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Mémoire de Licence
LA TEMPERATURE ET LA PRESSION
Hayat BAJJAH
Nos remerciements vont également aux membres du jury qui ont accepté de
juger ce travail, malgré leurs nombreuses préoccupations.
3) Thermistance CTP......................................................................................................................................32
4) Principes caractéristiques d’une thermistance .........................................................................................33
ETUDE PRATIQUE
En thermodynamique :.......................................................................................................................................40
La Mesure de la Pression absolue ET pression relatif dans un liquide au repos par la Méthode
d’Ex AO: ......................................................................................................................................... 52
Utilisation de capteur de pression absolue ........................................................................................................53
Utilisation de capteur de pression relatif : ........................................................................................................57
Introduction générale
Dans tous les domaines des sciences modernes et de l’industrie, nous avons
besoin de contrôler de nombreuses grandeurs physique (température, pression,
luminosité, vitesse, position, force,….). Le capteur est l'élément essentiel pour la
mesure de ces grandeurs physiques. Il joue un rôle de plus en plus important, car il
permet de mesurer les effets des phénomènes de toutes natures qui agissent sur
l’environnement humain. Avec l’évolution de la technologie, de l’électronique en
particulier, l’importance des capteurs s’accroît pour permettre d’assurer la liaison
homme – machine – environnement.
La métrologie est considérée comme l'étude de la mesure des grandeurs
physiques, de la définition de leurs unités et de la réalisation pratique des
manipulations permettant d'arriver à un résultat numérique.
Dans ce travail, on se propose de décrire les grandeurs physiques les plus
couramment mesurées dans les laboratoires ainsi que les divers types de capteurs
utilisables. Nous nous intéressons surtout à la température et à la pression vue leurs
importances dans le domaine de la vie courante.
Après une succincte étude théorique, nous utilisons un capteur de pression pour
mesurer la pression absolue des différents liquides et un thermocouple comme capteur
de température. Nous traçons la courbe d’étalonnage du capteur de température par le
biais de l’Expérimentation Assistée par Ordinateur (ExAO), avec un système
d’acquisition carte SYSAM-SP5 et de traitement de données Latis-Pro.
Ce travail s’articule autour de trois chapitres :
Le premier chapitre souligne les connaissances de base sur les gradeurs
physiques en générale et les capteurs de mesure en particulier. Nous définissons
chacune des grandeurs étudiées et nous apportons les différentes familles des capteurs
et leurs caractéristiques.
Dans les deux derniers chapitres, nous proposons d’une part, l’étude
expérimentale de la température et de la pression, d’autre part, l’identification de
différents types de capteur adaptés à la mesure de ses deux grandeurs.
1
Chapitre 1 :
Généralité sur les
grandeurs physiques et les
capteurs de mesure
2
Chapitre 1 :
Généralité sur les grandeurs physiques et les capteurs de mesure
1) Grandeur physique
Une grandeur physique est une caractéristique d'un phénomène, d’un corps ou d'une
substance. On distingue deux types de grandeurs :
Les grandeurs extensives sont additives alors que les grandeurs intensives ne le sont pas.
Les grandeurs physiques sont liées entre elles par des équations exprimant des lois physiques.
Il est donc possible de décrire le monde physique par un système de grandeurs et d’équations
entre ces grandeurs. Certaines grandeurs sont considérées comme indépendantes les unes des
3
autres : ce sont les grandeurs de base ou fondamentales à partir desquelles on peut définir
d’autres grandeurs au moyen d’équations. Il existe Sept grandeurs de base : longueur, masse,
temps, courant électrique, température, quantité de matière et intensité lumineuse.
4) Grandeurs dérivées
Toutes les grandeurs physiques autres que les grandeurs de base s’expriment par un produit de
puissances des dimensions de base :
𝐝𝐢𝐦 = 𝑿 = 𝑳𝜶 𝑴𝜷 𝑻𝜸 𝑰𝜹 𝜽𝜺 𝑵𝝃 𝑱𝜼
le volume :(longueur) 3
la masse volumique :
la fréquence :
la quantité d'électricité :
le volume molaire :
etc...
4
5) Le Système International d'unités (SI)
Le Système International d’unités est un système cohérent d’unités qui comporte des unités de
base et des unités dérivées. Les 7 unités de base sont à considérer comme indépendante du
point de vue dimensionnel. Le SI donne également des recommandations concernant les
règles conventionnelles pour l’écriture des unités et des symboles. En 1960, lors de la
onzième Conférence générale des poids et mesures, apparaît le Système International d'unités
qui comprend aujourd'hui deux classes d'unités :
Unités de base : Le SI est fondé sur un choix de sept unités de base bien définies et
considérées par convention comme indépendantes du point de vue dimensionnel. Ses
unités sont : Mètre (m), Kilogramme (kg), Seconde (s), Ampère ( A) , Kelvin (K) ,Mole
(mol) ,Candela (cd) .
Unités dérivées : Toutes les autres unités du SI sont dérivées des unités de bases : elles
sont formées à partir de produits de puissances des unités de base .Par exemple : pascal,
joule, newton, hertz, coulomb, farad, volt…
1) Définition de capteur
Avant de donner la définition d'un capteur, il est nécessaire de connaître quelques définitions
de métrologie comme :
5
Figure 1 : Schéma de capteur
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Quelque effet physique les plus classiques :
- Effet piézoélectrique
-Effet thermoélectrique
Un circuit formé de deux conducteurs de nature chimique différente dont les jonctions sont à
des températures T₁ et T₂ différentes est le siège d'une force électromotrice e(T₁,T₂).
7
2-2) capteur passif :
d'un transducteur : c'est l'élément sensible. Il traduit les réactions du corps d’épreuve en
grandeur électrique.
8
d’un conditionneur : le choix du conditionneur est une étape importante dans la
réalisation d’un ensemble de mesure. C’est en effet l’association capteur-conditionneur
qui détermine le signal électrique.
C’est la plage d’emploi du capteur, c’est à dire la plage de la grandeur physique à mesurer,
elle est définie par la différence des valeurs extrêmes de la plage de mesurande dans laquelle
le capteur fonctionne correctement .Elle s’exprime en donnant la grandeur physique minimale
(𝜓𝑚𝑖𝑛 ) et maximale (𝜓𝑚𝑎𝑥 ).Cette caractéristique est donnée par la documentation
constructeur du capteur.
𝐄. 𝐌 = 𝐦𝐦𝐚𝐱 − 𝐦𝐦𝐢𝐧
3-2) Sensibilité
La sensibilité est une caractéristique déterminante dans le choix d’un capteur, de façon
générale la sensibilité S est définie, autour d’une valeur 𝑚𝑖 constante du mesurande, par le
rapport de la variation Δ𝑠 de la grandeur de sortie à la variation Δ𝑚 de la grandeur d’entrée à
mesurer, elle s’exprime en unité de la grandeur de sortie par unité de la grandeur d’entrée.
∆𝐒
𝐒=
∆𝐦 𝐦=𝐦𝐢
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3-3) Grandeurs d'influence :
Le capteur, de par ses conditions d’emploi, peut se trouver soumis non seulement au
mesurande mais à d’autre grandeurs physique dont les variations sont susceptibles d’entrainer
un changement de la grandeur électrique de sortie qu’il n’est possible de distingue de l’action
du mesurande. Ces grandeurs physiques « parasites » aux quelles la réponse du capteur peut
être sensible sont les grandeurs d’influence, elles peuvent être de nature mécanique,
thermique, électrique, chimique...
La relation S=F(m) entre mesurande et grandeur électrique n'est de cette forme que dans le
cas idéal. En réalité, beaucoup d'éléments autres que le mesurande peuvent modifier la
grandeur s. La relation est de la forme : s=F (m, g₁, g₂,...) où les gi sont les grandeurs
d'influence. Elles sont classées en deux types :
Les champs magnétiques peuvent créer des f.e.m d’induction pour les champs
variables ou modifications électriques (résistivité) pour les champs statiques.
Un capteur est fidèle si ses valeurs ne changent pas au cours du temps (mesures
reproductibles) : si on mesure deux fois la même grandeur à deux moments différents, on doit
obtenir deux fois la même valeur.
10
Un capteur est juste si ses valeurs ne changent pas quand on les compare à des valeurs
étalon, ou à des valeurs données par d’autres capteurs normalisés.
La Précision est la qualité qui caractérise l'aptitude d'un capteur à donner des indications
proches de la valeur vraie de la grandeur mesurée. L'erreur de précision est la somme de
l'erreur de justesse, liée à la moyenne, et de l'erreur de fidélité, caractérisée par l'écart-type.
La réponse des capteurs n'est pas instantanée. Lorsque la grandeur à mesurer varie la valeur
mesurée suit avec un certain retard. On intéressé qu'au régime permanent. Or il y a toujours
un régime transitoire avant l'établissement de ce régime permanent. Il faut donc évaluer le
temps au bout duquel ce régime transitoire devient négligeable.
La rapidité est caractérisée par le temps que met le capteur à réagir à une variation brusque
du mesurande. Cependant la valeur finale étant le plus souvent atteinte de manière
asymptotique on retient alors comme principal critère d’évaluation de la rapidité d’un
système, le temps de réponse à n% (en pratique le temps de réponse à 5%).La connaissance
du temps de réponse d'un capteur est un élément essentiel lors de la réalisation de mesures. Il
permet de déterminer au bout de combien de temps (pour une précision donnée) après un
changement de mesurande la grandeur fournie par le capteur est effectivement représentative
du mesurande. Exemple : quelques secondes pour la sonde Pt100.
Il existe quatre domaines d'utilisation du capteur qui peuvent plus ou moins affecter ses
caractéristiques comme indiquer sur le schéma suivant :
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Domaine nominal d'emploi :
Il correspond aux conditions normales d'utilisation du capteur, il est défini par les valeurs
limites que peuvent atteindre et conserver de façon permanente, d'une part la grandeur à
mesurer, d'autre part les grandeurs d'influence, sans que les caractéristiques métrologiques du
capteur soient modifiées
Domaine de non-détérioration :
Domaine de non-destruction :
-Enfin si le capteur est utilisé dans le domaine de destruction, celui-ci ne sera plus utilisable et
même un étalonnage ne pourra le modifier, la seule solution étant de racheter un capteur.
3-7) Linéarité
Le domaine de linéarité est le domaine pour lequel la caractéristique est une portion de
droite. Dans ce domaine, la variation de la grandeur de sortie est proportionnelle à la variation
du mesurande. Si le capteur est parfaitement linéaire ; sa sensibilité reste constante et la
relation entre grandeur physique à mesurer et grandeur électrique est alors linéaire. Dans la
réalité, un capteur décrit comme linéaire présente toujours un écart par rapport à la linéarité.
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R(T)= R0 (1 + a T) => Sc = dR/dT = a.R0 = 0,385Ω/°C est une constante => capteur linéaire.
R
b
ab
R(T) = a. e b/T
=> Sc 2 e T => Sc dépend de T => capteur non linéaire (équation
T T
d’une droite).
3-8) Finesse
La finesse est la qualité qui caractérise l'aptitude d'un capteur à donner la valeur de la
grandeur sans modifier celle-ci par sa présence. Un exemple peut être pris pour la mesure de
température en effet pour celle-ci le capteur doit avoir une faible capacité calorifique afin de
ne pas perturber le système.
Erreur absolue 𝑬𝒂 :
Erreur relative 𝑬𝒓
𝐕𝐚𝐥𝐭𝐡 − 𝐕𝐚𝐥𝐦𝐞𝐬
𝑬𝒓 = × 𝟏𝟎𝟎
𝐕𝐚𝐥𝐭𝐡
Erreur systématique 𝑬𝑺
𝐄𝐚
𝑬𝑺 =
𝐒𝐩𝐚𝐧
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3-10) Etalonnage du capteur
L’étalonnage du capteur comprend l’ensemble des opérations qui permettent d’expliciter, sous
forme graphique ou algébrique, la relation entre les valeurs du mesurande et celle des
grandeurs électriques de sortie.
Etalonnage simple :
Il s’applique à un mesurande défini par une grandeur physique unique et à un capteur non
sensible ou non soumis à des grandeurs d’influence. Il s’agit en particulier de mesurande
statiques, c'est-à-dire à valeurs constantes. Dans ces conditions l’étalonnage consiste à
associer à des valeurs parfaitement connues du mesurande une grandeur électrique de
sortie.
Etalonnage multiple :
Lorsque le mesurande à lui seul ne permet pas de déterminer la réponse du capteur, il faut
que soit précisée, par une série d’étalonnages successifs, l’influence de chacun des
paramètres actifs additionnels.
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Chapitre 2 :
Mesure de la Température
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Chapitre 2 : Mesure de la Température
I. Notion de la température
1) Définition
La température est une grandeur physique reliée aux sensations de froid et de chaud,
provenant du transfert de chaleur entre les corps.
Elle définit la température comme une mesure indirecte du degré d'agitation microscopique des
particules : plus les molécules d'un objet sont agitées, plus la température de cet objet est élevée
alors que moins elles bougent, plus la température de cet objet est basse.
Définition en thermodynamique :
La température est une variable d'état intensive. Sa valeur détermine, avec celle de la
pression, l'état des corps purs. Elle est définie uniquement à partir du premier et second
principe de la thermodynamique, dans cette notion le rapport de températures est défini par un
rapport d'énergies (l’énergie interne et l'entropie). Cette température se mesure en Kelvin et
dont le minimum est le zéro absolu.
Les termes chaleur et température sont liées et souvent confondus. À tort, on s'exclame qu'il
fait chaud lorsque la température est élevée, mais il s'agit de deux concepts bien distincts.La
distinction entre ces deux notions est due à Black, physicien britannique du 18è𝑚𝑒 siècle : « la
température est l’amplitude de l’énergie du mouvement des particules, et cette énergie est la
chaleur ».
La chaleur, comme le travail, est un transfert d'énergie thermique entre deux systèmes
lorsqu’il y a une différence de température entre les deux systèmes. La quantité de chaleur,
notée Q, s’exprime en joule (J), elle se propage toujours du corps chaud vers le corps froid.
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3) Vocabulaire
Pour réaliser une mesure, il faut définir une échelle de température ayant un caractère
universel et donc il faut qu'elle soit basée uniquement sur des lois de la thermodynamique.
L'échelle de température la plus répandue est le degré Celsius, dans laquelle l'eau gèle à 0°C
et bout à 100°C, dans les conditions standard de pression. Dans les pays anglo-saxons, on
emploie le degré Fahrenheit. L'unité du système international est le kelvin.
1) Échelle de Kelvin
L'unité est le Kelvin (K) du SI de température thermodynamique inventée par Lord kelvin.
Cette échelle se base sur la valeur de la température du point triple de l'eau étant fixé à
273,16. Le point triple de l'eau est la température d'équilibre entre la phase solide, liquide et
vapeur. La température la plus basse est le zéro Kelvin ou zéro absolu, correspondrait à la
limite à une absence totale d'agitation microscopique et à une température de −273,15 °C ;
mais on ne peut jamais l'atteindre .Cette unité permet de définir une échelle absolue des
températures.
2) Échelle de Rankin
L'unité est le degré Rankin (°R) qui est égal à 5/9 de kelvin; la température du point triple de
l'eau est donc de 491,69 °R.
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3) Échelle de Celsius
L'unité est le degré Celsius (°C). Cette échelle se base sur l'échelle absolue de Kelvin. La
température du point triple de l'eau y a donc pour valeur 0,01 °C.
𝐓(°𝐂) = 𝐓𝐊 − 𝟐𝟕𝟑, 𝟏𝟓
4) Échelle de Fahrenheit
L'unité est le degré Fahrenheit (°F). Cette échelle s'obtient par décalage de l'échelle absolue de
Rankin : 𝐓 °𝐅 = 𝐓(°𝐑) − 𝟒𝟗𝟏, 𝟔𝟕
5) Conversion
Le tableau 2 résume les formules permettant de convertir une température entre les différentes
échelles.
Tableau 2
Tableau 3
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III. La thermométrie par le thermocouple
Etude théorique
1) Définition
Les thermocouples sont des capteurs actifs qui délivrent une f.é.m. lorsque ceux-ci sont
soumis à une modification de la température. Le principe de fonctionnement est basé sur
l'effet Seebeck qui lorsque deux conducteurs métalliques ou d’alliages métalliques différentes
A et B forment entre eux deux jonctions aux températures différentes T1 et T2 délivre une
T T
f.é.m.EA 2 B 1 qui dépend d’une part de la nature des conducteurs A et B et d’autre part des
températures T1 et T2 .En général la température de l’une des jonctions est fixe, connue et
sert de référence ( 𝑇1 = 𝑇𝑟𝑒𝑓 ), tandis que l’autre jonction est placée dans le milieu dont on
cherche à mesurer la température𝑇2 . La jonction à la température 𝑇1 est également appelée
soudure froide et celle à la température 𝑇2 soudure chaude.
a) L’effet Peltier :
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du courant. La principale application est la fabrication de petits systèmes de refroidissements
pour l'électronique, les lasers, la biologie ...
𝐕𝐌 − 𝐕𝐍 = 𝐏𝐀𝐓 𝐁
Loi de Volta : dans un circuit isotherme constitué de conducteurs différents, la somme des
f.é.m. de Peltier est nulle. On a donc :
𝐕𝐌 − 𝐕𝐍 = 𝐏𝐀𝐓 𝐁
b) L’effet Thomson :
c) L'effet Seebeck
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Un gradient de température provoque dans un conducteur d'électricité un champ électrique.
Selon la loi de Seebeck
𝑬 = 𝑺. 𝐠𝐫𝐚𝐝 𝑻 𝒓
𝐱𝟐 𝐓𝟐
𝛛𝐓
𝐔= 𝐒 𝐓 𝐱 . 𝐝𝐱 = 𝐒 𝐓 𝐝𝐓 ≅ 𝐒. (𝐓𝟐 − 𝐓𝟏)
𝛛𝐱
𝐱𝟐 𝐓𝟏
Le coefficient de Seebeck ne dépend souvent que peu de la température. Il suffit donc de tenir
compte de la dernière équation pour la discussion. Comme tous les conducteurs sont soumis à
l'effet Seebeck, y inclus les fils dans un voltmètre, il est évident que l'on ne peut pas mesurer
directement la tension U avec un voltmètre. Pour que le voltmètre indique les valeurs
calibrées, il faut que ses bornes soient à la même température. De chauffer le fils seulement au
milieu et de maintenir les extrémités à la même température n'aide pas non plus, puisque la
tension thermoélectrique s'annule exactement. Le seul moyen de mettre en évidence cette
tension est d'utiliser deux (ou plusieurs) fils ayant des coefficients S différents et de veiller à
ce que les bornes du voltmètre aient la même température (fig. 1).
𝐔 = 𝐒𝐀 𝐓𝟐 − 𝐓𝟏 + 𝐒𝐁 𝐓𝟏 − 𝐓𝟐 = 𝐒𝐀 − 𝐒𝐁 . (𝐓𝟐 − 𝐓𝟏 )
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Figure 9 : Le thermocouple
Tableau 4
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Figure (12) indique la variation de la force électromotrice f.é.m en fonctionne de la
tempétature.de différents types de thermocouples . Les thermocouples permettent la mesure
dans une grande gamme de températures. Le tableau (5) indique les principaux types de
thermocouples et leurs limites d’emploi :
Tableau 5
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Figure 10
Etude expérimentale
Dans ce paragraphe, on se propose d’effectuer un étalonnage direct ou absolu d'un
thermocouple, en déterminant la force électromotrice (f.é.m.) d’un couple thermoélectrique
pour des températures T connues. Ces températures connues ou points fixes correspondent la
plupart du temps à des changements d'état de corps purs. Ce qui permet de tracer la courbe
d’étalonnage du thermocouple et de construire des modèles analytiques de cette fonction.
1) Présentation du montage
o Thermocouple
o un vase Dewar contenant de l'eau et de la glace (T= 0°C) constitue la "soudure froide".
o voltmètre.
o Étain (Sn) : 231°C
o un ballon de Berthelot contient de l'eau (1/3 environ) et quelques grains de ponce
sulfurique (ou de Carborundum) destinés à régulariser l'ébullition
o Carte d’acquisition SYSAM-SP5 et le logiciel Latis- Pros.
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Thermocouple
2) Etalonnage de thermocouple
Figure 13
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2-1) Vérification du point zéro
o Dans un ballon de Berthelot ,on introduit de l'eau (1/3 environ ) et quelques grains de
ponce sulfurique destinés à régulariser l'ébullition.
o On porte à ébullition.
o On introduit la soudure chaude de telle sorte qu'elle baigne dans la vapeur au niveau où
l'eau se condense (figure 13). Lorsque l'indication du voltmètre est bien stabilisée, en
relever la valeur que l'on notera 𝑬𝟏𝟎𝟎 .
Pour le thermocouple (1) : 𝑬𝟏𝟎𝟎°𝑪 = 𝟒, 𝟎𝟒𝟓 𝒎𝑽 .
Pour le thermocouple (2) : 𝑬𝟏𝟎𝟎°𝑪 = 𝟒, 𝟓𝟐𝟕 𝒎𝑽 .
On utilise un seul métal : Etain (Sn) de température de solidification 232°C. Le solide est
préparé dans un creuset réfractaire. Un tube à hémolyse protégera la soudure chaude contre
les souillures par le corps en fusion. La surface est souvent recouverte par une couche d'oxyde
formée au contact de l'air pendant les chauffages successifs précédents. Insolubles dans le
corps pur, très peu fusibles et moins denses que le corps pur, ces oxydes ne gênent pas la
mesure
Figure 14
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o on plonge dans de l’étain fondu la soudure chaude de thermocouple par rapport à la
température de référence (T=0°C),et on laisse refroidir le liquide à un rythme aussi lent et
régulier que possible. Éviter les courants d'air et ne pas agiter, mais maintenir la soudure
detelle sorte qu'elle soit vraiment en équilibre
thermique avec le milieu
o Pendant toute la phase de refroidissement, on enregistre la variation de la température
en fonction du temps au cours de la solidification ,en utilisant l’expérimentation assisté par
ordinateur (EXAO) On obtient bien un palier de température ( figure 16 et 17 ) pour une
tension de 𝑬𝑺𝒏 (𝟐𝟑𝟐°𝑪) =9,115mV pour le thermocouple (1) et 𝑬𝑺𝒏 (𝟐𝟑𝟐°𝑪) =10,917 mV
pour le thermocouple (2) .
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Pour augmenter le nombre des points de mesure ,on mesure la tension pour une
température égale par exemple à 50°C et on trouve pour les deux thermocouples les
résultats suivants :
Thermocouple (1) : 𝑬𝟓𝑶°𝑪 = 𝟐, 𝟎𝟖𝟏 𝒎𝑽
Themocouple (2) : 𝑬𝟓𝟎°𝑪 = 𝟐, 𝟓𝟐 𝒎𝑽
La courbe d’étalonnage E = f (T) obtenue (figure 19) est quasi linéaire, d’équation :
𝐄 = 𝟎, 𝟎𝟑𝟗 𝐓 + 𝟎, 𝟎𝟕𝟑
10
E=f(T)
9
8
7
6
E(mV)
5 E
4
Linéaire (E)
3 R² = 0,999
2
1
0
0 50 100 150 200 250
Température (°C)
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Tableau 6 : Résultats d’étalonnage absolu de thermocouple type k
A partir d’erreurs relatives, on déduit l’erreur relative moyenne : Erreur moyenne =1,8 %,
cette valeur est faible, on s'assure donc que le thermocouple (1) est bien du type K.
La courbe d’étalonnage E = f (T) obtenue (figure 20) est quasi linéaire, d’équation :
𝐄 = 𝟎, 𝟎𝟒𝟔 𝐓 + 𝟎, 𝟎𝟐𝟒
E=f(T)
10
9
8
7
E(mV)
6
E
5
4 Linéaire (E)
3
R² = 0,999
2
1
0
0 50 100 150 200 250
Température (°C)
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Tableau 7 : Résultats d’étalonnage absolu de thermocouple type T
On obtient une faible valeur de l’erreur relative moyenne: Erreur moyenne =6 %, on s'assure
donc que le thermocouple est bien du type T.
Conclusion :
Les thermocouples sont utilises des capteurs de température. Ils permettent la mesure dans
une grande gamme de températures et avec une grande précision.
Etude théorique
1) Définition de la thermistance
Les thermistances sont des mélanges d’oxydes métalliques semi conducteurs (tels que les
oxydes de Nickel, de Cobalt ou de Manganèse) qui se présentent sous forme de poudres
agglomérées par frittage à haut température et haut pression.
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Faisant partie des capteurs passifs, la thermistance est en fait
une résistance de valeur variant avec la température. On peut
le mettre en évidence en affichant la caractéristique du
dipôle. Pour cela on utilise la fonction testeur d’un
oscilloscope analogique. Celui-ci trace alors qualitativement
I=f(U). On constate que la caractéristique est une droite. Ceci
est cohérent avec une résistance. La pente est alors de 1/R.
2) Thermistance CTN
Les CTN sont fabriquées à base d'oxydes de métaux de transition (manganèse, cobalt, cuivre
et nickel). Ces oxydes sont semi-conducteurs. Elles sont des thermistances à coefficient de
température négatif dont la résistance électrique augmente quand la température diminue
selon la loi suivante :
𝟏 𝟏
𝐑 𝐓 = 𝐑𝟎 𝐞𝐱𝐩𝐁( − )
𝐓 𝐓𝟎
Où :
Les CTN peuvent être utilisées dans une large plage de températures, de −200 °C à
+ 1 000 °C, et elles sont disponibles en différentes versions : perles de verre, disques,
barreaux, pastilles, rondelles, puces etc. Le temps de réponse dépend du volume de matériau
utilisé.
31
C’est la thermistance la plus utilisé dans la thermométrie, car il est peu encombrement et
d’une grande sensibilité,𝑑𝑅 𝑑𝑇 pouvant être, en valeur absolue, dix fois plus grand que dans
un thermomètre à résistance métallique , elles sont utilisées pour les mesures et le contrôle de
la température, la limitation d'impulsions transitoires, la mesure de flux de liquides.
3) Thermistance CTP
CTP fabriquées à base de titanate de baryum. Leur valeur augmente brutalement dans un
domaine étroit de température, puis diminue progressivement au-delà de cette zone. Elles
sont comme les CTN, disponibles en différentes variantes et valeurs, et sont plutôt
utilisées comme capteurs.
CTP polymère-carbone. Leur valeur augmente aussi brutalement dans un domaine de
température étroit, mais sans diminution au-delà. Elles sont principalement utilisées
comme fusibles réarmable.
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comme détecteur de niveau de liquide : la température de la CTP et donc sa résistance,
sera différente lorsque le capteur est dans l'air ou plongé dans un liquide.
Etude expérimentale :
1) Présentation du montage
Thermistance
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Le matériel utilisé pour cette expérience se compose de :
Durant toute la manipulation, la CTN est reliée à l'ohmmètre et plongée dans un ballon
fermé dont la température varie. Une sonde de température nous permet de suivre l'évolution
de la température.
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On a observé que plus la température augmente plus la valeur de la résistance baisse est
on peut dire que la thermistance est un capteur de température car Il y a une relation
mathématique cohérente entre R et T.
Rrésistance
Thermistance
La carte d’acquisition ne peut mesurer que des tensions, il faut alors avoir une relation entre
RCTN est une tension U (la loi d’Ohm U=R.I).
Le montage conditionneur :
On dispose du même matériel que précédemment avec cette fois un générateur, une résistance
de 1kΩ. La CTN est introduite dans le montage ci-dessous appelé montage conditionneur.
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Figure 24 : montage conditionneur
On a :
Le courant circulant dans la CTN est le même que celui dans la résistance (R=1kΩ)
i = UCTN R CTN = UR R
36
Figure 25 : La variation de T en fonctionne de temps au cours de refroidissement :
● La grandeur T affiché sur l’écran, elle correspond à la température mesurée, qui est la
même donnée par la sonde de température, notre thermomètre informatisé est prêt pour la
mesure de la température.
37
Chapitre 2 :
Mesure de la Pression
38
Chapitre 3 : Mesure de la Pression
I. La notion de pression
En tant que paramètre physique, la pression, tout comme la température, la vitesse ou le débit,
joue un rôle extrêmement important dans la plupart des domaines.
Les philosophes et mathématiciens de la Grèce antique se posaient des questions sur les états
de la matière, et notamment l'air qu'ils respiraient, le vent, etc. Ils sont à l'origine de la notion
de particules élémentaires qui serait à l'origine de « tout », les atomes (átomos,
« indivisible »), pré requis à la notion de pression.
Les gaz commencent à être étudiés de manière systématique au XVIIe siècle. En particulier :
2) Définition de pression
La pression est une notion physique fondamentale. Elle correspond à la force par unité de
surface qu’exerce un fluide ou un solide sur celle-ci Il s’agit d’une grandeur scalaire.
39
Elle se définit comme suit : 𝐏 = 𝐅/𝐒
Avec :
P : pression en N/m² avec 1Pa=1N /m²
F : force en Newton
S : surface en m²
L'unité de mesure de la pression (selon le Système International d'Unités, SI) est le Pascal (Pa
ou N/m2).
- Comme le pascal est une unité très petite, on utilise souvent ses multiples tels que le bar,
avec :
1 bar = 105 Pa.
1atm =1, 013 bar =760 mm Hg.
Avec : mm Hg = Millimètres de mercure.
Certains constructeurs utilisent des unités anglo-saxonnes p .s.i correspondant à la livre par
pouce carré, « Pound per Square Inch »). Avec: 1 p. s. i = 0, 07 bar.
En thermodynamique :
𝝏𝑼
P=( )𝑺,𝑵
𝝏𝑽
dF=P 𝒏 dS
Dans le cas d'une force perpendiculaire à une surface plane d'aire S, on
obtient la définition suivante :
𝐝𝐅
𝐩=
𝐝𝐒
40
Par construction, la pression est perpendiculaire à la surface sur laquelle elle
s'exerce.
Pression mesurée au dessus du vide total ou du zéro absolu, le zéro absolu représente une
absence de pression.
5-2) Le vide
Il correspond théoriquement à une pression absolue nulle. Il ne peut être atteint, ni même
dépassé. Quand on s’en approche, on parle alors de vide poussé.
C’est la différence entre deux pressions ou la différence de grandeur entre une valeur de
pression donnée et une pression de référence donnée.
41
5-6) Pression hydrostatique
C'est la pression exercée au dessous de la surface d'un liquide par le liquide situé au dessus,
quand le fluide est au repos.
A l'intérieur d'une colonne de fluide se crée une pression due au poids de la masse de fluide
sur la surface considérée.
Cette pression est P = x g x h (avec masses volumiques du fluide).
Elle résulte de la vitesse du fluide en mouvement .Un fluide qui se déplace crée une pression
𝟏
supplémentaire : 𝐏= 𝛒𝐕𝟐
𝟐
5-8) Dépression
42
6) Différentes unités de pression
Remarque: L'unité de pression la plus utilisée par les fabricants de capteurs de pression est
le PSI (Pound by Square Inch). 1 PSI = 6.8948 103 Pascal. Les océanographes utilisent
surtout le decibar.
1-1) Principes
Dans tous les cas, les capteurs de pression peuvent se ramener au schéma synoptique ci-
dessous.
Figure 27
43
Le corps d'épreuve est l'élément mécanique qui, soumis aux variations de la grandeur à
mesurer a pour rôle de transformer celle-ci en grandeur physique mesurable.
Il est bon de distinguer les indicateurs de pression, qui permettent simplement de visualiser,
des capteurs - transmetteurs qui délivrent un signal analogique correspondant à la grandeur
mesurée.
On trouve, parmi ces instruments le plus simple de tous les indicateurs de pression de
l'industrie, le manomètre à liquide. Lorsque les pressions statiques sont faibles et que seule
une indication visuelle est requise, on se sert de manomètres visuels. La figure ci-dessous
montre respectivement les très simples manomètres à tube en U, à puits (ou réservoir) et
incliné.
Dans le cas de pressions élevées, on se sert de mercure comme liquide. Dans ce cas, c'est la
position d'un flotteur à la surface du mercure qui définit le niveau de mercure, lequel à son
tour définit la pression requise pour lui faire atteindre ce niveau.
44
1-3) Capteurs à déformation de solide
On utilise ces capteurs en cas de besoin d'une indication ou d'un enregistrement direct
de la pression différentielle et là où un fluide de remplissage sera nocif pour le
procédé.
Sous l'action de la pression, un solide se déforme de manière élastique. Différents
matériaux sont utilisés, caoutchouc, matières plastiques, alliages métalliques, acier
inoxydable.
La membrane peut être soumise à une pression sur l'une de ses faces ou à deux
pressions (une par face).
On trouve notamment :
45
Tableau 8 : quelques critères de choix de ce type de capteurs
46
Transformateur différentiel:
La piézo-électricité :
C’est la particularité que possèdent certains cristaux (quartz, céramique, titanate de baryum...)
de se polariser électriquement lorsqu'ils sont soumis à des contraintes mécaniques. La quantité
de charges électriques produites est proportionnelle sur une large plage aux efforts appliqués
1) Sonde de pression :
Une sonde de pression (ou capteur de pression) est un dispositif destiné à convertir les
variations de pression en variations de tension électrique.
Lorsque la sonde est reliée à un système numérique, les variations analogiques sont d'abord
converties en signaux numériques binaires par un convertisseur analogique-numérique avant
d'être transmises à l'ordinateur de contrôle et de gestion.
L'unité de pression fournie par la sonde peut être exprimée en différentes unités, telle que bar,
pascal, etc.
Choix de la sonde :
47
de fausses lectures fournies par le capteur si la pression est supérieure à sa capacité. De plus,
les pics de pression risquent d’endommager le capteur et le rendre inutilisable.
L'unité de mesure :
La sonde sera calibrée en tenant compte de la précision, de la grandeur et des unités
demandées par l'utilisateur
La précision de la mesure :
. Plus la précision d’un capteur est grande, plus son coût est important. C’est pourquoi il est
essentiel de connaître la précision nécessaire pour l’application afin de réduire les coûts.
La linéarité de la mesure : Linéaire de type y=mx+b.
L'hystérésis :
La répétabilité de la mesure :
La répétabilité peut elle aussi influencer le choix d’un capteur, car elle indique l’aptitude de
ce capteur à reproduire le même signal de sortie lorsqu’une même pression y est appliquée
avec les mêmes conditions et la même direction.
D'autres facteurs comme la compensation de la température, etc. :
En plus de tous ces facteurs dont il faut tenir compte, il faut également considérer les effets
de la température sur un capteur de pression. La pression est proportionnelle à la température ;
il est donc très important d’en tenir compte lors du choix d’un capteur de pression. En effet, la
température est généralement la principale source d’erreur lorsqu’il faut mesurer une pression.
Il faut s’assurer de connaître les conditions d’utilisation du système et d’utiliser des capteurs
qui compensent les variations de température. Une autre solution consiste à utiliser un capteur
calibré pour la température d’utilisation du système. Un bon capteur doit donc être
parfaitement testé et compensé selon l’étendue de température de l’application.
Le type de fluide à mesurer peut influencer le choix du capteur principalement lorsqu’il faut
mesurer la pression d’un élément corrosif qui pourrait endommager les éléments internes du
capteur. Les fournisseurs peuvent généralement fournir des capteurs résistants aux milieux
agressifs, il suffit de leur spécifier.
48
Le signal de sortie et son traitement :
Le signal de sortie des capteurs de pression se divise généralement en deux catégories : ceux
de type passif et ceux de type actif. Les capteurs de type passifs ne sont pas alimentés et
fournissent donc un signal faible qui doit être amplifié. Les capteurs actifs, quant à eux, ont
des circuits électriques internes qui permettent de conditionner le signal de sortie à un haut
niveau.
Fonctionnement :
Le tube de Bourdon est brasé, soudé ou vissé avec le support de tube qui forme généralement
une pièce complète avec le raccord. Par l’intermédiaire d’un trou dans le raccord, le fluide à
mesurer passe à l’intérieur du tube. La partie mobile finale du tube se déplace lors de
changement de pression (effet Bourdon). Ce déplacement qui est proportionnel à la pression à
mesurer, est transmis par l’intermédiaire du mouvement à l’aiguille affiché sur le cadran en
tant que valeur de pression. Le système de mesure, le cadran et l’aiguille sont montés dans
un boitier.
Figure 29
Utilisation :
Les manomètres à tube de bourdon sont utilises pour la mesure de pression positives ou
négatives des fluides gazeux ou liquides, à condition que ceux-ci ne soient ni hautement
visqueux ni cristallisant .Les étendues de mesure s’étalent sur toutes les plages de 0 ,6 bar à
4kbar. Pour les étendues jusqu’à 40bars inclus on utilise normalement la forme en arc et à
partir de 60 bars la forme hélicoïdale. Les appareils sont fabriqués avec le raccordement
vertical ou arrière .Il convient de les protéger contre les risques de surpression ou de
49
dépassement d’échelle. Le tube de Bourdon ne permet pas de mesurer les phénomènes rapides
et évolutifs de pression .L’incertitude de mesure varie de 0,02 à 0,2% pour le domaine de
mesure de 0 à3kbar.
Fonctionnement :
La membrane est tendue entre deux brides. Par un trou dans le raccord, le fluide à mesurer
arrive dans la chambre de pression en dessous de la membrane. La membrane se déplace sous
l’effet de la pression. Le déplacement de la membrane est proportionnel à la pression
mesurée et est transmis par l’intermédiaire du mouvement à l’aiguille et affiché sur le cadran
en tant que valeur de pression. Afin d’être protégés contre des détériorations, le système de
mesure, le cadran et l’aiguille sont montés dans un boiter. En cas de risque de corrosion due à
des fluides agressifs, on peut protéger toutes les parties en contact avec le fluide par
enduction de plastique ou par un film de protection.
Figure 30
Utilisation :
Les manomètres à membrane sont utilisés principalement pour la mesure de faibles pressions
positives ou négatives de fluides gazeux ou liquides. Les étendues de mesure possibles
s’étalent sur toutes les plages DIN de 16 mbar à 40 bars. Les membranes de ces
manomètres sont très minces et ondulées. De par leur forme, ils sont moins sensibles aux
vibrations que les manomètres à tube et sont plus faciles à protéger contre les surcharges et
les fluides agressifs. Pour l’utilisation avec des fluides hautement visqueux ou cristallisant il
50
est possible de les équiper de brides ouvertes. Les appareils sont fabriqués avec un montage
de membrane horizontal (à angle droit par rapport au cadran) ou vertical (parallèle par
rapport au cadran). Etant donné qu’il n’ya pas de différence fondamentale de fonctionnement,
la description suivante concerne l’exécution la plus courante, avec la membrane horizontale.
Etude théorique
Les capteurs de pression absolue mesurent la pression par rapport au vide absolu
51
Etude pratique
But de TP :
Mesurer la pression au sein de différents liquides au repos (eau douce, eau salée,
alcool).
Etudier l’influence de la profondeur et de la nature du liquide.
La maitrise du matériel utilisé par l’Expérimentation Assistée par l’ordinateur
(ExAO).
1- Dispositif expérimental :
Le matériel utilise pour cette expérience se compose de :
2 -Méthode d’acquisition :
52
Lancer le logiciel latis-pro
Alimenter la carte SYSAM-SP5 et brancher à l’ordinateur (port USB)
Brancher le capteur de pression sur le canal0 de la carte SYSAM-SP5
Choisir dans latis- pro le mode Pas à Pas
Démarrer l’acquisition.
Réaliser la 1ère acquisition à la surface libre du liquide en saisissant au clavier la
profondeur 0 m.
Plonger le tube dans l’éprouvette en ajustant la profondeur à 0,02m pour cela tenir
compte du liquide qui entre dans le tube. Réaliser l’acquisition.
Poursuivre les acquisitions en effectuant une mesure tous les 2cm.
Arrêter l’acquisition
Utilisation de capteur de pression absolue :
on trouve que
Alcool ρ=m/v=805Kg/m3
53
Tableau 9 : détermination de ρ par capteur de pression absolue
54
Pour l’Alcool:
Pression
Pression (hPa) Hauteur(m) P-P₀(Pa) g*h ρ (kg/m3)
(Pa)
949,32 0,00 94932,00 0,00 0,00
950,32 0,02 95032,00 100,00 0,20 500,00
952,32 0,04 95232,00 300,00 0,39 769,23
953,33 0,06 95333,00 401,00 0,59 679,66
955,03 0,08 95503,00 571,00 0,78 732,05
956,33 0,10 95633,00 701,00 0,98 715,31
957,73 0,12 95773,00 841,00 1,18 712,71
959,33 0,14 95933,00 1001,00 1,37 730,66
960,33 0,16 96033,00 1101,00 1,57 701,27
961,93 0,18 96193,00 1261,00 1,77 712,43
964,33 0,20 96433,00 1501,00 1,96 765,82
55
Tableau 11 : détermination de ρ par capteur de pression absolue
Donc :
56
Utilisation de capteur de pression relatif :
On a: 𝑷 𝑨𝒃𝒔𝒐𝒍𝒖𝒆 = 𝑷𝑹𝒆𝒍𝒂𝒕𝒊𝒇 +𝑷𝑨𝒕𝒎𝒐𝒔𝒑𝒉𝒆𝒓𝒆
𝑷𝑹𝒆𝒍𝒂𝒕𝒊𝒇 = ρgh
Avec g =9 ,81
57
Figure 35 : la pression en fonction de la hauteur pour l’eau douce
Pression Pression
Hauteur(m) P-P₀(Pa) gh ρ (kg/m3)
(hPa) (Pa)
0,54 0,00 54,00 0,00 0,00
1,19 0,01 119,00 65,00 0,10 650,00
2,14 0,02 214,00 160,00 0,20 800,00
3,09 0,03 309,00 255,00 0,29 879,31
4,09 0,04 409,00 355,00 0,39 910,26
4,89 0,05 489,00 435,00 0,49 887,76
5,84 0,06 584,00 530,00 0,59 898,31
6,74 0,07 674,00 620,00 0,69 898,55
7,64 0,08 764,00 710,00 0,78 910,26
8,64 0,09 864,00 810,00 0,88 920,45
9,69 0,10 969,00 915,00 0,98 933,67
10,69 0,11 1069,00 1015,00 1,08 939,81
11,49 0,12 1149,00 1095,00 1,18 927,97
12,44 0,13 1244,00 1190,00 1,28 929,69
13,29 0,14 1329,00 1275,00 1,37 930,66
14,24 0,15 1424,00 1370,00 1,47 931,97
15,24 0,16 1524,00 1470,00 1,57 936,31
16,05 0,17 1605,00 1551,00 1,67 928,74
17,10 0,18 1710,00 1656,00 1,77 935,59
17,85 0,19 1785,00 1731,00 1,86 930,65
18,85 0,20 1885,00 1831,00 1,96 934,18
19,70 0,21 1970,00 1916,00 2,06 930,10
20,55 0,22 2055,00 2001,00 2,16 926,39
58
Figure 36 : la pression en fonction de la hauteur pour l’eau salée
Pour L’alcool :
Tableau 14: détermination de ρ par capteur de pression relative
Pression
Hauteur(m) Pression(Pa) P-P₀ gh ρ (kg/m3)
(hPa)
0,29 0,00 29,00 0,00 0,00
0,79 0,01 79,00 50,00 0,10 500,00
1,44 0,02 144,00 115,00 0,20 575,00
2,19 0,03 219,00 190,00 0,29 655,17
2,94 0,04 294,00 265,00 0,39 679,49
3,64 0,05 364,00 335,00 0,49 683,67
4,34 0,06 434,00 405,00 0,59 686,44
5,09 0,07 509,00 480,00 0,69 695,65
5,84 0,08 584,00 555,00 0,78 711,54
6,54 0,09 654,00 625,00 0,88 710,23
7,29 0,10 729,00 700,00 0,98 714,29
7,94 0,11 794,00 765,00 1,08 708,33
8,69 0,12 869,00 840,00 1,18 711,86
9,39 0,13 939,00 910,00 1,28 710,94
10,19 0,14 1019,00 990,00 1,37 722,63
10,79 0,15 1079,00 1050,00 1,47 714,29
11,54 0,16 1154,00 1125,00 1,57 716,56
11,49 0,16 1149,00 1120,00 1,57 713,38
12,29 0,17 1229,00 1200,00 1,67 718,56
12,99 0,18 1299,00 1270,00 1,77 717,51
13,69 0,19 1369,00 1340,00 1,86 720,43
14,44 0,20 1444,00 1415,00 1,96 721,94
15,09 0,21 1509,00 1480,00 2,06 718,45
15,85 0,22 1585,00 1556,00 2,16 720,37
59
Figure 37 : la pression en fonction de la hauteur pour Alcool
D’où:
Conclusion
o Utilisation de la méthode de l’ExAO rendre le TP plus rapide et simple à étudier
o Pour le capteur de pression absolue La pression à la surface d’un liquide est a peut prés
égale à la pression atmosphérique patm.
o En un point d’un liquide, la pression augmente avec la profondeur h.
60
Au terme de ce travail, nous avons étudié expérimentalement des grandeurs
physiques les plus utilisées dans les travaux pratiques des sciences physiques. Nous
avons mis le point sur les capteurs, leurs définitions, leurs classifications, leurs
caractéristiques et leurs utilisations.
Pour la mise en valeur de notre travail, nous avons utilisé l’expérimentation
assisté par ordinateur ; outil le plus important dans les travaux pratiques aussi en
simulation et modélisation des phénomènes physiques.
Nous avons ensuite étudiés les deux grandeurs physiques température et
pression, ainsi que leurs unités dans le système international. Nous nous sommes alors
intéressés aux effets thermoélectriques qui apparaissent dans les thermocouples.
Les grandeurs nécessaires à la compression des phénomènes thermiques tels la
force électromotrice, l’étalonnage du thermocouple, les courbes de mesure et les tables
de référence sont établis expérimentalement.
Ce mémoire nous a permis d’approfondir nos connaissances théoriques et
pratiques dans le domaine de la métrologie. Il nous a incités aussi à utiliser les
techniques nouvelles d’enseignement dans les travaux pratiques ainsi que les
interfaces correspondantes.
61
Bibliographie :
Webographie :
http://www-old.enit.fr/perso/karl_delbe/html/thermo/pdf
http://michel.hubin.pagesperso-orange.fr/capteurs/metro/chap_met2.htm
http://www.si.ens-cachan.fr
http://amin.taleghani.pagesperso-orange.fr/capteurmetro.htm
http://www.gralon.net/articles/materiel-et-consommables/materiel-medical/article-le-
thermometre---histoire-d-une-invention-1624.htm
http://www.academia.edu/5138751/COURS_DE_MESURE_ET_INSTRUMENTATION.
http://lmm.epfl.ch/files/content/sites/lmm/files/shared/xA2%20Thermocouples.pdf .
http://eduscol.education.fr/rnchimie/phys/kohl/tp/tp_phys_ts1_8.pdf .
http://fr.Wikipédia.org
62