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Mes dossiers PLACE PARTOUT

Tricheurs du
monde entier
Mieux comprendre, sortir de la superficialité, réfléchir, ouvrir sur de
nouvelles lectures grâce à des thèmes multi-facettes. ,FL«
„ Les sportifs, ces faux héros ?

„ Les patrons voyous ?

„ Les hommes politiques, vraiment exemplaires ?

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Sommaire  
 

LES  SPORTIFS,  CES  FAUX  HEROS  ?  ..................................................................  3  

La  chute  du  système  Armstrong  continue  de  faire  trembler  le  peloton  ........  3  

Jalabert  sur  Armstrong  :  "C'est  un  immense  champion"  ..............................  5  

Morosini,  le  dernier  d'une  trop  longue  série  ...............................................  6  

L'équipe  d'Algérie  des  années  80  a-­‐t-­‐elle  été  dopée  à  son  insu  ?  .................  8  

LES  PATRONS  VOYOUS  ?  ..............................................................................  10  

Steve  Jobs  :  Sa  biographie  dévoile  son  côté  obscur  ....................................  10  

Steve  Jobs:  chez  Foxconn,  "c'est  plutôt  chouette"  .....................................  11  

SOS  Pinault  ..............................................................................................  13  

ET  LES  HOMMES  POLITIQUES  ?  ....................................................................  16  

Chicago,  indétrônable  capitale  de  la  corruption  ........................................  16  

Pour  Cambadelis,  le  procès  de  la  Mnef  n'est  plus  fictif  ..............................  17  

Quand  Goldman  Sachs  aidait  la  Grèce  à  tricher  pour  600  millions  d'euros  .  19  

Comment  Goldman  Sachs  a  lâché  Obama  .................................................  20  


 

 
 

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LES SPORTI FS, CES FAUX HEROS ?
http://www.lemonde.fr/sport/article/2012/10/19/la-­‐chute-­‐du-­‐systeme-­‐
armstrong-­‐continue-­‐de-­‐faire-­‐trembler-­‐le-­‐peloton_1778245_3242.html  

La  chute  du  système  Armstrong  continue  de  faire  trembler  le  peloton  

Le Monde.fr avec AFP _jK‡0LVjMRXUOHjK

L'affaire  Armstrong  a  fait  de  nouvelles  victimes  vendredi,  avec  


l'annonce  de  la  fin  du  parrainage  de  l'équipe  Rabobank,  fleuron  du  
cyclisme  néerlandais,  par  la  banque,  et  la  démission  du  vice-­président  
de  la  Fédération  australienne,  qui  a  lui  aussi  reconnu  s'être  dopé.  

Le séisme provoqué la semaine dernière par la publication par l'Usada, l'agence antidopage
américaine, du rapport mettant en évidence le système de dopage organisé autour du septuple
vainqueur du Tour n'en est pas à ses premières répliques. Mercredi, l'équipementier Nike et
d'autres sponsors avaient décidé de mettre fin à leur collaboration avec Lance Armstrong, qui
pourrait voir la quasi-totalité de son palmarès effacé d'ici la fin du mois si l'Union cycliste
internationale (UCI) se range à l'avis de l'Usada. Vendredi soir, l'ancien champion américain
devait réapparaître en public à Austin, au Texas, à l'occasion du 15 e anniversaire de sa
Fondation de lutte contre le cancer Livestrong, dont il a quitté la présidence mercredi pour
éviter qu'elle ne soit entachée à son tour par l'affaire.

A lire : Lance Armstrong perd un à un tous ses sponsors

Depuis la révélation du rapport de l'Usada, qui a éclaboussé jusqu'au président de l'UCI de


l'époque, le Néerlandais Hein Verbruggen, Rabobank, soutien historique du cyclisme aux
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Pays-Bas, est le premier parraineur d'équipe à trancher dans le vif. "Nous ne sommes plus
convaincus que le cyclisme professionnel international est en mesure de faire du cyclisme un
sport propre et juste" , a déclaré le directeur financier de la banque, Bert Bruggink. Les
coureurs de l'équipe, qui était parrainée depuis 1996 par Rabobank, continueront à rouler la
saison prochaine mais sans le logo de la banque, a-t-il précisé, ajoutant que Rabobank allait
"honorer les contrats" , dont beaucoup seront encore valables pendant un an, via une
fondation externe. La banque cherche par ailleurs une solution pour continuer à soutenir la
championne olympique néerlandaise Marianne Vos, au moins jusqu'aux JO 2016.

L'UCI, qui a ouvert une procédure disciplinaire contre un coureur de l'équipe, l'Espagnol
Carlos Barredo, pour des anomalies sur son passeport sanguin, a indiqué comprendre "le
contexte qui a présidé à cette décision" . L'arrêt de Rabobank, l'une des 18 équipes titulaires
d'une licence de première division (World Tour), touche une bonne partie de l'élite
néerlandaise (Gesink, Mollema, Kruijswijk, Slagter...), l'Australien Mark Renshaw ou encore
l'Espagnol Luis Leon Sanchez, vainqueur d'étape lors du dernier Tour de France. En dix-sept
ans, l'équipe a connu de nombreux succès, mais aussi vécu de sales affaires de dopage,
comme celle qui conduisit au retrait du Danois Michael Rasmussen lors de la dernière
semaine du Tour de France 2007, alors qu'il portait le maillot jaune. S'en était suivi un remue-
ménage qui avait entraîné la montée en puissance de la nouvelle génération néerlandaise,
conjointement au départ fin 2010 du Russe Denis Menchov, lui-même soupçonné dans
d'autres affaires.

Au-delà des conséquences sportives, c'est un coup de tonnerre qui frappe le monde du
cyclisme, dont la bonne santé économique dépend des partenaires financiers. Alors qu'en
Italie le parquet de Padoue enquête sur un système complexe mis en place par le sulfureux
docteur Michele Ferrari, suspendu à vie en juillet par l'Usada pour son rôle-clé dans le
système de dopage d'Armstrong, la Fédération australienne continue, elle, à faire le ménage.

A lire : La justice italienne ouvre la boîte de Pandore du Dr Ferrari

Deux jours après l'éviction de Matt White, ancien coéquipier de Lance Armstrong au sein de
l'US Postal, de ses fonctions de responsable des courses sur route, le vice-président de la
Fédération australienne, Stephen Hodge, a démissionné après avoir lui aussi avoué s'être dopé
lorsqu'il était coureur. Devant ce grand déballage, le président de l'Agence mondiale
antidopage (AMA) John Fahey, s'est déclaré "intéressé" par une réflexion sur une amnistie
générale pour les sportifs coupables de dopage. "Le conseil d'administration [de l'AMA]
serait très intéressé par une réflexion sur cette suggestion. Mais ce n'est pas au cyclisme de
décider d'une amnistie, ce serait à l'AMA de le faire" , a-t-il expliqué sur les ondes de la radio
ABC.

La  décision  de  l'UCI  annoncée  lundi    

L'Union cycliste internationale (UCI) rendra publique sa position lundi "concernant la


décision de l'Usada dans le cas Lance Armstrong" , a-t-elle indiqué vendredi dans un
communiqué. L'Agence américaine antidopage (Usada), qui accuse Armstrong de dopage, a
invalidé tous ses résultats depuis le 1er août 1998. Cette décision est applicable sur le
territoire américain, et seule l'Union cycliste internationale (UCI) peut l'étendre au reste du
monde.

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http://www.sudouest.fr/2012/10/22/jalabert-­‐sur-­‐armstrong-­‐c-­‐est-­‐un-­‐
immense-­‐champion-­‐857571-­‐4596.php    

Jalabert  sur  Armstrong  :  "C'est  un  immense  champion"    

Sur RTL, l'ancien coureur Laurent Jalabert a pris une


position étonnante sur le cas Armstrong en vantant : "un
talent énorme"

Laurent  Jalabert  a  déclaré,  ce  lundi,  que  Lance  Armstrong  est  un  "immense  
champion".  (archives  L.  L.)  

Voilà une déclaration qui risque d'être particulièrement commentée : celle de l'ancien coureur
cycliste Laurent Jalabert.

Alors que l'UCI a confirmé, ce lundi, la sanction de l'USADA, en retirant à Lance


Armstrong ses sept Tours de France, Laurent Jalabert a déclaré sur RTL, radio pour laquelle
il est consultant, à propos du coureur américain : "Quoi qu'il en soit, c'est un immense
champion. I l avait un talent énorme".

Une petite phrase qui sonne étrangement à l'heure où le cyclisme mondial fait mine de
découvrir ce que de nombreux journalistes avaient dénoncé depuis des mois.

Pour autant, Laurent Jalabert ne s'est pas dit surpris de la décision de l'Union cycliste
internationale : "Difficile pour l'UCI de réagir autrement", a-t-il dit.

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En revanche, pour Jalabert l'étonnant se situe ailleurs: "Ce qui me surprend, c'est qu'il a pu
gagner sept Tours de France et qu'on apprenne seulement maintenant que ce n'était pas
normal."

Surtout, s'il assure en vouloir à Armstrong, il reste un ardent défenseur du vélo quitte à en
vouloir à ceux qui veulent dépeindre le cyclisme comme un monde "pourri" : "J'en veux à
Armstrong aujourd'hui, mais je peux aussi en vouloir à tous ceux qui se sont efforcés depuis
tant d'années de montrer que le vélo est un sport pourri. J'ai passé le week-end avec des
anciens, dont Poulidor, et j'ai entendu de belles histoires."

Une certitude, à la lueur de ces déclarations, il est évident que Jalabert n'est pas favorable à
un grand déballage de linge sale en public : " Est-ce qu'à l'époque de Poulidor c'était
différent ? Je n'en sais rien, et je n'ai pas envie de le savoir. Je me suis régalé, c'est ce qui
compte. Des sales histoires, il y en a partout. Dans le vélo on s'efforce de les déballer. Est-
ce nécessaire d'aller plus loin ? Ça peut occuper certaines personnes, mais ça fera encore
davantage de mal à ce sport. Moi ce qui m'intéresse c'est comment il va continuer à vivre,
et comment dans dix ans on pourra encore se régaler de grandes histoires."

http://www.eurosport.fr/football/une-­‐trop-­‐longue-­‐
serie_sto3234491/story.shtml    

Football  

Morosini,  le  dernier  d'une  trop  longue  série  


Publié  le  14/04/2012  à  18:29,  mis  à  jour  le  14/04/2012  à  18:52  

Comme  le  milieu  de  terrain  italien  de  Livourne  Piermario  Morosini,  
décédé  samedi  des  suites  d'un  malaise  survenu  lors  d'un  match  disputé  
à  Pescara,  d'autres  sportifs  ont  trouvé  la  mort  subitement  sur  le  terrain.  
Notamment  Marc-­Vivien  Foé.  
   

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PA  Photos  

- 28 août 2007: le défenseur espagnol du FC Séville Antonio Puerta décède trois jours après
avoir subi plusieurs arrêts cardiaques. Il s'était d'abord évanoui sur le terrain, au cours d'un
match de championnat face à Getafe, puis dans les vestiaires. Il souffrait notamment d'une
"arythmie ventriculaire due à une dysplasie arythmogène du ventricule droit".

- 11 avril 2006: le jeune espoir d'Envigado FC (Colombie), Victor Alfonso Guerrero, 17 ans,
qui jouait avec la réserve du club, décède subitement lors d'un entraînement. Il avait perdu
conscience sur le terrain et était arrivé sans vie à l'hôpital.

- 25 juin 2005: le milieu de terrain du club de football Uniao Leiria (Portugal), Hugo Cunha,
28 ans, décède alors qu'il disputait un match avec des amis. Le joueur, victime d'un malaise
cardiaque, est tombé sans connaissance sur le terrain et n'a pu être réanimé par les pompiers.

- 27 octobre 2004: Serginho, 30 ans, footballeur brésilien de Sao Caetano (Brésil), s'effondre
sur la pelouse au cours d'un match contre Sao Paulo avant de décéder. Sa mort avait créé une
énorme polémique au Brésil car l'autopsie avait révélé que le coeur du joueur était malade et
pesait 600 grammes, soit environ deux fois le poids normal. Le club de Sao Caetano, son
président et son médecin avaient été lourdement sanctionnés par la justice sportive
(suspensions et retrait de points au classement pour le club).

- 25 janvier 2004: l'attaquant hongrois du Benfica Lisbonne (Portugal) Miklos Feher, 24 ans,
s'effondre sur la pelouse au cours d'une rencontre contre Vitoria Guimaraes. Transporté à
l'hôpital, Feher n'a jamais repris connaissance. Selon l'autopsie, il souffrait d'une
malformation cardiaque.

- 26 juin 2003: le footballeur camerounais Marc-Vivien Foé, 28 ans, décède à Lyon des suites
d'un malaise survenu sur le terrain lors de la demi-finale de la Coupe des Confédérations

7  

 
contre la Colombie. Le joueur, qui évoluait alors à Manchester City, s'était effondré dans le
rond central du terrain du stade de Gerland. Victime d'une rupture d'anévrisme, il avait été
placé en réanimation cardiaque pendant 45 minutes sans réaction positive. Selon l'autopsie, il
souffrait d'une malformation cardiaque.

- 20 novembre 1995: le patineur russe Sergei Grinkov, 28 ans, quadruple champion du monde
de patinage artistique et double médaillé d'or olympique (1988 et 1994), décède d'une crise
cardiaque lors d'un entraînement à Lake Placid (nord-est des Etats-Unis). Il s'était effondré en
tentant de soulever sa partenaire et épouse, Ekaterina Gordeeva.

- 29 octobre 1995: le troisième ligne aile du Stade Bordelais Université Club de rugby
(SBUC), Eric Morisse, 28 ans, décède des suites d'une crise cardiaque, survenue en plein
match, dans l'ambulance qui le transportait dans un hôpital de La Rochelle.

Eurosport  ʹ  AFP  

http://www.lemonde.fr/sport/article/2011/11/17/soupcons-­‐de-­‐dopage-­‐
pour-­‐d-­‐ex-­‐footballeurs-­‐algeriens-­‐parents-­‐d-­‐
handicapes_1605538_3242.html    

L'équipe  d'Algérie  des  années  80  a-­t-­elle  été  dopée  à  son  insu  ?    

/H0RQGHIUDYHF$)3_jK‡0Ls à jour le 18.11.2011 à 15h51

L'affaire  pourrait  faire  grand  bruit.  Plusieurs  footballeurs  algériens  ayant  participé  
aux  Coupes  du  monde  de  1982  et  de  1986  évoquent  publiquement  le  lien  entre  les  
médicaments  consommés  lors  des  stages  et  les  handicaps  de  leurs  enfants.  

"Nous avons décidé d'évoquer publiquement cette affaire lorsque nous avons découvert qu'il y
avait pas moins de huit ex-internationaux qui ont engendré des handicapés" , a ainsi déclaré,
mercredi 16 novembre, l'ancien défenseur Mohamed Chaïb, père de trois filles handicapées.

8  

 
"Nous avons des doutes sérieux sur les effets des médicaments que nous consommions lors
des stages de préparation. Nous voulons juste la vérité", poursuit Mohamed Chaïb.

Djamel Menad, un des "Fennecs" qui avaient participé au Mondial 1986 au Mexique, a quant
à lui donné naissance à une fille souffrant d'une agnésie du corps calleux, qui entraîne
essentiellement une faiblesse musculaire et des crises d'épilepsie. "Depuis que j'ai découvert
que je n'étais pas le seul, j'ai commencé à me poser des questions" , affirme-t-il. Pour l'ancien
buteur de l'équipe algérienne, le fait que plusieurs joueurs de la même génération ont eu des
enfants handicapés n'est pas "une coïncidence".

"LE DOUTE PERSI STERA TANT QU'UNE ENQUÊTE N'AURA PAS ÉTÉ
OUVERTE"

L'ancien milieu de terrain Mohamed Kaci Saïd, père d'une fille handicapée de 26 ans,
demande quant à lui l'ouverture d'une enquête. "Je ne dis pas que nous étions des souris de
laboratoire de médecins russes (...) et que nous prenions des dopants à notre insu. Mais le
doute persistera tant qu'une enquête n'aura pas été ouverte pour que la vérité soit faite" ,
explique l'ex-international.

L'hypothèse défendue par ces anciens joueurs est toutefois réfutée par l'ancien capitaine de la
sélection algérienne à la Coupe du monde de 1982 en Espagne, Ali Fergani. Pour lui, "le
nombre de joueurs parents d'enfants handicapés est minime comparé au nombre total de
joueurs sélectionnés" entre 1980 et 1990. Ali Fergani dément également la présence de
Russes dans l'équipe médicale de la sélection. "Tous les médecins étaient algériens et nous ne
prenions pas de médicaments, à part de la vitamine C" .

L'entraîneur de l'Algérie au mondial mexicain, Rabah Saâdane, abonde dans le même sens.
"Quand je dirigeais la sélection, de 1984 à 1986, il n'y avait pas de médecin européen avec
nous", explique-t-il à la presse algérienne. L'ancien sélectionneur précise toutefois qu'entre
1981 et 1988, il y a eu un entraîneur, Evegueni Rogov, et un kinésithérapeute russes. Un
entraîneur d'ex-Yougoslavie, Zdravgo Rajkov, a également dirigé l'équipe en 1980.

"LE LI EN AVEC LES PRODUI TS DOPANTS N'EST PAS ÉVI DENT MAI S I L EST
POSSI BLE"

Un ancien médecin de l'équipe d'Algérie de football n'écarte pas l'éventualité d'un dopage de
joueurs qui aurait entraîné les handicaps de leurs enfants, affirmant vendredi dans le quotidien
El Watan que le médecin russe de la sélection ne le laissait pas accéder aux dossiers. Le Dr
Rachid Hanifi rappelle que le sélectionneur de l'époque, le Russe Guennadi Rogov, avait
amené un médecin russe à ses côtés.

Une fois ce confrère arrivé, "je n'ai plus eu accès aux dossiers médicaux. Je pensais qu'ils
faisaient des tests d'évaluation qu'ils ne voulaient pas divulguer. J'ai envoyé un rapport au
directeur général du Centre national de médecine du sport et au ministère. On m'a répondu
qu'il fallait laisser Rogov travailler avec son médecin. Alors, j'ai démissionné", explique le Dr
Hanifi. "Le lien (avec les produits dopants) n'est pas évident mais il est possible" , ajoute-t-il,
troublé par le nombre d'internationaux algériens des années 80 qui ont eu des enfants
handicapés. Les autorités algériennes n'ont pour l'instant pas commenté ces accusations.

9  

 
LES PATRONS VOYOUS ?
http://www.francesoir.fr/people-­‐tv/people/steve-­‐jobs-­‐sa-­‐biographie-­‐
devoile-­‐son-­‐cote-­‐obscur-­‐149726.html    

Steve  Jobs  :  Sa  biographie  dévoile  son  côté  obscur    

Mort  de  Steve  Jobs  


 

La biographie de Steve Jobs sort lundi dans les librairies américaines. Elle dresse le portrait
d'un homme qui détestait la concurrence, mais aussi d'un fils qui n'a jamais voulu que son
père biologique découvre qui il était.

Steve  Jobs  est  décédé  à  56  ans,  le  5  octobre  SIPA  

La biographie de Steve Jobs, qui sort lundi aux Etats-Unis, est désormais plus attendue qu'un
nouveau produit d'Apple. Pourtant, certains fans risquent d'être déçus d'appprendre que
l'homme qu'ils vénèraient n'est pas parfait. En effet, le livre dresse le portrait d'un homme
complexe qui a toujours refusé de rencontrer son père biologique et n'a pas hésité à critiquer
le président Barack Obama lors de leur première rencontre.

Pas  de  rencontre  avec  son  père  biologique  

Adopté à la naissance par un couple de Californiens modestes, Steve Jobs avait fini par
identifier son père, découvrant qu'il avait déjà eu l'occasion de lui serrer la main? En effet, cet
10  

 
Américain né en Syrie et nommé Abdulfattah Jandali, se faisant appeler John, a tenu un
restaurant de cuisine méditerranéenne dans la Silicon Valley, où son fils a parfois dîné. «
Quand j'ai recherché ma mère biologique, de toute évidence j'étais aussi à la recherche de
mon père biologique. J'ai appris un peu de choses sur lui et je n'ai pas aimé ce que j'ai appris
», a raconté Jobs à son biographe Walter Isaacson, dans un entretien sonore mis en ligne jeudi
par la chaîne de télévision CBS. Il a également expliqué qu'il avait demandé à sa demi-soeur
biologique, avec qui il avait de bonnes relations, de ne pas révéler son identité à leur père : «
J'étais devenu riche, et je craignais qu'il me fasse chanter ou qu'il alerte la presse », s'est-il
justifié, selon un extrait du livre publié par le Huffington Post.

Pas  tendre  avec  la  concurrence  

L'ouvrage confirme aussi ce qui ressort depuis la mort du cofondateur d'Apple, notamment au
vu des procédures engagées par Apple contre Samsung, Motorola ou HTC. Steve Jobs
détestait Android, qu'il accusait de plagier ses produits, allant jusqu'à répondre à Eric
Schmidt, patron de Google qui lui proposait un règlement à l'amiable : « Je ne veux pas de ton
argent. Si tu m'offres 5 milliards de dollars, je n'en veux pas. J'ai plein d'argent. Je veux que
vous arrêtiez d'utiliser nos idées dans Android. [ ...] Je dépenserai chaque penny des 40
milliards d'Apple pour corriger cela ».
 
Bill Gates a rendu un vibrant hommage lors du
décès de son concurrent de toujours, témoignant une nouvelle fois de son admiration pour
Jobs. Pourtant celui-ci estimait au contraire que le fondateur de Microsoft , qui fut
successivement son partenaire et concurrent, était un homme « sans imagination » et qu'il
n'avait « jamais rien inventé », voire qu'il avait « juste volé les idées des autres sans aucune
honte ».

Pas  très  ami  avec  Barack  Obama  

Plus étonanant, Steve Jobs se révèle aussi critique envers Barack Obama, dont il a failli
refuser une invitation à dîner parce qu'il aurait voulu que le président américain lui téléphone
en personne. Et il n'a pas hésité à lui le fond de sa pensée au début de leur première rencontre
: « Vous êtes parti pour ne faire qu'un mandat ». Selon Jobs, l'administration devait être plus
compréhensive envers les entreprises, et prendre exemple sur la Chine où il serait plus facile
de construire des usines « sans régulations ni coûts inutiles ». Le New York Times, qui a
également eu accès au livre révèle que Steve Jobs se serait également dit déçu par Barrack
Obama parce que le président « ne veut offenser personne ».

http://lexpansion.lexpress.fr/high-­‐tech/steve-­‐jobs-­‐chez-­‐foxconn-­‐c-­‐est-­‐
plutot-­‐chouette_233421.html    

Steve  Jobs:  chez  Foxconn,  "c'est  plutôt  chouette"    

L'Expansion.com - publié le 02/06/2010 à 15:08

11  

 
Le  patron  d'Apple  confirme  enquêter  sur  son  fournisseur,  mais  affirme  
que  le  sous-­traitant  n'exploite  pas  ses  employés.  

Steve  Jobs  lors  d'un  événement  consacré  à  l'iPhone  OS4  à  Cupertino,  le  8  avril  2010.  

REUTERS/Robert  Galbraith  

Le patron d'Apple Steve Jobs a défendu les conditions de travail des employés du groupe
taïwanais Foxconn Technology qui fournit notamment son groupe et a été marqué par une
série de suicides.

"Foxconn n'exploite pas ses employés" , a assuré M. Jobs au salon All Things Digital, consacré
aux nouvelles technologies, à Rancho Palos Verdes en Californie. "Quand on va sur place,
c'est une usine, mais quand même, ils ont des restaurants, des cinémas et des hôpitaux et des
piscines. Pour une usine, c'est plutôt chouette", a affirmé le patron de la marque à la pomme.

Des représentants du groupe américain sont actuellement chez Foxconn pour tenter de
comprendre pourquoi il y a eu 11 suicides et plusieurs tentatives de suicide cette année dans
ses usines en Chine et ce qui peut être fait pour mettre fin à ce problème. "Nous nous attelons
à cela avec vigueur", a-t-il assuré. "Je pense qu'Apple est l'une des entreprises du secteur et
peut être l'une de tous les secteurs, qui fait l'un des meilleurs boulots pour comprendre les
conditions de travail chez ses fournisseurs" . Apple sous-traite à Foxconn la fabrication de ses
iPhone, appareils qui remportent un franc succès dans le monde.

M. Jobs a émis l'hypothèse que les jeunes gens qui quittent leur provinces rurales pour trouver
un emploi chez Foxconn, où les usines constituent des villes en soi, peuvent avoir du mal à
s'adapter à leur nouvel environnement et souffrir de l'éloignement de leurs familles et amis.
De nombreux employés de Foxconn viennent en effet de provinces défavorisées. Ils
travaillent jusqu'à douze heures par jour, six jours par semaine, pour farbriquer des appareils
12  

 
qu'ils n'auront sans doute jamais les moyens de s'offrir: iPhone, ordinateurs Dell ou portables
Nokia.

http://www.lexpress.fr/culture/livre/essai/sos-­‐pinault_487405.html    

Extraits  exclusifs  

SOS  Pinault  

Par Extraits de BHL, une biographie, de Philippe Cohen aux éditions FayardTitres et
intertitres de ces extraits sont de la rédaction et (LEXPRESS.fr), publié le 10/01/2005

Quand BHL sauve l'entreprise paternelle et devient l'ami de François Pinault

En 1986, la Becob, société d'importation de bois africains d'André Lévy, est dans une
situation financière désespérée. Bernard se mobilise à fond pour son père. Est-il déjà
intervenu auprès de conseillers de l'Elysée afin que, grâce aux contacts africains de la
présidence, la créance de la Côte d'Ivoire envers la Becob soit remise sur le "haut de la pile"?
BHL dément cette intervention. Il reconnaît en revanche avoir contacté Pierre Bérégovoy (1)
pour qu'il aide son père. Celui-ci a déjà frappé à toutes les portes pour obtenir des concours
financiers. Le ministre des Finances de Laurent Fabius s'engage à lui décrocher un prêt
participatif. Reste l'entrée dans le capital d'un investisseur, ce à quoi le patron de la Becob a
déclaré s'employer auprès de la banque.

Mais, entre-temps, la droite a remporté les législatives. Il faut donc obtenir de Jacques Chirac,
nouveau Premier ministre, qu'il tienne les engagements souscrits par le gouvernement de
Laurent Fabius. Pas facile. Bernard se démène auprès de la Chiraquie. Lui-même et son père
déjeunent avec le maire de Paris. Un prêt participatif de 40 millions de francs est octroyé à la
Becob par le Crédit national, banque gérée par le Trésor, que Jean-Claude Trichet (2) dirige
alors. Pour la Becob, le prêt est avantageux à de nombreux titres. D'abord, il bénéficie d'une
franchise de remboursement de deux années. Ensuite, le taux d'intérêt consenti - 5,5%, contre
9,25% sur le marché de l'argent à l'époque - lui confère un caractère dérogatoire. Enfin,
l'octroi de ce type de prêt est tout à fait exceptionnel dans le secteur privé. En effet, créé en
1983, le prêt participatif sert en principe à renforcer les capitaux propres des entreprises
publiques, ce que n'est évidemment pas la Becob.

A l'évidence, ce dispositif de sauvetage n'a pu se mettre en place sans une intervention de


l'Etat au plus haut niveau. Jean-Claude Trichet lui-même, directeur du Trésor, a reçu plusieurs
membres de l'équipe dirigeante de la société, comme Michel Pic et Marie-Françoise Brevent.
De Venise même, où il participait à un sommet du G 7, François Mitterrand a téléphoné pour
vérifier si la réunion s'était bien passée et si la Becob allait obtenir son prêt. Il est un volet du
plan de sauvetage de la firme qui paraît plus étonnant: en même temps que l'entreprise se voit

13  

 
accorder son prêt participatif, le groupe Pinault entre à son capital et devient ainsi
l'investisseur qu'André Lévy recherchait depuis des années.

Quand les cadres de la Becob apprennent que François Pinault est devenu leur actionnaire,
c'est la stupeur et la consternation générales. André Lévy les rassure: il n'y avait pas d'autre
solution, c'était ça ou le dépôt de bilan. Mais pourquoi Pinault a-t-il choisi de sauver l'un de
ses principaux concurrents? Pourquoi ne pas laisser l'entreprise aller dans le mur pour la
racheter "à la barre", comme Pinault a coutume de le faire depuis longtemps?

Une version plus ou moins officielle, en tout cas diffusée par Bernard-Henri Lévy lui-même,
voudrait que son père, tout en combattant Pinault, lui ait voué un certain respect. Respect qu'il
lui aurait manifesté en intervenant en sa faveur auprès des instances professionnelles du bois.
Cependant, ni Lévy ni Pinault ne sont hommes à fonder leurs stratégies sur les bons
sentiments: si Pinault rachète la Becob, c'est qu'il y a trouvé son intérêt.

Au sein de l'establishment parisien, Pinault jouit alors d'une réputation exécrable. Il souffre
d'emblée du préjugé défavorable à tous les hommes dénués de diplômes et de lignage. Il
aggrave son cas par la brutalité de ses méthodes. Il peut craindre, par-dessus le marché, que
soient évoquées les relations qu'il a nouées jadis avec des hommes d'extrême droite, comme
Jean-Marie Le Chevallier ou même Jean-Marie Le Pen. Or Pinault prépare déjà l'étape
suivante. Il ignore sans doute qu'il va réorienter son groupe vers la distribution et le luxe, mais
il ambitionne de devenir un grand capitaine d'industrie. Il a déjà été intronisé par Ambroise
Roux dans la très conservatrice Association française des entreprises privées. Mais il lui faut
conforter aussi ses relations à gauche. Il a réussi à mettre Pierre Bérégovoy dans sa poche, en
janvier 1986, en acceptant de reprendre la société Isoroy, peu avant les législatives du 16
mars. Au printemps 1986, il rachète Chapelle Darblay, en Seine-Maritime, pour s'attirer les
bonnes grâces de Laurent Fabius. Il lui faut maintenant développer ces amorces de relations.
Rendre service à Bernard-Henri Lévy, figure de la gauche intellectuelle et animateur d'un
réseau déjà réputé dans l'édition et les médias, n'est peut-être pas un calcul si idiot.

Bien entendu, Pinault ignore encore qu'à quelques années de là il deviendra l'heureux
propriétaire de la Fnac et du Point, journal dont BHL est l'un des chroniqueurs réguliers. Mais
il compte entrer en Bourse l'année suivante, en 1988. Une bonne introduction dans les médias
et le monde politique ne peut être inutile.

En outre, le "cadeau" fait à André Lévy ne lui coûte pas cher. La situation de la Becob réduit
grandement le coût de l'opération, soit 10 millions de francs pour une société dont l'actif net
n'est évalué qu'à 80 millions, alors qu'elle vaut sûrement davantage! Enfin, au sein même du
secteur du bois, racheter la Becob permet d'empêcher qu'elle ne soit reprise par Point P, n° 1
du secteur, qui n'aurait certainement pas tardé à se manifester.

L'hypothèse d'un geste de Pinault destiné à se rapprocher de BHL "colle" bien, en tout cas,
avec la suite de l'histoire: le virage du groupe vers les industries culturelles et la naissance
d'une "grande amitié" avec Bernard. Elle ne manque pas non plus de sel quand on se rappelle
avec quelle obstination BHL a pourchassé et dénoncé, depuis 1983 et durant ces vingt
dernières années, toute relation - même ténue, même fortuite - avec le lepénisme; avec quelle
obsession, même, il a traqué le moindre signe d'inscription dans un territoire, y voyant l'une
des multiples réincarnations possibles de l' "idéologie française" et du pétainisme. Comment
ce Pinault, si attaché au terroir, en l'espèce à sa Bretagne natale, peut-il, en retour, trouver
14  

 
quelque charme à un intellectuel médiatique qui fait presque ontologiquement profession
d'inappartenance? Bernard-Henri Lévy affirme de son côté qu'il ignorait tout des informations
relatives aux amitiés d'extrême droite de Pinault, dont il n'aurait eu connaissance que bien des
années plus tard, à la parution du livre de Guy Konopnicki sur les "filières noires (3)".

Dix ans plus tard, le groupe Pinault rachète la Becob sur la base d'une valorisation d'environ
800 millions de francs.

La fortune de BHL est donc appréciable. Son montant se situerait entre 150 et 180 millions
d'euros. Elle a joué un rôle clef dans son histoire. Le Rastignac pouvait se permettre de
mépriser l'argent. Ce qui n'est pas rien.

15  

 
ET LES HOM M ES POLI TI QUES ?

http://www.courrierinternational.com/article/2012/03/13/chicago-indetronable-
capitale-de-la-corruption

Chicago,  indétrônable  capitale  de  la  corruption  


Le  15  mars,  l'ancien  gouverneur  de  l'Illinois,  Rod  Blagojevich,  commence  à  purger  une  peine  de  14  
ans  de  prison  pour  corruption.  Une  étude  de  l'université  de  Chicago  vient  de  confirmer  que  la  ville  
remporte  la  palme  des  condamnations  pour  ce  motif.  

 
Dessin  d'Esquivel.  Droits  réservés    

En se retrouvant derrière les barreaux, Rod Blagojevich, l'ancien gouverneur de l'Illinois


[condamné à 14 ans de prison pour corruption] ne fera que marcher sur les traces de ses
illustres prédécesseurs. Dans cette région des Etats-Unis, quatre gouverneurs (sur sept) ont été
condamnés pour le même motif ces quarante dernières années. Un nouveau rapport, rédigé par
le professeur Dick Simpson et ses collaborateurs de l'université de Chicago, montre à quel
point l'Etat de l'Illinois et la ville de Chicago restent des foyers de corruption.

C'est au district fédéral de Chicago que revient la palme du plus grand nombre de
condamnations depuis 1976, soulignent-ils. Depuis cette date, 1 828 élus, chargés de mission
et employés administratifs ont été condamnés pour corruption dans l'Illinois. Sur ce nombre,
84 % ont été jugés dans le Northern District [district nord], une juridiction qui englobe toute
l'agglomération de Chicago. Sur la même période, environ un tiers des conseillers municipaux
de la ville ont été condamnés pour corruption. En revanche, aucun maire n'a été condamné ou
inculpé ² pas même Bill Thompson [maire de la ville de 1915 à 1923 puis de 1927 à1931],
qui bénéficiait du soutien d'Al Capone.

16  

 
Si Chicago est incontestablement la capitale de la corruption, l'Etat de l'Illinois n'occupe que
le troisième rang dans le pays ² après ces Etats plus peuplés que sont l'Etat de New York et
la Californie. Mais le rapport révèle des dérives systématiques, devenues la marque de
fabrique de Chicago et de l'Illinois. Tous les gouverneurs corrompus et vingt-six des
conseillers municipaux avaient cherché à obtenir des pots-de-vin d'entrepreneurs, de
promoteurs immobiliers, de chefs d'entreprises, et plus généralement de personnes cherchant à
faire des affaires avec la ville ou l'Etat.

Ceux qui versaient ces sommes pensaient, ou on leur faisait croire, qu'elles servaient à obtenir
un permis de construire ou une modification du cadastre. M. Blagojevich est connu pour avoir
demandé de l'argent en échange d'une nomination à un poste au Sénat. D'autres
condamnations ont peut-être été moins spectaculaires, mais l'habitude de monnayer les
faveurs politiques est ancrée dans cet Etat depuis 150 ans. Pour le professeur Dick Simpson,
une solution radicale pour mettre fin à la culture de la corruption consisterait notamment à
interdire le népotisme (d'ailleurs sur le déclin) et le cumul des mandats. La corruption a coûté
aux contribuables des centaines de millions de dollars et sapé la confiance dans la classe
politique. Tant le nouveau gouverneur de l'Illinois, Pat Quinn, que le nouveau maire de
Chicago, Rahm Emanuel [ancien secrétaire général de la Maison-Blanche], se sont montrés
disposés à faire des réformes. Bon nombre des premiers arrêtés municipaux de M. Emanuel
avaient pour but de promouvoir la transparence et l'obligation de rendre des comptes. Mais M.
Simpson affirme qu'il reste trop de failles dans la législation. Comme toujours, le diable est
dans les détails.

http://www.liberation.fr/societe/010140551-­‐pour-­‐cambadelis-­‐le-­‐proces-­‐
de-­‐la-­‐mnef-­‐n-­‐est-­‐plus-­‐fictif    

Société    

Pour  Cambadelis,  le  procès  de  la  Mnef  n'est  plus  fictif  

1  mars  2006  à  20:29    


 
Par  LASKE  Karl    

Il n'y a jamais de bons moments pour aller au tribunal, mais celui-là est peut-être l'un des
pires. L'ancien numéro deux du PS, député du XIXe arrondissement de Paris, Jean-Christophe
Cambadelis, est attendu ce matin au tribunal correctionnel de Paris pour comparaître dans
l'affaire des emplois fictifs de la Mutuelle nationale des étudiants de France (Mnef).
L'instruction du dossier a été bouclée fin 2001. Mais les recours engagés par les prévenus ont
pris du temps. Le procès s'ouvre donc en pleine prébataille pour l'investiture socialiste de la
présidentielle 2007. Soutien indéfectible de Dominique Strauss-Kahn qui fut lui aussi,
17  

 
naguère, mis en cause dans l'affaire , Cambadelis avait sûrement mieux à faire que de
s'enfermer dans la 11e chambre correctionnelle, l'une des plus petites du tribunal.

Durant un mois, il aura tout loisir d'échanger certains pronostics avec Marie-France Lavarini.
L'ancienne conseillère de Jospin, membre de l'équipe de campagne présidentielle en 2002, est,
elle aussi, renvoyée devant le tribunal, aux côtés d'une vingtaine de prévenus parmi lesquelles
SOS Racisme, des fédérations de FO et de la CFDT et, bien sûr, l'ex-syndicat étudiant Unef
ID. Les anciens «camarades» gestionnaires de la Mnef, Olivier Spithakis et Jean-Michel
Grosz, déjà condamnés dans un premier dossier de fausses factures (lire encadré),
comparaissent devant le tribunal pour «détournement de fonds publics» et «abus de
confiance». L'autre élu parisien poursuivi, le député socialiste Jean-Marie Le Guen, salarié
par la Mnef de 1982 à 1997, a bénéficié pour sa part d'un non-lieu en fin d'instruction.

Ecarté. «Monsieur Cambadelis vous invite à aller voir sur son site», répondait, hier,
l'assistante parlementaire du député socialiste. Hélas ! les internautes étaient «trop nombreux»
à se connecter. «Ça sature. Le blog semble surchargé», concédait la collaboratrice du député
avant de diffuser le communiqué. «Je ne peux pas dire que j'aborde cette épreuve avec
soulagement, mais il s'agit quand même pour moi d'un dénouement bien venu», écrit le
député. «Cette épée de Damoclès m'a été opposée à chaque fois qu'une responsabilité
politique de premier plan me fut proposée. J'ai été stoïque, mais si j'étais coupable, j'aurais
déjà "payé dix fois" par les handicaps, les refus, voire l'opprobre, que cette "affaire" m'a
causé.» A l'AFP, Cambadelis s'est montré plus explicite, lundi, déclarant qu'il n'avait «pas pu
être ministre ou premier secrétaire du PS, ni candidat à la présidence de région» à cause de
l'affaire. Fichue épée. Selon le député, les allégations de «financements occultes, trafic
d'influences, système d'enrichissement» n'ont pas été retenues. Reste une «mise en cause
résiduelle et vraisemblablement prescrite, dans un dossier annexe de "l'affaire Mnef".»

«Extrême pauvreté». Le «résiduel» tient en deux chiffres. De 1991 à 1993, c'est en qualité de
«sociologue» que Jean-Christophe Cambadelis a été rétribué à hauteur de 420 499 francs par
la Mutuelle interprofessionnelle de France (MIF), une filiale de la Mnef destinée aux
étudiants déjà actifs ou étrangers. Cambadelis était alors député, avec revenus afférents. Non
réélu en 1993, il reçoit jusqu'en 1995 quelque 200 000 francs supplémentaires de la MIF, en
tant qu'administrateur «chargé des contacts auprès des ambassades ou des universités». Seuls
«trois documents manuscrits» attestent du «travail» du député. «Des écrits d'une extrême
pauvreté», signale le magistrat instructeur, Armand Riberolles. Dans son ordonnance de
renvoi, il conclut : «Les emplois occupés par Cambadelis peuvent être qualifiés de
complaisance.» On se souviendra que Cambadelis a déjà été condamné, en janvier 2000, à
cinq mois de prison avec sursis et 100 000 francs d'amende dans une affaire d'emploi fictif.
Entre 1993 et 1995, il avait été salarié d'une société gestionnaire de foyers de travailleurs
immigrés (Agos) entre les mains d'un ancien cadre du Front national. Auparavant, Cambadelis
avait lancé le «manifeste contre le FN». Mais, nulle gêne, l'emploi en question relevait à ses
yeux d'une «affaire privée».

La mise en cause de Marie-France Lavarini, en 2000, avait aussi de quoi inquiéter le candidat
Jospin. Pour les anciens de la Mnef, il s'agissait bien d'un «emploi fictif politique». Ancienne
secrétaire du PS à l'Assemblée, elle avait rejoint Jospin dès 1979, lorsqu'il était secrétaire
national du PS. Elle était son attachée de presse au ministère de l'Education nationale, de 1988
à 1991, lorsqu'elle a été simultanément salariée par la Mnef en qualité de «chargée d'études».
Du 1er janvier 1990 au 14 février 1993, Lavarini a perçu 397 435 francs de la mutuelle
18  

 
étudiante. Mais sa vie personnelle expliquait tout, s'est-elle défendue. Une séparation
l'obligeait à faire face, seule, à un loyer mensuelle de 10 000 francs. Elle s'était tournée vers
Jean-Marie Le Guen. «Peu de temps après, elle avait reçu par courrier un contrat de travail
émanant de la Mnef, résume le juge. Mais cette structure n'avait pas fait appel à ses services.»
Faute avouée, elle a partiellement remboursé la mutuelle en juin 2000.

«La toute-puissance de Spithakis trouvait sa consécration, notamment en matière


d'embauche», analyse le juge d'instruction. Selon son ancien directeur de cabinet, Philippe
Plantagenest, ces décisions tenaient du «fait du prince», d'un favoritisme ou d'un «lobbyisme
dévoyé». Un autre cadre relevait «trois domaines réservés» de Spithakis : «Les jeunes ayant
eu des fonctions électives locales, les syndicalistes détachés de FO et de la CFDT, et les
personnalités politiques.»

http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-­‐
europeenne/20120309trib000687366/quand-­‐goldman-­‐sachs-­‐aidait-­‐la-­‐
grece-­‐a-­‐tricher-­‐pour-­‐600-­‐millions-­‐d-­‐euros-­‐.html    

Quand  Goldman  Sachs  aidait  la  Grèce  à  tricher  pour  600  millions  
d'euros    
 

latribune.fr (avec Bloomberg) | 09/03/2012, 13:39 - 292 mots

19  

 
Goldman  Sachs  avait  échangé  de  la  dette  grecque  à  un  taux  fictif  en  2001,  permettant  à  Athènes  de  
maquiller  ses  comptes  publics.  Aujourd'hui  le  pays  fortement  endetté  doit  600  millions  d'euros  à  la  
banque  américaine.    

Le coup de main de Goldman Sachs à la Grèce pour maquiller ses comptes lui aura rapporté
quelque 600 millions d'euros, révèlent Nick Dunbar et Elisa Martinuzzi, dans un article de
l'agence Bloomberg. Les deux journalistes ont recueilli les confessions de Christoforos
Sardelis, chef du bureau de gestion de la dette à Athènes entre 1999 et 2004, et de son
successeur Spyros Papanicolaou. Pour la première fois, l'accord qui a lié la banque
d'investissement à l'Etat grec dès 2001 est évoqué publiquement par des personnes
directement impliquées dans le dossier.

En 2001, la Grèce et "la firme" se sont entendus pour échanger de la dette grecque à un taux
de change fictif afin de réduire de 2% l'endettement hellène. Le gouvernement grec doit alors
600 millions d'euros à Goldman Sachs, en plus des 2,8 milliards empruntés. Ces 600 millions
d'euros ont représenté 12% des 6,35 milliards de dollars gagnés par Goldman Sachs au titre de
ses principaux investissements en 2001.

"Une histoire sulfureuse"

Mais le produit dérivé utilisé pour dissimuler l'opération et vendu par la banque américaine a
fait bondir la dette du pays européen envers la banque d'investissement. De quelque 2,8
milliards d'euros en 2001, elle a presque doublé à 5,1 milliards d'euros en 2005.

"L'accord Goldman Sachs est une histoire sulfureuse entre deux pécheurs", a commenté
Christoforos Sardelis, en place en 2001 lorsque la prestation a été vendue. L'accord lui
paraissait alors correct pour son pays. "Mais après le 11-septembre 2001, nous avons réalisé
que la formule n'était pas la bonne", a-t-il expliqué. La chute du marché obligataire suite aux
attentats a fortement pesé sur les remboursements. Et la révision de l'accord en 2002 qui
basait désormais les remboursements sur un indice relié à l'inflation dans la zone euro a fait
exploser la dette.

http://www.courrierinternational.com/article/2012/10/24/comment-­‐
goldman-­‐sachs-­‐a-­‐lache-­‐obama    

Comment  Goldman  Sachs  a  lâché  Obama  


Principaux  bailleurs  de  fonds  de  la  campagne  d'Obama  en  2008,  cadres  et  employés  de  la  célèbre  
banque  d'affaires  new-­‐yorkaise  ont  retourné  leur  veste.  

20  

 
   
Courrier  international    

/RUVTXH%DUDFN2EDPDV¶HVWODQFpGDQVODFRXUVHjODSUpVLGHQFHHQDXFXQHJUDQGH
VRFLpWpDPpULFDLQHQ¶DGDYDQWDJHFRQWULEXpDXILQDQFHPHQWGHVDFDPSDJQHTXH*ROGPDQ
6DFKV&HWWHDQQpHDXFXQHQ¶DIDLWGDYDQWDJHSRXUFRQWULEXHUj sa défaite. Révulsés par ce
TX¶LOVFRQVLGqUHQWFRPPHGHVDWWDTXHVFRQWUHOHXUDFWLYLWpHWOHXUUpSXWDWLRQFDGUHVHW
employés de Goldman Sachs ont en majotité abandonné M. 2EDPDHWFRQVWLWXHQWDXMRXUG¶KXL
les principaux soutiens financiers du candidat républicain Mitt Romney et du parti
conservateur.

Les employés de Goldman Sachs ont donné plus de 1 million de dollars à Obama en 2008.
Pour cette élection, ils n'ont versé que 136 000 dollars pour la campagne du président ± soit
moins que ce que Obama a colOHFWpDXSUqVGHVHPSOR\pVGXGpSDUWHPHQWG¶(WDW(WLOVQ¶RQW
rien donné au principal super PAC [comité d'action politique] démocrate qui soutient la
réélection du président. En revanche, les employés de Goldman Sachs ont donné
900 000 dollars pour la campagne de Romney, et 900 000 dollars de plus au super PAC créé
SRXUO¶DLGHU

Preuve de caractère radical de ce revirement, cela faisait vingt-trois ans que la banque
d'affaires new-yorkaise était le premier bailleur de fonds des démocrates.

Afflux de soutiens pour Romney


$XFRXUVGHQRVHQWUHWLHQVDYHFSOXVG¶XQHGRX]DLQHGHUHVSRQVDEOHVGH*ROGPDQ6DFKV
EHDXFRXSRQWGpFODUpV¶rWUHVHQWLVWUDKLVSDUOHVGpPRFUDWHVGX&RQJUqVHWSDUOD0DLVRQ-
%ODQFKHTX¶LOVFRQVLGpUDLHQWGHSXLVGHVDQQpHVFRPPHGHVDOOLpV. Jim Donovan, un banquier
auparavant responsable des relations de Goldman Sachs avec Bain Capital, la société de
FDSLWDOLQYHVWLVVHPHQWIRQGpHSDU0LWW5RPQH\DFRQWULEXpjDWWLUHUO¶DWWHQWLRQGHVHV
FROOqJXHVVXUOHFDQGLGDWUpSXEOLFDLQ(QWDQWTX¶DPL de longue date de Mitt et de sa femme
$QQMHSHX[DWWHVWHUTXHVHVFRQYLFWLRQVHWVDGpWHUPLQDWLRQjUpWDEOLUO¶pFRQRPLHDPpULFDLQH
sont aussi solides que le sont ses valeurs, explique M. Donovan, en charge des
investissements personnels de Mitt Romney cKH]*ROGPDQ6DFKV&¶HVWSRXUTXRLRQD
observé un tel afflux de soutiens pour Mitt, dans tous les secteurs."

21  

 
Les cadres supérieurs de Goldman Sachs expliquent que si la Maison-Blanche a commencé à
VXVFLWHUGHVJULQFHPHQWVGHGHQWVF¶HVWSDUFHTXHODEDQTXHSHQVDLWTX¶HOOHVHUDLWFRQVXOWpH
lorsque le gouvernement Obama commencerait à mettre au point de nouvelles
réglementations pour répondre à la crise financière. Ce ne fut pas le cas. Au contraire, ils ont
été pris de court par une mesure surnommée la "rqJOH9ROFNHUTXLSRUWHUDLWDWWHLQWHjO¶XQH
des activités les plus lucratives de Goldman. Les cadres de Goldman, notamment ceux qui ont
UpXQLGHVPLOOLRQVGHGROODUVSRXUO¶pOHFWLRQGH0 Obama en 2008, soulignent qu'ils se sont
également sentis offensés par la rhétorique populiste du président, et notamment par sa
célèbre saillie à propos des "Fat Cats de Wall Street" [les gros bonnets de la finance].

/HUHYLUHPHQWGH*ROGPDQ6DFKVHVWGHYHQXSDWHQWORUVG¶XQHFROOHFWHGHIRQGVHQIDYHXUGH
Mitt Romney organisée en mai jO¶K{WHO5LW]-Carlton de Manhattan, non loin du siège de
la banque d'affaires à Battery Park. Le déjeuner privé réunissait tellement de cadres supérieurs
de la banque que les gens l'ont décrit comme le "bal des débutantes" de Mitt Romney ± son
introduction dans le beau monde.

Le changement d'allégeance de Goldman Sachs reflète un retournement de plus grande


ampleur du secteur de la finance, qui constituait autrefois une source majeure de financements
pour le parti démocrate. Les employés de JPMorgan Chase, Citigroup, Bank of America,
Morgan Stanley et Goldman Sachs ont versé 3,5 millions de dollars à M. Obama en 2008.
Pour la campagne de 2012, ils lui ont donné 650 000 dollars, contre 3,3 millions de dollars
pour M. Romney.

22  

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