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Abstract
Separation between solids
The concept of separation between solids includes two different notions : separation aims at producing several sets based either
upon the "size" criterion, or the mineralogical species criterion. A classification according to particle sizes will be carried on in the
first case and a concentration in the second one. In both the lines, various possible technologies are quickly described : *
screening, hydraulic or pneumatic classification, special devices for submicronic particles ; * magnetic separation (low and high
intensity, high field-high gradient possibilities), present trends in froth flotation (new cells, classical or column), gravimetry.
Résumé
Le concept de "séparation solide-solide" recouvre deux notions différentes : en effet la séparation peut vouloir créer plusieurs
ensembles en se basant soit sur le critère "dimension", soit sur le critère "espèce minérale". On réalisera dans le premier cas
une classification en dimension, et dans le second une concentration. Les diverses technologies envisageables dans ces deux
filières sont rapidement passées en revue : * criblage, classification hydraulique ou pneumatique, cas particuliers des particules
submicroniques ; * séparation magnétique (basse et haute intensité, haut gradient-haut champ), tendances actuelles en
flottation (nouvelles cellules, classiques ou colonnes), concentration gravimétrique.
Houot Robert. Séparation solide-solide. / Separation between solids. In: Sciences Géologiques. Bulletin, tome 46, n°1-4, 1993.
Minéraux finement divisés. pp. 125-141;
doi : https://doi.org/10.3406/sgeol.1993.1900
https://www.persee.fr/doc/sgeol_0302-2692_1993_num_46_1_1900
SÉPARATION SOLIDE-SOLIDE
Robert HOUOT1
RÉSUMÉ — Le concept de "séparation solide-solide" recouvre deux notions différentes : en effet la séparation
peut vouloir créer plusieurs ensembles en se basant soit sur le critère "dimension", soit sur le critère "espèce mi¬
nérale". On réalisera dans le premier cas une classification en dimension, et dans le second une concentration. Les
diverses technologies envisageables dans ces deux filières sont rapidement passées en revue : * criblage, classification
hydraulique ou pneumatique, cas particuliers des particules submicroniques ; * séparation magnétique (basse et haute
intensité, haut gradient-haut champ), tendances actuelles en flottation (nouvelles cellules, classiques ou colonnes),
concentration gravimétrique.
Solides, Séparation, Dimension, Criblage, Classification, Concentration, Magnétisme, Flottation, Gravimétrie
INTRODUCTION
La separation solide-solide présente deux volets différents, selon que l'on recherche une différenciation
uniquement par dimensions ou que l'on vise un fractionnement de la matière par espèce minérale. Dans
un cas, on parle de classification que l'on dénomme également, selon les techniques employées, criblage,
tamisage, classification hydraulique, cyclonage, etc. Dans l'autre, on parle de concentration ou d'épuration
selon que l'on désire augmenter la teneur en élément de valeur vis-à-vis des phases "stériles" ou "de gangue"
ou que l'on désire éliminer des impuretés pénalisantes et polluantes dans la phase minérale principale.
Ces opérations peuvent présenter un certain nombre de difficultés inhérentes à l'association minérale con¬
sidérée. Mais, en général, pour des granulométries supérieures à quelques centaines, voire quelques dizaines
de micromètres, ces problèmes ont le plus souvent trouvé des solutions.
Par contre, si les granulométries à traiter sont de valeurs inférieures, de nombreux problèmes apparaissent
liés à des questions de viscosité, de vitesse de sédimentation, de charges superficielles, de perturbation de
1 Laboratoire Environnement et Minéralurgie, CRVM, URA CNRS 235, BP 40, 54501 Vandoeuvre Cedex, France.
126 R. Houot
réseau cristallin, etc. Les limites de bonne marche des divers appareils de séparation, tant granulométriques
que de concentration, sont atteintes pour des tailles de quelques microns ou dizaines de microns. Il a fallu
imaginer et développer de nouveaux appareillages, compte tenu de l'importance croissante des fractions fines
à traiter.
1. Criblage
Le criblage est une opération unitaire de classement dimensionnel de grains de matière de formes et de
dimensions variées, par présentation de ces grains sur des surfaces "perforées" qui laissent passer les grains
de dimensions inférieures aux dimensions de la perforation, tandis que les grains de dimensions supérieures
sont retenus et évacués séparément. De nombreux domaines d'activité font appel aux techniques de criblage
(ou tamisage). Les surfaces criblantes peuvent être réalisées avec des matériaux très divers, en fonction des
mailles de coupure envisagées ou des matières à séparer : barres, barreaux, fils métalliques tissés, toiles en
tissus naturels ou artificiels, mousses de matériau expansé, etc.
Les critères de choix d'une surface criblante en fonction d'un service déterminé à assurer sont :
- la solidité (indéformabilité, résistance à l'usure...),
- la régularité des ouvertures,
- le pourcentage de surface de passage par rapport à la surface totale,
- la faible aptitude au colmatage (obstructions dues à l'humidité),
- la faible aptitude aux obstructions par goujonnage.
de coupure est celle pour laquelle les grains ont autant de chance d'aller dans le passant que dans le refus.
Elle est en général différente de la maille nominale.
Coefficient d'imperfection : I = djs — d25/2dso.
La diversité des applications est telle que les constructeurs ont été obligés de créer une très grande variété
d'appareils pour pouvoir y répondre. La figure 1 indique la répartition des divers modèles en fonction des
granulométries de coupure à effectuer.
On désigne sous le nom de classification hydraulique (ou pneumatique) en dimensions l'ensemble des
procédés permettant de séparer les particules solides J'une suspension en milieu liquide ou gazeux en deux
ou plusieurs lots de granularités différentes par la seule action d'un champ d'accélération (gravitaire ou
centrifuge). Le tableau 1 résume les principaux paramètres et interactions entre particules et fluides qui
réagissent sur la classification hydraulique ou pneumatique.
Les principaux procédés de classification hydraulique sont : (1) la décantation gravitaire unique, (2) les
décantations successives, (3) la décantation en lit fluidisé, (4) la centrifugation.
Le tableau 2 rassemble les principales caractéristiques de fonctionnement des divers types de classifica-
teurs hydrauliques (Entât, 1983). On constate que pour les classifications des tranches fines, les hydrosépa¬
rateurs (décanteurs) et surtout les cyclones sont utilisés de préférence à tout autre appareillage. Les cyclones
(fig. 2) ont fait l'objet, ces dernières années, de nombreuses recherches et les résultats obtenus en matière
de modélisation d'appareils sont très importants. Smith et Gochin (1984) en énumèrent quelques-uns.
Chaque firme fabricante est susceptible de prévoir par le calcul, avec une bonne précision, les paramètres de
construction du ou des cyclones nécessaires à la réalisation de coupures granulométriques prédéfinies.
rassemblés
Quelquesdans
paramèties
le tableaud'emploi
3. et des éléments de comparaison entre classificateurs pneumatiques sont
|
Diaphragme Apex
Vortex secondaire
Surverse
(eau + particules
plus petites que la Sousverse
coupure) (particules plus
grosses que la
Injection coupure + eau)
tangentielle Noyau
Vortex primaire
Alimentation
Kourti et al. (1988) ont fait une revue aes possibilités d'étudier les répartitions granulométriques dans
des suspensions submicroniques. Ils montrent qu'un certain nombre de techniques sont susceptibles de fournir
ces répartitions, telles que microscopie électronique, turbidimétrie, centrifugation, dispersion dynamique de
la lumière (DLS), Chromatographie hydrodynamique (HDC) et fractionnement d'un flux de pulpe dans un
champ de sédimentation ("sedimentation field flow fractionation - SFFF").
Seules certaines permettent un fractionnement entre populations de particules comme la centrifugation.
la HDC ou la SFFF. Elles nécessitent donc un temps de réponse parfois non négligeable. Par contre les
techniques de dispersion de la lumière, bien que ne fournissant pas forcément une distribution complète,
sont souvent utilisées pour l'analyse en ligne car elles sont relativement simples, rapides, reproductibles et
applicables à une relativement large gamme. La détermination d'un diamètre moyen peut être suffisant pour
la conduite d'un procédé.
1. Séparation magnétique
De nombreux appareils sont disponibles chez les constructeurs. Plusieurs critères de classement peuvent
être utilisés intensité du champ magnétique, milieu de séparation (eau ou air), mode de fonctionnement
:
Ils conviennent pour les séparations (concentration ou épuration) de produits fortement magnétiques
(ferro ou ferrimagnétiques), les deux autres familles permettant de traiter des particules faiblement
magnétiques (paramagnétiques).
- Séparateurs à "haute intensité" (électroaimant ou aimant céramique) avec :
Ce dernier type est plus particulièrement adapté aux traitements d'épuration d'ultrafines contenues dans
une dispersion solide ou un fluide.
Séparation solide-solide 131
Ils fonctionnent normalement à champ ouvert. La source de champ magnétique est maintenant toujours
constituée par des aimants permanents. Ils sont utilisés pour récupérer des minéraux de toutes granulométries
à très fortes susceptibilités magnétiques (dits ferromagnétiques, par exemple).
Ils fonctionnent le plus souvent à champ fermé. Le tableau 4 rassemble quelques caractéristiques des
appareils disponibles sur le marché. Leur efficacité devient limitée au-dessous d'une maille fonction de la
susceptibilité magnétique de l'espèce à isoler. En général, en dessous de 10 ou 20mm, les possibilités d'éli¬
miner des particules paramagnétiques tendent vers zéro. Les nouveaux matériaux constituant les aimants
permanents modernes (samarium-cobalt ou fer-néodyme-bore) permettent d'obtenir des champs élevés sans
passer par un bobinage de type électro-aimant (fig. 3 et 4).
Il a fallu une nouvelle conception de la zone de capture des particules paramagnétiques pour qu'un progrès
décisif soit réalisé : l'entrefer (du type fig. 5) a été remplacé par un volume empli d'une matrice composée
en général de fils de fer doux ou d'inox magnétique (fig. 6 et 7), ce qui permet d'avoir des convergences de
132 R. Houot
Ml SHMETAL
RE
А1Л1СО 9
NEW ALNICO 8 ALNICO S-r
ALNICO 5 ALNICO S DG
TUNGSTEN
ALNICO 2.3 »4
LODESTONE c/rB0N
STEEL COBALT
«vo ALNICO
STTFL
Fig.3 - Historique du dévelop¬
I
8 0 (— :ь)
70
60
50 ( LaSr )2Cu04
40 (La Ba)2Cu04
30 Nb(AIGe) NbjGe
V,SiNb.Sn
20 NbN n
Nb С „ V"
RM RR
ШЖШ
I
DP DA
lRP
champ maximales (puisque la force magnétique est proportionnelle au champ magnétique et au gradient du
champ).
Les nouvelles générations d'appareils font appel au haut gradient (mousse de fer) et aux très hauts
champs. L'arrivée sur le marché des fils supraconducteurs a permis de confectionner des bobines générant
des champs de plus de 5 teslas (le fer doux est saturé dans un circuit magnétique classique à partir de
3 teslas). Les figures 8 et 9 montrent les nouveaux horizons ouverts dans le domaine des supraconducteurs.
Le traitement magnétique des fines granulométries passe donc maintenant par cette voie nouvelle (kaolins
de Géorgie-Huber).
Depuis un quart de siècle, on observe un développement des performances des matériels par plusieurs
approches complémentaires.
134 R. Houot
Dewar
al i mentati on
rinçage (sous champ)
boîte d'extraction
générateur
pui ssance
lavage
de (hors champ)
système de
ref roi di ssement
К
stériles concentrés
Effet d'échelle
Les dimensions des matériels augmentent de façon continue. Les cellules, dans les circuits de concentration
minéraux du cuivre, sont ainsi passées de 1 à 2 m3 à plus de 80 m3.
Exemple : incidence du plan de modernisation sur les performances de la mine de Bingham (Utah
ipper)
• Travaux effectués de fin 85 à début 88.
• Objectifs de production annuelle : 170 000 t de cuivre, 5400 t de molybdène, 9 t d'or à partir d'un
brut composé de chalcopyrite, bornite, chalcocite, molybdenite et titrant de 0,6 à 0,8% Cu, 0,053%
Mo, 0,3 g/t Au et 3 g/t Ag. Les réserves estimées seraient de 1,1 milliards de tonnes.
• Cadence d'exploitation 100 000 t/j de minerai + près de 100 000 t/j de couverture (rapport 0,83/1 à
:
b) Nouveaux matériels
Les cellules de flottation du type "auge et turbine" ne sont plus les seules : depuis une décennie, on
constate l'apparition progressive de cellules de type colonne de flottation, utilisées d'abord dans les minerais
sulfurés et au niveau des circuits de relavage, puis, de nos jours, une généralisation aux minéraux dits
"oxydés", comme les phosphates ou le talc.
La simplification des circuits est encore considérable : les deux relavages de Magma-San Manuel com¬
prenant 14 + 14 cellules au relavage 1, et 8 cellules au relavage 2 (toutes de 1200 1) sont remplacés par 2
colonnes de flottation de 1,8 m de diamètre et 11,7 m de haut (cf. fig. 10).
Les très fines particules sont, en règle générale, un handicap pour la sélectivité des flottations de minéraux
de type "oxydé". Elles consomment de grandes quantités de réactif et rendent les écumes difficilement
manipulables et moins sélectives. Fuerstenau (1980) a synthétisé les perturbations apportées au processus
de flottation (fig. 11).
Une partie des procédés récents qui peuvent être évoqués utilisent par ailleurs les propriétés particulières
des fines particules facilités de coagulation, d'agglomération, d'enrobement. Ceci permet d'envisager entre
autres :
:
Relavage 2
Mixtes
- 6 it 8 cell. xl200 1
i'
Concentré final
T Tails
fJouvoau circuit de relavage Ancien circuit de relavage
Fines Particules
Consommation
réactifs élevée- Surface spécifique élevée Moment faible
_Energie de surface
homogénéisée Entraînement
Ecumes stables Masse faible
des fines (t)
\(t.R)
Adsorption
non sélectivecollecteur
(t) Agglomération
Coagulation haute
Suspension
stabilitéà Faible
de collision
probabilité
Fig. 11 --Relations entre les propriétés physiques et chimiques des fines particules et leur comportement dans
la flottation.
T.V. (<200mm) T
-4 Symons cone Conditionneur - Amidon mais
Broyeur Rockcyl i
Epaississeur - Deschlammeur (<5цт)
stériles
Ultrafines
2-16mm Classement 16-32mm
Trémie I
<2mml 32-76mm Conditionneur Amidon maïs
Y Surverse Amine
Cyclone
Dégrossissage
UF
Amidon maïs
Broyeur à galets fr
4ème
2ème
3ème
1er relavage
relavage
- Г agglomération ou la coagulation sélective avec, par exemple, emploi d'un Polyacrylamide faiblement
anionique (Baudet et Morio, 1976),
- la flottation à deux liquides (eau et huile non polaire).
138 R. Houot
Statique
Milieu
Dynamique dense
A eau seule
Jig [ Stratification
Sluice
Cône Reichert Nappe
Pinched sluice fluante
Spirale
Table à secous Avec
B.M.S. secousses
Crossbelt
Jig pneum. Fluide air
Table pneum.
Centrifugeuse [ Divers
0,01 0,1 1 10 mm
Fig. 13 - Limites d'utilisation des opérations unitaires en gravimétrie.
Stériles
3. Concentration gravimétrique
En dessous de 100 /im, la séparation gravimétrique devient délicate. On constate, sur la figure 13, que
les méthodes utilisables sont assez peu nombreuses. Elles sont surtout de débits relativement réduits, ce qui
fait qu'elles ne sont couramment employées que pour des valorisations de minéraux de masses volumiques
contrastées et de valeur ajoutée notable.
Séparation solide-solide
Tambours jumeaux
S-C
v:
Eau de lavage A1 im .
T3T
L-J
Sortie des lourds Sortie des légers
Fig. 16 - Séparateur Multi-Gravité (M. G. S .) ■
140 R. Houot
On peut citer les matériels suivants : les tables à secousses d'emploi éprouvé depuis le siècle dernier, et
depuis une vingtaine d'années le séparateur Bartles-Mozley couplé à la crossbelt, la table duplex et, depuis
1990, le séparateur multi-gravité (fig. 14, 15, 16). Le tableau 5 donne un ordre d'idée des performances
comparatives sur un minerai d'étain (cassitérite).
Tableau 5 - Comparaison des performances de divers équipements pour le traitement des fines.
Aliment. % Concentre % Récupération Taux
Sn Sn % d'enrichis
Vanner 0,58 4,95 19 8,53
Table circulaire 0,59 1,40 20 2,39
Spirale 0,41 2,40 30 5,85
Table basculan. 0,81 4,01 40 4,95
Bart-Mozley S. 0,46 1,19 52,3 2,59
Table à fines 0,35 13,37 55,4 38,2
Crossbelt 0,36 31,76 52,5 88,2
Duplex 0,34 10,51 51,25 30,64
Multi-gravité 1,20 55,2 36,4 46,6
Multi-gravité 1,40 8,1 74,40 5,79
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