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MÉDECINE
Coordinateur
RALANDISON Stéphane
Rédacteurs en chef
RAONIVELO M. Tsitohainandrianina
RALANDISON Stéphane
Comité de Rédaction
RAKOTOMANDIMBY Lalaina
RANDRIANARIZAO Fenitrasoa
Collaborateurs
ANDRIAMBOAVONJY Rado
ANDRIAMPARANY Mampionona
ANDRIANTOKY Valéry
RAKOTOARIVELO Joë
RANAIVOARISON Maminirina
Véronique
RANDRIANANDRAINA Patrick
RASOLOFONIAINA Ezra
Notes de Rhumatologie
Beige
25-6
IV Court 2,5 à 3 0,6 à 0,9 25-9 Bleu
30-6
30-9 Noir
25-6
SC Long 2,5 à 3 0,6 à 0,8 25-9 Bleu
30-6
30-8
16-4
ID Court 1,6 0,4 à 0,6 16-5 Marron Orange
16-6
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Soins et gestes médicaux usuels
Nourissons 3 – 10 kg 8 CH 60 cm
a- Selon la longueur
- Sonde naso- gastrique simple
- Sonde naso- gastro- duodénale
- Sonde naso- gastro- jéjunale
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Soins et gestes médicaux usuels
Toux, larmoiements Retirer las sonde, la réintroduire, Position demi-assise, faire déglutir avec
vérifier systématiquement la bonne un peu d’eau si possible
position de la sonde
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Soins et gestes médicaux usuels
-7-
Soins et gestes médicaux usuels
Référence : //www.hpci.ch/files/documents/rec/00/hpci_w_rec_00041.pdf
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-8-
Soins et gestes médicaux usuels
LE SONDAGE VESICAL
- La pose d’une sonde vésicale est un geste réalisé sous prescription médicale.
- La première mesure commence par le lavage des mains avec un savon antiseptique puis
utilisation des gants et champs stériles. Une toilette du méat urétral est effectuée en
utilisant la polyvidone iodée (Bétadine ®) ou la chlorhexidine aqueuse stérile à 0,05%.
- Le gonflement du ballonnet est réalisé avec de l’eau stérile suivant la quantité précise
indiquée sur la sonde.
- La nécessité de rester en système clos est obligatoire : le collecteur et la sonde sont
assemblés avant la pose et seront retirés ensemble.
- Une fixation de la sonde est conseillée sur l’abdomen ou la cuisse pour éviter les
ulcérations et les frottements.
- Une toilette génito-urinaire quotidienne avec un savon doux non antiseptique est
indispensable.
- Il faut assurer une position déclive du collecteur pour éviter le reflux et pour faciliter
l’écoulement d’urine.
- La vidange du collecteur est effectuée aseptiquement par le robinet et un lavage des
mains avec un savon doux est nécessaire avant et après cette vidange.
- Lors du transport d’un malade, le collecteur est vidangé avant le départ.
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Soins et gestes médicaux usuels
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Soins et gestes médicaux usuels
PREVENTION D’ESCARRES
Evaluer les facteurs de risque d’escarres par le score selon l’échelle de Norton décrit
dans le tableau ci-dessous :
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Soins et gestes médicaux usuels
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Soins et gestes médicaux usuels
Infiltration intra-articulaire
Indications : rarement utilisée, faite s’il y
a un kyste poplité, en cas d'arthrite
rhumatismale ou dégénérative avec
épanchement postérieur.
Matériel : Aiguille 40 mm de longueur et
8/10 ème de diamètre.
Position : patient en décubitus ventral,
le genou légèrement fléchi.
Les repères : elle se fait à la partie
interne du creux poplité, juste en dehors
Infiltration intra-articulaire des tendons du demi-membraneux et du
Indications : alternative à la voie demi-tendineux. L'aiguille est enfoncée
antérieure, généralement préférée à cette perpendiculairement à la peau, le long du
dernière en cas d'hydarthrose car plus bord interne du condyle et pénètre
facile à réaliser. d'environ 2 cm. Contrôler l'absence de
Matériel : Aiguille 40 mm de longueur et montée de sang à l'embout de l'aiguille
8/10ème de diamètre. Produit retard. pour éliminer une piqûre vasculaire.
Position : patient en décubitus dorsal,
genou légèrement fléchi.
Le point d'injection se situe :
- Soit dans le sillon intercondylo-
rotulien, à 1 cm environ au dessus de
l'angle supéro-externe de la rotule :
injection sus-rotulienne
- Soit dans le sillon intercondylo-
rotulien, à mi-hauteur de la pointe et de
la base de la rotule : injection sous-
rotulienne.
- L'aiguille se dirige horizontalement et
pénètre de 2 à 3 cm.
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Notes de rhumatologie
Notes de rhumatologies
I- CARACTERISATION DE LA DOULEUR
Depuis quand ?
< 3mois >3mois
Mode de début :
Progressif Intermittent
Brutal Fixe Migrateur
Horaire de la douleur :
Améliorée par les mouvements Nocturne Dérouillage matinal (mn)
Favorisé par les mouvements Calmé par le repos Absence de dérouillage
matinal
Douleur permanente
Autres :
SG : T° TA FC FR P IMC
1
Référé/ Auto-référé/ Hospitalisé dans un autre service
2
Mentionner si exposition à des mouvements stéréotypés, aux ports de charges lourdes, traumatismes sportifs
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Notes de rhumatologies
SP:
Épanchement articulaire Limitation des mouvements : passifs ;
Rougeur et chaleur des articulations actifs
Déformation ostéo- articulaire Atrophie musculaire de proximité
Déformation des doigts et orteils : Douleur provoquée
en « saucisse » ; en « fuseau » Sémiologie spécifique selon l’articulation
RESUME SYNDROMIQUE
Diagnostics proposés :
Nécessité d’un bilan complémentaire : OUI/ NON (Cf. Liste des examens complémentaires)
Diagnostic final
TRAITEMENT
EVOLUTION
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Notes de rhumatologies
Phosphatases alcalines :
Imageries simples
Dans un contexte évoquant une PR : Dans un contexte évoquant une
clichés des mains, pieds et colonne chondrocalcinose : poignets, genoux et
cervicale et des articulations douloureuses symphyse pubienne
Dans un contexte évoquant une SP : rachis Autres (articulations douloureuses)
dorsolombaire, sacro-iliaque et talons Un cliché du thorax même chez un sujet
asymptomatique
Imageries spécialisées
Echographie articulaire et para articulaire
Scanner des articulations
Scintigraphie
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Notes de rhumatologies
I- INTERROGATOIRE
- 18 -
Notes de rhumatologies
La manœuvre de Cabot : le talon repose sur la crête tibiale controlatérale. Le genou est
progressivement fléchi tandis que le talon suit la crête tibiale. Ce mouvement peut provoquer
une douleur externe, le genou étant à 90° de flexion en position de Cabot (reposant sur
l’autre membre).
a- Tests de laxité :
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Notes de rhumatologies
Laxité interne en extension (LIE) : l’examinateur empaume le talon d’une main et l’autre
main fait contre appui sur la face latérale du genou : bâillement interne après un mouvement
de valgus assez sec : lésion d’un ligament croisé antérieur ou postérieur (lésion ligamentaire
interne) ou usure fémoro- tibiale interne, soit les deux.
Laxité externe en extension (LEE) : le mouvement du varus permet d’obtenir le
bâillement externe. Le bâillement externe est physiologique. Son caractère asymétrique est
pathologique.
Laxité interne à 30° de flexion : une laxité en valgus flexion rotation externe (VALFE) signe
une lésion du LLI.
Laxité externe à 30° de flexion: Le varus flexion rotation interne (VARFI) explore les
formations externes. Le caractère asymétrique de la laxité est pathologique.
L’extension active contrariée : (chez les sujets très gros) : Placer son poing sous le
genou, maintenir la cheville sur la table avec l’autre main et de demander au patient de lever
la jambe contre résistance. La contraction contrariée du quadriceps provoque l’avancée de la
tubérosité tibiale antérieure.
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Notes de rhumatologies
I- SIGNES CLINIQUES
- Un patient présentant une mono- ou oligoarthrite (douleur, chaleur, tuméfaction)
aiguë d’installation brutale doit être considéré comme une AS jusqu’à preuve du
contraire.
- Si la suspicion clinique est forte, le patient doit être traité comme une AS même en
absence de fièvre
Imagerie
La radiographie de l’articulation douloureuse n’a aucune spécificité. Néanmoins,
elle est systématique à la recherche de diagnostics différentiels (chondrocalcinose
surtout)
III- TRAITEMENT
- Conventionnellement, les antibiotiques sont administrés par voie parentérale
pendant 2 semaines, et le relais per os dure 4 semaines. Le choix des antibiotiques
de première intention, à corriger en fonction des résultats de la bactériologie, se fait
suivant le tableau 1.
- Toute AS doit être drainé dans la limite des possibilités.
- Une AS de la hanche doit avoir l’avis d’un orthopédiste en vue d’une éventuelle
intervention chirurgicale.
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Notes de rhumatologies
Flucloxacilline IV + Gentamicine IV
Pas de FDR de développer de
germes atypiques Si allergie à la pénicilline : clindamycine IV ou
Céphalosporine de 2ème ou 3ème génération
Haut risque d’infection par un
Céphalosporine de 2ème ou 3ème génération
germe Gram (-) (sujet âgé, tares,
infections urinaires récidivantes, Certains auteurs recommandent l’association avec
de la Flucloxacilline
chirurgie abdominale récente)
Risque d’infection par le
Staphylococcus Auréus
Méthicilline résistant (SAMR): Vancomycine IV + C2G ou C3G
infection par le SAMR déjà
connu, ulcère de jambe,
cathéter...
Suspicion de gonocoque ou de
Ceftriaxone
méningocoque
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Vous pouvez avoir la version complète de ce livret :
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Notes de rhumatologies
II- DIAGNOSTIC
Tableau des critères de JONES
Critères Erythème Nodules
Arthrite Cardite (1) Chorée (2)
majeurs margine (3) cutanés (4)
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Notes de rhumatologies
III- TRAITEMENT
Traitement prophylactique
Prophylaxie anti- microbienne continue : Pénicilline Retard (Extencilline) toutes les 2 ou 3
semaines en IM (600 000 U chez l'enfant et 1 200 000 U chez l'adolescent), ou Pénicilline V
(Oracilline) per os et quotidien, ou macrolide si allergie à la Pénicilline. Ce traitement doit
être poursuivi au moins pendant 5 ans et doit couvrir la période pubertaire. L'antibiothérapie
sera renforcée lors de toute infection de la sphère O.R.L. ou des voies respiratoires.
Eradication des foyers infectieux streptococciques : amygdalectomie si les amygdales
sont infectées ou en cas d'angines fréquentes, soins dentaires et traitement des sinusites.
La prévention de la première attaque constitue en fait la véritable prophylaxie du R.A.A.
Elle consiste à traiter systématiquement toutes les angines et les pharyngites de l'enfant de
plus de 3 ans par la Pénicilline orale (Oracilline) pendant 10 jours.
IV- REMARQUES :
1- On distingue classiquement deux rhumatismes streptococciques :
- Le RAA affecte principalement l’enfant,
- Le rhumatisme streptococcique de l’adulte, survenant au cours des 4ème et 5ème
décennies. Le tableau est plus souvent oligo- articulaire et l’arthrite est plus fixe.
2- L’arthrite est particulièrement sensible aux salicylés.
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TRAITEMENT DE LA GOUTTE
II- TRAITEMENT
I- DEFINITION
On entend par état de choc, l’insuffisance de perfusion tissulaire ou une désadaptation du
contenant/contenu cardiovasculaire, comportant en outre une souffrance microcirculatoire et
cellulaire et s’exprimant en termes de dette d’oxygène ou d’hyperlactatémie (par anoxie cellulaire
avec déviation anaérobie du métabolisme).
II- ÉTIOLOGIES
- Si l’hémorragie est dans un contexte traumatique, il faut penser à:
l’hémothorax massif,
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Résumés de recommandations internationales
V- Indications thérapeutiques
- 28 -
Résumés de recommandations internationales
Par contre, chez nous pays en voie de développement, on utilise rarement les colloïdes pour des
raisons de cout.
Expansion volémique : C’est le volume plasmatique qu’un produit génère rapporté au volume
perfusé
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Résumés de recommandations internationales
*par rapport a une valeur antérieure à l'hospitalisation actuelle, mentionnée dans un dossier
médical précédent
**évaluation de la taille chez patient >70 ans par l'équation de CHUMLEA:
femme: taille (cm)= 84,8 – 0,24 x âge (années) + 1,83 x taille de la jambe (cm)
homme: taille (cm)= 64,19 – 0,04 x âge (années) + 2,03 x taille de la jambe (cm)
***en l'absence de syndrome inflammatoire= élévation concomitante de 2 de ces 3 paramètres:
VS>âge/2 chez l'homme; >(âge+10)/2 chez la femme ; CRP>15mg/l; Haptoglobine>2,5g/l ; mesures
non systématiques.
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Résumés de recommandations internationales
Réévaluation de l'état nutritionnel chez les patients non dénutris à l'entrée et dont l'état ne
nécessite pas de prise en charge nutritionnelle particulière
En court séjour de médecine ou de chirurgie: toutes les semaines
En soins de suite de réadaptation fonctionnelle ou en soins de longue durée: tous les mois
Dans l'une ou plusieurs des circonstances suivantes:
- maladies hypercatabolisantes non contenu pendant 7 jours,
- insuffisance d'apport nutritionnel non compensée pendant 7 jours,
- albuminémie<30g/l en l'absence de syndrome inflammatoire,
- taux de lymphocytes<1500/mm3 chez les patients> 70ans
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Résumés de recommandations internationales
I- INTRODUCTION
La vitamine K intervient dans la synthèse hépatique des facteurs II, VII, IX et X, ainsi que de
deux inhibiteurs de la coagulation : la protéine C et S.
En empêchant le mécanisme de réduction de cette vitamine, les AVK empêchent la synthèse
des facteurs K-dépendants.
De par cette action, le traitement anticoagulant oral vise, en entrainant une hypocoagulation
adéquate, à s’opposer au développement de thromboses et au risque thromboembolique en
général.
Il y a 2 grandes catégories d’AVK :
- AVK à demi-vie courte (SINTROM 4mg,)
- AVK à demi-vie longue (PREVISCAN 20mg)
Les risques hémorragiques sont à craindre tout au long du traitement, d’ou l’importance
d’une surveillance biologique régulière, à titre de prévention et d’adaptation de la dose.
Contre- indications :
Altération de l’hémostase Autres lésions susceptibles de saigner
HTA non contrôlée Association avec AINS (salicylés et
AVC récent pyrazolés), acide tiénilique,
Ulcères gastroduodénaux miconazole.
hémorragiques Grossesse
Fibromes utérins hémorragiques Allaitement
Insuffisances hépatique et rénale
sévères
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Résumés de recommandations internationales
- 33 -
Résumés de recommandations internationales
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LES ANTI-SECRETOIRES GASTRIQUES CHEZ L’ADULTE
Les données pharmacologiques et cliniques montrent une supériorité anti- sécrétoire des
inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) par rapport aux inhibiteurs des récepteurs H2 à l’histamine
(anti- H2). Ils sont indiqués en première intention dans le traitement des pathologies liées à
l’acide chlorhydrique.
ANTI – H2 IPP
RGO
L’association d’antiacides aux IPP n’est justifiée que pendant les premiers jours du traitement par
IPP, le temps que l’effet anti- sécrétoire soit maximal.
Dyspepsie
Les anti- sécrétoires ne sont pas recommandés dans la dyspepsie.
Hémorragies digestives
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Les IPP sont les seuls anti- sécrétoires recommandés dans le traitement des hémorragies
digestives hautes d’origine ulcéreuse, plus particulièrement pour la prévention des récidives précoces
après hémostase (spontanée ou secondaire à un traitement local endoscopique).
En cas d’hémorragie digestive haute, il n’y a pas d’argument suffisamment fort pour
recommander l’utilisation des IPP avant l’endoscopie diagnostique et/ou thérapeutique si celle-ci est
faite dans le délai recommandé, c’est-à-dire avant 24 h.
- Présence de signes endoscopiques de gravité (Forrest 1a à 2b), l’utilisation de fortes doses
d’IPP par voie intra- veineuse (bolus puis IV lente) est recommandée à la phase aiguë
pendant une durée de 48-72h avec relais par voie orale à pleine dose.
- En l’absence de signes endoscopiques de gravité, l’utilisation d’une pleine dose d’IPP, par
voie orale si celle-ci est possible, est suffisante.
- Traitement préventif secondaire : en cas d’hémorragie d’origine ulcéreuse sous AINS ou sous
antiagrégant plaquettaire (si ces traitements sont justifiés et ne peuvent être interrompus) :
poursuivre un traitement par IPP pendant la période de traitement par AINS ou par
antiagrégant.
Toujours rechercher et traiter une éventuelle infection par Helicobacter pylori.
III- ANNEXES
Prévention des récidives Prise quotidienne IPP à DME IPP à DME au long cours
Traitement à la demande non (car récidives quasi-constantes)
indiqué après cicatrisation.
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Oméprazole 20 mg matin et soir
Classification de Forrest
Description Fréquence (%)
Ia Hémorragie en jet
18
Ib Suintement diffus
II b Caillot adhérent 17
II c Taches pigmentées 20
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>41 150
40- 21 100
20- 11 75
<10 37.5
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PRINCIPES DE PRISE EN CHARGE DES AVC A LA PHASE AIGUË
distinction substance grise-substance blanche) et - Adresser au plus vite son patient dans une structure spécialisée.
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1
Accident Ischémique Constitué et Hématome Intra- Parenchymateux ou AVC hémorragique.
2
En assurant la liberté des voies aériennes ( ôter le dentier, canule de Guedel si nécessaire, aspiration si
encombrement bronchique, ventilation au masque pou assurer une SaO2 > 90 mm Hg et une PaO2 = 35 mmHg)
- 39 -
CONTROLE DES FACTEURS DE RISQUE DANS LE CADRE DE LA PREVENTION
VASCULAIRE APRES UN ACCIDENT ISCHEMIQUE TRANSITOIRE (AIT)
Synthèse des recommandations de la HAS de Mars 2008 et de l’AFSSAPS pour la prise en charge
thérapeutique du patient dyslipidémique, dans Le Point d’information du 5 Juin 2008
II- Lipides
- Traitement par statine chez les patients avec IC ou AIT non cardio- embolique et un LDL-
cholestérol > 1 g/l, avec cible de LDL-cholestérol à atteindre : < 1 g/l
- Traitement par statine chez les patients ayant un antécédent coronarien, quel que soit le taux de
LDL-cholestérol
- Traitement par statine pouvant être envisagé chez les patients avec un LDL-cholestérol < 1 g/l et
un IC ou un AIT associé à une maladie athéroscléreuse symptomatique
- Utiliser une statine ayant démontré une réduction des événements vasculaires chez les patients
avec un IC ou un AIT.
Le traitement hypolipémiant débute habituellement par les posologies les plus faibles.
La surveillance de l’efficacité et de la tolérance commence entre 1 et 3 mois après le début du
traitement.
Privilégier la dose minimale efficace pour avoir la prescription la plus efficiente :
Calculer la baisse de LDL souhaitée = LDL – cible LDL
1
Soit une (1) cuillerée à café rase ( 5g de sel = 1 cuillerée à café rase)
- 40 -
Prescrire la statine et le dosage suivant ce résultat, sachant que :
Médicament Baisse du taux de LDL
Pravastatine 10 mg 20%
20 mg 25%
Simvastatine 10 mg 25%
20 mg 30%
40 mg 35%
Atorvastatine 10 mg 35%
20 mg 40%
III- Diabète
- Objectif de la PA : < 130/80 mmHg
- Choix de la classe médicamenteuse en cas de microalbuminurie : inhibiteur du système rénine
angiotensine car action complémentaire de néphro- protection.
- Traitement par statine quel que soit le niveau de LDL-cholestérol et obtention d’un taux de LDL-
cholestérol < 1 g/l
- Contrôle glycémique : viser une glycémie à jeun ou préprandiale de 4,0 à 7,0 mmol/ pour
atteindre l’objectif HbA1c < 6,5 %.
- Sauf si cela est contre-indiqué, un traitement à faible dose d’acide acétylsalicylique (80 à 325
mg/jour) est recommandé pour tous les patients diabétiques qui souffrent de maladie
cardiovasculaire ainsi que pour les personnes présentant des facteurs de risque d’athérosclérose.
IV- Tabac
- Sevrage tabagique. Risque relatif du tabagisme est de 1,5 à 3.
- Éviction du tabagisme dans l’environnement du patient
V- Alcool
- Réduction ou arrêt de la consommation d’alcool chez les hommes consommant plus de 3 verres
de boisson alcoolisée par jour (3 unités d’alcool par jour ou 30 g/j et les femmes consommant plus
de 2 verres par jour (2 unités d’alcool par jour ou 20 g/j)
- Méthodes de sevrage appropriées et prise en charge spécifique pour patient alcoolodépendant
VI- Obésité
- Réduction du poids corporel envisagée si tour de taille > 88 cm chez la femme ou 102 cm chez
l’homme
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PNEUMOPATHIES COMMUNAUTAIRES : prise en charge
Recommandations de la HAS et de l’AFSSAPS
I- DEFINITION
La pneumonie désigne une pneumopathie infectieuse d’origine bactérienne du
parenchyme pulmonaire d’évolution aiguë. Elle est dite communautaire si elle est acquise en
milieu extra-hospitalier ou si, à l’hôpital, elle survient au cours des 48 premières heures de
séjour.
II- ETIOLOGIE
1er agent pathogène : Streptococcus pneumoniae
2ème agent pathogène : Mycoplasma pneumoniae (bactérie atypique)
3ème agent pathogène : Haemophilus influenzae (terrain tabagique ou bronchitique
chronique)
- 44 -
VII- STRATEGIE THERAPEUTIQUE
- 45 -
PRISE EN CHARGE D’UNE ASCITE AU COURS D’UNE CIRRHOSE
Recommandations de la HAS de Septembre 2007
I- MESURES GENERALES
Régime modérément désodé :<5 g/jour de Na Cl (soit une cuillérée à café rasée de sel
par jour)
Restriction hydrique à raison de 1L d’eau par jour si NATREMIE<125 mmol/l
Ascite modérée :
Diurétiques :
SPIRONOLACTONE seul ou associé à FUROSEMIDE à posologie graduellement
croissante
SPIRONOLACTONE :
Dose initiale : 100mg/j puis augmenter de 50-100mg/jr tous les 3-5j selon
l’évolution (poids +++). Dose max : 400mg/j
FUROSEMIDE : Si objectif non atteint avec spironolactone seul à dose optimale
Dose initiale : 40mg/j
Dose max : 160mg/j
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- AMOXICILLINE-ACIDE CLAVULANIQUE : 1g/125mg ×3 IV puis per os (après
48h) pendant 7j
- OFLOXACINE : 400mg× 2 per os pendant 7j
- CIPROFLOXACINE : 200mg fois 2 IV puis per os pendant 7j
Faire une perfusion d’albumine humaine à 20 % à la dose de 1.5g/kg le 1er j et 1 g/kg
le 3è j
Eviter les aminosides
Vérifier l’efficacité du traitement : diminution d’au moins 50% du taux de PNN dans
l’ascite après 48h si traitement adapté
Discuter l’indication d’une transplantation hépatique
Remarque : une antibioprophylaxie par NORFLOXACINE (400mg/j per os) est recommandée
tant que le risque de récidive d’ILA persiste (notamment en cas de persistance de l’ascite).
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- 47 -
PRISE EN CHARGE DES PRINCIPALES COMPLICATIONS CHEZ LES MALADES
ATTEINTS DE CIRRHOSE
Recueillie dans les recommandations de la HAS, Sept 2007
I- INTRODUCTION
Selon l’OMS, la cirrhose est définie à l’aide de critères macro et microscopiques : elle résulte
d’un processus diffus, qui se caractérise par une fibrose mutilante détruisant l’architecture
normale du foie et isolant des nodules hépatocytaires de structure anormale.
Les principales complications de la cirrhose sont :
- Ascite - Syndrome hépatorénal
- Infections bactériennes dont - Hydrothorax
l’infection du liquide d’ascite - Syndrome hépato- pulmonaire
- Hémorragies digestives et hypertension porto-
- Encéphalopathie hépatique pulmonaire
- Carcinome hépatocellulaire
Il est possible que plusieurs complications surviennent de façon combinée, successivement
ou simultanément.
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1
Voir chapitre : « prise en charge de l’ascite au cours d’une cirrhose »
2
Ponction évacuatrice toutes les 2-4 semaines et 100ml d’albumine humaine à 20% par 2 litres d’ascite ponctionnés
- 48 -
IV- INFECTION DU LIQUIDE D’ASCITE (ILA) :
DIAGNOSTIC ET POPULATION A RISQUE D’ILA
Critère diagnostique d’une ILA Nombre de PNN dans l’ascite > 250 /mm3
Signes locaux ou généraux d’infection
Mise en route d’une antibiothérapie probabiliste immédiatement sans attendre les résultats de la
culture du liquide d’ascite et en cas d’inefficacité, modifier l’antibiothérapie en l’adaptant aux résultats
de l’antibiogramme.
DIFFERENTES ANTIBIOTHERAPIES RECOMMANDEES FACE A UNE ILA
Antibiothérapie Posologie Voie d’administration Durée du
Initiale traitement
Première intention
Céfotaxime 1g x /j Intraveineuse 5 jours
Amoxicilline- 1g / 125 mg x Intraveineuse (a) 7jours
acide 3/j
clavulanique
Autres traitements possibles
Ofloxacine 400mg x 2/j Per os (b) 7 jours
Ciprofloxacine 200 mg x 2/j Intraveineuse (a) 7jours
(a) Relais possible par voie orale après 48 heures de traitement par voie intraveineuse ; (b) En
cas d’ILA sans choc septique, sans encéphalopathie de grade ≥ 2, sans insuffisance rénale et sans
hémorragie digestive.
Réalisation d’une perfusion d’albumine humaine à 20 % à la dose de 1,5 g/kg le 1er jour et 1
g/kg le 3ème jour
Proscription des aminosides
Vérification de l’efficacité du traitement par la diminution d’au moins 50 % du taux de
polynucléaires neutrophiles dans l’ascite après 48 heures
Discussion de l’indication d’une transplantation hépatique
Prolongement au long cours de l’antibioprophylaxie par norfloxacine (400 mg/jour per os) tant
que le risque de récidive d’ILA persiste (notamment en cas de persistance de l’ascite)
- 49 -
Réalisation systématique d’une endoscopie dans les 12 heures après le début de l’hémorragie,
dès que le malade est en situation hémodynamique stable
Traitement par antibiotiques : 400 mg de norfloxacine per os, 2 fois par jour pendant 7 jours
(éventuellement ceftriaxone, amoxicilline/ acide clavulanique, ofloxacine, ciprofloxacine)
Prévention de la survenue d’une nouvelle hémorragie digestive par rupture des varices.1
1
Voir chapitre : « Varices oesophagienne : lance et prophylaxie du saignement » surveil
- 50 -
COMPLICATIONS DE L’HTP CHEZ L’ADULTE
Conférence de consensus de l’Association Nationale des Hépato- Gastroentérologues des Hôpitaux
généraux, 2003
I- INTRODUCTION
- L’hypertension portale associée à la cirrhose est la cause principale des varices oesophagiennes
(VO).
- Les VO apparaissent quand le gradient de pression hépatique (GDS) est ≥ 10mmHg et peuvent
saigner quand le GDS est ≥ 12mmHg.
- Il n'y a pas, actuellement, de modèle performant qui permette d'identifier les malades ayant un haut
risque d'avoir des varices oesophagiennes. Le risque d'apparition de varices oesophagiennes est
évolutif dans le temps. Le risque de développer de nouvelles varices oesophagiennes, de 8 à 12%
par an, varie avec le degré d'insuffisance hépatique et l'ancienneté de la cirrhose.
Intervalle de
répétition de la 3 ans 1 an 2 ans
fibroscopie
Traitement Traitement par bêta
prophylactique Non indiqué Non indiqué Non indiqué bloquant ou
primaire éradication par
ligature
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- BAV 2ème ou 3ème degré non appareillé, maladie du sinus, bradycardie < 50/min,
hypotension, insuffisance cardiaque non contrôlée, angor de Prinzmétal
- Maladie de Raynaud, artériopathie
Dans tous les cas, si échec d’une prophylaxie secondaire, le TIPS est la meilleure option et une
transplantation hépatique doit être envisagée.
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PRISE EN CHARGE DIAGNOSTIQUE DES SYNCOPES
Recommandation de la HAS, 2008
I- DEFINITION
Syncope= perte de connaissance, à début rapide, de durée brève (quelques secondes à
quelques minutes), spontanément résolutive, s’accompagnant d’une perte du tonus postural avec
retour rapide à un état de conscience normal. La syncope traduit une hypoperfusion cérébrale
globale et passagère.
II- CLASSIFICATION
A différencier des autres états « non-syncopaux » associés à des pertes de connaissance
réelles ou apparentes.
Perte de
connaissance
brève
Chute
NON Cataplexie
Psychogène
OUI
III- DIAGNOSTIC
- Absence de cardiopathies
Evaluation initiale :
- Antécédents de nombreuses syncopes
Interrogatoire précis et minutieux de - Après un facteur déclenchant ou inattendu
l’entourage (son, odeur, douleur, vision)
Auscultation cardiaque et des troncs supra- - Station debout prolongée ou espace confinée,
aortiques. surpeuplée, surchauffée
Faire test de Shellong à la recherche - Syncopes associé à des nausées ou
d’hypotension orthostatique vomissements
Réaliser un ECG - Au cours d’un repas ou de la période
postprandiale
Données issues de l’interrogatoire - Lors de la toux ou de la miction, de la
orientant vers une cause spécifique : défécation
Syncopes réflexes - Lors d’un mouvement de rotation de la tête
- Lors de la pression du sinus carotidien
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- Après un effort - Pendant, juste après un effort ou en décubitus
Syncopes liées à une hypotension - Précédées par des palpitations ou un angor
orthostatique - Histoire familiale de mort subite
- Passage de la position assise à la position - Traitement allongeant le QT ou susceptible
debout d’entraîner une hypokaliémie
- Changement de dose d’un traitement Insuffisance vertébro- basilaire par vol
hypotenseur vasculaire sous-clavier
- Station debout prolongée dans un endroit - Lors de mouvements répétés des membres
chaud supérieurs
- Patient présentant une dysautonomie - Différence de pression artérielle ou de pouls
Syncopes liées à une cause cardiaque entre les deux bras
- Présence d’une cardiopathie structurelle
connue
IV- PRISE EN CHARGE FONDEE SUR L’EVALUATION INITIALE
Diagnostic certain : prise en charge adaptée Hypotension orthostatique ? Tilt test
Diagnostic suspecté : confirmation par des Syncopes inexpliquées :
examens cibles
Causes cardiaques ? HOLTER-ECG, - Fréquentes et sévères : Tilt test et massage
échocardiographie, éventuellement test d’effort du sinus carotidien
- Uniques : explorations non nécessaires
Réflexes ? massage du sinus carotidien et Tilt
test.
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PRISE EN CHARGE DES SURDOSAGES EN ANTIVITAMINES K
Recommandations de la HAS, 2008
I- INTRODUCTION
Les accidents hémorragiques des AVK sont au 1er rang des accidents iatrogènes. Ces
recommandations visent donc à diminuer la morbidité et la mortalité liées aux AVK.
Hémorragies
L’hémorragie peut survenir dans 2 circonstances :
o Soit il existe une lésion hémorragique méconnue (ulcère gastro-duodénal, fibrome
utérin, anévrisme cérébral…)
o Soit il s’agit d’un vrai surdosage en AVK : risque dépendant du niveau d’anticoagulation.
La survenue d’une hémorragie au cours d’un surdosage en AVK peut être grave ou
potentiellement grave, cela impose donc une prise en charge hospitalière.
Les principaux critères de gravité sont :
Abondance du saignement, apprécier sur le retentissement hémodynamique :
TA<90/65mmHg ou PAS=PAS habituelle-40mmHg ou état de choc.
Localisation pouvant engager un pronostic vital ou fonctionnel : hémorragies
intracrânienne ou intra spinale, intraoculaire, rétro orbitaire ; hémothorax,
hémopéricarde, hémo et rétro péritoine ; hématome musculaire profond et/ou Syndrome
de Loge ; hémorragie digestive aigue ; hémarthrose.
Hémorragie extériorisée non contrôlée par les moyens usuels.
Nécessité d’une transfusion ou d’un geste hémostatique urgent.
Prise en charge d’une hémorragie grave
La présence d’au moins 1 des critères cités ci-dessus permet d’établir la gravité d’une
hémorragie.
Objectif : INR<1.5
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Arrêt des AVK et
mesure de l’INR en
urgence
Si INR disponible : Si INR non
administration de CCP disponible :
à dose adaptée à administration de CCP
l’INR, selon le RCP 25U/kg (soit 1ml/kg)
Traumatismes
Traumatisme non crânien : même attitude selon la nature et la gravité potentielle de
l’hémorragie.
Traumatisme crânien:
Scanner cérébral systématique : immédiat en cas de symptômes neurologiques, différé
de 4 à 6 h dans les autres cas.
Prise en charge en milieu spécialisé.
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SYNDROMES CORONAIRES AIGUS (SCA) : du diagnostic au traitement
SCA : urgence médicale traduisant une situation clinique en rapport avec la déstabilisation d’une
plaque d’athérome, associant une douleur thoracique caractéristique, des modifications à l’ECG, une
élévation ou non de la troponine, et des anomalies à la coronarographie.
I- EVALUATION INITIALE
Interrogatoire
Le type de la douleur : douleur angineuse (rétrosternale, en barre, constrictive, irradiant au
dos, vers les mâchoires, le membre supérieur gauche, angoissante avec sensation de mort
imminente), survenant souvent au repos ou pour un moindre effort, trinitro-résistante, de
durée prolongée > 20 à 30minutes, continue et récente (moins de 6h).
Les facteurs de risques cardio-vasculaires,
Les derniers examens faits par le patient ainsi que son traitement.
Toute douleur thoracique doit faire l’objet d’un ECG à 18 dérivations
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o Patients à bas risque :
- Absence de récidive de douleur thoracique durant la période d’observation,
- Absence de sus ou sous-décalage se ST, mais plutôt ondes T négatives ou ondes T plates ou
ECG normal, absence d’élévation des troponines ou d’autres marqueurs biochimiques de
nécrose myocardique lors des évaluations initiales et ultérieures.
o Score de TIMI : 7 paramètres permettent de construire le score.
AGE≥ 65ANS 1
≥ 3 facteurs de risque coronarien : hypercholesterolémie, HTA, tabagisme, diabète, ATCD 1
familiaux de maladie coronarienne.
Prise d’aspirine dans les 7 derniers jours 1
≥ 2 épisodes angineux ≤ 24h 1
Modification de ST 1
Sténose coronaire ≥ 50% 1
Elévation des marqueurs biologiques (CK-MB, troponines) 1
Positif Négatif
Bas risque Haut risque
Mesures générales :
- Hospitalisation en USIC.
- VVP, surveillance continue sous scope.
- Repos strict.
- Correction des facteurs déclenchants et/ou aggravants.
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- Oxygénothérapie selon la SpO2 (3 à 5 L/min).
Mesures médicamenteuses :
- Bétabloquants : (contre-indications : BAV haut degré, asthme, insuffisance cardiaque,
bradycardie <50/min, PAS<90mgHg), objectif : FC 50 à 60 bpm.
- Acébutolol 200 mg : 200 à 400 mg/j
- Aténolol 100mg : 100mg/j
- Métoprolol : 25 à 50 mg/j
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Etablir une stratégie de reperméabilisation : angioplastie ou thrombolyse qui doit être
réalisée dans les 90 mn après le début des symptômes.
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LES MARQUEURS DE NECROSE MYOCARDIQUE
Tiré de la Fiche FMC (formation médicale continue), Les Confrères de Mada
Recommandations
Si
- Douleurs thoraciques < 6H
- ECG normal
- Marqueurs < aux valeurs de référence
Confirmer par un second prélèvement 6H après le premier dosage pour exclure une necrose
myocardique.
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PRISE EN CHARGE DE L’ASTHME
Recommandations GINA (GLOBAL INITIATIVE FOR ASTHMA), 2006
- La prise en charge se base à présent sur le niveau de contrôle de l’asthme en fonction d’un
certain nombre de paramètres, non plus suivant le stade de gravité de l’asthme.
- En fonction du niveau de contrôle de l’asthme, une étape de traitement est déterminée pour
chaque patient. En cas de changement dans le niveau de contrôle de l’asthme, le traitement
est majoré ou diminué par étapes: lorsque l’asthme n’est pas suffisamment contrôlé, il convient
de passer à l’étape suivante; lorsque l’asthme est bien contrôlé, on peut essayer de diminuer le
traitement et de rechercher la plus faible dose du médicament qui est efficace.
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Tableau 2. Etapes du traitement en fonction du contrôle de l’asthme (adolescents et enfants
> 5ans)
ETAPE 1
1er choix : Corticostéroïde à inhaler à faible dose + ß2 mimétique à longue durée d’action
2e choix :
ETAPE 3
Médicament de l’étape 4 avec : Corticostéroides oraux (posologie la plus faible possible) et/
ou omalizumab
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PRISE EN CHARGE DE LA BPCO
Recommandations GOLD 2006 (GLOBAL INITIATIVE FOR CHRONIC OBSTRUCTIVE PULMONARY DISEASE)
Il n’est pas prouvé qu’un traitement médicamenteux de la BPCO prévienne à long terme la
diminution du VEMS. L’arrêt du tabagisme est la seule mesure ayant apporté la preuve
d’une amélioration du pronostic de ces patients.
En ce qui concerne les bronchodilatateurs (ß2-mimétiques, anticholinergiques), il est
clairement mentionné que lorsque ces patients présentent une dyspnée lors de leurs
activités journalières malgré l’usage occasionnel (« as needed ») d’un bronchodilatateur à
courte durée d’action, un bronchodilatateur à longue durée d’action (anticholinergique:
tiotropium; ß2-mimétique: salmétérol, formotérol) est le traitement de premier choix.
Un corticostéroïde à inhaler a toutefois une place chez les patients atteints de BPCO sévère à
très sévère (VEMS < 50 %) et présentant des exacerbations fréquentes. D’après GOLD
(recommandations antérieures et révisées), on parle d’« exacerbations fréquentes » en
présence de p.ex. 3 exacerbations dans les trois dernières années. Dans les recommandations
de NICE, « fréquent » est décrit comme « 2 exacerbations ou plus par an ».
Risque de pneumonie en cas d’utilisation fréquente de corticostéroïde.
Le thiazinanium, comme les antihistaminiques en général, n’a pas de place dans la prise en
charge de ces affections, étant donné le manque de données quant à son efficacité.
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