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FACULTE DE MEDECINE, DE PHARMACIE ET D’ODONTO-STOMATOLOGIE
THESE
POUR OBTENIR LE GRADE DE DOCTEUR EN MEDECINE
(DIPLÔME D’ETAT)
MEMBRES DU JURY
1. Définition………………………………………………………………….4
2. Rappels épidémiologiques………………………………………………...4
7.5.2 L’interrogatoire…………………………………………………….......35
8.1 Rationnel……………………………………………………………….50
8.2 Challenges……………………………………………………………..50
1. Cadre d’étude…………………………………………………………..53
1.1.4 Epidémiologie……………………………………………………...57
2. Type d’étude…………………………………………………………..60
3. Période d’étude…………………………………………………………..61
4. Critères d’inclusion………………………………………………….........61
5. Critères d’exclusion……………………………………………………….61
6. Recueil de données……………………………………………………….62
8. Contraintes…………………………………………………………………64
9. Résultats……………………………………………………………………64
9.5 Répartition des patients selon les facteurs de risque liés au VIH…………66
sous traitement………………………………………………………………..78
indésirables…………………………………………………………………...80
10. Commentaires……………………………………………………………83
10.2.3.1Toxicité neuropsychiatrique……………………………………….92
Conclusion et recommandations………………………………………...96
Références bibliographiques
INTRODUCTION
personnes vivant avec le VIH / SIDA ,soit deux tiers (67%) du total mondial de
32,9 millions de personnes vivant avec le VIH et trois quarts (75%) de tous les
décès dus au SIDA en 2007. Cette région ne présente pas moins une géographie
avec une faible prévalence au niveau national, contrastant avec des prévalences
sexe, les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes et les
Chaque année, il abrite le grand Magal qui est l’un des événements religieux les
plus importants de la sous région. En plus, de nombreux ziarras et autres
compatible avec une vie normale. En Afrique, les difficultés d’accès aux
(ISAARV) a été crée en 1998 dans sa phase test. Il sera décentralisé en 2001
avec comme objectif de mettre sous ARV 7000 PVVIH en 2006. C’est ainsi que
publique de santé de niveau III depuis décembre 2006, est appelé à jouer une
niveau.
C’est ainsi que nous avons entrepris cette étude rétrospective dans la
parties :
1. DEFINITION
L’infection à VIH est une maladie infectieuse, virale, chronique due aux
2. RAPPELS EPIDEMIOLOGIQUES
occidentale, et d’autre part chez les hommes et les femmes à partenaires sexuels
propagation du virus s’est faite ensuite chez les usagers de drogue par voie
diffusion du virus n’a commencé qu’au début des années 90. A la fin du 20 ème
siècle, le VIH était présent dans tous les pays du monde, à des degrés divers.
L’épidémie mondiale du VIH/SIDA a tué 2 millions (1,7 à 2,4 millions)
même année. Ce qui porte à 33,4 millions (31,1 à 35,8 millions) le nombre de
VIH en 2008
2008
2008
Afrique subsaharienne :
subsaharienne est la plus touchée avec 22,4 millions (20,8 à 24,1 millions) de
personnes vivants avec le VIH. On estime à 1,9 millions (1,6 à 2,2 millions) le
active est séropositive. Seulement 12% des hommes et 10% des femmes sur
Asie :
La prévalence du VIH dans les pays d’Asie est faible par rapport à celle
VIH en 2008 était de 3,8 millions (3,4 à 4,3 millions) pour l’Asie du Sud et du
région. Le nombre de personnes vivant avec le VIH était estimé à 1,5 millions
nombre de décès était estimé à 87.000 (72.000 à 110.000) personnes pour l’Asie
Amérique Latine :
II. Deux facteurs conjugués de façon variable constituent les causes d’infection
à VIH dans cette région : les rapports sexuels non protégés et la consommation
ONUSIDA 2008
type concentré et touche surtout les travailleuses du sexe (TS) et les hommes
ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes. Le taux de prévalence du VIH
sentinelle montrent une prévalence de 1,5% avec des taux proches de 30% chez
les TS et une étude a trouvé une prévalence comparable à 30% chez les MSM.
Ces deux groupes sont considérés comme des populations vulnérables qui
rétrovirus et regroupe :
Mboup du Sénégal.
Le VIH est défini essentiellement par son mode de réplication, qui passe
Dans leur forme typique, ils apparaissent comme des particules sphériques
cernées par une enveloppe faite d’une couche lipidique à la surface de laquelle
une couche d’origine cellulaire dans laquelle sont encrées les molécules
virale ;
Une capside qui est constituée de protéines (p24 CA) et qui se présente
CD4 qui est une protéine membranaire exprimée en forte quantité à la surface
des lymphocytes T. Mais les lymphocytes ne sont pas les seuls à exprimer cette
molécule. En effet celle-ci est exprimée par un ensemble de cellules telles que
les macrophages, les monocytes et les cellules dendritiques des ganglions. C’est
par des corécepteurs CCR5 et CCR4 [45]. Il en résulte une fusion de l’enveloppe
virale avec la membrane de la cellule grâce à la GP 41. Le matériel infectieux du
transcription inverse de l’ARN viral en ADN double brin pro viral. L’ADN se
déplace dans le noyau où il est intégré dans les chromosomes de la cellule hôte
codent pour les gènes régulateurs et en particulier les gènes tat, rev et nef.
pour les protéines gag, pol, env, vif, vpr, vpu (ou vpx). Enfin, la protéine rev
favorise le transport du noyau vers le cytoplasme des ARNm tardifs codant pour
protéines constitutives des VIH issues des gènes gag, pol et env.
(polyprotéines) qui seront clivées soit par la protéase virale pour la polyprotéine
gag, pol, soit par les protéases cellulaires pour la polyprotéine env qui subit
aussi une glycosylation par les enzymes de la cellule. Ces étapes sont suivies
Sous l’action des protéines virales, ces virus deviennent matures et vont
des cytokines ;
VIH (gp120, gp41, p24, p18, RT, nef). Au bout de trois à douze semaines après
Leur rôle est déterminant chez les sujets asymptomatiques à long terme (ALT)
mais aussi dans la primo infection traitée précocement par les ARV. Le taux
Leurs cibles principales sont les protéines de capside, p24, p17 et gp120.
Lymphocytes T cytotoxiques (CTL) au VIH
lutte antivirale. Ces cellules CD8+ sont retrouvées dans le sang périphérique et
Ces réponses CTL sont dirigées contre les protéines structurales de l’enveloppe
protéines de régulation ref, nev et tat sont des cibles de choix pour les CTL leur
permettant ainsi de lyser les cellules initiant la réplication virale. Ces CTL
les protéines du VIH. Des mutations ponctuelles fréquentes dans le génome viral
phénomènes d’échappement.
été observés :
est à l’origine de 75% à 85% des infections par le VIH à l’occasion de rapports
infection génitale chez l’un des partenaires et le stade de l’infection par le VIH.
moyenne, à 0,3% pour chaque acte sexuel [34]. Celle-ci est plus élevée dans le
pools de milliers. Le dépistage des anticorps anti VIH pour tout don de
rapidité de la désinfection.
4-3 TRANSMISSION MERE-ENFANT
l’allaitement.
multifactorielle. Des facteurs liés au virus, des facteurs maternels et des facteurs
mode de transmission. Les facteurs maternels les plus prédictifs sont la charge
virale plasmatique élevée, le taux de lymphocytes TCD4+ bas (< 200/mm3), les
à 1,8%). [19]
puisque la mère qui transmet le virus à son enfant peut elle même avoir été
contaminée par le père. Cette expression ayant l’avantage de moins stigmatiser
cette dernière.
5% des patients infectés restent asymptomatiques avec un taux de CD4 qui reste
Disease Control (CDC) d’Atlanta et l’OMS ont proposé en décembre 1987 une
l’organisme. Lorsqu’elle est symptomatique (20 à 30% des cas), elle peut se
malaise général.
Les manifestations digestives sont plus rares (moins de 1/3 des cas). Il
polyradiculonévrite).
sont encore absents mais l’antigène p24 peut être présent. Habituellement les
dans le sang : c’est la période de séroconversion. Elle sera suivie d’une longue
clinique : elle sera en bonne santé mais pourra transmettre le VIH selon les voies
Il peut s’agir :
retrouvée.
o Zona ;
400CD4/mm3 ;
Thrombopénie.
Elles comprennent :
o zona ;
par mm³) ;
Il peut s’agir de :
Manifestations digestives
o Cryptosporidiose
o Candidose oesophagienne
o Microsporidiose digestive
o Isosporose
o Salmonelloses mineures
Manifestations pulmonaires
o Tuberculose pulmonaire
o Mycobacterioses atypiques
o Pneumocystose
o Candidose broncho-pulmonaire
o Histoplasmose pulmonaire
o Coccidiodomycose
o Aspergillose
o Cryptococccose neuroméningée
o Toxoplasmose cérébrale
o Encéphalopathie à VIH
o Encéphalite à CMV
o Encéphalite herpétique
o Méningite tuberculeuse
Manifestations dermatologiques
o Cryptococcose cutanée
o Maladie de Kaposi
o Leishmaniose cutanée
o La gale norvégienne
VIH/SIDA
Stade clinique 1
Patient asymptomatique
Stade clinique 2
Dermatite séborrhéique
Prurigo
Chéilite angulaire
Zona
Stade clinique 3
constante)
Candidose buccale persistante
Anémie < 8g/ 100ml, neutropénie < 500/ mm³ ou thrombocytopénie <
50 000/mm³ inexpliquées
Stade clinique 4
durée
Tuberculose extra-pulmonaire
Maladie de Kaposi
Toxoplasmose cérébrale
Encéphalopathie à VIH
Cryptococcose extra-pulmonaire
Isosporose chronique
associée au VIH
Leishmaniose visceral
CATEGORIE A
Primo-infection symptomatique.
CATEGORIE B
Candidose oropharyngée
Neuropathie périphérique
CATEGORIE C
Cette catégorie correspond à la définition du SIDA chez l’adulte. Lorsqu’un sujet
A présente une des pathologies de cette liste, il est classé définitivement dans la
catégorie C.
Candidose bronchique, trachéale ou pulmonaire
Candidose de l’œsophage
Cryptococcose extrapulmonaire
Maladie de Kaposi
Lymphome de Burkitt
Lymphome immunoblastique
Toxoplasmose cérébrale
7.1 BUTS
Restaurer l’immunité;
Durant cette phase, toutes les informations relatives au VIH sont fournies
par le VIH. Les patients asymptomatiques doivent bénéficier de tous les vaccins
dresser les bases d’une auto surveillance minimale et les règles essentielles de
7.5.2 L’interrogatoire
séropositivité VIH. Ce bilan peut être modifié en fonction des cas particuliers ou
Bilan minimal
NFS, plaquettes, VS + + +
Lymphocytes T CD4-CD8 + + +
Créatinémie + +
Radiographie du thorax +
Sérologie toxoplasmose +
IDRT +
antirétrovirale.
l’importance de l’immunodépression.
inhibition de la reverse
cellule hôte ;
inhibition de la protéase,
Les antirétroviraux disponibles dans la plupart des pays figurent dans le tableau
ci-dessous.
Emtricitabine Gélule à 200mg Une prise par jour Elevation rapide des
(FTC,Emtriva)
Solution buvable à selon la clairance transaminases,
hépatomégalie
10mg/ml
progressive, acidose
lactique ou
métabolique
Névirapine * Comprimé à 200 mg * 200 mg/j jusqu’au Rash cutané, dans les
(Viramune) 14 ème jour puis 6 premières semaines
* Sirop 50 mg/ml
pouvant être sévère,
* 400 mg/j en une ou
hépatique, anomalies
2 prises
des tests hépatiques
* Sirop 80 mg lopinavir +
20 mg ritonavir dans 1 ml
L’atripla
x 2 /j.
traités.
résistants.
+ 1 antiprotéase.
cliniques et immunologiques.
Chez les patients asymptomatiques, c’est-à-dire ne présentant aucune
3TC ou FTC
TDF ou AB EFZ
VIH. Elle est d’autant plus importante que nous ne disposons actuellement ni de
de transmission :
La prévention chez les toxicomanes par voie intraveineuse, basée sur une
dérivées sanguines.
La promotion du matériel à usage unique ou une stérilisation adaptée
né est mis sous AZT sirop pendant six jours, en plus d’une dose de
OU AU SEXE
Les mesures les plus efficaces pour réduire les risques accidentels de
générales qui sont fondées sur le principe selon lequel tout sang ou liquide
les liquides biologiques des patients, que ces patients soient connus ou non
8.1 RATIONNEL
8.2CHALLENGES
partir de 2001, avec des obstacles important qui avaient trait à la faiblesse des
ressources humaines formées pour la prise en charge dans les autres régions, et à
passer à l’échelle.
8.3 APPROCHE DU TUTORAT
du niveau central, qui ont été les premiers à s’investir dans cette activité et
minimum à décentraliser.
8000
7000 7178
6000
5000 5500
4000 Nombre
4407
3000
2000 1855
1000
0
2004 2005 2006 2007
1. CADRE D’ETUDE
Touba
est limitée au nord par Darou Mousty et Missirah, au sud par le département de
considérable car depuis lors, des milliers de parcelles ont été loties et attribuées
du Sénégal.
des sols sableux, profonds bien drainés. Le climat est soudano sahélien, chaud et
sec.
La saison des pluies s’étend de juin-juillet à septembre-octobre avec
jours et la pluviométrie est très variable d’une année à l’autre et tournerait aux
MBacké.
le caractère religieux de la ville qui est une ville sainte et la gratuité des
population est composée de 96% de wolofs, 3,3% de maures. Les autres ethnies
représentent 0,7%. Les populations résidentes sont très mobiles aussi bien à
« dahiras » font que Touba voit sa population fluctuer durant toute l’année.
communautaires
représente le Khalife et qui s’appuie sur les chefs de quartiers et les délégués de
population vers Touba sont d’une telle ampleur qu’il existe une zone semi rurale
constituée par les nouvelles habitations à côté de la zone urbaine. C’est dans ces
localités que les problèmes sont les plus aigus (eau, électricité, infrastructures
mobilisation sociale.
l’islam. Les enfants qui sont dans ces daaras sont entièrement pris en charge par
les autorités religieuses qui prennent cette activité très au sérieux car étant l’une
L’agriculture
L’arachide et le mil sont les principales cultures dans la localité. Ils font
L’élevage
mobilise. Il y a des détaillants aux grands grossistes qui sont les fournisseurs des
1.1.4 Epidémiologie
- le paludisme ;
FAWZAINI DE TOUBA
mars 1994 sur instruction du Khalife Général des Mourides. Cette structure qui
occupe une superficie de trois (3) hectares et d’une capacité d’accueil de 200 lits
décembre 2006.
comme suit:
o Urgences : 14
o Médecine : 26
o Chirurgie : 27
o Maternité : 33
o Réanimation : 06
o Pédiatrie : 27
Services Techniques
o Odonto- stomatologie
o Banque de sang
o Imagerie Médicale
o Pharmacie
o Kinésithérapie
o Buanderie
o Morgue
d’établissement.
ayant déjà une expérience avérée en prise en charge des Pvvih, un pharmacien
déjà formé à la dispensation des ARV et une aide sociale ayant effectuée un
pouvant garantir les conditions de confidentialité .Tout ceci est soutenu par un
la création d’un point focal PEC PVVIH mais aussi de la part de l’ensemble de
ses praticiens.
2. TYPE D’ETUDE
sur les dossiers de tous les patients suivis en service de consultation externe et
(ISAARV).
3. PERIODE D’ETUDE
4. CRITERES D’INCLUSION
Ont été inclus tous les patients sous trithérapie antirétrovirale suivis au
5. CRITERES D’EXCLUSION
biologiques et au sexe ;
la mère à l’enfant.
6. RECUEIL DE DONNEES
paramètres suivants :
géographique ;
gamma GT) ;
observance.
d’apparition.
Ont été considérés comme ayant une lipodystrophie clinique tous les
suivantes :
Les données ont été analysées à l’aide du logiciel Epi Info 6.03 du CDC
OMS. Toute différence inférieure à 0.05 a été considérée comme statistiquement
significative.
8. CONTRAINTES
L’exploitation des dossiers était difficile du fait que les dossiers n’étaient
pas toujours bien remplis et que le bilan biologique n’était pas toujours
disponible.
9. RESULTATS
Durant la période d’étude, un total de 100 patients ont été mis sous
FEMININ 60 60
MASCULIN 40 40
SEXE
Les hommes étaient plus âgés que les femmes avec une moyenne de 44,72
significative (p=0,000001).
9.4 REPARTITION DES PATIENTS SELON L’ORIGINE
TOUBA 86 87,75
MBACKE 12 12,24
TOTAL 98 100
Sans 50 53,19
Commerçants 12 12,76
Fonctionnaires 1 1,06
Ouvriers 20 21,27
Militaire 1 1,06
Autres 10 10,63
Total 94 100
MATRIMONIALE
MATRIMONIALE
Marié 67 67,67
Veuf 16 16,16
Divorcé 10 10,10
Célibataire 6 6,06
Total 99 100
MATRIMONIAL
Monogamie 28 45,16
Polygamie 34 54,83
Total 62 100
DIAGNOSTIC
Referee 27 28,12
IST 2 2,08
PTME 8 8,33
Total 96 100
SEROLOGIQUE
VIH1 87 88,77
VIH2 6 6,12
VIH1, 2 5 5,10
Total 98 100
Figure 11 : Répartition des patients selon le profil sérologique
OPPORTUNISTES A L’INCLUSION
OPPORTUNISTES A L’INCLUSION
OPPORTUNISTES
Zona 1 1,44
Autres 10 14,49
Total 69 100
1 27 29,34
2 9 9,78
3 34 36,95
4 22 23,91
Total 92 100
stade 4.
extrêmes
195,68±165,74/mm3.
9.16 REPARTITION DES PATIENTS SELON LE SCHEMA THERAPEUTIQUE
2NUC1NNUC 68 93,75
2NUC1IP 5 6,84
Total 73 100
3TC 73 50
AZT 59 40,41
D4T 11 7,53
TDF 3 2,05
plus utilisées.
EFV 21 31,34
NVP 46 68,65
Total 67 100
Figure 13 : Répartition des patients en fonction du type de NNUC
Parmi les patients sous inhibiteur non nucléosidique 68,65% étaient sous
Nevirapine.
recevaient le Kaletra.
intention.
BONNE 42 85,71
MAUVAISE 7 14,28
TOTAL 49 100
pour 14,28 %.
MOYENNES
Nous avons noté une augmentation régulière du poids moyen des patients
en fonction du temps.
Aucune infection opportuniste n’a été survenue chez un patient sous traitement.
9.19.2 Efficacité immunologique : variation des taux de CD4
MOYENNES
du temps.
indésirables
D’EFFETS INDESIRABLES
INDESIRABLES
Oui 7 9.72
Non 65 90.27
Total 72 100
Cette notion a été documentée dans 72 cas. Des effets indésirables étaient notés
indésirables
9.19.3.2. Répartition des patients selon le type d’effets secondaires
neuropsychiatriques
NEUROPSYCHIATRIQUES
Insomnie 1 12,5
somnolence 1 12,5
Neuropathie 1 12,5
Total 8 100
Figure 17 : Répartition selon le type d’effets indésirables
neuropsychiatriques
La moitié des effets indésirables (50%) était représentée par les vertiges.
modérée.
Parmi les patients, deux (2) avaient des effets indésirables digestifs dont
Décès 10 10,20
Dans le suivi des malades 45,91% des patients sont perdus de vue et 10%
10. COMMENTAIRES
partir de 100 dossiers de patients infectés par le VIH suivis au niveau du Centre
D’ETUDES
Nous avons retrouvé une nette prédominance féminine dans notre série
avec un sexe ratio de 1,5. Ce constat est conforme aux résultats rapportés dans
différentes séries africaines, aussi bien au Sénégal que dans d’autres pays.
au sud du Sahara. Selon l’ONUSIDA, les femmes africaines sont au moins deux
fois et demie plus susceptibles d’être infectées que leurs homologues masculins.
[54, 3]
femmes, contre 21% dans les autres continents. C’est dire la nécessité d’une
soient significativement plus âgés montre encore une fois la vulnérabilité des
femmes qui ont généralement des partenaires beaucoup plus âgés, donc avec des
soins destinés aux PVVIH. En effet tous ces patients qui se faisaient traiter à
thérapeutiques.
10.1.1.4 Selon les facteurs de risque
préservatifs qui devrait être plus accessibles d’un point de vue géographique et
économique.
Il s’agit dans la majorité des cas de patients vivant dans des conditions
populations.
Dans plus de la moitié des cas (67,67%), les patients sont mariés, dont
54,83% de polygame. Ceci donne une idée des difficultés rencontrées lors du
counseling, notamment en ce qui concerne le partage de l’information dans ces
donc de prise en charge des patients vivant avec le VIH dans des pays à moyens
limités.
Dans les pays développés où les patients sont bien sensibilisés et l’accès
Vietnam. [33]
SONDO.
neurologique non étiquetée sont transférées vers les hôpitaux de Dakar. Données
prédominance du VIH-1 reflète sa plus grande virulence qui se traduit par une
forte transmissibilité par rapport au VIH-2, aussi bien par voie hétérosexuelle
que de la mère à l’enfant. Cette prédominance du VIH-1 est la règle dans toutes
diagnostic très tardif. Ce retard dans le diagnostic est une constante au niveau
des pays pauvres [6]. Jarousse et Col en France [25] rapportent qu’à l’image de
les africains vivants en France par rapport aux patients d’origine française.
transcriptase inverse dans 68,65% des cas. Ceci est conforme aux
efficacité au moins égale à celle des associations à base d’anti protéase. [3, 28]
d’ordre métabolique. Cependant ces molécules ont une barrière génétique faible,
première ligne des patients VIH+ en raison d’une barrière génétique plus élevée
[39, 55]
pertinent.
10.2.1.2 Echec clinique
Aucun échec clinique n’a été rapporté dans notre série. Ceci contraste
avec les résultats rapportés dans des séries dakaroises. En effet dans la série de
DIAMA, une infection opportuniste a été retrouvée chez 46,5% des patients.
10.2.2Efficacité immunologique
celle des pays riches. La qualité de cette réponse est fortement tributaire de la
Au total, au moins un effet indésirable a été rapporté dans 7 cas, soit une
fonction des études. Ce taux obtenu à Touba est largement inférieur à celui
retrouvé par DIAMA. Ces faibles proportions peuvent être en rapport avec une
sous notification des effets indésirables légers à modéré qui n’inquiète pas les
patients. En effet ces effets indésirables spontanément résolutifs sont connus
traitement.
10.2.3.1Toxicité neuropsychiatrique
Ils sont les plus fréquents avec 6 cas, soit 9,23%. Les vertiges (4 cas soit
50%) et l’insomnie (1 cas soit 12,5%) sont des effets secondaires fréquents de
Les taux retrouvés dans la littérature sont très supérieurs aux nôtres. Cette
différence pourrait être due au fait que d’autres effets secondaires assez
contre la tuberculose.
Aucun cas d’effets secondaires graves n’a été retrouvé.
10.2.3.2Toxicité digestive
10.2.3.3Toxicité cutanée
10.2.3.4Toxicité hépatique
retrouvé dans cette série malgré la grande fréquence d’utilisation des analogues
retrouvées dans la littérature, de même qu’une plus grande prévalence des effets
européens et américains, à une exploration plus complète, mais aussi à une sous
déclaration des cas dans les pays pauvres, faute de recherche systématique.
prévalence des perdus de vue sont des facteurs limitant la prise en charge dans
les pays à moyens limités. [41] Cette létalité précoce est surtout due à une prise
d’une survie à long terme comparable aux résultats des pays riches. [56]
La forte prévalence des perdus de vue (45,91% dans notre série) est très
active tous les patients qui ne se présentent pas à leur rendez-vous. A Thiès, le
vie des patients. En effet, les ARV étaient surtout accessibles surtout aux
spéciale des Nations Unis sur le SIDA a reconnu que « le succès de stratégies de
qui faisait de l’accès aux antirétroviraux une urgence sanitaire mondiale. Dans
un premier temps, et dans le but de convaincre les plus sceptiques, des études de
faisabilité de la trithérapie chez des patients Africains ont été menées au niveau
de certaines capitales africaines, dont Dakar. Ces études ont permis de prouver
qu’on peut obtenir des résultats comparables à ceux rapportés dans les pays
très longtemps cette prise en charge par les ARV a été sous la responsabilité
encadrée, est une chose, réussir une telle qualité de prise en charge dans un
contexte de santé publique en est une autre. C’est dire l’importance de procéder
C’est dans ce contexte que nous avons mené cette étude au niveau du
rétrospectivement les données de patients suivis dans cet hôpital entre Janvier
2007 et Juin 2010, à partir de leur dossier de suivi. Au total, 100 patients ont été
suivantes :
hommes étant plus âgés que les femmes ( 44,72 ±11,24 ans , contre 33,32±10.45
ans, (p=0,000001).
L’essentiel des patients (87,75%) provenait de la communauté rurale de
Touba.
partenariat hétérosexuel (100%). Plus de la moitié des patients vivaient dans des
pulmonaire (11,59%).
des cas. La durée moyenne du traitement dans notre population d’étude était de
10,87 mois.
Concernant l’efficacité
Concernant la tolérance
La prévalence des événements indésirables a été de 9,72 % des cas. Ils ont
Au plan évolutif
L’évolution a été marquée par le décès pour 10 patients, soit 10,20% des
patients. De même, un total de 45 patients, soit 45,91 % ont été perdus de vue.
Au Ministère de la Santé
et le niveau central.
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