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suivi de
Le Siècle
et le Pardon
Jacques Derrida
Foi et savoir
suivi de
Le Siècle
et le Pardon
(entretien avec Michel Wieviorka)
Éditions du Seuil
Le texte • Foi et savoir » n été publié aux Éditions du Seuil
dans k volume La religion. Séminaire de Capi
(sous la direction de Jacques Derrida et Glanai Vattimo)
LeiexteeLeSiècketkon»aétépublié
dans k numéro 9 (décembre 1999) du Monde des cIéhutL
ISBN 978-2-02-047986-8
(IsBN 2-02-023560-9,1 publication de « Fol et savoir»)
C Éditions du Seuil/Éditions Latent 1996.
pour Foi et savoir».
C Éditions du Seuil. 2001. pour «Le Siècle et k Pardon »
et pour la composition du volume
elle se tait.
Cette thèse de Kant (que nous voudrions plus tard mettre
en rapport avec ce que nous appc’llerons la mondialatini
sation), n’est-ce pas aussi, dans le noyau de son contenu,
la thèse de JVietzsche. alors même qu’il mène une guerre
inexpiable contre Kant ? Nietzsc’he eût peut-être dit «judéo
c’hrétienne », niais la place qu’ occupe saint Paul parmi
ses cibles privilégiées mnontre bien que c” est au christia
nisme, à un certain mouvement intériorisant dans le chris
tianisme qu’il en avait et qu’il faisait porter la plus
—
natu
relie ». soit aujourd’hui effectivement universelle
? Et qui
pour (‘cia ne s’arrête plus au paradigme chrétien ni même
abrahamique? Que serait le projet d’un tel « livre »?
Car
avec La Religion dans les limites de la simple raison,
il y va
(l’un Monde qui soit aussi un Ancien—Nouveau Livre.
Ce
projet garde-t-il un sens ou une chance? Une chance
ou un
sens géopolitiques ? Ou bien l’idée même en teste-t-elle,
dans son origine et dans sa fin,
chrétienne ? Et serait-ce
nécessairement une limite, une limite comme une autre?
Un chrétien mais aussi bien un juif ou un musulman—,
—
ce
serait quelqu’un qui cultiverait le doute ait sujet (le
cette
limite, au sujet de l’existence de cette limite ou de sa réduc
tibilité à toute autre limite, à la figure courante de
la limite.
26 Foi et savoir
«De toutes les religions, la chrétienne est sans doute celle qui doit ins
pirer le plus de tolérance, quoique jusqu’ici les chrétiens aient été les
plus intolérants de tous les hommes» (Dictionnaire philosophique,
article «Tolérance »).
Le mot «tolérance» cache donc un récit: il raconte d’abord une his
toire et une expérience intra-chrétiennes. Il délivre le message que des
chrétiens adressent à d’autres chrétiens. Les chrétiens (» les plus into
lérants ») sont rappelés, par un coreligionnaire et sur un mode essen
tiellement coreligionnaire, à la parole de Jésus et au christianisme
authentique des origines. Si l’on ne craignait de choquer trop de monde
à la fois, on dirait que par leur antichristianisme véhément, par leur
opposition surtout à l’Eglise romaine, autant que par leur préférence
déclarée, parfois nostalgique. pour le christianisme primitif. Voltaire et
Heidegger appartiennent à la même tradition protocatholique.
10. Ibid.
Il. Comme j’ai tenté de le faire ailleurs (Spectres de Marx. op. cit.,
p’ 49 sq.), je proposerais de penser la condition de la justice depuis
une certaine déliaison, depuis la possibilité toujours sauve, toujours à
sauver, de ce secret de la dissociation, et non dans le rassemblement
(Versanirniung) vers lequel la reconduit Heidegger, dans son souci
sans doute justifié, jusqu’à un certain point. de soustraire Dikè à l’au
torité de Jus, à des représentations éthico-juridiques plus tardives.
38 Foi et savoir
POST-SCRIPTUM
Cryptes...
13. La place manque pour multiplier à cet égard les images ou les
indices, on pourrait dire les icônes de notre temps : l’organisation. la
conception (forces génératrices, structures et capitaux) comme la
représenta (ion audiovisuelle des phénomènes cultuels ou socioreli
gieux, Dans un « cyberespace» digitalisé, prothèse sur prothèse, un
regard céleste. monstrueu>. bestial ou divin, quelque chose comme un
oeil de CNN veille en permanence: sur Jérusalem et ses trois mono
théismes, sur la multiplicité, la vitesse et l’ampleur sans précédent des
déplacements d’un pape rompu à la rhétorique télévisuelle (dont la
dernière encyclique. Evangeliuin vitae, contre l’avortement et l’eu
thanasie. pour la sacralité ou la sainteté (le la vie saine et sauve —
30. Mais voilà que déjà nous parlons latin. Pour la ren
contre de Capri, le « thème» que j’avais cru devoir propo
ser, la religion, fut nommé en latin, ne l’oublions jamais.
Or la « question de la religio » ne se confond-elle pas, tout
simplement, si on peut dire, avec la question du latin? Par
où il conviendrait d’entendre, au-delà d’une « question de
langue et de culture », I ‘étrange phénomène de la latinité
et de sa mondialisation. Ne parlons pas ici d’universalité.
voire d’une idée de l’universalité, seulement d’un proces
sus d’universalisation finie mais énigmatique. On l’inter
roge rarement dans sa portée géopolitique et éthico-juri
dique, là où précisément une telle puissance se trouve
relayée, déployée, relancée dans SOfl héritage paradoxal
par l’hégémonie mondiale et encore irrésistible d’une
« langue », c’est-à-dire aussi d’une culture pour une part
non latine, I ‘anglo-américain. Pour tout ce qui touche en
particulier la religion, pour ce qui parle « religion », pour
ce qui tient un discours religieux ou sur la religion, l’an
gb-américain reste latin. Religion circule dans le monde.
on peut le dire, comme un mot anglais qui aurait fait une
station à Rome et un détour par les Etats-Unis. Bien au-
delà de ses figures strictement capitalistiques ou politico
militaires, une appropriation hyper-impérialiste est en cours
depuis des siècles. Elle s’impose de façon particulière
ment sensible dans l’appareil conceptuel du droit inter
national et de la rhétorique politique mondiale. Partout où
ce dispositif domine, il s’articule à un discours sur la reli
gion. Dès lors, on appelle « religions » tranquillement (et
48 Foi et savoir
violemment) aujourd’hui tant de choses qui ont toujours
été et restent étrangères à ce que ce mot nomme et arrai
sonne dans son histoire. La même remarque s’imposerait
pour tant d’autres mots, pour tout le «vocabulaire reli
gieux ». à commencer par « culte », « foi ». « croyance ».
« sacré », « saint », « sauf», « indemne » (heilig, holv, etc.).
Mais, par contagion inéluctable, aucune cellule séman
tique ne peut rester étrangère. je n’ose plus dire « saine et
sauve », «indemne ». dans ce procès apparemment sans
bordure. Mondialatinisation (essentiellement chrétienne,
bien sûr), ce mot nomme un événement unique au regard
duquel un métalangage paraît inaccessible, alors qu’il
reste ici, pourtant, de première nécessité. Car cette mon
dialisation, en même temps que nous ne percevons plus
ses limites, nous la savons finie et seulement projetée. Il
s’agit d’une latinisation et, plutôt que d’une mondialité,
d’une mondialisation essoufflée, si irrécusable et impé
riale qu’elle reste encore. Que penser de cet essouffle
ment’? Qu’un avenir le garde ou lui soit gardé. nous ne
le savons pas et ne pouvons par définition le savoir. Mais
sur le fond de ce non-savoir, cet essoufflement souffle
aujourd’hui l’éther du monde. Certains y respirent mieux
que d’autres, certains y étouffent. La guerre des religions
s’y déploie dans son élément, mais aussi sous une couche
de protection qui menace de crever. La coextensivité
des deux questions (la religion et la latinisation mondiali
sante) donne sa dimension à ce qui ne saurait dès lors
se laisser réduire à une question de langue, de culture.
de sémantique. ni même sans doute d’anthropologie ou
d’histoire. Et si religio restait intraduisible? Point de
religio sans sacramentum. sans alliance et promesse
de témoigner en vérité de la vérité, c’est-à-dire de la dire,
la vérité: c’est-à-dire, pour commencer, pas de religion
sans promesse de tenir la promesse de dire la vérité en
promettant de la dire, de tenir la promesse de dire la vérité
— de l’avoir déjà dite — dans l’acte même de la promesse.
Foi et savoir 49
De l’avoir déjà dite, la veritas, en latin, et donc de se la
tenir pour dite. L’événement à venir a déjà eu lieu. La pro
messe se promet. elle s’est déjà promise, voilà la foi jurée.
et donc la réponse. La religio commencerait là.
ment à titre d’« équivalent » (ce qui ne saurait dire identique) à «reli
gion ». Nous nous trouvons devant la situation paradoxale que décrit
fort bien, à une page d’intervalle, le double et déroutant usage que
Benveniste, délibérément ou non, fait du mot « équivalent » que
nous soulignerons donc
a) « Nous retiendrons seulement deux termes lthreskefa et religio I
qui, l’un en grec et l’autre en latin, peuvent passer pour des équiva
lents de “religion” » (p. 266). Voilà donc deux mots qui peuvent pas
ser, en somme, pour les équivalents de l’un d’eux! qui lui-même, à la
page suivante, est dit n’avoir aucun équivalent au monde, ou du moins
dans « les langues occidentales », en quoi il serait « infiniment plus
important à tous égards »!
b) « Nous en venons maintenant au deuxième terme, infiniment
plus important à tous égards: c’est le latin religio, qui demeure, dans
toutes les langues occidentales, le mot unique et constant, celui pour
58 Foi et savoir
religion au lien, précisément, à l’obligation, au ligament,
donc au devoir et donc à la dette, etc., entre hommes ou
entre l’homme et Dieu. Il s’agit encore, en un tout autre
lieu, sur un tout autre thème, d’une division de la souice et
du sens (et nous n’en avons pas fini avec cette dualisa
tion). Ce débat sur les deux sources étymologiques mais
aussi «religieuses » du mot religie est sans doute passion
nant (il tient à la Passion même, dès lors que l’une des
deux sources disputées serait chrétienne). Mais quel qu’en
soit l’intérêt ou la nécessité, un tel différend est pour nous
d’une portée limitée. En premier lieu parce que rien ne se
règle à la source, nous le suggérions à l’instant
<. Puis les
1
deux étymologies concurrentes se laissent reconduire au
même, et d’une certaine manière à la possibilité de la
répétition, qui produit autant qu’elle confirme le même.
Dans les deux cas (re-legere ou re-ligare), il y va bien
d’une liaison insistante qui se lie d’abord à elle-même. Il y
va bien d’un rassemblement, d’un ré-assemblement, d’une
ré-collection. D’une résistance ou d’une réaction à la
disjonction. A l’altérité ab-solue. <RecoIIecter », c’est
d’ailleurs la traduction proposée par Benveniste
°, qui
2
l’explicite ainsi: «reprendre pour un nouveau choix, reve
nir sur une démarche antérieure ». d’où le sens de «scru
et responsabilité.
Quelque parti qu’on prenne dans ce débat, c’est à
l’ellipse de ce double foyer latin qu’on renvoie toute
la problématique moderne (géo-théologico-politique) du
« retour du religieux », Quiconque ne reconnaîtrait ni la
légitimité de ce double ftyer ni la prévalence chrétienne
qui s’est imposée mondialement à l’intérieur de ladite lati
nité devrait refuser les prémisses même d’un tel débat 2),
Et du même coup tenter de penser une situation dans
laquelle, comme ce fut un jour le cas, il n’existera peut-
être plus. comme il n’existait encore pas de «terme indo
européen commun pour “religion”
22 ».
21. Ce qu’aurait sans doute lait Heidegger. dès lors qu’à ses yeux le
prétendu retour du religieus u ne serait que l’insistance d’une déter
mination romaine de la religion u. Celle—ci irait de pair avec un droit
et un concept dominants de l’Etat, eux-mêmes inséparables de I’» âge
des machines». (Voir supra IX, note 5, p, 25.)
22. E. Benveniste, Le t cabulaire..., op. cit., p. 265.
60 Foi et savoir
tia. «Il faut, me dit-il, il nous faut un thème pour cette
rencontre de Capri.» Je souffle, sans souffler, presque
sans hésiter, machinalement: «La religion.» Pourquoi?
D’où cela m’est-il venu, et oui, machinalement? Le thème
une fois retenu, les discussions s’improvisèrent entre
—
perd donc de vue «la chose » dès qu’on croit s’en empa
rer sous le titre d’une discipline, d’un savoir ou d’une
philosophie. Or, malgré l’impossibilité de la tâche, une
demande nous est adressée: il faudrait le tenir, le faire ou
le laisser «tenir », ce discours, en quelques traits, en un
nombre limité de mots. Economie de la commande édito
riale. Mais pourquoi. toujours la question du nombre.
y eut-il dix commandements, ensuite multipliés par tant
et tant? Où serait ici la juste ellipse qu’on nous enjoint
de dire en la taisant? Où la réticence? Et si l’ellipse, si
la figure silencieuse et le « se taire » de la réticence, c’était
justement, nous y viendrons plus tard, la religion? On
nous demande, au nom de plusieurs éditeurs européens
rassemblés, de nous prononcer en quelques pages sur la
religion, et cela aujourd’hui ne paraît pas monstrueux,
62 Foi et savoir
et grenades
gotique hails, en bonne santé, qui jouit de son intégrité physique ‘>.
sage de Dieu... », toc. cit., p.533. très légèrement modifiée. Sur une
certaine question de l’avenir, du judaïsme et de la judéité, je me per
plus haut, cette dernière étude compte parmi les plus éclairantes et les
plus riches, me semble-t-il, qui soient parues tout récemment sur le
sujet.
31. Je me permets encore de renvoyer sur ces questions à Coin-
ment ne pas parler? toc. (j!. Quant à la dis mité du dis in. au the,oo,
,,
Cet entretien entre Jacques Derrida et Michel Wievorka est paru sous
ce titre dans le numéro 9 du Monde des débuts (décembre t999).
Foi et savoir
pardonne.
Le Siècle et le Pardon 129
M. W. Et l’inverse?
L’Écriture et la Différence
«Tel Quel », 1967
et «Points Essais» n°100, 1979
La Dissémination
« Tel Quel», 1972
et « Points Essais » n°265, 199,3
Signéponge
« Fiction & Cie », 1988
Circonfession
in Jacques Derrida, Geo/,frey Bennington et Jacques Derrida
« Les Contemporains» n°11, 1991
La Religion
Séminaire de Capri
(ouvrage collectif sous la direction
de Jacques Derrida et Gianni Vattimo)
1996
Mémoires d’aveugles
Lautoportrait et autres ruines
Coédition SeuilRéunions des Musées nationaux, 1999
La Voix et le Phénomène
PUf 1967, 1993, 2004, 2009
De la grammatologie
Minuit, 1967
Marges de la philosophie
Minuit, 1972
Positions
Minuit, 1972
L’Archéologie du frivole
(introduction à l’Essai sur l’origine
des connaissances humaines de C’ondillac)
Gaulée. 1973, 1990
repris à part chez Gonthier-DenoiI, 1976
Glas
Gaulée, 1976
Gonthier-Denoli, 1981
Economimesis
in Mimesis
Auhier-FIam,narion, 1975
Fors
(préface à le Verbier de l’<Homme aux loups’
de Nicolas Abraliam et Maria Torok)
A uhie,’—Flanimarion. 1976
Scribble
(préface à l’Essai sur les hiéroglyphes de irburton)
Aubier-Flammarion, 1978
Eperons
Les styles de Nietzsche
Flanimarion, 1978, 1991, 2010
La Vérité en peinture
Flanima,’ion, 1978, 1990. 2010
La Carte postale
De Socrate à Freud et au-delà
Aubier-Flammarion. 1980
Otohiographies
L’enseignement de Nietzsche et la politique du nom propre
GaUlée. 1984, 2005
Popularités
Du droit à la philosophie du droit
(avant-propos à Les Sauvages dans la cité)
Champ-vallon. 1985
Schibboleth
Pour Paul Ceylan
GalUée, 1986, 2003
Parages
Gaulée, 1986, 2003
Forcener le subjectile
(pré/ice aux Dessins et portraits d’Antonin ,4rtaud)
Gallimard, 1986
Feu la cendre
Edirions des fr,nmes—Antoinette F9uque, 1987, 1999
Ulysse gramophone
Deux mots pour Joyce
Galilée. 1987
Psyché
1m entions de I autre
Gaulée. /987. /998
Heidegger et la question
De Fesprit et autres essai’
Gaulée, 1987
Flanunarion, Champs /990. 20 / 0
«.
Mes chances
in Confrontation
Aubie,: /988
Phèdre
(ed.)
Fla,nniar,on, /989
Limited INC.
Gaulée, 1990
Du droit à la philosophie
Gaulée, / 990
L’ Autre Cap
Minuit, 199/
(éd. quadrilmgue t
Berlin, Brinckn,ann & Base, 1991
Donner le temps
La fausse monnaie
Gaulée. 1991. 1998
Points de suSpension
Entretiens
(,ali/ee, / 992
L’Ethtque du don
Anne-Marie Mélaillié, /992
Passions
Gaulée, 1993
Saut le nom
Gaulée, 1993
Khora
C,al,lee. /993
Spectres de Marx
6al,lee. 1993
Politiques de l’amitié
Gaulée, /993
Résistances de la psvchanals se
Gaulée. / 995
Moscou aller-retour
Éditions de / ‘Aube, /995, 2005
Mal d’archive
Une impression freudienne
Gaulée, 1995
Apories
Gaulée. /996
Mille e Ire
Volume 5: lignées
(arec Henich Micaéla t
W Blake, 1996
Échographie de la télévision
Entretiens filmés avec Bernard Stiegler
Guidée. INA, 1996
De l’hospitalité
(avec Amie Detiurma,itellei
/997
C’a/,nann-Léi’v.
Marx en jeu
(avec Marc Guillaume et Jean-Pierre Vincent)
Descartes cf Cie, 1997
Demeure
Maurice Blanchot
Galtlee. 1998
Voile ,
Sur parole
Instantanés philosophiques
Éditions de l’Aube, 1999, 2005
La Contre-allée
Voyager avec Jacques Derrida
(avec Catherine Malabou)
Oninaine littéraire, 1999
Donner la mort
Gaulée. 1999
De quoi demain..
Dialogue
(avec Éiisabeth Roudinesko)
Fuyard, 2001
Flanunarion. Champs >‘. 2003
Papier Machine
Gaulée, 2001
Atlan
Galliinard, 2001
Fichus
Discours de Franclort
Gaijiée, 2002
Artaud le Moma
Interjections d’appel
Gaulée, 2002
Voyous
Deux essais sur la raison
Gaulée, 2003
Psyché
Inventions de l’autre. vol. 11
Gaulée, 2003
Beliers
Le dialogue inïnterrornpu: entre deux infinis, le poème
Gaulée, 2003
Le Concept du Il septembre
Dialogues à New York (octobre-décembre 20011
(avec Jtfrgen Hahermas)
Gahiée, 2004
Prégnances
À
propos de la peinture de Colette Deblé
Mont-de-Marsan, L’Atelier des Brisants, 2004
Déplier Ponge
Entretien avec Gérard Farasse
Villeneuve-d’Ascq, Éditions du Septentrion, 2005
Pardonner
L’impardonnable et l’imprescriptible
Herne, 2005
Gaulée, 2012
Histoire du mensonge
Prolégomènes
Herne. 2005
Gaulée, 2012
Le parjure, peut-être
«brusques sautes de syntaxe»
Herne, 2005
Et cetera
and so on, und so weiter, and so forth,
et ainsi de suite, und sa Oberall, etc.
Herne, 2005
Séminaire
La bête et le souverain. Volume I (2001-2002)
Gaulée. 2008
Demeure Athènes
Gaulée. 2009
Séminaire
La bête et le souverain, Volume 11 (2002-2003)
Gaulée, 20)0
Politique et amitié
Entretiens avec Michael Sprinker sur Marx et Althusser
Gaulée, 20/1
Séminaire
La peine de mort. Volume 1(1999-2000)
(édition établie par Geoffrev Bennington.
Marc Crépon et Thoinas Dutoit)
Gohiée. 2012
Heidegger: la question de l’Être et l’Histoire
Cours de l’ENS-Ulm 1964-1965
(avec Thomas Dutoit et Marguerite Derrida)
Galilée, 2013
À dessein, le dessin
suivi de Derrida, à l’improviste
(avec Ginette Michaud)
Le Havre, Franciscopolis éditions, 2013
i i www.lecerclepoints.com