 m :
i) peuvent se révéler nécessaires pour établir un réseau de circulation optimisé dans
l’ensemble du site en donnant la priorité aux besoins des piétons, des cyclistes et des usagers
des transports en commun;
ii) peuvent se révéler nécessaires, dans les cas où les travaux d’aménagement sont appelés à
se dérouler par phases, pour réaliser les phases les plus proches du couloir avant les phases
situées à l’arrière du site, sous réserve des zones sous-jacentes qui pourraient s’appliquer;
d) ne doivent pas intégrer de fonctions ni d’aménagements causant ou pouvant causer des
inconvénients en raison du bruit, des odeurs nauséabondes, de la poussière, des émanations,
des vibrations, des rayonnements, de l’éblouissement ou des niveaux élevés d’achalandage des
camions lourds.
3) Dans les couloirs, les aménagements résidentiels et les aménagements non résidentiels
compatibles avec un environnement urbain polyvalent et dense sont généralement autorisés. Le
Règlement de zonage peut exiger :
a) des aménagements commerciaux et de services au rez-de-chaussée des immeubles par ailleurs
résidentiels, à usage de bureaux et institutionnels;
b) des aménagements résidentiels et à usage de bureaux aux étages supérieurs d’immeubles par
ailleurs commerciaux;
c) des hauteurs minimums de bâtiments en fonction du nombre d’étages pour veiller à ce que,
dans les bâtiments de plusieurs étages, les aménagements soient mixtes verticalement dans les
bâtiments.
2) Dans la sous-désignation des couloirs mineurs, le Plan doit permettre de réaliser un ensemble
d’aménagements essentiellement résidentiels ou qui étayent des aménagements résidentiels. Les
travaux d’aménagement peuvent :
a) porter sur des bâtiments résidentiels seulement;
b) prévoir des bâtiments qui ont différentes vocations internes, mais qui restent surtout
résidentiels;
c) prévoir des aménagements commerciaux limités, destinés à servir essentiellement la clientèle
locale;
d) être appelés à prévoir des aménagements commerciaux ou de services au rez-de-chaussée.
186
6.2.3 Assurer l’encadrement de la forme bâtie dans le réaménagement
des couloirs chargés individuellement.
1) Dans les cas où il n’y a pas de plan secondaire, les principes suivants s’appliquent à
l’aménagement des terrains adossés à un couloir chargé individuellement :
a) les travaux d’aménagement doivent porter sur le couloir selon les modalités prévues dans les
politiques générales régissant les rues principales et les couloirs mineurs, surtout dans les cas où
les grandes parcelles ou les consolidations de différentes parcelles moindres doivent être
réaménagées;
b) les travaux d’aménagement doivent continuer de respecter le caractère de la rue parallèle,
notamment dans la conception des bâtiments et des sites, dans le paysagement et dans
l’aménagement des zones tampons;
c) la configuration des plans d’implantation des parcelles des couloirs chargés individuellement
doit :
i) ne pas permettre que les automobilistes aient accès, à partir d’une rue parallèle, à l’emprise
d’un couloir dans les cas où la rue parallèle est essentiellement résidentielle;
ii) permettre aux automobilistes d’avoir accès, à partir des rues parallèles, à l’emprise du
couloir dans les cas où la rue parallèle a un caractère qui n’est pas essentiellement résidentiel;
d) la mise en œuvre du Règlement de zonage et des approbations dans le cadre de la Loi sur
l’aménagement du territoire peut prévoir des travaux d’aménagement qui consistent à établir
deux bâtiments distincts donnant à la fois sur le couloir et sur la rue parallèle, en laissant la
partie interne sans bâtiments ni structures.
187
6.3 Les quartiers
6.3.1 Définir les quartiers et les aménager d’après leur fonction et leur
évolution sur la durée du Plan.
1) Les quartiers sont désignés dans la série de cartes de l’annexe B. Dans les quartiers, la hauteur
maximum des bâtiments est faible.
2) Le Règlement de zonage et les approbations à délivrer dans le cadre de la Loi sur l’aménagement
du territoire prévoient généralement les hauteurs maximums autorisées dans la section 4.3.1 à
savoir :
a) quatre étages complets dans l’entièreté du transect du centre-ville et le long des grandes voies
publiques qui ne sont pas désignées comme des couloirs dans tous les autres transects;
b) en règle générale, trois étages complets à l’intérieur des quartiers du transect du secteur urbain
intérieur;
c) en règle générale, deux étages complets à l’intérieur des quartiers du transect du secteur
urbain extérieur et du transect du secteur de banlieue, à moins d’appliquer une zone sous-jacente
qui doit permettre d’aménager trois étages complets.
3) Les travaux d’aménagement menés dans les quartiers désignés et qui visent à augmenter la
hauteur au-delà de quatre étages sont évalués d’après une politique sectorielle et dans le cadre
d’une demande de modification du Plan officiel. Les travaux d’aménagement doivent respecter
l’ensemble des dispositions de la politique 11 de la section 12.1, qui fait état des critères
exceptionnels autorisant une augmentation de la hauteur dans les cas particuliers qui ne sont par
ailleurs pas visés dans le Plan.
4) Le Règlement de zonage et les approbations à délivrer dans le cadre de la Loi sur l’aménagement
du territoire doivent permettre d’aménager un ensemble de formes bâties résidentielles et non
résidentielles dans les quartiers désignés, à savoir :
188
a) des options de logements dont la forme bâtie dominante est innovante et comprend de
nouveaux logements de plain-pied non exclusifs, qui respectent l’intention de la politique 1 de la
section 6.3.2, pour les sites situés dans le rayon de 600 m à 900 m d’un carrefour, et les formes
bâties à logements multiples de faible hauteur dans le rayon de 300 m d’un carrefour, de même
que tous les lots non loin des circuits de transport urbain sur rue;
b) les aménagements non résidentiels à petite échelle sont autorisés dans les quartiers désignés et
comprennent des fonctions et des aménagements destinés à répondre aux besoins locaux
journaliers des quartiers, notamment les aménagements de commerce de détail, de services,
culturels, récréatifs et de loisirs;
c) les aménagements non résidentiels à petite échelle limités sont autorisés et comprennent les
centres d’emploi à usage de bureaux, les espaces verts, les institutions et les infrastructures à
grande échelle et d’autres fonctions institutionnelles plus modestes;
d) les parcs, les espaces ouverts et les zones de liaison destinés à servir d’espaces publics.
5) Les sites qui sont sous-utilisés ou qui sont convertis à partir d’autres aménagements non
résidentiels peuvent être convertis en aménagements non résidentiels, pourvu que toutes les
conditions suivantes soient réunies :
a) les travaux d’aménagement proposés comprennent la majorité du site et prévoient des
typologies de logements intermédiaires manquants de faible hauteur;
b) l’intention des exigences relatives à la gestion de la croissance dans la section 3 est respectée;
c) les travaux d’aménagement proposés respectent les aménagements résidentiels existants
voisins immédiats en reprenant les caractéristiques qui existaient auparavant avant les
propositions d’aménagement;
d) les travaux d’aménagement proposés comprennent un volet de logements abordables
correspondant à la section 4.2 et prévoient un volet résidentiel afin de permettre d’aménager des
quartiers du quart-d’heure ; il s’agit de préférence d’un volet non résidentiel sous-viabilisé, par
exemple une infrastructure communautaire ou des services de détail et commerciaux locaux.
6) Dans les cas où l’on propose d’aménager de nouveaux lots pour des besoins résidentiels en s’en
remettant à des services privés de viabilisation, la superficie minimum des lots doit être de 0,4 ha.
Dans les projets d’aménagement existants dans lesquels la superficie des lots est actuellement
inférieure à 0,4 ha et dans les cas où il n’existe pas déjà de problèmes de qualité de la nappe
phréatique, la Ville peut mener des examens propres aux sites afin d’évaluer le risque d’aménager
des lots de moindre superficie selon le Règlement de zonage en respectant le modèle de lot
existant, à la condition que l’on puisse prouver, grâce à des pièces justificatives techniques, qu’il n’y
aura pas de risque de répercussions nocives pour la santé publique.
189
innovantes comprennent entre autres la réutilisation adaptative de bâtiments existants pour lui
donner toutes sortes de vocations nouvelles, les travaux d’aménagement le long des rues
collectrices pour construire des immeubles à logements multiples, la mise en valeur de centres
commerciaux existants, la co-installation de logements avec de grandes infrastructures et des
infrastructures qui surplombent les infrastructures des terrains à vocation de parc (bibliothèques et
centres de loisirs) conformément à la politique 3 (Infrastructures appartenant à la Ville ou autres) de
la section 4.4.6; l’aménagement d’un lot unique ou la consolidation de lots pour produire des types
de logements innovants; enfin, la concession de droits de construction en hauteur pour les
logements qui surplombent les infrastructures de la Ville.
2) Afin de promouvoir et d’autoriser les nouvelles formes de logement innovantes et non exclusives,
selon les modalités précisées dans la politique 5 ci-dessus, pour les secteurs définis comme des
quartiers du quart-d’heure et les secteurs dans lesquels on applique la zone sous-jacente de la
forme bâtie, la Ville doit établir des zones de permis de stationnement sur rue résidentielles. Les
zones de permis de stationnement sur rue permettent d’encourager les nouvelles formes de
logement qui n’ont pas de places de stationnement privé sur les lieux et de répondre à l’ensemble
des préoccupations dans la gestion des eaux pluviales sur tout le territoire de la Ville en raison
d’une augmentation des surfaces perméables dans les zones de régénération. Les zones de
stationnement sur rue respectent les directives de la politique 6i) de la section 4.1.4.
3) Dans les cas où les lots des quartiers résidentiels sont dotés de moyens d’accès traversants
donnant sur deux emprises publiques, le Règlement de zonage et les approbations à délivrer en
vertu de la Loi sur l’aménagement du territoire doivent permettre de mener des travaux
d’aménagement qui établissent des bâtiments à vocation résidentielle distincts qui donnent sur
deux emprises publiques, en laissant sans bâtiment ni structure une partie du lot interne.
L’intention de cette politique consiste à encadrer l’emprise publique dans les bâtiments et les
structures et à interdire les travaux d’aménagement qui sont adossés à une emprise publique.
4) La Ville doit autoriser, dans le cadre du Règlement de zonage, les aménagements non
résidentiels à grande échelle dans les cas où ils existent en vertu de l’adoption du Plan. Lorsqu’on
propose de réaliser un nouvel aménagement non résidentiel à grande échelle, la Ville doit évaluer
cet aménagement pour savoir s’il respecte tous les critères suivants :
a) l’aménagement peut être implanté dans le quartier désigné et n’appartient pas, par ailleurs, à
un carrefour ou à un couloir désigné, ni à une désignation de transport industriel et
d’entreposage non traditionnels, conformément à la politique 3 de la section 6.3.3;
b) l’aménagement est compatible dans la désignation du quartier et permet de réaliser les
objectifs de la désignation;
c) il est situé dans le réseau de transport en commun rapide ou dans une rue dans laquelle le
service de transport en commun rapide sur rue fréquent est déjà assuré;
d) la conception du site est réalisée conformément aux politiques sur les transects et sur les zones
sous-jacentes.
190
récréatives et de loisirs dans toutes les rues collectrices, dans les grappes de secteurs qui réunissent
actuellement ces fonctions et ces aménagements, de même qu’en recensant les nouvelles rues qui
pourraient se prêter à la croissance non résidentielle à petite échelle. Dans les cas où le Règlement
de zonage autorise ces aménagements, ce règlement permet aussi d’assurer un basculement fluide
entre les aménagements résidentiels et non résidentiels à petite échelle pour répondre aux besoins
souples des marchés et pour assurer la résilience des bâtiments. Dans les cas où un aménagement
non résidentiel à petite échelle n’est pas autorisé à l’heure actuelle de plein droit dans le Règlement
de zonage et que cet aménagement est proposé, la Ville doit l’appuyer, à la condition que le projet
d’aménagement réponde à toutes les conditions suivantes :
a) il s’agit d’un aménagement à petite échelle, qui permet de viabiliser les terrains environnants;
b) sa localisation est pratique par rapport aux concentrations d’aménagements résidentiels et
assure l’accès direct des piétons et des cyclistes qui viennent des zones résidentielles voisines;
c) il favorise l’interaction parmi les résidents et contribue à des quartiers du quart-d'heure;
e) la superficie et l’échelle n’ont pas pour effet d’attirer un fort volume d’achalandage automobile
venu de l’extérieur de la zone immédiate.
2) Les aménagements non résidentiels qui ne sont pas expressément autorisés dans la politique 1
de la section 6.3.1 doivent être envisagés dans les cas où les propositions répondent à tous les
critères suivants :
a) l’aménagement proposé est compatible avec les aménagements environnants et en assure le
complément;
b) la propriété a une façade qui donne sur une voie publique importante;
c) les bâtiments principaux occupent la majorité de la façade majeure du site donnant sur la rue;
d) l’impact visuel de l’entreposage extérieur ou du stationnement extérieur sur les aménagements
voisins et à partir de la rue est réduit grâce à des méthodes appropriées de conception du site
conformément aux politiques sur les transects et sur les zones sous-jacentes;
e) les vastes superficies consacrées à l’entreposage extérieur et à la vente ou à la réparation des
biens (sauf les aménagements qui ne sont pas exploités toute l’année et que l’on peut considérer
comme des composants communs d’un aménagement autorisé, par exemple un centre de
jardinage saisonnier associé à un commerce de détail) ne sont pas prévues;
f) les biens à vendre ou à présenter ne sont pas installés dans l’emprise municipale.
3) Les aménagements industriels qui sont dotés de caractéristiques qui ont probablement un impact
négatif sur la santé dans les aménagements résidentiels voisins pour des raisons comme le bruit, les
émanations, les déplacements du matériel lourd ou le stockage externe de grandes quantités de
matériaux ne doivent pas être autorisés dans les quartiers désignés et doivent plutôt être implantés
dans la désignation du transport industriel et de l’entreposage traditionnels.
191
6.4 Le transport industriel et l’entreposage traditionnels
La désignation TIET est caractérisée par les aménagements industriels traditionnels comme
l’entreposage, la distribution, la correction, l’industrie légère et l’industrie lourde, les métiers, le
stockage en plein air et d’autres aménagements réclamant différentes superficies de parcelles. Ces
aménagements peuvent se répercuter sur d’autres aménagements environnants en raison des
émissions polluantes, par exemple les odeurs nauséabondes, la poussière, la fumée, les
déplacements du matériel lourd, la lumière ou le bruit, et doivent être isolés des aménagements
fonciers sensibles.
192
6.4.1 Préserver les terrains dans les sites stratégiques pour les
aménagements consacrés au déplacement des biens et à la
logistique.
1) Chaque désignation doit porter sur une superficie suffisante pour permettre d’aménager une
grappe d’activités commerciales et économiques, permettant d’accueillir plus de 2 000 emplois.
3) Ne sont pas autorisés, les aménagements industriels ou les travaux d’aménagement qui
pourraient avoir pour effet de restreindre la visibilité à l’Aéroport international Macdonald-Cartier
d’Ottawa, à l’aéroport de Rockcliffe ou à l’aéroport de Carp en raison de processus industriels ou
manufacturiers produisant de la fumée, de la poussière ou de la vapeur selon les modalités
exposées dans le document TP1247E de Transports Canada (« Utilisation des terrains au voisinage
des aérodromes »).
193
6.4.2 S’assurer que les aménagements très nuisibles sont isolés des
aménagements fonciers sensibles pour en atténuer les
répercussions nocives.
1) Les aménagements résidentiels, institutionnels et tous les autres aménagements fonciers
sensibles ne sont pas autorisés.
2) Dans les cas où les aménagements autorisés se trouvent non loin d’aménagements sensibles et
pourraient avoir des incidences néfastes sur ces aménagements, dans la même désignation ou dans
une désignation voisine, les modifications et les dérogations mineures apportées au Règlement de
zonage doivent tenir compte des marges de reculement des bâtiments pour optimiser la distance
de séparation par rapport aux aménagements sensibles. La réglementation du plan d’implantation
doit tenir compte de l’implantation des structures et des opérations en plein air afin de réduire le
plus possible les incidences nocives potentielles sur les aménagements sensibles.
2) Les aménagements qui ne sont pas compatibles avec les aménagements industriels lourds ou qui
peuvent contredire leur exploitation ne sont pas autorisés.
194
6.5 Les secteurs mixtes industriels
non traditionnels
CE QUE NOUS VOULONS
Les secteurs mixtes industriels non traditionnels (MINT) RÉALISER
sont des grappes d’activités économiques qui ont moins
d’impact et qui regroupent un ensemble
d’aménagements non résidentiels plus vastes que les 1) Préserver les terrains pour les
secteurs de TIET. Ces secteurs permettent d’assurer une aménagements qui doivent être dotés
transition entre les secteurs de TIET et les quartiers, les d’un environnement de parcs
carrefours et les couloirs, en plus de comprendre un commerciaux pour permettre de les
ensemble de terrains pour les aménagements sensibles exploiter.
non résidentiels et pour les aménagements industriels 2) Assurer la transition entre les quartiers et
légers et commerciaux à petite échelle. Cette désignation les secteurs industriels.
correspond aux activités d’aménagement des immeubles 3) Autoriser les aménagements de quartiers
à usage de bureaux dans les secteurs d’emploi au sens à petite échelle lisérant les secteurs de
défini dans la Déclaration de principes provinciale. Le cas MINT dans lesquels ils assurent la liaison
avec les quartiers.
échéant, ces secteurs permettent d’aménager des
quartiers du quart-d’heure grâce à la localisation des
aménagements fondés sur les quartiers.
Les secteurs mixtes industriels non traditionnels sont caractérisés par un large éventail
d’aménagements, dont les immeubles à usage de bureaux à petite échelle, l’industrie légère, le
commerce de gros, les petites entreprises, les aménagements de services commerciaux à petite
échelle et les aménagements sensibles non résidentiels comme les lieux de culte, les aménagements
récréatifs intérieurs et les centres de garde d’enfants agréés et autonomes qui ne seraient
normalement pas autorisés dans les secteurs portant la désignation TIET. Parce que les
aménagements primaires ne sont pas considérés comme des inconvénients ou qu’ils ont un impact
considérable, ces secteurs peuvent se diversifier plus que les secteurs de TIET et mieux s’intégrer
dans les quartiers environnants.
6.5.1 Préserver les terrains pour les aménagements qui doivent être
dotés d’un environnement de parcs commerciaux pour permettre
de les exploiter.
1) Chaque secteur désigné doit avoir une superficie suffisante pour permettre d’aménager des
grappes d’entreprises et d’activités économiques pour accueillir plus de 2 000 emplois.
2) Les aménagements suivants sont autorisés dans les secteurs mixtes non traditionnels :
a) les aménagements industriels légers de moindre impact, dont l’industrie manufacturière
légère, l’entreposage, la distribution et le stockage;
b) la vente et la réparation des voitures et du matériel lourd;
c) les corps de métier et les entrepreneurs comme les menuisiers, les plombiers, les électriciens et
les spécialistes du chauffage, de la ventilation et de la climatisation (CVC);
d) les grands immeubles à usage de bureaux uniquement s’ils respectent la politique 12 de la
section 3.5;
e) les immeubles à usage de bureaux à petite échelle dont la superficie est généralement
inférieure à 10 000 m2.
195
4) Ne sont pas autorisés, les aménagements industriels ou les travaux d’aménagement qui
pourraient avoir pour effet de restreindre la visibilité à l’Aéroport international Macdonald-Cartier
d’Ottawa, à l’aéroport de Rockcliffe ou à l’aéroport de Carp en raison de processus industriels ou
manufacturiers produisant de la fumée, de la poussière ou de la vapeur selon les modalités
exposées dans le document TP1247E de Transports Canada (« Utilisation des terrains au voisinage
des aérodromes »).
6) Le Règlement de zonage doit, dans toute la mesure du possible, appliquer les Lignes directrices
de la série D du gouvernement provincial pour veiller à réduire le plus possible les répercussions
entre les aménagements industriels et les aménagements fonciers sensibles.
196
iii) dans les immeubles qui regroupent plusieurs de ces services.
c) Les aménagements de services commerciaux doivent être implantés à la lisière du secteur de
MINT jouxtant les quartiers résidentiels, sans toutefois sortir d’un rayon de plus de 600 m à partir
d’une zone résidentielle;
d) les promoteurs doivent démontrer que les aménagements proposés permettent d’atteindre les
objectifs des quartiers du quart-d’heure ;
e) il se peut que l’on doive aménager les infrastructures cyclables et piétonnières voulues dans les
cas où elles n’existent pas déjà.
2) Dans les secteurs de MINT, on peut éventuellement réaliser des aménagements institutionnels
sensibles (dont des écoles privées, des centres communautaires, des centres de garde d’enfants
agréés ou des lieux de culte) en apportant au Règlement de zonage une modification propre au site
à la condition de réunir tous les critères suivants :
a) si l’aménagement institutionnel sensible proposé est compatible, il n’y a pas de répercussions
néfastes pour la santé en raison des aménagements voisins et le projet d’aménagement
n’empêche pas un secteur de MINT existant de pouvoir mener son activité dans le cadre d’un
permis du ministère de l’Environnement;
i) l’évaluation de la compatibilité est soumise aux Lignes directrices de la série D du ministère
de l’Environnement dans leurs versions modifiées;
b) il n’y a pas de répercussions sur la circulation automobile qui nuiraient aux opérations de
l’aménagement du secteur de MINT;
c) l’aménagement est implanté dans un rayon de moins de 600 m d’une zone résidentielle;
d) il est implanté dans un rayon de moins de 300 m des zones dans lesquelles des aménagements
fonciers industriels lourds sont autorisés.
197
6.6 Les districts spéciaux
Les districts spéciaux sont des secteurs de la Ville
qui sont importants à l’échelle internationale et CE QUE NOUS VOULONS RÉALISER
nationale et à l’échelon de la zone métropolitaine.
Ils définissent l’image de la Ville grâce à leur valeur
de patrimoine culturel, à leur architecture, au
domaine public et à leur rôle d’attractions 1) Fortifier le rôle des districts spéciaux
touristiques et de grands moteurs économiques. comme lieux qui définissent la Ville, et
Ce sont des secteurs distincts qui transcendent le mettre en évidence et accroître leur
rôle et la fonction des carrefours, des couloirs et contribution à la culture d’Ottawa.
des quartiers et qui justifient des approches
distinctes dans leur planification.
6.6.1 Fortifier le rôle des districts spéciaux comme lieux qui définissent
la Ville, et mettre en évidence et accroître leur contribution à la
culture d’Ottawa.
1) Les politiques générales et particulières ci-après s’appliquent à tous les districts spéciaux.
a) Les districts spéciaux sont désignés dans l’annexe B.
b) Les demandes d’aménagement et les projets d’infrastructures qui se répercutent sur les
districts spéciaux doivent démontrer que l’on respecte cette section et les politiques générales de
la section 4.5 et de la section 4.6 et des sections 6.6.2 à 6.6.8.
c) Les promoteurs doivent tâcher de se conformer au Plan et, le cas échéant, aux exigences du
gouvernement du Canada et de la Commission de la capitale nationale.
d) L’investissement municipal doit assurer le complément des projets de la Commission de la
capitale nationale et du gouvernement du Canada et se concerter avec les zones d’amélioration
commerciale, les promoteurs des projets d’aménagement, les associations communautaires et
les autres partenaires. La Ville appuie les projets pilotes qui respectent les intentions de la
politique sur les districts spéciaux.
e) Les nouveaux districts spéciaux ne sont aménagés qu’à l’initiative de la Ville.
198
a) il faut faire la promotion de ce secteur comme lieu de prédilection pour les institutions
nouvelles ou élargies d’importance nationale ou internationale;
b) les travaux d’aménagement doivent préserver les propriétés ayant valeur de patrimoine
culturel, y compris celles qui sont désignées en vertu de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, dans
le district de conservation du patrimoine de la rue Sparks, par la Commission des lieux et
monuments historiques du Canada ou par le Bureau d’examen des édifices fédéraux du
patrimoine;
c) les travaux d’aménagement doivent faire appel à des styles d’architecture, à des expressions
architecturales et à des matériaux de construction compatibles et qui peuvent s’apparenter et
s’intégrer à ceux des éléments bâtis les plus éminents du district, en plus de respecter le contexte,
la qualité, les proportions, la taille et l’échelle de la forme bâtie existante;
d) les aménagements doivent inviter les gens à manger, boire, s’assoir et réfléchir grâce à la
présence d’arbres, d’œuvres d’art et de monuments commémoratifs. Il faut faire appel à des
matériaux de grande qualité pour le traitement des pavés, le mobilier urbain et les améliorations
générales à apporter au domaine public;
e) les améliorations apportées au paysage de rue établissent des liens avec le caractère
patrimonial du secteur, et ces liens sont plus évidents et doivent être concertés et compatibles
avec les caractéristiques du patrimoine culturel;
f) il faut mettre en œuvre les directives sur l’éclairage architectural du Plan directeur de l’éclairage
extérieur de la Cité parlementaire et du Plan d’éclairage de la capitale;
g) l’infrastructure de la sécurité doit être discrète et doit s’intégrer dans le paysage de rue
environnant ou dans les éléments du paysage dans toute la mesure du possible.
2) Pour répondre aux impératifs liés au tourisme, aux activités protocolaires et aux rassemblements
publics dans le cadre d’événements spéciaux comme la fête du Canada et le Jour du Souvenir, les
politiques suivantes sur la mobilité s’appliquent à l’ensemble du district :
a) prévoir des traverses prioritaires, des trottoirs plus larges, des zones de dépose pour les autocars
touristiques, des panneaux indicateurs de repérage et des mesures de sécurité liées à la maîtrise des
foules nombreuses, le cas échéant;
b) améliorer le repérage à destination des stations de transport en commun rapide et des arrêts de
transport en commun sur rue, dont ceux qui sont exploités par OC Transpo et par la Société de
transport de l'Outaouais;
c) améliorer la connectivité cyclable, notamment en aménageant des parcours cyclables séparés qui
complètent la boucle cyclable interprovinciale.
199
panoramas importants définis par la Ville, par la Commission de la capitale nationale et par le
gouvernement du Canada.
5) Le Plan du domaine public de la rue Sparks, approuvé par le Conseil municipal, doit guider tous
les travaux d’aménagement et d’infrastructures appelés à se dérouler dans cette rue. Ce plan
définit l’ensemble de la vision qui permettra au domaine public de jouer son rôle de destination des
festivités culturelles, des loisirs et des activités à Ottawa et établit l’orientation du renouvellement
de tous les composants de l’emprise. Dans ce Plan, il est question de l’importance des
aménagements actifs au niveau du sol, surtout en ce qui a trait aux arts, à la vie nocturne et aux
restaurants.
200
a) orienteront l’aménagement de la première rangée de propriétés dans les secteurs suivants :
i) le secteur-transect du centre-ville le long de la promenade Reine-Élizabeth dans le Triangle
d’or;
ii) le secteur-transect urbain intérieur le long de la promenade Reine-Élizabeth dans le Glebe;
iii) la promenade du Colonel By non loin du Centre Rideau, du Centre des congrès et de
l’Université d’Ottawa;
iv) la promenade Echo;
v) la promenade du Colonel By entre la rue Bank et l’avenue Bronson;
vi) la promenade Reine-Élizabeth entre la rue Bank d’une part et, d’autre part, le parc des
Commissaires et les rives proches du lac Dow;
b) comprendront des options, le cas échéant, pour la protection patrimoniale rehaussée dans les
secteurs qui appartiennent à la zone sous-jacente patrimoniale sur la promenade du Colonel By
et sur la promenade Reine-Élizabeth;
c) examineront les possibilités d’étendre le réseau du quadrillage des rues afin d’ajouter de
nouvelles liaisons dans les promenades et de permettre d’améliorer les liaisons piétonnières et
cyclables afin de renforcer les connexions dans l’emprise publique du canal Rideau;
d) repenseront la promenade Reine-Élizabeth et la promenade du Colonel By afin de réduire
l’importance des routes comme parcours de navettage en privilégiant l’activité piétonnière et les
liaisons avec les parcs et en tenant compte des occasions d’aménager des passages chevauchant
le canal. Il pourra s’agir de limiter entre autres l’accès des véhicules et de réduire la vitesse de
circulation automobile;
e) permettront de se pencher sur les nouvelles occasions d’animation sensibles aux
caractéristiques du paysage à valeur de patrimoine culturel de la promenade et du couloir du
canal. Il s’agit entre autres des nouvelles initiatives touristiques et de l’amélioration des espaces
verts représentatifs de la capitale. Il s’agira aussi de se pencher sur les options permettant d’aider
les artistes et les artisans de la localité à créer, à exercer leurs activités et à participer à
l’économie locale; ces options pourraient aussi porter sur l’installation d’étals de vente en plein
air et sur l’offre de produits alimentaires.
2) Les politiques reproduites dans cette section, en plus des politiques ou des recommandations de
l’étude de planification secondaire projetée, éclaireront les normes d’exécution du Règlement de
zonage.
3) Protéger les paysages du patrimoine culturel dans le couloir du canal Rideau en faisant appel aux
moyens suivants :
a) les projets réalisés le long du canal Rideau et du couloir de la promenade pourraient obliger à
mener une évaluation des répercussions patrimoniales, conformément aux exigences des
politiques 1 à 5 de la section 4.5.2, afin de s’assurer que l’on donne la priorité à la préservation
du caractère patrimonial du canal Rideau. Il pourrait se révéler nécessaire d’adopter des mesures
d’atténuation afin de préserver le paysage du patrimoine culturel du canal Rideau. Ces mesures
comprennent, sans toutefois s’y limiter, le canal même et sa fonctionnalité, les sentiers, les
promenades, les plates-bandes, la forêt mature, la pelouse tondue et les arbres plantés dans les
pelouses.
b) L’ensemble de l’éclairage et les lampadaires, dont ceux qui sont situés sur le domaine privé et
sur le domaine institutionnel, ne doit pas écraser les panoramas à long terme du canal Rideau, ni
distraire le regard de ces panoramas, conformément aux modalités indiquées dans le Plan
201
d’éclairage de la capitale, ni nuire à l’expérience vécue sur les promenades, les sentiers et les
espaces verts fédéraux, qui sont cernés par les lampadaires emblématiques qui assurent
l’éclairage nocturne et qui attirent visuellement l’attention le jour.
4) Les politiques suivantes s’appliquent à la première rangée de propriétés le long du canal Rideau.
a) Dans les cas où il existe des secteurs résidentiels de faible hauteur établis, les nouveaux projets
d’aménagement porteront eux aussi sur des bâtiments de faible hauteur. Toutes les politiques
suivantes produiront leurs effets :
i) les travaux d’aménagement seront compatibles et réglementés en ce qui a trait à
l’empreinte, à la hauteur, à la volumétrie, à l’échelle, au reculement et au caractère paysager
des bâtiments par rapport au paysage de rue correspondant. Ce paysage de rue sera
déterminé par les propriétés de faible hauteur existantes sur un des deux côtés de la même
rue ou sur les deux côtés, s’il y a lieu, dans le même quadrilatère que les propriétés visées;
ii) afin d’assurer la compatibilité de l’aménagement résidentiel de faible hauteur, le Règlement
sur la réglementation du plan d’implantation viendra étendre les exigences de la
réglementation du plan d’implantation dans le district spécial du canal Rideau;
iii) il faudra examiner attentivement le lien visuel entre le site et le canal, dont les promenades
fédérales voisines ou proches et la préservation des arbres matures.
b) Dans les cas où la forme bâtie est essentiellement constituée de bâtiments institutionnels et
résidentiels de grande hauteur et de moyenne hauteur, comme ceux qui longent la promenade
du Colonel By non loin du Centre Rideau, du Centre des congrès et de l’Université d’Ottawa, les
travaux d’aménagement seront subordonnés à toutes les politiques suivantes :
i) rehausser la liaison des nouveaux bâtiments avec le canal en tenant compte des
aménagements actifs au rez-de-chaussée et des liaisons piétonnières et cyclables optimisées;
ii) étudier attentivement la relation visuelle entre le site et le canal, dont les promenades
fédérales voisines ou proches. Il s’agit entre autres d’assurer la continuité des modèles de
paysages existants, de réduire le plus possible la visibilité des charges, de la viabilisation et de
l’accès automobile et d’orienter le bâtiment afin de rehausser les panoramas depuis le canal;
iii) les nouveaux arbres et le paysagement végétalisé seront mis en œuvre dans tous les
nouveaux projets d’aménagement pour s’assurer que l’expérience du canal Rideau est
rehaussée et étendue à la première rangée de propriétés cernant le canal.
6.6.4 Le marché By
Ce district spécial comprend les districts de conservation du marché By et du patrimoine de la
Basse-Ville Ouest. Cette zone animée comprend le plus ancien marché public au Canada, des
immeubles résidentiels, commerciaux et polyvalents, une vie nocturne, des commerces en plein air,
des cours-jardins et de pittoresques paysages de rue. Outre la vitalité de la culture, des loisirs et des
boutiques, ce secteur est entouré de rues résidentielles lisérées par les meilleurs exemples des
premiers logements vernaculaires de la classe ouvrière à Ottawa. Le lieutenant-colonel By, qui a
conçu et supervisé la construction du canal Rideau, a établi le plan des rues du marché By. L’édifice
du marché By, point de rassemblement central dans le secteur, a été construit en 1928 et
représente la quatrième itération d’un édifice de marché sur le site; le premier remonte aux années
1830. L’orientation de la croissance, la préservation des caractéristiques patrimoniales et la création
d’espaces piétonniers viendront solidifier l’importance économique, culturelle et sociale du secteur.
202
1) Transformer le marché By pour en faire un environnement donnant la préférence aux piétons,
dans le cadre de la mise en œuvre du Plan du domaine public du marché By approuvé par le
Conseil municipal. En particulier, les aspects suivants du plan seront mis en œuvre au fil des ans :
a) réattribuer l’espace actuellement consacré aux véhicules, y compris les terrains de
stationnement, autour du bâtiment historique du marché et dans les sections environnantes de la
rue York, de la rue George et de la rue William. Réaménager les emprises publiques pour les
adapter à un ensemble de programmes, d’événements et d’activités informelles. La rue William
est appelée à devenir une zone piétonnière exclusive, dotée de bancs publics et d’infrastructures
pour manger en plein air et mener des activités familiales. On fermera, pendant certaines saisons,
la place du marché By à la circulation automobile en raison de l’agrandissement des
infrastructures de vente en plein air;
b) aménager de vastes promenades piétonnières du côté nord de la rue York, de la rue George et
de la rue Clarence, à l’endroit où l’ensoleillement est le plus fort. Chaque rue aura son rôle : la
rue York sera équipée pour accueillir le plus vaste éventail d’événements, la rue George
comprendra des aires d’agrément et des points de rassemblement conviviaux pour les familles, et
la rue Clarence permettra d’aménager des terrasses;
c) la structure de stationnement du 70, rue Clarence sera un site envisagé pour un
bâtiment-destination projeté qui sera le complément du bâtiment existant du marché By;
d) l’installation de nouvelles œuvres d’art public est essentielle, et les œuvres d’art existantes
doivent être préservées. Il y a des occasions d’aménagement dans l’ensemble du district spécial
du marché By, dans le domaine public comme dans le domaine privé, et en particulier sur la rue
York et sur la rue George, selon les modalités indiquées dans le Plan du domaine public du
marché By;
e) promouvoir la plantation et la préservation des arbres pour veiller à ce que les rues du marché
soient bien connues pour son feuillage et sa verdure;
f) installer des lampadaires, des accessoires d’eau et des accessoires électriques distinctifs et
coordonnés d’après le contexte, la fonction et le besoin. Dans l’ensemble du district spécial du
marché By, les travaux d’aménagement et les projets d’infrastructures doivent assurer un
éclairage qui cadre avec le Plan d’éclairage de la capitale et avec le Plan du domaine public du
marché By.
2) Il faut encourager, dans le marché By, la diversité de la vie culturelle et nocturne et des activités
commerciales pour que les établissements du marché soient de bons voisins. Le Règlement de
zonage interdira les activités inappropriées, en continuant de faire de ce secteur du voisinage de
l’édifice du marché By une zone à vocation touristique, commerciale et récréative.
3) Voici comment on fera la promotion du secteur comme miroir du patrimoine culturel d’Ottawa
et du Canada :
a) les travaux d’aménagement seront conformes aux objectifs et aux directives des plans des
districts de conservation du patrimoine du marché By ou de la Basse-Ville Ouest, dans leur version
modifiée périodiquement, en application des politiques de la section 4.5 (Le patrimoine culturel et
l’archéologie);
b) les travaux d’aménagement préserveront les propriétés ayant valeur de patrimoine culturel,
dont celles qui sont désignées en vertu de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, par la Commission
des lieux et monuments historiques du Canada ou par le Bureau d’examen des édifices fédéraux
du patrimoine;
203
c) les travaux d’aménagement réalisés dans le cœur du marché By historique, à l’ouest de la rue
Dalhousie et au sud de la rue Murray, cadreront avec l’échelle, la volumétrie, les marges de
reculement et les matériaux du caractère du district de conservation du patrimoine du marché By
au XIXe siècle;
d) les travaux d’aménagement seront adaptés au caractère existant en faisant appel à des styles
d’architecture, à une expression architecturale et à des matériaux de construction compatibles à
ceux des éléments les plus voyants du district, en plus d’être comparables à ces éléments et de s’y
intégrer;
e) la rue Dalhousie sera un couloir de rues principales doté d’un rôle historique pour le patrimoine
culturel de la communauté francophone de la Basse-Ville et un point de mire important pour les
commodités du quartier : on enlèvera les terrains de stationnement en surface, on investira dans
la valorisation des rues et des trottoirs et on encouragera les partenariats communautaires pour
l’embellissement.
204
2) Reconnaître la fonction de l’aéroport comme portail de la Ville en aménageant des espaces
urbains, des paysages, des bâtiments, des stations de transport en commun, des parcs sectoriels et
des améliorations piétonnières et cyclables de grande qualité et en améliorant les moyens offerts
aux passagers grâce au repérage et à des liaisons pratiques donnant accès aux transports en
commun et aux sentiers pour les infrastructures du transport actif et des loisirs.
3) Sur le territoire des environs immédiats de l’aéroport, autoriser un ensemble d’aménagements
fonciers, par exemple des infrastructures d’emploi et des immeubles à usage de bureaux qui
dépendent de la proximité de l’aéroport et prévoir un ancrage grâce aux réseaux de transport léger
sur rail et de transport en commun rapide par autobus. Les travaux d’aménagement valoriseront le
rôle de l’aéroport comme grand moteur économique et excluront les fonctions comme les
commerces de détail indépendants, quel que soit le format, qui pourraient normalement être
implantés n’importe où ailleurs. Encourager les nouvelles typologies d’aménagement, par exemple
la recherche mixte, l’emploi et les activités industrielles et commerciales légères dans des
établissements de plusieurs étages.
4) Les travaux d’aménagement seront subordonnés aux restrictions imposées par la zone
d’influence de l’exploitation de l’aéroport représentée dans l’annexe C12.
5) Dans le secteur plus vaste de l’aéroport au-delà de la zone soumise à des restrictions pour le
bruit, des grappes résidentielles et économiques seront aménagées le long des couloirs et seront
dotées d’espaces verts, en plus des nœuds dans les alentours des stations projetées de l’O-Train
menant à l’aéroport. Ces zones comprennent l’ancienne base aérienne des Uplands et les terrains à
l’ouest de l’aéroport, le long de la rivière Rideau dans le voisinage du chemin Limebank. Les
aménagements destinés à l’emploi regrouperont les employeurs du secteur privé et les services
publics, par exemple les installations paramédicales et policières, ainsi que les stations de transport
en commun public et les laboratoires et bureaux des organismes de l’État.
6) Promouvoir un secteur destiné à l’emploi qui permet de réaliser une part modale grâce à un fort
pourcentage d’employés qui se déplacent grâce aux transports en commun sur rue, à l’O-Train et
aux liaisons du transport actif. Pour réduire le nombre de véhicules qui empruntent l’infrastructure
existante des voies d’accès, les nouveaux travaux d’aménagement s’intégreront dans ce site et dans
le réseau environnant existant de rues publiques et de trottoirs et les prolongeront, en plus de
renforcer ou d’adopter un modèle de quadrillage axé sur les transports en commun. La promenade
de l’Aéroport est le principal moyen d’accès routier à l’aérogare des passagers et au secteur de
l’aménagement central.
7) Il n’y aura pas de travaux d’aménagement des terrains recensés pour le domaine
environnementalement important. La liaison de la ceinture de verdure fait partie du domaine
réservé pour des raisons environnementales et qui est appelé à faire partie d’une liaison potentielle
projetée entre le territoire de la ceinture de verdure à l’ouest de l’aéroport et le milieu humide de
Leitrim.
8) Le district économique de l’Aéroport international d’Ottawa pourrait se prêter à un système de
permis d’aménagement communautaire.
205
9) La Ville travaillera de concert avec la Commission de la capitale nationale pour simplifier
l’examen des demandes d’aménagement et réduire les recoupements réglementaires.
1) Il faut promouvoir le rôle du parc Lansdowne comme destination pour les sports professionnels,
les festivals qui se déroulent toute l’année et l’activité résidentielle, récréative et commerciale en
faisant appel à un ensemble approprié d’aménagements et en préservant les ressources du
patrimoine culturel conformément à la section 2.8 du Plan, à la déclaration de l’importance et des
caractéristiques du patrimoine culturel de l’Édifice de l’horticulture et du Pavillon Aberdeen et à la
servitude concédée par la Fiducie du patrimoine ontarien.
206
l’image du lieu, notamment pour consacrer la présence et la culture de la nation algonquine
Anishinabeg dans un lieu qui a une grande importance historique et symbolique.
2) On fera la promotion du rôle de Zibi en tant que quartier émergent sain et piétonnable, où tout
est accessible en moins de 15 minutes, grâce à la conception de rues non traditionnelles, qui
priorisent les piétons, à un ensemble approprié d’aménagements et à la préservation des biens du
patrimoine bâti conformément à la section 4.5 du Plan.
3) Il faudra aménager de nouveaux parcs et des espaces publics sur le domaine privé pour étayer
l’évolution du district et pour en faire un lieu symbolique pour la culture de la nation algonquine
Anishinabeg.
6) Recenser et mettre en œuvre les nouveaux moyens d’animer les sections accessibles et
sécuritaires du secteur riverain, ce qui obligera à se concerter avec la Ville de Gatineau et avec la
Commission de la capitale nationale en ce qui concerne la gestion du secteur riverain; l’objectif
consiste à aménager des liaisons fluides avec le plan d’eau et à fortifier la continuité du tissu urbain
sur le cours d’eau et dans les centres-villes établis sur les deux rives.
7) Désigner des édifices patrimoniaux importants conformément au Protocole d’entente signé par
Windmill et la Ville d’Ottawa quand les terrains ont été achetés à l’origine.
6.6.8 Kanata-Nord
Le district économique de Kanata-Nord est une grappe d’innovations technologiques
mondialement importante et apporte un énorme concours à l’économie du Canada et d’Ottawa.
En 2020, il s’agit de la plus vaste grappe de recherche et d’innovation du Canada, puisqu’elle
s’étend sur environ 500 ha et qu’elle regroupe plus de 24 000 emplois technologiques et plus de
540 entreprises. Il a été aménagé dans les années 1970, en suivant les concepts d’aménagement
prépondérants à l’époque pour les parcs d’immeubles de bureaux des zones vertes.
Kanata-Nord connaît une croissance soutenue depuis qu’elle a vu le jour; toutefois, pour en
préserver la compétitivité, il faut apporter des solutions à un certain nombre de difficultés liées à
l’aménagement. L’amélioration des options de mobilité, les aménagements mixtes et l’esthétique
207
urbaine contribueront à la qualité de vie pour ceux qui habitent, travaillent, étudient et se
divertissent dans Kanata-Nord, en plus de rehausser sa capacité de rivaliser dans l’attraction des
talents. Il faut prévoir l’étude potentielle de projets pilotes qui promeuvent le district comme
laboratoire florissant, par exemple pour les véhicules autonomes. Sa désignation de district spécial
offre l’occasion, grâce à l’aménagement du territoire, de continuer de faire de ce district un moteur
économique dans les 25 prochaines années.
1) Pour promouvoir la croissance et la situation concurrentielle du district dans la recherche des
talents, de même que dans l’emploi et dans l’investissement, on se consacrera à la réalisation
des buts et des objectifs suivants :
a) Transformer au fil du temps ce parc commercial à vocation automobile pour en faire un
district d’innovation polyvalent en faisant appel à différents aménagements axés sur le transport
durable. Les transports en commun et le transport actif deviendront un choix attrayant,
puisqu’on aura moins besoin de la voiture pour accéder au district et se déplacer.
b) Afin de créer une masse critique pour étayer la mixité, les plus grandes densités seront
concentrées dans deux nœuds émergents situés non loin à pied des stations de transport en
commun rapide planifiées dans la promenade Terry-Fox et dans le chemin Station. L’objectif
consiste à ajouter 2 000 nouveaux appartements et logements en copropriété dans ces nœuds
afin d’assurer la densité qui permettra d’aménager des commerces de détail et des immeubles à
usage de bureaux.
c) Souligner l’importance du chemin March et de la promenade Legget, qui sont de grandes
voies de raccordement et qui ont tous deux un rôle à jouer dans la mobilité et dans le caractère
distinct du quartier :
i.le chemin March, qui est un important couloir de mobilité permettant de se rendre dans le
district et dans les parties du district désigné comme des rues principales et d’aller plus loin,
est appelé à évoluer pour devenir une « grande rue » multimodale éminente, grâce au
transport en commun rapide par autobus, qui font du district une grappe d’innovation et
un laboratoire florissant;
ii.la promenade Legget est appelée elle aussi à évoluer pour devenir une forme bâtie plus
compacte, grâce à des bâtiments de moyenne et de faible hauteur, en offrant une
expérience piétonnière et en constituant un lieu à échelle humaine.
a) Permettre toutes sortes d’aménagements dans le district. Il s’agit entre autres d’aménager
des infrastructures résidentielles, d’emploi, commerciales et institutionnelles. Toutefois, sur le
territoire à l’extérieur des nœuds, le chemin March et la promenade Legget doivent
généralement être consacrés à des aménagements destinés à l’emploi et à des aménagements
auxiliaires.
b) On se penchera sur les occasions d’aménagement dans l’étude des demandes
d’aménagement, afin de créer un modèle de quadrilatère quadrillé affiné et d’accroître la
densité des intersections. Les quadrilatères s’étendront généralement sur une superficie d’un
ha. L’aménagement de nouvelles voies et promenades privées ou publiques permettra
d’améliorer la connectivité et d’optimiser le domaine public. L’espacement idéal des
intersections est de l’ordre de 150 à 180 m.
208
2) L’objectif est de s’assurer que dans toute la mesure du possible, les changements dans
l’aménagement du territoire qui étayent le rôle économique du district n’obligeront pas à
apporter de modifications au Plan officiel. Le Règlement de zonage étendra les autorisations
dans l’aménagement du territoire, réduira les marges de reculement nécessaires, diminuera le
nombre de places de stationnement obligatoires sur les sites et établira les ratios de l’indice de
superficie minimum et maximum, ce qui devrait permettre de s’adapter rapidement à
l’évolution fulgurante de la technologie et de la conjoncture.
209
e) Il n’y aura pas de nombre minimum obligatoire de places de stationnement dans les complexes
aménagés.
f) Interdire les aménagements qui ne sont pas adaptés au transport en commun et qui sont
consacrés essentiellement à l’automobile, par exemple les établissements de pièces détachées, de
réparation et d’entretien des voitures, les concessions automobiles, les lave-autos, les
infrastructures de service au volant et les stations d’essence et de service.
5) Le chemin March et la promenade Legget sont des rues importantes qui définissent le caractère
du district économique de Kanata-Nord. Voici les principes qu’il faudra appliquer dans
l’aménagement du chemin March et de la promenade Legget :
a) Sur le chemin March, mobiliser les visiteurs, les résidents et les employés en regroupant
l’emprise et les différents éléments dans la marge de reculement de la cour avant, par exemple
les doubles rangées d’arbres, l’éclairage, les enseignes, le mobilier et les différentes formes
numériques, interactives et autres de l’art public, ainsi que la définition apportée par le
paysagement et les bâtiments voisins. On rehaussera le couloir à la longue en aménageant des
moyens de transport en commun rapide par autobus et des voies cyclables séparées des voies
automobiles et en remplaçant, au fil du temps, le stationnement en surface non loin des rues.
b) Sur la promenade Legget, hors des nœuds et s’ils sont prévus dans les plans d’aménagement,
les commerces de détail à petite échelle, les cafés, les restaurants et les autres services sont
souhaitables au niveau du rez-de-chaussée et doivent être orientés au niveau de la rue, en
fonction des logements qui les surplombent. Créer une vue en coupe des rues complètes,
prévoyant des trottoirs, des arbres, des voies cyclables et un paysage de rue. Il faudrait aussi
prévoir le stationnement sur rue.
c)Hors des nœuds, les bâtiments doivent généralement être de moyenne hauteur. La hauteur
minimum doit être de deux étages.
d) Implanter les bâtiments en les rapprochant et en les aménageant pour qu’ils donnent sur la rue
afin d’encourager la continuité des façades et de faciliter les déplacements à pied entre les
bâtiments et pour se rendre aux infrastructures de transport en commun. Encourager le
traitement distinctif des coins des bâtiments aux intersections.
e) Dans les cas où ils traversent des lots dotés d’une façade donnant sur deux rues, les bâtiments
doivent être aménagés en privilégiant la promenade Legget, qui est mieux en mesure d’évoluer
pour devenir un environnement piétonnable plus convivial pour les piétons. Dans les cas où les
lots sont assez profonds pour aménager des bâtiments sur les deux façades, la conception du site
ne doit pas empêcher d’aménager des bâtiments à une date ultérieure sur le chemin March. Dans
les cas où l’on privilégie la promenade Legget et qu’il n’y a pas de bâtiment sur le chemin March,
il faut améliorer la façade en faisant appel à des éléments comme l’art public, le paysagement et
les arbres de rue.
f) Dans les deux rues, la qualité de la conception des espaces le long des trottoirs publics est une
priorité, et il faut aménager des promenades piétonnières internes accessibles au public, surtout
lorsqu’elles mènent à des stations de transport en commun rapide planifiées et aux entrées des
immeubles.
210
g) Envisager d’aménager de nouvelles liaisons afin de réduire la longueur des quadrilatères,
notamment en explorant une ou plusieurs intersections nouvelles entre le chemin Solandt et le
chemin March et entre la promenade Terry-Fox et le chemin March.
h) Il ne doit pas y avoir de nombre minimum de places de stationnement obligatoires dans les
projets d’aménagement. Décourager et éliminer le stationnement visible depuis le chemin March
et la promenade Legget. Quand les nouveaux terrains de stationnement en surface sont
inévitables, il faut les implanter à l’arrière des bâtiments ou à l’intérieur du quadrilatère, et non
entre l’emprise publique et la façade fonctionnelle des bâtiments. Pour les bâtiments aménagés
sur les sites de coin, les terrains de stationnement ne doivent pas être implantés sur un côté
extérieur.
6) Les principes suivants s’appliquent aux terrains dans les nœuds externes du district, sur le chemin
March et sur la promenade Legget.
a) Les aménagements doivent généralement être consacrés aux infrastructures de l’emploi, par
exemple les immeubles à usage de bureaux et les établissements de l’industrie légère, les
infrastructures de recherche et les institutions d’enseignement postsecondaire, ainsi que les
bâtiments auxiliaires.
b) On permet généralement les bâtiments de hauteur moyenne.
211
surface, intégrer les sentiers paysagers ombragés qui permettent aux piétons d’avoir accès, sur
l’ensemble du site, aux entrées principales.
g) Dans les cas où des travaux de réaménagement se déroulent non loin du ruisseau Kizzel et du
cours d’eau de Shirley’s Brook, il faut préserver les distances de reculement voulues avec les
conditions naturelles du secteur riverain et aménager des sentiers dans la mesure du possible.
212
Section 7.
La désignation des
espaces verts
213
Section 7. La désignation des
espaces verts
La désignation des espaces verts définit un réseau de
CE QUE NOUS VOULONS
parcs publics, d’autres espaces dans le domaine public et
de terrains naturels qui constituent collectivement des RÉALISER
services écosystémiques essentiels pour les résidents
d’Ottawa et qui favorisent la biodiversité, la résilience
climatique, les loisirs et un mode de vie sain. 1) Prévoir des moyens d’accès pratiques et
inclusifs à destination des différents
Les sous-désignations servent à dénoter les différents espaces verts sur tout le territoire de la
types d’espaces verts, d’après leurs différentes fonctions. Ville.
Les terrains appartenant à des organismes partenaires 2) Concevoir et animer certains types
comme la Commission de la capitale nationale, les d’espaces verts du domaine public afin
offices de protection de la nature locaux et d’autres d’en rehausser la contribution aux
organismes publics contribuent à la richesse et à collectivités saines et actives.
l’envergure des espaces verts de la Ville et sont compris 3) Protéger les services écosystémiques des
dans le Plan. Les espaces verts du domaine privé, bien caractéristiques naturelles et tenir
qu’ils ne soient pas publiquement accessibles, sont compte de leur rôle dans l’édification de
toujours prisés pour leurs services écosystémiques et font
la résilience contre les conditions
également partie du Plan.
climatiques de demain.
Les Politiques de la présente section décrivent dans ses
grandes lignes l’intention de la Ville de protéger ses
espaces verts et leurs différentes fonctions. L’accès aux espaces verts publics sera préservé et
valorisé dans la mesure du possible, surtout dans le secteur urbain. Toutefois, dans certains cas,
l’accès à certains types d’espaces verts pourra être restreint en raison des inquiétudes pour la
sécurité publique ou pour la sensibilité environnementale.
Photo : Ville d’Ottawa
214
7.1 Prévoir des moyens d’accès pratiques et inclusifs à destination
des différents espaces verts sur tout le territoire de la Ville.
1) Les espaces verts urbains et ruraux sont représentés dans l’annexe B. Les désignations des
espaces verts comprennent des sous-désignations qui sont reproduites dans l’annexe C9 (pour le
secteur urbain). Il s’agit notamment :
a) des parcs;
b) des espaces ouverts;
c) des caractéristiques naturelles urbaines;
d) des milieux humides importants;
e) des secteurs de l’environnement
f) des zones de conservation.
2) Seuls les espaces verts de 3,2 ha ou plus sont reproduits dans l’annexe B. Les espaces verts dont
la superficie est moindre peuvent figurer dans l’annexe C9, dans les plans secondaires, dans le Plan
directeur des parcs et dans le Plan directeur de la forêt urbaine et des espaces verts, selon le cas.
3) La création des lots n’est pas autorisée dans les espaces verts désignés et dans les espaces verts
sous-désignés correspondants, afin d’en protéger et d’en préserver la qualité et le caractère dans
l’ensemble.
4) Il faut promouvoir et rehausser, dans toute la mesure du possible, l’accès public aux espaces
verts et les liaisons avec ces espaces en faisant appel aux mécanismes suivants .
a) Les plans secondaires, les plans de conception communautaires et les plans directeurs propres
aux sites doivent préciser les priorités dans la réservation des terrains à aménager en espaces
verts.
b) Acquisition, cession ou réservation des nouveaux espaces verts dans le cadre du processus
d’examen des demandes d’aménagement.
c) Étude des occasions d’aménagement des moyens d’accès publics et de valorisation du couvert
forestier urbain, le cas échéant, dans la conception des couloirs de transport, des infrastructures
et des autres installations municipales selon les directives reproduites dans d’autres sections du
Plan officiel et dans les processus d’établissement du budget des dépenses en immobilisations.
d) Activités autorisées, par exemple des aménagements auxiliaires, selon les directives reproduites
dans les politiques des autres sections du Plan.
e) Il ne faut pas appuyer la vente ou la cession des espaces verts du domaine municipal dans les
cas suivants :
i) ils comprennent une caractéristique du patrimoine naturel ou font partie du Réseau du
patrimoine naturel;
ii) il n’y a pas d’avantages publics démontrés, localement tout le territoire de la Ville;
iii) il n’y a pas de superficie équivalente d’espaces verts prévue pour assurer le complément de
l’offre existante d’espaces verts dans le secteur environnant;
iv) on a la possibilité d’utiliser les terrains pour les liaisons avec les sentiers existants ou
projetés;
v) les moyens d’accès public à un cours d’eau ou à un autre composant d’un espace vert
seraient supprimés ou restreints;
vi) un paysage d’importance culturelle à l’échelle locale ou de toute la ville serait défavorisé;
215
vii) il existe un potentiel archéologique non évalué.
6) Les parcs constituent un composant essentiel des espaces verts d’Ottawa et apportent une
contribution indispensable à la qualité de vie. Les politiques portant sur les parcs sont reproduites
dans la section 4.4 du Plan officiel.
7) Les espaces ouverts comprennent de nombreux avantages associés aux autres espaces verts, sans
toutefois être essentiellement destinés à des activités récréatives ou de protection du patrimoine
naturel et ne se prêtent pas à leur réservation pour en faire des parcs. La Ville doit :
a) tâcher d’aménager des moyens d’accès public aux terrains des espaces ouverts pour pouvoir en
profiter, de manière à réaliser les objectifs du Plan pour les quartiers du quart-d’heure , grâce à
des partenariats avec d’autres propriétaires fonciers publics ou à des travaux d’aménagement;
b) recenser les fonctions principales voulues des espaces verts, par exemple les couloirs verts pour
le transport et les services publics, les infrastructures de gestion des eaux pluviales, les espaces
verts de la capitale ou les espaces verts passifs, dans le cadre du Plan directeur de la forêt urbaine
et des espaces verts, des plans secondaires ou des plans de conception communautaire et du
Règlement de zonage, selon le cas.
216
7.3 Protéger les services écosystémiques des caractéristiques
naturelles et tenir compte de leur rôle dans l’édification de la
résilience contre les conditions climatiques de demain.
1) Les caractéristiques naturelles urbaines sont des zones naturelles urbaines du domaine public qui
sont gérées pour la conservation ou pour les aménagements récréatifs passifs. Voici les principes
qui s’appliquent à cet égard.
a) Les aménagements et la modification des sites sont interdits dans les infrastructures naturelles
urbaines.
b) Les aménagements permis dans les infrastructures naturelles urbaines sont les espaces ouverts
passifs, les aménagements scientifiques, éducatifs ou conservationnistes liés à des fonctions
naturelles, les opérations agricoles établies avant mai 2003 et les activités forestières au sens
défini dans la Loi sur les forêts.
c) Sans égard à l’interdiction dans l’aménagement et la modification des sites, la Ville peut, à sa
discrétion, autoriser l’aménagement de sentiers et d’infrastructures pour le traitement des eaux
pluviales dans les infrastructures naturelles urbaines, dans les cas où ces sentiers et ces
infrastructures ne nuisent pas aux caractéristiques naturelles des secteurs ou de leurs services
écosystémiques.
d) La Ville peut autoriser les aires d’agrément et les opérations commerciales à petite échelle
comme aménagements auxiliaires ou temporaires dans les infrastructures naturelles urbaines
pour permettre de réaliser des aménagements publics plus denses et des moyens d’accès publics
équitables, sous réserve du zonage et du plan d’implantation.
e) Pour les travaux d’aménagement et de modification des sites dans un rayon de 30 m du
périmètre d’une infrastructure naturelle urbaine, il faut démontrer qu’il n’y a pas d’impact
négatif sur les infrastructures naturelles dans le secteur ni sur leurs services écosystémiques.
f) Dans les cas où les infrastructures naturelles urbaines appartiennent à des intérêts privés, les
aménagements publics et l’accès à ces infrastructures pour quelque motif que ce soit obligent à
demander l’accord du propriétaire.
g) Les infrastructures naturelles urbaines ne font pas partie de la réservation des terrains à
vocation de parc.
2) La désignation des milieux humides importants protège les milieux humides d’importance
provinciale et leurs services écosystémiques. Voici les principes qui s’appliquent à cet égard.
a) Dans les six mois suivant la date à laquelle le gouvernement de l’Ontario recense ou révise un
milieu humide d’importance provinciale, la Ville doit apporter une modification au Plan officiel
pour désigner ce milieu humide et pour en faire un milieu humide important.
b) La Ville doit éventuellement se pencher sur les milieux humides importants provincialement et
recensés ou révisés par le gouvernement de l’Ontario dans le cadre de la Loi sur l’aménagement
du territoire applicable.
c) Le Conseil peut se pencher sur les exceptions à apporter à la désignation des nouveaux milieux
humides importants dans les cas où les terrains font déjà l’objet d’une approbation en vertu de
la Loi sur l’aménagement du territoire ou sont concédés sous licence en vertu de la Loi sur les
ressources en agrégats.
d) Les travaux d’aménagement, les remaniements des lignes de lots et la modification des sites
font partie des milieux humides importants.
e) Les aménagements permis dans les milieux humides importants sont les espaces ouverts
passifs, les aménagements scientifiques, éducatifs ou conservationnistes associés à des
217
infrastructures naturelles, les opérations agricoles établies avant mai 2003 et les activités
forestières au sens défini dans la Loi sur les forêts.
f) La Ville doit autoriser les maisons individuelles et les bâtiments accessoires sur les lots existants
en date de mai 2003, dans les cas où les lots donnent sur une voie publique ouverte et
entretenue et dans les cas où l’habitation est autorisée dans le Règlement de zonage. Dans les
cas où le lot occupe une partie du périmètre d’un milieu humide désigné, les nouveaux travaux
de construction et la viabilisation du site doivent se dérouler hors du périmètre du milieu humide
dans toute la mesure du possible sur le lot, il faut réduire le plus possible les inconvénients pour
les infrastructures naturelles, et il faut se faire délivrer le permis d’un office de protection de la
nature.
g) Dans les travaux d’aménagement et de modification des sites dans un rayon de moins de
120 m du périmètre d’un milieu humide important, il faut démontrer qu’il n’y a pas de
répercussions négatives sur les infrastructures naturelles ni sur leurs services écosystémiques dans
le secteur.
h) Dans les cas où des milieux humides importants appartiennent au domaine privé, les moyens
publics d’utilisation de ces milieux et d’accès à ces milieux pour quelque motif que ce soit ne
sont pas autorisés sans l’accord du propriétaire.
i) Les milieux humides importants ne font pas partie de la réservation des terrains à vocation de
parc.
218
f) Dans les cas où des zones environnementales naturelles appartiennent au domaine privé, il
faut demander l’accord du propriétaire sur les aménagements publics et les moyens publics
permettant d’avoir accès à ces terrains pour quelque motif que ce soit.
g) Dans les cas où la zone environnementale naturelle désignée d’un terrain appartient au
domaine privé, la Ville doit faire l’acquisition du terrain à la demande du propriétaire foncier,
conformément aux politiques d’acquisition de la Ville.
h) La Ville peut louer des parties des zones environnementales naturelles à des tiers pour des
aménagements autorisés, en tenant compte des intérêts des propriétaires fonciers voisins et
conformément aux autres objectifs et politiques de la présente section.
i) La Ville peut remanier le périmètre des zones environnementales naturelles pour tenir compte
de leurs infrastructures et de leurs fonctions d’après l’information nouvelle qui lui parvient. Dans
les cas où le remaniement du périmètre a des répercussions sur les zones d’intérêt naturel et
scientifique du gouvernement provincial, il faut obtenir l’accord du ministère.
j) Les zones environnementales naturelles ne font pas partie de la réservation des terrains à
vocation de parc.
4) La désignation de la zone de conservation correspond aux parcs provinciaux, aux propriétés des
offices de protection de la nature et aux autres terrains qui sont désignés ou protégés dans le cadre
de lois, de règlements ou de conventions pour la conservation distincts, d’infrastructures sportives,
récréatives, de loisirs et culturelles, sans toutefois s’étendre à la ceinture de verdure de la capitale
nationale. Le parc provincial Fitzroy, la zone de conservation Baxter et le refuge des oiseaux
migrateurs de Beckett Creek en sont des exemples.
5) Dans les cas où une zone de conservation n’est pas subordonnée à d’autres politiques sur
l’aménagement du territoire établies en vertu des lois et des règlements fédéraux ou provinciaux,
les politiques pour les zones environnementales naturelles produisent leurs effets.
219
Section 8.
Les désignations de la
ceinture de verdure
220
Section 8. Les désignations de la
ceinture de verdure
La ceinture de verdure s’étend sur une superficie d’environ
CE QUE NOUS VOULONS RÉALISER
20 000 ha, qui appartiennent essentiellement à la
Commission de la capitale nationale. Elle est constituée de
terrains qui sont considérés comme des zones 1) Assurer la résilience en protégeant les
environnementales naturelles, par exemple les milieux
terrains désignés de la ceinture de
humides importants et les zones d’intérêt naturel et
verdure.
scientifique (ZINS) et les terrains ruraux et agricoles
2) Harmoniser les politiques du Plan
privilégiés et regroupe un ensemble d’activités culturelles
officiel avec les politiques du Plan
et économiques, par exemple l’emploi dans le secteur
public et dans le secteur privé, les loisirs, les industries directeur de la ceinture de verdure de
culturelles créatives et les institutions touristiques, ainsi que la Commission de la capitale nationale.
des services comme l’Hôpital Queensway-Carleton. La 3) Limiter les aménagements et les
ceinture de verdure comprend aussi d’importantes activités qui pèsent lourdement sur le
infrastructures de transport comme le réseau de transport réseau de transport.
en commun rapide de la Ville, les grandes artères et les 4) Veiller à ce que les travaux
autoroutes 416 et 417. d’aménagement soient compatibles
avec le secteur environnant et
8.1 Assurer la résilience en protégeant préservent les caractéristiques
paysagères de la ceinture de verdure.
les terrains désignés de la ceinture
de verdure.
1) La ceinture de verdure est définie comme un secteur-transect dans l’annexe A du Plan officiel. Ce
transect comprend les désignations qui sont indiquées dans l’annexe B4 et qui sont propres à ce
secteur-transect, tandis que les autres désignations appartiennent à d’autres secteurs-transects.
Ainsi :
a) les terrains portant la désignation de secteur rural de la ceinture de verdure sont représentés
dans l’annexe B4;
b) les terrains portant la désignation d’infrastructure de la ceinture de verdure sont représentés
dans l’annexe B4.
221
8.3 Limiter les aménagements et les activités qui pèsent lourdement
sur le réseau de transport.
1) Les routes du transect de la ceinture de verdure sont conçues selon une norme rurale et appuient
les modes de transport durables pour préserver le caractère rural de la ceinture de verdure, réduire
le plus possible le morcèlement des terres agricoles et les inconvénients dans les zones naturelles et
assurer la connectivité dans l’ensemble des transects.
2) Dans la mesure du possible, les services publics sont regroupés dans un nombre limité de couloirs
et doivent faire appel à des emprises existantes.
3) Sur les terrains portant la désignation de secteur rural de la ceinture de verdure, les dispositions
suivantes produisent leurs effets.
a) Constituent des aménagements autorisés, les exploitations forestières, les zones récréatives et
les aménagements commerciaux à petite échelle comme les gîtes et couverts et les marchés
agricoles. Les aménagements agricoles et liés à l’agriculture, par exemple le tourisme et la vente
directe de produits agricoles, sont également autorisés.
b) La création de lots n’est pas autorisée.
c) Sans égard à l’alinéa b) ci-dessus, les aménagements intercalaires, dont la création de lots,
sont autorisés dans les quartiers historiques de Ramsayville, de Blackburn Station et de Burkes
Settlement. Les nouveaux lots ou les remaniements des lignes de lots ne doivent pas être
autorisés dans les cas où ils ont pour effet d’étendre les quartiers existants en longueur, en
largeur ou en profondeur.
d) Les terrains portant la désignation de secteur rural de la ceinture de verdure et situés non loin
de terrains portant la désignation d’infrastructure de la ceinture de verdure peuvent aussi être
consacrés à des aménagements opérationnels auxiliaires par rapport aux principaux
aménagements autorisés dans les infrastructures de la ceinture de verdure désignées, à la
condition que les aménagements auxiliaires correspondent à un nombre limité d’emplois.
4) Les aménagements autorisés dans les infrastructures de la ceinture de verdure correspondent aux
activités institutionnelles, aux industries culturelles, dont les industries culturelles de création, aux
aires de loisirs, aux immeubles à usage de bureaux et aux établissements de recherche, dans les cas
où :
a) les bâtiments et les structures, la conception des sites et les programmes respectent le
caractère naturel et rural de la ceinture de verdure;
222
b) les terrains des alentours de ces infrastructures sont consacrés à l’agriculture, à l’exploitation
forestière, à la conservation, aux loisirs, à la gestion des ressources ou à d’autres aménagements
compatibles avec le caractère rural de la ceinture de verdure;
c) l’aménagement doit s’étendre sur une vaste superficie ouverte, être isolé ou être réalisé dans
un environnement rural, à moins qu’il s’agisse d’un aménagement accessoire par rapport à un
aménagement principal;
d) l’aménagement ne doit pas donner lieu à un achalandage excessif ni dépasser 100 employés,
sauf dans les cas suivants :
i) Campus Carling, 3500, avenue Carling : 8 000 employés;
ii) Campus Shirley’s Bay, 3701, avenue Carling : 700 employés;
iii) centre de tir et d’entraînement élémentaire Connaught, 11, boulevard Shirley :
200 employés;
iv) complexe Soundstage d’Ottawa, 1740, avenue Woodroffe : 500 employés.
5) On ne doit autoriser la modification du Plan officiel, pour désigner des terrains comme
infrastructures de la ceinture de verdure ou pour augmenter le nombre d’emplois définis dans la
politique 4d) ci-dessus que dans les cas suivants :
a) l’on démontre clairement que les nouvelles infrastructures proposées ne peuvent être
aménagées que dans la ceinture de verdure, et nulle part ailleurs, pour des raisons militaires ou
de sécurité nationale ou dans les cas exceptionnels dans lesquels un aménagement dans la
ceinture de verdure assure l’isolement nécessaire en raison de la nature même de l’exploitation
de l’aménagement proposé;
b) l’implantation de l’aménagement proposé n’oblige pas à apporter de changements au réseau
routier existant, ou lorsqu’il faut apporter des changements, ils sont tous entièrement financés
par le promoteur, qui assure notamment le financement annuel permanent des opérations et de
l’entretien;
c) l’implantation de l’aménagement proposé n’oblige pas à apporter de changements à des
services de transport en commun existants ou dans les cas où il faut apporter des changements,
tous sont limités aux opérations de transport en commun sur rue et sont entièrement financés
par le promoteur, qui doit notamment assurer le financement des véhicules de transport en
commun et le financement annuel supplémentaires pour l’exploitation du transport en commun
sur rue selon un niveau de service qui respecte rigoureusement ou largement la cible des parts
modales indiquée dans le Plan directeur des transports pour les secteurs en cause ou la cible des
parts modales précises qui peut être déterminée par une étude de l’évaluation des répercussions
sur le transport pour justifier le projet d’aménagement;
d) l’implantation de l’aménagement proposé n’oblige pas à apporter de changements aux
services d’aqueduc et d’égout municipaux ou, dans les cas où il faut apporter des changements,
tous sont entièrement financés par le promoteur, qui doit notamment assurer le financement
annuel permanent des opérations et de l’entretien;
e) si l’aménagement oblige à prévoir des services privés d’aqueduc et d’égout, ces services
peuvent être assurés dans un souci de sécurité et sans produire de répercussions défavorables
sur les réseaux privés environnants d’aqueduc et d’égout.
223
Section 9.
Les désignations rurales
224
Section 9. Les désignations rurales
9.1 Le secteur des ressources agricoles
Le domaine agricole représente environ 40 % du secteur
rural d’Ottawa et doit, selon la Déclaration de principes CE QUE NOUS VOULONS
provinciale, être protégé pour pouvoir être exploité à long
terme. Ce domaine est constitué des sols des catégories 1,
RÉALISER
2 et 3, recensés dans une étude pour l’évaluation des
terrains et l’examen des secteurs (ETES). Les terrains 1) Protéger le domaine agricole contre
désignés comme secteur de ressources agricoles peuvent les aménagements qui nuiraient à la
aussi comprendre d’autres catégories de sols pour tenir productivité des opérations agricoles.
compte du fait qu’ils font partie d’un réseau plus vaste. 2) Promouvoir la diversification des
L’agroéconomie d’Ottawa est un ensemble de cultures opérations agricoles afin d’accroître
commerciales et de bétail regroupant environ 1 000 l’offre locale de denrées à valeur
propriétés agricoles et constitue une industrie
ajoutée.
indispensable, qui joue un rôle important en assurant la
3) Promouvoir les aménagements liés à
sécurité alimentaire de la région.
l’agriculture pour préserver les
2) La Ville doit préserver les secteurs de ressources agricoles contre les projets d’aménagement. On
ne doit envisager de priver un terrain de la désignation de secteur de ressources agricoles pour
autoriser l’agrandissement d’un secteur urbain ou d’un village que si l’on peut démontrer, grâce à
un examen exhaustif mené par la Ville et en se penchant sur les questions prévues dans la
Déclaration de principes provinciale, qu’il n’y a pas d’autre option pour assurer la croissance
urbaine, notamment en rehaussant les cibles de la régénération, et que si le terrain doit être
aménagé pour agrandir une zone d’habitation existante ou pour recenser une nouvelle zone
d’habitation dans l’éventualité d’un accroissement imprévu ou exceptionnel de la population.
225
ii) toute redésignation permet d’éviter le risque de répercussions négatives sur le domaine et
les opérations agricoles voisins ou, si elles sont inévitables, ces répercussions négatives sont
maîtrisées dans toute la mesure du possible.
2) Les aménagements diversifiés sur les domaines agricoles et les aménagements liés à l’agriculture
et compatibles avec les opérations agricoles environnantes sans leur nuire sont autorisés sous
réserve des limites imposées quant à la superficie, à l’échelle et à l’implantation des aménagements
sur la propriété selon les modalités déterminées par le Règlement de zonage. Il faut apporter une
modification au Règlement de zonage pour hausser la superficie autorisée d’un aménagement
diversifié sur un domaine agricole ou d’un aménagement lié à l’agriculture.
3) Les nouvelles opérations d’extraction d’agrégats miniers peuvent être autorisées à titre
d’aménagement provisoire dans la désignation du secteur de ressources agricoles sous réserve
d’une politique sectorielle du volume 2 du Plan et uniquement dans les cas où l’on s’est penchés
sur les dispositions de la section 2.5.4.1 de la Déclaration de principes provinciale et de la section
10.4 du plan. Les carrières longeant la voie publique, les centrales mobiles d’asphalte et les
centrales mobiles de béton sont autorisées sous réserve de la section 10.7 du Plan.
2) Les logements supplémentaires peuvent être restreints sur les lots qui comprennent une
habitation agricole excédentaire.
226
3) La Ville doit permettre de remanier les lignes de lots dans les secteurs de ressources agricoles
pour des motifs juridiques ou techniques dans les cas où les remaniements n’ont pas pour effet de
créer un nouveau lot, sauf dans les cas suivants :
a) le nouveau lot comprend une habitation existante et peut aussi comprendre des bâtiments
accessoires, devenus excédentaires dans le cadre de la consolidation agricole;
b) à titre de condition du morcèlement, les terrains conservés sont zonés pour interdire les
aménagements résidentiels;
c) le lot morcelé a une superficie qui réduit la régression du domaine agricole et peut être
viabilisé adéquatement.
4) On ne peut étudier les demandes d’accord de dissociation d’une habitation agricole excédentaire
qu’après l’achat des terrains à consolider par l’exploitant agricole ou dans les cas où l’on démontre
qu’il existe un accord d’achat-vente exécutoire en vertu de la loi.
5) Dans les cas où les terrains qui comprennent une habitation excédentaire et des bâtiments
accessoires jouxtent la propriété agricole principale, la méthode recommandée pour dissocier du
terrain l’habitation excédentaire consiste à faire appel à un remaniement des lignes de lots entre les
deux propriétés pour éviter de créer un nouveau lot.
6) La création de lots pour les besoins des aménagements liés à l’agriculture doit être autorisée
dans les secteurs dans lesquels les sols sont de piètre qualité, dans les cas où tous les critères
suivants sont réunis.
a) Le Règlement de zonage permet l’aménagement avant l’approbation d’un accord dans une
demande de dissociation.
b) Les sols ont une cote de capacité agricole qui appartient essentiellement à la catégorie 4 ou
sont de piètre qualité d’après les cartes des sols d’Ottawa.
c) Le terrain fait partie d’une enclave recensée de mauvaise qualité qui s’étend sur une superficie
d’au moins 10 ha et est indiquée dans la cartographie des sols de la Ville d’Ottawa.
d) Le terrain n’est pas exploité ou ne peut pas être exploité dans le cadre d’une exploitation
agricole existante voisine.
e) Le nouveau lot proposé a une façade qui donne sur un chemin public.
f) Le nouveau lot proposé doit être limité à une superficie minimum nécessaire pour tenir
compte de l’aménagement afin de veiller à réduire le plus possible la régression du domaine
agricole principal.
g) À titre de condition de la dissociation, le lot doit être zoné pour interdire les aménagements
résidentiels.
7) La Ville doit permettre la dissociation d’un lot qui crée une nouvelle propriété agricole destinée à
servir exclusivement d’exploitation agricole, à la condition que les parcelles conservées et dissociées
du terrain n’aient pas chacune une superficie inférieure à 36 ha, afin de garder une marge de
manœuvre pour tenir compte des changements éventuels dans le type et la superficie des
aménagements agricoles.
227
9.2 Le secteur de la campagne rurale
Le secteur de la campagne rurale est constitué de
différents aménagements de moindre densité, par
exemple l’agriculture, des industries à petite échelle et le CE QUE NOUS VOULONS RÉALISER
tourisme comme les parcours de golf ou les gîtes et
couverts. Le secteur de campagne rurale comprend aussi
des grappes de logements de faible densité qui datent 1) Protéger et rehausser le caractère rural.
d’avant le Plan. L’intention de cette désignation consiste 2) Promouvoir et fortifier le rôle des villages
à tenir compte des différents aménagements du territoire comme centres ruraux et points de service.
qui se prêtent à une implantation en zone rurale, en 3) Limiter la fragmentation des terrains du
limitant l’importance de l’aménagement résidentiel, et à secteur rural et assurer la protection de la
appuyer les industries au service des résidents de la santé.
localité et du public voyageur, tout en veillant à préserver
le caractère du secteur rural.
2) Sous réserve d’une modification du Règlement de zonage, les aménagements suivants peuvent
être autorisés sur les terrains portant la désignation de secteur de campagne rurale :
228
a) les aménagements récréatifs et touristiques en plein air, les terrains de camping et les terrains
de sports, sauf si l’on considère qu’il s’agit d’infrastructures importantes au sens défini dans le
Plan;
b) les aménagements industriels légers et commerciaux à petite échelle dans les cas où tous les
critères suivants sont réunis :
i) les aménagements servent les résidents de la localité et le public voyageur, par exemple les
restaurants, les stations d’essence, les services personnels ou les motels;
ii) les terrains ont une façade qui donne sur une grande artère;
iii) les terrains sont situés dans un rayon de plus de 1 km d’un périmètre urbain ou d’un
village;
v) les terrains ne sont pas voisins de terrains portant la désignation de secteur de ressources
agricoles;
vi) les travaux d’aménagement peuvent être viabilisés grâce aux services offerts
conformément aux règlements provinciaux en vigueur;
vii) la superficie n’est pas supérieure à 300 m2 de la superficie locative totale brute cumulative
du lot;
viii) l’aménagement proposé est conçu pour réduire le plus possible les dangers entre la route
sur laquelle ils donnent et les points d’accès des véhicules, en plus d’atténuer les
incompatibilités avec les aménagements résidentiels voisins et d’être compatible avec le
caractère rural et le paysage.
c) Les aménagements institutionnels comme les lieux de culte, les établissements médicaux et les
institutions d’enseignement secondaire, sauf les écoles de la maternelle à la 12e année, dans les
cas où :
i) on démontre que les terrains des villages ou du périmètre urbain sont insuffisants ou
inappropriés ou qu’il faut implanter les aménagements dans le secteur rural;
ii) l’aménagement peut être viabilisé grâce aux services offerts conformément aux règlements
provinciaux en vigueur, sans toutefois imposer une demande et obliger à agrandir les services
publics;
iii) l’aménagement proposé est conçu pour réduire le plus possible les dangers entre la route
sur laquelle ils donnent et les points d’accès des véhicules et est compatible avec le caractère
rural et le paysage.
3) Tous les types d’aménagement autorisés à moins de 1 km d’un village ou d’un périmètre urbain
sont soumis à un examen pour s’assurer qu’ils ne nuisent pas à l’agrandissement d’un village ou
d’un périmètre urbain. Dans l’examen des projets d’aménagement à moins de 1 km d’un village ou
d’un périmètre urbain, on doit tenir compte de tous les éléments suivants :
a) l’aménagement est compatible pour un village ou un secteur urbain;
b) l’aménagement a une façade donnant sur une voie publique existante;
c) le site doit être doté éventuellement de liaisons avec les trottoirs et doit être conçu pour
permettre d’aménager ces liaisons de concert avec des arbres de rue dans l’avenir;
d) l’aménagement peut être viabilisé adéquatement grâce à des systèmes sur le site, sans
imposer de demande dans l’agrandissement des services publics pour une raison ou une autre,
notamment la lutte contre les incendies ou la contamination de la nappe phréatique.
229
9.2.3 Limiter la fragmentation des terrains du secteur rural et assurer
la protection de la santé.
1) Dans le cas des aménagements non résidentiels, pour la création de trois lots ou plus dans un
délai de trois ans, les aménagements doivent se dérouler selon le plan de lotissement.
2) Dans les cas où l’on propose de créer moins de trois lots pour un aménagement non résidentiel,
le Règlement de zonage doit autoriser les aménagements non résidentiels avant de demander
l’accord de dissociation, et la Ville peut exiger de modifier le Règlement de zonage pour interdire
les aménagements résidentiels à titre de condition de la dissociation.
3) Il est interdit de créer des lots pour les besoins des aménagements résidentiels, sauf dans les cas
suivants :
a) on peut créer un maximum de deux lots à partir de n’importe quel lot existant le 14 mai 2003;
b) on ne doit pas créer le lot à partir d’un lot relevant d’un plan de lotissement enregistré sauf si
toutes les conditions suivantes sont réunies :
i) la superficie minimum des lots dissociés et conservés n’est pas inférieure à 0,8 ha;
ii) les lots conservés et dissociés peuvent être viabilisés adéquatement;
iii) on démontre que la création d’un nouveau lot n’a pas d’incidence négative sur les réseaux
d’aqueduc et d’égout des aménagements voisins;
iv) l’aménagement peut compter sur une alimentation en eau suffisante en qualité et en
quantité;
c) les terrains conservés doivent s’étendre sur une superficie d’au moins 10 ha, sauf si le lot se
trouve dans une zone d’habitation historique;
d) le lot dissocié doit s’étendre sur une superficie d’au moins 0,8 ha, à moins de se trouver dans
une zone d’habitation historique, et peut être appelé à être plus vaste pour s’assurer qu’il pourra
être viabilisé adéquatement de manière à ne pas nuire à la qualité et à la quantité de l’eau de la
nappe phréatique ni à la sécurité du fonctionnement des réseaux d’égout;
e) le lot se trouve dans une zone d’habitation historique, dans laquelle la superficie minimum du
lot doit cadrer avec les lots voisins, dans les cas où le lot n’a pas pour effet de prolonger la zone
d’habitation en longueur, en largeur ou en profondeur et dans les cas où il doit être viabilisé
adéquatement sans nuire aux services privés existants sur les lots voisins;
f) le lot a une superficie donnant sur une voie publique et ne doit pas avoir accès à une autoroute
provinciale. Dans les cas où le lot a une façade donnant sur une artère et sur une voie collectrice
ou sur une route locale, le lot proposé ne doit pas être accessible à partir de l’artère;
h) les nouveaux lots doivent respecter les formules de séparation selon des distances minimums,
conformément aux règlements provinciaux;
i) les lots ne doivent pas avoir d’incidence sur les terrains désignés pour l’extraction des agrégats
miniers et doivent respecter les politiques se rapportant aux réserves et aux opérations
d’extraction minière;
j) tous les travaux d’aménagement effectués sur le lot doivent être restreints aux secteurs éloignés
de la végétation mature ou des infrastructures naturelles, et un accord d’aménagement peut
constituer une condition de la dissociation pour assurer la protection de ces infrastructures
naturelles.
230
9.3 Le secteur de transport industriel et d’entreposage rural
Les terrains portant la désignation de secteur de
transport industriel et d’entreposage rural sont
destinés à permettre de réaliser des aménagements
qui ne sont pas adaptés au secteur urbain, ni au CE QUE NOUS VOULONS RÉALISER
secteur de campagne rurale parce qu’il faut de vastes
superficies de terrain ou que les terrains doivent être
séparés des activités nocives. Ces aménagements
prévoient un large éventail d’activités dans différents 1) Autoriser un ensemble d’activités et de
secteurs de l’industrie, dont l’entreposage, la fonctions industrielles pour tirer le
distribution, l’industrie légère et l’industrie lourde et meilleur parti possible de l’implantation
les petits immeubles à usage de bureaux. Les des aménagements en zone rurale.
secteurs de transport industriel et d’entreposage
ruraux sont viabilisés grâce aux artères, dont la 2) Préserver les grappes d’aménagements
plupart se trouvent non loin des échangeurs industriels pour réduire les
autoroutiers de la série 400, pour permettre les incompatibilités avec le secteur rural.
déplacements efficients des biens en limitant les
inconvénients pour la circulation locale en zone
rurale. Il s’agit de la désignation des terrains destinés à l’emploi
pour les besoins de la Déclaration de principes provinciale.
231
nombre de sites en fonction d’un réseau modeste d’aqueduc et d’égout, conformément aux
politiques du Plan.
3) Tous les nouveaux projets d’aménagement proposés dans la zone de contrôle des permis du
ministère des Transports doivent permettre de gérer la proximité des moyens d’accès des entrées de
voiture par rapport à l’échangeur, conformément aux Lignes directrices sur la gestion de l’accès du
ministère.
4) Il est permis de dissocier les lots dans les secteurs de transport industriel et d’entreposage ruraux;
toutefois, les lots dissociés doivent être implantés de manière à ne pas limiter l’aménagement d’un
lotissement industriel.
5) Les terrains désignés dans le secteur de transport industriel et d’entreposage rural et aménagés
sur le chemin Carp sont subordonnés aux politiques du secteur de la politique propre au secteur du
couloir du chemin Carp.
6) Les travaux d’aménagement sur les terrains portant la désignation de secteur de transport
industriel et d’entreposage rural doivent être limités aux opérations qui font appel à des travailleurs
dont le nombre n’oblige pas à apporter de modifications au réseau municipal de voirie ou de
transport, d’après des études de transport appropriées. Tous les projets d’aménagement doivent
aussi démontrer qu’on a prévu des options pour le transport, par exemple le covoiturage ou
d’autres services partagés, pour réduire la nécessité de prendre des voitures particulières et de
stationner sur les lieux.
232
d) les aménagements commerciaux qui assurent essentiellement des services à l’intention des
employés du secteur de transport et d’entreposage rural ou du public voyageur, par exemple les
restaurants, les stations d’essence et les magasins de détail dont la superficie locative brute peut
atteindre 300 m2 ou les aménagements comparables. Les aménagements commerciaux qui
consistent à présenter et à vendre des produits fabriqués ou entreposés sur les lieux sont
autorisés à la condition que la superficie consacrée au commerce de détail ne soit pas supérieure
à la plus élevée de deux valeurs, à choisir entre 300 m2 ou 25 % de la superficie brute du
bâtiment.
233
9.4 Les villages
Les villages jouent un rôle prépondérant dans la vitalité
et l’identité du secteur rural. La zone rurale de la Ville
comprend 26 villages, qui sont indiqués dans
l’annexe B8. Ces villages sont différents du point de CE QUE NOUS VOULONS
vue de leur superficie et de leur population. Certains RÉALISER
villages sont viabilisés par les services d’eau et
d’aqueduc de la municipalité, alors que d’autres sont
1) Considérer les villages comme des
viabilisés grâce à des services privés. La majorité des
travaux d’aménagement dans le secteur rural se collectivités rurales qui doivent évoluer
déroule dans les villages, afin de réduire les conflits pour devenir des quartiers où tout est
avec d’autres aménagements comme l’agriculture, accessible en moins de 15 minutes,
l’extraction minière, l’industrie en zone rurale et les surtout les villages qui sont entièrement
secteurs d’importance naturelle. La Ville promeut la viabilisés.
santé et la vivabilité des collectivités des villages grâce 2) S’assurer que tous les travaux
à des pratiques de croissance durable, en appuyant les d’aménagement préservent le caractère
petites et moyennes entreprises qui servent la du secteur rural et des villages.
collectivité locale et qui développent le tourisme, ainsi
que les grandes industries dans les implantations
stratégiques, en plus de diversifier le logement dans les
cas où il est possible de viabiliser les villages.
La Ville promeut la santé et la vivabilité des collectivités des villages grâce à des pratiques de
croissance durable, en appuyant les petites et moyennes entreprises qui servent la collectivité locale
et qui développent le tourisme, ainsi que les grandes industries dans les implantations stratégiques,
en plus de diversifier le logement dans les cas où il est possible de viabiliser les villages.
2) La densité et la répartition des aménagements fonciers dans les villages doivent être déterminées
par :
a) un plan secondaire dans le volume 2;
b) la capacité d’assurer les travaux d’aménagement grâce à des services d’aqueduc et d’égout
privés ou aux services municipaux dans les cas où ils existent.
234
b) les aménagements de détail et commerciaux dont la superficie et l’échelle sont limitées;
c) les aménagements institutionnels comme les écoles, les établissements de soins, les
infrastructures récréatives et collectives et les lieux de culte;
d) les jardins communautaires, les jardins des marchés agricoles et les marchés agricoles;
e) les activités modestes de production artisanale de produits alimentaires, de boissons et de biens
destinés à la vente.
2) Les aménagements suivants sont interdits dans les villages, sauf prescription contraire dans un
plan secondaire d’un village :
a) les aménagements industriels lourds qui pourraient nuire aux aménagements industriels proches
en raison du bruit, des vibrations, de la poussière, des émanations, de la contamination de la nappe
phréatique ou des déplacements du matériel lourd;
b) les infrastructures de stockage en plein air donnant sur une rue;
c) les nouvelles infrastructures de service au volant et les terrains de stationnement commerciaux
dans les secteurs essentiels.
3) La Ville prône les changements à apporter aux lignes directrices provinciales pour qu’il soit plus
facile d’aménager des logements multifamiliaux dans les villages afin de permettre en particulier
aux personnes qui doivent vivre dans des logements dotés de services de soutien de rester dans les
villages sans avoir à se réinstaller dans d’autres secteurs de la Ville.
Photo : Ville d’Ottawa
235
Section 10.
La protection de la santé
et de la sécurité
236
Section 10. La protection de la
santé et de la sécurité
Les conditions environnementales, qu’elles soient
naturelles ou non, peuvent donner lieu à des
dangers pour la vie ou la santé humaines et CE QUE NOUS VOULONS
endommager ou dévaloriser les biens. Ces
RÉALISER
conditions ou contraintes environnementales dans
l’aménagement peuvent constituer des dangers
naturels, par exemple les plaines inondables et les 1) Prévenir les blessures, les décès et les
sols instables, ou les dangers découlant de l’activité dommages matériels.
humaine, notamment les sites contaminés, les 2) Réduire le plus possible les
mines et les terrains touchés par le bruit. Ces aménagements fonciers incompatibles.
conditions comprennent les dangers actuels et les 3) Fortifier la résilience contre les incidences
dangers projetés en raison du changement de la chaleur extrême.
climatique. Le Plan prévoit des mesures pour 4) Rehausser la sécurité personnelle grâce à
protéger les personnes et les biens contre les la conception.
répercussions de ces conditions naturelles et
artificielles.
En général, les projets d’aménagement doivent éviter les zones dans lesquelles il y a des dangers
naturels ou artificiels, dans les cas où il y a des risques inadmissibles pour la santé et la sécurité ou
pour les dommages matériels, et ne doivent pas avoir pour effet de créer de nouveaux dangers ni
aggraver des dangers existants.
237
Les dangers d’érosion appartiennent aux secteurs qui ont perdu ou qui ont pu perdre du terrain en
raison de processus humains ou naturels et qui sont voisins des réseaux de cours d’eau et de petits
lacs sur leur territoire.
1) Les travaux d’aménagement doivent généralement être orientés vers les secteurs qui sortent du
périmètre des plaines inondables et des dangers d’érosion.
2) Les révisions à apporter à la zone sous-jacente des plaines inondables dans le Règlement de
zonage ou aux limites de réglementation dans les plans secondaires ou dans les politiques
sectorielles peuvent être mises en œuvre sans qu’il soit nécessaire de modifier le Plan officiel, dans
les cas où l’information sur l’élévation géodésique propre au site, préparée par un arpenteur
géomètre de l’Ontario, a été acceptée par l’office de protection de la nature compétent ou lorsque
la Ville apporte des mises à jour à la zone sous-jacente des plaines inondables dans le Règlement de
zonage et qu’on a reçu l’accord de l’office de protection de la nature compétent.
3) On précisera, de concert avec la Ville et l’office de protection de la nature compétent, les cas
dans lesquels il faut mener des études sur les plaines inondables pour justifier une demande
d’aménagement. Les études sur les plaines inondables soumises par la Ville dans le cadre du
processus de l’examen des demandes d’aménagement doivent être justifiées par des études
d’ingénierie et d’environnement appropriées.
4) On ne doit pas autoriser les travaux d’aménagement dans les plaines inondables ou dans les
zones de danger d’érosion dans les cas où les aménagements ont vocation d’institution ou de
service d’urgence essentiel ou sont associés à l’élimination, à la fabrication, au traitement ou au
stockage de substances dangereuses selon les modalités précisées dans les politiques provinciales,
ou dans les cas où il faut stocker en plein air du matériel industriel.
5) On ne doit pas autoriser de travaux d’aménagement, ni de modifications des sites dans les zones
qui deviendraient inaccessibles pour les personnes et les véhicules pendant des inondations, des
érosions ou d’autres urgences.
6) Sans égard à la politique 5, les travaux d’aménagement et de modification des sites peuvent être
autorisés si l’on a démontré que les sites sont dotés de moyens d’accès adaptés à la nature des
travaux d’aménagement et des dangers naturels. Dans ces cas, les aménagements suivants peuvent
être autorisés :
a) les infrastructures qui, selon leur nature, doivent être implantées dans les plaines inondables,
par exemple les ponts, les ouvrages de régulation des inondations ou de l’érosion ou les annexes
mineures, ou encore les espaces ouverts passifs qui n’ont pas d’incidence sur le débit des
inondations;
b) les travaux d’agrandissement ou de rénovation mineurs des ouvrages existants qui n’ont
aucune incidence sur les inondations, qui respectent les exigences voulues dans la protection
contre les inondations et qui sont approuvés par l’office de protection de la nature compétent;
c) le remplacement, par une nouvelle habitation, d’une habitation qui existait à la date à laquelle
le Plan a été adopté, dans les cas où :
i) la nouvelle habitation s’étend généralement sur la même superficie brute que l’habitation
existante, dans les cas où la nouvelle habitation est implantée sur le lot qui comporte un risque
moindre d’inondation;
238
ii) la nouvelle habitation, de concert avec les travaux de modification du site, n’a pas d’effet
négatif sur les inondations;
iii) la nouvelle habitation et les travaux de modification du site correspondant doivent respecter
les exigences voulues pour la protection contre les inondations et doivent être approuvés par
l’office de protection de la nature compétent;
d) les espaces ouverts passifs qui n’ont pas d’incidence sur le débit des inondations;
e) les aménagements autorisés dans le périmètre inondable ou dans les secteurs de risque
moindre conformément aux politiques 1 à 5 des secteurs de la politique sur les plaines
inondables à deux zones ci-après.
7) Sans égard à la politique 5, les travaux de modification des sites sont autorisés dans la plaine
inondable dans certains cas, à la condition qu’ils soient approuvés en vertu de la Loi sur les offices
de protection de la nature.
2) Le périmètre d’inondation et les secteurs de risque d’inondation réduit doivent être subordonnés
aux dispositions propres aux secteurs dans le Règlement de zonage.
3) La Ville peut éventuellement recenser d’autres secteurs de la plaine inondable à deux zones.
Cette désignation est normalement faite à l’initiative de la Ville de concert avec l’office de
protection de la nature et dans le cadre d’un processus exhaustif d’aménagement du territoire et
de planification d’après la nappe phréatique, uniquement dans les secteurs des aménagements
existants enclins à des inondations et à la condition que l’on puisse démontrer toutes les conditions
suivantes grâce aux études techniques voulues :
a) les travaux d’aménagement et de modification du site sont réalisés conformément aux normes
de protection contre les inondations, aux normes sur les ouvrages de protection et aux normes
d’accès;
b) les véhicules et les personnes peuvent entrer dans le secteur et en sortir en toute sécurité
pendant les inondations, pendant une érosion ou dans d’autres cas d’urgence;
c) on ne crée pas de nouveaux dangers et les dangers existants ne sont pas aggravés;
239
d) il n’y a pas de répercussions environnementales néfastes.
4) Les travaux d’aménagement dans le canal de dérivation doivent être assujettis aux politiques 1 à
7 de la section 10.1.1 en ce qui a trait aux plaines inondables.
5) Les travaux d’aménagement et de modification des sites peuvent être autorisés dans le périmètre
d’inondation et dans le secteur de risque d’inondation réduit dans les cas où le risque pour la
sécurité publique est mineur et pourrait être maîtrisé conformément aux normes provinciales et
dans les cas où l’on démontre et respecte toutes les conditions suivantes :
a) les travaux d’aménagement et de modification des sites sont réalisés conformément aux
normes sur la protection contre les inondations, aux normes sur les ouvrages de protection et
aux normes d’accès;
b) les travaux d’aménagement et de modification des sites dans le périmètre d’inondation
doivent respecter les recommandations pertinentes pour la protection contre les inondations
conformément aux directives et aux normes applicables de la Ville d’Ottawa pour le secteur
vulnérable des inondations dans la lutte contre le changement climatique;
c) les personnes et les véhicules ont le moyen d’entrer dans le secteur et d’en sortir en toute
sécurité pendant une inondation, une érosion ou d’autres cas d’urgence;
d) on ne crée pas de nouveaux dangers, et les dangers existants ne sont pas aggravés;
e) il n’y a pas de répercussions environnementales néfastes;
f) les travaux d’aménagement proposés cadrent avec les politiques du Plan et avec tous les
autres règlements municipaux applicables;
g) l’approbation a été délivrée dans le cadre de la Loi sur les offices de protection de la nature.
4) Les travaux d’aménagement et de modification des sites visés par la politique 5 doivent se
dérouler conformément à la désignation sous-jacente du Plan officiel représentée dans l’annexe B,
pourvu que les conditions de la politique 5 soient respectées à la satisfaction de la Ville et de l’office
de protection de la nature compétent.
5) Pour éviter un risque accru pour la vie et les biens, la création de lots, les nouvelles remises ou la
création de logements secondaires ne doivent pas être autorisées dans les cas où la totalité ou une
partie du lot se situe dans le périmètre d’inondation ou dans un secteur de risque d’inondation
réduit.
240
2) Afin de protéger les personnes et les biens contre les répercussions climatiques éventuelles, les
travaux d’aménagement et de réaménagement dans le secteur vulnérable aux inondations à cause
du changement climatique doivent être évités dans les cas où les aménagements ont une vocation
institutionnelle ou de service d’urgence essentiel ou sont associés à l’élimination, à la fabrication, au
traitement ou au stockage de substances dangereuses indiquées dans la politique provinciale ou
prévoient le stockage industriel en plein air.
3) Les travaux d’aménagement et de modification des sites dans le secteur vulnérable aux
inondations à cause du changement climatique doivent respecter les recommandations pertinentes
pour la protection contre les inondations conformément aux lignes directrices et aux normes
applicables de la Ville d’Ottawa.
4) Les travaux d’aménagement et de modification des sites ne doivent pas être autorisés dans les
secteurs qui deviendraient inaccessibles pour les personnes et les véhicules pendant une inondation
causée par le changement climatique.
2) Sans égard à la politique 1 ci-dessus, pour les aménagements distincts de ceux qui sont
énumérés dans la politique 1, la Ville doit passer en revue les demandes portant sur le plan
d’implantation, le plan de lotissement, la copropriété et l’accord, en appliquant les critères
suivants :
a) l’information sur les sols et l’ingénierie (recueillie en faisant appel aux normes et aux
procédures établies) est suffisante pour confirmer que le site est adéquat ou qu’il peut se prêter à
des travaux d’aménagement;
b) les modifications à apporter au site ne doivent pas causer d’effets environnementaux néfastes,
créer un nouveau danger ou aggraver ailleurs un danger existant;
c) les personnes et les véhicules ont un moyen d’entrer dans le secteur et d’en sortir en toute
sécurité pendant les urgences ou après une érosion.
241
1) Les évaluations environnementales des sites, les évaluations des mesures correctives ou des
risques et les activités de gestion des risques et les rapports correspondants doivent être menés et
établis conformément au Règlement de l’Ontario no 153/04, dans sa version modifiée, et doivent
être exécutés, signés et estampillés par une personne compétente au sens défini dans ce règlement.
Dans les cas nécessaires, la Ville peut se prévaloir des dispositions suspensives de la Loi sur
l’aménagement du territoire pour s’assurer de confirmer la vérification satisfaisante des conditions
environnementales propices avant les travaux d’aménagement.
3) Dans les cas où l’on constate qu’une propriété que l’on propose d’aménager est contaminée, les
contaminants doivent être complètement relevés, et on doit déposer auprès de la Ville un plan de
mesures correctives, un plan d’évaluation des risques ou un plan de gestion des risques pour
décontaminer les lieux. On peut délivrer un permis de construire par phases afin de permettre de
réaliser les plans de concert avec les travaux nécessaires de démolition et de terrassement.
4) Quand il faut déposer le relevé de l’état des lieux (REL), il faut soumettre à la Ville un exemplaire
du REL et de toutes les pièces justificatives, ainsi que la confirmation de l’acceptation du ministère.
La Ville doit considérer que le REL est reconnu par le ministère dans les cas où il a été confirmé que
le REL :
a) a subi avec succès la vérification du ministère;
b) ne sera pas vérifié par le ministère.
5) Pour les propositions d’aménagement visant à agrandir ou à modifier des bâtiments sur des
propriétés à vocation industrielle, dans les cas où l’on constate un niveau de contamination
supérieur aux normes du ministère, le requérant doit déposer l’un ou l’autre des deux documents
suivants :
a) un rapport d’assainissement pour confirmer la décontamination sur la superficie au sol du
bâtiment pendant la construction;
b) un rapport d’évaluation des risques d’une personne compétente décrivant dans ses grandes
lignes le risque pour les travailleurs du bâtiment et pour les occupants éventuels et permettant
de conclure qu’il n’y ait pas de risque inadmissible pour les récepteurs sur le site si on laisse en
place la matière contaminée.
6) Dans les cas où la contamination de la propriété proposée s’étend à des terrains qui lui
appartiennent, la Ville peut délivrer un permis de construire par phases selon l’exécution et la mise
en œuvre d’un accord de gestion de la contamination hors site pour assainir le site ou gérer la
contamination à la satisfaction de la Ville sur sa propriété.
7) Dans les cas où l’on transfère à la Ville des terrains pour des autoroutes publiques,
l’élargissement de routes, des parcs, la gestion des eaux pluviales, des servitudes ou pour tout autre
motif, la Ville peut exiger, à titre de condition du transfert, de vérifier à sa satisfaction que le terrain
proposé se prête à l’aménagement projeté conformément aux lois et aux règlements provinciaux. Il
242
se peut aussi que le propriétaire des lieux doive déposer un REL avant le transfert de la propriété à
la Ville.
8) Dans les cas où le site d’une station d’essence est réaménagé et qu’il n’y a pas de changement
de vocation pour un aménagement plus sensible, la Ville peut exiger que l’Administration des
normes techniques et de la sécurité (ANTS) confirme que l’infrastructure respecte les règlements de
l’ANTS et dépose les documents suivants :
a) un permis à jour de l’infrastructure délivré par l’ANTS;
b) dans les cas nécessaires, un plan de gestion de la contamination à jour et le rapport de
surveillance de la nappe phréatique correspondant, préparés conformément au Protocole de
gestion de l’environnement de l’ANTS pour les sites de manutention du carburant en Ontario
(2012, dans sa version modifiée).
1) Les sites d’élimination des déchets solides en service sont indiqués dans l’annexe B pour en
confirmer la fonction et l’impact potentiel sur les aménagements environnants.
2) La Ville doit obligatoirement apporter une modification au Plan officiel pour établir un nouveau
site d’élimination des déchets solides.
3) L’agrandissement de la superficie au sol des sites d’élimination des déchets solides en service doit
faire l’objet d’une modification du Règlement de zonage.
4) Les terrains situés à moins de 3 km du périmètre d’un site d’élimination des déchets solides en
service sont réputés faire partie de la zone d’influence du site. Dans cette zone, la création de
nouveaux lots oblige à établir un avis du titre de propriété pour s’assurer de connaître les
répercussions du site d’élimination des déchets solides en service (soit le bruit, la poussière, les
odeurs nauséabondes et le circuit de transport).
5) Les travaux d’aménagement dans le secteur d’influence d’un site d’élimination des déchets
solides en service doivent permettre de démontrer que le site d’élimination des déchets solides n’a
pas d’effets néfastes inadmissibles sur les travaux d’aménagement proposés et ne posent pas de
risque pour la santé et la sécurité humaines.
6) Sans égard aux exigences de la politique 5 ci-dessus, les aménagements compatibles suivants
n’ont pas obligatoirement à faire l’objet d’une étude, à la condition que la nappe phréatique du
site d’élimination des déchets solides ne soit pas contaminée et que les travaux d’excavation n’aient
243
pas pour effet de transférer des gaz d’enfouissement, ni d’éliminer une zone tampon servant
d’écran visuel pour masquer le site d’enfouissement de la vue du public : services publics,
installations de traitement des déchets, circuits de transport hors-sol, activités d’exploitation
forestière, carrières de gravier et autres activités minières.
7) Sans égard aux politiques 5 et 6, les nouveaux aménagements fonciers ne sont pas autorisés à
moins de 30 m du périmètre autorisé par permis du site d’élimination des déchets solides en
service.
8) Les travaux d’aménagement se déroulant sur un site d’élimination des déchets qui n’est pas en
service ou à moins de 250 m de ce site (par exemple les vieux sites d’enfouissement fermés) sont
subordonnés aux exigences précisées dans les politiques sur les sites contaminés. Les travaux
d’aménagement à moins de 500 m d’un site d’élimination des déchets hors service doivent aussi
démontrer qu’il n’y a pas de risque pour la santé et la sécurité humaines à cause des gaz
d’enfouissement.
244
1) La Ville doit obliger les requérants qui déposent des demandes d’aménagement d’indiquer si des
terrains ont servi à l’extraction de minerais, de pétrole ou d’agrégats miniers.
2) Dans les cas où l’on propose de mener des travaux d’aménagement dans une zone de danger
minier ou qu’il existe une carrière abandonnée, la proposition doit :
a) évaluer les risques pour la santé humaine et pour les biens;
b) établir les mesures pour traiter et maîtriser les risques connus ou présumés;
c) démontrer que le site peut être réaménagé afin de permettre de réaliser les travaux
d’aménagement proposés.
3) Les travaux d’aménagement ne doivent pas être autorisés à moins de 300 m d’une zone de
danger minier ou d’une carrière abandonnée à moins de prévoir des mesures pour traiter et
maîtriser les risques connus ou présumés pour la santé humaine et pour les biens.
1) Tous les travaux d’aménagement doivent respecter les Lignes directrices sur la maîtrise du bruit
environnemental de la Ville, qui s’inspirent des Lignes directrices provinciales sur le bruit applicables
[à l’heure actuelle, NPC – 300, MEPNP 2013].
2) Toutes les études sur le bruit préparées pour justifier des travaux d’aménagement doivent être
conformes aux Lignes directrices de la Ville sur la maîtrise du bruit environnemental et doivent
comprendre une clause sur la maîtrise du bruit et une clause d’avertissement dans les cas
nécessaires, à titre de conditions de l’approbation.
3) Les propositions d’aménagement portant sur les aménagements sensibles au bruit nouveau ou
augmenté doivent faire l’objet d’une étude de viabilité sur le bruit ou d’une étude détaillée sur le
bruit conformément aux Lignes directrices sur la maîtrise du bruit environnemental dans les sites
suivants :
a) à moins de 100 m :
i) de l’emprise d’une artère, d’une route collectrice ou d’une grande rue collectrice existante
ou projetée et indiquée dans les annexes C4;
245
ii) de l’emprise d’un couloir de transport en commun rapide ou d’un couloir prioritaire de
transport indiqué dans l’annexe C2;
iii) des terrains désignés comme secteurs de transport industriel et de stockage traditionnels ou
de secteurs mixtes industriels non traditionnels indiqués dans l’annexe B ou des terrains zonés
pour un aménagement industriel;
iv) à partir d’une source de bruit fixe existante décrite dans le certificat provincial
d’approbation délivré en vertu de la Loi sur la protection de l’environnement;
(a) b) dans le rayon de 250 m :
i) de l’emprise d’une autoroute provinciale existante ou proposée, de l’autoroute 174
d’Ottawa ou d’une ligne de chemin de fer principale ou secondaire;
c) dans le rayon de 300 m d’une carrière titulaire d’un permis en vertu de la Loi sur les ressources
en agrégats ou de terrains situés dans une zone sous-jacente de ressources en sable et en gravier;
d) dans le rayon de 500 m de l’emprise :
i) d’une autoroute provinciale de la série 400;
ii) d’une ligne de chemin de fer principale;
iii) d’une carrière titulaire d’un permis en vertu de la Loi sur les ressources en agrégats;
iv) de terrains situés dans une zone sous-jacente de ressources en substrat rocheux.
4) Dans les cas où l’on propose de réaliser de nouveaux travaux d’aménagement dans le secteur
urbain ou dans un village à proximité d’une source existante de bruit fixe, le Conseil municipal
peut, à sa discrétion, modifier les Lignes directrices sur la maîtrise du bruit environnemental afin de
recenser les autres secteurs de bruit fixe de la catégorie 4.
5) Le recensement des zones de bruit fixe de la catégorie 4 ne peut pas s’appliquer rétroactivement
aux travaux d’aménagement existants.
6) Si le bruit fixe des sources pour lesquelles on a recensé un secteur de bruit fixe de la catégorie 4
cesse, on peut juger que le recensement ne s’applique plus.
246
7) Dans les cas où on propose d’agrandir la zone de la source existante d’un bruit stationnaire ou
qu’on propose un changement de vocation qui pourrait avoir pour effet d’accroître le bruit, on
peut exiger une étude de vérification acoustique du bruit.
8) Une étude détaillée pour la maîtrise du bruit doit être exigée dans les cas où il faut élargir ou
construire une artère, une grande rue collectrice ou un couloir de transport en commun rapide
indiqués dans le Plan.
9) Dans les cas où il existe des aménagements sensibles au bruit non loin d’une voie publique ou
d’une infrastructure de transport en commun rapide existante indiquée dans le Plan et dans les cas
où les limites fixées dans les lignes directrices sur le bruit sont dépassées, la Ville peut mettre en
œuvre des mesures de maîtrise du bruit conformément aux Lignes directrices sur la maîtrise du
bruit environnemental et à la politique sur l’amélioration locale.
10) Les propriétaires des terrains jouxtant directement les améliorations locales mentionnés dans la
politique 9 ci-dessus peuvent participer au financement des coûts engagés par la Ville si un nombre
suffisant de propriétaires touchés sont d’accord avec les travaux et que ces travaux sont approuvés
par le Conseil municipal.
11) La Ville doit tenir compte de l’atténuation du bruit dans la conception des collectivités afin
d’améliorer la qualité du domaine public selon les modalités décrites dans les Lignes directrices sur
la maîtrise du bruit environnemental.
12) On ne peut faire appel à des barrières acoustiques que lorsque la Ville confirme que toutes les
autres méthodes d’atténuation du bruit ne sont pas viables, notamment en aménageant des
immeubles de plus grande hauteur le long d’une artère et donnant sur une artère. Le promoteur
doit démontrer qu’il faut prévoir une barrière acoustique, que la Ville doit approuver conformément
aux Lignes directrices sur la maîtrise du bruit environnemental.
Vibrations
13) La Ville peut exiger une étude des vibrations pour les travaux d’aménagement à moins de 75 m
d’une emprise ferroviaire ou d’un couloir de transport en commun par train léger existant ou
proposé et doit exiger une clause sur la maîtrise des vibrations et une clause d’avertissement dans
les cas nécessaires à titre de condition de l’approbation.
2) Une étude de la maîtrise du bruit conforme aux Lignes directrices sur la maîtrise du bruit
environnemental approuvées par le Conseil municipal est obligatoire dans le cadre d’une demande
complète pour toute proposition d’aménagement dans le périmètre du bruit composite
25 NEF/NEP.
247
3) La mise en valeur des nouveaux aménagements sensibles au bruit ne doit pas être approuvée à
l’intérieur du périmètre du bruit composite 35 NEF/NEP.
5) Dans la zone d’aménagement du voisinage des aéroports, les aménagements sensibles au bruit
peuvent être autorisés entre le périmètre de bruit composite NEF/NEP 25 et la zone d’influence de
l’exploitation des aéroports.
7) Il se peut qu’on doive adopter des conditions et des pratiques exemplaires pour les travaux
d’aménagement afin de réduire le risque de conflit faunique avec les opérations aéroportuaires. Les
aménagements proposés et les projets et activités portant sur les infrastructures municipales dans le
voisinage de l’Aéroport international d’Ottawa doivent tenir compte du Plan de gestion de la faune
de l’administration de l’Aéroport international MacDonald-Cartier.
8) Dans la zone d’aménagement du voisinage des aéroports, il est interdit de créer des zones
d’habitat sur des plans d’eau ouverts.
248
9) Sur tout le territoire de la Ville, les aménagements, les activités et l’utilisation des matériaux de
construction qui pourraient gêner la sécurité de l’exploitation des aéronefs, l’application des aides à
la navigation ou la télécommunication sont interdits.
10) Les travaux d’aménagement dans les surfaces d’approche des pistes d’atterrissage sont
subordonnés à l’ensemble des dispositions relatives à la hauteur des bâtiments du Règlement sur le
zonage de l’Aéroport international Macdonald-Cartier d’Ottawa.
12) Les travaux d’aménagement sensibles au bruit ne sont pas autorisés dans le périmètre
30 NEF/NEP des aéroports de Carp et de Rockcliffe.
La chaleur extrême peut être un danger pour la santé. Elle peut causer la déshydratation,
l’épuisement par la chaleur, les coups de chaleur et même des décès. Les températures élevées
peuvent constituer des risques pour tous; or, les risques pour la santé sont plus importants pour les
personnes âgées, les nourrissons et les jeunes enfants, les personnes qui ont des maladies
chroniques, les travailleurs et les athlètes en plein air, les personnes qui vivent dans l’itinérance,
ceux et celles qui prennent certains médicaments sur ordonnance et ceux qui ont des revenus
moindres. On peut prévenir les maladies causées par la chaleur en faisant le nécessaire pour
s’hydrater, pour éviter la chaleur et pour trouver des moyens de se rafraîchir.
L’effet d’îlot thermique urbain est créé dans les secteurs bâtis, puisque dans ces secteurs, les
environnements bâtis conservent la chaleur plus longtemps et deviennent plus chauds que les
espaces verts urbains ou les zones rurales non loin de là. La température moyenne annuelle de l’air
d’une ville d’un million de personnes ou plus peut se réchauffer de 1 °C à 3 °C par rapport aux
environs. Le soir, la différence peut même atteindre 12 °C.
1) L’environnement bâti doit être aménagé pour assurer la protection contre la chaleur extrême,
pour réduire l’effet d’îlot thermique urbain, pour édifier la résilience climatique et pour assurer la
sécurité des loisirs et du transport actif par toutes les températures.
249
2) On conserve les arbres et on en plante de nouveaux pour produire de l’ombre et rafraîchir les
lieux :
a) en appliquant les politiques du couvert forestier urbain de la section 4.8 et des autres sections
du Plan;
b) en obligeant à conserver les arbres et en planter de nouveaux, selon le cas, dans les cas où ils
produisent de l’ombre pour les utilisateurs, en priorité dans la conception et l’exploitation des
réseaux piétonniers, cyclables et de transport en commun et dans les cas où ces réseaux sont
interreliés;
c) en encourageant et en favorisant l’entretien et la croissance du couvert forestier urbain sur le
domaine résidentiel, commercial et privé.
3) Pour les arrêts de transport en commun dans lesquels il n’est pas viable de planter des arbres, il
faut envisager d’aménager des structures d’ombrage afin de permettre de s’abriter du soleil et
d’assurer le confort des loisirs et de la mobilité dans les transports en commun pendant les épisodes
de chaleur extrême.
4) L’utilisation du gazon artificiel pour recouvrir les terrains n’est pas autorisée dans les
aménagements résidentiels, commerciaux ou industriels, mais peut l’être pour les infrastructures
sportives et d’entraînement sportif.
5) Les immeubles à usage de bureaux, les centres commerciaux, les grandes surfaces de vente au
détail, les établissements industriels et les institutions et infrastructures à grande échelle ou
l’aménagement des sites existants sur lesquels sont construits ces établissements doivent être dotés
de mesures d’atténuation de la chaleur, par exemple :
a) la conservation des grands arbres existants;
b) la plantation d’arbres qui seront dotés d’un grand couvert forestier à maturité;
c) l’utilisation de matériaux réfléchissants de couleur pâle sur les toits, dans les terrains de
stationnement et sur les autres surfaces;
d) l’intégration d’infrastructures d’ombre (naturelles ou bâties);
e) l’intégration de structures de rafraîchissement et d’ombrage passives, par exemple les
colonnades, les auvents, les débords ou les ailettes verticales;
f) les autres mesures d’atténuation comme les toits blancs ou verts, le paysagement de moindre
impact et la conception des terrains de stationnement en surface qui intègrent des îlots de
verdure et des trottoirs qui rompent l’étendue du terrain de stationnement.
250
la Ville et par les propriétaires d’établissements ou de logements. La sécurité et l’accessibilité sont
des préoccupations essentielles de la planification de la parité des genres. Il est important d’intégrer
ces considérations dans la planification de la forme bâtie, des parcs et des paysages de rue pour les
femmes et les enfants et pour les autres groupes cibles.
1) Dans l’examen des demandes d’aménagement, la Ville se penche sur les mesures permettant de
rehausser la sécurité et la sûreté grâce à des moyens comme :
a) l’installation, dans les espaces destinés au public après la tombée de la nuit, d’un éclairage
extérieur suffisant pour permettre d’exercer les activités planifiées pour ces espaces;
b) un modèle de conception global qui évite de créer des secteurs clos ou des secteurs
comportant des retraits exigus entre les bâtiments, qui pourraient servir à emprisonner des
personnes qui traversent ces secteurs;
c) la préservation de lignes de mire sans obstruction pour les personnes qui traversent des espaces
publics et la possibilité que les espaces publics soient observés en surplomb par les personnes qui
se trouvent dans des immeubles voisins ou dans d’autres espaces publics;
d) l’aménagement d’un ensemble d’infrastructures qui crée un modèle complémentaire d’activités
parmi les utilisateurs, par exemple les commerces ouverts tard le soir sur les circuits de transport
en commun sur rue;
e) les restrictions quant à l’utilisation des ponts autoroutiers et des tunnels pour les circuits
piétonniers et cyclistes et, dans les cas où ils sont autorisés, l’obligation d’aménager, de
plain-pied, un circuit de substitution sécuritaire.
251
Section 11.
La mise en œuvre
252
Section 11. La mise en œuvre
Les objectifs et les politiques du Plan doivent être mis en
œuvre en faisant appel à un certain nombre d’outils, dont
certains sont prévus par la Loi sur l’aménagement du CE QUE NOUS VOULONS
territoire et d’autres dans les responsabilités de la Ville de RÉALISER
réaliser des projets d’infrastructures, d’acquérir et de céder
des terrains, de nouer des partenariats et d’adopter des 1) Préparer le terrain pour l’application des
règlements d’application et des règlements municipaux. exigences et des dispositions de la
L’interprétation et la mise en œuvre des politiques du Plan réglementation du plan d’implantation.
sont également régies par les lois provinciales. 2) Créer le cadre du régime des permis
d’aménagement communautaire.
Le Plan officiel constitue un guide général pour la croissance 3) Établir l’orientation des plans
et l’aménagement d’Ottawa. Toutefois, la mise en œuvre des d’amélioration communautaire.
politiques définies dans le Plan officiel s’en remet souvent à 4) Établir les procédures de notification et
des outils de mise en œuvre plus précis et détaillés, à savoir : de consultation du public.
• les différentes lois provinciales et fédérales (par 5) Donner une orientation aux processus du
exemple, la Loi sur les évaluations environnementales Comité de dérogation.
et la Loi sur les offices de protection de la nature); 6) Donner une orientation aux processus de
• les règlements municipaux (par exemple, le mise en œuvre du Plan.
Règlement de zonage, le Règlement sur la réservation 7) Définir l’orientation des révisions et des
modifications techniques du Plan.
des parcs et le Règlement régissant la réglementation
8) Définir l’orientation des consultations
du plan d’implantation);
préalables au dépôt des demandes et de
• les autres plans de la Ville (soit le Plan directeur des
l’information prescrite à déposer.
transports, le Plan directeur des infrastructures, le
Plan directeur du patrimoine et le Plan d’action pour
la sécurité routière);
• les normes (la Norme pour l’aménagement d’immeubles très performants et les Normes sur
la conception de l’accessibilité);
• les lignes directrices, les stratégies et les manuels (par exemple les Lignes directrices sur
l’esthétique urbaine, la Stratégie de la gestion du bassin hydrographique et le Manuel de
l’aménagement des parcs).
Photo : Ville d’Ottawa
253
11.1 Préparer le terrain pour l’application des exigences et des
dispositions de la réglementation du plan d’implantation.
1) Toute la Ville d’Ottawa est un secteur assujetti à la réglementation du plan d’implantation.
Certaines catégories de travaux d’aménagement sont exemptées de la réglementation du plan
d’implantation.
254
g) Traitement du vitrage sécuritaire pour les oiseaux afin de réduire le plus possible le risque de
collisions avec les oiseaux et d’économiser l’énergie; éclairage extérieur blindé pour réduire
l’éblouissement la nuit et le rayonnement de la lumière.
h) Zones réservées à la collecte et au stockage des matières recyclables et des déchets
organiques afin de rehausser le réacheminement des déchets.
i) Amélioration de la santé humaine en offrant plus d’occasions de mener des activités
physiques, en maîtrisant les répercussions de la pollution atmosphérique, en obligeant à prévoir
des fenêtres ouvrantes et de l’ombre pour atténuer les effets de la chaleur extrême et en faisant
la promotion de l’accès aux denrées alimentaires.
4) La Ville peut, à sa seule discrétion, obliger à conclure un accord d’aménagement pour répondre
aux conditions liées à l’approbation des demandes d’aménagement et pour s’assurer que les plans
et les dessins approuvés sont respectés.
2) Le Conseil municipal peut déléguer au personnel de la Ville les pouvoirs décisionnels dans
l’approbation des demandes de permis d’aménagement communautaire pour les travaux
d’aménagement qui devraient par ailleurs faire l’objet d’approbations distinctes dans le cadre de
permis de modification des sites ou d’abattage des arbres, de modifications du Règlement de
zonage, de dérogations mineures, d’aménagements temporaires, de règlements de zonage de
suspension ou de contrôle provisoire, de l’approbation de la réglementation du plan
d’implantation, de la cession des terrains à vocation de parc et des bienfaits pour la collectivité. Il
faut aussi fixer les limites de ces pouvoirs délégués dans le Règlement sur les permis
d’aménagement communautaire.
255
3) Le Règlement sur les permis d’aménagement communautaire doit faire état des aménagements
qui seraient autorisés dans chaque secteur dans lequel sera délivré le permis d’aménagement
communautaire. Quand elle rend une décision dans la délivrance d’un permis d’aménagement
communautaire pour des aménagements discrétionnaires, la Ville peut se pencher sur les projets
d’aménagement en fonction des critères suivants :
a) les politiques du Plan officiel pour le secteur géographique visé;
b) les buts et les énoncés d’objectifs dans les zones applicables;
c) l’à-propos de l’implantation et de la parcelle pour les travaux d’aménagement proposés;
d) l’incidence des projets d’aménagement proposés en ce qui a trait aux aménagements voisins
dans le secteur visé;
e) dans le secteur rural, les besoins en viabilisation et la mesure dans laquelle les travaux
d’aménagement pourraient nuire à la qualité et à la quantité de la nappe phréatique;
f) dans le secteur des ressources agricoles, la démonstration confirmant que tout a été mis en
œuvre pour implanter les aménagements dans un secteur dont les sols sont de qualité moindre;
g) les besoins en moyens d’accès et en transport;
h) le stationnement des véhicules et les déplacements des piétons sur les lieux.
4) La Ville peut imposer des conditions ou exiger de conclure un accord d’aménagement afin de
respecter les conditions liées à l’approbation de la demande de permis d’aménagement
communautaire. Elle peut entre autres se pencher sur les questions suivantes :
a) l’abattage et le remplacement des arbres et des autres végétaux;
b) la modification des sites, notamment le nivellement et le déplacement ou la décharge des sols
de remblai;
c) la protection de la santé et de la sécurité du public;
d) la protection du Réseau du patrimoine naturel;
d) la démonstration des ressources en eau suffisantes et la capacité d’élimination du réseau
d’égout privé sur les sites;
e) la cession ou le règlement compensatoire des terrains à vocation de parc ou des autres
bienfaits pour la collectivité;
f) les demandes de zonage inclusionnaire;
g) les hausses précises de hauteur ou de densité ou la renonciation au nombre de places de
stationnement obligatoires sur les sites;
h) l’aménagement des caractéristiques de la conception durable et résiliente, conformément à la
Norme pour l’aménagement des immeubles très performants.
5) On mènera un projet pilote qui permettra d’instituer le système de délivrance des permis
d’aménagement communautaire (PAC) dans le transect du secteur rural. Outre les objectifs
indiqués dans la politique 1 de la section 11.2, l’un des principaux objectifs consiste à accroître les
occasions de promouvoir le développement économique local dans le secteur de délivrance des
PAC dans le domaine des transports en commun dans le secteur rural. On peut ajouter d’autres
secteurs géographiques dans le système de délivrance des permis d’aménagement communautaire
en apportant une modification au Plan officiel pour préciser les buts et les objectifs particuliers qui
s’appliqueraient dans chaque secteur visé.
256
11.3 Établir l’orientation des plans d’amélioration communautaire.
Les plans d’amélioration communautaire permettent à la Ville de cibler les secteurs désignés qu’il
faut améliorer à cause de leur vétusté, de la dilapidation, de l’absence d’aménagements mixtes, du
manque de densité, de l’absence d’éléments caractérisant les quartiers du quart-d’heure ou tous
les autres motifs se rapportant à l’environnement, aux questions de société ou au développement
économique de la collectivité. On peut aussi faire appel à des plans d’amélioration communautaire
pour réaliser les buts et les cibles de la Ville dans la maîtrise des effets du changement climatique et
dans l’adaptation au changement climatique. Lorsque le plan d’amélioration communautaire est
approuvé, la Ville peut offrir des mesures d’incitation de l’investissement dans le secteur privé ou
déployer différentes mesures pour atteindre les objectifs du Plan officiel.
1) Conformément aux dispositions de la Loi sur l’aménagement du territoire, la Ville peut adopter
un règlement pour désigner les secteurs des projets d’amélioration communautaire. Le périmètre
du secteur d’un projet d’amélioration communautaire peut correspondre à une partie ou à la
totalité du secteur urbain de la Ville et à une partie ou à la totalité d’un ou de plusieurs villages au
sens défini dans le Plan.
2) La désignation des secteurs des projets d’amélioration communautaire doit se fonder sur une ou
plusieurs des conditions suivantes :
a) la contamination environnementale connue ou présumée;
b) l’absence de logements abordables, l’existence de logements abordables déficients ou les
occasions d’améliorer l’offre et la diversité des options de logements;
c) les occasions de créer des collectivités saines et inclusives, dotées de quartiers du quart-
d'heure, conformément à la section 2.2.4;
d) les occasions de créer des collectivités plus inclusives pour tous les groupes d’âge;
e) les lacunes dans l’infrastructure physique, notamment le réseau d’égout sanitaire, le réseau
d’égout pluvial et le réseau des conduites d’eau principales, les paysages de rue ou l’éclairage
des rues, ou encore le câblage en hauteur, les trottoirs, les bordures de rue ou l’état des routes;
f) les lots inoccupés et les propriétés et immeubles sous-utilisés ou abandonnés qui pourraient se
prêter à des travaux d’aménagement intercalaires, de mise en valeur ou d’agrandissement pour
permettre de mieux exploiter l’assise foncière ou l’infrastructure publique;
g) les bâtiments, les façades des bâtiments et les propriétés, dont les immeubles, les structures et
les terrains d’importance patrimoniale ou architecturale qui doivent être préservés, restaurés,
réparés, ou encore réaménagés ou mis en valeur;
h) les occasions de rénover et de réaménager de vieux bâtiments existants, notamment pour
améliorer les économies d’énergie de ces bâtiments (notamment en faisant appel à des sources
d’énergie renouvelable) ou pour en rehausser la résilience climatique;
i) le mauvais état physique ou la piètre qualité visuelle de l’environnement bâti, notamment les
paysages de rue, l’esthétique urbaine ou le câblage en hauteur;
j) les autres obstacles qui empêchent de réparer, de réaménager ou de remettre en valeur les
terrains et les bâtiments sous-utilisés;
k) les taux d’inoccupation élevés dans les immeubles à usage de bureaux;
l) les lacunes dans les infrastructures récréatives, sociales ou communautaires, notamment les
infrastructures naturelles urbaines et les secteurs de l’environnement naturel, les parcs et les
257
aires d’agrément, les infrastructures récréatives intérieures et en plein air, les centres de garde
d’enfants agréés accessibles, ainsi que les infrastructures sociales publiques et les services
auxiliaires;
m) tous les autres motifs se rapportant à l’environnement, à l’économie de l’énergie, à la
résilience climatique, aux questions de société ou au développement économique
communautaire.
3) La Ville peut préparer, adopter et mettre en œuvre un plan d’amélioration communautaire dans
un secteur désigné pour les projets d’amélioration communautaire, conformément à la Loi sur
l’aménagement du territoire et aux politiques d’amélioration communautaire exprimées dans le
Plan.
258
q) de promouvoir le développement culturel, notamment la vie nocturne;
r) de promouvoir le développement économique communautaire;
s) d’améliorer la santé, la sécurité et la stabilité de la collectivité et de réaliser les objectifs
destinés à promouvoir des collectivités saines et inclusives, conformément à la section 2.2.4.
2) L’avis de séance publique d’un comité du Conseil municipal sera adressé, au moins 10 jours civils
avant la séance, par courrier de première classe affranchi, par télécopieur ou par courriel, aux
particuliers et aux organismes publics qui auront déposé par écrit des commentaires ou qui auront
demandé l’avis de séance publique. En outre, au moins cinq jours civils avant la date fixée pour la
séance publique, la Ville adressera un avis supplémentaire :
a) qu’elle publiera dans un quotidien de langue française et dans un quotidien de langue
anglaise;
b) qu’elle publiera dans un quotidien à tirage général sur le territoire de la Ville d’Ottawa;
c) qu’elle diffusera sur son site Web.
2) Malgré la politique 1 de la section 11.4, les travaux d’aménagement suivants sont autorisés à la
condition de respecter les autres exigences relatives à la publication des avis et définies dans la
politique 3 de la section 11.4 ci-après, dans les cas où ces travaux sont autorisés en vertu de la Loi
sur l’aménagement du territoire :
a) les demandes de modifications du Plan officiel, les modifications du Règlement de zonage, les
accords de morcèlement ou l’approbation, par les fournisseurs de logements à but non lucratif,
du plan de lotissement;
b) les demandes dans lesquelles le Conseil municipal a délégué des pouvoirs d’approbation à un
agent ou à un employé de la municipalité, notamment pour les accords de morcèlement;
c) toutes les demandes de modifications mineures du Règlement de zonage qui respectent
l’intention du Plan officiel et qui ne sont pas encore adoptées dans le Règlement de zonage.
259
3) Les autres exigences relatives à la publication des avis, pour les questions visées dans la
politique 2 de la section 11.4 sur les travaux d’aménagement dans les cas où il faut publier l’avis de
la demande ou l’avis de séance publique, sont limitées à l’installation d’une enseigne dans les deux
langues officielles sur le site visé, pour permettre au public de faire des commentaires pendant une
durée d’au moins cinq jours ouvrables avant la séance publique ou avant que l’on rende une
décision, selon le premier terme atteint. Les autres exigences relatives à la publication des avis ont
pour objectif de réduire les formalités de la Ville en donnant l’occasion au public de faire des
commentaires sur les seuils mineurs à respecter dans les travaux d’aménagement.
5) La Ville doit, pour les motifs juridiques ou techniques, autoriser le remaniement des lots sur un
aménagement. Pour les besoins de la présente section, les motifs juridiques ou techniques
comprennent le morcèlement pour des raisons comme les servitudes, la correction des actes de
vente, les quittances de réclamations et les remaniements mineurs des limites d’un périmètre, qui
n’ont pas pour effet de créer un nouveau lot, ni de rendre non conforme un lot existant.
260
2) Les modifications à apporter au Règlement de zonage doivent être évaluées par rapport aux
catégories suivantes.
a) Les modifications mineures du Règlement de zonage appartenant aux catégories ci-après :
i) les changements ayant pour effet de passer d’une sous-zone à une autre sous-zone dans la
même catégorie principale de zones;
ii) l’ajout, dans une sous-zone, d’un aménagement qui est normalement autorisé dans la
même catégorie principale de zones;
iii) l’ajout, dans une sous-zone, d’un nouvel aménagement compatible qui n’est pas par
ailleurs prévu dans une catégorie principale de zones, dans les cas où l’on juge que l’impact
sur l’aménagement du territoire est mineur et qu’il respecte par ailleurs les normes
d’aménagement du Règlement de zonage et l’intention du Plan officiel;
iv) les changements de vocation dans un bâtiment existant, dans les cas où il n’y a pas de
nouveaux changements dans l’enveloppe du bâtiment existant, si ces changements ne
peuvent pas être traités en vertu de la politique 11.5 3);
v) les modifications à apporter aux normes d’aménagement qui ne respecteraient pas le
critère « mineur » d’une dérogation mineure, mais qui respecteraient l’intention du
Règlement de zonage et qui seraient conformes aux hauteurs minimums et maximums du
tableau 7 du Plan officiel.
b) Les modifications majeures du Règlement de zonage, classées dans la catégorie des
modifications qui ne respectent pas les dispositions en a) ci-dessus.
3) Sans égard à la politique 1 a) de la section 11.6 ci-dessus, dans les cas où un site a fait l’objet,
dans les deux dernières années, d’une modification propre au site dans le Règlement de zonage, les
demandes d’exonération au titre des dispositions du zonage pour ce site font plutôt l’objet du
processus de modification du Règlement de zonage.
4) Pour augmenter la hauteur afin d’autoriser l’aménagement d’un bâtiment dans une catégorie de
plus grande hauteur que celle qui est autorisée par le transect sous-jacent ou par les politiques de
désignation du Plan, il faut apporter une modification au Plan officiel ou au Plan secondaire, le cas
échéant, en plus de modifier le Règlement de zonage.
5) La Ville peut acquérir, détenir ou réserver des terrains pour pouvoir mettre en œuvre les
politiques du Plan, notamment :
a) pour les terrains ayant valeur de patrimoine naturel, en faisant appel à d’autres méthodes, par
exemple l’échange contre des terrains de valeur comparable, la négociation de servitudes de
conservation, l’établissement d’accords avec d’autres organismes publics en ce qui concerne la
gestion ou l’entretien des terrains, les partenariats avec une fiducie foncière et d’autres
méthodes qui peuvent être proposées périodiquement;
b) en décidant d’acheter les terrains dans les cas où l’acquisition de ces terrains est essentielle à
la réalisation des objectifs du Plan officiel;
c) en faisant l’acquisition de terrains dans le cadre du processus d’examen des demandes
d’aménagement pour répondre aux besoins en mobilité et en infrastructures, notamment
l’élargissement du couloir routier, les triangles de vue aux intersections, les triangles de niveau
pour les passages supérieurs projetés ou l’élévation des traverses de niveau pour les lignes
ferroviaires, les déplacements des piétons en milieu de quadrilatère, les sentiers polyvalents, la
gestion des eaux pluviales, l’agrandissement des services de transport en commun et les
infrastructures en sous-sol;
261
d) en faisant l’acquisition de terrains du domaine privé à la demande des propriétaires fonciers
pour tous les terrains, sauf ceux qui correspondent à des plaines inondables, qui sont aménagés
sur des pentes abruptes ou instables, qui sont contaminés, qui constituent des milieux humides
importants ou qui correspondent à l’habitat d’espèces en péril ou menacées en vertu des
conditions suivantes :
i) les terrains sont désignés comme secteur écologique naturel ou comme caractéristique
naturelle urbaine dans le Plan;
ii) un énoncé des répercussions environnementales (ERE) démontre que les travaux
d’aménagement qui sont par ailleurs autorisés ne peuvent pas se dérouler sur la propriété
sans avoir des répercussions négatives sur le réseau du patrimoine naturel ou sur les
infrastructures du patrimoine naturel.
6) Dans les cas où la Ville fait l’acquisition de terrains ayant une importance naturelle patrimoniale
ou détient ces terrains conformément à la politique 5 de la section 11.6 :
a) elle doit négocier un prix d’achat d’après une expertise indépendante de la valeur marchande;
si toutefois, après un délai de six mois, elle ne peut conclure une entente, la Ville doit proposer
d’acquérir les terrains en vertu de l’article 30 de la Loi sur l’expropriation et peut établir une
indemnité conformément aux dispositions de cette loi;
b) elle ne doit pas faire l’acquisition des améliorations à moins que les propriétaires fonciers le
demandent;
c) l’acquisition peut être limitée à une partie de la propriété, à la condition que la superficie de la
partie qui n’est pas acquise réponde aux exigences du Plan.
7) Dans les cas où la Ville reçoit une demande de modification du Règlement de zonage pour
autoriser des travaux d’aménagement sur des terrains qui font partie du domaine privé et dans les
cas où ces terrains sont actuellement zonés dans un espace ouvert ou dans une zone de loisirs, elle
se penche sur la nécessité de faire l’acquisition de ces terrains pour en protéger les espaces verts.
8) La Ville peut faire appel au symbole de détention (h), de pair avec tous les symboles des zones
d’aménagement du Règlement de zonage, afin de préciser l’aménagement auquel les terrains
seront consacrés éventuellement, mais que l’on juge prématurés ou inappropriés de les aménager
immédiatement, en plus d’établir les conditions et les exigences liées à la levée de la zone de
détention.
10) La Ville doit créer un programme-cadre de délivrance des permis de construire pour les
demandes de régénération résidentielle des bâtiments de faible hauteur qui respectent l’intention
de la section 5.6.1 et qui peuvent être reproduites sur tout le territoire de la Ville. Le
programme-cadre de délivrance des permis de construire simplifie la délivrance des permis de
construire et porte essentiellement sur les logements intermédiaires manquants.
262
Définition
Logement intermédiaire manquant
Dans le contexte d’Ottawa et pour les besoins du Plan officiel, le logement intermédiaire manquant
désigne généralement l’aménagement résidentiel intercalaire d’immeubles à logements multiples de
faible hauteur dont le nombre de logements est compris entre trois et 16 ou plus dans le cas des lots
exceptionnellement vastes; pour les types de logements de moindre densité, il s’agit généralement
des logements de plain-pied.
11) Sous réserve de l’approbation du Conseil municipal, la Ville doit envisager de recourir à des
conventions privées avec des propriétaires fonciers pour partager les coûts des grands projets
d’infrastructures, des études correspondantes et des plans indiqués dans les plans secondaires et
des études exhaustives approuvées par le Conseil municipal et précisées dans les conventions pour
les secteurs précisés. Ces conventions peuvent porter sur l’aménagement des infrastructures
communautaires comme les terrains à vocation de parc, les infrastructures partagées, les études
comme les évaluations environnementales, les plans de restauration et les travaux de restauration.
Ces conventions sont conclues à l’initiative des propriétaires fonciers dans les secteurs définis et
prévoient le partage équitable des coûts parmi les parties bénéficiaires, afin de compléter ou de
remplacer les dispositions d’un règlement sur les redevances d’aménagement. Dans les cas où ces
conventions sont en vigueur, la Ville doit exiger la preuve du paiement conformément auxdites
conventions afin d’approuver provisoirement les plans de lotissement et les plans de copropriété et
à titre de condition de l’approbation des demandes de morcèlement et de la réglementation du
plan d’implantation.
12) Le Plan se déroule au fil du temps; l’emploi de l’auxiliaire « devoir » au présent ou au futur,
pour indiquer que la Ville prend un engagement, n’est pas réputé constituer un engagement à
s’acquitter immédiatement de toutes les obligations. Ces engagements seront échelonnés, selon les
modalités déterminées par le Conseil municipal, sous réserve de la disponibilité des budgets et des
programmes.
13) Les modifications du Règlement de zonage qui n’obligent pas à modifier le Plan officiel pour
l’aménagement des sites à grande échelle, y compris, sans toutefois s’y limiter, les centres
commerciaux ou les terrains industriels reconvertis, doivent être étayées par un plan d’avant-projet
démontrant tous les éléments suivants :
a) l’aménagement complet du site, dont l’échelonnement potentiel par phases des travaux
d’aménagement, en indiquant leur intégration dans le tissu bâti voisin;
b) la conformité aux politiques applicables sur les transects et sur les zones sous-jacentes;
c) les occasions de réserver des terrains à vocation de parc et d’apporter d’autres améliorations
au domaine public pour promouvoir la densification.
263
11.7 Définir l’orientation des révisions et des modifications techniques
du Plan.
1) Il est permis d’apporter des révisions techniques au Plan officiel ou au Règlement de zonage sans
adopter de modifications, à la condition de ne pas modifier l’intention du Plan officiel ou du
Règlement. Les révisions techniques consistent à :
a) modifier la rémunération, les renvois et la structure du texte, des tableaux, des annexes et des
cartes; retoucher la ponctuation ou le libellé pour assurer l’uniformité;
b) corriger les erreurs de grammaire, de dimensions et de périmètre, ainsi que les erreurs
mathématiques ou typographiques;
c) intégrer des notes de renvoi historiques ou des annotations comparables;
d) retrancher les clauses de droits acquis applicables aux politiques propres aux sites.
2) Dans le cas des modifications techniques apportées au Plan ou au Règlement de zonage, il n’est
pas obligatoire de notifier et de consulter le public ou les organismes publics, notamment en
respectant les exigences exprimées dans la politique 1 de la section 11.4, à l’exception de l’avis à
signifier dans les deux langues officielles, au moins cinq jours civils avant la date fixée pour la
séance publique, lorsqu’on propose d’apporter une modification technique. Cette approche doit
consister uniquement à apporter les corrections suivantes :
a) il faut apporter des modifications pour mettre intégralement en œuvre une recommandation
approuvée du Conseil municipal pour modifier le Plan officiel ou le Règlement de zonage;
b) il faut modifier le libellé d’une disposition afin d’en préciser l’intention;
c) il faut éliminer les redondances inutiles ou les références périmées.
3) Afin de rehausser l’adaptabilité par rapport aux imprévus comme les pandémies ou d’autres
événements majeurs, la Ville peut, à sa seule et entière discrétion, décider de se consacrer à un
examen exhaustif du Plan officiel en prévision des exigences à adopter dans le cadre de la Loi sur
l’aménagement du territoire pour remanier les priorités et les objectifs de la planification à long
terme.
264
3) Pour chacune des études énumérées dans le tableau 10, la Ville peut prévoir le mandat décrivant
dans leurs grandes lignes les exigences des études. Le mandat vise à encadrer comme il se doit les
attentes relatives au dépôt des études exigées dans le cadre de la demande complète.
Tableau 10 - Mandat
265
connectivité des routes, sur les nouveaux espaces publics comme les parcs
et les espaces publics appartenant à des intérêts privés et sur les autres
espaces verts, conformément aux politiques du Plan officiel. Le plan
d’avant-projet doit généralement être déposé avec le plan de lotissement.
Obligatoire pour les travaux d’aménagement qui consistent à échelonner
Plan par phases les projets d’aménagement portant entre autres sur les routes,
d’échelonnement les transports en commun et les infrastructures du transport actif, des
par phases infrastructures d’aqueduc, d’égout et de traitement des eaux pluviales,
ainsi que les infrastructures communautaires
Plan de mise en Obligatoire pour démontrer les liens entre les travaux d’aménagement
œuvre du proposés dans le secteur d’une part et, d’autre part, le Règlement sur les
financement redevances d’aménagement ou d’autres actes financiers
266
patrimoine de l’Ontario), un district de conservation du patrimoine
(partie V de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario), une propriété
patrimoniale provinciale ou fédérale, un lieu historique national ou le
canal Rideau (site du patrimoine mondial de l’UNESCO) ou qui est située
dans un rayon de moins de 30 m du périmètre de cette propriété.
267
Obligatoire pour s’assurer que les travaux d’aménagement proposés,
Étude de
menés dans un rayon de moins de 500 m d’un secteur de ressources en
l’évaluation des
substrat rocheux ou de 300 m d’un secteur de ressources en sable et en
répercussions –
gravier, représentés dans l’annexe B, ne contrediront pas l’extraction
agrégats miniers
d’agrégats miniers actuelle ou projetés
Étude de
l’évaluation des
répercussions –
Obligatoire pour tous les travaux d’aménagement réalisés sur des terrains
sites d’élimination
dans la zone d’influence d’un site opérationnel d’élimination des déchets
des
solides
déchets/anciens
sites
d’enfouissement
Obligatoire pour les sites des mines et carrières abandonnées ou
Étude d’évaluation
partiellement réaménagées pour s’assurer de recenser, de traiter et de
des répercussions –
maîtriser les dangers miniers connus ou présumés à proximité de travaux
dangers miniers
d’aménagement proposés nouveaux ou plus vastes
Étude des
répercussions – Obligatoire dans les cas où l’on constate que la viabilisation est limitée dans
aqueducs, égouts le secteur des services publics, afin de préciser les moyens grâce auxquels
et conduites d’eaux les services publics permettront de viabiliser le site aménagé
pluviales
Obligatoire pour confirmer la durabilité de l’alimentation en eau et pour
Rapport d’analyse étudier les répercussions des réseaux d’égout, ainsi que la viabilité du relief
hydrogéologique du terrain pour les services privés. Cette étude est également obligatoire
et du relief du dans tous les cas où des travaux d’aménagement pourraient se répercuter
terrain sur la nappe phréatique ou selon les modalités indiquées dans le plan du
sous-bassin hydrographique.
Étude Obligatoire dans les cas où l’on doit réaliser des travaux consistant à
hydrogéologique aménager des remises en faisant appel à un réseau d’alimentation en eau
périmétrée – ou d’élimination des eaux usées dont le secteur privé est propriétaire et
remises responsable de l’entretien
Rapport sur Obligatoire dans les cas où l’on propose de mener des travaux
l’inspection des d’aménagement sur un puits privé alors qu’il n’existe pas de puits de
puits production
Étude périmétrée
sur la protection Obligatoire pour tous les réseaux d’eau potable communaux privés
des têtes de puits
Étude Obligatoire pour démontrer que les sols et le substrat rocheux se prêtent
géotechnique aux travaux d’aménagement
Obligatoire pour tous les réseaux d’eau potable résidentiels communaux.
Cette étude, menée conformément aux règles techniques de la Loi sur
Étude sur la
l’eau saine, est obligatoire et doit être déposée avant que la Ville signe un
protection des
accord de responsabilité municipale (ARM) pour un système communal
têtes de puits
privé. Cette étude est aussi obligatoire pour tous les nouveaux réseaux
d’eau potable résidentiels dont la propriété sera cédée à la municipalité.
268
Études obligatoires de la mobilité
Nom de l’étude Description de l’étude
269
différents scénarios pour chaque service de viabilisation. L’étude regroupe
les recommandations et les exigences découlant de l’étude du sous-bassin
hydrographique approuvée ou du plan de gestion environnementale
approuvé. Le mandat générique de l’étude directrice de la viabilisation est
reproduit dans le plan directeur des infrastructures.
L’étude de la viabilisation est préparée pour les différentes demandes
d’aménagement. Elle sert à établir des liens entre des études supérieures
comme les études directrices de la viabilisation et la demande
d’aménagement distincte. Les études de la viabilisation sont obligatoires
pour justifier et établir les conditions de la planification pour la viabilisation
Étude de la
liée à des travaux d’aménagement. Elles définissent la portée de la
viabilisation
conception détaillée de la viabilisation des travaux d’aménagement et
s’appliquent à différents types de demandes, portant aussi bien sur le
rezonage que sur le lotissement et le plan d’implantation. La viabilisation
porte sur les réseaux d’eau potable, d’égout et de traitement des eaux
pluviales, sur la gestion des eaux pluviales et sur le terrassement.
Outil qui peut servir à évaluer l’occurrence et le mouvement de l’eau dans
l’environnement naturel. Cet outil est obligatoire pour tous les plans du
sous-bassin hydrographique, tous les plans de gestion de l’environnement,
Budget de la
tous les plans de lotissement et toutes les autres demandes
consommation de
d’aménagement. Le budget de la consommation de l’eau tient compte de
l’eau
l’origine et du mouvement de toutes les eaux de la nappe phréatique et de
surface, de leurs interactions et de la disponibilité de l’eau pour
l’environnement naturel et pour les utilisateurs.
270
obligatoire dans les parcs existants pour l’amélioration, le renouvellement
et l’exploitation des infrastructures et des commodités actuelles ou
nouvelles dans les parcs, hormis les infrastructures du patrimoine naturel.
Obligatoire pour démontrer les moyens grâce auxquels les objectifs du Plan
Plan de
officiel seront respectés pour ce qui est du couvert forestier, de l’esthétique
paysagement
urbaine, de la santé et du changement climatique
Obligatoire dans tous les cas où les travaux de construction,
Plan de maîtrise d’aménagement ou de retouche des sites créent un risque supérieur
des sédiments de d’érosion des sols ou de déversement des sédiments dans les réseaux des
l’érosion plans d’eau naturels ou dans le réseau de traitement des eaux pluviales de
la municipalité
Énoncé de
l’examen Obligatoire pour démontrer que l’on respecte les lois sur l’environnement
environnemental dans différentes études
intégré
Rapport sur la Obligatoire pour démontrer les moyens qui permettront de préserver le
conservation des couvert forestier sur un site à aménager afin de s’assurer que les objectifs
arbres/rapport du Plan officiel relativement au couvert forestier sont respectés. Selon
d’information sur l’envergure des travaux d’aménagement, il faut déposer soit le rapport sur
les arbres la conservation des arbres, soit le rapport d’information sur les arbres.
271
Section 12.
Les plans locaux
272
Section 12. Les plans locaux
Les plans locaux établissent des politiques plus
circonstanciées qui viennent orienter la croissance et le
changement dans certains secteurs ou quartiers. Ces
plans adaptent et mettent en œuvre l’approche globale CE QUE NOUS VOULONS
de planification du Plan officiel; ils peuvent toutefois RÉALISER
déroger à certaines politiques pour s’adapter aux
contextes locaux. Il existe deux types de plans locaux en
vertu de la loi : 1) Définir l’orientation de la création des
• les plans secondaires; plans secondaires et des politiques
• les politiques sectorielles. sectorielles.
2) Établir l’orientation dans la création des
Les plans secondaires établissent les politiques de plans secondaires dans les quartiers
l’aménagement local destinées à orienter la croissance projetés.
et l’aménagement dans les secteurs définis et la Ville 3) Établir l’orientation du contenu des
dans lesquels des changements physiques majeurs sont politiques sectorielles.
attendus et souhaités. Les plans secondaires sont menés
à l’initiative de la Ville de concert avec les résidents de la
localité, les propriétaires fonciers, les entreprises, les
autres ordres de gouvernement et les autres parties intéressées. Le plan secondaire est un
document de politique officiel approuvé en vertu de la Loi sur l’aménagement du territoire et fait
partie du Plan officiel. Les appendices 6 et 7 représentent les secteurs qui sont subordonnés aux
plans secondaires.
Les politiques sectorielles découlent d’un processus de planification mené à l’initiative des
promoteurs et comparable aux plans secondaires, mais s’appliquent à des sites ou à des secteurs
plus précis. Elles constituent une nouvelle strate dans l’orientation des politiques locales pour guider
des travaux d’aménagement plus cohérents au fil des ans. Si les politiques particulières sont parfois
différentes du Plan officiel, leur intention globale doit cadrer avec ce plan.
2) Les plans secondaires ne peuvent être menés qu’à l’initiative de la Ville, alors que les politiques
officielles peuvent l’être à l’initiative des promoteurs.
3) L’élaboration des plans secondaires ou des politiques sectorielles fait intervenir les résidents de la
localité, les propriétaires fonciers, les entreprises et les autres parties intéressées dans le cadre d’un
processus public collaboratif. La Ville travaille de concert avec les propriétaires fonciers pour
résoudre les problèmes qui influent sur l’aménagement des différents sites ou des parcelles plus
273
vastes et offre, aux membres de la collectivité locale et aux autres parties intéressées, des occasions
de participer au processus de planification.
4) Dans les cas où un plan secondaire a des incidences sur différents propriétaires fonciers, la Ville
doit obliger à déposer l’accord des propriétaires. Cet accord doit être déposé auprès de la Ville
avant de lancer le plan secondaire. L’accord des propriétaires fonciers doit porter sur les modalités
selon lesquelles les parcs, les infrastructures de traitement des eaux pluviales et les autres
infrastructures ou installations seront implantés et financés selon le principe du partage des coûts,
en plus de recenser les infrastructures du patrimoine naturel et le réseau du patrimoine naturel, les
moyens de répartir l’aménagement et la densité, ainsi que la répartition des coûts des études et des
plans.
5) Il faut obligatoirement déposer un plan secondaire ou une politique sectorielle adoptés dans le
cadre du volume 2 du Plan officiel pour mettre en œuvre la densité et les hauteurs de bâtiments
différents de ceux qui sont prévus dans le PO principal.
6) Pour toutes les désignations de l’aménagement du territoire, sauf les terrains de la zone
sous-jacente des quartiers projetés, les travaux d’aménagement peuvent se dérouler même s’il n’y a
pas de plan secondaire ou de plan sectoriel, en respectant les politiques du Plan officiel.
7) Les plans secondaires et les politiques sectorielles doivent tenir compte des politiques du Plan
officiel et les respecter. Nul plan secondaire ou politique sectorielle ne doit être approuvé dans les
cas où ce plan ou cette politique a pour effet de modifier le périmètre du secteur-transect, de
remplacer une zone sous-jacente transformative par une zone sous-jacente évolutive ou de
supprimer une zone sous-jacente, sauf la zone sous-jacente des quartiers projetés, puisqu’il s’agit
de questions qui ne peuvent être étudiées que dans le cadre d’un examen exhaustif du Plan officiel.
8) Les plans secondaires sont préparés conformément à la structure exposée dans l’appendice 9. Il
s’agit d’une structure-cadre seulement, et un mandat précis est élaboré pour chaque plan. Entre
autres questions, le mandat définit le périmètre du secteur de planification, qui est remanié pour
tenir compte des vastes sites inoccupés ou sous-utilisés, des terrains du domaine public et les autres
terrains propices à la régénération. Les plans secondaires sont accompagnés d’une annexe
indiquant le déroulement du processus et le calendrier selon lequel le plan sera réalisé.
9) En cas de conflit ou de contradiction entre les politiques ou les cartes du Plan officiel et la
politique ou la carte d’un plan secondaire ou d’une politique sectorielle, la politique ou la carte du
plan secondaire ou de la politique sectorielle prime.
10) Il faut consulter, dans l’élaboration du plan secondaire ou du plan sectoriel, l’information à jour
sur les limites fixées pour les dangers d’inondation et la réglementation, selon des modalités
définies de concert avec l’office de protection de la nature compétent dans la cartographie de la
désignation des terrains pour le secteur visé.
11) Les promoteurs des travaux d’aménagement doivent s’engager à aménager les trottoirs et les
sentiers récréatifs indiqués dans les plans locaux en contrepartie de redevances d’aménagement ou
à leurs frais.
274
12.2 Établir l’orientation dans la création des plans secondaires dans
les quartiers projetés.
1) Il faut élaborer différents mandats pour chacun des plans secondaires portant sur les terrains de
la zone sous-jacente des quartiers projetés d’après la structure-cadre de l’appendice 9. Toutefois, le
plan secondaire ou la révision d’un plan secondaire existant pour des terrains de la zone
sous-jacente des quartiers projetés doit au moins comprendre tous les éléments suivants :
a) l’annexe de la désignation et les politiques correspondant au plan secondaire;
b) l’évaluation des répercussions sur le transport qui respecte les Lignes directrices sur
l’évaluation des répercussions sur les transports et les autres documents de référence afférents,
dont les plans démontrant le réseau des rues voulu, l’activité des modes de transport actif, les
dispositifs de modération de la circulation pour gérer la vitesse des véhicules et la protection de
l’emprise; une étude directrice de la viabilisation;
c) un plan de gestion de l’environnement ou une étude du sous-bassin hydrographique, dont la
définition des infrastructures du patrimoine naturel et du réseau du patrimoine naturel
indépendants du secteur aménageable;
d) les distances minimums de séparation, conformément aux règlements du gouvernement
provincial;
e) un plan d’énergie communautaire, à moins que l’on puisse démontrer que la conception des
travaux d’aménagement proposée respecte la Norme pour l’aménagement des immeubles très
performants ou cadre avec cette norme;
f) un plan d’échelonnement par phases;
e) un plan de mise en œuvre financière.
2) Les infrastructures du patrimoine naturel et le réseau du patrimoine naturel doivent être cédés à
la Ville en contrepartie de la somme de 1 $.
3) Les coûts correspondant aux études ou aux plans obligatoires prévus dans la politique 1 de la
section 12.2 sont à la charge des propriétaires fonciers.
5) Le secteur à l’étude pour les besoins de la création d’un plan secondaire dans une zone
sous-jacente des quartiers projetés peut comprendre les terrains urbains voisins qui ne font pas
partie de la zone sous-jacente dans les cas où l’intégration de ces terrains permet de respecter les
politiques du Plan officiel, surtout en ce qui a trait à la création des quartiers du quart-d’heure . Les
terrains voisins du secteur urbain qui ne font pas partie de la zone sous-jacente doivent entrer en
ligne de compte quand il s’agit d’établir l’implantation appropriée et la mixité des aménagements
pour une collectivité complète.
6) Dans les cas où les terrains faisant l’objet d’un plan secondaire sont essentiellement bâtis, la Ville
doit, pour les terrains d’une zone sous-jacente des quartiers projetés, apporter une modification au
Plan officiel pour abroger le plan secondaire et s’assurer que les désignations applicables du Plan
officiel principal sont en vigueur pour orienter les travaux d’aménagement projetés.
275
12.3 Établir l’orientation du contenu des politiques sectorielles.
1) La demande de modification du Plan officiel déposée pour créer une politique sectorielle doit
être accompagnée d’une justification qui comprend la totalité des éléments suivants :
a) la démonstration de la conformité aux politiques en vigueur sur les transects et sur les zones
sous-jacentes en ce qui a trait à la forme bâtie, sauf la hauteur des bâtiments;
b) le type, l’échelle et l’échelonnement proposés des travaux d’aménagement du site dans leur
intégralité;
c) un plan d’aménagement conforme à toutes les politiques sur l’esthétique urbaine de la
section 4.6, ainsi qu’aux dispositions se rapportant à la transition de la forme bâtie proposée sur
le site à aménager avec les aménagements résidentiels de faible hauteur voisins, ainsi qu’un
mémoire sur l’esthétique urbaine établi en bonne et due forme et un exposé pour un examen de
la conception ciblé;
d) la description des moyens grâce auxquels les travaux d’aménagement sont favorables à des
collectivités saines et inclusives et à des quartiers du quart-d'heure et y contribuent
conformément à la section 2.2.4;
e) la description des points d’accès et du déroulement de la circulation pour tous les modes de
transport, en donnant la priorité aux piétons, aux cyclistes et aux transports en commun par
rapport aux voitures particulières;
f) une approche du logement qui respecte l’intention de la section 4.2 et qui comprend un volet
consacré au logement abordable;
g) un plan d’avant-projet du paysagement qui démontre que l’on conserve les arbres existants et
qui intègre la conservation des arbres existants dans les travaux d’aménagement et les nouveaux
arbres à planter, en plus de respecter les politiques de la section 4.8 sur le couvert forestier
urbain;
h) l’indication de l’implantation, des superficies, des formes et des fonctions des parcs projetés;
i) la démonstration qu’il n’y a pas de perte nette de la superficie brute des aménagements non
résidentiels, qui sont normalement justifiés par la désignation applicable, qui existait sur le site
avant les travaux d’aménagement;
j) la démonstration que dans les cas où l’on propose un bâtiment de grande hauteur, le site a une
superficie de 2 000 m2 ou plus et qu’il se trouve dans un rayon de 400 m d’une station de
transport en commun rapide bâtie ou financée;
k) la démonstration selon laquelle, dans les cas où on propose une plus grande hauteur, les
travaux d’aménagement proposés sont compatibles, par leur échelle, leur superficie et la prise en
compte des aménagements proposés, avec les aménagements existants ou planifiés des environs;
l) la démonstration selon laquelle, dans les cas où on propose un bâtiment de moyenne hauteur,
le site se trouve dans un rayon de moins de 900 m d’une station de transport en commun rapide
bâtie ou financée;
m) les stratégies visant à réduire la propriété des voitures particulières afin d’encourager les
nouveaux résidents à faire appel aux transports en commun, par exemple en réduisant les zones
de stationnement et en faisant appel aux services d’autopartage et en offrant des subventions
pour les laissez-passer dans les transports en commun;
n) la démonstration selon laquelle les travaux d’aménagement répondent largement aux
exigences relatives aux grandes habitations et prévoient des types d’aménagement qui
contribuent aux logements intermédiaires manquants conformément à la politique 3.2;
o) toutes les autres questions jugées pertinentes par la Ville.
276
2) En règle générale, dans les cas où le site s’étend sur une superficie de plus de 2 ha ou se trouve
dans une zone soumise à des pressions de régénération et dans laquelle il y a différents
propriétaires fonciers et un nombre considérable de changements prévus, les travaux
d’aménagement doivent se dérouler selon le plan secondaire adopté à l’initiative de la Ville pour
tenir compte des aménagements des environs et des principaux plans d’édification de la Ville pour
les travaux de réaménagement.
3) Les politiques sectorielles doivent comprendre une clause sur les droits acquis, fondée sur la date
estimative de l’achèvement des travaux d’aménagement proposée, et la Ville doit apporter au Plan
secondaire les modifications nécessaires pour supprimer les politiques sectorielles dans les secteurs
par ailleurs bâtis ou dans lesquels la Ville met en œuvre des dispositions de zonage pour permettre
que les travaux d’aménagement se déroulent.
277
Section 13.
Définitions
278
Section 13. Définitions
Les définitions suivantes permettent d’interpréter le contenu du Plan officiel et sont destinées à
permettre de comprendre l’intention des politiques et du texte de l’avant-propos. Les définitions
reproduites dans la Déclaration de principes provinciale et dans la Loi sur l’aménagement du
territoire ne sont pas reproduites dans le Plan officiel; c’est pourquoi il faut aussi se concerter avec
la Déclaration de principes provinciale et avec la Loi sur l’aménagement du territoire pour définir
l’intention du Plan officiel.
A
Aires de conservation
Parcs provinciaux, propriétés des offices de protection de la nature et autres terrains définis ou protégés dans le
cadre de lois, de règlements ou de conventions distincts pour la conservation et pour les infrastructures
sportives, récréatives, de loisirs et culturelles, sauf les terrains de la ceinture de verdure de la capitale nationale
ou les espaces verts de la capitale.
Aménagement compatible
Aménagement qui, même s’il n’est pas nécessairement identique aux bâtiments existants dans le voisinage,
peut s’intégrer dans la collectivité établie et la rehausser grâce à la conception adaptée au contexte;
l’aménagement compatible coexiste avec l’aménagement existant sans causer, aux propriétés environnantes,
d’inconvénients inconsidérés.
Aménagement
Construction et ajout de bâtiments, modification de la densification de l’aménagement, construction de
logements sur des terrains existants et création de nouveaux lots. Ce terme s’entend aussi des travaux de
réaménagement; pour les besoins du Plan officiel, il désigne les cas dans lesquels il faut déposer une demande
d’aménagement en vertu de la Loi sur l’aménagement du territoire.
279
Aménagement du lieu
Processus destiné à fortifier le lien entre les résidents et leurs collectivités, en veillant à ce que le domaine public
et les espaces publics fassent rejaillir des bienfaits sur tous grâce à la promotion de la santé, du bonheur et du
bien-être. Ce processus consiste à intégrer les identités physiques, culturelles et sociales qui définissent un lieu.
L’aménagement du lieu consiste à créer des lieux auxquels tiennent les résidents, qui souhaitent les fréquenter.
Appartement
Logement aménagé dans un immeuble distinct d’un immeuble résidentiel de plain-pied.
Arbre distinctif
Arbre du domaine privé protégé par le Règlement sur la protection des arbres et défini dans ce règlement.
Arbre
Toute espèce de plante vivace ligneuse, y compris son réseau racinaire, qui a atteint ou qui peut atteindre une
hauteur d’au moins quatre cent cinquante (450) cm à maturité physiologique.
Artère
Route servant à se déplacer entre des points qui ne sont pas directement servis par la route même et le long de
laquelle l’accès automobile direct limité est assuré à destination des grandes parcelles de terrains voisins
exclusivement.
Autoroutes urbaines
Route d’accès limité sur laquelle la circulation automobile à grande vitesse traverse tout le territoire de la Ville.
B
Bassin hydrographique
Terrain drainé par un cours d’eau et par ses tributaires.
Bien culturel
Lieu, événement, éléments ou bâtiments importants en raison de sa contribution à la créativité, aux
connaissances, aux traditions, à la culture, à la signification et à la vitalité d’une collectivité. Il peut entre autres
s’agir des lieux que l’on visite pour exprimer son identité culturelle ou des ressources utilisées pour permettre
d’exercer les activités créatives. Il peut s’agir de biens corporels comme des infrastructures culturelles, certains
bâtiments ou des œuvres d’art physiques, d’éléments incorporels et temporels comme les événements annuels,
de témoignages culturels partagés ou de hauts lieux et d’icônes culturels qui n’existent plus, ou d’une
combinaison de ces éléments.
280
C
Catégories de hauteurs
La hauteur correspondante des étages des aménagements résidentiels est généralement de 3 m; pour les
autres aménagements, elle est généralement de 4 m. Les aménagements de plain-pied peuvent être dotés
d’étages dont la hauteur est supérieure.
Centres de distribution
Infrastructures qui prennent livraison et assurent le stockage temporaire des biens transportés sur de longs
trajets par avion, par train ou par camion avant d’être transbordés dans des véhicules plus modestes et plus
économes d’énergie pour être distribués sur tout le territoire de la Ville.
281
Couloirs de transport et de services publics verts
Couloirs de surface, en sous-sol ou en hauteur sur des terrains ou le long de terrains réservés pour le transport
en commun public, le transport ferroviaire, le transport routier, les grandes rues collectrices sanitaires, les
infrastructures de traitement des eaux pluviales dans les aménagements de moindre impact et le ruissellement
en surface, les services d’Hydro One et d’Hydro Ottawa, les conduites d’eau principales, les ruelles et les
sentiers. Ces couloirs peuvent assurer une fonction d’espace vert permanente ou provisoire et permettent de
réaliser le réseau municipal des liaisons piétonnières et cyclables. Ils offrent des occasions d’établir des liens
mettant à l’honneur les sentiers, les zones végétalisées et les liaisons avec les parcs de la Ville et d’autres points
d’intérêt. Les nouveaux couloirs sont achetés, exploités par convention, expropriés ou cédés à la Ville dans le
cadre du processus d’examen des demandes d’aménagement. Ils ne font pas partie des terrains réservés à
vocation de parc.
D
Danger d’incendie de broussaille
Types de forêts associés au risque de feux de broussaille considérables ou extrêmes.
Dessus de la rive
Point maximum jusqu’auquel l’eau peut monter dans un canal avant de se déverser sur le terrain voisin. Dans
les lieux où le canal est confiné par une vallée sur un côté ou sur les deux côtés, le dessus de la rive peut être
calculé à partir des zones, en amont ou en aval, dans lesquelles le canal est bien défini ou selon les
changements de végétation, de couleur ou d’indices en surface
Domaine public
Il s’agit de tous les espaces et lieux du domaine privé et du domaine public qui sont à la disposition du public,
qui peut s’y rendre et s’en servir.
282
E
Échelle humaine
Relation proportionnelle de l’environnement physique avec les dimensions et les capacités humaines, qui se
prête à la perception et à la compréhension publiques pour ce qui est de la superficie, de la hauteur, de la
masse et de la volumétrie des bâtiments et des autres caractéristiques de l’environnement bâti.
283
F
Façade active
Façade d’un bâtiment qui anime les espaces publics sur lesquels donne le bâtiment grâce :
(a) à des aménagements de commerce de détail, de bureaux ou institutionnels à caractère piétonnier ou à
des aménagements résidentiels dont la porte avant principale est aménagée sur ladite façade;
(b) à des portes que le grand public peut emprunter directement à partir du trottoir ou de l’espace public
pour avoir accès au bâtiment et à l’aménagement pendant toutes les heures d’ouverture normales ou
pour visiter les résidents d’une habitation;
(c) à des fonctions et à des détails architecturaux qui rehaussent la sécurité piétonnière et offrent un
intérêt visuel pour enrichir l’expérience offerte aux piétons;
(d) à l’installation d’une adresse municipale distincte pour chaque entrée active.
Friction automobile
Éléments de l’emprise ou se trouvant dans les propriétés voisines et qui pourraient ralentir la vitesse
des véhicules automobiles, par exemple le stationnement sur rue, la modération de la circulation,
les arbres de rue, la présence des autres modes de transport ou la proximité des façades des
bâtiments.
G
Gestion de la demande de transport
Ensemble de stratégies permettant aux particuliers de réduire le nombre de leurs déplacements, pour se
déplacer plus souvent grâce à des solutions de rechange distinctes de la voiture, pour se déplacer hors des
périodes de pointe et pour réduire la durée de leurs déplacements.
H
Hiérarchie des mesures d’atténuation
Séquence privilégiée des mesures destinées à protéger les infrastructures environnementales, les zones et les
processus écologiques contre les répercussions des projets et des activités. Voici, dans l’ordre de préférence, les
mesures de protection : l’évitement, la minimisation, la restauration et la compensation.
284
I
Infrastructure communautaire
Bâtiments et espaces assurant les services, les activités et les possibilités généralement offerts par les organismes
publics ou à but non lucratif, dont les bibliothèques, les infrastructures de loisirs, les écoles et les parcs et les
espaces verts, entre autres.
L
Lignes de transport en commun rapide
Couloirs de transport en commun rapide existants ou projetés et répertoriés dans le Plan directeur des
transports.
Logement
a) constitué d’un ensemble autonome de chambres aménagées dans un bâtiment ou une structure;
b) utilisé ou destiné à être utilisé comme résidence;
c) doté d’une cuisine et d’une salle de bains exclusifs.
285
Logement abordable
Logement destiné aux ménages dont les besoins relèvent des définitions de l’abordabilité profonde et de
l’abordabilité des marchés.
a) logements d’abordabilité profonde : logement abordable pour les ménages ou les particuliers appartenant
au troisième décile de revenus (30e percentile) ou à un décile inférieur;
b) logements de l’abordabilité des marchés : logements abordables pour les ménages ou les particuliers se
situant à un décile de revenus compris entre le quatrième et le sixième décile (soit entre le 31e et le
60e percentile).
M
Maîtrise du climat
Interventions visant à réduire l’empreinte humaine sur le changement climatique en faisant appel à des
stratégies destinées à réduire les sources et les émissions de gaz à effet de serre.
286
Nouvelle mobilité
Technologies et modèles opérationnels qui permettent d’automatiser, d’électrifier, de connecter et de partager
les moyens de transport.
P
Parc
Propriété de la Ville qui comprend le terrain à acquérir dans le cadre du processus d’examen de la demande
d’aménagement en vertu des dispositions du Règlement visant les terrains réservés à la création de parcs, ou
encore à exproprier ou à racheter par la Ville pour aménager un parc ou des infrastructures de loisirs. Les parcs
peuvent comprendre les surfaces végétalisées et minéralisées et les infrastructures de loisirs actifs comme les
structures de jeux, les jeux d’eau et les terrains de sports, entre autres. Ils sont caractérisés par un paysage conçu
et doté d’arbres, de pelouse ou d’autres végétaux, en plus des commodités récréatives et des bâtiments
communautaires.
Plain-pied
En ce qui a trait au logement, ce terme désigne les formes et les typologies de logements dans lesquelles le
logement principal est doté de sa propre entrée au rez-de-chaussée d’un bâtiment. Le logement de plain-pied
peut entre autres comprendre les maisons individuelles ou unifamiliales, les maisons jumelées, les habitations
jumelées liées et les maisons de ville, dont les maisons de ville superposées, les logements intermédiaires
manquants et les autres formes nouvelles non encore aménagées.
Plan directeur
Plan à long terme qui intègre, avec les principes de la planification de l’évaluation environnementale, les besoins
en infrastructures pour les aménagements existants et projetés. Le Plan directeur des transports, le Plan
directeur des espaces verts, le Plan directeur des parcs et des loisirs, le Plan directeur des infrastructures, le Plan
cyclable d’Ottawa et le Plan piétonnier d’Ottawa viennent étayer le Plan officiel.
Plan local
Plan secondaire ou politiques sectorielles qui prévoient des politiques plus circonstanciées pour
orienter la croissance et l’évolution dans certains secteurs ou quartiers. Le plan local adapte et met
en œuvre l’approche de planification globale du Plan officiel; il peut toutefois déroger aux
politiques précises pour s’adapter au contexte local.
287
Q
Quartiers du quart-d’heure
Les quartiers du quart-d'heure sont des secteurs compacts et bien connectés, regroupant différents
aménagements, qu’il s’agisse de l’ensemble des types de logements, des boutiques, des services, de l’accès
local aux produits alimentaires, des écoles et des centres de garde d’enfants, de l’emploi, des espaces verts, des
parcs et des sentiers. Ce sont des communautés complètes qui assurent le transport actif et le transport en
commun, réduisent la dépendance à l’endroit des voitures et permettent de vivre en se déplaçant peu en
voiture ou en s’affranchissant complètement de la voiture.
R
Régénération
Aménagement des propriétés, des sites ou des secteurs selon des densités supérieures à celles qui existent à
l’heure actuelle :
(a) en créant de nouveaux logements, de nouvelles infrastructures ou de nouveaux lots sur des
terrains déjà aménagés dans des collectivités existantes, notamment en réaménageant des
friches industrielles;
(b) en aménageant des lots inoccupés ou sous-utilisés dans des zones déjà aménagées;
(c) en aménageant des infrastructures intercalaires;
(d) en agrandissant ou en convertissant des bâtiments existants.
Résilience climatique
Capacité d’une collectivité ou d’un environnement commercial ou naturel à prévenir les effets du changement
climatique et les épisodes météorologiques extrêmes, à y résister, à y réagir et à s’en rétablir.
Ressource patrimoniale
Propriété ou groupe de propriétés, structures bâties ou paysage ayant valeur de patrimoine culturel. Les
ressources patrimoniales sont définies comme suit :
• propriété désignée individuellement en vertu de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario;
• secteur qui fait partie d’un district de conservation du patrimoine désigné en vertu de la partie V de la
Loi sur le patrimoine de l’Ontario;
• propriété inscrite dans le Registre du patrimoine de la Ville.
288
Rue complète
Rue dont la conception transversale permet de s’assurer que l’on répond aux besoins de tous les intervenants
— piétons, cyclistes, usagers des transports en commun et automobilistes — de manière à protéger la sécurité
des usagers les plus vulnérables, au-delà de toutes les autres considérations, et dont la construction, l’entretien
et l’exploitation répondent aussi aux besoins de tous les utilisateurs visés selon le niveau de service prescrit.
Rue humanisée
L’humanisation des rues désigne la réaffectation saisonnière ou temporaire de l’espace dans les
rues publiques essentiellement consacrées à la circulation automobile afin d’aménager différentes
commodités pour assurer l’aménagement des lieux et constituer des quartiers du quart-d'heure;
cette notion vient éclairer la conception des rues permanentes.
S
Sans perte nette
S’agissant des milieux humides et de la forêt, cette notion veut dire que l’on ne perd rien, dans la superficie
totale ou dans les services écosystémiques, selon une évaluation du contexte paysager par rapport aux échelles
spatiales et temporelles voulues.
Santé
État de bien-être physique, mental et social complet, et non simplement l’absence de maladie ou d’infirmité, au
sens défini par l’Organisation mondiale de la santé.
Secteur vulnérable
Secteur de recharge de la nappe phréatique important, aquifère très vulnérable, zone de protection des prises
d’eau en surface ou zone de protection des têtes de puits.
289
Secteurs vulnérables aux inondations à cause du changement
climatique (SVI à cause du changement climatique)
Secteurs et bâtiments vulnérables aux inondations riveraines au-delà de la plaine inondable réglementaire,
établie en appliquant un scénario approprié des effets du changement climatique.
Sous-bassin hydrographique
Zone du drainage du territoire dans un tributaire d’un cours d’eau plus important. Il s’agit d’une partie d’un
bassin hydrographique de ce cours d’eau.
T
Terminal de transport
Dans le contexte d’Ottawa, il s’agit des stations de transport au sol (autobus ou train) qui servent de carrefour
pour le transport interurbain des passagers.
Transition
Ce terme désigne l’intégration des bâtiments dont la hauteur ou la volumétrie est supérieure à celle des
environs. La transition est un élément essentiel de la conception des bâtiments, qui vise à réduire les conflits
quand on propose de réaliser des aménagements de plus grande hauteur ou plus massifs non loin de zones
établies ou planifiées d’aménagements de faible hauteur. On peut assurer les transitions de hauteur et de
volumétrie des bâtiments en faisant appel à différents moyens, dont les changements progressifs dans la
hauteur des bâtiments (par exemple les plans angulaires ou le relèvement ou l’abaissement du profil des
bâtiments), dans la volumétrie (par exemple en intégrant des logements de plain-pied non loin de la rue dans le
cadre de l’aménagement des immeubles à profil élevé ou en intégrant des podiums le long d’une rue
principale), ainsi que dans les marges de retrait et de reculement des bâtiments.
290
Transport en commun rapide
Réseau de l’O-Train et du Transitway, dont toutes les lignes de transport en commun rapide par autobus qui ne
sont pas parfaitement séparées au sol.
291