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Tendance

Les femmes sont dans la course

Les femmes, surtout les trentenaires, sont de plus en plus nombreuses à courir.

La vie quotidienne de Catherine, 45 ans, est déjà une course contre la montre (1)… Pourtant, plusieurs fois par
semaine, la jeune femme trouve encore l'énergie pour chausser ses baskets et partir s'évader une heure. «C'est le seul
moment où je laisse de côté enfants, mari, boulot et où je m'occupe uniquement de moi. Près de la maison, nous avons
un plan d'eau de 6 kilomètres éclairé tout du long. Ce qui permet de courir toute l'année, même les soirs d'hiver.»
Selon la dernière étude du ministère de la Jeunesse et des Sports, un peu plus de 3 millions de Françaises déclarent
courir régulièrement. Il suffit d'observer les stades, les allées des parcs ou des bois pour se faire une idée de l'ampleur
du phénomène. Du coup, ouvrages et revues, conçus pour elles, fleurissent. Après avoir créé une «rubrique femmes»
dans VO2 Mag (spécialisé dans la course à pied), Odile Baudrier sort un ouvrage très pratique, Le Plaisir de courir au
féminin. Jogging international consacre, quant à lui, un hors-série de 80 pages à ses lectrices. Autre signe qui ne
trompe pas: Nike, qui vient d'ouvrir son flagship sur les Champs-Elysées, à Paris, offre plus de 20 modèles de
chaussures de running(2) destinées aux femmes...
Mais après quoi courent-elles toutes exactement? La forme, la santé, la minceur arrivent, sans surprise, en tête du
peloton des réponses. Pour la plupart de ces sportives, souvent âgées d'une trentaine d'années ou plus, la course est un
bon moyen de renouer avec une activité physique après une longue période de break (3) (due, par exemple, à une
grossesse ou à une activité professionnelle trop prenante). Pas besoin de s'engager sur le long terme comme dans un
club de gym ni de se soumettre au regard exigeant d'un prof de danse ou de fitness. Chacune est libre de déterminer son
propre rythme, de définir seule ses objectifs. «Pour ma part, avant l'année dernière, je n'avais jamais éprouvé le besoin
de me dépenser. Mais, avec l'âge, je me suis rendu compte que je commençais à m'essouffler un peu plus vite»,
témoigne Claude, 39 ans, qui se lève à 6 heures, deux fois par semaine, pour accomplir son jogging matinal autour des
Buttes-Chaumont, à Paris. Maryse a, quant à elle, perdu ses mauvaises habitudes alimentaires grâce à la course: «Plus
question de grignoter devant la télé. Sinon, à quoi ça sert de se donner tant de mal? Je m'y suis mise il y a six mois et,
même si ça ne se voit pas encore sur la balance, je sens que mon corps s'est raffermi», raconte la jeune femme.

Amandine Hirou
L’EXPRESS.fr (15 septembre 2006)

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(1)
course contre la montre (sport) : épreuve cycliste où chaque coureur part seul et où le classement se fait selon le
temps mis pour parcourir une distance fixée.
(2)
running (mot anglais) : course à pied.
(3)
break : arrêt
Texte 84
Questions sur le texte
(Les femmes sont dans la course)
1. Ce document est ? (0.5 pt)
 A. une histoire
 B. le résultat d’une enquête
 C. un article de journal
 D. un extrait d’oeuvre littéraire
En quoi le voyez-vous ? (1 pt)
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2. Quel est le thème du document ? (0.5 pt)
…………………………………………………………………………………………
3. Il s’agit d’un texte plutôt (0.5 pt)
 A. informatif
 B. descriptif
 C. argumentatif
 D. explicatif
4. “La vie quotidienne de Catherine est déjà une course contre la montre” (1ère ligne du texte) signifie (1 pt)
 A. Catherine est une bonne coureuse cycliste.
 B. Catherine fait du vélo tous les jours.
 C. Catherine est très pressée dans sa vie quotidienne.
5. Où les Françaises font-elles souvent de la course ? (1 pt)
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6. Où Catherine fait-elle de la course ? (1 pt)
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7. Qu’est-ce que c’est que (1.5 pt)
- VO2 Mag : …………………………………………………………………………
- Le plaisir de courir au féminin : …………………………………………………....
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- Flagship : …………………………………………………………………………...
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8. Quels sont les principaux objectifs à atteindre des femmes françaises quand elles font de la course ? (1 pt)
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9. En faisant de la course, quels résultats Maryse a-t-elle obtenus ? (2 pts)
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Texte 85
L'exclusion au féminin
Les nouvelles pauvres

Près de 5 millions de Françaises vivent dans la précarité.


Et elles ont moins de chances que les hommes d'en sortir

Promis, juré, la pauvreté aura reculé de moitié dans le monde d'ici à 2015. Responsables politiques et organisations
internationales réunis à Paris la semaine dernière à l'occasion du IIIe Forum sur le développement humain l'ont dit et répété.
«La misère tue bien plus que les tsunamis», a rappelé Xavier Darcos, ministre délégué à la Coopération. Bien sûr, il est
insupportable que des enfants meurent de faim en Afrique ou en Asie. Ou que 1 milliard d'êtres humains survivent avec moins
de 1 dollar par jour.
Pour autant, il ne faudrait pas détourner le regard de notre misère à nous, celle que nous côtoyons dans l'autobus, que nous
frôlons(1) dans la rue - sans la voir, le plus souvent. Elle est là, dans nos villes comme dans nos campagnes, et elle gagne du
terrain, lentement, insidieusement(2). 1,2 million de personnes touchent le RMI (3) - 10% de plus que l'an dernier. Et 1 million
d'enfants vivent dans la pauvreté, d'après le Conseil de l'emploi, des revenus et de la cohésion sociale.
La peur de l'exclusion plombe le moral des Français. 93% d'entre eux placent la pauvreté au premier rang de leurs
préoccupations personnelles, révèle une enquête publiée le mois dernier par le ministère de l'Emploi. Ils sont 20% à penser que
les femmes sont les plus vulnérables. Et ils ont raison: la précarité, en France, se décline souvent au féminin. «Les femmes sont
plus nombreuses à tomber dans la pauvreté et elles ont moins de chances que les hommes de s'en sortir, observe Serge Paugam,
directeur de recherche au CNRS et auteur de nombreux ouvrages sur le sujet, dont le petit dernier, Les Formes élémentaires de
la pauvreté (PUF), paraîtra le 3 mars. Souvent moins qualifiées, fréquemment seules pour élever leurs enfants, elles ont moins
d'opportunités d'accès à l'emploi et sont par-dessus le marché victimes de discriminations. En revanche, les hommes, eux,
risquent plus la grande rupture et la marginalisation durable.»
La journaliste Véronique Mougin est partie à la découverte de ce continent noir des femmes pauvres. Elle en a rapporté un
livre, Femmes en galère(4), enquête très fouillée sur celles qui vivent avec moins de 600 euros par mois, nourrie de témoignages
émouvants et de statistiques accablantes. Deux chiffres donnent à eux seuls la mesure de leur détresse. 80% des salariés qui
touchent moins que le Smic à la fin du mois sont des femmes. Résultat, la précarité est le lot quotidien de 5 millions de
Françaises, selon l'institut européen Eurostat. Pourtant, ces abonnées aux temps partiels, aux CDD (5) et aux jobs mal payés se
taisent. «Pour protéger leurs proches, échapper à la stigmatisation (6), sauver la face en société, écrit Véronique Mougin. Il est
temps de leur donner la parole».
Anne Vidalie
L'Express (24/01/2006)
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(1)
frôler (v.tr.) : Toucher légèrement
(2)
insidieusement : D’une façon trompeuse
(3)
RMI : Revenu minimum d’insertion
(4)
en galère : en misère
(5)
CDD : Contrat à durée déterminée
(6)
stigmatisation : mauvaise réputation
Texte 85
Questions sur le texte
(Les nouvelles pauvres )
1. Ce document est extrait? (0.5 pt)
 A. d’un quotidien
 B. d’un périodique
 C. d’une oeuvre littéraire
2. Il s’agit d’un texte plutôt (0.5 pt)
 A. descriptif
 B. explicatif
 C. argumentatif
 D. informatif
3. Environ 1/6 de la population mondiale vivent dans la pauvreté. (1 pt)
 Vrai  Faux
Relevez des phrases ou parties de phrase du texte qui justifient votre réponse :
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4. La pauvreté existe partout en france. (1 pt)
 Vrai  Faux
Relevez des phrases ou parties de phrase du texte qui justifient votre réponse :
…………………………………………………………………………………………...
…………………………………………………………………………………...
5. La situation de pauvreté s’améliore lentement en France. (1 pt)
 Vrai  Faux
Relevez des phrases ou parties de phrase du texte qui justifient votre réponse :
…………………………………………………………………………………………...
…………………………………………………………………………………………...
6. La plupart des Français s’inquiètent de la pauvreté. (1 pt)
 Vrai  Faux
Relevez des phrases ou parties de phrase du texte qui justifient votre réponse :
…………………………………………………………………………………………...
…………………………………………………………………………………………...
7. La plupart des Français pensent que les Françaises sont plus facilemnt touchées par la pauvreté que les Français. (1
pt)
 Vrai  Faux
Relevez des phrases ou parties de phrase du texte qui justifient votre réponse :
…………………………………………………………………………………………...
…………………………………………………………………………………………...
8. D’après Serge Paugam, pourquoi les femmes sont-elles plus touchées par la pauvreté que les hommes ? (2 pts)
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9. D’après la jourlaniste Véronique Mougin, que doivent faire les femmes «pour protéger leurs proches, échapper à la
stigmatisation, sauver la face en société» ? (1 pt)
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10. Trouvez dans le texte les mots ou groupes de mots qui caractérisent la situation professionnelle défavorable des
femmes : (1 pt)
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Texte 87
"Les étudiants français privilégient l'intérêt du métier
sur le salaire"

Interview de Benjamin Daubigney, responsable France de l'institut allemand Trendence, qui publie depuis quatre ans
un classement des entreprises préférées des étudiants européens. The European Student Barometre a interrogé 33.000
étudiants dans 14 pays, dont 3000 en France.

Comment avez-vous interrogé les étudiants ?


Pour la 4ème édition de cette grande enquête européenne, les étudiants ont été interrogés par courrier électronique, soit
directement à leurs adresses personnelles, soit via l'administration des écoles ou les BDE (bureaux des élèves) qui leur ont
transmis les questionnaires. Nous leur avons soumis une liste d'entreprises en leur demandant de choisir les cinq premières
dans lesquelles ils aimeraient travailler. Ils avaient aussi la possibilité de voter pour des entreprises ne figurant pas sur la liste.
Celles qui étaient les plus citées de manière spontanée ont été ajoutées à notre liste, en remplacement de celles pour qui
personne ne votait. C'est ainsi qu'EADS est apparu car le groupe était très cité dans les écoles de commerce.  

Comment expliquez-vous la prépondérance des sociétés allemandes dans les classements européens ?
Concernant la méthodologie, les résultats de l'enquête ont été pondérés (1) suivant le taux de participation par pays et par genre.
Il n'y a donc pas de biais (2) allemand dans cette enquête. Sur le fond, l'image de marque des entreprises allemandes a clairement
joué. Travailler pour BMW,  Porsche, Daimler Chrysler, c'est travailler pour des constructeurs qui ont des modèles haut de
gamme qui font rêver. En d'autres termes, le « made in Germany » est apprécié par les étudiants. Siemens est incontournable
pour les ingénieurs, c'est un des plus grands groupes européens. On peut citer aussi le franco-allemand EADS qui, comme
Boeing, est passionnant au niveau des techniques, et que les ingénieurs doivent considérer dans une optique de carrière.
  
Que pensez-vous des préférences exprimées par les étudiants français ?
Si l'on compare les résultats entre la France et l'Europe, le fait d'exercer un « métier intéressant » est beaucoup plus mis en
avant par les Français que par les autres Européens, tout comme les « opportunités de carrière », aussi bien pour les ingénieurs
que pour les commerciaux. Mais c'est aussi l'aspect international de la compagnie, sa part de prestige, qui compte. Davantage
que la sécurité de l'emploi.[…]

Quelles sont les clés de leurs choix ?


Les étudiants français semblent moins préoccupés par le salaire ou la formation continue que leurs homologues
européens… Côté salaire, ils ont des prétentions dans les moyennes du marché, ils sont très réalistes, voire même parfois un
peu modestes. Ils sont très prudents par rapport à la situation économique actuelle et veulent d'abord un travail intéressant. La
formation continue est perçue comme fondamentale par les étudiants européens, mais les Français ne la prennent pas beaucoup
en compte, peut-être parce qu'ils ont eu une éducation formelle dont ils ne veulent plus après leurs études ?
Propos recueillis par Elise Pierre
L'Expansion (28/09/2006)
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(1)
pondérer (v.t) : équilibrer
(2)
biais (n.m) : déformation d’un échantillon
Texte 87

Questions sur le texte


(Les étudiants français privilégient l'intérêt du métier sur le salaire)

1. Le document est (0.5 pt)


 A. un article de journal
 B. le résultat d’une enquête
 C. la transcription d’une interview
2. Pour réaliser l’enquête dont il s’agit dans le document, les étudiants sont interrogés (1 pt)
 A. directement chez eux
 B. directement dans les bureaux des élèves de leurs écoles
 C. directement chez eux ou directement dans les bureaux des élèves de leurs écoles
 D. par internet
3. Les cinq entreprises dans lesquelles les étudiants aimeraient travailler sont (1 pt)
 A. celles qui sont parmi les entreprises proposées par l’enquêteur sur une liste
 B. celles qui ne sont pas proposées sur une liste
 C. celles qui sont sur une liste et celles qui n’y sont pas
4. Quelles sont les entreprises dans lesquelles les étudiants européens aimeraient travailler? (0.5 pt)
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Comment cette réalité s’explique-t-elle ? (1 pt)
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5. Quelles sont les préférences des étudiants français dans le choix d’une entreprises où ils travailleraient ? (2 pts)
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6. Les étudiants français sont (0.5 pt)
 A. plus intéressés par un métier intéressant que ceux d’autres pays européens.
 B. aussi intéressés par un métier intéressant que ceux d’autres pays européens.
 C. moins intéressés par un métier intéressant que ceux d’autres pays européens.
7. Pour les étudiants français, l’aspect international de la compagnie est (0.5 pt)
 A. plus important que la sécurité de l’emploi.
 B. aussi important que la sécurité de l’emploi.
 C. moins important que la sécurité de l’emploi.
8. Dans le choix d’un travail les étudiants français s’intéressent au salaire (0.5 pt)
 A. plus que ceux d’autres pays européens.
 B. autant que ceux d’autres pays européens.
 C. moins que ceux d’autres pays européens.
9. Pour les étudiants français, le salaire est plus imprortant que la formation continue. (0.5 pt)
 Vrai  Faux  On ne sait pas
10. Comment s’explique le fait que "Les étudiants français privilégient l'intérêt du métier sur le salaire" (2 pts)
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Texte 90
Hôtels-restaurants
La fin des 39 heures

Le Conseil d'Etat a annulé mercredi l'accord de 2004 sur les 39 heures dans les
hôtels-cafés-restaurants, qui octroyait(1) une 6e semaine de congés aux salariés, et a demandé le versement rétroactif (2) de
18 mois d'heures supplémentaires

Le Conseil d'Etat a annulé aujourd’hui l’accord sur les 39h dans la restauration, et a ainsi fait basculer (3) le secteur dans les
35 heures.
L'accord de juillet 2004 signé entre le patronat et trois syndicats (FO, CFTC et CFE-CGC) des hôtels-cafés-restaurants
instaurait une sixième semaine de congés payés moyennant le maintien des 39 heures hebdomadaires. Les 800 000 salariés du
secteur se retrouvent donc dans le droit commun, et bénéficient pour la première fois des 35 heures. Avant l'accord de juillet
2004, le secteur bénéficiait en effet d'un système dérogatoire (4), avec une durée du travail hebdomadaire de 43 heures, puis de
39 heures.
Le basculement dans les 35 heures ne changera pas automatiquement la durée du travail, mais modifiera le système de
paiement des heures supplémentaires. Rien n'empêchera les entreprises de faire travailler 39 heures. Mais les heures entre la
36e et la 39e heure seront payées en heures supplémentaires, avec une majoration (5) de 10% pour les établissements de moins
de 20 salariés et de 25% pour les plus de 20.
Les salariés perdront par ailleurs leur sixième semaine de congés payés, qui était prenable ou payable. Or elle était "deux
fois plus avantageuse financièrement que ne le seront les heures supplémentaires du régime des 35 heures" dans les petites
entreprises, "soit 90% du secteur", affirme l'Umih (patronat), qui craint une "paupérisation" des salariés. Les nombreux salariés
à temps partiel, qui bénéficiaient d'une majoration de 2% de leurs salaires via la 6e semaine, seraient également perdants, selon
le patronat.

La CGT prête à aller aux prud'hommes


"Les salariés risquent de payer les pots cassés (6)", renchérit(7) FO, avec une "diminution forte du pouvoir d'achat, ce qui n'est
pas la bonne méthode pour rendre attractif le secteur", qui souffre déjà d'une pénurie chronique d'emplois. Les employeurs
vont, de plus, devoir payer de manière rétroactive toutes les heures supplémentaires depuis le 1er janvier 2005, comme l'a
recommandé le commissaire du gouvernement.
La CGT et la CFDT arguent(8) que le secteur va "logiquement" créer plus d'emplois avec les 35 heures, comme ce fut le cas
notamment dans la restauration collective. Johanny Ramos, responsable de la CFDT-Services, assure également que les
employés des petites entreprises ne seront "pas perdants financièrement". "Les 35 heures permettront simplement de rémunérer
les heures comme elles devraient l'être", estime-t-il. De fait, la sixième semaine est peu appliquée dans le secteur, fait valoir
Stéphane Fustec (CGT). "Elle est souvent confondue avec d'autres congés: en Ile-de-France, sur 80 grands établissements, un
seul l'a mise en œuvre", explique-t-il. "Ce système n'est pas très lisible; le droit commun sera plus confortable", conclut le
responsable de la CGT, prêt à aller aux prud'hommes après la décision du Conseil d'Etat pour obtenir le paiement rétroactif des
heures supplémentaires.
Hana Al-Hussaini
L’EXPRESS.fr (Mercredi, 18 octobre 2006)
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(1)
octroyer (V.tr.) : Ban, cÊp (5)
majoration (n.f.): T¨ng thªm
(2)
rétroactif (adj) : Cã hiÖu lùc vÒ tríc (6)
payer les pots cassés : G¸nh chÞu hËu qu¶
(3)
basculer (V.intr.) : ChuyÓn sang (7)
renchérir (V.intr.) : §i xa h¬n
(4)
dérogatoire (adj) : Tr¸i luËt (8)
arguer (V.tr.) : Rót ra kÕt luËn

Texte 90
Questions sur le texte
(La fin des 39 heures)
1. Le secteur des hôtels-cafés-restaurants comprend pour la plupart (0.5 pt)
 A. des petites entreprises.
 B. des moyennes entreprises.
 C. des grandes entreprises.
 D. on ne sait pas.
Citez une phrase ou partie de phrase qui justifie votre réponse : (1 pt)
………………………………………………………………………………………………….
2. Dans ce secteur, quelle est la durée du travail hebdomadaire des salariés (1.5 pt)
- avant juillet 2004 ? …………………………………………………………………………..
- de juillet 2004 à octobre 2006 ? ………………………………………………………
- après la décision du Conseil d’État ? ………………………………………………………...
3. Quelle est la durée du travail hebdomadaire des salariés français selon la loi ? (0.5 pt)
…………………………………………………………………………………………………..
4. Que veut désigner le groupe de mots “le droit commun” (6è ligne du texte) ? (1 pt)
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5. Les heures supplémentaires (qui dépassent les heures légales) sont (1 pt)
 A. mieux payées dans les petites entreprises que dans les grandes.
 B. moins payées dans les petites entreprises que dans les grandes.
 C. autant payées dans les petites entreprises que dans les grandes..
6. Sur le plan financier, d’après le patronat, le changement du temps de travail dont il s’agit dans le texte (1 pt)
 A. est plus avantageux pour les salariés.
 B. est moins avantageux pour les salariés.
 C. n’entraîne aucun changement pour les salariés parce que les heures supplémentaires sont payées.
7. D’après la FO, quel effet la décision du Conseil d’État aura-t-elle (1.5 pt)
- sur les salariés ?
……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………
- sur le secteur ?
……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………
- sur les employeurs ?
……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………
8. La CGT est-elle pour ou contre la décision du Conseil d’État ? (0.5 pt)
…………………………………………………………………………………………………..
Relevez les idées du texte qui vous permettent de l’affirmer : (1.5 pt)
…………………………………………………………………………………………………...
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