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REFLEXION PERSONNELLE – SEDUCTION

HANNA BECACHE | 20170233

Différentes situations pourraient nous placer dans une situation plus vulnérable ou plus à
risque de transgresser certaines frontières professionnelles.
Il est démontré que de réfléchir aux contextes/situations vulnérabilisants, les
professionnel.le.s seraient moins à risque de transgression.

Chez une personne, ce que je trouve attirant en général est sa manière de parler, de s’exprimer, son
regard et son intelligence.

Si une personne m’attire, je pourrai ressentir de l’envie envers cette personne ou visualiser une
situation intime avec, d’autant plus si nous parlons de sexualité.

Si je suis dans une situation de faiblesse émotionnelle (un problème personnel dans mon couple par
exemple)
ou encore une période de grosse baisse d’estime de moi-même qui me laisserait mes émotions
prendre le dessus sur mes devoirs professionnels; je suis plus vulnérable de commettre une
transgression.

Mes propres attitudes et ressentis sont des indices pour savoir si je suis dans un dynamique de
séduction, en portant attention à ce que le client me fait ressentir, à mes manières de communiquer
(de façon verbale et non verbale) avec lui.

Sa manière à lui d’interagir avec moi, de répondre, ses regards et ses paroles sont également des
indices. Car s’il remarque ou interprète ma communication comme étant dans une dynamique de
séduction, il répondra peut-être de la même manière ou bien me fera part de sa gêne. Mais dans
tous les cas ils pourront traduire un comportement de ma part.

Si je me retrouve dans une situation où j’éprouve du désir pour un client, je pourrai comme solution

- Me poser la question sur la nature de mon désir. Si je suis par exemple en train de faire de la
projection sur mon client. Pour le conscientiser et reprendre une distance professionnelle en
validant avec lui que les limites sont claires et solides.

- Me référer à l’ordre professionnel ou un collègue qualifié pour qu’il m’aide à évaluer la


situation et redéfinir mes limites, tout en gardant une bonne conduite en intervention pour ne
pas causer de préjudice au bon suivi thérapeutique de mon client.
- Choisir de le référer pour qu’il puisse poursuivre son accompagnement dans un cadre sain si
j’estime que je ne suis plus capable de garder la limite et intervenir de façon convenable.

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