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Chap13- TD3 : La phase de résilience, un retour à l’équilibre après le stress.

Les réactions physiologiques générées par les sécrétions de cortisol constituent un déséquilibre néfaste pour l’organisme. En effet,
le maintien de ces adaptations (activités cardio-vasculaire et musculaire élevées, hypervigilance, etc.) est énergétiquement coûteux,
ce qui fatigue l’organisme.

Problème du TD3 : Comment l’organisme sort-il du stress aigu ?

Consigne : A partir de l’exploitation des documents, élaborez un schéma fonctionnel présentant les mécanismes à l’origine
de la sortie de l’organisme de l’état de stress aigu. Vous pouvez vous inspirer du modèle présenté dans le document 1.

Doc.1. La nécessité de contrôler l’adaptabilité de


l’organisme.
La base de toute réponse de l’organisme à un défi ou une
menace comprend deux composantes : déclencher les
systèmes adaptatifs (systèmes nerveux, endocrinien et
immunitaire) lorsque la menace se présente et assurer
l’inactivation de ces mêmes systèmes lorsque la menace est
passée. Cela favorise la résilience, c’est-à-dire le retour de
conditions de fonctionnement optimales et durables de
l’organisme.
Un système de régulation, en biologie, peut se définir comme un
ensemble de processus capables de maintenir une variation
biologique à une valeur de référence en compensant négativement
ses variations à la hausse, et en compensant positivement ses
variations à la baisse. Le taux sanguin d’une hormone est soumis en
permanence à des perturbations de sa valeur de référence (la
sécrétion de l’hormone augmente sa concentration sanguine, tandis
que la dégradation naturelle de l’hormone et sa fixation sur les
cellules-cibles diminuent). Ce taux sanguin est perçu en
permanence par des capteurs, qui transmettent cette information à
un centre de contrôle. Celui-ci est capable d’agir sur des organes
effecteurs afin qu’ils ramènent le taux sanguin de l’hormone à sa
valeur de référence. Tous ces éléments constituent une boucle de
régulation. En effet, après avoir été corrigée, la valeur de la variable
est réinsérée dans le système. Ce retour constitue un rétrocontrôle
négatif.

Rétrocontrôle = ensemble de mécanismes capables de maintenir une variable


à une valeur constante en compensant les modifications de cette variable par des
effets inverses de ceux de la variation d’origine.

Doc.2. Effet d’une injection de cortisol sur la sécrétion d’ACTH et de cortisol.


On injecte à des rats une solution contenant ou non un analogue de synthèse du cortisol (DEX) directement au niveau du noyau
paraventriculaire à l’aide d’une petite canule. Immédiatement après, on les soumet à une expérience stressante (immobilisation)
pendant 25 minutes. Des prélèvements sanguins sont effectués régulièrement afin de mesurer leur taux d’ACTH et de cortisol.
Doc.3. Effet du cortisol sur l’activité électrique de
neurones de l’hypothalamus.
Des coupes de cerveau de rats sont maintenues en vie dans
un milieu de culture adapté auquel est ajouté un analogue
de synthèse du cortisol (DEX). L’activité électrique des
neurones du noyau paraventriculaire est alors enregistrée
en temps réel grâce à des microélectrodes.

Doc.4. Effet des glucocorticoïdes sur


la sécrétion de CRH.
Des cellules d’hypothalamus de rats ont
été incubées pendant 2h dans une
solution contenant ou non un analogue
de synthèse du cortisol (DEX). La
quantité de CRH produite par les
cellules a ensuite été analysée par
microscopie à fluorescence. La CRH est
détectée par des anticorps émettant une
fluorescence rouge.

Doc.5. Localisation des récepteurs des glucocorticoïdes.


Les glucocorticoïdes agissent sur leurs cellules-cibles via les récepteurs
intracellulaires MR et GR. Cependant, la probabilité de fixation des
glucocorticoïdes avec ces deux récepteurs est différente. Le MR lie le cortisol avec
une probabilité 10 fois plus importante que le GR. Ainsi, en conditions normales,
les glucocorticoïdes sont liés aux MR et la fixation aux GR ne peut avoir lieu qu’en
cas d’hypersécrétion de glucocorticoïdes (en phase de stress notamment). Les
structures cérébrales exprimant ces récepteurs sont celles du système limbique.

Encadré pour votre schéma

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