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Maintient
Les cellules de
l’homéostasie
Le système de
l’organisme L’homéostasie
Qui
Cellules
constituent
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Pour se faire, le corps humain possède des mécanismes de
régulation permettant aux cellules de réagir si ces paramètres
devaient être plus élevés ou plus bas que la valeur
normalement attendue.
• Exemple
• Voici une liste non exhaustive (incomplète) des paramètres
pouvant être contrôlés par le corps humain.
– La température corporelle
– La quantité d'eau présente dans l'organisme
– La quantité de sucre dans l'organisme
– La concentration en sels dans les cellules
– Le stress
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Définition générale: Processus permettant le maintien de la constance. D'abord
définie pour le milieu intérieur d'un organisme. Aujourd'hui, ce concept
d’homéostasie a pu s'élargir à d'autres systèmes que ceux purement organiques, et
peut s'appliquer aussi à un écosystème.
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I. Notion d’homéostasie: Equilibre Statique et
dynamique
• L’organisme pluricellulaire est composé de cellules
dont la plupart ne sont pas en contact direct avec le
milieu extérieur.
• Ces cellules, sont en contact avec le milieu intérieur
représenté par l’ensemble des liquides extracellulaires.
• Pour que le fonctionnement cellulaire soit normal, il
faut que les paramètres du milieu intérieur soient
relativement stables.
• Le maintien de cette stabilité interne, malgré les
variations du milieu extérieur constitue l’homéostasie
et les mécanismes qui y participent sont dits
homéostatiques.
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• I.1. LA STABILITÉ DU MILIEU INTÉRIEUR EST DUE À
UN ÉQUILIBRE DYNAMIQUE
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Figure 1 Modèle de contre réaction permettant le maintien d’une variable
Ici, le niveau de liquide dans la cuve a une valeur constante. Une chute du
niveau augmente le débit d’entrée, tandis qu’une augmentation de niveau
diminue le débit d’entrée. 8
• Par exemple,
• le maintien d’une température interne stable
lorsque l’organisme est placé en ambiance
froide, ne se réalise que si cet organisme
compense les pertes caloriques en faisant de
la thermogenèse.
• Le maintien d’un état d’équilibre dynamique
passe donc par une contre-réaction; un tel
système constitue un système régulé.
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Le principe de base de la régulation d’une variable ou d’un système repose sur
une boucle mettant en jeu trois paramètres:
ᵠ un détecteur,
ᵠ un centre intégrateur et
ᵠ un ensemble d’effecteurs .
Figure 2
Le principe de
fonctionnement
d’une boucle de régulation
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• I.2. IMPORTANCE FONCTIONNELLE DES
DIFFÉRENTS PARAMÈTRES D’UN SYSTÈME DE
RÉGULATION
• a- La variable régulée est à la fois le point de
départ et le point d’aboutissement de la
boucle, ses variations d’origine et les
compensations qui s’en suivent lui donnent
souvent une valeur oscillante due au temps
de réaction cumulé de l’ensemble des
phénomènes impliqués.
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• b- Le détecteur, ou capteur, est un élément
qui mesure en permanence la variable
régulée. Dans l’organisme, ces capteurs
mesurent des grandeurs chimiques (taux de
glucose ou de calcium) ou des grandeurs
physiques (pression, étirement, température).
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• c- Le Centre Intégrateur: Le capteur envoie un
signal vers le centre intégrateur.
• Selon la proximité anatomique entre capteur
et intégrateur, la nature de ce signal est
variable.
• –Il peut s’agir de messages nerveux (cas des
barorécepteurs éloignés du bulbe rachidien)
• –ou de signaux intracellulaires (cas de la cellule B
pancréatique qui sert à la fois de capteur et
d’intégrateur).
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• ◊ Le Point de consigne
• Le centre intégrateur se comporte comme un
comparateur, ou un point de sommation, qui
compare la valeur donnée par le capteur à une
valeur attendue: le point de consigne.
• Le point de consigne n’est en fait inscrit nulle
part dans la cellule ou dans l’organisme, c’est
une valeur théorique propre au système et
définie par l’inertie globale du système.
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• ◊ Signal d’erreur et Fonction de Transfert du
système
• Si les valeurs attendues et mesurées diffèrent,
alors le comparateur envoie un signal efférent
vers des effecteurs.
• Ce signal, dit signal d’erreur, est soit hormonal
soit nerveux et son intensité est en relation
avec la variation d’origine mesurée.
• Cette relation entre le signal d’entrée et le
signal de sortie constitue la fonction de
transfert du système.
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• d- Les systèmes Effecteurs,
• contrôlés par le signal d’erreur, subissent des
activations ou des inhibitions et présentent
des effets qui vont dans le sens opposé à la
variation d’origine de la variable régulée.
Figure 3,
Les éléments de la boucle de régulation
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• A RETENIR
• Concept d’homéostasie :
• L'homéostasie est le résultat obtenu par la mise en
jeu de différents types de mécanismes qui assurent
l'équilibre et la constance du milieu intérieur. Les
paramètres du milieu intérieur sont maintenus
constants et ceux malgré les modifications
constamment induites par l'environnement extérieur
ou par les oscillations endogènes.
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I.3. Caractéristiques générales des systèmes
homéostatiques de contrôle:
• Un système homéostatique est définit comme un système de
contrôle qui est constitué par un ensemble de cellules reliées entre
elles, et qui fonctionne pour maintenir une propriété physique ou
chimique de l’organisme à un taux relativement constant.
• Considérons par exemple, la régulation de la température
corporelle. Une personne au repos, légèrement vêtue, se tient dans
une pièce ayant une température de 20°C et une humidité
modérée. La température corporelle interne est normale à 37°C, et
le sujet perd de la chaleur vers le milieu extérieur qui est une
température plus basse. Les réactions chimiques qui surviennent au
sein des cellules de l’organisme produisent de la chaleur à un taux
identique à celui des pertes calorifiques. Dans ces conditions, on dit
que le système est à l’état stationnaire; le corps ne subit aucune
perte ni gain de chaleur et la température corporelle demeure
constante; cette température d’état stationnaire est appelée point
de commande du système thermorégulateur. 19
• Ceci est un exemple d’une caractéristique fondamentale de l’homéostasie :
La stabilité d’une variable du milieu intérieur est obtenue par
l’équilibration des entrées et des sorties. Dans ce cas, la variable : la
température corporelle demeure constante par ce que la production
métabolique de chaleur (entrée) est égale à la perte calorifique de
l’organisme (sortie).
• Pour effectuer une régulation, soit un retour vers l'équilibre dans le corps
humain, plusieurs éléments peuvent être modifiés.
– Augmentation ou diminution du rythme cardiaque.
– Augmentation ou diminution du rythme ventilatoire.
– Dilatation (ouverture) ou constriction (fermeture) des vaisseaux sanguins, pour
varier la quantité de sang qui circule dans l'organisme (variation de la pression
sanguine).
– Augmentation de la miction (urine) pour éliminer les excès d'eau et de sels.
– Augmentation de la sudation, pour éliminer par la sueur des excès d'eau et de
sels en plus de diminuer la température corporelle.
– Augmentation des contractions par les muscles pour produire de la chaleur.
– Augmentation ou diminution de la faim ou de la soif.
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• C'est l'hypothalamus, une structure du système
nerveux central située dans l'encéphale, qui contrôle
en partie les mécanismes de régulation. Cette
structure permet de faire le lien entre le système
nerveux et le système endocrinien, soit le système
qui contrôle la production des hormones. Elle agit de
pair avec une glande endocrinienne, l'hypophyse, qui
est responsable de la production d'un grand nombre
d'hormones dans le corps, notamment les hormones
de croissance et les hormones sexuelles.
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II. Notion de boucles de régulation :
caractéristiques des systèmes de contrôle
homéostatiques
• II.1. Définition
• Une boucle de régulation, ou mécanisme de régulation, est
un mécanisme de contrôle dans l'organisme qui permet de
rééquilibrer un paramètre qui a été auparavant modifié au-
delà des valeurs normales.
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II.2. composantes:
Composantes Rôle
Centre de régulation
④C’est habituellement
⑤Le centre de
un centre nerveux ou une
régulation envoie
glande endocrine.
l’information
Il intègre l’information et
afférente vers un
déclenche un
effecteur
changement par
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• II.3. CONTRÔLE DU FONCTIONNEMENT D’UNE BOUCLE
DE REGULATION
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• exemple,
• Dans le cas de la réaction de fièvre, il ne s’agit
pas d’un dérèglement de la thermorégulation
mais d’une modification du point de consigne
qui permet à l’organisme une élévation de la
température corporelle destinée à lutter
contre les agressions pathogènes.
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• Enfin, aucune boucle de régulation ne
fonctionne de façon totalement isolée au sein
de l’organisme.
• Il y a toujours des imbrications entre les
différentes boucles intervenant sur les mêmes
paramètres.
• Plusieurs boucles interviennent par exemple
dans la régulation de la pression artérielle.
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la
Exemple 1, La température corporelle température corporelle
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Exemple 2, La quantité de sucre dans l'organisme
la glycémie
• Lorsqu'une personne mange
une barre de chocolat, la
quantité de sucre (glycémie)
dans le sang augmente. Le
pancréas reçoit le message, et
par l'entremise des cellules
béta du pancréas, produisent
de l'insuline, une hormone
libérée dans le sang qui agit
sur le foie et les muscles afin
de favoriser l'augmentation du
stockage du glucose. La
quantité de glucose dans le
sang diminue, ce qui permet
de rétablir l'équilibre.
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Ces boucles de régulation sont des exemples de
boucles de rétro-inhibition.
• Définition
• Une boucle de rétro-inhibition est un mécanisme dans lequel
la réponse de l'effecteur diminue le changement initial.
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Définition: Une boucle de rétro-activation est un mécanisme qui amplifie le
changement initial, provoquant ainsi une réponse plus intense que celle
provoquée au départ par le changement.
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• CONCLUSION
• L’homéostasie permet de maintenir la stabilité et
l’équilibre du milieu intérieur dans des valeurs moyennes
de référence (dites « normales ») Un déséquilibre
homéostatique cause, la plupart du temps une
pathologie. Plus l’être vivant vieillit et moins ses systèmes
deviennent efficaces, et le milieu interne devient donc de
plus en plus instable. La connaissance de
l’anatomie/physiologie et des différents mécanismes de
rétroactions permettent de comprendre un très grand
nombre de dysfonctionnements et leurs
conséquences (symptômes, traitements,…).
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