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POUR

OMPREND
LES MATHÉMATIQUES

C E 1 Guide
Cyc le 2 pédagogique
N. Bramand
Professeur des écoles

P. Bramand
Professeur agrégé

É. Lafont
Professeur des écoles

C. Maurin
Formateur en mathématiques

D. Peynichou
Maître formateur

A. Vargas
Directeur d’école

Et moi
Mathix !
Création de la maquette de couverture : Pierre PATRAULT
Exécution de la maquette de couverture :
Illustration de la couverture : Alain BOYER
Création de la maquette intérieure :
Mise en pages :
Dessins techniques : Gilles POING
Dessins intérieurs : Manon PAUMARD
Fabrication : Marine WIPLIER
Édition : Pauline GABEREL – Sarah BILLECOCQ

ISBN : 978-2-01-118192-3 0 g éq. CO2


© Hachette Livre 2014, 43, quai de Grenelle, 75905 Paris Cedex 15.

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droit de copie (20, rue des Grands-Augustins 75006 Paris), constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du
Code pénal.
AVANT-PROPOS
Ce guide est conçu comme l’outil permettant la mise en œuvre la plus efficace et la plus complète
du fichier de l’élève conformément aux programmes officiels de 2008. Ces programmes fixent la
liste des compétences et des connaissances que les élèves doivent avoir acquises à l’issue de leur
année scolaire. Ces dernières, rédigées le plus souvent sous forme de techniques faciles à évaluer
et relativement indépendantes les unes des autres, posent un dilemme aux enseignants : enseigner
ces techniques pour elles-mêmes, en insistant essentiellement sur la répétition et la mémori-
sation, ou bien mettre le sens, la réflexion, la recherche avec les pairs au centre de l’activité pour
élaborer les techniques, les mettre en œuvre et les mémoriser. C’est la seconde alternative que
nous avons choisie.

Nos objectifs principaux sont les suivants :


– permettre à tous les enseignants de créer des situations d’apprentissage efficaces adaptées au
niveau des élèves et respectant les contenus des programmes officiels ;
– alléger la tâche des enseignants qui ont la charge d’enseigner toutes les disciplines, en facilitant
le travail de préparation des séquences ;
– faciliter la gestion de la classe et celle des temps d’enseignement.

Nos choix ont pris appui tout à la fois sur :


– les apports, relativement récents, des neurosciences qui confirment le rôle déterminant des
émotions d’une part, de l’intention volontaire d’autre part dans les processus de mémorisation ;
– les théories de l’apprentissage développées aussi bien par J. Piaget et ses continuateurs que
par L.S. Vygotsky dont nous tenons les apports comme complémentaires et non contradictoires ;
– des travaux des didacticiens des mathématiques, notamment ceux de G. Brousseau et de ses
élèves ;
– l’expérience enfin et la culture pédagogique accumulées par les praticiens.

Point de table rase par conséquent : c’est en concevant des outils simples de maniement pour l’ensei-
gnant, des outils clairs d’accès pour l’élève, que l’on conduit celui-ci à aimer et à comprendre les
mathématiques.

Ce guide comporte successivement :


– un court exposé de nos choix pédagogiques explicités par domaines mathématiques ;
– pour chacune des leçons du fichier de l’élève, des propositions de mise en œuvre des activités
collectives et individuelles, les commentaires des exercices et, éventuellement, des complé-
ments pédagogiques ou des éléments d’informations mathématiques ;
– des outils d’évaluation des compétences réparties dans l’année scolaire, des conseils pour ana-
lyser les évaluations et mettre en œuvre la différenciation en classe en utilisant les photofiches
de soutien et/ou d’approfondissement ;
– trois annexes portant sur des questions importantes ou délicates du travail pédagogique :
«  La classification des problèmes du champ additif d’après G. Vergnaud  », «  Le pliage comme
support des activités géométriques au cycle 2 » et « Calcul mental : calcul automatisé et calcul
réfléchi au CE1 ».

Les auteurs

3
SOMMAIRE
Avant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 31 Calcul réfléchi : Additionner 2 nombres
Progression du calcul mental . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 de 2 chiffres (1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 32 Problèmes : Situations additives
ou soustractives (2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
Domaines mathématiques et socle commun . . . . . . 10
33 Maths Aventures (1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
1. Nombres et calcul . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
34 J’ai compris et je retiens (2) . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
2. Géométrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
3. Grandeurs et mesures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 35 Je fais le point (2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
4. Organisation et gestion des données . . . . . 14 Évaluation de fin de période
par compétences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
Période 1 Période 2
Leçons Pages
Leçons Pages
8-9 Bienvenue au CE1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
36 Décomposer les nombres jusqu’à 99 . . . . . . . . 59
10 Lire, écrire, comparer les nombres
37 Comparer les nombres jusqu’à 99 . . . . . . . . . . . . 61
jusqu’à 29 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
11 Décomposer les nombres jusqu’à 29 . . . . . . . . 20 38 Identifier des figures planes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62

12 Calcul réfléchi : 39 Tracer des triangles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64


Ajouter un petit nombre (1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 40 Calcul réfléchi : Additionner 2 nombres
13 Calcul réfléchi : de 2 chiffres (2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
Retrancher un petit nombre (1) . . . . . . . . . . . . . . . . 23 41 Calculer le double d’un nombre . . . . . . . . . . . . . . . 67
14 Lire, écrire les nombres jusqu’à 59 . . . . . . . . . . . 24 42 Le nombre 100 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
15 Décomposer les nombres jusqu’à 59 . . . . . . . . 26 43 Échanger « dix dizaines contre
16 Dizaines et unités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 une centaine » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
17 Passage de la dizaine : ajouter 1, 44 Lire, écrire les nombres jusqu’à 999 . . . . . . . . . 72
retrancher 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 45 Mesurer une longueur par report de l’unité . 73
18 Problèmes de la vie courante : 46 Problèmes de la vie courante :
Le tableau à double entrée (1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30 Connaître la monnaie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
19 Problèmes : Situations additives 47 Problèmes de la vie courante :
ou soustractives (1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 Utiliser un calendrier (1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
20 J’ai compris et je retiens (1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 48 J’ai compris et je retiens (3) . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
21 Je fais le point (1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 49 Je fais le point (3) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
Évaluation de demi-période Évaluation de demi-période
par compétences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37 par compétences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80
22 Trouver, compléter un alignement . . . . . . . . . . . . 39 50 Calculer la moitié d’un nombre . . . . . . . . . . . . . . . . 82
23 Reproduire une figure sur quadrillage (1) . . . 41 51 Construire la droite numérique . . . . . . . . . . . . . . . . 83
24 Comparer les nombres jusqu’à 59 . . . . . . . . . . . . 43 52 L’addition posée sans retenue . . . . . . . . . . . . . . . . . 84
25 Trouver le complément à la dizaine
53 L’addition posée avec retenue . . . . . . . . . . . . . . . . . 85
supérieure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
54 Extraire des données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86
26 Calcul réfléchi :
Ajouter un petit nombre (2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45 55 Construire et utiliser une règle graduée . . . . . 87
27 Calcul réfléchi : 56 Décomposer les nombres jusqu’à 999 . . . . . . . 88
Retrancher un petit nombre (2) . . . . . . . . . . . . . . . 46 57 Calcul réfléchi :
28 Lire, écrire les nombres jusqu’à 99 . . . . . . . . . . 47 Passage de la centaine (1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90
29 Décomposer les nombres jusqu’à 79 . . . . . . . . 48 58 L’équerre et l’angle droit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92
30 Tracer et prolonger un segment . . . . . . . . . . . . . . . 49 59 Tracer un angle droit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93

4
60 Problèmes : Situations additives 89 Maths Aventures (3) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138
ou soustractives (3) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95 90 J’ai compris et je retiens (6) . . . . . . . . . . . . . . . . . 139
61 Maths Aventures (2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96 91 Je fais le point (6) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140
62 J’ai compris et je retiens (4) . . . . . . . . . . . . . . . . . 97 Évaluation de fin de période
63 Je fais le point (4) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98 par compétences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142
Évaluation de fin de période
par compétences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99
Période 4
Leçons Pages

Période 3 92 S’orienter dans l’espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145


Leçons Pages 93 Rendre la monnaie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146
64 Comparer les nombres jusqu’à 999 . . . . . . . . . . 101 94 Multiplication et tableau rectangulaire . . . . . . . 148
65 Intercaler les nombres jusqu’à 999 . . . . . . . . . . . 103 95 Multiplication et addition réitérée . . . . . . . . . . . . . 151
66 L’addition posée de nombres de 3 chiffres . 104 96 Mosaïques et symétrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152
67 Calcul réfléchi : Retrancher des dizaines 97 La symétrie sur quadrillage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153
à un nombre de 2 chiffres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105
98 Calcul réfléchi :
68 Identifier un triangle rectangle . . . . . . . . . . . . . . . . . 106 Multiplier 2 petits nombres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154
69 Tracer un triangle rectangle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108 99 Situations additives ou multiplicatives . . . . . . . 156
70 Calcul réfléchi : Retrancher un nombre 100 Multiplication : la table de 5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157
de 2 chiffres (1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110 101 Le jour, l’heure, la minute . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 159
71 Calcul réfléchi : Retrancher un nombre 102 Problèmes de la vie courante :
de 2 chiffres (2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111 Utiliser un calendrier (2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160
72 Trouver le complément à un nombre . . . . . . . . . 113 103 Problèmes : Choisir une solution (2) . . . . . . . . . 161
73 Identifier les rectangles et les carrés . . . . . . . . 114 104 J’ai compris et je retiens (7) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162
74 Problèmes de la vie courante : 105 Je fais le point (7) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163
Se repérer sur un plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116
Évaluation de demi-période
75 Problèmes : Choisir une solution (1) . . . . . . . . . 117 par compétences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165
76 J’ai compris et je retiens (5) . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 106 Multiplication : la table de 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167
77 Je fais le point (5) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 107 Calcul réfléchi : Multiplier par 10 . . . . . . . . . . . . . 169
Évaluation de demi-période 108 Tracer un carré ou un rectangle
par compétences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 sur quadrillage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 170
78 Lire l’heure (1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 109 Le nombre 1 000 et au-delà . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 171
79 Reproduire une figure sur quadrillage (2) . . . 124 110 Calcul instrumenté : la calculatrice (1) . . . . . . . 172
80 La soustraction posée sans retenue . . . . . . . . . 126 111 Calcul instrumenté : la calculatrice (2) . . . . . . 174
81 Lire l’heure (2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 112 Cubes et pavés droits (1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 175
82 Mesurer une longueur avec la règle 113 Cubes et pavés droits (2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176
graduée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 114 Du centimètre au mètre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 178
83 Tracer un segment de longueur donnée . . . . . 129 115 Du mètre au kilomètre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179
84 Identifier un axe de symétrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 116 Problèmes : Situations multiplicatives . . . . . . 180
85 La soustraction posée avec retenue (1) . . . . . . 132 117 Maths Aventures (4) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181
86 Calcul réfléchi : 118 J’ai compris et je retiens (8) . . . . . . . . . . . . . . . . . 182
Passage de la centaine (2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 119 Je fais le point (8) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 183
87 Payer avec la monnaie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 Évaluation de fin de période
88 Problèmes : Situations soustractives . . . . . . . . 137 par compétences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 185

5
SOMMAIRE (suite)
Période 5 134 Mesurer des contenances : le litre . . . . . . . . . . . . 208
Leçons Pages
135 Arrondir un nombre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 209
120 Multiplication : les tables de 3 et de 4 . . . . . . . . 187
136 La soustraction posée avec retenue (2) . . . . . 211
121 Apprentissage des tables
137 Interpréter un graphique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 212
de multiplication . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 189
138 Diviser par 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 213
122 Mesurer des masses (1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191
139 Diviser par 5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 214
123 Mesurer des masses (2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 193
140 Problèmes : Situations additives,
124 La multiplication : distributivité (1) . . . . . . . . . . . . 194
soustractives, multiplicatives
125 La multiplication : distributivité (2) . . . . . . . . . . . 195 ou de division . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 215
126 Calcul réfléchi : Calculer la moitié 141 Maths Aventures (5) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 216
d’un nombre de dizaines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197
142 J’ai compris et je retiens (10) . . . . . . . . . . . . . . . . 217
127 Multiplier par un nombre entier
de dizaines, de centaines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 198 143 Je fais le point (10) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 218

128 Problèmes de la vie courante : Évaluation de fin de période


Le tableau à double entrée (2) . . . . . . . . . . . . . . . . . 199 par compétences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 220

129 Problèmes : Résoudre une situation


de division . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 200
Annexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 223
130 J’ai compris et je retiens (9) . . . . . . . . . . . . . . . . . 201
La classification des problèmes
131 Je fais le point (9) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 202 du champ additif d’après G. Vergnaud . . . . . . . 225
Évaluation de demi-période Le pliage comme support des activités
par compétences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 203 géométriques au cycle 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 229
132 La multiplication en ligne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 205 Calcul mental : calcul automatisé et calcul
133 La multiplication posée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 207 réfléchi au CE1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 237

6
PROGRESSION DU CALCUL MENTAL
Période 1 80 Écrire le précédent d’un nombre de trois chiffres
(franchissement de centaines)
10 à 13 Écrire le suivant, ajouter 1, écrire le précédent, retrancher 1 81 Retrancher des multiples de dix à un nombre de deux chiffres
15 Ajouter 2, retrancher 2
14-15
14 82 Ajouter 5 à un multiple de 5 (nombres de trois chiffres)
17 Calcul de petites sommes et de petites différences
16-17
16 83 Lire l’heure du matin sur une horloge à aiguilles (heures
18 Dictée de nombres inférieurs à 60 entières)
19 Calculer de petites différences 84 Lire l’heure du matin sur une horloge à aiguilles
22-23
22 23 Ajouter ou retrancher un petit nombre à un nombre (demi-heures)
inférieur à 20 85 Lire l’heure du soir sur une horloge à aiguilles (heures
24 Écrire le plus grand de trois nombres inférieurs à 20 entières)
25 Dictée de nombres inférieurs à 60 86 Lire l’heure du soir sur une horloge à aiguilles (demi-heures)
26 Trouver le complément à 10 87 -88
88 Différences entre deux nombres proches (nombres de deux
27 Dictée de nombres inférieurs à 60 chiffres)
28 Écrire le plus petit de trois nombres inférieurs à 50
29 Dictée de nombres inférieurs à 100 Période 4
30 Trouver le complément à 10 92 Tables d’addition
31 Tables d’addition 93 Ajouter 10 avec passage de la centaine
32 Ajouter 10 à un nombre de deux chiffres 94-95
94 95 Différences entre deux nombres proches (nombres de trois
chiffres)
Période 2 96 Nombre de dizaines (paquets de dix) d’un nombre de trois
36 Somme de dizaines entières chiffres
37 Ajouter 20 à un nombre de deux chiffres 97 Double de nombres inférieurs à 20
38-39
38 39 Décomposition canonique d’un nombre de deux chiffres 98 Retrancher un petit nombre à un nombre de trois chiffres
40 Compter de 10 en 10 (suite de 3 nombres) 99 Complément à la dizaine supérieure (nombres de deux chiffres)
41 Écrire le plus grand de trois nombres inférieurs à 100 100 Différence de deux nombres proches (nombres de trois chiffres)
42-43
42 43 Double d’un nombre inférieur à 10, calcul avec les doubles : 101 Complément à la centaine supérieure
n + (n + 1) 102 Table de multiplication de 5
44 Complément à la dizaine supérieure 103 Complément à la centaine supérieure
45 Ajouter un petit nombre à un nombre à deux chiffres avec 106 Tables d’addition
passage de la dizaine 107 Table de multiplication de 5
46 Ajouter un multiple de 10 à un nombre à deux chiffres 108 Table de multiplication de 2
47 Double de dizaines entières 109 Tables de multiplication de 2 et de 5
50 Dictée de nombres de trois chiffres 110 Multiplier par 10 un nombre de deux chiffres
51 Écrire le suivant d’un nombre de trois chiffres 111 Prendre le double du double
52 Ajouter 2 à un nombre inférieur à 100 112 Ajouter un multiple de dix à un nombre de trois chiffres
53 Écrire le précédent d’un nombre de trois chiffres 113 Ajouter un petit nombre à un nombre de trois chiffres
54 Écrire le plus grand de deux nombres de trois chiffres 114 Additionner deux multiples de 5 (nombres de deux chiffres)
55 Complément à 100 115 Tables de multiplication de 2 et de 5
56 Moitié d’un nombre inférieur à 20 116 Dictée de nombres de trois chiffres
57 Somme de dizaines entières
58 Dictée de nombres de trois chiffres Période 5
59 Tables d’addition 120 Moitié d’un nombre inférieur à 30
60 Complément à la dizaine supérieure d’un nombre 121 Double d’un nombre inférieur à 20
de trois chiffres 122 Table de multiplication de 3
123 Complément à la dizaine supérieure (nombres de deux chiffres)
Période 3 124 Table de multiplication de 4
64 Passage de la dizaine (nombre de trois chiffres) 125 Ajouter des dizaines entières à un multiple de 10
65 Dictée de nombres de trois chiffres (nombres de trois chiffres)
66 Ajouter des dizaines entières à un nombre de trois chiffres 126 Tables de multiplication de 2 et de 3
sans franchir la centaine 127 Tables de multiplication de 4 et de 5
67 Ajouter 100 128 Différence entre deux nombres proches (nombres de deux
68 Complément à la centaine supérieure chiffres)
69 Retrancher 10 à un nombre inférieur à 100 129 Différence entre deux multiples de 10 (nombres de deux chiffres)
70 Écrire le suivant d’un nombre de trois chiffres 132 Trouver combien de fois 2 dans… (résultats de la table de 2)
71 Retrancher un petit nombre à un nombre de deux chiffres 133 Trouver combien de fois 5 dans… (résultats de la table de 5)
72 Retrancher un petit nombre à un nombre de trois chiffres 134 Tables de multiplication de 3 et de 4
73 Ajouter un multiple de dix à un nombre de trois chiffres 135 Moitié de multiples de 10 (nombres de deux chiffres)
74 Décompter (3 nombres) à partir d’un nombre de trois chiffres 136 Tables de multiplication de 3 et de 4
75 Retrancher 100 137 Ajouter un multiple de 10 à un nombre de trois chiffres
78 Tables d’addition  138 Trouver la dizaine la plus proche d’un nombre de deux chiffres
79 Compter de 10 en 10 (3 nombres) à partir d’un nombre 139 Diviser par 2 un multiple de 2
de trois chiffres 140 Diviser par 5 un multiple de 5

7
INTRODUCTION

« L’apprentissage des mathématiques développe l’ima- plus d’ardeur dans ses apprentissages mathématiques.
gination, la rigueur et la précision ainsi que le goût du Chaque étape de la progression place l’élève dans des
raisonnement. La connaissance des nombres et le calcul situations qui lui imposent d’élaborer et de verbaliser
constituent les objectifs prioritaires du CP et du CE1. La les images mentales, les outils et les concepts logiques
résolution de problèmes fait l’objet d’un apprentissage et mathématiques.
progressif et contribue à construire le sens des opérations. Cela demande du temps, cela exige aussi la mémori-
Conjointement, une pratique régulière du calcul mental sation et le renforcement des notions et des concepts
est indispensable. De premiers automatismes s’installent. ainsi construits. Cela permet enfin à l’élève de conqué-
L’acquisition des mécanismes en mathématiques est tou- rir son autonomie.
jours associée à une intelligence de leur signification..  »1
La gestion du temps
Nos intentions « Laisser du temps au temps » de l’apprentissage est
Dernier niveau du cycle 2, le fichier de l’élève CE1 de l’une de nos préoccupations permanentes. Il faut lais-
la collection Pour comprendre les mathématiques a été ser aux élèves le temps de construire les concepts et
conçu dans une optique constructiviste. C’est par son les outils fondamentaux du programme (droit à l’er-
activité sur son environnement physique et social, c’est reur, tâtonnement expérimental…). Il faut donc prévoir
en transformant le milieu qui l’entoure, que l’élève remet un dosage équilibré entre les activités de découverte,
en question ses schèmes cognitifs et images mentales les manipulations, les phases de conceptualisation, les
et en construit de nouveaux. Mais ce travail n’est pas exercices d’entraînement, les exercices de soutien et
spontané. C’est une activité sociale dont le langage les prolongements dans des activités pluridisciplinaires.
est le médiateur principal. L’échange avec les pairs, Pratiquer des « retours en arrière » renforce l’acqui-
d’une part, le rôle de l’adulte, d’autre part, prennent sition des procédures et permet de réactualiser les
une part déterminante dans le processus d’apprentis- connaissances anciennes pour éviter de les oublier
sage. Les méthodes pédagogiques que nous proposons faute de les utiliser. C’est en particulier le rôle dévolu
sont celles que l’on a l’habitude de désigner du nom de aux exercices de calcul réfléchi ou de réinvestissement
«  pédagogies actives  ». Quelques mots encore pour placés en fin de leçon. Ces exercices, entourés d’un filet
éclairer le lecteur sur les raisons théoriques de nos vert pour les premiers et bleu pour les seconds, sont
choix : les théories de l’apprentissage qui sous-tendent indépendants de la leçon.
notre travail prennent leur source dans les idées déve- – Les exercices de calcul réfléchi accompagnent les
loppées par G. Bachelard au cours du siècle dernier : sauts de « Rainette » sur la bande ou la droite numé-
«  Les connaissances nouvelles s’élaborent contre les rique. À partir de la troisième période, ils sont plus
connaissances anciennes qui font obstacle à celles-là. »2 dépouillés et ne concernent plus que le calcul.
Nous nous inscrivons ainsi dans un triple courant dont – Les exercices de réinvestissement reprennent, dans
nous considérons les apports comme complémentaires les différents domaines, des notions vues quelques
et non pas contradictoires  : celui des neurosciences jours auparavant et permettent de consolider les
représenté notamment par « l’école » J.-P. Changeux et acquis des élèves.
S. Dehaene  ; celui de Piaget et de ses continuateurs  ;
et celui de l’approche socioculturelle qui se réclame La pratique quotidienne du calcul mental
notamment de L.S. Vygotsky. (sans appui de l’écrit) et du calcul réfléchi
Faire des mathématiques, c’est résoudre des problèmes, (calcul mental avec appui de l’écrit)
c’est-à-dire réussir à anticiper par son activité intellec- Nous en proposons la mise en place dès la première
tuelle et ses connaissances personnelles le résultat de semaine de la rentrée. L’acquisition et le renforce-
certaines expériences matérielles. La validation de ces ment des mécanismes de calcul, l’entraînement de la
prévisions se fera à travers la réalisation effective de mémoire, la familiarité obtenue à l’égard des nombres
l’expérience qui permettra à l’élève de constater par lui- (qui deviennent en quelque sorte « concrets »), la recon-
même sa réussite ou son échec. La découverte de sa naissance de la multiplicité des procédures applicables
capacité à prévoir le résultat de certaines expériences à un même calcul conduisent insensiblement au calcul
matérielles (partage, augmentation ou diminution de pensé et maîtrisé. Cela permet de dégager, au profit du
collection…) est pour le jeune élève une véritable prise travail de recherche et de réflexion, une grande partie
de pouvoir sur le monde qui l’entoure. Cette prise de du temps habituellement consacré à l’acquisition des
conscience ne peut que l’encourager à avancer avec mécanismes de calcul.
Chaque leçon prévoit un emplacement destiné à recevoir
1. Programmes officiels – Juin 2008. les réponses aux cinq premiers items de la séquence
2. G. Bachelard, La Formation de l’esprit scientifique, Vrin. de calcul mental « automatisé ». Chaque procédure

8
en calcul mental a fait au préalable l’objet d’un travail du fichier. Deux leçons «  Problèmes  » ou «  Problèmes
détaillé en calcul réfléchi. Lors de ce travail, les pro- de la vie courante » figurent à chaque demi-période et
priétés des opérations et les règles de la numération une à chaque fin de période. Toujours à chaque fin de
décimale de position interviennent comme des outils période, les pages « Maths Aventures » permettent aux
facilitateurs du calcul. élèves de se confronter à des problèmes de manière
ludique et non conventionnelle.
La conquête de l’autonomie En outre, de nombreuses leçons comportent un
Comme le conseille le guide pédagogique, la phase de « Problème » signalé comme tel.
recherche collective proposée au début de chaque leçon La structure du champ additif mise en évidence par
prend souvent appui sur une situation de jeu ou d’ex- G. Vergnaud, nous a guidés dans la progression des pro-
périmentation effective que l’enseignant peut mettre blèmes proposés. Les énoncés prennent souvent appui
en place dans la classe avant de proposer aux élèves sur des schémas ou des illustrations porteurs de l’infor-
d’aborder l’activité de recherche collective du fichier. mation utile à la résolution du problème afin que des
Cette mise en œuvre préalable permet aux élèves de difficultés de lecture ne viennent pas empêcher l’accès
mieux s’approprier la question ou le problème soulevé ; au problème. L’écriture en gras met en relief la question
ils peuvent ainsi valider leurs propositions de façon du problème ; la phrase réponse à compléter est écrite
effective et découvrir par eux-mêmes leur réussite ou en cursive.
leur erreur. Cela permet de donner plus rapidement du
sens aux illustrations et aux représentations proposées La différenciation
dans le fichier, puisque la situation qui y est évoquée
leur est devenue familière. Cela va aussi permettre à L’observation quotidienne des élèves permet à l’ensei-
l’enseignant de gérer plus efficacement et plus rapide- gnant de proposer des parcours adaptés aux difficultés
ment la phase de recherche collective qui vient jouer le rencontrées par certains d’entre eux.
rôle de trace écrite de l’activité précédente. Dans la partie « Je m’entraîne », nous avons donc prévu
Cette phase collective est suivie d’une phase de tra- des exercices de difficulté progressive  : les plus diffi-
vail individuel ou en petits groupes, pour laquelle nous ciles sont repérés par un numéro de couleur violette.
proposons des exercices d’application simples. Les Pour permettre la gestion de la différenciation pédago-
consignes sont rédigées de telle sorte que, très vite, les gique, des photofiches sont associées aux leçons. Elles
élèves puissent les lire et les comprendre seuls. Après sont les outils des séances de différenciation : celles
quelques jours d’entraînement, les élèves peuvent ainsi pour le soutien reprennent les exercices portant sur la
travailler en complète autonomie sur les exercices compétence dans ce qu’elle a de simple, celles d’ap-
d’application. profondissement vont plus loin dans l’étude de cette
Nous avons aussi souhaité que chaque leçon soit suivie compétence.
d’une institutionnalisation locale qui permet aux élèves
de formuler ce qui vient d’être appris. Le guide pédago- Les domaines mathématiques
gique propose pour chaque leçon une conclusion pos-
Si la progression dans le domaine des nombres consti-
sible de la séance. L’enseignant et les élèves trouveront
tue la charpente de l’année de CE1, nous n’avons cepen-
dans les pages « J’ai compris et je retiens » un résumé
dant pas pour autant négligé l’approche des autres
de l’essentiel des leçons de chaque demi-période.
domaines.
Pendant que la plupart des élèves travaillent seuls,
l’enseignant peut éventuellement s’occuper d’un groupe Nous avons consacré une place importante à l’appren-
d’élèves qui rencontrent des difficultés à acquérir les tissage de l’espace et de la géométrie, au repérage dans
savoirs du Socle commun de connaissances et de le temps, à l’utilisation de la monnaie et des outils de
compétences. mesure...

La pratique des jeux mathématiques Les évaluations


Elle contribue au développement de la pensée logique L’enseignant doit procéder régulièrement au bilan des
et de la capacité à anticiper. Élément très motivant, pro- compétences des élèves. Nous en proposons un par
longé par le questionnement individuel ou collectif, le demi-période (page «  Je fais le point  »), inspiré de la
jeu devient un outil pédagogique efficace. grille de référence du Socle commun de connaissances
Le « Coin du chercheur » propose régulièrement des et de compétences.
situations ludiques ou des situations de recherche exploi- L’élève fait le point sur ses connaissances. Les résul-
tables en classe. Elles peuvent permettre, selon le cas, tats permettent aussi à l’enseignant de repérer les
de proposer un travail d’approfondissement à certains notions maîtrisées par la majorité des élèves et celles
élèves, ou de proposer un travail de type méthodologique qui doivent donner lieu à un travail de remédiation en
à l’ensemble de la classe. Elles comportent presque tou- atelier.
jours un caractère de défi qui attire les élèves. Comme les items des pages « Je fais le point » peuvent
être anticipés à la maison, l’enseignant peut  leur pré-
L’initiation à la résolution de problèmes férer ceux proposés dans le guide pédagogique pour
De nombreuses situations de résolution de problèmes réaliser les évaluations finales des demi-périodes. Il
(additifs, soustractifs, multiplicatifs ou de division) sont utilisera alors les pages évaluations du fichier comme
proposées de façon progressive aux élèves tout au long activités préparatoires aux évaluations finales.

9
DOMAINES MATHÉMATIQUES
ET SOCLE COMMUN

1. Nombres et calcul
Plusieurs principes nous ont guidés : additives, des groupements par dix et de la notion de
• S’appuyer sur les connaissances des élèves acquises dizaine en matière de numération.
au CP ou dans la vie sociale extérieure à l’école, en • Conduire les élèves à choisir les méthodes de calcul
particulier la connaissance de la suite numérique les plus appropriées aux circonstances : calcul mental
(comptine) et les compétences en matière de comptage. sans appui de l’écrit, calcul réfléchi avec appui de l’écrit,
Cependant le comptage est loin de suffire pour maîtriser utilisation d’une table, calcul posé.
le fonctionnement de notre système de numération et, • Pratiquer un entraînement systématique du calcul
par la suite, le calcul. réfléchi pour réactualiser des connaissances anciennes
• Dépasser le comptage, puis le surcomptage, pour et éviter que les élèves ne les oublient faute de les
arriver au calcul implique une bonne compréhension utiliser et pour en acquérir de nouvelles par analogie.
des groupements en dizaines puis en centaines, ce qui C’est en particulier le rôle dévolu aux exercices placés
nous a conduits à accorder une attention extrême à la en fin des pages de gauche du fichier. Les premiers sont
construction des concepts et des notions nouvelles ludiques et accompagnent le personnage de Rainette
et à les introduire toutes les fois que c’est possible sur la bande, puis sur la droite numérique. À partir
comme réponses et outils pertinents de résolution de la troisième période, ils sont plus dépouillés et ne
de problèmes. C’est le cas notamment des écritures concernent plus que le calcul.

Connaissances
Palier 1
et compétences Leçons du fichier
du Socle commun
des programmes
10 Lire, écrire, comparer les nombres jusqu’à 29
11 Décomposer les nombres jusqu’à 29
14 Lire, écrire les nombres jusqu’à 59
15 Décomposer les nombres jusqu’à 59
Connaître (savoir 16 Dizaines et unités
écrire et nommer) 28 Lire, écrire les nombres jusqu’à 99
les nombres entiers 29 Décomposer les nombres jusqu’à 79
naturels inférieurs 36 Décomposer les nombres jusqu’à 99
Écrire, nommer, à 1 000. 42 Le nombre 100
comparer, ranger 43 Échanger « dix dizaines contre une centaine »
les nombres entiers 44 Lire, écrire les nombres jusqu’à 999
naturels inférieurs 56 Décomposer les nombres jusqu’à 999
à 1 000. 109 Le nombre 1 000 et au-delà
10 Lire, écrire, comparer les nombres jusqu’à 29
Résoudre des problèmes
Repérer et placer 24 Comparer les nombres jusqu’à 59
de dénombrement.
ces nombres sur 37 Comparer les nombres jusqu’à 99
une droite graduée, 51 Construire la droite numérique
les comparer, les ranger, 64 Comparer les nombres jusqu’à 999
les encadrer. 65 Intercaler les nombres jusqu’à 999
135 Arrondir un nombre
Écrire ou dire des suites
de nombres de 10 en 10, 109 Le nombre 1 000 et au-delà
de 100 en 100.
Connaître les doubles 41 Calculer le double d’un nombre
et moitiés de nombres 50 Calculer la moitié d’un nombre
Restituer et utiliser d’usage courant. 126 Calculer la moitié d’un nombre de dizaines
les tables d’addition
et de multiplication Mémoriser les tables de
100 Multiplication : la table de 5
par 2, 3, 4 et 5. multiplication par 2, 3, 4
106 Multiplication : la table de 2
120 Multiplication : les tables de 3 et de 4
et 5.
121 Apprentissage des tables de multiplication

10
Connaissances
Palier 1
et compétences Leçons du fichier
du Socle commun
des programmes
Connaître et utiliser des
procédures de calcul
mental pour calculer des Calcul mental quotidien (cf. tableau page suivante)
sommes, des différences
et des produits.
12 Ajouter un petit nombre (1)
13 Retrancher un petit nombre (1)
17 Passage de la dizaine : ajouter 1, retrancher 1
25 Trouver le complément à la dizaine supérieure
26 Ajouter un petit nombre (2)
27 Retrancher un petit nombre (2)
31 Additionner 2 nombres de 2 chiffres (1)
40 Additionner 2 nombres de 2 chiffres (2)
57 Passage de la centaine (1)
67 Retrancher des dizaines à un nombre de 2 chiffres
70 Retrancher un nombre de 2 chiffres (1)
Calculer : addition, Calculer en ligne des
71 Retrancher un nombre de 2 chiffres (2)
soustraction, suites d’opérations.
72 Trouver le complément à un nombre
multiplication. 86 Passage de la centaine (2)
94 Multiplication et tableau rectangulaire
Calculer mentalement en 95 Multiplication et addition réitérée
utilisant des additions, 98 Multiplier 2 petits nombres
des soustractions et 99 Situations additives ou multiplicatives
des multiplications 107 Multiplier par 10
simples. 124 La multiplication : distributivité (1)
125 La multiplication : distributivité (2)
127 Multiplier par un nombre entier de dizaines, de centaines
132 La multiplication en ligne
Connaître et utiliser 52 L’addition posée sans retenue
les techniques 53 L’addition posée avec retenue
opératoires de l’addition 66 L’addition posée de nombres de 3 chiffres
et de la soustraction 80 La soustraction posée sans retenue
(sur les nombres 85 La soustraction posée avec retenue (1)
inférieurs à 1 000). 136 La soustraction posée avec retenue (2)
Connaître une technique
opératoire de la
multiplication et l’utiliser
133 La multiplication posée
pour effectuer des
multiplications par un
nombre à un chiffre.
Diviser par 2 ou par 5
des nombres entiers 138 Diviser par 2
inférieurs à 100 (quotient 139 Diviser par 5
Diviser par 2 ou par 5 entier exact).
des nombres entiers
inférieurs à 100 Approcher la division de
(quotient entier exact). deux nombres entiers 129 Résoudre une situation de division
à partir d’un problème 140 Situations additives, soustractives, multiplicatives
de partage ou de ou de division
groupements.
19 Situations additives ou soustractives (1)
32 Situations additives ou soustractives (2)
60 Situations additives ou soustractives (3)
Résoudre des problèmes Résoudre des problèmes
75 Choisir une solution (1)
relevant de l’addition, relevant de l’addition, de
88 Situations soustractives
de la soustraction et la soustraction et de la
103 Choisir une solution (2)
de la multiplication. multiplication.
116 Situations multiplicatives
140 Situations additives, soustractives, multiplicatives
ou de division
Utiliser les fonctions de Utiliser les fonctions de 110 Calcul instrumenté : la calculatrice (1)
base de la calculatrice. base de la calculatrice. 111 Calcul instrumenté : la calculatrice (2)

11
Calcul mental quotidien
Leçons du fichier
CONNAISSANCES ET (par période)
COMPETENCES
P1 P2 P3 P4 P5

Connaître (savoir écrire et


10-12-18-25- 38-39-50-51-
nommer) les nombres entiers 65-70-80 96-116 138
27-29 53-58
naturels inférieurs à 1 000.

Comparer, ranger encadrer


24-28 41-54
ces nombres.

Écrire ou dire des suites


40 74-79
de nombres.

Connaître les doubles et moitiés


42-47-56 97-111 120-121-135
des nombres d’usage courant.

Mémoriser les tables d’addition. 31 59 78 92-106

Mémoriser les tables de 102-107-108- 122-124-126-


multiplication par 2, 3, 4 et 5. 109-115 127-134-136

Connaître et utiliser des


procédures de calcul mental
11-13-14-15-16- 36-37-43-44- 64-66-67-68- 93-94-95-98-
pour calculer des sommes, 123-125-128-
17-19-22-23- 45-46-52-55- 69-71-72-73-75- 99-100-101-103-
des différences ou des produits. 129-137
26-30-32 57-60 81-82-87-88 110-112-113-114
Calculer en ligne des suites
d’opérations.

Diviser par 2 ou par 5


des nombres inférieurs à 100 132-133-139-140
(quotient entier exact).

Toutes ces compétences sont aussi abordées au travers des exercices quotidiens de calcul mental dont les mérites
sont détaillés dans l’Annexe 3 consacrée au calcul mental.

2. Géométrie
Les mathématiques ne se réduisent pas aux activités cycle 2 doivent prendre le temps de construire grâce
numériques. Elles impliquent aussi «  une éducation de aux activités que leur propose l’enseignant. Le guide
l’œil et de la main »1, tout spécialement au cycle 2. Nous pédagogique fait des propositions dans ce sens que le
avons consacré une place importante à l’apprentissage fichier illustre et prolonge.
de l’espace (observation guidée d’objets de l’espace et La notion d’angle droit reste très difficile à percevoir
de formes planes, manipulations, constructions) et de et à identifier par les élèves, bien au-delà du cycle 2.
la géométrie (tracés de droites, repérage d’alignements, Son lien avec l’équerre sera établi lorsque les élèves
découverte de quelques propriétés des formes simples, auront pu se construire une première image mentale de
reproduction sur papier quadrillé). L’alignement est référence de l’objet « angle droit ».
une notion qui ne va pas de soi : l’idée de droite est une L’approche perceptive du carré et du rectangle va
construction abstraite de l’esprit humain qui semble s’enrichir d’une approche plus géométrique avec la
naturelle à un adulte, mais que les enfants d’âge de découverte de certaines de leurs propriétés.

1. Cf. René Berthelot et Marie-Hélène Salin, L’enseignement de la géométrie à l’école élémentaire, Université Bordeaux I Aquitaine.

12
Le travail sur les axes de symétrie, d’abord associé au face, d’arête et de sommet afin de préparer le travail du
pliage, est repris à travers le quadrillage qui va jouer cycle 3.
un rôle important pour aider les élèves à identifier les Les nombreuses pages de matériel prédécoupé du fichier
propriétés de cette transformation. permettent de mettre en œuvre les manipulations sans
Le cube et le pavé ne sont qu’approchés par des perte de temps et sans imposer un travail de préparation
activités simples permettant d’identifier les notions de trop lourd aux enseignants.

Connaissances
Palier 1
et compétences Leçons du fichier
du Socle commun
des programmes

Situer un objet par rapport


à soi ou à un autre objet, Situer un objet et utiliser le vocabulaire
92 S’orienter dans l’espace
donner sa position et permettant de définir des positions.
décrire son déplacement.

Percevoir et reconnaître 22 Trouver, compléter un alignement


quelques relations et Percevoir et reconnaître quelques 58 L’équerre et l’angle droit
propriétés géométriques : relations et propriétés géométriques : 59 Tracer un angle droit
alignement, angle droit, alignement, angle droit, axe de 84 Identifier un axe de symétrie
axe de symétrie, égalité symétrie, égalité de longueurs. 96 Mosaïques et symétrie
de longueurs. 97 La symétrie sur quadrillage

38 Identifier des figures planes


Décrire, reproduire, tracer un carré,
68 Identifier un triangle rectangle
un rectangle, un triangle rectangle.
Reconnaître, nommer et 73 Identifier les rectangles et les carrés
décrire les figures planes
et les solides usuels.
Reconnaître, décrire, nommer 112 Cube et pavé droits (1)
quelques solides droits : cube, pavé… 113 Cube et pavé droits (2)

Utiliser la règle et
l’équerre pour tracer avec 30 Tracer et prolonger un segment
soin et précision un carré, 39 Tracer des triangles
Utiliser des instruments pour réaliser
un rectangle, un triangle 58 L’équerre et l’angle droit
des tracés : règle, équerre ou gabarit
rectangle. 59 Tracer un angle droit
de l’angle droit.
69 Tracer un triangle rectangle
Résoudre un problème 108 Tracer un rectangle ou un carré sur quadrillage
géométrique.

23 Reproduire une figure sur quadrillage (1)


79 Reproduire une figure sur quadrillage (2)
Repérer des cases, des Repérer des cases, des nœuds d’un 84 Identifier un axe de symétrie
nœuds d’un quadrillage. quadrillage. 96 Mosaïques et symétrie
97 La symétrie sur quadrillage
108 Tracer un carré ou un rectangle sur quadrillage

Connaître et utiliser un vocabulaire


L’ensemble des leçons de géométrie
géométrique élémentaire approprié.

Les exercices de pliage sont une source de découvertes importantes pour les élèves, comme le précise l’Annexe 2
consacrée au pliage.

13
3. Grandeurs et mesures
Les activités proposées dans le fichier visent à La structuration du temps se poursuit tout au long de
construire le sens de la grandeur, indépendamment de l’année en référence à la vie de tous les jours. Cependant,
la mesure. Au CE1, deux domaines sont approfondis : il est nécessaire de mettre l’accent sur la lecture du
les mesures de longueur et la structuration du temps. cadran de l’horloge et du calendrier pour repérer des
Au moins cinq leçons sont consacrées à chacun d’eux. dates et comparer des durées exprimées en heures, en
En ce qui concerne les longueurs, la construction semaines, en mois, en années.
et l’utilisation d’outils de mesures, l’observation de Les notions de masse et de contenance sont abordées
l’environnement et la résolution de problèmes de la essentiellement en référence à leur environnement
vie courante sont privilégiés. Les acquis du CP sont social. Les unités les plus usuelles sont introduites :
consolidés en CE1 et de nouvelles unités de mesure gramme et kilogramme, litre.
sont abordées : le mètre et le kilomètre.

Palier 1 Connaissances et compétences


Leçons du fichier
du Socle commun des programmes

Utiliser un calendrier pour comparer 47 Utiliser un calendrier (1)


des durées. 102 Utiliser un calendrier (2)

Repérer des événements de la


78 Lire l’heure (1)
journée en utilisant les heures et les
81 Lire l’heure (2)
demi-heures.
Utiliser les unités
usuelles de mesure. 46 Connaître la monnaie
87 Payer avec la monnaie
Estimer une mesure. Connaître la relation entre :
93 Rendre la monnaie
– heure et minute,
101 Le jour, l’heure, la minute
– mètre et centimètre,
114 Du centimètre au mètre
– kilomètre et mètre,
115 Du mètre au kilomètre
– kilogramme et gramme,
122 Mesurer des masses (1)
– euro et centime d’euro.
123 Mesurer des masses (2)
134 Mesurer des contenances : le litre

45 Mesurer une longueur par report de l’unité


Être précis et soigneux
55 Construire et utiliser une règle graduée
dans les tracés, les Mesurer des segments, des distances.
82 Mesurer une longueur avec la règle graduée
mesures et les calculs.
83 Tracer un segment de longueur donnée

114 Du centimètre au mètre


Résoudre des problèmes Résoudre des problèmes de longueur et 115 Du mètre au kilomètre
de longueur et de masse. de masse. 122 Mesurer des masses (1)
123 Mesurer des masses (2)

4. Organisation et gestion des données


La connaissance des nombres, des techniques ainsi consacrées spécifiquement à la résolution de
opératoires, des unités de longueurs ne sont pas des problèmes. La résolution de problème est bien le point
fins en soi. C’est en résolvant des problèmes que les de départ et le but de chaque nouvelle acquisition.
élèves peuvent prendre conscience de l’utilité de ces Ces séquences sont conçues comme des temps de
apprentissages. recherche collective, en petits groupes ou individuelle,
La résolution de problèmes occupe le cœur de l’ouvrage. laissant une grande part d’initiative aux élèves. Des
Chaque leçon commence par une rubrique « Découvrons propositions d’organisation des séquences, les
ensemble  », véritable situation problématique à procédures de résolution et les difficultés potentielles
résoudre. De nombreuses leçons se terminent par un sont explicitées dans ce guide pédagogique. Comprendre
problème demandant le réinvestissement des notions un énoncé, percevoir les données pertinentes, traduire
étudiées et chaque demi-période se termine par une un énoncé par un dessin puis un schéma, compléter les
page ou deux de « Problèmes ». Quinze séquences sont phrases réponses font l’objet d’un travail systématique.

14
Connaissances
Palier 1
et compétences Leçons du fichier
du Socle commun
des programmes
18 Le tableau à double entrée (1)
Utiliser un tableau, un 74 Se repérer sur un plan
Utiliser un tableau, un graphique.
graphique. 128 Le tableau à double entrée (2)
137 Interpréter un graphique

33 Maths Aventures (1) : La course à la voile


54 Extraire des données
Organiser les données Organiser les informations d’un 61 Maths Aventures (2) : Dans la jungle
d’un énoncé. énoncé. 89 Maths Aventures (3) : Le parc d’accrobranche
117 Maths Aventures (4) : Plongée en mer
141 Maths Aventures (5) : Randonnée en montagne

15
8-9 Bienvenue au CE1
Compétences
– Lire silencieusement un énoncé, une consigne, et comprendre ce qui est attendu.
– Participer à un échange : questionner, apporter des réponses, écouter et donner un point de vue en respectant les règles
de la communication. Présenter à la classe un travail individuel ou collectif.

Observations préalables
La présentation et les objectifs de cette première leçon sont différents de ceux des leçons qui suivent. Cette double page com-
porte des activités attrayantes sur le thème du zoo qui, nous l’espérons, permettront aux élèves d’aborder agréablement l’année
scolaire en général, et les mathématiques en particulier. Elle n’est ni une révision, ni un bilan, ni un apprentissage, mais une
remise en route qui permet à l’enseignant d’observer le comportement des élèves. Comprennent-ils les consignes ? Réclament-
ils une aide ? Participent-ils à la discussion collective ?... En début d’année, connaître le comportement des élèves est aussi
important que connaître leur niveau scolaire, qu’il serait hasardeux de vouloir évaluer dès les premiers jours de classe.

Activités collectives
Æ Activité préliminaire Æ Description et commentaires collectifs
Les élèves découvrent le fichier. Ils le feuillettent et font part La réalisation des exercices de la double page « Bienvenue au
de leurs observations. CE1 » peut être répartie sur une ou deux séances.
Il est important que, dès leur premier contact, ils prennent L’enseignant invite les élèves à se reporter à la page 8. Il leur
conscience qu’ils vont y trouver des activités motivantes et demande d’observer individuellement les quatre premiers
parfois ludiques, des illustrations agréables, des pages dif- exercices, de décrire les situations et de réfléchir au travail à
férentes dont ils découvriront l’utilité au cours des semaines accomplir. Une discussion collective permet de vérifier si les
suivantes… L’enseignant leur fait rappeler ce qu’est un som- élèves interprètent correctement les dessins et les consignes :
maire et son utilité. « Quel est le thème de cette double page ? »
Il attire leur attention sur les « Coins du chercheur ». Il précise 1. « Quels sont les personnages qui constituent cette famille ? Où
qu’ils peuvent essayer de les résoudre quand ils le souhaitent, trouve-t-on le prix des billets d’entrée ? »
puisque ces coins sont indépendants de chaque leçon. 2. « Les couleurs de la barrière sont-elles placées au hasard ou
Un moment de concertation collective pourra être orga- suivent-elles un ordre précis ? »
nisé, une fois par semaine par exemple, pour confronter les 3. « Avant d’entourer le mot « plus » ou le mot « moins », que
réponses des élèves à ces énigmes. doit-on faire ? » Etc.

Activités individuelles
Les élèves travaillent seuls, mais peuvent demander des les dizaines. Les affichages de la classe ou une bande numé-
explications à l’enseignant en cas de difficulté. rique reproduite au tableau sont autant de moyens de remé-
Pendant l’activité, celui-ci observe leur comportement et leur diation que l’enseignant peut mettre en œuvre.
démarche. Il questionne, encourage et aide éventuellement 6 Les élèves doivent entourer l’ourson à gauche du buis-
ceux qui semblent éprouver des difficultés importantes, par son (objet non orienté). Lors de la correction collective ou
exemple en lisant la consigne avec eux. pendant d’autres exercices similaires, l’enseignant repère les
1 Cet exercice propose un problème additif avec une prise élèves en difficulté, pour lesquels les notions de droite et de
d’information sur des supports différents. gauche ne sont pas acquises sur leur propre corps.
2 Les élèves doivent d’abord analyser la frise. L’algorithme de 7 Les élèves reproduisent la cabane avec la règle et le
cette frise est une suite de quatre couleurs qui se répètent (jaune, crayon. L’enseignant exige un travail propre et précis et, pour
rouge, vert, bleu).Théo cache la couleur qui vient après le vert, cela, demande d’utiliser un crayon gris bien taillé.
c’est donc la couleur bleue qu’il faut entourer dans la réponse. Les élèves les plus habiles et les plus rapides peuvent être
3 Il s’agit d’un exercice de comparaison de collections. invités à reproduire le même dessin sur une feuille quadrillée
Le dénombrement n’est pas nécessaire. Il est possible de séparée afin de laisser le temps à leurs camarades plus lents
répondre à la question par une correspondance terme à terme de terminer leur dessin.
entre les koalas et les perroquets. Il y a moins de koalas (7) 8 L’enseignant demande à quelques élèves volontaires d’ex-
que d’oiseaux (8).
pliciter la consigne. L’explication du codage doit permettre de
4 Cet exercice permet de repérer les élèves qui ont oublié lever toute ambiguïté.
les noms des figures géométriques élémentaires. À chaque élève de trouver la technique qui va lui permettre de
La discussion collective consistera essentiellement à rappe- calculer la couleur à utiliser : surcomptage, dessin…
ler les propriétés de chaque figure (carré, rectangle, triangle) Comme pour l’exercice précédent, l’enseignant exige un tra-
pour que les élèves en difficulté puissent nommer, sans se vail propre et précis.
tromper, les figures du chariot. Leur dessin terminé, les élèves peuvent comparer leur résul-
5 Il s’agit d’un exercice de numération qui permet de vérifier tat avec celui de leurs camarades, tant du point de vue du
si les élèves savent compter de 10 en 10 et écrire en chiffres respect de la consigne que de celui de la qualité du coloriage.

17
10 Lire, écrire, comparer les nombres jusqu’à 29
Compétences Calcul mental
Lire, écrire et comparer les nombres Écrire le suivant. L’enseignant dit : « 5 » ; l’élève écrit 6.
inférieurs à 30. Items : 5 ; 7 ; 3 ; 8 ; 10 ; 12 ; 15 ; 13 ; 17 ; 14.

Observations préalables
Depuis le début du cycle 2, les élèves ont acquis des compétences dans l’utilisation des nombres jusqu’à 30. Elles doivent
être stabilisées : maîtrise de la comptine orale, utilisation du dénombrement, association des écritures chiffrée et littérale…
Les difficultés de lecture des nombres de 11 à 16 sont connues. La lecture de l’écriture chiffrée de cette tranche de nombres
doit être mémorisée. Leur écriture littérale doit être connue depuis le CP, mais elle pourra être renforcée en apportant aux
élèves les aides nécessaires pour les difficultés orthographiques.

Activités collectives
Matériel : Une bande numérique vierge comportant Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
30 cases, dessinée au tableau ; des photocopies de plots L’enseignant demande aux élèves d’observer la route et
numérotés selon l’effectif de la classe de 0 à 29 et quelques les plots de couleur. Les plots rouges jalonnent la route de
plots vierges (cf. matériel photocopiable ci-après). 5 en 5. Entre chaque plot rouge, chaque pointillé blanc indique
la position d’un nombre.
Les élèves lisent la première consigne silencieusement, puis
Æ Activité préliminaire l’un d’entre eux la lit oralement. Il peut être nécessaire de rap-
peler ce que signifie « Relie ». Les élèves exécutent la consigne
L’enseignant distribue un plot numéroté à chaque élève. Une
bande numérique vierge de 30 cases est dessinée au tableau. selon le modèle. La correction est collective et immédiate. Il
L’enseignant demande à un élève qui a le plot « 0 » de le pla- est souhaitable que la route ait été préalablement reproduite
cer sous la case où il se situe et d’écrire « 0 » dans la case. au tableau.
Il procède de la même façon pour les plots « 10 » et « 20 ». L’enseignant procède de la même façon pour la seconde
À tour de rôle, l’enseignant demande aux élèves de venir au consigne. Les élèves ne devraient pas rencontrer de difficultés
tableau pour placer, sous la bande numérique, un plot qui se pour ranger, dans l’ordre croissant, les nombres écrits sur
situe entre 0 et 10 (ou entre 10 et 20, ou plus grand que 20), les plots bleus.
de nommer le nombre qui y est inscrit et de l’écrire dans la Pour l’écriture en lettres des nombres, les élèves peuvent se
case correspondante. référer aux pages du fichier qui sont numérotées en chiffres
Enfin, les élèves remarquent que certaines cases ne sont pas et en lettres.
complétées. L’enseignant demande à quelques-uns d’entre L’enseignant pose enfin la question : « Qu’avons-nous appris
eux d’écrire les nombres manquants sur les plots vierges et aujourd’hui ? » Il attend une réponse proche de : « Nous avons
de compléter les cases. appris à écrire et à ordonner les nombres jusqu’à 29. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • sur une bande numérique placée au sol. Un élève assume
le rôle de Rainette : il se positionne sur la case 6 et se
1 Il s’agit de retrouver l’écriture chiffrée d’un nombre à partir déplace de 3 cases. Il fait ainsi 3 petits sauts de case en
de son écriture littérale. Les élèves qui en éprouvent le besoin case et énonce le numéro de la case d’arrivée. Plusieurs
peuvent se reporter aux numéros des pages de leur fichier. élèves éprouveront le besoin de cocher les cases au fur et à
2 Cet exercice a pour objectif d’ordonner les nombres de mesure de la progression de Rainette avant d’entourer la case
8 à 19 en les reliant à la règle ou à main levée dans l’ordre d’arrivée (9), mais, progressivement, ces exercices de sur-
croissant. Mathix conseille de commencer par le nombre 8. comptage devront laisser place au calcul additif.
Les élèves doivent obtenir le dessin d’un camion. Ceux qui ont
des difficultés peuvent écrire la suite numérique complète et
barrer les nombres concernés au fur et à mesure. ➤ Prolongement
3 Il s’agit d’ordonner des nombres dans l’ordre décroissant.
➢ Photofiche S1
Cet exercice nécessite d’élaborer une méthodologie d’explo-
ration sans omission ni répétition  : chercher le plus grand Elle comporte deux exercices.
nombre, l’écrire, puis le barrer, selon l’exemple, et procéder Le premier exercice permet de retravailler la connais-
de même avec les autres nombres. sance de la suite numérique.
4 Calcul réfléchi : Dans cet exercice indépendant de la Dans le second exercice, l’élève doit ordonner six
leçon, Rainette fait sa première apparition. Il sera intéressant nombres avec, pour support visuel, les nombres repré-
de faire réaliser réellement la tâche de Rainette par les élèves sentés par des collections de référence.

18
© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement.  Leçon
10
Matériel photocopiable

19
– Lire, écrire, comparer les nombres jusqu’à 29
11 Décomposer les nombres jusqu’à 29
Compétence Calcul mental
Connaître les décompositions Ajouter 1. L’enseignant dit : « 5 + 1 » ; l’élève écrit 6.
des nombres inférieurs à 30. Items : 5 + 1 ; 7 + 1 ; 9 + 1 ; 6 + 1 ; 14 + 1 ; 11 + 1 ; 16 + 1 ; 18 + 1 ; 13 + 1 ; 15 + 1.

Observations préalables
Il s’agit, dans cette leçon, d’approfondir la connaissance des nombres jusqu’à 29 et d’approcher leur décomposition canonique.
Ces notions ont été travaillées en CP et seront renforcées dans les différentes leçons portant sur la numération, en apportant
aux élèves les aides nécessaires.

Activités collectives
Matériel : Une planche de cartes à découper avec diffé- Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
rentes écritures des nombres (cf. matériel photocopiable Les élèves observent l’encadré jaune et lisent le commentaire
ci-après). de Léa avant de se lancer dans l’activité. Ils reconnaissent une
décomposition mise en évidence lors de l’activité préliminaire.
L’enseignant leur demande de reformuler la consigne de
Æ Activité préliminaire l’activité en l’explicitant : «  Sur chaque étiquette du haut, un
nombre est écrit sous forme de somme, il faut le relier à son
Dans un premier temps, l’enseignant propose à la classe un
jeu de type « Mistigri ». Les élèves sont groupés par quatre. nombre sur le dragon. Les étiquettes du bas sont déjà reliées à
L’enseignant distribue à chaque groupe des cartes corres- un nombre, il faut alors compléter l’écriture additive de chaque
pondant à des paires (ex. : 20 + 4 et 24) et une carte sup- nombre. » Au choix de l’enseignant, les élèves peuvent exécu-
plémentaire non appariée. Les élèves distribuent les cartes. ter la consigne en une seule fois ou bien en deux temps ; dans
Ceux qui détiennent des paires dans leur jeu les déposent sur chaque cas la correction est immédiate.
la table. Le jeu commence par celui qui a moins de cartes que L’enseignant pose enfin la question : « Qu’avons-nous appris
les autres : il pioche une carte dans le jeu de son voisin de aujourd’hui ? » Il attend une réponse proche de : « Nous avons
gauche sans la montrer aux autres. Si cette carte lui permet appris à décomposer un nombre. Un nombre possède plusieurs
de réunir une paire, il la dépose sur la table. C’est ensuite au écritures. »
tour du voisin de piocher une carte dans le jeu de son cama-
rade de gauche. Le but du jeu est de se débarrasser de toutes
ses cartes. Celui qui détient la carte « intruse » a perdu.

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • Coin du chercheur
1 Il s’agit de relier un élève à un cerf-volant en faisant cor- La bonne réponse est : 5 = 2 + 3. L’enseignant profite
respondre le nombre et sa décomposition. L’enseignant peut de cette occasion pour rappeler aux élèves le rôle
utiliser l’exemple donné (21) pour que les élèves comprennent du signe = et pour montrer qu’une égalité peut s’écrire
bien la consigne. sous la forme « 2 + 3 = 5 » ou « 5 = 2 + 3 ».
2 Cet exercice, sous forme de tableau, synthétise l’écriture
littérale, l’écriture chiffrée et l’écriture de la décomposition
canonique. Les élèves en difficulté pourront s’aider du bas ➤ Prolongement
des pages de leur fichier où figurent les nombres en chiffres ➢ Photofiche S2
et en lettres.
Cette fiche permet de retravailler la décomposition
3 Problème : Dans ce problème, la décomposition des
des nombres inférieurs à 30 à l’aide de schémas dans
nombres est présentée sous la forme de billets et de pièces l’exercice 1 ou d’une bande numérique dans l’exer-
en euros. Les élèves écrivent la somme sous chaque porte- cice 2. Le troisième exercice présente des égalités à
monnaie. Le troisième porte-monnaie comporte deux bil- compléter.
lets de 10 ¤ qu’il faut additionner avant d’ajouter les pièces.
L’enseignant peut aider les élèves en difficulté en les ren- Dans les schémas de l’exercice 1, les nombres sont
voyant à l’encadré jaune de la partie « Découvrons ensemble ». associés à des paquets de dix transparents complé-
tés par des unités isolées ; leur dénombrement séparé
4 Réinvestissement : Dans cet exercice indépendant de
permet d’établir le rapport avec la décomposition
la leçon, les élèves réinvestissent une notion acquise dans canonique de chaque nombre et d’élaborer l’automa-
la leçon précédente  : ordonner, dans l’ordre croissant, des tisme de ces décompositions qui sont réinvesties dans
nombres inférieurs à 30. S’il le juge nécessaire, l’enseignant les deux exercices suivants.
peut rappeler la méthodologie pour ce type d’exercice : trou-
ver le plus petit nombre, l’écrire dans la case correspondante
et le barrer de la liste, puis continuer de la même façon avec
les nombres restants.

20
Leçon 11 – Décomposer les nombres jusqu’à 29
Matériel photocopiable

12 14 16 17

19 21 24 26
© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement. 

27 29 10 + 2 10 + 4

10 + 6 10 + 7 10 + 9 20 + 1

20 + 4 20 + 6 20 + 7 20 + 9

21
12 Calcul réfléchi : Ajouter un petit nombre (1)
Compétence Calcul mental
Ajouter un petit nombre à un nombre Écrire le précédent. L’enseignant dit : « 5 » ; l’élève écrit 4.
inférieur à 30. Items : 5 ; 9 ; 10 ; 20 ; 15 ; 29 ; 17 ; 25 ; 24 ; 21.

Observations préalables
Dans cette leçon, on démontre aux élèves que constituer (ou dessiner) deux collections d’objets et recompter le tout devient
lourd et coûteux en temps ; seul le surcomptage reste efficace, à condition d’utiliser la commutativité de l’addition pour le
commencer à partir du plus grand des deux nombres. Cette technique évoluera ensuite vers un véritable calcul en cherchant
le complément à 10 du plus grand des deux nombres.

Activités collectives
8 + 3 ? », puis il demande : « Pour quelle raison le calcul 3 + 8
Matériel : Une bande numérique affichable ; un chapeau ; paraît-il plus difficile ? »
des jetons. La discussion permet de faire ressortir qu’il est plus facile de
surcompter un petit nombre qu’un grand nombre. L’enseignant
conclut en disant qu’on peut toujours commencer par le plus
Æ Activité préliminaire grand des deux nombres quand on doit calculer une addition.
L’enseignant affiche, au tableau, une grande bande numérique
allant jusqu’à 29, et organise le « Jeu du chapeau ». Il place 8
jetons sous le chapeau après les avoir montrés et dénombrés Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
devant la classe, puis il glisse 3 jetons supplémentaires sous L’enseignant demande aux élèves d’observer les dessins et
le chapeau. Il pose la question : « Combien vais-je trouver de pose la question  : «  Quelle opération effectuent Théo, Léa et
jetons sous le chapeau quand je vais le soulever ? » Mélissa  ?  » Ils répondent  : «  Ils effectuent la même opération  :
Il demande aux élèves d’écrire leur réponse sur leur ardoise, 18 + 4. »
puis il valide, par dénombrement, le nombre de jetons cachés Théo utilise des jetons de couleurs différentes (18 bleus et
sous le chapeau. Il interroge les élèves sur la méthode qu’ils 4 rouges) et les compte tous.
ont utilisée. Il demande à un élève qui a compté sur ses doigts Mélissa calcule plus rapidement, car elle n’a pas besoin de
de décompter devant toute la classe ; puis il demande à un autre matériel et surcompte à partir de 18. L’enseignant fait remar-
élève qui a utilisé un déplacement sur la bande numérique de quer qu’elle aurait pu mettre 4 dans sa tête et surcompter de
venir montrer sa démarche sur la bande affichée au tableau. Il 18, car 18 + 4 = 4 + 18. Mais ce calcul est moins aisé : lorsqu’on
valide ces deux méthodes, puis pose un nouveau problème avec surcompte, il vaut mieux partir du plus grand nombre.
le chapeau. Il place 3 jetons sous le chapeau, puis en ajoute 8. Léa procède comme Mélissa, mais elle utilise la bande numé-
Il pose la question : « Combien vais-je trouver de jetons sous le rique : elle part de la case 18 et avance de 4 cases.
chapeau quand je vais le soulever ? » Il laisse les élèves réfléchir, Après avoir fait compléter les phrases-réponses par les
puis écrire leur réponse sur leur ardoise. Il valide, par dénom- élèves, l’enseignant leur pose la question rituelle : « Qu’avons-
brement, le nombre de jetons cachés sous le chapeau. Il est nous appris aujourd’hui ? » Il attend une réponse proche de :
probable que la plupart des élèves ne verront pas qu’il s’agit du « Pour calculer l’addition de deux nombres, on peut utiliser des
même calcul. Après avoir fait constater que le résultat obtenu jetons, surcompter ou utiliser la bande numérique. Il est plus
(11) est le même pour chaque calcul, l’enseignant demande à simple de commencer par le plus grand des deux, car le résultat
la classe : « Quel est le calcul le plus facile à effectuer : 3 + 8 ou ne change pas. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • en case en comptant. Il reste immobile à la fin du comptage et
énonce le numéro de la case d’arrivée.
La bande numérique peut être utilisée pour les deux exer- À partir de la case 11, Rainette réalise un bond de 5 cases égal
cices, mais il faut laisser le libre choix aux élèves. au nombre correspondant à la constellation du dé. Les élèves
1 L’élève est invité à effectuer 6 additions. Le second peuvent cocher les cases au fur et à mesure de l’énoncé de la
nombre est toujours inférieur ou égal à 5, afin de favoriser le comptine avant d’entourer la case d’arrivée (16).
surcomptage en utilisant les doigts.
2 Problème : C’est un problème additif. L’élève doit calcu- ➤ Prolongement
ler 9 + 6 avec la méthode de son choix. ➢ Photofiche A1
3 Calcul réfléchi : On retrouve Rainette avec la bande numé- Sur cette fiche, l’élève compte de 2 en 2 à partir de 16,
rique et un dé. Il sera intéressant de faire réaliser réellement de 3 en 3 à partir de 7, de 4 en 4 à partir de 13 et de
la tâche de Rainette par les élèves sur une bande numérique 5 en 5 à partir de 11. Il réalise ainsi, de façon répétée, de
placée au sol (avec lancement de dé). Un élève assume le rôle nombreuses additions de petits nombres, ce qui favo-
de Rainette : il se positionne au départ et se déplace de case rise leur automatisation et leur mémorisation.

22
13 Calcul réfléchi : Retrancher un petit nombre (1)
Compétence Calcul mental
Retrancher un petit nombre Retrancher 1. L’enseignant dit : « 5 – 1 » ; l’élève écrit 4.
à un nombre inférieur à 30. Items : 5 – 1 ; 9 – 1 ; 12 – 1 ; 27 – 1 ; 15 – 1 ; 29 – 1 ; 15 –1 ; 25 – 1 ; 24 – 1 ; 21 – 1.

Observations préalables
Les techniques étudiées dans cette leçon sont les mêmes que celles de la leçon précédente. Le dessin sur lequel on barre
des éléments avant de recompter les éléments restants est une technique qui n’est plus viable quand la taille des nombres
augmente. Les méthodes utilisant le décomptage avec les doigts ou les déplacements sur une bande numérique sont des
techniques performantes tant qu’elles ne sont pas remplacées par le calcul.

Activités collectives
Activité 3
Matériel : Pour la classe : une boîte  ; une vingtaine de
Enfin, l’enseignant dessine une bande numérique au tableau
jetons.
et demande  : « Comment calculer 12 – 4 en utilisant la bande
Par élève (ou par groupe de 2 élèves) : une vingtaine de
numérique  ?  » Un élève vient expliquer sa méthode, qui est
jetons.
discutée par les autres élèves.

Æ Activités préliminaires
Activité 1 Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
L’enseignant place 8 jetons dans la boîte. Il en reprend 3 L’enseignant demande aux élèves d’observer les dessins et
et demande : «  Combien en reste-t-il ?  » Les élèves utilisent pose la question  : «  Quelle opération effectuent Théo, Léa et
leurs jetons et écrivent le résultat sur l’ardoise. La vérifica- Mélissa  ?  » Ils répondent  : «  Ils effectuent la même opération  :
tion s’effectue en comptant les jetons restés dans la boîte. 12 – 5. »
L’enseignant demande aux élèves d’écrire l’égalité : 8 – 3 = 5 Théo utilise 12 jetons. Il en barre 5 et compte ceux qui restent : 7.
et de la commenter. Le jeu continue avec les opérations : Mélissa calcule plus rapidement car elle n’a pas besoin de
12 – 4 ; 16 – 3 ; etc. Les élèves utilisent leurs jetons pour leur matériel et décompte à partir de 12. L’enseignant fait remar-
permettre de trouver le résultat. quer que Mélissa doit toujours mettre le plus grand nombre
dans sa tête.
Activité 2 Léa procède comme Mélissa, mais elle utilise la bande numé-
L’utilisation des jetons est maintenant interdite aux élèves. rique : elle part de la case 12 et recule de 5 cases.
L’enseignant demande : « Comment calculer 9 – 5 en mettant 9 À l’issue de la séance, l’enseignant pose la question rituelle :
dans sa tête et en utilisant les doigts comme l’avait fait Mélissa « Qu’avons-nous appris aujourd’hui ? » Il attend une réponse du
pour l’addition ? » Un élève vient expliquer sa méthode, qui est type : « Nous avons appris à soustraire un petit nombre. »
discutée par les autres élèves. Elle consiste à mettre le grand
nombre de départ (9) en mémoire, compter à reculons de 5 et
écrire le dernier nombre prononcé.

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • Coin du chercheur
La bande numérique peut être utilisée pour les deux exer- La pochette contient 4 feutres.
cices. Il ne faut surtout pas imposer cette méthode, mais
laisser plutôt le libre choix aux élèves. La bande numérique
pourra servir de vérification. ➤ Prolongement
1 L’élève est invité à effectuer 6 soustractions. Le nombre à ➢ Photofiche A2
retrancher est toujours plus petit ou égal à 5 afin de favoriser Sur cette fiche, les élèves comptent « à reculons » de
le décomptage en utilisant les doigts. 2 en 2 à partir de 16 puis de 15, de 3 en 3 à partir
2 Problème : C’est un problème soustractif avec, pour sup- de 15, de 5 en 5 à partir de 20. Ils réalisent ainsi, de
port, la monnaie. L’élève doit calculer 22 – 5. façon répétée, de nombreuses soustractions de petits
3 Réinvestissement : Exercice de réinvestissement de la nombres ce qui favorise leur automatisation et leur
leçon 10 qui consiste à ranger les nombres par ordre décrois- mémorisation, ainsi que la découverte de certaines
sant. La bande numérique sera un bon outil pour aider à la périodicités dans les soustractions de 2 ou de 5, qu’on
remédiation. ne retrouve pas dans les soustractions de 3.

23
14 Lire, écrire les nombres jusqu’à 59
Compétences Calcul mental
Lire et écrire les nombres Ajouter 2. L’enseignant dit : « 5 + 2 » ; l’élève écrit 7.
inférieurs à 60. Items : 5 + 2 ; 7 + 2 ; 10 + 2 ; 5 + 2 ; 12 + 2 ; 11 + 2 ; 15 + 2 ; 18 + 2 ; 14 + 2 ; 16 + 2.

Observations préalables
Il s’agit, dans cette leçon, d’approfondir la connaissance des nombres jusqu’à 59. Ces notions ont été travaillées au CP et
seront renforcées au CE1 dans les différentes leçons portant sur la numération.
Les élèves retrouvent un outil déjà utilisé au CP : le tableau des nombres. Ce type de tableau favorise le repérage des régula-
rités de l’écriture chiffrée : sur une même ligne, les nombres commencent tous par le même chiffre ; dans une même colonne,
les nombres finissent tous par le même chiffre.

Activités collectives
Matériel : Deux tableaux des nombres : un tableau des Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
nombres jusqu’à 59 et un tableau vierge à agrandir ; des Les élèves observent la situation et reconnaissent le tableau
bandes numériques (cf. matériel photocopiable ci-après). des nombres de l’activité qu’ils viennent de réaliser précé-
demment. Ils lisent silencieusement la consigne. L’enseignant
leur demande de la formuler en l’explicitant.
Æ Activité préliminaire Il faut, tout d’abord, compléter le tableau en écrivant les
nombres manquants en chiffres, puis compléter les étiquettes
Le tableau vierge et les bandes numériques sont affichés.
L’enseignant demande à un élève d’écrire les nombres de en écrivant les dizaines en lettres. Les élèves exécutent la
l’une des bandes numériques sur ce tableau vierge. La classe consigne. La correction est collective et immédiate.
commente les résultats, corrige le travail de l’élève si néces- L’enseignant invite ensuite les élèves à prendre connaissance
saire. Un autre vient ensuite faire le même travail avec une de la dernière consigne. L’un d’eux la lit ; un autre l’explicite.
autre bande ; etc. Lorsque toutes les bandes ont été recopiées Les élèves colorient les deux cases du tableau. Après la cor-
sur le tableau, des élèves viennent, à tour de rôle, compléter rection, l’enseignant peut choisir d’autres nombres du tableau
les cases vides. Ce tableau est ensuite comparé au tableau et, à tour de rôle, des élèves viennent au tableau montrer le
des nombres. nombre précédent ou le nombre suivant.
Il peut être exploité de différentes manières : En fin de séance, l’enseignant pose la question  rituelle :
– L’enseignant demande à un élève de montrer la ligne des 10, «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui  ?  » Il attend une réponse
puis à un autre élève celle des 20… proche de : « Nous avons appris à écrire les nombres jusqu’à
– Il demande de montrer la colonne des nombres dont le 59 dans un tableau où, sur chaque ligne, les nombres de la
chiffre des unités est 9… même famille commencent par le même chiffre, ainsi qu’à nous
– Il demande ensuite d’écrire le nombre qui se trouve à la fois déplacer dans ce tableau. »
sur la ligne des 20 et dans la colonne des 8. L’élève écrit 28.
L’exercice est répété plusieurs fois.

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • les précédents et suivants des nombres sans support, soit
il s’appuiera sur le tableau des nombres du «  Découvrons
1 Dans cet exercice, les élèves doivent compléter une bande ensemble ».
numérique. Si la production des suites orales ou écrites de
nombres de 1 en 1 ne pose, en général, pas de problème, le 4 Calcul réfléchi : Dans cet exercice de calcul réfléchi
passage à la dizaine supérieure reste encore délicat pour cer- indépendant de la leçon, Rainette se déplace sur la bande
tains élèves. Ceux-ci pourront se référer au tableau de l’acti- numérique. Elle se trouve sur la case 18 et doit faire un bond
vité « Découvrons ensemble ». de 4 cases. Elle arrivera sur la case 22, qu’il faut entourer.
2 Il s’agit, ici, d’écrire des nombres en lettres ou en chiffres.
L’enseignant pourra rappeler que les dizaines sont écrites en
➤ Prolongement
lettres dans l’activité «  Découvrons ensemble  ». Les élèves ➢ Photofiche S3
peuvent aussi se référer aux numéros des pages de leur Cette fiche permet de retravailler, dans un premier
fichier. temps, la connaissance de la suite numérique, puis,
3 Cet exercice peut être exécuté de différentes manières. dans un second temps, la lecture des nombres écrits
Soit l’élève maîtrise la suite des nombres, alors il complétera en lettres et leur écriture en chiffres.

24
Leçon 14 – Lire, écrire les nombres jusqu’à 59
Matériel photocopiable

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
10 11 12 13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26 27 28 29
30 31 32 33 34 35 36 37 38 39
40 41 42 43 44 45 46 47 48 49
50 51 52 53 54 55 56 57 58 59


© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement. 


0 1 2 3 4 5 6

13 14 15 16 17 18 19

24 25 26 27 28 29 30

37 38 39 40 41 42 43

50 51 52 53 54 55 56

25
15 Décomposer les nombres jusqu’à 59
Compétence Calcul mental
Connaître les décompositions Retrancher 2. L’enseignant dit : « 5 – 2 » ; l’élève écrit 3.
additives des nombres inférieurs Items : 5 – 2 ; 7 – 2 ; 10 – 2 ; 5 – 2 ; 12 – 2 ; 11 – 2 ; 15 – 2 ; 18 – 2 ; 14 – 2 ; 16 – 2.
à 60.

Observations préalables
Il s’agit, dans cette leçon, d’un approfondissement de la connaissance des nombres jusqu’à 59.
Cette leçon est un prolongement de la leçon 11, dans laquelle étaient abordées les décompositions canoniques des nombres
inférieurs ou égaux à 29. Ici, la suite des nombres s’étend jusqu’à 59.

Activités collectives
valide. Les élèves énoncent les nombres au fur et à mesure
Matériel : Un extrait de bande numérique, dessinée au de leur écriture. L’exercice peut être repris en déplaçant les
tableau, indiquant seulement les dizaines 40 et 50 ; cinq étiquettes.
étiquettes adhésives.
Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
Æ Activité préliminaire Les élèves observent la situation et lisent silencieusement la
consigne.
L’enseignant dessine, au tableau, la bande numérique, avec
quelques étiquettes additives comme ci-dessous. L’enseignant leur demande de la formuler en l’explicitant : il
faut relier aux maisons correspondantes quatre voitures qui
....... + ....... ....... + ....... portent chacune un nombre écrit sous forme de somme ; les
quatre autres voitures sont reliées à une maison ; il faut com-
pléter l’écriture du nombre sur ces voitures.
40 50 Au choix de l’enseignant, les élèves peuvent exécuter la
consigne en deux temps  (relier les voitures qui portent les
sommes aux maisons, puis compléter les écritures des
....... + ....... ....... + ....... ....... + ....... nombres des voitures déjà reliées aux maisons) ou bien en
une seule fois sans hiérarchiser les deux consignes ; dans
Il complète la case 42 de la bande numérique et écrit chaque cas, la correction est immédiate.
« 40 + 2 » sur l’étiquette. Il énonce les nombres au fur et à En fin de séance, l’enseignant pose la question  rituelle :
mesure qu’il les écrit. Il demande ensuite à quatre élèves «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui  ?  » Il attend une réponse
de venir compléter les quatre cases et les quatre autres proche de  : «  Nous avons appris à décomposer les nombres
étiquettes avec les décompositions canoniques. La classe jusqu’à 59. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • Coin du chercheur
1 Cet exercice est l’application directe du travail collectif On dénombre quatre petits triangles et un grand
précédent. L’enseignant insiste sur la décomposition cano- triangle : il y a donc cinq triangles.
nique du nombre 38, notamment sur le fait que, lorsqu’on
énonce « trente-huit », on entend « trente » et « huit » qui peut
s’écrire 30 + 8. L’association entre ce que l’on entend quand ➤ Prolongement
on prononce le nom du nombre et la décomposition cano-
nique du nombre s’applique à tous les nombres comportant ➢ Photofiche S4
les dizaines 20, 30, 40, 50. Les élèves éprouvant des diffi- Elle propose trois exercices de décomposition des
cultés pour réussir cet exercice pourront compléter entière- nombres.
ment la bande numérique et s’appuyer ainsi sur les régulari- Le premier est illustré de schémas qui aident l’enfant à
tés de l’écriture chiffrée. décomposer les nombres.
2 Il n’y a pas de difficulté particulière dans cet exercice qui Le deuxième exercice est similaire à l’exercice 1 du
permet de revoir les écritures littérale et chiffrée de « qua- fichier : l’aide est introduite par la bande numérique.
rante » et « cinquante ». L’enseignant conseille aux élèves de Le troisième ne propose plus que des décompositions
«  dire  » les nombres dans leur tête pour «  entendre  » leurs à compléter sans aide spécifique.
décompositions. Pour ceux qui rencontrent des difficultés,
l’aide d’une bande numérique ou celle des numéros des pages
du fichier sont toujours possibles.

26
16 Dizaines et unités
Compétences Calcul mental
Décomposer un nombre de 2 chiffres Calculer de petites sommes. L’enseignant dit ou montre : « 3 + 2 » ;
en dizaines et unités. l’élève écrit 5.
Écrire un nombre de dizaines et d’unités Items : 3 + 2 ; 5 + 2 ; 4 + 5 ; 6 + 4 ; 2 + 7 ; 5 + 4 ; 8 + 2 ; 5 + 5 ; 4 + 4 ; 3 + 3.
en un nombre de 2 chiffres.

Observations préalables
En réalisant des paquets de 10 et en les échangeant contre des dizaines, les élèves se rendent compte que ce nouvel « objet »
est comptabilisé comme une nouvelle « unité » bien qu’il soit formé de dix unités initiales. Ils réalisent aussi que c’est la place
de chaque chiffre dans l’écriture d’un nombre de deux chiffres qui va permettre de savoir s’il indique un nombre de dizaines
ou un nombre d’unités isolées.
Le chiffre de gauche est le chiffre des dizaines : il indique le nombre de paquets de 10. Le chiffre de droite est le chiffre des
unités : il représente les unités isolées. En accolant dans l’ordre les tableaux « dizaines » et « unités », on écrit en chiffres le
nombre correspondant, même si on ne sait pas encore en dire le nom (par exemple « soixante-dix-huit »).

Activités collectives
nombre. Par exemple : 51 ≠ 15, et pourtant ces deux nombres
Matériel : Chaque groupe de 6 élèves dispose  de 10 à s’écrivent avec les mêmes chiffres.
30 jetons  et de 5 barres symbolisant la dizaine (page L’enseignant propose d’autres situations en plaçant les jetons
matériel A du fichier). tantôt à droite, tantôt à gauche des barres, pour montrer aux
élèves que, dans l’écriture des nombres, la position des
chiffres reste toujours la même : les dizaines à gauche et les
Æ Activités préliminaires unités à droite.
Activité 1 : Jeu de dénombrement n° 1 Il montre aussi 4 barres sans aucun jeton isolé pour vérifier
que les élèves écrivent bien le 0 pour les unités. Il est essen-
L’enseignant distribue à chaque groupe un « tas » de jetons
tiel que ceux-ci comprennent l’équivalence entre 4 dizaines
(entre 10 et 30) et une ardoise.
et l’écriture en chiffres du nombre 40 ; ils doivent réaliser que
Il demande aux élèves de dénombrer les jetons de chaque
sans le chiffre 0, il est impossible de savoir que 4 représente
tas et d’écrire ce nombre en chiffres sur leur ardoise. Il leur
4 dizaines.
demande ensuite de réaliser des groupements de 10 jetons et
d’indiquer leurs résultats dans des tableaux disposés comme
ceux de Théo dans le « Découvrons ensemble ». Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
Par exemple, si un groupe a dénombré 25 jetons, il obtiendra
2 paquets de 10, soit 2 dizaines et 5 unités restantes. Il note La partie de Théo correspond au premier jeu de dénombre-
donc 2 dans la colonne des dizaines et 5 dans la colonne des ment réalisé lors des « Activités préliminaires ».
unités. Les élèves savent que Théo possède 25 jetons ; ils peuvent
Lorsque tous les groupes ont noté leurs résultats, les chiffres d’ailleurs le vérifier en les dénombrant. Ils groupent ensuite
du nombre de deux chiffres (25), sont comparés avec les les jetons par 10. Ils obtiennent 2 paquets de 10 (2 dizaines) et
chiffres écrits dans les tableaux. Les élèves constatent que 5 jetons isolés. En complétant le tableau, ils retrouvent l’écri-
le premier chiffre (2) du nombre 25 correspond au nombre de ture du nombre 25. Les élèves lisent ensuite la bulle de Léa et
dizaines (paquets de 10) et que le second chiffre (5) corres- constatent que ce qu’ils doivent faire correspond au second
pond au nombre d’unités isolées. jeu de dénombrement. Ils réinvestissent immédiatement leurs
Le premier chiffre est appelé le « chiffre des dizaines » et le connaissances en complétant la première phrase. Puis ils
second le « chiffre des unités ». découvrent, en complétant le tableau, l’écriture en chiffres du
nombre 32 qui leur permet de compléter la seconde phrase.
Activité 2 : Jeu de dénombrement n° 2 Lors de la correction collective, l’enseignant représente le
L’enseignant distribue à chaque groupe des barres vertes tableau numérique avec d et u, qui est complété par un élève.
(entre 1 et 5) et des jetons (entre 1 et 8). À cette occasion, il rappelle l’importance de la position des
Le but est d’écrire le nombre qui correspond à chaque dizaines et des unités. Il conseille aux élèves de compléter le
distribution. tableau et souligne l’importance de la règle d’échange rappe-
Le groupe qui a reçu 2 jetons et 4 barres vertes écrira le lée dans le cadre jaune.
nombre 42. La vérification s’effectue entre groupes, l’ensei- Il conclut par la question rituelle  : «  Qu’avons-nous appris
gnant n’intervenant qu’en cas de litige. Chaque barre verte aujourd’hui ? » Il attend une réponse proche de : « Nous avons
peut être échangée contre 10 jetons pour permettre un appris que la valeur de chaque chiffre dépend de sa place dans
dénombrement 1 à 1 en cas de désaccord. l’écriture d’un nombre. Dans un nombre de 2 chiffres, le pre-
Il est essentiel que les élèves prennent conscience de l’im- mier chiffre correspond au nombre de dizaines et le second au
portance de la place de chaque chiffre dans l’écriture d’un nombre d’unités isolées. »

27
Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • Dans le premier, l’élève compte des jetons disper-
sés en faisant des groupements de 10, puis complète
La règle d’échange affichée dans le « Découvrons ensemble » chaque colonne d’un tableau numérique avec d et u
peut être utilisée pour les deux premiers exercices. et doit en déduire l’écriture en chiffres du nombre de
jetons.
1 Cet exercice est une évaluation du « Découvrons ensemble ». Dans le second, l’élève doit compter le nombre de
On compte 27 jetons. Ils sont suffisamment espacés pour être barres (dizaines) et de jetons isolés (unités) et en
entourés correctement par paquets de 10. Certains élèves déduire le nombre représenté.
auront sans doute dénombré les jetons un à un pour com- Ces deux exercices visent à convaincre l’élève que le
pléter la première phrase ; l’enseignant leur montrera que le dénombrement séparé des dizaines et des unités iso-
comptage un à un comporte un grand risque d’erreurs. lées permet d’obtenir l’écriture en chiffres du nombre,
2 L’énoncé donne d’abord le nombre de jetons isolés, puis à condition de respecter l’ordre des chiffres.
le nombre de dizaines. Il faudra reprendre la manipulation des
barres et jetons pour les élèves qui auront répondu 32 au lieu ➢ Photofiche A3
de 23. Elle comporte trois exercices.
3 L’élève doit choisir, dans chaque cas, entre deux étiquettes. Le premier exercice met l’accent sur l’importance de
Lors de la correction collective, l’enseignant rappelle : l’ordre des chiffres dans notre système de numération.
– que la barre verte représente une dizaine ; Les colonnes du tableau doivent être remplies en res-
– que, dans l’écriture d’un nombre, le chiffre de gauche repré- pectant leur dénomination et non l’ordre d’énonciation.
sente les dizaines (barre verte) et celui de droite les unités Le deuxième propose deux devinettes sur les nombres
(jeton jaune) ; faisant intervenir les notions de double ou de moitié
– l’importance du zéro qui conserve la place des unités quand pour déterminer le second chiffre du nombre.
elles sont absentes.
Le troisième nécessite de convertir 4 paquets de 5
en 2 paquets de 10 afin de pouvoir remplir le tableau
➤ Prolongements de numération et voir ainsi apparaître l’écriture en
chiffres du nombre 23. L’espace de travail du carnet
➢ Photofiche S5 permet aux élèves de dessiner les paquets de 5 billes
Elle comporte deux exercices sur les notions de et de réaliser que 2 paquets de 5 billes permettent de
dizaines et unités. former une dizaine.

28
17 Passage de la dizaine : ajouter 1, retrancher 1
Compétence Calcul mental
Passer la dizaine en ajoutant Calculer de petites différences. L’enseignant dit ou montre : « 5 – 2 » ; l’élève écrit 3.
ou en retranchant 1. Items : 5 – 2 ; 4 – 3 ; 6 – 4 ; 7 – 5 ; 8 – 4 ; 9 – 3 ; 8 – 6 ; 7 – 4 ; 9 – 6 ; 8 – 5.

Observations préalables
Les élèves ont pratiqué, depuis le début de l’année, « le passage de la dizaine », notamment lors d’activités du type « Jeu du
furet » : compter de 1 en 1 ou décompter de 1 en 1. Il s’agit maintenant d’une approche plus théorique.

Activités collectives
Les élèves complètent alors l’égalité 39 + 1 = 40 et la phrase
Matériel : Barres vertes et jetons unités de la page maté- réponse.
riel A du fichier de l’élève ; la bande numérique de la classe. Lors de la correction collective, l’enseignant rappelle que
4 dizaines, c’est le même nombre que 40 et il fait constater
que 40 est le nombre qui suit 39 sur la bande numérique.
Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
Les élèves observent ensuite le calcul de Léa. À 5 dizaines,
Les élèves observent les situations du « Découvrons ensemble ». elle enlève 1 unité. L’enseignant demande : « Pourquoi n’y a-t-il
Théo doit ajouter 1 à 39 et Léa doit retrancher 1 à 50. plus que 4 dizaines (4 barres vertes) quand on enlève 1 unité ?
On rappelle que 1 barre verte correspond à 10 jetons jaunes et Que devient la barre verte à qui on enlève 1 unité ? » Les élèves
qu’elle représente une dizaine. expliquent qu’il faut « casser » 1 dizaine pour pouvoir enlever
Dans le calcul de Théo figurent 3 dizaines et 9 unités aux- 1 unité. La barre verte « cassée » se change en 10 unités aux-
quelles on ajoute 1 unité. quelles on peut enlever 1 unité. Il reste alors 4 barres vertes
L’enseignant demande d’expliquer pourquoi les 3 barres et 9 unités. Les élèves complètent alors l’égalité 50 – 1 = 49.
vertes et les 9 jetons jaunes laissent la place à 4 barres Lors de la correction collective, les élèves vérifient sur la
vertes quand on ajoute 1 jeton jaune aux 9 autres. Les élèves bande numérique que 49 est le nombre qui précède 50.
rappellent la règle de l’échange qui peut encore être lue sur la En fin de séance, l’enseignant pose la question rituelle :
page précédente du fichier. «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui ?  » Il attend une réponse
Quand on ajoute 1 unité à 9 unités, on obtient 1 dizaine car proche de : «  Nous avons appris à passer à la dizaine supé-
10 unités = 1 dizaine. rieure ou inférieure en ajoutant ou en retranchant 1. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • ➤ Prolongement
1 Cet exercice est une application du « Découvrons ensemble ». ➢ Photofiche S6
Il comporte un support visuel. Les nombres sont représentés Cette fiche comporte trois exercices.
par des barres vertes (les dizaines) et des jetons isolés (les L’exercice 1 traite le passage à la dizaine supérieure
unités). La vérification collective s’appuie sur l’utilisation de lorsqu’on ajoute 1. Il s’appuie sur le support visuel des
la bande numérique. barres et des jetons ainsi que sur la décomposition des
2 Cet exercice est plus difficile, car le support visuel a dis- nombres en dizaines et unités.
paru. En demandant d’écrire le précédent et le suivant des L’exercice 2 porte sur le passage de la dizaine quand
nombres proposés, on traite les mêmes compétences que on retranche 1 à un nombre entier de dizaines : le sup-
l’exercice 1. La correction s’appuie sur les équivalences port visuel est la bande numérique.
« prendre le suivant c’est ajouter 1 », « prendre le précédent L’exercice 3 ne s’appuie sur aucun support visuel. Les
c’est enlever 1  » qui ont été travaillées en calcul mental  ; la élèves doivent trouver le signe de l’égalité. Pour traiter
bande numérique peut servir pour la vérification. les erreurs lors de la correction, on pourra revenir à
3 Réinvestissement : L’élève doit ranger cinq nombres l’emploi de la bande numérique.
inférieurs à 60 du plus petit au plus grand.

Coin du chercheur
La fillette obtiendra 11 morceaux. les élèves peuvent
vérifier en faisant l’expérience eux-mêmes.

29
Problèmes de la vie courante :
18 Le tableau à double entrée (1)
Compétences Calcul mental
Lire et renseigner un tableau Dictée de nombres (nombres < 60). L’enseignant dit : « 26 » ; l’élève écrit 26.
à double entrée. Items : 26 ; 45 ; 18 ; 21 ; 50 ; 12 ; 40 ; 57 ; 42 ; 37.

Observations préalables
Les élèves ont souvent eu l’occasion de voir, d’utiliser et de compléter des tableaux à double entrée qui sont présents en
grand nombre dans la vie sociale : programmes de télévision, calendriers, emplois du temps, jeux de dames et d’échec, mots
croisés, mots fléchés dans les magazines pour la jeunesse. L’outil n’est donc pas nouveau. Ils l’ont pratiqué à l’école mater-
nelle et au CP. Le but principal de la leçon est de raffermir les connaissances des élèves et de leur faire utiliser cet outil
important dans des contextes diversifiés.

Activités collectives
Avec l’emploi du temps de la classe, les élèves cherchent à
Matériel : Des tableaux à double entrée utilisés dans quel moment de la semaine ils font du sport, du français, etc.
la classe : emplois du temps, calendriers, bons de com-
mande, tableaux divers de classement  ; des grilles de Activité 2 : La bataille navale
bataille navale (cf. matériel photocopiable ci-après) ; etc. – L’enseignant explique les règles du jeu. Il dessine, sur le
tableau de la classe, quatre grilles : deux à gauche et deux
à droite (une grille pour placer les bateaux, une autre pour
Æ Activités préliminaires cocher les torpilles envoyées dans le camp de l’adversaire).
Il explique les règles du jeu, précise le mode de codage des
Activité 1 cases (ex. : ligne 4 colonne C) et entame une partie ouverte
L’enseignant présente les différents tableaux à double entrée avec un des élèves sous l’observation de la classe. Deux
qu’il a réunis. Il demande aux élèves de les nommer et d’expli- élèves viennent à leur tour jouer au tableau.
quer leur usage. L’enseignant précise le vocabulaire : « ligne », – Lorsque la règle est acquise par la majorité des élèves, cha-
« colonne », « case » et vérifie si les élèves savent bien repérer cun d’eux reçoit deux grilles. Regroupés par 2, ils sont invités
chacun de ces éléments. à jouer une ou deux parties. L’enseignant observe, arbitre les
Sur le calendrier, il fait chercher les dates d’anniversaire de conflits éventuels, aide les binômes qui rencontrent des diffi-
quelques élèves. cultés à assimiler les règles du jeu.

Activités individuelles
Les élèves remarquent que dans les énoncés des trois pro- ➤ Prolongement
blèmes proposés figurent des tableaux à double entrée. Pour
➢ Photofiche P1
chaque problème, l’enseignant s’assure que l’énoncé est bien
compris et précise le travail à faire. Elle comporte deux problèmes.
1 Léa donne un exemple de lecture du tableau  : une croix Le premier est un exercice de lecture de tableau à
est située à l’intersection de la ligne de Léa et de la colonne double entrée  : il faut colorier un clown d’après les
« danse ». Les élèves interprètent ensuite les autres croix et informations données dans un tableau à double entrée.
indiquent par « oui » ou par « non » si les affirmations propo- Dans le second, les élèves doivent compléter un tableau
sées sont vraies. à double entrée en puisant les informations dans une
2 Ce problème est plus difficile, car un plus grand nombre discussion entre quatre enfants. Ce travail nécessite
de paramètres interviennent  : les noms des perroquets, la donc une bonne compréhension des échanges entre
couleur des plumes, la couleur du bec et enfin celle des yeux ; les enfants et la capacité d’organiser les informations
en outre, les élèves doivent compléter le tableau et plus seu- prélevées conformément à la structure du tableau.
lement le lire. Après la lecture collective de l’énoncé, l’ensei-
gnant demande à un élève d’expliciter la bulle de Mathix.
3 Il ne s’agit pas, ici, de calculer des sommes, mais de
compléter le tableau avec les résultats des additions qui sont
donnés. L’objectif visé est le repérage des cases.

30
Leçon 18 – Problèmes de la vie courante : Le tableau à double entrée (1)
Matériel à photocopier


Ma grille La grille de mon ou ma camarade

A B C D E F A B C D E F

1 1

2 2

3 3

4 4
© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques Guide pédagogique CE1 – Reproduction autorisée pour une classe seulement. 

5 5

6 6


Ma grille La grille de mon ou ma camarade

A B C D E F A B C D E F

1 1

2 2

3 3

4 4

5 5

6 6

31
19 Problèmes : Situations additives ou soustractives (1)
Compétences Calcul mental
Identifier et résoudre une Calculer de petites différences. L’enseignant dit : « 5 – 3 » ; l’élève écrit 2.
situation additive ou soustractive. Items : 5 – 3 ; 7 – 2 ; 8 – 4 ; 17 – 3 ; 15 – 2 ; 24 – 1 ; 27 – 2 ; 11 – 4 ; 19 – 2 ; 30 – 1.

Observations préalables
Dans cette première leçon consacrée à la résolution de problèmes additifs ou soustractifs, nous souhaitons que les élèves
prennent conscience de leur capacité d’anticiper le résultat d’une manipulation ou d’une situation simple portant sur l’aug-
mentation ou la diminution d’une collection de jetons.
En ce début d’année, les élèves ont la possibilité d’utiliser tous les moyens en leur possession pour parvenir au résultat. S’ils
manipulent des jetons, ils dénombreront, mais ne calculeront pas. La dimension abstraite du calcul est absente. Toutefois,
pour un élève qui ne saurait pas faire autrement, il sera sans doute préférable de lui permettre de manipuler des jetons afin
que, à terme, il puisse imaginer cette manipulation et, peu à peu, la modéliser par des calculs.
Un élève qui dessinera les jetons au lieu de les manipuler aura fait un pas vers l’abstraction. Mais, en dénombrant les collec-
tions qu’il aura dessinées, il sera, dans son rapport au nombre, au même stade que l’élève précédent.
Un élève qui mémorise le nombre initial de la collection et utilise ses doigts pour en représenter l’augmentation ou la dimi-
nution se livre à un surcomptage en cas d’augmentation de la collection ou à un décomptage en cas de diminution. Un tel
élève n’est pas encore entré dans le calcul : il se situe entre le dénombrement et le calcul. Cette phase intermédiaire semble
incontournable dans le développement cognitif des élèves. On doit donc accepter qu’il procède ainsi, sachant qu’il devra
progressivement aller vers le calcul.
Cette procédure de surcomptage peut s’appuyer sur la bande numérique individuelle. La case de départ correspondant au
nombre initial, on avance d’autant de cases qu’on ajoute de jetons ou bien on recule d’autant de cases qu’on retire de jetons.
L’enseignant devra veiller à ce que la case de départ ne soit pas comptée dans le déplacement en avant ; cette erreur bien
identifiée dans les pratiques de surcomptage aboutit à un écart de 1 unité avec le résultat exact.
Alors que l’élève qui compte sur ses doigts utilise la comptine numérique orale (qu’il récite dans sa tête) et s’appuie donc
sur une suite orale irrégulière jusqu’à 16, celui qui utilise la bande numérique s’appuie sur l’écriture chiffrée des nombres
figurant dans les cases.
Cette dernière façon de faire facilite la prise de conscience des régularités de la numération écrite et favorise l’accès au
calcul. L’enseignant a donc intérêt à fournir une bande numérique individuelle aux élèves qui comptent sur leurs doigts.
L’objectif de cette leçon est de conduire tous les élèves vers le calcul. Un élève ne peut pas calculer s’il ne mémorise pas un
répertoire minimum de résultats. Pour les mémoriser de façon fiable, il est souhaitable qu’il ait eu l’occasion de les construire.
Pour calculer 15 + 8, un élève aura à décomposer ce calcul en plusieurs étapes simples, comme par exemple : 8 = 5 + 3 ;
15 + 5 = 20 ; 20 + 3 = 23.
Le choix de la décomposition de 8 en 5 + 3 est dû à la recherche du complément à 20 parce que cette décomposition faci-
lite le calcul en permettant l’addition 20 + 3 = 23. Il est donc indispensable de travailler ces compétences de calcul réfléchi
pour permettre aux élèves d’accéder au calcul. Ces derniers se mobiliseront d’autant plus pour acquérir ces connaissances
qu’elles auront été perçues comme nécessaires pour résoudre les problèmes additifs.
Dans les situations problèmes, il faut que l’élève établisse le lien entre la situation proposée par l’énoncé du problème et le
calcul qu’il doit mobiliser pour répondre à la question que pose cet énoncé.
Nous pouvons nous référer, ici, au travail de Gérard Vergnaud (voir « Annexe 1 ») à la fin de cet ouvrage. Celui-ci a montré que
le champ conceptuel additif englobait l’addition et la soustraction, la diversité des problèmes se résolvant par une addition ou
par une soustraction pouvant s’organiser au niveau de la structure relationnelle de leurs énoncés. Cela permet, entre autres,
de hiérarchiser ces problèmes en fonction de leur difficulté de résolution.
Nous proposons, ici, des problèmes de transformation d’états avec recherche de l’état final, catégorie de problèmes que les
élèves de CP associent spontanément à l’addition quand la transformation correspond à une augmentation et à la soustrac-
tion quand la transformation correspond à une diminution. Les élèves de début de CE1 devraient donc établir facilement la
correspondance entre la situation décrite et l’écriture du calcul.

Activités collectives
Les élèves font des propositions ; l’enseignant vide la boîte,
Matériel : Une boîte opaque ; des jetons. dénombre les jetons avec les élèves et félicite celui qui aura
annoncé « douze » en disant : « Bravo ! Tu as eu de la chance ;
tu as réussi à deviner combien de jetons contenait la boîte. »
Æ Activité préliminaire Après quoi, l’enseignant remet les 12 jetons dans la boîte,
Pour familiariser les élèves avec les situations illustrées dans montre une poignée de 7 jetons aux élèves et les ajoute aux
le fichier, l’enseignant leur fait vivre des situations analogues. 12 autres se trouvant dans la boîte, en évitant de les laisser
Il met, par exemple, 12 jetons dans la boîte et précise aux tomber 1 à 1. Il dit alors : « Qui peut dire combien il y a de jetons
élèves qu’il va leur poser une devinette : « Qui peut dire com- dans la boîte maintenant ? Attention : ce n’est plus une devinette !
bien de jetons contient la boîte ? » Cette fois, c’est un problème, et tout le monde peut trouver la
réponse. »

32
Les élèves font leurs propositions ; l’enseignant les écrit au des élèves et en indique le nombre : 15 ; puis il annonce qu’il
tableau en se gardant de dire quelle est la réponse correcte. en retire 8 et les place sur le couvercle de la boîte. Il demande :
Il vide ensuite la boîte, et un élève vient compter les jetons. «  Combien de jetons la boîte contient-elle maintenant ?  » Les
Quand il a trouvé que la boîte en contenait 19, l’enseignant dit : élèves font leurs propositions, puis l’un d’eux vient vérifier le
« Ceux qui ont répondu 19 ont correctement résolu le problème. nombre de jetons que contient la boîte. Ceux qui en ont trouvé
Grâce à leur ingéniosité, ils sont arrivés à trouver le résultat 7 ont correctement résolu le problème.
avant qu’on vérifie qu’il y avait bien 19 jetons dans la boîte. » Ces situations vécues peuvent être déterminantes pour de
Cette étape est essentielle pour que les élèves prennent nombreux élèves qui découvrent que ce qui fait la différence
conscience qu’ils ont la possibilité d’anticiper sur le résultat entre une réponse juste et une réponse fausse, ce n’est pas le
d’une certaine expérience et qu’ils ne confondent pas la réso- bon vouloir de l’enseignant, mais la conformité avec le résul-
lution d’un problème avec la découverte d’une devinette qui tat de l’expérience.
ne tient qu’à la chance et au hasard. Il est important que les élèves découvrent que les calculs per-
Après cette première étape, l’enseignant recommence une mettent d’anticiper un résultat pour leur donner envie de les
nouvelle expérimentation en se livrant à une transformation maîtriser.
soustractive. Il place des jetons dans la boîte sous le regard

Activités individuelles
1 Dans un premier temps, l’enseignant s’assure que tous les transformation. C’est une tâche qui demande de bonnes capa-
élèves ont bien compris le sens des illustrations. Le nombre cités de calcul et une bonne organisation mentale  : elle est
qui est écrit sur la boîte indique le nombre de jetons qu’elle donc plus complexe. L’adulte ou l’expert agit différemment. Il
contenait avant qu’on y ajoute d’autres jetons. Le nombre calcule la composée des deux transformations, puis calcule
figurant dans les sacs au-dessus des flèches indique, selon le résultat final. Certains élèves de CE1 sont capables de pro-
le sens de la flèche, le nombre de jetons qui vont être ajoutés céder ainsi, mais la plupart ne possèdent pas encore la matu-
dans la boîte ou retirés de la boîte. rité suffisante pour pouvoir se détacher de la chronologie des
La question porte sur le nombre de jetons qu’il y aura dans la actions et oublier momentanément de se soucier de l’évolu-
boîte après qu’on aura ajouté le nombre indiqué. La référence tion du nombre de jetons contenus dans la boîte. L’enseignant
à la situation vécue précédente facilite cette compréhension. ne doit donc pas centrer sa correction sur le calcul de
Si l’enseignant dispose du matériel, il peut l’utiliser pour jouer la transformation composée : «  Ajouter 5 puis ajouter 6,
la situation décrite dans le fichier et valider les propositions c’est comme ajouter 11 d’un seul coup.  » Cette option pourra
des élèves en procédant au dénombrement des jetons de la être réservée aux «  malins  » qui ont su s’économiser de la
boîte, après augmentation de la collection. peine en s’organisant ainsi. Tous ceux qui auront fait le calcul
Cette première situation permet à l’enseignant de faire l’in- en deux étapes peuvent être félicités pour avoir correctement
ventaire des procédures utilisées. Il valorise les procédures résolu le problème.
fondées sur le calcul : 15 + 8 = 23, que ce calcul ait été effec- La conclusion de l’enseignant portera sur la capacité d’antici-
tué mentalement ou à l’écrit. Il valide aussi tout type de pro- per, par le recours aux nombres et au calcul, le résultat d’une
cédure faisant appel à un dessin, à l’utilisation des doigts ou augmentation ou d’une diminution appliquée à une collection
de la bande numérique du fichier (comme le précise Mathix). d’objets.
L’enseignant a intérêt à détailler l’utilisation de cette der- Après avoir vérifié l’exactitude des réponses proposées,
nière afin que, parmi les élèves n’ayant pas encore accédé au l’enseignant demande à la classe  : «  Qu’avons-nous appris
calcul, ceux qui n’avaient pas su s’en servir puissent utiliser aujourd’hui ? » Il attend une réponse proche de : « Nous avons
ces techniques comme outil transitoire de résolution. appris à distinguer des situations additives et soustractives et
La procédure de surcomptage ne doit pas être minorée, car elle à les résoudre. »
est un passage obligé pour aller vers le calcul. L’enseignant
précise qu’il est plus facile de surcompter à partir de 15 qu’à ➤ Prolongement
partir de 8  : c’est le plus grand des deux nombres que l’on
« met » dans la tête ou qui est choisi comme case de départ. ➢ Photofiche P2
2 Les élèves observent cette deuxième situation. Il y a déjà Cette photofiche de problèmes réinvestit, sous forme
7 jetons dans la boîte ; la flèche indique qu’il s’agit d’une dialoguée, des situations de même type que celles vues
diminution : on en retire 4. L’enseignant valorise la procédure dans le fichier : deux situations d’ajout et une troisième
fondée sur le calcul : 7 – 4 = 3. Toute autre procédure préci- de retrait.
tée est acceptée (dessin, utilisation des doigts ou de la bande Les difficultés résident dans la compréhension des
numérique pour décompter). dialogues des exercices 2 et 3. Pour chacun de ces
3 Reprendre la même démarche que celle du premier exercices, il faut fournir deux réponses.
problème.
4 Cet exercice fait intervenir deux transformations suc-
cessives. On ajoute 5, puis 6 au nombre 10. Les élèves cal-
culent le résultat intermédiaire de la première transformation
qu’ils mémorisent, avant de prendre en compte la seconde

33
20 J’ai compris et je retiens (1)
Observations préalables
Cette page est un « Mémo » que l’élève peut consulter librement après que toutes les leçons de la demi-période auront été
étudiées.
Elle récapitule les notions acquises au cours de la demi-période et permet à chacun de mesurer le chemin parcouru dans ses
apprentissages. L’activité concrète de cette page consiste, pour les élèves, à observer les situations proposées et à s’expri-
mer oralement sur chacune d’entre elles. Il est important que chacun mette ses propres mots sur chacune de ces situations.

Æ Conduite de la séance • J’écris le précédent et le suivant.


« Quel est le précédent de 19 ? De 30 ? De 46 ?... »
Observation et description de la page « Quel est le suivant de 19 ? De 30 ? De 46 ?… »
L’enseignant demande aux élèves d’observer cette page et de
la décrire. Quelques volontaires s’expriment librement, puis • J’ajoute un petit nombre.
l’enseignant demande : «  En quoi cette page est-elle différente « Que fait Mélissa ? Comment compte-t-elle ? »
des autres ? » Les élèves répondront probablement : « Il n’y a pas « Qui peut calculer 16 + 5 ? »
de “Découvrons ensemble” ni “Je m’entraîne.” » ; « Il n’y a pas de
numéro. » ; « Il n’y a rien à faire : les réponses sont données. »  • Je retranche un petit nombre.
L’enseignant pose alors la question suivante : « Quelle est alors « Que fait Mélissa ? Comment compte-t-elle ? »
l’utilité de cette page ? » « Qui peut calculer 13 - 4 ? »
Mathix donne la réponse : « Cette page t’aide à retenir ce qui • Je complète un tableau à double entrée.
est essentiel. »
« Pourquoi y a-t-il un carré jaune au croisement des deux bandes
Commentaire de chaque partie rouges ? »
Chaque partie est observée et discutée : « Que représentent les lettres L et C sur les bandes rouges ? »
« Que faudrait-il dessiner à gauche du carré jaune ? Sous le carré
• Je compte jusqu’à 59. jaune ? »
« À quoi correspondent les cases rouges ? Quel nombre y a-t-il L’enseignant complète éventuellement les observations
après 40 ? Avant 40 ? » des élèves, en montre l’importance, et fait constater qu’ils
• Je décompose un nombre. ont appris beaucoup de choses depuis la rentrée, que ces
« Observez les étiquettes rattachées au nombre 24. Qui peut les connaissances et savoir-faire leur seront très utiles, car ils
justifier ? » vont les réutiliser et les enrichir tout au long de l’année.
Il leur annonce que, pour vérifier s’ils les maîtrisent parfai-
Si l’enseignant s’aperçoit que certains élèves ont des diffi- tement, ils devront répondre du mieux possible à l’évaluation
cultés à établir le lien entre ces différentes écritures, il peut qui va suivre.
écrire, au tableau, un autre nombre et demander à quelques
élèves de venir écrire les étiquettes correspondantes.

34
21 Je fais le point (1)
Observations préalables
L’enseignant procède régulièrement au bilan des compétences des élèves. Nous en proposons un, inspiré de la grille de
référence du Socle commun de connaissances et de compétences.
L’élève fait le point sur ses connaissances. Les résultats permettent aussi à l’enseignant de repérer les notions maîtrisées
par la majorité des élèves et celles qui doivent donner lieu à un travail de remédiation en atelier.
Comme les items des pages « Je fais le point » peuvent être anticipés à la maison, l’enseignant peut leur préférer ceux pro-
posés ci-après dans ce guide pour réaliser les évaluations finales des demi-périodes. Il utilisera alors les pages d’évaluation
du fichier comme activités préparatoires aux évaluations finales.

Socle commun Commentaires Propositions de remédiation


1. Écrire, nommer Les difficultés sont les deux passages Regrouper les élèves en difficulté et
les nombres entiers à la dizaine supérieure (40 et 50). demander à l’un d’eux de dire oralement
inférieurs à 1 000. Un échec à cet exercice montre la suite des nombres. L’enseignant demande
que la maîtrise de la numération écrite rapidement à un camarade de continuer,
° Connaître la suite des 60 premiers nombres n’est pas acquise. puis à un autre, et ainsi de suite.
numérique. Procéder de même à rebours, puis passer
à l’écrit.
➢ Photofiche S1
2. Écrire, nommer C’est généralement le passage à la dizaine Demander aux enfants de lire les trois
les nombres entiers supérieure ou inférieure qui provoque des nombres de chaque étiquette complétée :
inférieurs à 1 000. erreurs. ils doivent être consécutifs. Avec les élèves
les plus faibles, revenir à la comptine.
° Connaître le précédent,
le suivant. ➢ Photofiche S1

3. Calculer mentalement Si ajouter ou retrancher 1 ne présente guère Un matériel structuré (cubes emboîtables)
en utilisant l’addition de difficulté pour la majorité des enfants est une aide forte pour maîtriser
ou la soustraction. du CE1, il n’en est pas de même quand le changement de dizaine.
cette opération entraîne un changement On peut aussi demander d’énoncer la suite
° Ajouter 1, retrancher 1. de dizaine. des nombres au voisinage d’une dizaine.
➢ Photofiche S6
4. Calculer mentalement Vérifier les techniques de calcul utilisées. Reprendre ce travail en petits groupes
en utilisant l’addition Vérifier d’où proviennent les erreurs : avec de tout petits nombres, oralement
ou la soustraction. – maîtrise insuffisante des signes « + » d’abord, puis par écrit.
et « – » ; Ensuite, augmenter la taille des nombres.
° Ajouter ou retrancher – erreur de calcul.
un petit nombre.
5. Comparer, ranger Le premier item ne présente pas de difficulté, On peut avoir recours :
les nombres entiers car les nombres possèdent des nombres – à la comptine ou à la bande numérique ;
inférieurs à 1 000. de dizaines différents. Ce n’est pas le cas – à l’utilisation de barres et de jetons
du second item. pour décomposer les nombres en dizaines
° Comparer des nombres. et unités.
➢ Photofiche S1

35
Consignes de passation
Pour chaque exercice, l’enseignant lit une fois la consigne à haute voix et s’assure que chacun a compris, sans apporter
d’aide décisive. Les élèves travaillent individuellement. Il leur laisse un temps raisonnable pour réfléchir, calculer et rédiger
la réponse, puis il passe à l’exercice suivant.
L’ensemble des exercices de la page peut être traité en deux séances. Autant que possible, la correction doit avoir lieu le
jour même.

Socle commun Commentaires Propositions de remédiation


6. Comparer, ranger Cet exercice nécessite : En cas de difficulté, inciter les élèves
les nombres entiers – de connaître la notion d’ordre, la valeur à utiliser une méthode :
inférieurs à 1 000. des nombres ; – chercher le plus petit nombre ;
– d’élaborer une méthodologie d’exploration – l’écrire puis le barrer ;
° Ordonner des nombres. sans omission ni répétition. – procéder de même avec les autres
C’est l’observation des élèves au travail et nombres.
l’examen des réponses qui permettront de Utiliser aussi le placement sur la bande
déceler les causes d’erreurs et de proposer numérique.
des remédiations adaptées. ➢ Photofiche S1
7. Écrire, nommer Comparer les résultats à ceux d’une dictée Selon le cas, procéder à des dictées
les nombres entiers de nombres. de nombres ou à un travail de lecture.
inférieurs à 1 000. Si un élève écrit correctement des nombres ➢ Photofiche S3
en chiffres au cours d’une dictée de nombres
° Passer de l’écriture en et ne réussit pas cet exercice, c’est la lecture
lettres à l’écriture en chiffres. qui est en cause.
8. Écrire, nommer S’assurer que les élèves comprennent bien Reprendre ce travail en atelier avec
les nombres entiers ce qu’ils doivent écrire dans chaque colonne. du matériel structuré, oralement d’abord,
inférieurs à 1 000. Des erreurs dans la deuxième colonne puis par écrit.
° Décomposer un nombre en
montrent que l’élève n’a pas compris le sens ➢ Photofiches S2 et S4
des mots « dizaine » et « unité ».
dizaines et unités.
9. Utiliser un tableau. Cet exercice ne doit pas poser de difficulté, Les erreurs proviennent généralement
les élèves ayant déjà travaillé sur ce type de du mauvais repérage des lignes ou des
° Compléter un tableau tableau au premier cycle. colonnes. Utiliser deux baguettes
à double entrée. pour matérialiser celles-ci.

36
Évaluation (1)
Nom : …………………………………………………………..….… Prénom : ……………..…………………………..………………… Date : …………………..……………………

Compétences Évaluation
Nombres et calcul
1. Connaître les désignations écrites et orales des nombres entiers jusqu’à 1 000.
a. Produire des suites écrites de nombres de 1 en 1.
b. Produire des suites écrites de nombres de 1 en 1 à rebours.
c. Donner le successeur et le prédécesseur d’un nombre entier.
d. Lire et écrire, en chiffres et en lettres, les nombres entiers jusqu’à 1 000.
e. Interpréter la valeur des chiffres en fonction de leur position dans l’écriture décimale
d’un nombre.

1 a. Observe et complète.
© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement. 

26 27 28 ...... ...... ...... ...... ...... ...... ...... ...... ...... ...... ...... ...... ......

b. Observe et complète.

27 26 25 ...... ...... ...... ...... ...... ...... ...... ...... ...... ...... ...... ...... ......

c. Écris le nombre qui précède et celui qui suit.

...... 19 ...... ...... 29 ......

...... 40 ...... ...... 56 ......

d. Écris en chiffres. e. Observe et complète.


quarante-sept : ..........
34 3d4u 30 + 4
seize : ..........
49 ..................... .....................
dix-neuf : ..........
.......... 2d8u .....................
cinquante-trois : ..........
.......... ..................... 50 + 6

37
Nom : …………………………………………………………..….… Prénom : ……………..…………………………..………………… Date : …………………..……………………

Compétences Évaluation
Nombres et calcul
2. Comparer, ranger des nombres entiers.
3. Calculer des additions et des soustractions en ligne.

2 a. Entoure le plus grand nombre b. Range ces nombres du plus grand


de chaque encadré. au plus petit.

42 29 50 46
45 39 52 55

..........  ; ..........  ; ..........  ; ..........

3 Calcule.

© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement. 
a. 6 + 3 = ......... 8 + 4 = ......... 12 + 6 = ......... 14 + 6 = .........

b. 9 – 2 = ......... 8 – 3 = ......... 10 – 6 = ......... 11 – 3 = .........

Compétences Évaluation
Organisation et gestion de données
4. Utiliser un tableau.

4 Complète le tableau d’après les cartes du club de sport.

Nom : Nom : Nom :


Favard Minh Deri
Prénom : Sonia Prénom : Fleur Prénom : Brice
Âge : 8 ans Âge : 9 ans Âge : 6 ans
Taille : 1 m 30 Taille : 1 m 40 Taille : 1 m 27
Classe : CE1 Classe : CE2 Classe : CP
Adresse : 3, rue des Lilas Adresse : 12, rue des Abeilles Adresse : 21, grande rue

Nom Prénom Âge Taille Classe

Deri ................................................... ..................... ..................... .....................

................................................... Fleur ..................... ..................... .....................

................................................... ................................................... ..................... ..................... .....................

38
22 Trouver, compléter un alignement
Compétences Calcul mental
Identifier des points alignés, Ajouter un petit nombre. L’enseignant dit ou montre : « 15 + 2 » ; l’élève écrit 17.
compléter un alignement. Items : 12 + 4 ; 11 + 2 ; 15 + 3 ; 14 + 4 ; 21 + 5 ; 23 + 2 ; 24 + 5 ; 31 + 5 ; 32 + 7 ; 42 + 5.

Observations préalables
Pour un élève de CE1, l’alignement des points n’est pas une propriété évidente. Il faut qu’il comprenne que des points alignés
doivent tous appartenir à une même ligne droite, qui doit souvent être imaginée car non tracée. Parce que, par 2 points quel-
conques, passe toujours une seule droite, 2 points sont toujours alignés. Être « alignés », pour une série de points, ne devient
donc une propriété intéressante que lorsque le nombre de points est supérieur à 2.
L’alignement ne se perçoit pas avec les mêmes « outils » dans un espace comme celui de la cour de récréation (« méso-
espace ») et dans un espace comme celui de la feuille de papier (« micro-espace »). Dans le premier cas, c’est la visée ou un
fil tendu qui sera le meilleur moyen de contrôle ; dans le second cas, ce sera l’utilisation du bord de la règle.
Il est donc souhaitable de travailler sur l’alignement dans la cour de récréation, en utilisant des enfants ou des objets de
grande taille, avant de travailler sur la feuille de papier. Sur celle-ci, les alignements qui suivent des horizontales ou des
verticales sont évidemment plus facilement perçus que ceux qui suivent des obliques.

Activités collectives
Activité 2
Matériel : La classe est partagée en deux équipes ; deux fanions sont
– Pour l’activité 1 : deux fanions verticaux et leur support.
placés à 10 ou 15 m l’un de l’autre, une douzaine de bandes
– Pour l’activité 2 : deux fanions verticaux et leur support ;
parallèles qui déterminent des zones de 1 ou 2 m de largeur
une vingtaine de plots coniques (ou, à défaut, des pots de
sont tracées au sol (leur orientation est perpendiculaire à la
yaourt vides qui seront placés à l’envers sur le sol) ; une
droite définie par les deux fanions). Ces zones à bords paral-
corde de 20 m de long ; du papier adhésif ou des barres de
lèles découpent l’espace entre les deux fanions et se pro-
bois pour délimiter les zones au sol.
longent au-delà du segment ayant pour extrémités les deux
– Pour l’activité 3, pour chacun des 6 groupes d’élèves :
fanions. (Cf. schéma ci-dessous.)
une plaque de polystyrène d’environ 40 cm × 60 cm  ;
deux clous ; une dizaine d’épingles à tête ronde.

Æ Activités préliminaires
Activité 1
Devant la classe rassemblée dans la cour ou sur un terrain fanions
de sport, l’enseignant dispose deux fanions fixés sur deux
poteaux verticaux à 4 ou 5 m l’un de l’autre et demande à
La première équipe reçoit une douzaine de petits plots
l’un des élèves de la classe de venir s’aligner avec ces deux
coniques ; elle doit placer un plot par zone de façon à ce que
fanions. Lorsque le premier élève a choisi sa position, un
tous les plots soient alignés avec les deux fanions. La seconde
second élève est chargé de contrôler son alignement avec
équipe vérifie les alignements en tendant une longue corde de
les deux fanions. Un débat s’engage sur le meilleur moyen de
20 m environ qui prend appui sur les deux fanions. Quand un
procéder à ce contrôle.
plot est mal aligné, l’équipe « vérificatrice » marque 1 point.
Si la visée n’est pas proposée par la classe, l’enseignant la
Le rôle des deux équipes est ensuite inversé, mais la seconde
présentera, en précisant que, dans le cas où l’alignement
équipe reçoit 5 ou 6 plots supplémentaires, car elle bénéficie
est réussi, le premier objet doit cacher tous les autres ou
de l’expérience de l’équipe précédente.
se superposer à eux. Pour réussir sa visée, l’élève « vérifica-
Les scores sont comparés et analysés.
teur » doit donc se placer à l’extérieur du segment ayant pour
Dans la conclusion de la séance, l’enseignant attire l’attention
extrémités les deux fanions. C’est aussi ce qu’aurait dû faire
des élèves sur la pertinence, pour chaque équipe, de placer
le premier élève, qui tente généralement de se placer entre les
un élève « vérificateur » en dehors des fanions pour contrôler
deux fanions, perdant tout moyen de contrôle visuel sur son
l’alignement des plots.
propre alignement. Une fois l’alignement contrôlé et éventuel-
lement corrigé, l’enseignant demande à un deuxième, puis un Activité 3
troisième élève de venir s’aligner avec les deux fanions en La classe est divisée en six groupes. Chaque groupe reçoit
s’écartant de quelques mètres entre eux. D’autres élèves une plaque de polystyrène de 60 cm de long et 40 cm de
peuvent encore venir s’aligner, ceux déjà alignés pouvant les large, sur laquelle deux clous sont déjà plantés à 20 cm l’un
diriger. Les deux fanions peuvent alors être retirés : la ligne de l’autre, laissant voir la moitié de leur hauteur au-dessus de
formée par les élèves alignés garde la mémoire de la ligne la plaque, ainsi qu’une collection de 10 épingles à tête ronde.
droite sur laquelle s’est construit l’alignement. L’enjeu est d’aligner les 10 épingles avec les deux clous, en
laissant au moins 3 cm entre deux épingles successives.

39
Les productions des différents groupes sont affichées au Il laisse ensuite les élèves chercher, avec leur règle, un
tableau et analysées. groupe de 3 autres points alignés, comme le montre Mélissa
La conclusion fait apparaître qu’en l’absence d’un fil tendu avec les 3 points bleus. Il souligne, à cette occasion, que
entre les deux clous, l’idée de tracer une droite avec une 2 points sont toujours alignés et que l’alignement ne devient
longue règle en prenant appui sur les deux clous permettait intéressant qu’à partir de 3 points alignés.
de contrôler l’alignement de toutes les épingles. L’enseignant Une fois ces points découverts à l’aide de la règle, les élèves
en apporte la preuve en effectuant le tracé et en disposant 10 les colorient en vert, puis choisissent un quatrième point vert
épingles espacées sur la droite. aligné avec les 3 points précédents.
À l’issue de la séance, l’enseignant pose la question rituelle :
«  Qu’avons-nous appris aujourd’hui  ?  » Il attend une réponse
Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
proche de : « Nous avons appris à placer des points alignés et à
Les élèves découvrent les illustrations du fichier. Un rapide contrôler des alignements. »
échange oral permet de conclure que le groupe d’enfants ali-
gnés est celui où les enfants tirent à la corde, l’enseignant
demande d’entourer ce groupe d’enfants sur le fichier.

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • ➤ Prolongement
1 Dans cet exercice, les élèves doivent distinguer les perles ➢ Photofiche A4 
alignées de celles qui ne le sont pas. Ils doivent colorier Cette fiche comporte trois exercices.
les perles alignées entre elles. La tension du fil est le cri- Le premier demande aux élèves de trouver, parmi un
tère visuel de l’alignement des perles, mais il peut aussi être nuage de points blancs, des points alignés avec deux
contrôlé par la règle. points noirs, et de les colorier.
2 Ici, 9 pions sont disposés sur les 4 sommets d’un carré, Le deuxième est la recherche d’un double alignement
sur les 4 milieux de ses côtés, ainsi qu’au centre du carré ; sur un nouveau nuage de points blancs, soit le point
les médianes et les diagonales sont tracées. Deux pions sont d’intersection de deux droites, chacune étant définie
coloriés en vert ; les élèves doivent trouver un troisième pion par deux points donnés. Le recours à la règle n’est
aligné avec les deux autres et le colorier en vert. Les seg- pas indispensable, car les deux alignements sont bien
ments qui sont tracés servent de support visuel aux aligne- visibles.
ments. Dans chaque cas, une seule réponse est possible. Cet Le troisième exercice est plus délicat : il faut trouver
exercice ne devrait pas soulever de difficulté. des nœuds du quadrillage alignés avec deux nœuds
3 Aucune droite n’est tracée ; les élèves doivent trouver, donnés, mais la droite qu’ils définissent est une oblique
à l’aide de leur règle, 4 étoiles alignées parmi un groupe de qui n’est pas une diagonale du quadrillage. Le recours
8 étoiles. Ils les relient à l’aide de leur règle. Il existe un ali- à la règle peut s’avérer nécessaire avant de décou-
gnement de 3 étoiles qui ne convient pas, car il faut trouver vrir, souvent au cycle 3, que le «  nez  » des marches
4 étoiles alignées. d’un «  escalier régulier  » dessiné sur un quadrillage
4 La figure de cet exercice est tracée sur un support qua- à mailles rectangulaires ou carrées permet de s’en
drillé de cahier d’élève ; les points sont placés sur les nœuds passer. (Cf. schéma ci-dessous.)
du quadrillage. Un des alignements est porté par les lignes
principales du quadrillage  ; le second alignement est porté
par une diagonale du quadrillage. Le recours à la règle peut
s’avérer utile pour ce dernier alignement. Les élèves doivent
enrichir la figure de deux nouveaux points pour chaque ali-
gnement  ; les nœuds du quadrillage sont implicitement pri-
vilégiés. À l’occasion de cet exercice, l’enseignant souligne
que, grâce au quadrillage, il est possible de se passer de la
règle.

40
23 Reproduire une figure sur quadrillage (1)
Compétence Calcul mental
Reproduire un dessin Retrancher un petit nombre. L’enseignant dit : « 15 – 2 » ; l’élève écrit 13.
sur quadrillage. Items : 15 – 2 ; 26 – 3 ; 39 – 5 ; 17 – 4 ; 48 – 6 ; 19 – 2 ; 44 – 1 ; 13 – 2 ; 48 – 3 ; 22 – 1.

Observations préalables
Nous savons que les élèves de cycle 2 ont une tendance naturelle à reproduire des dessins par imitation de leur forme glo-
bale, surtout quand ceux-ci sont figuratifs. Le quadrillage est un outil qui permet de transformer la reproduction de figure en
un exercice de repérage de points placés sur les nœuds du quadrillage. Mais, pour que cette substitution ait lieu, il faut que le
regard de l’élève passe d’une perception globale du modèle à une perception plus analytique, prenant en compte les différents
éléments de la figure formée ici de segments de droite. Or, il n’est pas encore évident, pour tous les élèves de CE1, que, pour
reproduire un segment, il suffit de s’intéresser à la position de ses deux extrémités, puis de les joindre par un trait continu.
Pour favoriser ce changement de regard de l’élève, il faudrait lui permettre de n’observer que certaines parties réduites de
la figure afin qu’il en oublie l’aspect global. Cela serait possible en déplaçant, sur le modèle, un cache percé d’un trou rectan-
gulaire assez petit, ne laissant voir qu’un élément après l’autre de la figure, l’élève ayant la possibilité de déplacer le cache
à sa guise sur le modèle mais sans pouvoir l’ôter entièrement. Cette façon de procéder peut éventuellement être employée
lors de séances de remédiation spécifiques avec certains élèves.
Ici, pour favoriser le changement de regard de l’élève, nous avons fait apparaître, sur le fond du quadrillage, un découpage de
zones de couleurs différentes qui fournissent des repères supplémentaires et peuvent aider l’élève à ne prendre en compte
que certaines parties de la figure à reproduire.
Distinguer les côtés qui suivent une ligne du quadrillage de ceux qui n’en suivent pas est la complexité de la tâche de repro-
duction sur quadrillage d’une figure polygonale. La reproduction du côté qui suit une ligne du quadrillage est facilement réus-
sie : l’élève repère la direction du côté (verticale ou horizontale) et dénombre correctement le nombre de côtés de carreaux
du quadrillage qu’occupe ce côté de la figure. En revanche, la reproduction du côté qui ne suit pas de ligne du quadrillage
(obliques) pose problème, surtout si ces lignes sont longues. Pour lui donner la bonne inclinaison, il faut s’intéresser à la
position qu’occupent les deux extrémités du segment l’une par rapport à l’autre, en s’aidant des carreaux du quadrillage.
Apprendre à repérer les deux extrémités est essentiel : si ce repérage est réussi, le problème de la longueur du segment se
trouve aussi résolu.
Le degré de complexité du modèle dépend donc fortement du nombre de segments obliques ne suivant pas les lignes du
quadrillage et de leurs longueurs. Dans cette leçon, nous avons choisi de faire reproduire de courtes obliques.
Quand les élèves ont des difficultés à réussir les reproductions sur quadrillage, il est souhaitable de leur permettre de véri-
fier eux-mêmes, par superposition d’un modèle reproduit sur transparent ou sur papier calque, quelles sont les parties de
leur dessin qui ne sont pas conformes au modèle. Ce premier constat peut leur permettre, avec l’aide de l’enseignant, de
remettre en cause leur procédure erronée.

Activités collectives
propose ensuite d’autres points à placer. Il demande quel est
Matériel : Pour le travail au tableau  : des craies de l’intérêt des zones colorées pour le repérage des points. Les
couleurs. élèves constatent qu’il est plus facile de compter les carreaux
Pour le travail individuel, par élève : des crayons de cou- sur une petite zone (la zone colorée) que sur l’ensemble du
leur ; une règle. quadrillage.
L’enseignant sera attentif à travailler de façon progressive sur
le tracé des obliques.
Æ Activité préliminaire
Avant toute reproduction d’une figure sur quadrillage, l’élève Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
doit savoir repérer un point précis sur ce quadrillage. Comme Les élèves observent le dessin du chien et lisent la consigne.
cela a déjà été fait au CP, l’enseignant rappelle, si nécessaire, L’enseignant leur demande par quel point commencer le
comment repérer un point sur un quadrillage. Pour cela, il dessin. Ils voient vite que c’est à partir du point rouge. La
dessine ou projette, au tableau, un quadrillage qui comporte consigne rappelle qu’il faut s’aider des zones de couleur. Du
4 zones colorées. point rouge, les élèves comptent les carreaux jusqu’au pro-
Les élèves comptent le nombre de lignes et de colonnes de chain changement de direction  (2 carreaux à droite à partir
ce quadrillage. du point rouge). Les élèves abordent ensuite le tracé à la
L’enseignant dessine, à côté de ce premier quadrillage, un règle (je trace un trait de 2 carreaux vers la droite). Ce dernier
quadrillage identique (même nombre de lignes et de colonnes demande beaucoup de soin et de précision, car les segments
et mêmes zones colorées). Sur le premier quadrillage, il sont courts. Le tracé à la règle des obliques est une source
place sur un nœud un point rouge, puis questionne la classe : de difficultés  : il pourra être tracé en dernier. L’enseignant
« Comment placer le même point sur le second quadrillage ? » La apporte son aide aux élèves les moins habiles dans le
réponse est : « Il faut compter les lignes et les colonnes. » Un élève maniement de la règle. Pour les élèves en difficulté lors du
place le point rouge sur le second quadrillage. L’enseignant repérage des points, il est nécessaire de leur demander de

41
marquer au fur et à mesure les points importants sur le En fin de séance, l’enseignant pose la question rituelle :
modèle, de les reporter sur le quadrillage, puis de les relier «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui ?  » Il attend une réponse
tour à tour. Chacun fait valider sa production par son voisin proche de : «  Nous avons appris à reproduire une figure sur
de table. quadrillage. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • ➤ Prolongement
1 Pour reproduire le tracé du tee-shirt, les élèves débutent ➢ Photofiche S7
leur dessin à partir du point rouge. Ce quadrillage est divisé Le premier dessin est un polygone quelconque. La
en 6 zones colorées qui facilitent le comptage des carreaux. reproduction de ce polygone sur quadrillage ne com-
Les obliques suivent les diagonales du quadrillage. Si l’utili- porte que des tracés de segments qui suivent les lignes
sation de la règle rend la tâche trop compliquée pour certains, du quadrillage sans tracés de lignes obliques. Il est
l’enseignant peut leur permettre de dessiner à main levée. donc simple et ne demande aux élèves qu’un repérage
Les erreurs proviennent d’un mauvais comptage des carreaux. des points importants (points où s’effectue un chan-
2 Réinvestissement : Cet exercice réinvestit le passage à gement de direction) par un comptage de carreaux.
la dizaine (ajouter 1, retrancher 1). L’enseignant rappelle les Demander aux élèves en difficulté de s’aider des zones
notions étudiées en leçon 17 aux élèves qui n’ont pas réussi de couleur pour compter plus facilement les carreaux.
l’exercice. Le second dessin représente une tour dessinée sur
un quadrillage coloré de 6 zones différentes. Les
Coin du chercheur bords du dessin suivent en grande partie les traits du
1 et 4 doivent être placés sur la même colonne ou ligne quadrillage.
et 2 et 3 sur la même colonne ou ligne.
➢ Photofiche A5
Sur cette fiche, deux dessins différents sont proposés.
Ces modèles de forme polygonale possèdent de nom-
breuses obliques d’inclinaisons différentes ; on peut
donc s’attendre à quelques erreurs. Le zonage sera
une aide précieuse pour pouvoir repérer les points
importants.
Une approche collective orale pour tracer ces obliques
peut précéder le temps de travail individuel, ce qui
réduira sans doute le nombre d’erreurs commises.

42
24 Comparer les nombres jusqu’à 59
Compétences Calcul mental
Comparer, ordonner, Écrire le plus grand de trois nombres (⩽ 29). L’enseignant dit : « 15 ; 18 ; 13 » ; l’élève écrit 18.
intercaler les nombres Items : (19, 22, 12) ; (23, 13, 17) ; (9, 17, 15) ; (19, 13, 8) ; (15, 24, 23) ; (29, 23, 27) ; (17, 11, 18) ;
inférieurs à 60. (10, 19, 20) ; (21, 22, 18) ; (15, 5, 25).

Observations préalables
Les élèves ont déjà comparé deux nombres entiers en visualisant concrètement ou mentalement la quantité qu’ils repré-
sentent lorsqu’ils sont « petits » (inférieurs à 29 en L 10). Si, dans un premier temps, on utilise encore le matériel des barres
vertes et jetons jaunes, on doit amener petit à petit les élèves à comparer et à ordonner les nombres à partir de leur seule
écriture chiffrée dans notre système de numération de position.

Activités collectives
numération  : 57 vient après 52, 52 vient après 46, 46 vient
Matériel : après 41, et 41 vient après 38. D’autres nombres à ranger sont
– Pour l’activité 1  : barres vertes et jetons unités de la proposés par l’enseignant.
page matériel A du fichier de l’élève.
– Pour l’activité 2 : une ficelle de 3 m ; 8 pinces à linge ; Activité 2
12 étiquettes-nombres. L’enseignant installe, devant son tableau, à hauteur d’élève,
une corde sur laquelle il accroche, avec des pinces à linge,

Æ Activités préliminaires
dans l’ordre croissant, 4 étiquettes suffisamment espacées
entre elles où sont écrits les nombres 30, 40, 50, 55.
Activité 1 Il demande à 4 élèves de tirer chacun une étiquette, dans un
L’enseignant écrit, au tableau, cinq nombres de deux chiffres sac qui contient 8 étiquettes de nombres compris entre 30 et
inférieurs à 60 (ex. : 38, 41, 57, 52, 46), puis il demande : 55. Il leur donne une pince à linge et leur demande de placer
« À quoi voit-on que 57 est plus grand que 38 ? » La discussion ces étiquettes à leur place sur le « fil des nombres ». La classe
fait ressortir que, pour comparer deux nombres, il suffit de approuve ou désapprouve le rangement proposé. La bande
comparer les nombres de barres vertes (les dizaines). Pour numérique affichée dans la classe peut servir de référent.
convaincre les indécis, l’enseignant utilise les barres vertes
et jetons jaunes de la page matériel A. Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
Lorsque chacun est convaincu que 57 est plus grand que
38, l’enseignant pose la question  suivante : «  À quoi voit-on Les élèves découvrent une décomposition canonique de
que 57 est plus grand que 52  ?  » Les élèves constatent que nombres à partir de barres vertes de 10 unités et de jetons
la règle précédente est insuffisante, car les deux nombres isolés. Ils écrivent le nombre de jetons de chaque collection.
ont le même nombre de dizaines. Ils en déduisent que, pour Si l’« Activité préliminaire 1 » a été conduite, les élèves n’au-
comparer ces deux nombres, il suffit de comparer les chiffres ront pas de difficulté pour ranger ces nombres. Les élèves en
des unités. difficulté se référeront aux règles énoncées par Théo et Léa.
Quand la règle est comprise, les élèves écrivent, sur leur À la fin de la leçon, l’enseignant pose la question rituelle :
ardoise, les nombres donnés du plus grand au plus petit. La «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui  ?  » Il attend une réponse
classe commente le rangement écrit au tableau par un élève. proche de  : «  Nous avons appris que, pour comparer deux
L’enseignant fait repérer la place de chacun des nombres sur nombres, on compare d’abord les chiffres des dizaines. Si les
la bande numérique affichée dans la classe, ce qui confirme deux nombres ont le même chiffre des dizaines, on compare les
les comparaisons précédentes fondées sur les règles de la chiffres des unités. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • 4 Les élèves doivent intercaler les nombres à leur place.
Chaque nombre est utilisé deux fois.
1 L’enseignant conseille aux élèves de commencer par
chercher le plus grand nombre, de l’écrire dans la première 5 Calcul réfléchi : Rainette propose, ici, une situation sous-
case et de le barrer sur la ligne du dessus, puis de réitérer le tractive. Pour trouver la case d’arrivée, il faut calculer menta-
procédé sur les nombres restants. lement l’opération 11 – 3.
2 L’élève compare deux nombres. Il n’y a plus le support du
matériel. L’enseignant demande de relire les bulles de Théo ➤ Prolongement
et de Léa pour aider les élèves en difficulté. ➢ Photofiche S8
3 On demande de ranger quatre nombres. La vérification Elle comporte deux exercices qui utilisent le matériel
s’effectue à partir de la bande numérique. de numération pour comparer des nombres.

43
25 Trouver le complément à la dizaine supérieure
Compétence Calcul mental
Trouver le complément Dictée de nombres (nombres < 60). L’enseignant dit : « 49 » ; l’élève écrit 49.
à la dizaine supérieure. Items : 48 ; 58 ; 39 ; 49 ; 25 ; 56 ; 44 ; 22 ; 32 ; 27.

Activités collectives
camarades (par exemple  : 28). Il choisit ensuite, parmi les
Matériel : Ardoises ; jetons ; pièces de 1 ¤ et billets de 10 ¤ 9 ardoises, celle qui lui permet de compléter le nombre tiré
des pages matériel G et H du fichier de l’élève. à la dizaine immédiatement supérieure (ici : 2). L’enseignant
n’emploie pas l’expression «  dizaine immédiatement supé-
Æ Activités préliminaires rieure », mais parle de « nombre terminé par zéro » et demande
à l’élève de nommer ce nombre avant de calculer le complé-
Activité 1 : Trouver le complément à 10 ment. Les élèves valident le calcul et l’un d’entre eux vient
Avant d’aborder cette leçon, l’enseignant doit vérifier que les écrire l’égalité au tableau (ici : 28 + 2 = 30).
élèves connaissent parfaitement les compléments à 10. L’opération est recommencée plusieurs fois avec des nombres
Il peut le vérifier par une courte séance de calcul mental ou différents. Il apparaît donc que, lorsqu’on sait compléter à 10,
proposer l’activité qui suit. on sait compléter à la dizaine supérieure.
Il écrit les nombres 1, 2, 3, 4, 5, 5, 6, 7, 8, 9 sur 10 ardoises qu’il Pour appuyer cette conclusion, l’enseignant écrit des égalités
place retournées sur son bureau. Il désigne 10 élèves qui en au tableau, par exemple :
prennent une chacun, au hasard, et la montrent à leurs cama- 8 + … = 10  6 + … = 10  5 + … = 10
rades. Parmi ces 10 élèves, l’enseignant en choisit 5 (en veil- 18 + … = 20  26 + … = 30  35 + … = 40
lant qu’aucune paire ne soit formée de deux compléments à 10) 38 + … = 40  46 + … = 50  45 + … = 50
et demande à ceux qui restent de se placer chacun à côté du Les élèves doivent les compléter rapidement.
partenaire qui possède le complément à 10. Dès qu’une paire L’enseignant peut reprendre un travail semblable en le
est formée, les deux élèves placés côte à côte montrent leurs contextualisant avec les pièces de monnaie : « Sarah a 34 ¤.
deux ardoises à la classe qui valide. L’enseignant écrit des Combien lui manque-t-il pour acheter une paire de chaussures
égalités à trou au tableau, par exemple : 8 + … = 10 ; 6 + … = 10 ; qui coûte 40 ¤ ? »
5 + … = 10 et demande à un élève de venir les compléter.
Il rappelle que lorsqu’on montre 8 doigts avec ses deux mains,
le complément à 10 du nombre 8 est le nombre de doigts que Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
l’on a pliés. Les élèves lisent la première consigne et complètent les
calculs de Mélissa. Ils retrouvent les additions à trous pré-
Activité 2 : Trouver le complément à la dizaine sentées comme dans l’« Activité préliminaire 2 ». La remarque
supérieure de Mélissa confirme bien que, si l’on connaît les compléments
L’enseignant place, devant le tableau, visibles par tous, les à 10, on connaît les compléments aux autres dizaines.
ardoises numérotées de 1 à 9 et, sur sa table, une série de 5 à En fin de séance, l’enseignant pose la question rituelle :
6 ardoises sur lesquelles il a écrit un nombre de deux chiffres «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui ?  » Il attend une réponse
non terminé par 0, par exemple : 28, 46, 37, 42… proche de : « Nous avons appris à trouver le complément à la
Un élève vient tirer l’une de ces ardoises et la montre à ses dizaine supérieure. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • Coin du chercheur
1 Cet exercice vérifie que les élèves connaissent les com- Si on ajoute les points de deux faces opposées d’un
pléments à 10. Le recours aux doigts levés et pliés ou le sur- dé, on trouve toujours 7, car la somme des nombres de
comptage seront de bons moyens pour aider les élèves qui 1 à 6 est égale à 21, et la répartition équitable de cette
feraient encore des erreurs. somme selon les 3 axes du dé impose une distribution
de 7 points sur chaque axe.
2 L’enseignant demande aux élèves d’effectuer les calculs
La face opposée à 5 est donc 2.
colonne par colonne.
La correction est collective. Elle est effectuée par les élèves
en difficulté qui peuvent s’aider de la piste numérique
(cf. Photofiche S9, Exercice 2). ➤ Prolongement
3 Problème : Ce problème de la vie courante propose une ➢ Photofiche S9
situation concrète de complément à la dizaine supérieure en Elle propose un premier exercice de soutien réservé
manipulant la monnaie. L’échange de 10 pièces de 1 ¤ contre aux élèves qui n’auraient pas réussi l’exercice 2 du
1 billet de 10  ¤ pour atteindre la dizaine supérieure peut fichier.
s’avérer utile pour certains élèves. Le second exercice traite le calcul du complément à
4 Réinvestissement : Cet exercice réinvestit la connais- la dizaine supérieure en utilisant la bande numérique.
sance de la structure des nombres  dans notre système de
numération : écrire un nombre de dizaines et d’unités en un
nombre de 2 chiffres.

44
26 Calcul réfléchi : Ajouter un petit nombre (2)
Compétence Calcul mental
Calculer une somme de deux termes en Trouver le complément à 10. L’enseignant dit : « 8 » ; l’élève écrit 2.
utilisant le complément à la dizaine supérieure. Items : Complément à dix de : 8 ; 7 ; 9 ; 6 ; 5 ; 2 ; 3 ; 1 ; 4 ; 0.

Observations préalables
Ajouter un petit nombre à un nombre de deux chiffres est une technique complexe qui se décompose en plusieurs étapes.
Une première étape préparatoire consiste à identifier le complément à la dizaine supérieure du nombre de deux chiffres, la
deuxième étape à décomposer mentalement le « petit nombre » en une somme dont le premier terme est égal au complément
précédent, et la troisième à effectuer le calcul. Ces différentes étapes sont quasi simultanées pour un adulte aguerri, mais
sont difficiles pour les élèves de CE1 qui n’ont pas encore automatisé les techniques composant ce calcul. Il faut donc s’assu-
rer que ceux-ci maîtrisent chacune des étapes précédentes.
L’enseignant montrera aux élèves l’intérêt de l’écriture mathématique des différentes étapes du calcul. Elle est une aide
précieuse pour comprendre l’organisation du calcul et un point d’appui pour sa réalisation.

Activités collectives
2 noix pour remplir la troisième boîte. Avec 7 noix, on a rempli
Matériel : 4 ou 5 boîtes d’œufs contenant 10 alvéoles ; une la troisième boîte de 10 et il est resté 5 noix. Au total, on obtient
réserve d’une cinquantaine de noix (ou de marrons) qui 3 boîtes de 10 et il reste 5 noix : ce qui fait 35 noix. »
joueront le rôle des œufs. Il traduit ces actions par une écriture mathématique :
28 + 7 = 28 + 2 + 5

Æ Activité préliminaire
28 + 7 = 30 + 5
28 + 7 = 35
L’enseignant écrit, au tableau, la somme d’un nombre de deux Le même type de situation est repris deux ou trois fois de
chiffres et d’un nombre inférieur à 10 avec franchissement de suite, suivi de sa traduction mathématique.
la dizaine supérieure, comme 28 + 7.
Il propose d’associer cette somme à la réunion de deux col- Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
lections de noix. L’enseignant dirige les élèves vers les illustrations du fichier.
Il demande à un élève de constituer une collection de 28 noix, Théo veut calculer 17 + 5. Les élèves commentent l’illustration
en précisant par avance combien de boîtes de 10 œufs il peut en s’appuyant sur le contexte de l’«  Activité préliminaire  » :
remplir avec cette collection avant de valider sa prévision Théo complète la seconde dizaine avec 3 unités, il reste
en rangeant les 28 noix dans des boîtes d’œufs contenant 2 unités. On obtient 17 + 5 = 20 + 2 = 22. Les élèves com-
10 alvéoles chacune. L’élève remplit 2 boîtes  ; la troisième plètent l’égalité du fichier.
boîte ne contient que 8 noix. L’enseignant attire l’attention des élèves sur l’arbre à calcul
L’enseignant constitue lui-même la seconde collection de de Léa. Il le commente et leur demande de compléter les
7 noix, et interroge la classe pour savoir si cette collection va nombres manquant dans la décomposition du nombre 5, puis
permettre de compléter la troisième boîte. La réponse « oui » dans la suite de l’arbre, avant d’aboutir à la même égalité que
est unanime  ; il demande alors combien de noix resteront Théo.
hors de la boîte. L’élève effectue la manipulation qui valide À l’issue de ce travail, l’enseignant pose la question rituelle :
les réponses de la classe. « Qu’avons-nous appris aujourd’hui ? » Il aide les élèves à for-
L’enseignant récapitule : « On a rempli 3 boîtes de 10 et il reste muler une réponse proche de : « Nous avons appris à addition-
5 noix. Qui peut dire à quel nombre est égale la somme 28 + 7 ? » ner un petit nombre à un nombre de deux chiffres en complé-
Il reprend : « Avec 28 noix, on a rempli 2 boîtes de 10 ; il manquait tant ce nombre à la dizaine supérieure. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • 3 Rainette vient d’arriver sur la case 10 ; le dé indique 4. Les
élèves doivent entourer la case 6 d’où elle est partie.
1 Les deux étapes du schéma sont représentées ; seuls la
traduction mathématique des schémas et les calculs de 18 + 4 ➤ Prolongement
et de 29 + 8 sont demandés aux élèves.
➢ Photofiche S10
2 Dans cet exercice, les élèves doivent compléter deux
Dans le premier exercice, l’élève a comme support
arbres à calcul, comparables à celui utilisé par Léa, pour
visuel les barres de 10 et les unités. Il peut aussi utili-
illustrer les étapes des calculs de 15 + 8 et de 26 + 5. Dans le
ser la bande numérique pour vérifier ses calculs.
second arbre à calcul, les élèves doivent assumer la décom-
position du nombre 5 en 4 + 1 ; le conseil de Mathix les aide à Dans le second exercice, l’élève doit compléter un
trouver la décomposition qui convient. arbre à calcul, la décomposition du petit nombre étant
déjà amorcée.

45
27 Calcul réfléchi : Retrancher un petit nombre (2)
Compétence Calcul mental
Retrancher un petit nombre Dictée de nombres (nombres < 60). L’enseignant dit : « 56 » ; l’élève écrit 56.
en franchissant la dizaine. Items : 56 ; 35 ; 58 ; 23 ; 43 ; 18 ; 15 ; 46 ; 37 ; 57.

Observations préalables
Dans cette leçon, les élèves vont apprendre une méthode pour soustraire un petit nombre à un nombre de deux chiffres
avec passage de la dizaine. Le passage de la dizaine est conduit en deux étapes : d’abord, retrancher le nombre d’unités du
nombre de deux chiffres pour obtenir un nombre entier de dizaines ; ensuite, retrancher le nombre d’unités restant dans le
petit nombre à soustraire pour retrancher totalement ce petit nombre.

Activités collectives
soustractions successives,  avec passage à la dizaine :
Matériel : Des boîtes d’œufs comportant 10 alvéoles uti- 23 – 3 = 20 ; 20 – 4 = 16 ; 32 – 2 = 30 ; 30 – 3 = 27.
lisées dans la leçon précédente ; une réserve d’une cin-
quantaine de noix (ou de marrons) qui joueront le rôle des Activité 2 : Utilisation d’une bande numérique
œufs. L’enseignant dessine, au tableau, une bande numérique et
propose de l’utiliser pour effectuer les mêmes calculs qu’avec

Æ Activités préliminaires
les boîtes à 10 alvéoles, mais en associant chaque soustrac-
tion à un bond en arrière.
Activité 1 : Utilisation des boîtes à 10 alvéoles Pour effectuer 24 – 6, l’enseignant part de la case 24 et recule
L’enseignant demande à un élève de sortir 24 noix de la de 4 cases pour atteindre la case 20, puis il recule encore de
réserve, puis lui demande de prévoir combien de boîtes de 2 cases et atteint la case 18. On retrouve 24 – 6 = 18.
10 alvéoles il va pouvoir remplir avec ces noix. Il valide sa Il associe chaque déplacement à une flèche surmontée du
proposition en plaçant les 24 noix dans des boîtes d’œufs de nombre de cases sautées et établit le lien avec les manipula-
10 alvéoles : il en remplit 2 et place les 4 dernières noix dans tions précédentes.
la troisième boîte. L’enseignant souligne que ces informa- Il dessine de nouvelles bandes numériques et procède de la
tions étaient fournies par le chiffre des dizaines et le chiffre même manière pour les autres calculs de l’activité 1.
des unités du nombre 24.
L’enseignant écrit, au tableau, la soustraction  : 24 – 4 = …
et demande à la classe de trouver le résultat. Un élève vient au Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
tableau retirer 4 noix de la collection précédente ; on constate Les élèves reconnaissent l’activité manipulatoire précédente,
qu’il reste 2 boîtes pleines, soit 20 noix : 24 – 4 = 20. les barres de dizaines ont remplacé les boîtes de 10 alvéoles. 
L’enseignant reconstitue la collection de 24 noix et écrit au Cette fois, il faut calculer 34 – 4. L’enseignant lit la consigne
tableau la soustraction : 24 – 6 = … et demande à la classe de et les élèves complètent l’égalité de Théo.
trouver le résultat. Un élève vient au tableau retirer 6 noix. Ensuite, ils observent les calculs de Léa  qui doit calculer
Il retire d’abord les 4 noix de la troisième boîte, puis encore 34 – 7.
2 noix dans la deuxième boîte ; on constate qu’il reste 1 boîte Ils doivent remarquer qu’elle utilise le résultat de Théo pour
pleine et 8 noix dans la deuxième boîte, soit 18 noix. calculer sa soustraction. Il suffit donc de soustraire 4 puis
L’enseignant traduit cette manipulation en deux temps par encore 3, car 7 = 4 + 3. Les élèves complètent le fichier.
deux soustractions successives : 24 – 4 = 20 et 20 – 2 = 18, En fin de séance, l’enseignant pose la question rituelle :
en justifiant la seconde soustraction par le fait que 6 = 4 + 2. «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui ?  » Il attend une réponse
Il propose ensuite d’autres situations analogues : 23 – 7 = … ; proche de : « Nous avons appris à soustraire un petit nombre
32 – 5 = … ; etc. à un nombre de deux chiffres en passant par un nombre entier
Dans chaque cas, il traduit la double manipulation par deux de dizaines. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • Coin du chercheur
1 Ces premiers calculs sont une aide pour préparer le méca- Il s’agit de compter de 10 en 10 : il manque le nombre
nisme de la technique développée dans les exercices 2 et 3. 45.
2 et 3 Les quatre items reprennent la méthode utilisée par
Léa dans le « Découvrons ensemble ». ➤ Prolongement
4 Réinvestissement : Exercice de réinvestissement de la ➢ Photofiche S11
leçon 22. Il faut utiliser la règle pour relier trois points alignés. Cette photofiche de soutien propose des soustractions
en ligne à résoudre avec l’aide des représentions des
nombres en dizaines et unités.

46
28 Lire, écrire les nombres jusqu’à 99
Compétences Calcul mental
Lire et écrire les nombres Écrire le plus petit des trois nombres (⩽ 59). L’enseignant écrit 35 ; 28 ; 43 ; l’élève écrit 28.
inférieurs à 100. Items : (35, 28, 43) ; (39, 22, 42) ; (53, 13, 47) ; (39, 59, 49) ; (45, 43, 48) ; (15, 24, 33) ;
(37, 36, 28) ; (57, 29, 48) ; (40, 29, 50) ; (55, 35, 25).

Observations préalables
Malgré l’inconvénient du passage à la ligne, le tableau des nombres rangés par dizaines propose une présentation qui favo-
rise la prise de conscience des régularités des écritures chiffrées : dans chaque colonne, le chiffre de droite reste le même ;
sur chaque ligne, le chiffre de gauche reste le même. La mise en évidence de la régularité dans la suite des nombres est une
aide pour la compréhension de la numération décimale ; elle souligne le rôle de chaque chiffre et l’importance de leur position
dans le nombre. Le nom de chaque dizaine est associé à un étage du tableau et à une famille de nombres.
Avec les nombres de 70 à 99, les élèves vont être confrontés aux irrégularités de la numération orale, mais aussi retrouver
les mêmes régularités d’écriture chiffrée qu’avec les nombres de 20 à 69. L’enjeu est de faire comprendre le lien entre les
numérations orale et chiffrée de cette tranche de nombres. Il faudra du temps pour que tous les élèves l’acquièrent. Lectures
et dictées de nombres fréquentes seront les meilleurs moyens pour y parvenir.

Activités collectives
Matériel : Une bande numérique de 50 à 99 format affiche ; Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
une paire de ciseaux ; un rouleau de papier adhésif. L’enseignant fait observer aux élèves l’illustration du fichier ;
ils y reconnaissent le tableau que l’enseignant a affiché lors
de l’activité préliminaire.
Æ Activité préliminaire Il leur demande ensuite de lire les bulles de Léa, Mélissa et
Théo. Après discussion, c’est le moment de rappeler qu’avant
L’enseignant se munit d’une longue bande numérique de
50 à 99 (format affichage) et la présente à la classe en l’affi- d’écrire un nombre en chiffres commençant par « soixante »,
chant sur une large partie du tableau. Il demande aux élèves ou « quatre-vingts », il faut attendre que ce nombre dicté soit
de lire quelques nombres, puis annonce qu’il va organiser ces complètement énoncé. Les élèves complètent ensuite les
nombres d’une tout autre façon. étiquettes colorées et les cases du tableau, en s’aidant des
Pour cela, il découpe la bande en « tranches » après chaque bulles de Mélissa, Léa et Théo.
nombre se terminant par 9, puis il range ces « tranches » les Une fois le tableau complété, l’enseignant demande quelle
unes au-dessous des autres, en prenant soin de respecter particularité possèdent les écritures des nombres de la pre-
l’alignement des chiffres des unités dans les colonnes du mière colonne, de la deuxième colonne, etc. Il renouvelle ses
tableau qui apparaît progressivement. Il demande à un élève questions à propos des différentes lignes.
de venir montrer le chemin à suivre pour retrouver l’ordre de Il pose alors la question rituelle  : «  Qu’avons-nous appris
la bande numérique  : arrivé à l’extrémité droite d’une ligne, aujourd’hui  ?  » Il attend une réponse proche de  : «  Dans le
on passe à la ligne au-dessous en recommençant à partir de tableau des nombres, les nombres de la même ligne com-
la gauche. mencent par le même chiffre, les nombres de la même colonne
L’enseignant indique que ce tableau prend le nom de « tableau finissent par le même chiffre. »
des nombres » et demande aux élèves de faire des remarques
sur les nombres de ce tableau.

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • 4 Calcul réfléchi : C’est une situation soustractive. Rainette
arrive sur la case 15 après avoir fait un bond de 5 cases. Elle
1 Dans cet exercice, l’élève complète une bande numérique. est donc partie de la case 10 (15 – 5).
Le tableau des nombres étudié précédemment servira à la
correction.
2 et 3 L’élève doit relier les écritures en chiffres et les ➤ Prolongement
écritures littérales des nombres pris dans la tranche délicate ➢ Photofiche A6
des nombres de 70 à 99. L’enseignant s’assure que la lecture Elle propose un tableau de nombres partiellement rem-
des étiquettes n’est pas un obstacle, sinon il lira chaque éti- pli et des morceaux de tableau qu’il faut recoller à leur
quette aux élèves en difficulté. Il laisse ensuite chaque élève place et compléter.
procéder à ses mises en relation. Pendant la correction col- Lors de la correction, on peut utiliser le tableau des
lective, l’enseignant revient sur les irrégularités langagières nombres du « Découvrons ensemble » pour retrouver
entre « soixante » et « soixante-dix » et entre « quatre-vingts » la place des pièces du puzzle.
et « quatre-vingt-dix ».

47
29 Décomposer les nombres jusqu’à 79
Compétence Calcul mental
Décomposer les nombres Dictée de nombres (nombres < 100). L’enseignant dit : « 96 » ; l’élève écrit 96.
inférieurs à 80. Items : 96 ; 68 ; 78 ; 89 ; 99 ; 86 ; 94 ; 42 ; 82 ; 92.

Observations préalables
La suite des nombres des séries de « soixante-dix », « quatre-vingts » et « quatre-vingt-dix » échappe à la régularité de la
suite orale des nombres des séries précédentes. Elle décontenance encore de nombreux élèves au CE1. Dans la leçon 28,
les élèves ont été confrontés à l’ensemble des désignations orales irrégulières. La leçon 29, en se centrant sur les nombres
de 60 à 79, permet à nouveau aux élèves de pratiquer les premiers nombres « bizarres » ; en utilisant les décompositions
additives de ces nombres, elle justifie leur prononciation.

Activités collectives
Matériel : Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
Des étiquettes additives : 60 + 4 ; 60 + 9 ; 70 + 1 ; 70 + 5 ; Les élèves observent la situation, lisent silencieusement la
60 + 10 ; 60 + 11 ; 60 + 15 ; des étiquettes de nombres écrits consigne et l’expliquent : il faut relier les véhicules (qui com-
en lettres  : soixante-deux ; soixante-quatre  ; soixante- portent des nombres) aux garages. Les enseignes des garages
douze ; soixante-quatorze. sont lues et la différence entre les séries de « soixante » et
de «  soixante-dix  » sont affirmées. Les élèves connaissent
ces séries depuis le CP et les ont revues en leçon 28. Les
Æ Activités préliminaires camions transportant les barres dizaines et les jetons unités
L’enseignant dessine, au tableau, une bande numérique de ainsi que les voitures portant les étiquettes 6 d 7 u et 7 d 5 u
21 cases. Il y écrit le premier nombre  : 60, et les élèves justifient ces différences. L’enseignant attire l’attention des
viennent à tour de rôle la compléter jusqu’à 79. élèves sur la voiture portant l’étiquette 60 + 18 qu’il oppose
L’enseignant distribue ensuite les étiquettes, puis demande au tableau à 60 + 8.
aux élèves de venir au tableau les relier aux nombres écrits Les élèves relient les véhicules aux garages.
sur la bande numérique et de justifier leurs choix. En fin de séance, l’enseignant pose la question rituelle  :
La classe les valide ou les refuse. «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui ?  » Il attend une réponse
proche de : «  Nous avons appris à décomposer les nombres
jusqu’à 79. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • 60 + 14 = 70 + 4 = 74. La première est utile comme justifica-
tion de la dénomination « soixante-quatorze ». Les élèves en
1 Il reprend l’activité du «  Découvrons ensemble  ». Il difficulté pourront s’appuyer sur l’exercice 1 qui utilise les
faut relier les étiquettes-nombres à la bande numérique. mêmes nombres.
L’enseignant est attentif aux écritures 60 + 14 et 60 + 16, qui 4 Réinvestissement : Cet exercice réinvestit en partie la
ne sont pas des décompositions canoniques, mais qui sont leçon 27 : retrancher un petit nombre.
une aide pour justifier les dénominations des nombres de la
série des « soixante-dix ».
Coin du chercheur
2 Il met l’accent sur les décompositions canoniques des
Il y a 8 triangles : 4 petits et 4 grands formés par
nombres des familles de «  soixante  » et «  soixante-dix  » en
l’assemblage de 2 petits (que beaucoup d’élèves
insistant sur les nombres de dizaines et d’unités isolées.
ne verront pas).
3 Il permet de revenir sur les différentes écritures d’un
nombre de la famille de « soixante-dix » :

48
30 Tracer et prolonger un segment
Compétence Calcul mental
Utiliser la règle pour Complément à 10. L’enseignant dit : « De 7 pour aller à 10 » ; l’élève écrit 3.
tracer et prolonger Items : de 7 pour aller à 10 ; de 6 pour aller à 10 ; de 5 pour aller à 10 ; de 9 pour aller à 10 ;
un segment. de 3 pour aller à 10 ; de 4 pour aller à 10 ; de 1 pour aller à 10 ; de 8 pour aller à 10 ;
de 2 pour aller à 10 ; de 0 pour aller à 10.

Observations préalables
L’objectif de cette leçon vise la maîtrise de techniques indispensables pour travailler en géométrie.
Tracer un segment dont les extrémités sont données requiert une technique dont les éléments peuvent être clairement iden-
tifiés :
– bien placer le bord de sa règle en prenant appui sur la mine du crayon qu’on a placée sur la première extrémité du segment,
puis en faisant pivoter la règle jusqu’à ce que son bord soit en contact avec la seconde extrémité du segment. L’aide de la
mine du crayon comme point d’appui peut être déterminante pour certains élèves encore malhabiles ;
– bien placer ses doigts sur la règle afin de l’immobiliser sans faire obstacle au passage du crayon sur le bord de celle-ci ;
– bien tenir son crayon pour que le bout de la mine soit en contact avec la feuille à l’endroit précis où le bord de la règle la
touche. Cela nécessite d’incliner légèrement le crayon vers l’avant.
La maîtrise simultanée de ces trois gestes n’est pas encore assurée chez tous les élèves de début de CE1 ; l’enseignant doit
donc s’attacher à leur apprentissage.
Le prolongement d’un segment nécessite de placer la règle suffisamment en amont de l’extrémité à partir de laquelle on sou-
haite prolonger le segment pour conserver son alignement. Certains élèves ne perçoivent pas cette contrainte. Ce procédé
permet aussi de savoir si certains points sont ou non alignés avec un segment.

Activités collectives
L’enseignant suscite le commentaire de ce tracé  : «  Quelles
Matériel : Règle ; crayon à papier bien taillé. précautions Léa a-t-elles prises pour prolonger le segment  ?  »
Les élèves disent : « Elle respecte l’alignement du segment déjà
tracé ; elle a placé sa règle sur tout le segment rouge avant de le
prolonger. »
Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• • On passe alors à la réalisation de l’exercice, situé en regard,
En haut et à gauche, on voit une illustration montrant comment dans lequel il faut tracer les segments pour terminer le dessin
Théo utilise sa règle et son crayon pour tracer un segment. de la maison. Cet exercice nécessite une bonne maîtrise du
L’enseignant incite les élèves à énoncer les trois éléments geste, puisqu’il faut aussi savoir arrêter le tracé sur le dernier
cités ci-dessus : point sans le dépasser et déplacer obliquement ou verticale-
– positionnement de la règle ; ment la règle pour tracer les segments.
– positionnement des doigts sur la règle ; À l’issue de la séance, l’enseignant pose la question rituelle :
– positionnement du crayon. «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui ?  » Il attend une réponse
Dans la seconde partie de l’illustration, Léa montre comment proche de : « Nous avons appris à bien tenir notre règle et notre
prolonger un segment. crayon pour joindre deux points ou pour prolonger un segment. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • ➤ Prolongements
1 Cette activité plutôt récréative (terminer la queue en ➢ Photofiche S12
panache de l’écureuil) permet de vérifier si les élèves uti- Cette fiche de soutien propose deux exercices.
lisent leur règle de manière fine, car la difficulté vient de ce Le premier reprend une situation ludique similaire à
que les points à relier sont relativement proches. Il faut signa- celle du fichier. Il faut relier, dans l’ordre, des points à
ler que ce sont les points noirs qui doivent être reliés et non l’aide de la règle. L’enseignant fera les mêmes mises
les nombres qui les désignent. en garde que pour l’exercice 1 du fichier : il faut relier,
2 Cet exercice vérifie que les élèves savent correctement dans l’ordre, les points noirs et non les chiffres qui les
prolonger un segment. Le tracé se fera une fois de droite à désignent.
gauche (pour les moustaches à gauche de l’image) puis de Le second exercice consiste à compléter le dessin
gauche à droite (pour les autres). Le tracé qui posera le plus d’une enveloppe. Cet exercice est mixte  : les élèves
de difficulté aux élèves droitiers sera de prolonger les seg- doivent relier des points par des segments de droite et
ments de droite à gauche et, inversement, pour les gauchers, prolonger des segments déjà tracés en partie.
ce sera de prolonger les segments de gauche à droite.

49
Calcul réfléchi :
31 Additionner 2 nombres de 2 chiffres (1)
Compétence Calcul mental
Ajouter des dizaines à Tables d’addition. L’enseignant dit : « 7 + 4 » ; l’élève écrit 11.
un nombre à 2 chiffres. Items : 7 + 4 ; 3 + 2 ; 7 + 5 ; 9 + 4 ; 8 + 9 ; 3 + 8 ; 5 + 6 ; 6 + 7 ; 7 + 8 ; 2 + 9.

Observations préalables
Il est important, au cycle 2, de développer la maîtrise de l’addition « naturelle » de deux nombres de deux chiffres (en ligne).
Cette « addition naturelle », qui commence par le calcul de la somme des dizaines (partie la plus significative), se poursuit
par le calcul de la somme des unités, et se termine par la somme de ces deux résultats, même si le second dépasse 10.
Ex. : 26 + 37 = 20 + 30 + 6 + 7 = 50 + 13 = 63.
Cette technique permet d’entraîner les élèves au calcul mental avec les nombres inférieurs à 100. Elle ne doit pas être
confondue avec l’addition posée non écrite qui commence par la somme des unités afin de prendre en compte d’éventuelle
retenues et qui ne se prête pas facilement au calcul mental. En revanche, il est évident que les élèves doivent aussi maîtri-
ser l’algorithme écrit de l’addition posée en colonne pour calculer des sommes de trois termes et plus, ou des sommes de
nombres de trois chiffres.

Activités collectives

Æ Activité préliminaire Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •


L’enseignant écrit l’énoncé d’un problème au tableau : « Julien Après la lecture de la consigne, les élèves observent le calcul
a 16 cartes  ; Lucie lui en donne 20. Combien de cartes Julien de Théo. Celui-ci a écrit son addition en ligne. Sa remarque
possède-t-il maintenant ?  » Les élèves le lisent et le refor- sous-entend qu’on peut facilement additionner des dizaines :
mulent. Au cours de la discussion, l’enseignant insiste sur 30 + 20 = 3 d + 2 d = 5 d = 50.
la chronologie de l’action et interroge les élèves : « Julien en Les élèves observent ensuite comment Léa calcule 30 + 26.
aura-t-il plus ou moins qu’au début ? » Elle utilise le matériel et la décomposition des nombres en
Ces derniers découvrent que le problème est une situation dizaines et unités pour calculer.
additive qui se résout par le calcul de 16 + 20. L’enseignant
À l’issue de cette séance, l’enseignant pose la question :
laisse les élèves résoudre ce calcul avec la procédure de leur
« Qu’avons-nous appris aujourd’hui ? » Il attend une réponse du
choix : dessin, utilisation de matériel structuré, calcul.
type : « Nous avons appris à ajouter des dizaines à un nombre
La mise en commun des résolutions permet d’examiner toutes
de deux chiffres. »
les propositions et de retenir la résolution la plus rapide :
16 + 20 = 20 + 10 + 6 ; 20 + 10 = 2 d + 1 d = 3 d ; 3 d + 6 = 36.

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • Coin du chercheur
1 Cet exercice vérifie que les élèves savent ajouter des Il s’agit de trouver tous les couples de deux nombres
dizaines entre elles. L’enseignant revient sur l’écriture à deux à 1 chiffre dont la somme est égale à 10. Il manque
chiffres des dizaines et sur l’importance du 0 dans l’écriture (6 , 4). La proposition (10 , 0) sera acceptée également.
des nombres (cf. leçon 16).
2 C’est la reprise du calcul de Léa, activité traitée dans le
« Découvrons ensemble ». Il permet de vérifier la maîtrise de ➤ Prolongement
la technique de l’addition naturelle. Les élèves qui le désirent ➢ Photofiche S13
peuvent utiliser leur ardoise ou leur cahier de brouillon pour Elle comporte deux exercices qui s’appuient sur la
avoir plus de place et de liberté dans leur calcul. représentation du matériel de numérotation.
Pour aider les élèves en difficulté, l’enseignant permet l’utili-
sation du matériel structuré ou de schémas symbolisant les Dans le premier exercice, l’élève ajoute des dizaines
dizaines et les unités. entre elles.
3 Ce problème se résout par une addition semblable à celles Dans le second exercice, l’élève ajoute des dizaines à
qui viennent d’être étudiées. L’espace de travail est utile aux un nombre de deux chiffres.
élèves qui ont besoin de l’appui de l’écrit pour calculer. Cela
renseigne ainsi l’enseignant sur l’aide à apporter.
4 Réinvestissement : Cet exercice réinvestit la technique
qui consiste à prolonger un segment jusqu’à un point donné.
Les élèves qui n’auront pas réussi l’exercice devront se
reporter aux conseils donnés lors de la leçon 30.

50
32 Problèmes : Situations additives ou soustractives (2)
Compétences Calcul mental
Identifier et résoudre une situation Ajouter 10. L’enseignant dit : « 34 » ; l’élève écrit 44.
additive ou soustractive. Items : 34 ; 23 ; 12 ; 36 ; 14 ; 28 ; 45 ; 30 ; 41 ; 55.

Observations préalables
Cette deuxième page de « Problèmes » est la suite de la leçon 19 qui était basée sur le « Jeu de la boîte », avec des nombres
qui permettaient aux élèves d’utiliser une grande variété de procédures, y compris celles s’appuyant sur le dénombrement et
ne mobilisant donc pas encore le calcul.
Ici, les quatre problèmes proposés sont, comme dans la leçon 19, des problèmes de transformation d’état (en référence à
la catégorisation de G. Vergnaud) avec recherche de la valeur de l’état final, la transformation étant tantôt additive, tantôt
soustractive. Ce type de situation est intuitivement associé à l’addition ou à la soustraction dès la classe de CP, bien que les
compétences en calcul des élèves ne soient pas encore très développées. L’interprétation de ces énoncés ne devrait donc
pas poser de problème aux élèves en début de CE1. En outre, les contextes proposés sont familiers : élèves qui montent ou
qui descendent d’un bus, cartons que l’on charge ou décharge d’un camion… Si les difficultés de lecture et de compréhension
de l’énoncé ont été aplanies, les élèves devraient pouvoir se représenter correctement les situations.
La taille des nombres risque d’être un obstacle pour les élèves utilisant le dénombrement. Dessiner les éléments correspondant
à la situation est fastidieux, souvent source d’erreurs, et ne garantit donc pas toujours l’exactitude du résultat.

Activités collectives
1 Après s’être assuré de la bonne compréhension de mime de la situation, d’offrir la possibilité à certains élèves
l’énoncé par tous les élèves, et notamment de l’aspect chro- d’utiliser ou non une calculatrice, ou même de traiter ce pro-
nologique des différentes illustrations, l’enseignant laisse blème rapidement si aucune difficulté particulière n’apparaît
un temps suffisant aux élèves pour leur permettre d’orga- dans la classe.
niser leurs calculs. Durant ce temps, il circule parmi eux et Le calcul de la somme 40 + 13 nécessite d’agir simultané-
repère ceux qui rencontrent des difficultés, soit pour traduire ment sur le nombre de dizaines et sur les unités restantes ; il
l’énoncé par un calcul, soit pour effectuer un calcul. permet aux élèves de découvrir l’intérêt des décompositions
Lors de la correction, l’enseignant écrit au tableau : 38 – 6 = 32 canoniques : 40 + 10 + 3 = 50 + 3 = 53.
et fait remarquer que, le nombre 38 étant formé de 3 « paquets 4 Le dernier problème est construit sur le même modèle
de 10 » et de 8 unités, quand on retire 6 unités, on ne modi- que le troisième, mais, cette fois, on décharge 5 cartons du
fie pas la composition des «  paquets de 10  » (rappel de la camion. L’enseignant souligne qu’il s’agit d’un autre problème
leçon 27). et donc d’un autre camion, car les élèves pourraient enchaîner
2 Le deuxième problème est construit sur le même modèle cette situation avec le résultat de la précédente. Ils pourront
que le premier, mais, cette fois, 8 élèves montent dans le réinvestir la méthode apprise à la leçon 27 pour soustraire un
car. L’enseignant souligne qu’il s’agit d’un autre problème, et petit nombre à un nombre de deux chiffres avec passage de
donc d’un autre car, car les élèves pourraient enchaîner la dizaine. Les élèves en difficulté peuvent mimer la situation
cette deuxième situation avec le résultat de la première. en utilisant des jetons.
L’enseignant procède de la même façon que pour le premier Lors de la correction, l’enseignant écrit, au tableau, les
problème, sachant que, ici, le franchissement de la dizaine étapes du passage de la dizaine après avoir décomposé 5 en
peut être un obstacle pour certains élèves. 3+2:
Lors de la correction, il écrit, au tableau, 38 + 8 = 46 et montre 43 – 3 = 40
que l’apport de 8 unités supplémentaires aux 8 unités ini- 40 – 2 = 38
tiales va permettre de former un nouveau « paquet de dix ». Il
détaille alors les étapes du passage à la dizaine supérieure :
38 + 8 = 38 + 2 + 6 ➤ Prolongement
38 + 8 = 40 + 6
38 + 8 = 46 ➢ Photofiche P3
3 La façon dont l’enseignant va gérer la résolution de ce Elle propose, sous forme dialoguée, des situations de
problème dépend des résultats enregistrés dans la résolution même type que celles vues dans le fichier : deux situa-
des problèmes précédents. Il décide de procéder ou non au tions de retrait et une troisième d’ajout.

51
33 (1) La course à la voile
Observations préalables
Les pages « Maths Aventures » concluent chacune des cinq périodes. Le contexte de ces pages, bien que plus ludique, est
plus complexe que celui d’un problème classique. Répondre aux six questions nécessite une recherche d’informations et
l’utilisation des notions et des techniques étudiées durant la période.
Les cinq pages « Maths Aventures » sont traitées de la même façon, le jour même :
– lecture et explications de l’enseignant ;
– travail individuel ;
– confrontation en petits groupes ;
– correction collective des exercices.
Lors de la correction, l’élève colorie le dessin d’un objet accolé à l’exercice lorsqu’il a réussi celui-ci. Dans le cas de la page
« La course à la voile », il colorie une bouée. L’activité terminée, l’élève compte les exercices réussis, c’est-à-dire son nombre
de bouées : s’il n’a pas commis d’erreur ou n’en a commis qu’une, il colorie la médaille d’or sur le podium en bas de page ; s’il
a commis deux ou trois erreurs, il colorie la médaille d’argent ; et s’il a commis plus de trois erreurs, il colorie la médaille de
bronze. Ainsi, tous les élèves colorient une médaille.
Pour recenser et comparer les résultats obtenus pour toutes les périodes de l’année, l’enseignant peut photocopier, pour
chaque élève, la fiche récapitulative sur laquelle l’élève note son score en coloriant les objets et la médaille correspondante
(cf. matériel photocopiable ci-après). Ces informations guideront l’enseignant pour d’éventuelles séances de remédiation qu’il
organisera avant les évaluations de fin de période.

Activités collectives
Pendant quelques minutes, les élèves observent le dessin, puis ➝ « Combien de bateaux voyez-vous ? Qu’est-ce qu’une voile ?
communiquent leurs observations à la classe. L’enseignant À quoi sert-elle ? Sur quel bateau est écrit l’exemple ? »
pose alors quelques questions pour attirer leur attention sur ➝ « Quelle est la couleur des flotteurs ? Combien devez-vous en
les points qu’ils n’ont pas relevés et sur les éléments indis- colorier ? »
pensables pour répondre aux questions. ➝ « Que fait Léa ? Où sont les informations qui vont vous per-
Chaque bulle est ensuite lue à voix haute par l’enseignant ou mettre de calculer combien il lui manque ? »
par un élève. Elle est commentée, surtout si le texte, ou le ➝ « Que devez-vous faire sur le quadrillage ? Quelle est l’utilité
contexte, n’est pas compris par certains. des points rouges ? Avec quel instrument allez-vous travailler ? »
➝ « Vous devez prolonger les rayons du soleil jusqu’au nuage. ➝ « Que font les photographes ? Où sont placés leurs dossards ?
De quels instruments avez-vous besoin ? » Que faudra-t-il faire ? »

Activités individuelles
Les élèves travaillent individuellement. En cas de difficulté de 5 Les élèves doivent reproduire un bateau sur quadrillage.
compréhension de l’énoncé, ils demandent l’aide de l’ensei- Le point rouge indique le début de la reproduction.
gnant. Quand tous ont complété les réponses aux questions, 6 Il faut compléter la suite numérique. La difficulté réside
ils peuvent comparer leurs résultats par groupes de 2, 3 ou
dans le changement de dizaine.
4, sans corriger leurs réponses. Les groupes s’entendent sur
une solution qui sera présentée lors de la mise en commun.
Cette dernière permet de confronter les réponses données, Pour terminer, l’enseignant demande aux élèves de lire la
de les justifier ou, éventuellement, de les corriger. bulle de Mathix, puis de colorier les bouées correspondant
aux exercices réussis.
1 Les élèves qui ont prolongé correctement au moins trois Ensuite, les élèves qui ont gagné 5 ou 6 bouées colorient la
des quatre rayons du soleil peuvent colorier la bouée. médaille d’or ; ceux qui ont gagné 4 ou 3 bouées colorient la
2 Les sommes à compléter font intervenir des dizaines. médaille d’argent ; les autres colorient la médaille de bronze.
Ce type d’évaluation à la fois ludique et rapide informe l’en-
3 L’enseignant observe l’utilisation, par les élèves, de la seignant sur le degré de réussite de sa classe. Son infor-
règle ou de la bande de papier pour vérifier l’alignement des mation sera complétée par les résultats à l’évaluation qui
flotteurs. suivra dans laquelle les élèves feront le point sur la période
4 C’est une recherche du complément à 10, présentée sous écoulée.
la forme d’un petit problème.

52
Leçon 33 (1) – La course à la voile
Matériel photocopiable

Prénom :
.....................
Exercice 1 2 3 4 5 6 Médaille
Période 1

Période 2

Période 3

Période 4

Période 5


© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques Guide pédagogique CE1 – Reproduction autorisée pour une classe seulement. 

Prénom :
.....................
Exercice 1 2 3 4 5 6 Médaille
Période 1

Période 2

Période 3

Période 4

Période 5


Prénom :
.....................
Exercice 1 2 3 4 5 6 Médaille
Période 1

Période 2

Période 3

Période 4

Période 5

53
34 J’ai compris et je retiens (2)
Observations préalables
Cette page est un « Mémo » que l’élève peut consulter librement après que toutes les leçons de la demi-période auront été
étudiées.
Elle récapitule les notions acquises au cours de la demi-période et permet à chacun de mesurer le chemin parcouru dans ses
apprentissages. L’activité concrète de cette page consiste, pour les élèves, à observer les situations proposées et à s’expri-
mer oralement sur chacune d’entre elles. Il est important que chacun mette ses propres mots sur chacune de ces situations.

Æ Conduite de la séance • Je retranche un petit nombre.


« Que représente ce schéma ? »
Commentaire de chaque partie « Pourquoi enlève-t-on d’abord 4 ? »
Chaque partie est observée et discutée : « Pourquoi enlève-t-on ensuite 3 ? »
• Je compte jusqu’à 99. « Pour calculer 32 – 7 quel nombre aurait-on enlevé d’abord ? »
« Qu’aurait-on enlevé ensuite ? »
« Que voyez-vous ? »
« Que représentent les cases rouges ? » • J’utilise la règle pour vérifier l’alignement des points
« Quel nombre y a-t-il après 90 ? Avant 90 ? » rouges.
• J’écris le précédent et le suivant. « Comment vérifier si des points sont alignés ? »
« Peut-on utiliser un autre instrument ? »
« Quel est le précédent de 70 ? De 80 ? De 90 ? »
« Quel est le suivant de 70 ? De 80 ? De 90 ? » • Je prolonge un segment.
• Je compare 2 nombres de 2 chiffres. « Que signifie “prolonger” ? »
« Pourquoi le premier dessin est-il barré ? »
« Qui peut dire deux nombres qui n’ont pas le même chiffre des « Quelle est l’erreur commise ? »
dizaines ? » «  Qui veut prolonger le segment que je viens de tracer au
« Quel est le plus grand de ces deux nombres ? Pourquoi ? » tableau ? »
«  Qui peut dire deux nombres qui ont le même chiffre des « À quoi faut-il faire attention quand on prolonge un segment ? »
dizaines ? »
« Quel est le plus grand de ces deux nombres ? Pourquoi ? » L’enseignant complète éventuellement les observations des
élèves, montre l’importance de certaines d’entre elles. Il leur
• J’additionne des dizaines. fait constater qu’ils ont appris beaucoup de choses qui leur
« Que représente la lettre d écrite en vert ? » seront très utiles, car ils vont les réinvestir et les enrichir tout
« Comment additionne-t-on 30 + 20 ? » au long de l’année.
« Qui peut expliquer comment on additionne 40 + 30 ? » Il leur annonce que, pour vérifier qu’ils maîtrisent ces connais-
« Comment additionne-t-on 30 et 26 ? » sances, ils devront répondre du mieux possible à l’évaluation
« Qui peut expliquer comment on additionne 40 et 35 ? » qui va suivre.

54
35 Je fais le point (2)
Observations préalables
L’enseignant procède régulièrement au bilan des compétences des élèves. Nous en proposons un, inspiré de la grille de
référence du Socle commun de connaissances et de compétences.
L’élève fait le point sur ses connaissances. Les résultats permettent aussi à l’enseignant de repérer les notions maîtrisées
par la majorité des élèves et celles qui doivent donner lieu à un travail de remédiation en atelier.
Comme les items des pages « Je fais le point » peuvent être anticipés à la maison, l’enseignant peut leur préférer ceux propo-
sés dans le guide pédagogique pour réaliser les évaluations finales des demi-périodes. Il utilisera alors les pages d’évaluation
du fichier comme activités préparatoires aux évaluations finales.

Socle commun Commentaires Propositions de remédiation


1. Écrire, nommer C’est généralement le passage à la dizaine Avec les élèves les plus faibles, revenir
les nombres entiers supérieure ou inférieure qui provoque à la comptine de la suite numérique
inférieurs à 1 000. des erreurs. à l’endroit et à l’envers.
Vérifier si le même problème existe dans Sinon, utiliser le matériel des barres
° Connaître le précédent, l’énoncé oral de la comptine. dizaines, qu’il faudra éventuellement casser,
le suivant. et jetons unités, qu’il faudra éventuellement
regrouper pour former une dizaine.
2. Calculer mentalement Vérifier d’abord d’où proviennent les erreurs : Reprendre ce travail en petits groupes.
en utilisant l’addition – erreur de calcul dans l’ajout des dizaines Demander à chacun d’expliquer oralement
ou la soustraction. entre elles ; sa technique afin que tous puissent enrichir
– non-décomposition du nombre de deux leur répertoire.
° Ajouter, retrancher un petit chiffres. Utiliser le matériel (barres et jetons).
nombre.
➢ Photofiches S10 et S11
3. Calculer mentalement Observer comment procèdent les élèves Demander aux élèves en difficulté de
en utilisant l’addition. pour trouver le complément à la dizaine surcompter ou d’utiliser la bande numérique.
° Connaître les compléments
supérieure. ➢ Photofiche S9
à la dizaine supérieure.
4. Calculer mentalement L’exercice est guidé puisqu’on demande Insister sur le fait que, si l’on connaît
en utilisant l’addition. d’abord de trouver le complément à la dizaine les compléments à dix, on connaît
supérieure, puis d’utiliser ce complément les compléments aux autres dizaines.
° Calculer en utilisant les pour effectuer l’opération. Procéder par étapes :
compléments à la dizaine par exemple, 37 + 3 = 40 ; 37 + 4 = 41 ;
supérieure. 37 + 5 = 42
➢ Photofiches S9 et S10
5. Comparer, ranger Le premier item ne présente pas de difficulté, On peut avoir recours :
les nombres entiers car les nombres possèdent des nombres – à la comptine ou à la bande numérique ;
inférieurs à 1 000. de dizaines différents. Ce n’est pas le cas – à l’utilisation de barres et de jetons
du second item. pour décomposer les nombres en dizaines
° Comparer des nombres. et unités.
➢ Photofiche S8
6. Comparer, ranger L’intercalation est toujours difficile, d’autant Dans un premier temps, utiliser la bande
les nombres entiers plus que 30 ne figure pas dans les étoiles. numérique, puis éventuellement le matériel.
inférieurs à 1 000.
° Intercaler un nombre.

55
Consignes de passation
Pour chaque exercice, l’enseignant lit une fois la consigne à haute voix et s’assure que chacun a compris, sans apporter
d’aide décisive. Les élèves travaillent individuellement. Il leur laisse un temps raisonnable pour réfléchir, calculer et rédiger
la réponse, puis il passe à l’exercice suivant.
L’ensemble des exercices de la page peut être traité en deux séances. Autant que possible, la correction doit avoir lieu le
jour même.

Socle commun Commentaires Propositions de remédiation


7. Écrire, nommer La lecture joue, ici, un grand rôle. La difficulté de l’écriture de ces nombres
les nombres entiers Cet exercice est difficile car il porte se rencontre encore au CE2. Procéder
inférieurs à 1 000. sur la lecture littérale des nombres de régulièrement à des dictées de nombres.
la tranche 70-99. Il faut reprendre cet apprentissage
° Passer de l’écriture en Recouper les résultats obtenus avec ceux rapidement.
lettres à l’écriture en chiffres. des dictées de nombres.

8. Utiliser la règle Vérifier si les enfants sont bien munis C’est par la pratique que les enfants
pour tracer. d’une règle et d’un crayon bien taillé. parviendront à surmonter les difficultés
Observer l’attitude des enfants et déceler motrices.
° Tracer et prolonger les principales causes d’erreurs au moment Toujours exiger un travail soigné.
un segment. du tracé.
9. Résoudre un problème Le point de départ du tracé (point rouge) est Demander aux élèves de bien compter
géométrique. donné. Le dessin ne comporte qu’une seule les carreaux. Si l’oblique pose problème,
oblique. faire reproduire le dessin en commençant
° Reproduire une figure par le bas.
sur quadrillage.
➢ Photofiche S7

56
Évaluation (2)
Nom : …………………………………………………………..….… Prénom : ……………..…………………………..………………… Date : …………………..……………………

Compétences Évaluation
Nombres et calcul
1. Écrire, nommer les nombres entiers inférieurs à 1 000.
2. Comparer, ranger les nombres entiers inférieurs à 1 000.
a. Donner le successeur et le prédécesseur d’un nombre entier.
b. Comparer deux nombres.
c. Ordonner des nombres.
d. Intercaler un nombre.
3. Calculer mentalement en utilisant l’addition ou la soustraction.
a. Ajouter, retrancher un petit nombre.
b. Ajouter des dizaines à un nombre de deux chiffres.

1 Complète.
54 cinquante-quatre 50 + ....... ....... d ....... u
© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement. 

.......... soixante-deux .......... +2 ....... d ....... u

.......... soixante-dix-huit 70 + ....... 7 d ....... u

2 a. Écris le nombre qui précède et celui qui suit.

...... 79 ...... ...... 90 ......

...... 70 ...... ...... 89 ......

b. Entoure le plus grand nombre de chaque nuage.


73
37
65 62
72 75

c. Écris ces nombres du plus petit au plus grand.

39 70 67 74 ......... ; ......... ; ......... ; .........

d. La boule du 57 est jaune. Colorie-la.

50 60 70

57
Nom : …………………………………………………………..….… Prénom : ……………..…………………………..………………… Date : …………………..……………………

3 a. Complète.
57 + 4 = ......... 68 + 5 = ......... 43 - 4 = ......... 51 – 3 = .........

b. Complète.
30 + 40 = ......... 50 + 27 = ......... 40 + 32 = .........

Compétences Évaluation
Géométrie
4. Utiliser la règle pour :
a. – tracer un segment ;
b. – prolonger un segment.
5. Repérer des cases, des nœuds d’un quadrillage.

© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement. 
4 a. Joins les deux points. b. Prolonge le trait jusqu’au bord du cadre.

5 Reproduis cette figure.

58
36 Décomposer les nombres jusqu’à 99
Compétences Calcul mental
Lire, écrire, décomposer Somme de dizaines entières. L’enseignant dit : « 50 + 30 » ; l’élève écrit 80.
les nombres inférieurs Items : 50 + 30 ; 20 + 20 ; 30 + 30 ; 30 + 20 ; 40 + 30 ; 50 + 20 ; 40 + 40 ; 60 + 20 ;
à 100. 50 + 40 ; 70 + 20.

Observations préalables
Les élèves ont déjà travaillé au CP sur les décompositions additives des nombres.
Les décompositions rencontrées dans cette leçon, pour la tranche de nombres allant de 80 à 99, privilégient la décomposition
canonique des nombres (80 + 5 ; 90 + 3), sans oublier la décomposition liée à la prononciation de ces nombres (80 + 13).
L’enseignant soulignera cette particularité.

Activités collectives
classe que la décomposition de 96 en 80 + 16 « s’entend »
Matériel : Pour chaque groupe de 4 élèves : deux quand on prononce ce nombre.
grandes étiquettes sur lesquelles sont inscrits « famille À l’issue de la mise en commun, on constate que, dans les
des quatre-vingts » et « famille des quatre-vingt-dix » ; boîtes, certains nombres comme 96 sont écrits sous diverses
des petites étiquettes nombres en écriture chiffrée, en formes et d’autres sous une unique forme, comme 85 par
écriture additive ou décomposée en dizaines et unités (cf. exemple. Des élèves viennent alors au tableau pour lire un
matériel photocopiable ci-après). nombre puis l’écrire sous une autre forme.
La classe valide ou propose une autre écriture.

Æ Activité préliminaire Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •


Les élèves sont groupés par quatre. L’enseignant distribue Les élèves observent la situation du fichier et reconnaissent
le même matériel à chaque groupe : 2 grandes étiquettes et l’activité préliminaire.
12 petites étiquettes nombres. Il demande ensuite de placer L’enseignant demande à un élève de lire la consigne et de
les petites étiquettes sur l’une ou l’autre des deux grandes l’expliciter : il faut relier des lettres à leur boîte. L’enseignant
étiquettes qui symbolisent des boîtes (celle des quatre-vingts attire l’attention sur l’écriture « 20 + 20 + 20 + 20 ». Il formule
ou des quatre-vingt-dix). L’enseignant laisse aux élèves un une aide pour les élèves en difficulté qui se lanceraient dans
temps de réflexion nécessaire. un calcul mental hasardeux : « On voit quatre 20 ».
Lorsque ceux-ci ont placé toutes leurs étiquettes, il conduit Les élèves exécutent la consigne ; la correction est immédiate.
la phase de mise en commun. Il invite un élève à choisir une L’enseignant pose enfin la question : « Qu’avons-nous appris
petite étiquette et à dire dans quelle boîte il l’a placée. Une aujourd’hui ? » Il attend une réponse proche de : « Nous avons
discussion s’engage avec les autres groupes afin de valider appris à lire, écrire et décomposer les nombres de 80 à 99. Les
ou non cette réponse. L’enseignant consigne les résultats au nombres de 90 à 99 ont une particularité : bien qu’on entende
tableau. “quatre-vingts” quand on les dit, le chiffre des dizaines n’est pas
Les élèves constatent qu’un nombre peut être écrit de diffé- 8. Il faut être attentif au second nombre prononcé. Si c’est un
rentes façons : par exemple, 96 peut s’écrire 9 d 6 u ; 80 + 16 nombre entre dix et dix-neuf, il faut écrire 9 comme chiffre des
ou 90 + 6. L’enseignant fait remarquer à l’ensemble de la dizaines. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • 4 Calcul réfléchi : L’enseignant s’assure oralement que
tous les élèves ont compris la situation : Rainette fait un bond
1 Les étiquettes proposées de part et d’autre de la bande de 10 cases. L’enseignant demande aux élèves d’indiquer sur
numérique doivent être reliées à la case du nombre qui leur quelle case elle va arriver. Ils justifient leur réponse par une
correspond. Les dizaines entières sont indiquées et offrent égalité de la forme : 50 + 10 = 60.
une aide précieuse. Les élèves peuvent passer par une étape
supplémentaire en écrivant le résultat de chacune des éti-
quettes avant de les relier.
➤ Prolongement
2 Cet exercice met l’accent sur les décompositions canoniques ➢ Photofiche S14
des nombres des familles des quatre-vingts et quatre-vingt-dix Elle propose deux exercices :
en insistant sur les nombres de dizaines et d’unités isolés. – un exercice ludique dans lequel des camions portant
3 Cet exercice permet de revenir sur les différentes écritures des décompositions additives à compléter sont à relier
d’un nombre de la famille des quatre-vingt-dix : 80 + 15 = 90 + 5 = 95. à des bornes kilométriques ;
La première est utile comme justification de la dénomination – un exercice comparable à l’exercice 1 du fichier.
« quatre-vingt-quinze ». Les élèves en difficulté pourront
s’appuyer sur la bande numérique de l’exercice 1.

59
Leçon

Famille des Famille des


36

8d
quatre-vingt-dix quatre-vingts

80 + 7
80 + 16
Matériel photocopiable

96
80 + 2

9d6u

60
– Décomposer les nombres jusqu’à 99

8d3u
8d8u

80 + 18
85

9d
90 + 6
© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement. 
37 Comparer les nombres jusqu’à 99
Compétences Calcul mental
Comparer, ranger, encadrer et intercaler les nombres Ajouter 20. L’enseignant dit : « 36 » ; l’élève écrit 56.
inférieurs à 100. Items : 36 ; 25 ; 43 ; 18 ; 52 ; 39 ; 41 ; 64 ; 78 ; 67.

Observations préalables
Cette leçon est un prolongement de la leçon 24 dans laquelle les élèves ont appris à comparer les nombres inférieurs à 60
en comparant leurs chiffres des dizaines puis, éventuellement, leurs chiffres des unités. Cette règle de comparaison s’appuie
sur les propriétés de la numération décimale de position et n’est en rien perturbée par les bizarreries de la numération orale
pour les nombres de 70 à 99. En convaincre les élèves est un des objectifs de cette leçon.

Activités collectives
Matériel : De grandes étiquettes nombres (type feuille A4) : Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
63 ; 72 ; 75 ; 86 ; 89 ; 94. Les élèves observent la situation du fichier et lisent silencieu-
sement la consigne et la bulle de Mathix.

Æ Activité préliminaire
Dans un premier temps, l’enseignant demande aux élèves
de ranger oralement les nombres dans l’ordre croissant. Les
L’enseignant dispose les étiquettes nombres pliées en quatre élèves effectuent ensuite, individuellement, le travail sur le
dans un chapeau et demande à deux élèves de venir choisir fichier en reliant chaque nombre au wagon qui lui correspond.
une étiquette. Il demande à chacun de montrer son étiquette Dans un second temps, les élèves encadrent entre deux
et d’énoncer le nombre écrit. Il demande ensuite à l’élève qui dizaines entières qui se suivent les trois nombres figurant
pense avoir l’étiquette du plus grand nombre de lever la main. sur les trois wagons verts : 65, 74 et 87.
La classe approuve ou désapprouve ce choix. L’enseignant Lors de la correction collective, ils peuvent proposer diffé-
demande aux élèves sur quelle règle ils s’appuient pour effec- rentes justifications pour leur encadrement :
tuer la comparaison qui aboutit à ce choix. Il en favorise le – se référer à la bande numérique et à la régularité des écri-
rappel : « Pour comparer deux nombres, on compare d’abord les tures chiffrées ;
nombres de dizaines puis, si nécessaire, les chiffres des unités. » – s’appuyer sur les règles de la numération : « 65, c’est
L’expériensce est renouvelée avec deux nouveaux élèves 6 dizaines et 5 unités ; ce nombre est donc supérieur à 6 dizaines
puis encore avec deux autres. et inférieur à 7 dizaines ; il est donc compris entre 60 et 70 ».
Les six élèves étant restés au tableau, l’enseignant leur Il serait souhaitable que les élèves perçoivent la complémen-
demande de se placer de gauche à droite face à la classe tarité de ces deux approches.
dans l’ordre de leur étiquette nombre : le plus petit nombre à L’enseignant pose enfin la question : « Qu’avons-nous appris
gauche, le plus grand à droite. La classe valide ou non ce ran- aujourd’hui ? » Il attend une réponse proche de : « Nous avons
gement. Chaque contestation est justifiée avant que le range- appris à ranger les nombres inférieurs à 100, à les intercaler et
ment soit modifié si besoin. à les encadrer entre deux dizaines qui se suivent. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • 4 Réinvestissement : Les élèves doivent ajouter des
dizaines entières entre elles et se remémorer le parallèle
1 Les élèves doivent ordonner les nombres donnés sur les entre ajouter des unités et ajouter des dizaines entières :
perles bleues d’un collier. Pour les aider, les perles rouges 20 + 40 = 2 d + 4 d.
contenant les dizaines entières ont été complétées.
Les élèves travaillent individuellement. L’enseignant demande Coin du chercheur
à ceux qui rencontrent des difficultés d’ordonner les nombres
Il existe deux solutions pour cette énigme : 3 = 3 ou 2 = 2
ou de les ranger par « familles » : celle des 70, celle des 80,
en déplaçant la dernière allumette verticale en bas.
celle des 90, avant de compléter leur fichier.
2 Cet exercice est une application directe de la seconde
activité de la rubrique « Découvrons ensemble ». Les élèves ➤ Prolongement
doivent à nouveau encadrer un nombre entre deux dizaines
successives. On pourra donc rappeler les justifications indi- ➢ Photofiche A7
quées lors de la correction de l’activité précédente. Elle propose deux exercices :
3 Les élèves doivent utiliser les règles de la numéra- – un exercice dans lequel l’élève doit intercaler des
tion pour comparer deux nombres. L’enseignant apporte un nombres sur un collier de perles comportant plusieurs
conseil méthodologique : trouver le plus petit des nombres, nombres repères ;
l’écrire sur les pointillés puis le barrer de la liste, rechercher – un exercice dans lequel l’élève doit trouver les
à nouveau le plus petit des nombres restants… nombres, dont certains sont écrits en lettres, compris
entre 80 et 90.

61
38 Identifier les figures planes
Compétence Calcul mental
Identifier des triangles et Décomposer un nombre de façon canonique. L’enseignant dit : « 76 » ; l’élève écrit 70 + 6.
des quadrilatères parmi Items : 76 ; 62 ; 54 ; 68 ; 75 ; 34 ; 53 ; 65 ; 72 ; 41.
d’autres polygones.

Observations préalables
Jusqu’à présent, les élèves ont essentiellement perçu les formes géométriques de façon globale. Dans cette leçon, ils vont
devoir porter un autre regard sur les formes planes en analysant plus finement la façon dont elles sont constituées, notam-
ment en identifiant leurs sommets, leurs côtés et en les classant selon le nombre de leurs côtés ou de leurs sommets.
Il n’est pas inutile de leur faire remarquer que le nombre de sommets d’un polygone est toujours égal au nombre de ses
côtés et d’en expliquer la cause : que la ligne brisée qui en délimite le contour est une ligne fermée. Si la ligne était ouverte,
le nombre de sommets serait égal au nombre de côtés + 1.

Activités collectives
Matériel : Des polygones (1 feuille par groupe de 4 élèves) : Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
ils devront les coller sur du bristol avant de les découper L’enseignant dirige les élèves vers les illustrations du fichier. Il
(cf. matériel photocopiable ci-après). leur demande d’observer les figures coloriées en jaune par Léa
et de trouver pourquoi elles sont coloriées de la même couleur.
Les élèves établissent le lien avec l’activité préliminaire et
Æ Activité préliminaire identifient la famille des triangles. L’enseignant leur demande
de compléter la première phrase se trouvant en dessous des
L’enseignant distribue à chaque groupe de 4 élèves une col-
lection de polygones cartonnés (matériel photocopiable à figures : « Les figures jaunes sont des triangles : elles ont
coller sur du bristol et à découper) et leur demande de les 3 côtés et 3 sommets ».
classer en mettant ensemble ceux qui ont quelque chose en La même question est posée pour Théo qui a colorié cer-
commun. taines figures en bleu. Les élèves identifient les quadrilatères
Après un temps de recherche suffisant, chaque groupe ou figures à 4 côtés, ils complètent la seconde phrase : « Les
annonce son classement en indiquant les numéros des figures figures bleues sont des quadrilatères : elles ont 4 côtés et
qui ont été mises ensemble. Chaque classement est justifié. 4 sommets ».
Un débat s’installe pour aboutir à un classement commun à L’enseignant demande alors à chaque élève d’achever le colo-
tous les groupes. riage en coloriant tous les triangles en jaune et tous les qua-
Les termes de « côtés » et de « sommets » sont éventuel- drilatères en bleu (le répertoire comporte cinq triangles et
lement apportés par l’enseignant quand ils deviennent utiles cinq quadrilatères au total) en veillant à contrôler le nombre
dans les échanges. On pourra accepter un classement entre de côtés. Car, comme le fait remarquer Mélissa, certaines
figures convexes (14) et non convexes (2) mais on proposera, figures (deux) ne doivent être coloriées ni en jaune, ni en bleu ;
s’il ne s’impose pas, de classer les figures selon le nombre il s’agit de deux pentagones.
de leurs côtés. À l’issue de ce travail, l’enseignant pose la question rituelle :
Apparaîtront alors quatre familles de polygones : les triangles « Qu’avons-nous appris aujourd’hui ? » Il aide la classe à for-
(cinq), les quadrilatères (cinq), les pentagones (quatre) et les muler une réponse proche de : « Nous avons appris à distin-
hexagones (deux). Ces derniers termes ne seront cités qu’à guer les triangles et les quadrilatères en comptant le nombre de
titre indicatif. leurs côtés ou de leurs sommets. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • ➤ Prolongement
1 Cet exercice est une reprise de l’activité du « Découvrons ➢ Photofiche S15
ensemble ». Les élèves doivent colorier les triangles (deux) Cette fiche comporte trois exercices. Dans le premier,
en jaune et les quadrilatères (trois) en bleu ; les deux penta- les élèves doivent repérer les sommets et les côtés
gones ne doivent pas être coloriés. de deux figures, les dénombrer pour en déduire que
2 Dans cet exercice, les élèves doivent repérer l’intrus la figure est un quadrilatère ou un triangle. Dans le
en le barrant. Toutes les figures sont des triangles sauf deuxième, les triangles (quatre) doivent être coloriés
une qui, malgré sa ressemblance avec les triangles, est un en jaune et les quadrilatères (quatre) en bleu parmi un
quadrilatère. répertoire de onze polygones. Dans le troisième, les
élèves doivent identifier l’intrus dans une collection de
3 Dans cet exercice, il faut analyser la structure d’une figure quadrilatères et dans une collection de triangles.
de couleur orange assez irrégulière en indiquant le nombre de
ses côtés et de ses sommets avant d’en conclure qu’il s’agit
d’un quadrilatère.

62
© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement.  Leçon

5
1
38

12
Matériel photocopiable

15
6
2

10

13
– Identifier les figures planes

63
7
3

16
11

14
4

8
39 Tracer des triangles
Compétence Calcul mental
Tracer des triangles à partir des sommets Décomposer un nombre : l’enseignant dit : « 95 » ; l’élève écrit 90 + 5.
ou des côtés. Items : 95 ; 84 ; 92 ; 86 ; 91 ; 98 ; 85 ; 94 ; 89 ; 99.

Observations préalables
Pour réussir à tracer un triangle, il faut avoir une idée précise de la figure que l’on souhaite obtenir et donc avoir associé une
image mentale au mot « triangle ». La technique la plus efficace semble être celle qui consiste à fixer la position des trois som-
mets (non alignés), puis à les joindre deux à deux à la règle. Toutefois, la plupart des élèves commencent par ce qui est le plus
visible, c’est-à-dire par tracer un côté, puis un deuxième côté sans très bien savoir quelle forme va avoir leur triangle. Dans
cette leçon, ils vont apprendre à tracer un triangle à partir de l’un de ses côtés, mais aussi à partir de ses sommets. Ils découvri-
ront sans doute que lorsque les trois sommets sont fixés, le triangle, bien que non encore dessiné, est déjà défini avec précision.

Activités collectives
Activité 2
Matériel : Par groupe de 2 élèves : Un géoplan (planche à L’enseignant remet à chaque groupe une feuille de papier pointé
clous) ; une collection d’élastiques de couleur ; une feuille
sur laquelle un segment est déjà tracé ainsi que deux points
de papier pointé (cf. matériel photocopiable ci-après).
épaissis en gris (matériel photocopiable). Il demande aux élèves
d’utiliser leur règle pour tracer deux triangles. Le segment est un
de leurs côtés, un point gris est un de leurs sommets.
Æ Activités préliminaires
Activité 1 Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
Chaque groupe de deux élèves reçoit un géoplan (petite L’enseignant demande aux élèves d’observer la première
planche à clous) et une collection d’élastiques de couleur. illustration du fichier : un triangle a été déchiré sur ses
L’enseignant demande aux élèves de dessiner un triangle en trois sommets ; il faut le terminer en prolongeant ses trois
accrochant un élastique aux points du géoplan. côtés, puis en marquant un point rouge sur chaque sommet.
Chaque groupe exhibe sa construction ; elle est approuvée L’exercice doit être fait au crayon à papier afin de pouvoir
ou non par la classe. La figure ne doit avoir que trois som- effacer les parties de segments qui dépassent des sommets.
mets ! L’enseignant demande à chaque groupe de dessiner un La seconde illustration montre quatre points rouges ; il faut
deuxième triangle avec un deuxième élastique de telle sorte tracer deux triangles dont les sommets sont trois des quatre
que ce nouveau triangle ait deux sommets en commun avec points rouges. Quatre possibilités s’offrent aux élèves pour
le premier triangle (et donc un côté commun). Chaque groupe tracer leurs deux triangles puisqu’il suffit d’éliminer un des
montre sa construction. Une grande variété de figures appa- quatre points pour obtenir les trois sommets du triangle qu’on
raît, ainsi que de nombreux commentaires : les deux triangles souhaite tracer.
forment un quadrilatère, les deux triangles forment une pointe Les deux triangles auront nécessairement deux sommets en
de flèche… L’enseignant demande de dessiner un troisième commun donc un côté en commun.
puis un quatrième triangle à partir des deux mêmes sommets Au terme de ce travail, l’enseignant pose la question rituelle :
communs. « Qu’avons-nous appris aujourd’hui ? » Il aide les élèves à formuler
L’exercice est repris avec des triangles ayant un seul sommet une réponse proche de : « Nous avons appris à tracer des triangles
en commun. à partir d’un de leurs côtés ou à partir de leurs sommets. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • 4 Réinvestissement : C’est un exercice de calcul réfléchi
dans lequel il faut compléter une suite numérique en ajou-
1 Le support de l’exercice évoque un géoplan dans lequel tant 10 ou en retranchant 10 d’un terme au suivant/précédent.
l’élastique aurait été mal accroché, Théo n’a pas réussi à tra- Seul le deuxième terme est donné.
cer un triangle ; il a involontairement tracé un quadrilatère. Il
faut corriger son tracé. Les élèves ayant fait l’activité 1 des Coin du chercheur
« Activités préliminaires » n’auront pas de difficulté pour
Les flèches doivent joindre entre eux les centres de deux
effectuer cet exercice.
cases voisines. Le trésor se trouve sur l’avant-dernière
2 Un côté d’un triangle est déjà tracé. Les élèves doivent le ligne, quatrième colonne en partant de la gauche.
terminer. Plusieurs tracés sont évidemment possibles.
3 Problème : Les élèves doivent partager un quadrilatère ➤ Prolongement
en un triangle et un autre quadrilatère en traçant un seul trait
bleu. Pour réussir, il faut partir d’un sommet du quadrilatère ➢ Photofiche S16
et aller couper un des deux côtés non consécutifs à ce som- Cette fiche comporte deux exercices. Dans chacun de
met en dehors de ses sommets. Le conseil de Mathix doit ces exercices, les élèves doivent tracer deux triangles
aider les élèves à trouver une solution. avec des contraintes différentes.

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© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement.  Leçon
39
Matériel photocopiable
– Tracer des triangles

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40 Calcul réfléchi : Additionner 2 nombres de 2 chiffres (2)
Compétence Calcul mental
Additionner en ligne Compter de 10 en 10 (3 nombres à écrire). L’enseignant dit : « 53 » ; l’élève écrit 63, 73, 83.
2 nombres de 2 chiffres. Items : 53 ; 27 ; 13 ; 62 ; 35 ; 48 ; 21 ; 42 ; 64 ; 19.

Observations préalables
La technique pour effectuer une addition écrite en ligne, déjà utilisée dans la leçon 31, est pédagogiquement intéressante
car elle fait appel à la compréhension de la numération en utilisant la décomposition canonique des nombres ainsi qu’à la
gymnastique opératoire dite de « l’addition naturelle ». Celle-ci débute par le calcul du nombre de dizaines et se termine par
sa rectification après le calcul du nombre d’unités. C’est une excellente préparation au calcul rapide.
Prévoir deux journées pour asseoir cette technique essentielle du calcul additif :
– une première journée pour les calculs comme celui de Théo dans lesquels la somme des unités ne dépasse pas 10 (pre-
mière colonne des exercices 1 et 2) ;
– une seconde journée pour les calculs comme celui de Léa dans lesquels la somme des unités dépasse 10 (deuxième colonne
des exercices 1 et 2).

Activités collectives

Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• • complètent la suite du calcul de Léa. L’enseignant leur fait


remarquer que le nombre final de dizaines n’est pas 3 mais 4.
Premièrement, les élèves lisent le calcul que Théo doit effec- Les élèves expliquent qu’il faut ajouter la dizaine du nombre 11.
tuer : 24 + 35. Ils observent puis commentent le calcul et la Ils écrivent :
bulle de Théo. Celui-ci a écrit un calcul en ligne et a décom- 24 + 17 = 20 + 10 + 4 + 7
posé les nombres 24 en 20 + 4 et 35 en 30 + 5. L’enseignant 24 + 17 = 30 + 11 = 41.
utilise la schématisation du calcul qui fait apparaître concrè- L’enseignant renvoie à la leçon 31 les élèves qui ne se sou-
tement les dizaines et les unités. Théo additionne d’abord les viennent plus comment ajouter un nombre de deux chiffres à
nombres entiers de dizaines 20 + 30 = 50 ; puis il additionne des dizaines entières.
les unités 4 + 5 = 9. Les élèves complètent et terminent le Pour les entraîner, il propose de nouveaux calculs à
calcul de Théo. effectuer sous son contrôle : 23 + 14 ; 32 + 13 ; 36 + 27 ;
Pour les entraîner, l’enseignant propose de nouveaux calculs 28 + 16...
à effectuer. Cet entraînement va permettre aux élèves de s’approprier
Deuxièmement, les élèves lisent le calcul que Léa doit effec- progressivement ces méthodes. Le recours au matériel de
tuer : 24 + 17. Ils observent et commentent le calcul et la numération est laissé à l’appréciation de l’enseignant.
bulle de Léa. Comme Théo, elle a écrit un calcul en ligne L’enseignant pose enfin la question rituelle : « Qu’avons-nous
et a décomposé les nombres 24 en 20 + 4 et 17 en 10 + 7. appris aujourd’hui ? » Il attend une réponse proche de : « Nous
L’enseignant utilise la schématisation du calcul qui fait appa- avons appris à effectuer en ligne une addition de deux nombres
raître concrètement les dizaines et les unités. Les élèves inférieurs à 100 en utilisant la décomposition des nombres. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • 2 Les calculs sont maintenant proposés de façon linéaire,
plus condensée. Un exemple et un premier calcul présentant
1 C’est une application directe de la rubrique « Découvrons un début de décomposition sont là pour aider les élèves. Si ce
ensemble » : les décompositions sont données, les couleurs passage à une seule ligne est trop brutal pour certains élèves,
des chiffres reprennent les couleurs du matériel de numé- l’enseignant leur conseille d’effectuer d’abord les calculs sur
ration. Si l’enseignant le juge nécessaire, certains élèves leur cahier de brouillon puis de copier les résultats sur le
peuvent utiliser les plaques vertes et les jetons jaunes du fichier.
matériel. Pour la seconde colonne, Mathix conseille aux 3 Problème : C’est un problème additif. Pour calculer, les
élèves de se référer à la leçon 31 pour revoir comment ajouter élèves peuvent utiliser le carnet mis à leur disposition à droite.
un nombre de deux chiffres à des dizaines entières. Cet espace de travail fournit à l’enseignant un renseignement
précieux pour connaître la maturité calculatoire de ses élèves.

66
41 Calculer le double d’un nombre
Compétence Calcul mental
Connaître les doubles des Écrire le plus grand de trois nombres de 2 chiffres. L’enseignant dit : « 89, 98, 78 » ;
nombres d’usage courant. l’élève écrit 98.
Items : 89, 98, 78 ; 67, 77, 81 ; 82, 85, 49 ; 59, 61, 75 ; 58, 84, 79 ; 86, 90, 76 ; 83, 91, 74 ;
90, 92, 80 ; 64, 74, 71 ; 43, 83, 73.

Observations préalables
La connaissance des doubles est un point d’appui très utile pour développer des procédures additives de calcul réfléchi. Les
sommes de « presque doubles » comme 12 + 13 peuvent se calculer avec 12 + 1 2 + 1 ou bien 13 + 13 – 1 ; les élèves adoptent
assez spontanément ce type de procédure quand ils connaissent bien les doubles des premiers nombres. D’autre part, cette
connaissance permet aussi de calculer des doubles de nombres plus importants : si on connaît le double de 7, on trouve
facilement le double de 70…

Activités collectives
Æ Activité préliminaire utilisant le complément à 10 : 9 + 9 = 9 + 1 + 8 = 10 + 8 = 18 et les
plus nombreux auront utilisé leur connaissance des doubles.
L’enseignant écrit la série suivante de phrases au tableau : L’enseignant s’assure que les petits doubles inférieurs à 10
«  5 est le double de 3  »  ; «  5 est le double de 10  »  ; «  10 est sont connus puis fait bâtir par les élèves le tableau des doubles
le double de 3 » ; « 6 est le double de 3 » ; « 30 est le double supérieurs ou égaux à 10 et inférieurs ou égaux à 20 :
de 15 » ; « 60 est le double de 30 ». 5 + 5 = ... ; 6 + 6 = ... ; 7 + 7 = ... ; 8 + 8 = ... ; 9 + 9 = ... ;
Il signale à la classe que certaines sont fausses et propose aux 10 + 10 = ... . Il montre l’intérêt de la décomposition des
élèves qui ont découvert une phrase fausse de venir indiquer nombres 6, 7, 8 et 9 en 5 + 1 ; 5 + 2 ; 5 + 3 ; 5 + 4 pour faire
pour quelle raison elle leur paraît fausse. Si la classe approuve apparaître leur double.
sa justification, il est proposé à l’élève de corriger la phrase L’enseignant propose alors aux élèves de calculer sur leur
pour la rendre vraie. ardoise quelques doubles de nombres compris entre 10 et
À l’issue de ce travail, l’enseignant confirme que, pour cal- 20, par exemple : le double de 13, le double de 17, etc. Les
culer le double d’un nombre, il faut additionner ce nombre à élèves, qui ont appris lors de la leçon 40 à calculer en ligne
lui-même. des sommes de deux chiffres, devraient réussir à calculer ces
doubles.
Les élèves observent ensuite la situation suivante : Mélissa
Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
possède un nombre de cartes qui est le double de 30 cartes.
Les élèves observent la première situation et lisent les bulles Les élèves qui ont appris à ajouter des dizaines entières
de Théo et de Léa. lors de la leçon 31 n’auront aucun mal à calculer la somme
Pour calculer le nombre de cartes de Léa, il faut calculer le 30 + 30 = 60.
double de 9. Donc 9 + 9. En fin de séance, l’enseignant pose la question rituelle :
Les élèves complètent l’égalité : 9 + 9 = 18. L’enseignant leur « Qu’avons-nous appris aujourd’hui ? » Il attend une réponse
demande d’expliquer leur calcul. Il y a ceux qui auront diffi- proche de : « Nous avons appris à calculer des doubles de
cilement compté sur leurs doigts, ceux qui auront calculé en nombres. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • d’additionner en ligne des dizaines entières entre elles ou à
un nombre de deux chiffres.
1 Comme dans la première partie du « Découvrons ensemble »,
il faut calculer les doubles de nombres inférieurs à 20. Les
doubles des nombres 5, 6 et 8 devraient être connus. Le Coin du chercheur
calcul des doubles des nombres 12 et 15 se fera sur l’ardoise Le ballon à colorier est le dernier ballon en bas à droite.
ou le cahier d’essai.
2 Comme dans la seconde partie du « Découvrons
ensemble », il s’agit de calculer les doubles de nombres de ➤ Prolongement
dizaines entières. L’enseignant rappellera que, lorsqu’on sait
➢ Photofiche A8
calculer 3 + 3 = 6, 2 + 2 = 4 et 4 + 4 = 8, on sait calculer
30 + 30 = 60, 20 + 20 = 40 et 40 + 40 = 80. C’est une fiche d’approfondissement qui réclame la
3 Problème : Ce problème demande de calculer le double
connaissance de l’ensemble des doubles inférieurs
à 20. L’utilisation du calcul analogique pour calculer des
de 16.
doubles de dizaines entières et la maîtrise du calcul en
4 Réinvestissement : Cet exercice réinvestit la leçon 31 : ligne pour calculer des doubles de nombres de deux
additionner deux nombres de deux chiffres (1). Il s’agit chiffres.

67
42 Le nombre 100
Compétence Calcul mental
Connaître le nombre cent Double d’un nombre. L’enseignant dit : « 6 » ; l’élève écrit 12.
et ses écritures additives. Items : 6 ; 4 ; 5 ; 7 ; 9 ; 8 ; 3 ; 10 ; 15 ; 11.

Observations préalables
Le nombre 100 occupe une place importante dans notre numération : c’est le premier nombre s’écrivant avec trois chiffres,
mais c’est aussi le premier nombre pour lequel les élèves vont réinvestir l’idée de « groupement par dix » appliquée à des
dizaines. Quand les dizaines deviennent à leur tour trop nombreuses, on en fait des paquets de dix et on fabrique un nouvel
objet appelé « centaine ». On parle de « récursivité des groupements par dix » ce qui n’est pas facile à comprendre pour des
élèves du CE1. Pour cette raison, on utilisera le matériel de numération aussi longtemps que nécessaire pour expliquer la
formation du nombre 100 et ses écritures additives.

Activités collectives
Matériel : Chaque groupe de 4 élèves dispose d’une Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
dizaine de jetons et de 10 barres dizaines. Sur leur fichier, les élèves retrouvent l’activité préliminaire
qui vient d’être conduite. Ils complètent les réponses des
deux premières parties. C’est l’occasion, lors de la correction,
Æ Activité préliminaire de reprendre les groupements avec les élèves qui ont commis
quelques erreurs.
L’enseignant demande aux élèves de composer le nombre 99
à l’aide des barres dizaines et des jetons unités puis d’écrire La dernière partie du « Découvrons ensemble » traite les
ce nombre sous la forme : … d et … u. décompositions du nombre 100 en 10 dizaines.
Lorsque tous les élèves ont composé le nombre 99, il leur L’enseignant demande à la classe de réfléchir au premier
demande d’ajouter une unité. item en s’aidant si nécessaire du matériel (7 barres de dix).
« Quel nombre obtient-on ? Écrivez ce nombre sous la forme : « Combien de dizaines manque-t-il pour avoir 10 dizaines ? » (3)
… d et … u. » « Cela représente combien d’unités ? » (30)
L’enseignant ouvre la discussion : certains élèves écri- Les élèves résolvent ensuite le second item et justifient leur
ront sûrement 10 d et 0 u ou 9 d et 10 u. « A-t-on le droit de réponse.
laisser 10 jetons sans les grouper ? Contre quoi doit-on les L’enseignant propose alors de trouver des compléments à
échanger ? » Après divers échanges, on arrivera à l’écriture 100 qui ne soient pas des dizaines entières. Il écrit au tableau
suivante : 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10. quelques égalités à compléter :
Certains élèves trouveront que l’on peut grouper ces 10 95 + … = 100 ; 96 + … = 100 ; 97 + … = 100 ;
dizaines pour faire un groupement nouveau : 1 centaine, c’est 92 + … = 100 ; etc.
aussi 10 dizaines ou 100 unités. Pour aider les élèves, il leur propose d’utiliser leur matériel
L’enseignant rappelle comment a été obtenu ce nouveau ou il dessine la bande numérique ci-dessous.
nombre 100 : il correspond au nombre 99 auquel on a ajouté 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100
1. L’enseignant note au tableau :
1 centaine = 10 dizaines En fin de séance, l’enseignant pose la question rituelle :
1 centaine = 100 unités « Qu’avons-nous appris aujourd’hui ? » Il attend une réponse
Il fait remarquer que comme dans « dizaine » on entendait le proche de : « Aujourd’hui, nous avons découvert le nombre
mot « dix », dans « centaine », on entend le mot « cent ». cent et ses écritures additives. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • 3 Problème : Ce problème permet de vérifier que les élèves
savent réinvestir les acquis de la leçon pour résoudre un pro-
1 Cet exercice reprend l’activité 1 du « Découvrons ensemble ». blème de la vie courante : manipuler la monnaie. Il faut trouver
Les élèves voient neuf pochettes sur lesquelles est écrit le le complément à 100 ¤ de 80 ¤. L’enseignant fait remarquer,
nombre « dix » et, à part, neuf crayons. Il y a donc 99 crayons. lors de la correction, l’analogie avec les compléments à 10.
Le crayon que rajoute Mélissa complète la dernière dizaine, 8 d + 2 d = 10 d, donc 80 + 20 = 100. Si nécessaire, il se sert
ce qui permet d’atteindre la centaine. de la bande numérique ou utilise concrètement des billets
2 Les élèves doivent trouver les différentes écritures addi- factices.
tives du nombre 100 parmi toutes celles qui leur sont pro- 4 Calcul réfléchi : Dans ce calcul, on connaît le nombre de
posées. Lors de la correction collective, les élèves justifient départ et le nombre d’arrivée, il faut trouver la transformation :
leurs choix comme ils l’ont fait lors de la dernière activité du 69 + 3 = 72. Pour les élèves qui n’ont pas réussi, décomposer
« Découvrons ensemble ». le saut en trois sauts unités est une bonne remédiation.

68
43 Échanger « dix dizaines contre une centaine »
Compétence Calcul mental
Utiliser les notions de centaines, Calculer avec les doubles d’un nombre. L’enseignant dit : « 6 + 6 », puis : « 6 + 7 » ;
dizaines et unités pour dénombrer l’élève écrit 13.
des collections. Items : 8 + 8, 8 + 9 ; 6 + 6, 6 + 7 ; 3 + 3, 3 + 4 ; 5 + 5, 5 + 6 ; 7 + 7, 7 + 8.

Observations préalables
Les élèves vont pouvoir dénombrer de très grandes collections en faisant des groupements de dix dizaines appelés
« centaines ». Ils seront alors capables d’écrire en chiffres le nombre d’éléments de la grande collection, même s’ils ne savent
pas le lire. La lecture des nombres de trois chiffres fera l’objet de la leçon suivante.

Activités collectives
Au bout du cinquième tirage, chaque groupe écrit le nombre
Matériel : Chaque groupe de 5 élèves dispose de de jetons qu’il possède dans un tableau semblable à celui du
30 jetons, de 20 barres dizaines, de 3 plaques de cent, fichier que l’enseignant a reproduit au tableau de la classe
d’un jeu de cartes nombres et d’un tableau de résultats afin d’y traiter quelques exemples.
(cf. matériel photocopiable ci-après). Les groupes comparent les nombres de plaques de cent qu’ils
ont obtenues et désignent le groupe qui en a le plus a gagné.
Æ Activité préliminaire En cas d’égalité, le nombre de barres dizaines permet de
Jeu de « l’échange » désigner le vainqueur.
L’enseignant rappelle la règle de l’échange : « Quand on a
10 jetons, on les échange contre une barre dizaine. Quand on a
10 barres dizaines, on les échange contre une plaque de cent. »
Il demande aux élèves de reformuler cette règle d’échange Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
en utilisant les mots « unité », « dizaine » et « centaine » : Les élèves observent la règle de l’échange figurant dans l’enca-
« Quand on a 10 unités, on les échange contre une dizaine. Quand on dré jaune. Ils effectuent, ensuite, individuellement, la première
a 10 dizaines, on les échange contre une centaine. » partie du travail sur le fichier. Le travail est assez directif, ce
Il fait remarquer que, dans notre système de numération, on ne qui leur permet de compléter aisément le tableau. L’enseignant
conserve jamais plus de 9 unités dans les règles d’échange : fait remarquer que l’on écrit un seul chiffre dans chaque
dès que nous avons dix unités nous les échangeons contre colonne du tableau. On obtient 2 centaines, 9 dizaines et il reste
une dizaine. De même, dès que nous avons dix dizaines, nous 3 unités. On retrouve les mêmes chiffres dans le même ordre
les échangeons contre une centaine. lorsqu’on écrit le nombre en dehors du tableau : 293.
L’enseignant note dans un coin du tableau : Les élèves passent ensuite au problème de Léa. En écrivant le
1 centaine = 10 dizaines nombre 304 dans le tableau, on constate que 3 est le chiffre
1 centaine = 100 unités des centaines, 0 le chiffre des dizaines et 4 le chiffre des uni-
Les élèves sont ensuite groupés par 5. Un élève de chaque tés. L’enseignant insiste sur le fait que, bien qu’il n’y ait pas de
groupe est le secrétaire ; il dispose de 30 jetons, de 20 barres barres vertes, il est absolument indispensable que l’écriture du
dizaines, de 3 plaques de cent et d’un jeu de cartes nombres. nombre en chiffres comporte un zéro entre les chiffres 3 et 4.
Chaque élève du groupe, à tour de rôle, tire une carte nombre En effet, 34 est différent de 304 ! Dans 304, 3 est le chiffre des
et le secrétaire donne au groupe le nombre de jetons ou de centaines alors que dans 34, 3 est le chiffre des dizaines.
barres dizaines correspondant. Dès que le groupe a 10 jetons, En fin de séance, l’enseignant pose la question rituelle :
un élève dit « Échange 10 ! » et le secrétaire donne au groupe « Qu’avons-nous appris aujourd’hui ? » Il attend une réponse
une barre dizaine contre ses 10 jetons. Quand le groupe obtient proche de : « Nous avons appris à échanger des paquets de
10 barres dizaines, un élève dit « Échange 100 ! » et le secré- dix dizaines contre une centaine et à écrire des nombres conte-
taire lui donne une plaque de cent contre 10 barres dizaines. nant plusieurs centaines. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • Coin du chercheur
1 Cet exercice est une application directe de la règle Il y a deux coureurs.
d’échange que les élèves ont utilisée précédemment. Les
barres de dix étant encore présentées par colonnes de cinq,
ils ne devraient pas avoir de difficulté à les grouper par dix. ➤ Prolongement
2 Les élèves doivent écrire le nombre 250 dans le tableau, ➢ Photofiche S17
comme ils l’ont fait avec les jetons de Léa, dans la partie L’exercice 1 reprend l’activité du « Découvrons
« Découvrons ensemble ». L’erreur à ne pas commettre est ensemble » et sert de soutien aux élèves qui n’auraient
d’oublier d’écrire le zéro des unités. pas réussi l’exercice 1 du fichier. Les barres dizaines

69
sont présentées par colonnes de cinq ce qui doit faci- oublier d’écrire le chiffre 0 dans les colonnes dizaine
liter le groupement en paquets de 10 (1 centaine). Les et unité.
élèves en difficulté utilisent à nouveau le matériel pour
L’exercice 3 reprend l’exercice 2 du fichier. Le nombre
pratiquer l’échange. Théo possède 346 jetons.
250 doit être correctement écrit dans le tableau.
L’exercice 2 est plus délicat car, pour écrire correc- L’erreur à ne pas commettre est d’oublier d’écrire le
tement le nombre (400) dans le tableau, il ne faut pas zéro des unités.


Leçon 43 – Échanger « dix dizaines contre une centaine »
Matériel photocopiable

© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement. 
60 50 40 35 30 25

25 20 20 60 50 40

35 30 25 25 20 20

15 15 10 9 8 7

6 5 4 15 15 10

9 8 7 6 5 4

c d u

.....… .....… .....…

70
© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement.  Leçon
43
Matériel photocopiable

71
– Échanger « dix dizaines contre une centaine »
44 Lire, écrire les nombres jusqu’à 999
Compétences Calcul mental
Dénombrer des Complément à la dizaine supérieure. L’enseignant dit : « De 27 pour aller à 30 » ;
collections organisées. l’élève écrit 3.
Lire, écrire les nombres Items : De 27 pour aller à 30 ; de 16 pour aller à 20 ; de 36 pour aller à 40 ;
de trois chiffres. de 43 pour aller à 50 ; de 51 pour aller à 60 ; de 62 pour aller à 70 ; de 70 pour aller à 80 ;
de 84 pour aller à 90 ; de 78 pour aller à 80 ; de 99 pour aller à 100.

Observations préalables
Dans cette leçon, les élèves n’ont pas à pratiquer de groupements, les collections étant déjà organisées. Son objectif est de
consolider les règles de la numération de position, de lire et d’écrire les nombres de trois chiffres.

Activités collectives
« cent », les dizaines se disent « dix » (sauf pour 11, 12, 13,
Matériel : Collectif : dessin similaire à celui du « Décou- 14, 15 et 16), « vingt », « trente », « quarante »..., les unités se
vrons ensemble » : 5 paquets de 100 enveloppes, disent « un », « deux », « trois »...
2 paquets de 10 enveloppes et 4 enveloppes. Il fait lire des nombres en surlignant les deux derniers chiffres :
245 ; 367 ; 589 ; 720... ou le dernier quand il y a absence de
Æ Activité préliminaire dizaines : 302 ; 406...

L’enseignant dessine au tableau de la classe un tableau de


numération pour écrire les nombres de trois chiffres puis il
affiche le dessin décrit dans le matériel. Il demande à un élève Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
de venir écrire dans le tableau de numération le nombre d’en- Les élèves observent le dessin des enveloppes ; ils retrouvent
veloppes. Le nombre 524 est écrit dans le tableau de numé- une situation identique à celle de l’activité préliminaire. Ils
ration ; sa lecture est expliquée par l’enseignant. L’ensei- justifient le nombre écrit par Mélissa dans le tableau de
gnant supprime ensuite les enveloppes unités et demande numération. Ils lisent la bulle expliquant la lecture du nombre
aux élèves d’écrire le nouveau nombre total d’enveloppes de trois chiffres. Mélissa commence par dire le nombre de
sur leur ardoise ; la correction se fait au tableau : 520. Le centaines : quatre centaines se dit « quatre cent » puis elle dit
nombre est lu par un élève. L’enseignant replace les enve- le nombre de deux chiffres « vingt-trois » qui donne le nombre
loppes supprimées mais supprime cette fois les dizaines de dizaines et d’unités.
d’enveloppes. Les élèves écrivent en chiffres le nouveau Dans la seconde partie du « Découvrons ensemble », les
nombre, la correction se fait au tableau : 504. Le nombre est élèves lisent puis colorient de la même couleur les étiquettes
lu. L’enseignant replace les dizaines d’enveloppes mais sup- des nombres écrits en lettres et les étiquettes des nombres
prime une centaine, les élèves écrivent le nouveau nombre : écrits en chiffres qui leur correspondent.
424. Le nombre est lu. L’enseignant peut continuer l’acti- En fin de séance, l’enseignant pose la question rituelle :
vité en faisant varier les nombres de centaines, de dizaines, « Qu’avons-nous appris aujourd’hui ? » Il attend une réponse
d’unités. Il utilise le tableau de numération pour expliquer la proche de : « Nous avons appris à lire et à écrire les nombres
lecture des nombres à trois chiffres : les centaines se disent de trois chiffres. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • ➤ Prolongements
1 Il s’agit de reconnaître le nombre symbolisé par les ➢ Photofiche S18
plaques et les jetons parmi les écritures proposées. Les écri- Cette fiche permet de reprendre l’utilisation du tableau
tures chiffrées, toutes écrites avec les mêmes trois chiffres, de numération, la différenciation des chiffres dans le
attirent l’attention des élèves sur l’importance de la position nombre, la lecture des nombres écrits en lettres et leur
des chiffres dans le nombre. écriture en chiffres.
2 Cet exercice met l’accent sur le codage par zéro de l’ab- ➢ Photofiche A9
sence de dizaines ou d’unités.
Cette fiche revient sur l’écriture des nombres de
3 Cet exercice traite de la lecture de nombres écrits en trois chiffres avec un zéro « intercalé » ou se termi-
lettres à transcrire en écriture chiffrée qui, dans certains nant par un ou deux zéros. Elle insiste sur la lecture
cas, peut comporter un ou deux zéros. L’enseignant fait des nombres difficiles comportant sept, huit et neuf
« entendre » l’absence de dizaines ou d’unités en se servant dizaines.
de la numération orale. Une rapide dictée de nombres sera
utile et nécessaire pour aider les élèves du CE1 à surmonter
cette difficulté.

72
45 Mesurer une longueur par report de l’unité
Compétences Calcul mental
Mesurer une longueur avec une unité Ajouter un petit nombre avec passage de la dizaine. L’enseignant dit « 18 + 3 » ;
arbitraire. Découvrir que la mesure l’élève écrit 21.
dépend de l’unité choisie. Items : 18 + 3 ; 17 + 5 ; 16 + 8 ; 19 + 4 ; 14 + 7 ; 25 + 7 ; 28 + 3 ; 27 + 5 ;
29 + 4 ; 24 + 7.

Observations préalables
L’action de mesurer ou mesurage, implique le choix d’un étalon qui représente une unité. Implicitement, en mettant bout
à bout les diverses unités ou en reportant l’étalon plusieurs fois de suite le long du segment dont on mesure la longueur,
on effectue une somme de longueurs.
Par exemple : L = u + u + u + u = 4 u. Dans ces conditions, on dit que le nombre 4 est la mesure de la longueur L avec l’unité u.
Donc, la mesure obtenue dépend de l’unité choisie. Cette leçon poursuit comme objectifs d’exercer les élèves au report d’un
étalon d’une part, de les aider à prendre conscience que la mesure obtenue dépend de l’unité choisie d’autre part.

Activités collectives
Matériel : L’enseignant fabrique 3 bandes cartonnées de Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
couleurs différentes dont les longueurs sont des diviseurs L’enseignant dirige les élèves vers le fichier.
différents de la longueur de son bureau (exemple : 10 cm, Sur la droite de la page, il leur fait remarquer le tampon
15 cm, 25 cm pour 150 cm). « MATÉRIEL B ». Les élèves se rendent à la page matériel B en
fin de fichier ; ils y découvrent des exemplaires détachables
Æ Activité préliminaire des unités u (longueur du pied de Théo) et v (longueur du pied
de Léa). Ils en prélèvent un de chaque.
L’enseignant demande à trois élèves de venir à son bureau. L’enseignant lit le début de la description de la situation, puis
Il distribue à chacun une bande cartonnée de couleurs diffé- demande aux élèves de mesurer la longueur du segment
rentes : u de couleur bleue, v de couleur rouge, w de couleur violet avec l’unité u. Ils complètent la phrase : « Théo trouve
verte. Il demande au premier élève de mesurer la longueur du 6 u ». L’enseignant leur demande ensuite de mesurer la lon-
bord du bureau au moyen de la bande de longueur u qui lui a gueur du même segment violet avec l’unité v. Ils complètent
été remise. L’enseignant aide l’élève à marquer avec une craie la phrase : « Léa trouve 9 v ».
les reports de chaque bande ; la classe assure oralement le L’enseignant lit la question du fichier : « Pourquoi ne trouvent-
décompte des reports de l’unité. L’enseignant aide l’élève à for- ils pas la même mesure ? » Enrichis de l’expérience de l’acti-
muler sa conclusion : « La longueur du bureau mesure 15 avec vité préliminaire, les élèves répondent : « Parce que les unités
l’unité u ». L’enseignant écrit au tableau : Longueur bureau = 15 u. ne sont pas les mêmes, la plus grande unité a donné la plus petite
Les deux autres élèves procèdent de même ; l’enseignant écrit mesure. »
au tableau : longueur bureau = 10 v ; longueur bureau = 6 w. L’enseignant demande ensuite aux élèves de tracer un seg-
Il demande à la classe pourquoi ils n’ont pas trouvé la même ment vert de longueur 3 u et un segment rouge de longueur
mesure pour la longueur du bureau. Les élèves mettent en 4 v.
cause les unités utilisées. On les compare. L’enseignant pose enfin la question rituelle : « Qu’avons-nous
Les élèves constatent que l’unité la plus courte a produit la appris aujourd’hui ? » Il aide les élèves à formuler une réponse
mesure la plus grande et que l’unité la plus longue a pro- proche de : « Nous avons appris à mesurer une longueur en
duit la mesure la plus petite. L’enseignant aide à justifier ces reportant une unité et nous avons découvert que plus l’unité est
observations. grande, plus la mesure est petite. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • élèves, l’enseignant les encourage à dessiner les deux sauts
de Rainette sur leur cahier de brouillon.
1 Les élèves doivent mesurer la longueur du même segment
avec l’unité u d’une part et avec l’unité v d’autre part. Pour
Coin du chercheur
cela, ils utilisent les mêmes unités que celles utilisées dans
le « Découvrons ensemble ». On voit six petits triangles, mais aussi deux grands
2 Les élèves tracent sur deux supports parallèles, un seg- triangles formés par l’assemblage de quatre petits
triangles. Il y a donc en tout huit triangles différents.
ment de longueur 5 u et un segment de longueur 5 v. Ont-ils
la même longueur ? Les élèves cochent la réponse « non ».
L’enseignant peut ajouter : « Et pourtant ils ont la même mesure
mais pas avec la même unité ! » ➤ Prolongement
3 Problème : Rainette fait un saut de longueur 8 u et un ➢ Photofiche S19
autre de longueur 8 v. Ils doivent déterminer quel est le saut Cette fiche propose trois exercices de mesurage avec
le plus long. Si l’absence de support visuel gêne certains la même unité de longueur u à découper sur la fiche.

73
46 Problèmes de la vie courante : Connaître la monnaie
Compétence Calcul mental
Connaître les pièces et Ajouter un multiple de 10. L’enseignant dit ou montre : « 53 + 30 » ; l’élève écrit 83.
les billets de la monnaie. Items : 53 + 30 ; 45 + 20 ; 21 + 40 ; 65 + 20 ; 59 + 30 ; 54 + 40 ; 35 + 50 ; 28 + 60 ;
81 + 10 ; 19 + 80.

Observations préalables
La connaissance de la monnaie est d’abord une nécessité sociale, même si les cartes de crédit rendent son utilisation moins
fréquente. Les élèves doivent savoir, par exemple, qu’il n’existe pas de pièce de 3 ¤ ou de billet de 30 ¤. Mais, pour l’ensei-
gnant, la monnaie est aussi un excellent support de travail pour la décomposition des nombres et pour les règles d’échange
de la numération décimale. Il aide les élèves à se convaincre qu’un billet de 10 ¤ a la même valeur que 10 pièces de 1 ¤, ce
qui n’est pas facile à admettre mais qui revêt une importance essentielle en numération.

Activités collectives
Activité 2
Matériel : Collectif : photocopies agrandies des pièces Pour beaucoup d’élèves du CE1, une pièce a la valeur 1 quelle
et des billets ; des objets, ou des dessins ou des photos
que soit la valeur gravée sur celle-ci. Ils ont aussi encore du
de ceux-ci ; quelques vraies pièces et billets. Individuel :
mal à échanger un billet de 5 ¤ contre deux pièces de 2 ¤ et
monnaie factice des pages matériel G et H.
une pièce de 1 ¤. L’enseignant affiche au tableau la photo-
copie d’une pièce de 50 c d’un côté et celles de deux pièces
Æ Activités préliminaires de 20 c d’un autre côté. Il demande quelle est la plus forte
valeur. Les élèves prennent dans leur main les pièces factices
Activité 1
qui ont la plus forte valeur. Un élève vient expliquer son choix
Pour débuter ces activités, les élèves utilisent l’illustration au tableau. La classe le valide ou non. Chacun vérifie si son
des pièces et des billets de leur fichier. choix est le bon. La mise en commun met en évidence qu’il
Ils observent les dessins des pièces et des billets présentés faut observer les valeurs inscrites sur les pièces et que deux
du côté pile porteur de leur valeur. Ils décrivent les pièces et pièces de 20 c font 40 c. La pièce de 50 c a donc plus de
les billets : leur couleur, leur taille ; ils remarquent qu’il y a des valeur que les deux pièces de 20 c.
centimes, des euros, des pièces et des billets. L’enseignant L’enseignant affiche ensuite un billet de 5 ¤ et deux pièces
leur montre les côtés faces des pièces et des billets sur des de 2 ¤ et une pièce de 1 ¤. Il demande alors quelle est la plus
photocopies agrandies. Il commente les symboles gravés sur forte valeur. Le comptage des pièces montre que les valeurs
les faces des pièces ou imprimés sur les billets. Il montre sont identiques.
ceux gravés sur les tranches de vraies pièces. Chaque mon- Si des résistances se font jour, l’enseignant peut continuer
naie comporte une face nationale avec ses symboles et une l’activité avec d’autres valeurs : un billet de 10 ¤ et deux
face européenne. L’enseignant demande s’il existe des pièces billets de 5 ¤ ; une pièce de 2 ¤ et deux pièces d’1 ¤ ; une
et des billets portant les chiffres 3, 4, 6, 7, 9. Les élèves pièce de 20 c et trois pièces de 10 c ; un billet de 50 ¤ et deux
découvrent que les pièces et les billets ne portent que cer- billets de 20 ¤...
taines valeurs : 1, 2, 5, 10, 20, 50 pour les centimes ; 1, 2, En fin de séance, l’enseignant pose la question rituelle :
5, 10, 20, 50, 100, 200 et 500 pour les euros. Pour obtenir « Qu’avons-nous appris aujourd’hui ? » Il attend des élèves
d’autres valeurs, il faut additionner entre elles les valeurs des une réponse proche de : « Nous avons appris à connaître la
pièces ou billets existants. Pour tout savoir sur les pièces et monnaie. »
les billets :
http://www.banque-france.fr/fileadmin/user_upload/
banque_de_france/billets_et_pieces/note138.pdf
http://www.ecb.europa.eu/euro/coins/html/index.fr.html

Activités individuelles
1 Ce problème reprend l’observation faite dans l’activité ➤ Prolongement
préliminaire 1 : les pièces et les billets ne portent que cer-
➢ Photofiche P4
taines valeurs. Il faut donc trouver les pièces et les billets
qui n’existent pas. Les élèves se reportent à l’illustration de Le premier exercice impose le nombre de billets (3)
l’encadré jaune pour répondre. à dessiner pour payer exactement chacun des quatre
objets dont le prix est affiché. Les deux autres portent
2 Pour savoir qui a le plus d’argent, il faut tenir compte des
sur des comparaisons de sommes d’argent. Le calcul
valeurs marquées sur les pièces et les billets. C’est ce qui a
des sommes des valeurs des billets montre que la plus
été fait dans l’activité préliminaire 2.
forte somme n’est pas forcément celle qui comporte le
3 Pour répondre à ces devinettes, il faut que les élèves se plus de billets.
reportent aux illustrations de l’encadré jaune et relisent la
bulle de Mathix, s’ils ont oublié que la monnaie est rangée de
la plus petite valeur à la plus grande.

74
47 Problèmes de la vie courante : Utiliser un calendrier (1)
Compétence Calcul mental
Utiliser Doubles de dizaines entières. L’enseignant dit : « Le double de 3, le double de 30 » ; l’élève écrit 6 ; 60.
un calendrier. Items : le double de 3, le double de 30 ; le double de 1, le double de 10 ; le double de 4, le double
de 40 ; le double de 2, le double de 20 ; le double de 5, le double de 50.

Observations préalables
Cette leçon propose aux élèves de faire connaissance avec le calendrier. Certains connaissent encore mal les jours de la
semaine et les mois de l’année en arrivant en CE1 et peu ont eu l’occasion de manipuler l’outil complexe qu’est le calendrier. La
plupart des adultes ont fait de l’objet « calendrier » un objet « naturel » et ils ne perçoivent pas les difficultés que doivent sur-
monter les élèves pour l’utiliser de façon cohérente. Voici quelques-unes des difficultés sur lesquelles peuvent buter les élèves :
– Le numérotage des jours du mois débute toujours par le numéro 1 mais chaque mois ne commence pas toujours par un lundi.
– Les jours sont numérotés de 1 à 30 ou 31, voire de 1 à 28 ou 29, selon les mois, et tous les sept jours, le même nom revient.
– Comprendre qu’une semaine dure d’un lundi à l’autre mais aussi d’un mardi à l’autre... n’est pas évident pour un élève du CE1.
– Une année dure 12 mois, mais l’année civile n’est pas l’année scolaire, ni celle qui s’écoule « entre deux de mes anniver-
saires si je ne suis pas né(e) un 1er janvier »…
Pour ajouter à cette complexité, les adultes utilisent indifféremment les mots « semaine », « mois » ou « année » soit pour
nommer une semaine, un mois, une année du calendrier soit pour signifier une durée de 7 jours, de 30 jours ou de 365 jours
quelle qu’en soit la date de début.
Pour familiariser les élèves avec l’utilisation du calendrier, il est donc important de prolonger cette leçon par des activités
quotidiennes : notation de la date du jour sur les cahiers, registres, lettres, affiches, météo, etc. ; rappel d’événements passés
ou prévision d’événements futurs comme les fêtes, anniversaires, sorties, vacances…
Pour aider les élèves à maîtriser le vocabulaire des repères temporels et à mieux appréhender la notion de temps, on peut
leur proposer d’élaborer eux-mêmes un calendrier destiné à contrôler la préparation d’un événement particulier concernant
la vie de la classe ou la gestion d’un projet s’étalant dans la durée. En construisant ce calendrier, ils découvriront que celui-ci
est un outil permettant de repérer des jours particuliers puis de prévoir une durée : le nombre de jours qui restent pour finir
la tâche ou celui du nombre de jours passés à la réaliser. Ainsi, la connaissance et la pratique du calendrier aident les élèves
à entrer dans le temps du monde adulte. C’est la leçon 102 qui traitera de l’utilisation du calendrier pour calculer une durée.

Activités collectives
La liste des mois est écrite au tableau dans l’ordre chronolo-
Matériel : Calendriers de l’année en cours apportés par les gique. Les élèves devront la mémoriser. Ils observent que le
élèves ; calendrier 2020 de la page matériel E du fichier. nombre de jours varie pour chacun d’eux.
L’enseignant propose un moyen simple pour mémoriser ce
Æ Activité préliminaire nombre.
L’enseignant demande aux élèves d’observer les différents
calendriers qu’ils ont apportés ou le calendrier 2020 proposé Mai
dans le matériel. Il fait commenter les renseignements qui y Décembre Mars
Juillet
figurent : « Quels sont les noms des jours ? les noms des mois ? » Octobre
Janvier
Ces noms sont écrits en entier ou sous forme d’abréviations. Août
Les élèves jouent aux devinettes : « Aujourd’hui, c’est lundi.
Hier, c’était… ; avant-hier, c’était… ; demain, ce sera… »
Ils colorient une semaine sur l’un des calendriers à leur dis- Juin
position et indiquent le nombre de jours. Certains commen- Avril
Novembre Février
ceront peut-être par n’importe quel jour. Il faut leur deman- Septembre
der de vérifier attentivement s’ils ont bien colorié sept jours
consécutifs. Par exemple, s’ils ont colorié du lundi au lundi
suivant inclus, l’enseignant fait remarquer que le deuxième
lundi est le premier jour de la semaine suivante. Pour s’assu- Sur le sommet du poing fermé, une « bosse » correspond à
rer de la compréhension de l’ensemble de la classe, il leur un mois de 31 jours et un « creux » à un mois de 30 jours
propose de colorier une nouvelle semaine. (28 ou 29 pour le mois de février). L’enseignant fait allusion
Les élèves entourent ensuite un mois sur leur calendrier aux années bissextiles. Il ferme le poing de sa main gauche et
puis recherchent le nombre de mois de l’année. En posant place l’index de sa main droite sur la bosse de son auriculaire
quelques questions, l’enseignant les entraîne à se repérer gauche en prononçant : « janvier » ; il sollicite la classe qui
dans la succession des mois : « Quel est le premier mois de annonce : « 31 jours ». Il déplace son index droit dans le creux
l’année ? le dernier ? le sixième ? Quel mois sommes-nous ? de son poing gauche entre l’auriculaire et l’annulaire en pro-
Quel est le mois précédent ? le suivant ? Quel est le mois qui suit nonçant : « février » ; la classe annonce : « 28 ou 29 jours ».
le mois de décembre ?… » L’enseignant poursuit le déplacement de son index droit de

75
creux en bosses jusqu’à la bosse de son index gauche qui son index gauche sur son poing droit jusqu’à atteindre le mois
correspond au mois de juillet pour lequel la classe annonce : de décembre pour lequel la classe annonce : « 31 jours ».
« 31 jours ». Il ferme alors le poing de sa main droite et pour- Il demande ensuite aux élèves de repérer la date du jour sur
suit le déplacement à l’aide de son index gauche : la première le calendrier.
bosse de l’index droit correspond au mois d’août ; la classe L’enseignant pose enfin la question : « Qu’avons-nous appris
annonce : « 31 jours ». L’enseignant fait remarquer que les aujourd’hui ? » Il attend une réponse proche de : « Nous
deux mois de vacances, juillet et août, se suivent et sont avons appris à utiliser un calendrier en repérant les jours de la
pourtant deux mois de 31 jours. Il poursuit le déplacement de semaine et les mois de l’année. »

Activités individuelles
1 Le choix du calendrier 2020 permet aux élèves de consta- Toutes ces notions ont été vues dans l’activité préliminaire :
ter que l’on retrouve, sur ce document du futur, les mêmes cela ne devrait donc pas poser de difficultés.
renseignements que sur les calendriers des années précé- 4 Ce dernier problème constitue un entraînement au
dentes. Les élèves travaillent individuellement. Pour la cor- repérage d’une date donnée dans une situation de la vie cou-
rection, l’enseignant reprend de façon guidée les observa- rante avec l’utilisation des mots « hier », « aujourd’hui » et
tions du calendrier avec le groupe d’élèves qui n’a pas su « demain ». Les élèves utilisent l’extrait de calendrier qui
répondre correctement. montre le mois de février 2020.
2 Dans cet exercice, les élèves doivent indiquer le nombre
de jours de chacun des mois d’une année et le numéro d’ordre
de chaque mois dans l’année. Cette dernière indication ➤ Prolongement
devient essentielle pour parvenir à écrire la date en chiffres,
procédé qui sera étudié au cycle 3. La majorité des élèves ➢ Photofiche P5
ne l’a pas encore mémorisé ; il convient de les renvoyer au Elle propose des situations de même type que celles
procédé explicité au cours de la leçon (poing fermé) et de du fichier. Les problèmes 1 et 2 apportent un soutien
repréciser la signification des nombres dans les étiquettes : aux élèves en difficulté. Les problèmes 3 et 4 sont un
par exemple, dans le mois de mai, il y a 31 jours et 5 veut dire approfondissement de la leçon : les élèves doivent s’y
que c’est le cinquième mois de l’année. Les mois de février et retrouver dans la lecture du calendrier ; la connais-
de juillet ont été oubliés. sance des jours de la semaine et des mots comme
3 Ce problème porte sur la semaine. Les élèves peuvent « hier » et « demain » est nécessaire à la résolution
s’aider de l’extrait de calendrier qui dépasse du problème 4. du dernier problème.

76
48 J’ai compris et je retiens (3)
Observations préalables
Cette page est un « Mémo » que l’élève peut consulter librement après que toutes les leçons de la demi-période auront été
étudiées.
Elle récapitule les notions acquises au cours de la demi-période et permet à chacun de mesurer le chemin parcouru dans ses
apprentissages. L’activité concrète de cette page consiste, pour les élèves, à observer les situations proposées et à s’expri-
mer oralement sur chacune d’entre elles. Il est important que chacun mette ses propres mots sur chacune de ces situations.

Æ Conduite de la séance • Je reconnais un quadrilatère et un triangle.


« Qu’est-ce qu’un quadrilatère ? »
Commentaire de chaque partie « Quel est le nombre de sommets d’un quadrilatère ? Combien
Chaque partie est observée et discutée. de côtés possède-t-il ? »
« Un carré est-il un quadrilatère ? Un rectangle est-il un qua-
• Je décompose les nombres jusqu’à 99. drilatère ? »
« Que voyez-vous ? » (On attend : « une piste » ou « bande « Un triangle est-il un quadrilatère ? »
numérique ».) « Quel est le nombre de sommets d’un triangle ? Combien de
« Pourquoi certaines cases sont-elles roses ? » côtés possède-t-il ? »
« Pourquoi certaines cases sont-elles reliées à deux étiquettes ? »
• Je mesure une longueur.
• J’encadre un nombre entre 2 dizaines. « Qui peut expliquer comment on mesure la longueur du seg-
« Que représentent les nombres dans les ronds roses ? » ment bleu ? »
« Que signifie le mot “intercaler” ? »
« Pourquoi 75 se met-il à cette place ? » L’enseignant complète éventuellement les observations
des élèves. Il leur fait remarquer qu’ils peuvent maintenant
• Je décompose le nombre 100.
résoudre des problèmes avec des nombres de trois chiffres,
« Vérifiez si toutes les étiquettes reliées à 100 sont exactes. »
ce qu’ils ne pouvaient pas faire au CP. Ces connaissances et
« Quelles autres étiquettes pourrait-on ajouter ? »
savoir-faire leur seront très utiles car ils vont les réutiliser
• Je calcule. et les enrichir tout au long de l’année et même au cours des
« Pourquoi décompose-t-on les nombres que l’on ajoute ? » années suivantes.
« Pourquoi le second calcul est-il plus difficile ? » Il leur annonce que, pour vérifier s’ils les maîtrisent parfai-
« Quel est l’intérêt de connaître par cœur la table d’addition des tement, ils devront répondre du mieux possible à l’évaluation
petits nombres ? » qui va suivre.

77
49 Je fais le point (3)
Observations préalables
L’enseignant procède régulièrement au bilan des compétences des élèves. Nous en proposons un, inspiré de la grille de
référence du Socle commun de connaissances et de compétences.
L’élève fait le point sur ses connaissances. Les résultats permettent aussi à l’enseignant de repérer les notions maîtrisées
par la majorité des élèves et celles qui doivent donner lieu à un travail de remédiation en atelier.
Comme les items des pages « Je fais le point » peuvent être anticipés à la maison, l’enseignant peut leur préférer ceux propo-
sés dans le guide pédagogique pour réaliser les évaluations finales des demi-périodes. Il utilisera alors les pages évaluations
du fichier comme activités préparatoires aux évaluations finales.

Consignes de passation
Pour chaque exercice, l’enseignant lit une fois la consigne à haute voix et s’assure que chacun a compris, sans apporter
d’aide décisive. Les élèves travaillent individuellement. Il leur laisse un temps raisonnable pour réfléchir, calculer et rédiger
la réponse puis il passe à l’exercice suivant.
L’ensemble des exercices de la page peut être traité en deux séances. Autant que possible la correction doit avoir lieu le jour
même.

Socle commun Commentaires Propositions de remédiation


1. Écrire, nommer S’assurer que les élèves comprennent bien Reprendre ce travail en atelier avec
les nombres entiers la consigne à partir de l’exemple. du matériel structuré, oralement d’abord
inférieurs à 1 000. Des erreurs dans la 2e colonne montrent que puis par écrit.
° Décomposer un nombre
l’élève n’a sans doute pas compris les sens ➢ Photofiche S14
des mots « dizaines » et « unités ».
en dizaines et unités.
2. Écrire, nommer Il n’y a pas de difficulté numérique dans Après un travail de remédiation en petits
les nombres entiers la mesure où l’un des deux nombres à groupes consistant à décomposer des
inférieurs à 1 000. additionner est toujours une dizaine entière. nombres supérieurs à 50, l’enseignant peut
organiser un loto numérique.
° Connaître la décomposition
des nombres. ➢ Photofiche S14

3. Comparer, ranger Les items ne présentent pas de difficulté On peut avoir recours :
les nombres entiers car les nombres possèdent des nombres – à la comptine ou à la bande numérique ;
inférieurs à 1 000. de dizaines différents. – à l’utilisation de barres et de jetons pour
décomposer les nombres en dizaines et
° Comparer des nombres. unités.
4. Comparer, ranger Cet exercice nécessite de connaître la En cas d’erreur :
les nombres entiers notion d’« ordre », la valeur des nombres et – vérifier si les élèves savent comparer
inférieurs à 1 000. d’élaborer une méthodologie d’exploration les nombres deux à deux ;
sans omission ni répétition. – vérifier s’ils mettent en place une
° Ordonner des nombres. C’est l’examen des réponses qui permettra méthodologie pour ranger les nombres
de déceler les causes d’erreurs et de (barrer les nombres ou les entourer
proposer des remédiations adaptées. une fois utilisés).
5. Calculer mentalement. Seul le double de 15 peut poser problème. Les doubles des premiers nombres doivent
Proposer aux élèves en difficulté de être connus par cœur. Le travail sur les
° Connaître les doubles. décomposer 15 en 10 + 5 pour calculer calculs des doubles de dizaines entières
son double. ou sur la décomposition des nombres sera
repris au cours des séances de calcul
mental.

78
Socle commun Commentaires Propositions de remédiation
6. Écrire, nommer Cet exercice vérifie si les élèves savent Demander à l’élève de lire à haute voix
les nombres entiers associer l’écriture en lettres et en chiffres les nombres écrits en lettres.
inférieurs à 1 000. d’un nombre de trois chiffres. L’observation Reprendre le « Découvrons ensemble »
des réponses permet à l’enseignant de de la leçon 44.
° Connaître l’écriture en lettres repérer les principales causes d’erreurs, Revenir à la manipulation avec le matériel :
d’un nombre de 3 chiffres. notamment celles dues aux différentes plaques bleues, barres vertes, jetons.
positions des zéros. ➢ Photofiche S18
7. Calculer mentalement. Les calculs proposés ne présentent pas Avant toute remédiation, vérifier si les élèves
de grosses difficultés. Les élèves en échec en difficulté ont compris que 100,
° Connaître les compléments devront donc être aidés immédiatement c’est 10 dizaines.
à 100. pour surmonter ces difficultés. Dans le cas contraire, il sera utile d’utiliser
du matériel structuré pour les amener à
comprendre les différentes décompositions
proposées.
100 = 90 + 10, car 10 d = 9 d + 1 d.
8. Reconnaître, nommer Une erreur à cet exercice montre On peut proposer aux élèves de venir
et décrire les figures planes que l’élève n’a pas associé « quadrilatère » commander les pailles nécessaires
usuelles. et « quatre côtés ». à la réalisation de quadrilatères
tels que carrés, rectangles…
° Identifier des quadrilatères
parmi d’autres polygones. ➢ Photofiche S15

9. Utiliser la règle Vérifier si les élèves sont munis d’une règle C’est par la pratique que les élèves
pour tracer avec soin et d’un crayon bien taillé. Observer leur parviendront à surmonter les difficultés
et précision des figures. attitude et déceler les principales causes motrices.
d’erreurs au moment du tracé. Toujours exiger un travail soigné.
° Tracer des triangles.
➢ Photofiche S16

79
Évaluation (3)
Nom : …………………………………………………………..….… Prénom : ……………..…………………………..………………… Date : …………………..……………………

Compétences Évaluation
Nombres et calcul
1. Écrire, nommer les nombres entiers inférieurs à 1 000.
2. Comparer, ranger les nombres entiers inférieurs à 1 000.
a. Connaître le précédent, le suivant.
b. Comparer deux nombres.
c. Ordonner des nombres.
d. Intercaler un nombre.
3. Calculer mentalement.
a. Calculer les doubles des nombres d’usage courant.
b. Calculer les compléments à 100.
c. Calculer la somme de deux nombres de deux chiffres.

1 Complète.

© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement. 
74 soixante-quatorze 70 + ....... ....... d ....... u

.......... quatre-vingt-dix-huit .......... +8 ....... d ....... u

.......... quatre-vingt-deux .......... +2 7 d ....... u

2 a. Écris le nombre qui précède et celui qui suit.

...... 79 ...... ...... 90 ......

...... 70 ...... ...... 89 ......

b. Entoure le plus grand nombre de chaque nuage.


90
86
69 82
81 85

c. Écris ces nombres du plus petit au plus grand.

79 90 87 94 ......... ; ......... ; ......... ; .........

d. La boule du 83 est jaune. Colorie-la.

70 80 90

80
Nom : …………………………………………………………..….… Prénom : ……………..…………………………..………………… Date : …………………..……………………

3 a. Complète.
Double de 5 = ......... Double de 20 = ......... Double de 25 = .........

b. Complète.
90 + ......... = 100 99 + ......... = 100 50 + ......... = 100

c. Complète.
46 + 25 = .........
© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement. 

Compétences Évaluation
Géométrie
4. Reconnaître, nommer et décrire les figures planes usuelles.
5. Utiliser la règle pour tracer avec soin et précision des figures.

4 Trace une croix dans les quadrilatères.

5 En joignant ces points, trace un triangle en bleu et un quadrilatère en vert.

81
50 Calculer la moitié d’un nombre
Compétence Calcul mental
Connaître la moitié des nombres Dictée de nombres de trois chiffres. L’enseignant dit : « 354 » ; l’élève écrit 354.
d’usage courant. Items : 354 ; 263 ; 315 ; 526 ; 340 ; 679 ; 598 ; 407 ; 942 ; 703.

Observations préalables
La notion de moitié est la notion réciproque de la notion de double : 10 est le double de 5 équivaut à dire que 5 est la moi-
tié de 10. Il semble donc facile pour un adulte d’établir un lien entre ces deux notions. Il n’en est rien pour les élèves qui
confondent souvent double et moitié et qui éprouvent plus de difficultés à prendre la moitié d’un nombre qu’à calculer son
double. Prendre la moitié de 12, c’est se demander de quel nombre 12 est le double ; cette recherche inversée n’est pas facile
à mener à bien et les élèves se lancent plus naturellement vers une activité de partage de 12 en deux parts égales. La notion
de moitié reste donc une notion délicate au CE1.

Activités collectives
– ils colorient les balles une à une : une jaune, une verte, une
Matériel : Par élève : une vingtaine de jetons ; deux crayons jaune, une verte... ;
de couleur : jaune et vert ; une feuille photocopiée avec – ils les colorient par groupe de deux ou trois ;
14 jetons dessinés. – ils utilisent leur connaissance de la table d’addition pour
partager 16 en deux, puis colorient directement huit balles de
Æ Activité préliminaire chaque couleur.
Ils répondent « oui » à la première question et complètent les
L’enseignant demande aux élèves de faire un tas de 18 jetons phrases réponses.
puis de partager ce tas en deux tas identiques comportant Ils lisent ensuite la deuxième question. Les élèves choisiront
le même nombre de jetons. « Quel est le nombre de jetons de sûrement de dessiner les 15 balles et appliqueront la tech-
chaque tas ? » Chaque tas comporte 9 jetons. nique du coloriage. Les plus malins pourront se servir du par-
Il écrit au tableau : 9 + 9 = 18 ; 9 est la moitié de 18. tage antérieur en supprimant une balle ; ils constateront que
L’enseignant distribue ensuite à chaque élève une feuille le partage est alors inégal et répondront « non » à la question.
photocopiée sur laquelle sont dessinés 14 jetons et demande L’enseignant les invite à lire la bulle de Mathix. Les nombres
quelle est la moitié de 14. Les élèves ne peuvent pas bouger les impairs n’ont pas de moitiés. L’enseignant demande alors
jetons pour en prendre la moitié. Comment faire ? Les diverses aux élèves de donner quelques nombres pairs et quelques
techniques proposées par les élèves sont exploitées. Si elles nombres impairs qui seront écrits au tableau dans deux
conduisent au résultat, elles sont reprises par la classe. Si colonnes différentes, nommées « pairs » et « impairs ». Il fait
aucune proposition n’est faite, l’enseignant propose l’utilisation trouver les chiffres terminaux des nombres impairs : 1, 3, 5,
de deux couleurs pour partager le nombre en deux moitiés. 7, 9.
Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• • Les élèves répondent à la dernière consigne en entourant en
rouge les nombres pairs et en bleu les impairs. Les erreurs
Les élèves observent la situation et lisent silencieusement la peuvent provenir de la confusion entre les deux mots « pair »
consigne. Après l’explication du mot « équitablement », l’ensei- et « impair » à forte ressemblance phonétique ; elles disparaî-
gnant leur demande de préciser le travail qu’ils doivent effec- tront avec leur emploi fréquent.
tuer : partager 16 balles en deux parts égales. Il ajoute que En fin de séance, l’enseignant pose la question rituelle :
chaque enfant aura ainsi la moitié des balles. La consigne pré- « Qu’avons-nous appris aujourd’hui ? » Il attend une réponse
cise que les balles de Léa sont jaunes et celles de Théo vertes. proche de : « Nous avons appris à partager équitablement des
Les élèves adoptent différentes stratégies : nombres pairs. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • les nombres pairs mais l’enseignant peut aider les élèves
en signalant qu’un nombre entier qui n’est pas pair est un
1 Il faut partager 12 billes en deux parts égales qui doivent nombre impair.
être coloriées en jaune et en vert. L’enseignant incite les
élèves à utiliser le tableau de Mathix pour vérification. 4 Problème : L’enseignant, après la lecture de l’énoncé,
s’assure de sa bonne compréhension. Le mime de la situation
2 Il faut écrire, dans un tableau, des moitiés de nombres don- peut s’avérer utile.
nés. Les élèves sont à nouveau invités à se servir du conseil de
Mathix. L’enseignant sera cependant attentif car, bien souvent,
les élèves confondent la signification des termes « double » et ➤ Prolongement
« moitié » et, quand ils ne les confondent pas, éprouvent quand ➢ Photofiche S20
même plus de difficulté pour calculer la moitié d’un entier pair Les élèves continuent de s’entraîner à trouver les moi-
que pour calculer le double d’un entier quelconque. tiés des nombres (ici, avec les nombres 14 et 18) et à
3 Cet exercice permet de vérifier la connaissance des utiliser la table des doubles pour trouver les moitiés
nombres impairs. Ils sont plus difficiles à identifier que des nombres inférieurs ou égaux à 20.

82
51 Construire la droite numérique
Compétence Calcul mental
Passer de la bande numérique Écrire le suivant. L’enseignant dit « 265 », l’élève écrit 266.
à la droite numérique. Items : 265 ; 284 ; 278 ; 294 ; 298 ; 319 ; 325 ; 418 ; 469 ; 529.

Observations préalables
Le passage de la bande numérique dans laquelle chaque nombre occupe une case, à la droite numérique dans laquelle chaque
nombre correspond à un trait de la graduation ne se limite pas à une question de position des nombres. Il s’agit en fait d’un
changement total de concept : on passe d’un univers discret où, entre deux cases consécutives il n’y a rien, à un univers
continu où, entre deux graduations, il peut y avoir de nombreuses graduations intermédiaires correspondant à des nombres
que les élèves découvriront au cycle 3. C’est en passant par la notion de longueur que les élèves peuvent le mieux com-
prendre ce changement, c’est ce que nous proposons.

Activités collectives
l’extrémité droite de chacune des bandes. Il interroge la classe
Matériel : Dix bandes de papier de même largeur (par pour savoir quel nombre indique la mesure, avec l’unité u, de
exemple 5 cm), mais de couleurs différentes. La première la longueur du segment dont les extrémités sont à gauche
a une longueur de 100 cm, elle est découpée en 10 cases l’origine du segment et à droite un trait de la graduation. Les
de 10 cm de longueur, 9 sont marquées de la lettre u, dans élèves conviennent que, face au premier trait de la graduation,
la dernière case est écrit 10 u ; la deuxième mesure 90 cm, il faut écrire 1 comme le rappelle la case 1 u, 2 face au second
elle est découpée en 9 cases de 10 cm de longueur, 8 sont et ainsi jusqu’au nombre 10 à droite de la case 10 u. Pour
marquées de la lettre u, dans la dernière case est écrit achever la graduation, l’enseignant demande aux élèves quel
9 u (voir ci-dessous) ; et ainsi de suite jusqu’à la dernière nombre peut être écrit à l’extrémité gauche du segment. S’ils
bande marquée 1 u. ne le proposent pas, l’enseignant écrit le nombre 0 et montre
la cohérence de ce choix. L’enseignant conclut l’activité en
Æ Activité préliminaire précisant qu’une telle droite graduée prend le nom de « droite
numérique ».
L’enseignant présente la première bande de 100 cm de lon-
gueur et la colle horizontalement sur le tableau. Il fait comp-
ter aux élèves les cases de longueur u pour qu’ils constatent Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
qu’il y en a 10. La dernière case indique donc la longueur de En observant l’illustration du fichier, les élèves reconnaissent
la bande. la façon dont la droite numérique de l’activité préliminaire a
Il colle en dessous la bande de 90 cm de longueur et procède été graduée. Ils complètent rapidement les nombres 4, 5 et 6
de la même façon. sur la droite numérique.
Puis, en cherchant à gagner de la place sur le tableau pour y Les remarques de Léa et de Théo rappellent les différences
coller d’autres bandes, il superpose la bande de longueur 9 u à entre bande numérique et droite numérique.
la bande de longueur 10 u en faisant coïncider leurs extrémités Le travail le plus important, dans la suite de l’activité, consiste
par la gauche. Les élèves ne voient plus alors que la case 10 u à prolonger ces graduations bien au-delà de 6 en reliant les
de la première bande qui dépasse de la bande de longueur 9 u. étiquettes des nombres 3, 6, 12, 18 et 22 au trait de la gradua-
L’enseignant présente ensuite de la même manière la bande tion qui leur correspond, puis en complétant les étiquettes
de longueur 8 u. vides reliées à leur trait. On trouve dans l’ordre 7, 11, 19, 21.
u u u u u u u u u 10 u Mathix précise que sur la droite numérique les nombres sont
u u u u u u u u 9u rangés du plus petit au plus grand, ce qui rejoint l’interpré-
tation donnée pendant l’activité préliminaire avec la notion
u u u u u u u 8u d’éloignement par rapport à l’origine.
Il continue de la même manière jusqu’à la dernière bande de À l’issue de ce travail, l’enseignant pose la question rituelle :
longueur 1 u. « Qu’avons-nous appris aujourd’hui ? » Il aide les élèves à for-
Au-dessus des bandes superposées, il trace un segment à muler une réponse proche de : « Nous avons appris à gra-
la craie qu’il gradue en marquant un petit trait en face de duer une droite numérique en plaçant les nombres au-dessus
de chaque trait de la graduation. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • Coin du chercheur
1 Cet exercice propose de relier six nombres à une droite Il suffit de transformer le signe + en signe –.
numérique graduée entre 35 et 67, puis de ranger ces nombres
entre eux du plus petit au plus grand : 42 ; 48 ; 51 ; 57 ; 64 ; 67. ➤ Prolongement
2 Problème : Après avoir repéré la graduation du nom- ➢ Photofiche S21
bre 69, l’élève doit repérer la graduation des nombres 69 + 10 Cette fiche propose trois exercices graduels sur la
et 69 – 10. droite numérique.

83
52 L’addition posée sans retenue
Compétence Calcul mental
Calculer une addition Ajouter 2. L’enseignant dit : « 87 + 2 » ; l’élève écrit 89.
posée sans retenue. Items : 65 + 2 ; 43 + 2 ; 49 + 2 ; 18 + 2 ; 55 + 2 ; 31 + 2 ; 79 + 2 ; 34 + 2 ; 17 + 2 ; 50 + 2.

Observations préalables
Dans une classe où le calcul mental est pratiqué régulièrement, une addition sans retenue de deux nombres de deux chiffres
est généralement résolue mentalement par les élèves. Il serait donc absurde de leur demander de « poser » une opération
qu’ils sont capables de résoudre mentalement. Cependant, l’utilité de poser une addition sans retenue apparaît vraiment
lorsqu’on effectue des additions de plus de deux nombres ou lorsque les nombres que l’on doit ajouter ont plus de deux
chiffres.

Activités collectives
Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• • opérations que l’enseignant écrit en ligne au tableau, par
exemple : 23 + 4 + 12 ; 42 + 12 + 5 ; 8 + 350 + 21 ; etc. L’intérêt
L’enseignant lit la situation. Pour s’assurer que les élèves de ces opérations est de vérifier que les élèves placent cor-
l’ont bien comprise, il pose quelques questions : « Combien de rectement les chiffres dans l’addition en colonnes. Ils retrou-
nombres Mélissa ajoute-t-elle ? Où a-t-elle placé le nombre 4 en veront cette difficulté dans le troisième item de l’exercice 2.
posant l’addition ? Pourquoi ? » La correction de ces opérations se fait collectivement.
La schématisation de l’opération avec la plaque centaine, les Il est intéressant de faire figurer au tableau une addition
barres dizaines et les jetons unités est une aide précieuse pour dans laquelle le chiffre des unités a été mal placé et de faire
la compréhension du placement des chiffres dans les colonnes. constater que le résultat de cette opération est faux.
Les élèves sont invités à calculer l’addition individuellement. Après la correction collective, l’enseignant pose la ques-
Le résultat 187 est vérifié à partir du matériel représenté. tion rituelle : « Qu’avons-nous appris aujourd’hui ? » Il aide
On compte en tout, 1 plaque centaine, 8 barres dizaines et les élèves à formuler une réponse proche de : « Aujourd’hui,
7 jetons isolés, ce qui correspond bien au nombre 187. nous avons appris à poser et à calculer une addition en colonnes
Les élèves peuvent ensuite calculer sur leur ardoise quelques de deux ou de trois nombres. »

Activités individuelles
1 Cet exercice est une évaluation de l’activité précédente ➤ Prolongement
avec une progression dans la difficulté des items proposés :
➢ Photofiche S22
d’abord une addition de deux nombres de deux chiffres, puis
un addition d’un nombre de trois chiffres et d’un nombre de Elle propose trois exercices. Dans le premier exer-
deux chiffres et enfin une addition de trois nombres. cice, les additions sont posées. Le matériel qui y figure
Les erreurs proviennent généralement de la méconnaissance permet une vérification du résultat. Le deuxième exer-
des tables d’addition ou du surcomptage mal utilisé. cice propose deux additions posées de deux et trois
nombres, qu’il faut effectuer sans le matériel. Dans le
2 Cet exercice est plus délicat car les élèves doivent poser
troisième exercice, l’élève doit poser et effectuer les
les additions. Il est important qu’ils acquièrent, dès le début,
calculs. Le matériel dessiné est une aide à la pose
une technique efficace : placer les unités sous les unités, les
et permet la vérification du résultat de la première
dizaines sous les dizaines, etc. Insister aussi sur la connais-
opération.
sance des tables d’addition : connaître les tables rend les
calculs plus rapides et plus fiables.
3 Problème : L’élève doit résoudre une situation additive,
poser et effectuer une addition de trois nombres de deux
chiffres.

84
53 L’addition posée avec retenue
Compétence Calcul mental
Connaître la technique de l’addition Écrire le précédent. L’enseignant dit : « 290 » ; l’élève écrit 289.
posée avec retenue. Items : 290 ; 250 ; 239 ; 110 ; 451 ; 330 ; 990 ; 881 ; 775 ; 596.

Observations préalables
L’apparition des retenues est provoquée par la règle d’échange de la numération décimale de position qui impose de ne
jamais avoir plus de neuf unités du même ordre dans la même colonne. Si certains élèves n’en comprennent pas le méca-
nisme malgré l’approche qui en a été faite en fin de CP, il peut être nécessaire d’utiliser le matériel de numération pour
représenter chacun des termes de la somme afin de comptabiliser les unités entre elles puis d’échanger concrètement
dix unités contre une barre dizaine et de procéder de même avec les barres dizaines avec un éventuel échange de dix barres
dizaines contre une plaque centaine. L’enseignant insistera ensuite sur la façon dont ces échanges se traduisent à l’écrit afin
d’établir le lien entre l’action et son codage.

Activités collectives
des dizaines. Il reste trois unités que je place dans la colonne des
Matériel : Par groupe d’élèves : pièces et billets factices unités. Pour calculer le nombre de dizaines, je n’oublie pas de
des pages matériel G et H ; 5 barres dizaines et 25 jetons rajouter la retenue 2 (deux dizaines) aux trois autres dizaines et
unités. j’obtiens ainsi cinq dizaines. La somme est égale à 53. » Ce résul-
tat peut être confirmé par une méthode de calcul réfléchi :
Æ Activité préliminaire 18 + 10 – 1 = 27 ; 27 + 26 = 53.
L’enseignant propose aux élèves ce petit problème qu’il écrit
au tableau : « Ce matin, Mathix avait 18 billes. Il en a gagné 9 le Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
matin et 26 l’après-midi. Combien a-t-il de billes maintenant ? » Les élèves ouvrent leur fichier et observent le travail
L’enseignant convient avec la classe que, pour répondre, il demandé. Ils doivent calculer : 48 + 36 + 247. L’enseignant
faut calculer l’opération : 18 + 9 + 26 qu’il écrit au tableau. fait remarquer la position des chiffres dans l’opération déjà
Les élèves cherchent par groupes de quatre. Chaque groupe posée : chiffres des unités dans la colonne des unités, etc.
calcule cette somme avec la méthode de son choix. Il leur demande ensuite de lire la bulle de Théo et de la com-
Les groupes comparent leurs résultats. Ceux qui ont choisi de pléter. Les élèves écrivent 1 dans la colonne des unités du
poser l’opération vont sans doute buter sur la difficulté de la résultat et remarquent que la retenue 2 (dizaines) est déjà
retenue car la somme des unités est 23. écrite dans le rond vert, couleur des dizaines.
Après avoir commenté chaque méthode, l’enseignant indique Il leur demande ensuite de lire la bulle de Léa et de la com-
que l’on va étudier la technique de l’opération posée avec pléter. Les élèves écrivent 3 dans la colonne des dizaines du
retenue à l’aide du matériel de numération. résultat et remarquent que la retenue 1 (centaine) est déjà
L’opération est alors effectuée en utilisant le matériel de écrite dans le rond bleu, couleur des centaines.
numération pour représenter chaque terme. Chaque fois que L’enseignant propose ensuite au tableau quelques additions
dix jetons unités sont obtenus, on les échange contre une de deux ou trois nombres. Il demande aux élèves de poser et
barre dizaine. Puis l’opération est reprise avec les billets de d’effectuer ces opérations sur leur ardoise.
10 ¤ et les pièces de 1 ¤ avec échange de dix pièces de 1 ¤ À l’issue de cette activité, l’enseignant pose la question rituelle :
contre un billet de 10 ¤. Enfin la méthode est explicitée par un « Qu’avons-nous appris aujourd’hui ? » Il aide les élèves à
volontaire ou l’enseignant lui-même : « Avec 23 unités, je peux formuler une réponse proche de : « Aujourd’hui, nous avons
faire 2 dizaines (c’est la retenue) que je place dans la colonne appris à calculer une addition en colonnes, avec retenue. »

Activités individuelles
1 Cet exercice comporte quatre opérations posées à effec- Coin du chercheur
tuer. L’élève est conduit pas à pas : la place des retenues est
prévue. Le nombre est 8 (8 + 2 = 10 ; 10 + 10 = 20).
2 Cet exercice comporte deux items progressifs. L’élève ➤ Prolongement
doit poser les opérations sur un quadrillage Séyès. La
deuxième opération comporte trois nombres de un, trois et ➢ Photofiche S23
deux chiffres, avec deux retenues : la première étant égale à Elle propose trois exercices progressifs. Dans le
2 (dizaines). premier exercice, les additions sont posées et les
3 Réinvestissement : C’est un exercice de réinvestisse- colonnes unités, dizaines, centaines sont visibles ainsi
ment en géométrie sur les triangles et le prolongement de que la place des retenues. Une opération résolue sert
segments. d’exemple. Le deuxième exercice propose trois addi-
tions posées sur Séyès et les places des retenues
sont indiquées. Dans le troisième exercice, l’élève doit
poser et effectuer trois additions.

85
54 Extraire des données
Compétence Calcul mental
Extraire les données Écrire le plus grand de deux nombres. L’enseignant dit : « 243, 432 » ; l’élève écrit 432.
d’un dessin pour résoudre Items : 243, 432 ; 267, 367 ; 809, 909 ; 247, 285 ; 368, 371 ; 403, 399 ; 541, 478 ;
un problème. 648, 638 ; 567, 549 ; 771, 791.

Observations préalables
L’objet de cette leçon est de proposer aux élèves des problèmes dans lesquels ils doivent extraire les données d’un dessin
pour résoudre une situation de la vie courante. Nous avons choisi de présenter des énoncés essentiellement sous la forme
de dessins avec un minimum de texte écrit pour éviter que la lecture soit un obstacle à la compréhension.

Activités collectives
Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• • élèves doivent porter leur attention sur les plantes choisies
par Théo et Léa.
Les élèves s’approprient le problème en observant l’énoncé. Ils effectuent individuellement les calculs et complètent la
Celui-ci se présente sous la forme d’un dessin. Des volon- réponse. La correction est collective. Théo va payer 46 ¤
taires racontent la scène dessinée avec l’aide de l’enseignant. (23 + 23) et Léa 49 ¤ (18 + 31).
Les élèves justifient leurs réponses en indiquant l’endroit où L’enseignant demande : « Qu’avons-nous appris aujourd’hui ? »
sont prises leurs informations : parfois directement sur le La réponse attendue est proche de : « Nous avons appris
dessin, parfois dans l’écrit qui l’accompagne. Le travail essen- à trouver des informations dans un dessin pour résoudre un
tiel étant celui de la prise d’informations dans l’illustration, les problème. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • ➤ Prolongement
1 L’enseignant procède au même questionnement que pour ➢ Photofiche A10
le problème précédent. Les nombres ont été volontairement Les exercices proposés sont des situations additives
choisis très simples pour que les calculs puissent s’effectuer qui renforcent l’entraînement à la lecture des énoncés
mentalement. Les élèves doivent porter leur attention sur les mêlant textes et dessins. Les nombres ont été choi-
ballons choisis par Mélissa et Gabriel. Ils effectuent indivi- sis pour faciliter les calculs. Dans l’exercice 1, Lucas
duellement les calculs et complètent la réponse. La correction paiera 12 ¤ pour un cahier de texte et 8 ¤ pour une
est collective. Mélissa va payer 12 ¤ (3 + 3 + 3 + 3) et Gabriel boîte de peintures. Il paiera en tout 20 ¤. Dans l’exer-
9 ¤ (2 + 4 + 3). cice 2, Jasmine paiera 5 ¤ pour un stylo, 4 ¤ pour un
2 Problème : Ce problème est plus difficile car il faut trou- rouleau de ruban adhésif et 2 ¤ pour un taille-crayon.
ver la situation initiale d’une situation soustractive. Le dessin Elle paiera en tout 11 ¤. Dans l’exercice 3, Naomi paiera
ne suffit pas : il faut également prendre des informations dans 10 ¤ une paire de ciseaux, 8 ¤ une boîte de peintures et
l’écrit. Le mot « reste » peut tromper les élèves : pour trouver 5 ¤ un stylo. Elle paiera en tout 23 ¤. Dans l’exercice
la situation initiale, il faut en réalité ajouter 30 à 18 pour trou- 4, pour arriver à la somme de 25 ¤, il faut acheter : un
ver ce qu’Emma possédait au départ (48 ¤). La correction est cahier de texte à 12 ¤, une boîte de peintures à 8 ¤ et
collective. Un mime de la situation peut aider certains élèves un stylo à 5 ¤.
à mieux se l’approprier.

86
55 Construire et utiliser une règle graduée
Compétences Calcul mental
Construire une règle graduée Complément à 100 (dizaines entières). L’enseignant dit : « De 80 pour aller à 100 » ;
en cm et l’utiliser pour mesurer l’élève écrit 20.
une longueur. Items : de 80 pour aller à 100 ; de 70 pour aller à 100 ; de 50 pour aller à 100 ;
de 90 pour aller à 100 ; de 60 pour aller à 100 ; de 40 pour aller à 100 ;
de 30 pour aller à 100 ; de 20 pour aller à 100 ; de 10 pour aller à 100.

Observations préalables
Après avoir abordé le mesurage de la longueur d’un segment par reports successifs de l’étalon, l’élève découvre l’avan-
tage que lui procurent les graduations de la règle en le dispensant des reports successifs et du décompte de ces reports.
En construisant lui-même la règle graduée, il s’en approprie davantage la fonctionnalité. Le problème du décalage entre la
graduation zéro et le bord de la règle ne sera abordé qu’avec l’utilisation de la règle du commerce lors de la leçon 83.

Activités collectives
L’enseignant précise que, grâce à cet outil, il va être possible
Matériel : Une bande de papier rectangulaire de 6 cm sur de mesurer des longueurs en centimètres sans avoir à repor-
20 cm pour chaque élève ; une unité « cm » de la page ter l’unité plusieurs fois de suite grâce aux petits traits et sans
matériel B. avoir à compter le nombre de reports grâce aux nombres qui
sont écrits en dessous.

Æ Activité préliminaire Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •


Fabrication d’une règle graduée personnelle Les élèves ouvrent leur fichier et découvrent une première
L’enseignant distribue à chaque élève une bande de papier de illustration qui représente ce qu’ils viennent de faire dans
6 cm sur 20 cm et demande de la plier bord à bord dans le l’activité préliminaire.
sens de la longueur en marquant fortement le pli. Il illustre sa Un débat s’engage sur la deuxième partie de l’illustration pour
demande en l’exemplifiant lui-même au tableau. Il demande déterminer qui de Léa ou de Théo a utilisé correctement la
ensuite d’aller à la page matériel B du fichier pour détacher règle pour mesurer la longueur du segment. Il apparaît qu’il
une unité centimètre marquée « cm ». L’enseignant précise s’agit de Léa car le nombre 4 indique bien le nombre d’unités
que cette unité de longueur est la même dans le monde entier contenues dans la longueur du segment. Une expérimentation
et que tout le monde l’utilise pour mesurer des longueurs afin par reports de l’unité peut s’avérer utile pour certains élèves.
de pouvoir se communiquer leurs mesures. L’enseignant en conclut que, pour mesurer la longueur d’un
Muni de ce matériel, chaque élève entreprend de graduer le segment avec la règle graduée, il faut placer la graduation
bord du pli de la bande de papier comme s’il voulait en mesu- zéro au départ du segment. Il demande ensuite aux élèves de
rer la longueur en cm, en traçant un petit trait à la suite de mesurer la longueur du segment vert. Quand toute la classe
chaque report de l’étalon. L’enseignant indique qu’en des- est unanime sur la longueur de ce segment (7 cm), il pose
sous de chaque trait, on doit écrire un nombre qui indique la question rituelle : « Qu’avons-nous appris aujourd’hui ? »
le nombre de reports de l’unité « cm » depuis le bord du pli. Il aide la classe à formuler une réponse proche de : « Nous
Un débat s’engage pour définir ces nombres. On retrouve la avons appris à fabriquer une règle graduée et à l’utiliser pour
distribution des nombres de la droite numérique. mesurer des longueurs. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • La difficulté consiste à utiliser un point de rencontre
1 Les élèves doivent utiliser leur règle graduée pour mesu- des deux alignements au-delà des segments délimités
rer la longueur de deux segments. Le segment bleu a une par les points.
longueur de 8 cm, le segment rouge une longueur de 6 cm.
2 Les élèves doivent utiliser leur règle pour mesurer la lon-
gueur du chemin parcouru par la coccinelle. Ce chemin forme ➤ Prolongement
une ligne brisée en 3 parties (4 cm, 3 cm, 5 cm). La difficulté
réside dans les changements de position de la règle pour ➢ Photofiche A11
mesurer la longueur de chaque partie du chemin. Dans cette fiche, il s’agit de mesurer les longueurs
de quatre segments horizontaux dans le premier
Coin du chercheur exercice, de deux segments obliques qui se croisent
dans le deuxième exercice et d’une ligne brisée dans le
troisième exercice (5 cm + 3 cm + 7 cm = 15 cm).

…/…

87
56 Décomposer les nombres jusqu’à 999
Compétence Calcul mental
Connaître la décomposition Moitiés de nombres. L’enseignant dit : « Quelle est la moitié de 16 ? » ; l’élève écrit 8.
canonique des nombres Items : moitié de 16 ; moitié de 8 ; moitié de 18 ; moitié de 6 ; moitié de 20 ;
inférieurs à 1 000. moitié de 14 ; moitié de 10 ; moitié de 0 ; moitié de 12 ; moitié de 4.

Observations préalables
Dans la leçon du fichier, nous avons fait le choix de travailler les décompositions canoniques dans le contexte de la monnaie
qui offre un cadre intéressant et très concret pour les élèves. Cette leçon montre l’importance de la position des chiffres
dans l’écriture d’un nombre.

Activités collectives
Matériel : Chaque groupe de deux élèves reçoit : 5 plaques Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
de 100, 9 barres de 10 et une dizaine de jetons (cf. maté- Les élèves ouvrent leur fichier et observent la situation. Ils
riel photocopiable ci-après). lisent silencieusement la consigne de la première partie du
« Découvrons ensemble ». L’enseignant fait expliquer la
situation par un élève et répéter oralement la consigne par un
Æ Activité préliminaire autre pour s’assurer que le problème est compris.
Le prix du vélo est lu ; un élève rappelle la valeur de chaque
L’enseignant écrit 245 au tableau. Les élèves déposent devant
eux les plaques et jetons correspondants. La correction est chiffre du nombre. Les élèves entourent les billets de 100 ¤,
immédiate. Un élève énonce : « 245, c’est 2 plaques de 100, de 10 ¤ et les pièces de 1 ¤ nécessaires pour acheter le vélo.
4 barres de 10 et 5 jetons. » Ils complètent ensuite le tableau de numération avant de
L’enseignant propose d’écrire sur l’ardoise les différentes compléter l’égalité. La correction est immédiate : 234, c’est
façons connues d’écrire ce nombre. Il attend 245 = 200 + 40 + 5 2 c 3 d 4 u, c’est donc : 200 + 30 + 4.
et 2 c 4 d 5 u (cette dernière écriture peut être présentée Les élèves complètent ensuite les tableaux de numération
dans un tableau) ou encore deux cent quarante-cinq. ainsi que les égalités des deux parties suivantes.
L’enseignant réitère l’opération avec des nombres inférieurs Deuxième partie : 3 billets de 100 ¤, c’est 3 centaines ; 1 billet
à 600 (pour des raisons matérielles). Il est important de de 10 ¤, c’est 1 dizaine ; 2 pièces d’1 ¤, c’est 2 unités ; c’est
proposer des nombres dans lesquels figurent des 0, tels que 312 ; c’est aussi 300 + 10 + 2.
300 ou 405. Troisième partie : il faut penser à coder l’absence d’unités en
écrivant un zéro dans la colonne des unités. 3 billets de 100 ¤
et 2 billets de 10 ¤, c’est 3 c + 2 d + 0 u ; 320 ou 300 + 20.
En fin de séance, l’enseignant pose la question rituelle :
« Qu’avons-nous appris aujourd’hui ? » Il attend une réponse
proche de : « Nous avons appris à décomposer les nombres de
trois chiffres. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • ➤ Prolongement
1 Cet exercice reprend une situation comparable à la pre- ➢ Photofiche S24
mière partie du « Découvrons ensemble » : il faut décomposer Elle comporte trois exercices. Dans les quatre items
un nombre en centaines et dizaines. du premier exercice, les nombres à décomposer
2 Les élèves doivent écrire dans un tableau la décompo- sont schématisés sous forme de plaques centaines,
sition canonique de chaque entier, sous deux formes diffé- de barres dizaines et de jetons unités. Le tableau de
rentes. L’enseignant sera attentif à la ligne du nombre 601 qui numération est utilisé comme une aide systématique
comporte un zéro intercalé. pour la décomposition canonique des nombres. Dans
3 Calcul réfléchi : Rainette saute sur la droite numérique les deux exercices suivants, les nombres ne sont pas
sur laquelle ne figurent que les étapes de ses sauts. Les schématisés et l’élève doit écrire les décompositions
élèves ne peuvent donc pas compter les graduations une canoniques de nombres de trois chiffres comportant
à une pour calculer la valeur des sauts. Pour compléter la éventuellement des zéros.
valeur du premier saut de Rainette, il faut calculer le complé-
ment à la dizaine supérieure de 76 à 80, c’est 4. La valeur du
second saut de 80 à 85 est 5.

88
© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement.  Leçon
56
Matériel photocopiable

89
– Décomposer les nombres jusqu’à 999
57 Calcul réfléchi : Passage de la centaine (1)
Compétence Calcul mental
Franchir une centaine en Somme de dizaines entières. L’enseignant dit « 130 + 20 », l’élève écrit 150.
ajoutant 1 ou 10 à un nombre Items : 130 + 20 ; 120 + 40 ; 120 + 60 ; 110 + 80 ; 160 + 20 ; 210 + 40 ; 240 + 50 ;
de 3 chiffres. 250 + 30 ; 230 + 20 ; 260 + 20.

Observations préalables
Le passage de la centaine est une étape délicate en calcul réfléchi. Il demande la connaissance des règles de numération. Un
passage de centaine se produit quand le nombre de dizaines atteint dix et permet un nouvel échange de dix dizaines contre
une centaine. Si le groupement par dix des unités et le changement du nombre de dizaines sont assimilés, le groupement
par dix des dizaines et le changement du nombre de centaines ne sont pas encore familiers aux élèves de CE1 ; il faut donc
l’aborder avec patience. Comprendre l’analogie qui existe entre le passage à la dizaine supérieure et celui à la centaine supé-
rieure, c’est avoir compris notre système décimal de numération.

Activités collectives
200. L’enseignant pourra faire remarquer que le mécanisme
Matériel : Un abaque comportant trois tiges verticales et suivi est identique à celui qui est à l’œuvre dans les additions
une trentaine de rondelles métalliques pouvant être faci- posées en colonnes quand on effectue 199 + 1. Ce type de
lement enfilées sur les tiges verticales. Il est possible de travail peut être renforcé par l’utilisation d’un compteur qui
fabriquer un abaque grâce à des tiges à brochettes en affiche 199, puis 200 quand on incrémente les unités d’un
bois plantées verticalement dans un support de polysty- cran supplémentaire. Le fonctionnement de l’abaque aide à
rène assez épais et coupées à une hauteur correspondant comprendre celui du compteur et réciproquement.
à l’épaisseur de neuf rondelles. Après avoir récapitulé ces échanges en cascade, un nouveau
calcul est proposé avec l’abaque, puis éventuellement avec le
Æ Activité préliminaire compteur : 299 + 1, puis 190 + 10 et enfin 290 + 10.
L’enseignant utilise un abaque comportant trois tiges verticales
(tige des centaines, celle des dizaines, celle des unités) ne per- Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
mettant d’empiler que neuf rondelles. Quand une dixième ron- Les illustrations du fichier mobilisent les jetons jaunes des
delle doit être placée sur une tige qui en contient déjà neuf, on unités, les barres vertes des dizaines et les plaques bleues
vide la tige et on place une nouvelle rondelle sur la tige située des centaines.
immédiatement à sa gauche. Cela atteste d’un échange de Théo veut calculer 199 + 1. Le premier schéma montre com-
dix rondelles de la tige de droite contre une rondelle de la tige ment le matériel de Théo se transforme en deux plaques
située à sa gauche. Ce dispositif est donc un support fidèle bleues de centaines en mettant en œuvre la règle d’échange
de la numération de position. Si, en dessous de chaque tige, qui est encadrée : 10 dizaines s’échangent contre 1 centaine.
on écrit le nombre de rondelles qu’elle contient, on obtient Ces échanges sont commentés en établissant le lien avec le
l’écriture en chiffres du nombre représenté. travail qui a été réalisé sur l’abaque lors de l’activité prélimi-
L’enseignant présente ce matériel à la classe et représente naire. L’enseignant peut reprendre l’abaque pour effectuer le
plusieurs nombres de trois chiffres à l’aide de rondelles calcul de Théo. Les élèves complètent : 199 + 1 = 200.
empilées sur les tiges : 154 ; 218 ; 308… Léa calcule 195 + 10 ce qui semble plus simple à comprendre.
Puis, en partant du nombre 199, il demande à un élève de venir La même démarche est reprise pour ce second calcul. Les
ajouter 1 soit une rondelle sur la tige des unités. Mais cette élèves complètent : 195 + 10 = 205.
tige est saturée. Il doit donc la vider pour pouvoir ajouter la Mathix conseille de vérifier ces calculs à l’aide de déplace-
dixième rondelle ce qui déclenche le placement d’une ron- ments sur une droite numérique graduée de 185 à 215. Cette
delle supplémentaire sur la tige des dizaines. Mais cette tige vérification vient confirmer les échanges précédents.
contient elle aussi neuf rondelles donc, pour pouvoir ajou- À l’issue de ce travail, l’enseignant pose la question rituelle :
ter une dixième rondelle, il faut vider la tige des dizaines et « Qu’avons-nous appris aujourd’hui ? » Il aide les élèves à for-
placer une nouvelle rondelle sur la tige des centaines qui va muler une réponse proche de : « Nous avons appris à addition-
désormais contenir deux rondelles. Au final, on lit le nombre ner 1 ou 10 en changeant de centaine. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • 2 Les élèves doivent effectuer en ligne quatre sommes dans
lesquelles on additionne 1 à des nombres à trois chiffres. Trois
1 Les élèves doivent entourer, parmi cinq sommes propo- d’entre elles les amènent à changer de centaine. Additionner 1 à
sées, trois sommes où l’on change de centaine. Le calcul du un nombre revient à prendre son successeur, ce qui permet de
résultat final n’est pas indispensable si l’analyse des nombres réussir l’exercice sans forcément repasser par les échanges étu-
entrant en jeu est faite avec discernement, toutefois il est diés dans la première partie de la leçon. Le but principal de ces
probable que la plupart des élèves l’effectueront. échanges est de montrer comment les règles de la numération

90
permettent de justifier l’écriture en chiffres du résultat et non
Coin du chercheur
de devenir une technique à utiliser lors de chaque franchisse-
ment de centaine. Lors de la correction, l’égalité 99 + 1 = 100 La carte manquante est le 2 de cœur. Elle permet de
peut être privilégiée par l’enseignant en proposant aux élèves de respecter la règle de valeur de chaque ligne et la règle
décomposer les calculs sous la forme : de couleur de chaque colonne.
699 + 1 = 600 + 99 + 1, comme 99 + 1 = 100, on obtient :
699 + 1 = 600 + 100
699 + 1 = 700
3 Les élèves doivent effectuer en ligne quatre sommes
➤ Prolongement
dans lesquelles on additionne 10 à un nombre à trois chiffres. ➢ Photofiche A12
Seules trois d’entre elles les amènent à changer de centaine. Cette fiche comporte deux exercices. Dans le premier,
Le travail est ici plus délicat car le chiffre des unités n’est les élèves doivent compléter cinq suites arithmétiques
d’aucun secours, c’est le nombre de dizaines qui est implici- de raison 1 ou 10 dans le sens croissant ou décrois-
tement sollicité, aussi la prise en compte de l’échange de dix sant avec un passage de centaine dans chaque cas,
dizaines contre une centaine se justifie davantage que dans ce qui les oblige à faire du calcul réfléchi autour du
l’exercice précédent. C’est pourquoi l’abaque peut être un passage de centaine. Dans le second exercice, trois
support intéressant pour la correction de ces calculs. colonnes de trois calculs additifs bâtis par analogie
4 Réinvestissement : Les élèves doivent poser et effec- sont à compléter. La première correspond à + 3, les
tuer deux additions sur papier quadrillé (84 + 35 = 119 ; deux suivantes à + 10. Une droite numérique permet
456 + 378 = 834). Ceci permet de vérifier la maîtrise du réper- de contrôler le premier calcul de chaque colonne. Cet
toire additif ainsi que celle du calcul posé avec retenues. exercice est l’occasion de montrer que, lorsqu’on sait
franchir la première centaine, on sait aussi franchir les
autres.

91
58 L’équerre et l’angle droit
Compétences Calcul mental
Construire une équerre et l’utiliser Dictée de nombres. L’enseignant dit : « 789 » ; l’élève écrit 789.
pour reconnaître un angle droit. Items : 789 ; 478 ; 568 ; 684 ; 372 ; 295 ; 458 ; 797 ; 504 ; 809.

Observations préalables
La fabrication de l’équerre répond à la même démarche que la fabrication de la règle : c’est en fabriquant l’outil que les élèves
en comprennent la fonctionnalité. Si la fabrication de l’équerre est proposée à partir du double pliage, c’est d’une part pour
leur montrer que l’angle droit est le fruit du partage d’un angle plat en deux angles égaux par pliage et superposition et d’autre
part pour mettre en évidence les côtés de l’angle droit. En effet, sur la feuille pliée aux bords déchirés, seuls les côtés de
l’angle droit sont rectilignes alors que dans la forme triangulaire de l’équerre du commerce les élèves ont du mal à retrouver
les deux côtés de l’angle droit.

Activités collectives
Matériel : Par élève : une équerre personnelle classique ; Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
une feuille de papier aux bords déchirés de forme presque Les élèves ouvrent leur fichier et constatent qu’ils viennent
arrondie d’environ 12 cm de « diamètre » ; une gommette. de fabriquer la même équerre en papier que Léa. L’enseignant
leur propose d’utiliser leur équerre pour reconnaître, parmi
les cinq figures proposées, celles qui forment un angle droit :
la deuxième, la quatrième et la cinquième sont des angles
droits. Les élèves dessinent un point bleu à leur sommet.
Æ Activité préliminaire Après quoi, l’enseignant demande à chaque élève de sortir
Fabrication d’une équerre en papier son équerre personnelle et affirme que chaque équerre com-
Chaque élève reçoit une feuille de papier aux bords déchirés. porte un angle droit. Il leur demande de placer leur doigt sur ce
L’enseignant leur demande de plier cette feuille en deux en qu’ils pensent être le sommet de cet angle droit. Pour savoir
marquant leur pli de façon à partager la feuille en deux parties s’ils ont bien trouvé l’angle droit de leur équerre, l’enseignant
approximativement de « même taille ». Il exemplifie le type de leur propose de vérifier avec leur équerre en papier. Quand
pliage attendu en montrant aussi qu’un pli trop près du bord chacun a réussi à positionner l’angle droit de son équerre
de la feuille ne convient pas. Puis il demande aux élèves de personnelle avec certitude, l’enseignant distribue une gom-
plier à nouveau la feuille pli sur pli. mette que chaque élève colle sur le sommet de l’angle droit
Ils viennent de fabriquer une équerre. La partie pointue est le de son équerre.
sommet d’un angle droit. À l’issue de ce travail, l’enseignant pose la question rituelle :
L’enseignant leur propose de vérifier que les coins de leur « Qu’avons-nous appris aujourd’hui ? » Il attend une réponse
fichier ou de leur cahier sont bien des angles droits en uti- proche de : « Nous avons appris à fabriquer une équerre en
lisant l’angle droit de leur équerre de papier comme gabarit. papier et à l’utiliser pour reconnaître des angles droits. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • ➤ Prolongements
1 Les élèves utilisent leur équerre en papier pour recon- ➢ Photofiche S25
naître l’angle droit des trois équerres dessinées sur le fichier Cette fiche propose un seul exercice qui permet de
avant de colorier la gommette collée sur le sommet de l’angle s’exercer au maniement de l’équerre pour vérifier si
droit de chaque équerre. un angle est droit. Les élèves utilisent leur équerre
2 En utilisant son équerre en papier ou celle de la page personnelle comportant une gommette au sommet de
matériel F, l’élève doit reconnaître quels sont les angles droits l’angle droit pour reconnaître les angles droits parmi
parmi les quatre secteurs angulaires du fichier. En cas de les secteurs angulaires dessinés sur la fiche. Ils colo-
difficulté, l’enseignant peut proposer de prolonger avec une rient en bleu la gommette dessinée près du sommet du
règle la longueur des côtés de la figure pour faciliter la vérifi- secteur angulaire quand l’angle qu’il représente est un
cation car, comme le montre le schéma de Mathix, il est plus angle droit.
facile d’utiliser une équerre quand les côtés de l’angle sont
plus longs que les bords de l’équerre. ➢ Photofiche A13
Cette fiche comporte un seul exercice. Les élèves
s’exercent à identifier des angles droits dans une
figure polygonale (trois pentagones et un quadrila-
tère). Quand l’angle est droit ils colorient en bleu la
gommette dessinée à l’intérieur de l’angle.

92
59 Tracer un angle droit
Compétence Calcul mental
Tracer un angle droit dont le sommet Tables d’addition. L’enseignant dit : « 8 + 5 » ; l’élève écrit 13.
et un côté sont déjà tracés. Items : 8 + 5 ; 7 + 4 ; 5 + 6 ; 8 + 3 ; 9 + 6 ; 4 + 3 ; 2 + 9 ; 4 + 8 ; 3 + 6 ; 5 + 9.

Observations préalables
Le maniement de l’équerre est un exercice difficile pour les élèves du CE1. Une leçon ne suffit pas à cet apprentissage. Il ne
faut donc pas hésiter, tout au long de l’année, à proposer aux élèves de nombreuses occasions d’utiliser cet outil important
de la géométrie. La compétence se construira progressivement en multipliant les occasions de tracer des angles droits dans
des positions variées.
Pour positionner son équerre et tracer correctement un angle droit, l’élève a besoin d’avoir une représentation mentale
correcte de l’angle droit. S’il ne réussit pas à imaginer un angle droit avec le sommet « en haut » par exemple, il aura du
mal à orienter son équerre convenablement Pour aider les élèves à tracer des angles droits dans différentes positions, il ne
faut pas oublier d’établir un lien avec la leçon précédente dans laquelle l’équerre est utilisée comme outil de vérification de
l’angle droit.

Activités collectives
du sommet jusqu’au côté) et en insistant sur la position
Matériel : Par élève : une équerre ; une feuille comportant des doigts qui ne doivent pas être un obstacle au tracé du
des angles droits et des segments (cf. matériel photo- deuxième côté.
copiable ci-après). Il indique aussi que la longueur des côtés n’a aucune
importance.
Æ Activité préliminaire
L’enseignant distribue à chaque élève une feuille comportant
des secteurs angulaires formant des angles droits (matériel Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
photocopiable) avec la consigne de vérifier qu’il s’agit bien L’enseignant demande aux élèves d’ouvrir leur fichier et de
d’angles droits puis de les reproduire sur la partie droite de commenter les illustrations. Ils font le lien avec ce qui leur a
la feuille à l’aide de leur équerre. Pour les premiers angles été proposé lors de l’activité préliminaire.
droits, le sommet et un des côtés sont déjà tracés, alors que, L’enseignant leur demande de tracer les trois angles droits
pour le dernier, seul le sommet est déjà tracé. Cet exercice dont un sommet et un côté sont déjà tracés sur le fichier. La
montre comment la position de l’équerre qui a permis de véri- remarque de Mathix sur le retournement de l’équerre peut
fier que l’angle était bien droit, est aussi celle qui va per- aider les élèves les moins habiles.
mettre de reproduire l’angle droit. L’enseignant peut montrer À l’issue de ce travail, l’enseignant pose la question rituelle :
au tableau comment placer l’équerre par rapport à un sommet « Qu’avons-nous appris aujourd’hui ? » Il attend une réponse
et à un côté déjà tracés en l’ajustant progressivement (glis- proche de : « Nous avons appris à finir de tracer des angles
sement le long du côté jusqu’au sommet ou rotation autour droits avec notre équerre. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • ➤ Prolongements
1 Les élèves doivent tracer, à l’aide de leur équerre, le côté ➢ Photofiche S26
vertical d’un angle droit dont le sommet et le côté horizontal Dans le premier exercice, les élèves doivent tra-
sont déjà tracés. Cet exercice devrait être réussi par tous les cer trois angles droits dont un côté et un sommet
élèves ayant fait l’activité préliminaire et les trois tracés pré- sont déjà tracés. Dans le second, ils doivent ache-
cédents sur le fichier. ver le tracé d’une barrière, les mains courantes sont
2 Dans cet exercice, les élèves vont constater que le horizontales, les barreaux sont verticaux. Il reste
deuxième côté de l’angle droit suit aussi une ligne du quadril- cinq barreaux à tracer.
lage et que, dans ces conditions, il n’est plus indispensable ➢ Photofiche A14
d’utiliser l’équerre. Dans le premier exercice, les élèves tracent quatre
3 Pour terminer la frise, les élèves doivent commencer par angles droits dont les côtés tracés sont obliques. Dans
tracer le côté vertical à partir des sommets marqués en bleu. le second, ils doivent achever le tracé d’une barrière ;
Ils ont trois tracés de ce type à réaliser. les mains courantes sont horizontales, les barreaux
sont inclinés à 45° et forment des angles droits en se
Coin du chercheur croisant. Les élèves doivent tracer quatre nouveaux
On voit d’abord 6 petits carrés mais ensuite on peut barreaux.
aussi former 2 autres carrés avec 4 petits carrés soit
avec les 4 carrés du haut, soit avec les 4 carrés du bas.
8 carrés en tout se cachent donc dans cette figure.

93
Leçon
59
Matériel photocopiable
– Tracer un angle droit

94
© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement. 
60 Problèmes : Situations additives ou soustractives (3)
Compétences Calcul mental
Identifier et résoudre Complément à la dizaine. L’enseignant dit : « De 158 pour aller à 160 » ; l’élève écrit 2.
des situations additives Items : de 158 pour aller à 160 ; de 107 pour aller à 110 ; de 116 pour aller à 120 ; de 155
ou soustractives. pour aller à 160 ; de 148 pour aller à 150 ; de 137 pour aller à 140 ; de 126 pour aller à 130 ;
de 169 pour aller à 170 ; de 173 pour aller à 180 ; de 184 pour aller à 190.

Observations préalables
Dans cette troisième leçon de problèmes additifs ou soustractifs, les situations proposées correspondent à des transforma-
tions d’état qui peuvent être additives ou soustractives et dans lesquelles on recherche soit la valeur de la transformation,
soit la valeur de l’état final.
Les quatre problèmes de la page ont le même contexte : des enfants ont gagné ou perdu des cartes à la récréation. Les deux
premiers problèmes se résolvent par la recherche de la valeur de la transformation. C’est la première fois que des élèves
de CE1 rencontrent ce type de problèmes. Pour les aider, les énoncés sont illustrés de trois images montrant la chronologie
de la situation.
Les deux derniers problèmes ne présentent qu’un énoncé classique sans illustration mais ils ne devraient pas créer de diffi-
culté d’interprétation à des élèves de CE1. En effet, le vocabulaire employé devrait être compris par l’ensemble de la classe et
les élèves devraient facilement associer les mots « a gagné » ou « a perdu » aux situations additives ou soustractives. La taille
des nombres est comparable à celle des nombres utilisés dans la leçon 32 et ne devrait pas être une source de difficultés si
les élèves ont normalement progressé dans leurs compétences en calcul réfléchi.

Activités collectives
1 Après s’être assuré de la bonne compréhension de soustraction 20 – 16. À ce stade, l’équivalence entre addi-
l’énoncé par tous les élèves et notamment de l’aspect chrono- tion à trou et soustraction n’est construite que chez très peu
logique des différentes illustrations, l’enseignant demande : d’élèves. Noah a perdu 4 cartes.
« Comment savoir si Zoé a gagné ou perdu des cartes ? » 3 Cette fois, la lecture de l’énoncé est primordiale car les
Les élèves doivent répondre : « Elle a gagné des cartes car illustrations ne sont plus là pour indiquer la chronologie de
lorsqu’elle quitte l’école, elle a plus de cartes qu’en arrivant. » l’histoire ; elle conditionne la bonne compréhension de la
L’enseignant leur laisse un temps suffisant pour leur per- situation : Ahmed a gagné 10 cartes. Il en avait 30 en arrivant
mettre d’organiser leurs calculs. Durant ce temps, il circule à l’école. Combien en a-t-il maintenant, en quittant l’école ?
parmi eux et repère ceux qui ont des difficultés, soit pour Quand la situation est clairement comprise, les élèves doivent
traduire l’énoncé par un calcul, soit pour effectuer le calcul. être capables de trouver l’opération adéquate et de la calculer :
Ce problème se résout par la recherche du complément ou 30 + 10 = 40. Ahmed a maintenant 40 cartes.
de la différence entre deux nombres. La correction permet la 4 Ce dernier problème est construit sur le même modèle
discussion sur les deux façons d’écrire l’égalité : 25 + … = 30
que le précédent, mais cette fois Juliette a perdu des cartes à
ou 30 – 25 = … . Il est probable que l’addition à trou sera pri-
la récréation. Comme précédemment, si la situation est clai-
vilégiée dans le premier énoncé. Afin d’aider les élèves enga-
rement comprise, les élèves sont capables de la traduire par
gés dans la recherche du complément de 25 à 30 l’enseignant
une soustraction. Le calcul peut poser quelques problèmes,
leur demande de trouver le complément de 5 à 10. C’est le
mais ici il est possible d’utiliser la bande numérique pour
même complément que celui de 25 à 30. Pour aider les élèves
reculer de 5 cases à partir de 30 : 30 – 5 = 25. Juliette a
au calcul de la différence 30 – 25, il propose d’effectuer le
maintenant 25 cartes.
calcul en deux temps : soustraire 20 puis soustraire 5. Cette
Certains élèves devraient remarquer que les trois nombres
technique de calcul réfléchi est préférable au déplacement de
de l’égalité sont identiques à ceux des égalités rencontrées
25 cases en reculant à partir de 30 sur la bande numérique.
dans le premier problème. L’enseignant peut montrer qu’avec
Zoé a gagné 5 cartes.
les signes « + », « – », « = » et trois nombres, on peut écrire
2 Le deuxième problème est construit sur le même modèle plusieurs égalités : 30 – 5 = 25 ou 30 – 25 = 5 ou 25 + 5 = 30
que le premier, mais cette fois Noah perd des cartes à la ou 5 + 25 = 30. Cette gymnastique numérique peut être pro-
récréation. La traduction la plus naturelle de la situation est posée avec trois autres nombres afin de créer une situation
une soustraction à trou : 20 – … = 16 qui n’est pas facile à ludique qui favorise la prise de conscience des équivalences
résoudre sauf à procéder par essais successifs. La réponse entre ces différentes égalités.
est apportée par la soustraction 20 – 16 = … mais il est pro-
bable que peu d’élèves en conviendront. Pour obtenir l’adhé- ➤ Prolongement
sion de la classe, l’enseignant propose d’inverser la chro- ➢ Photofiche P6
nologie de l’histoire : « En quittant l’école, Noah a 16 cartes ; Elle propose, sous forme dialoguée, des situations
il faudrait lui rendre les cartes qu’il a perdues pour qu’il se de transformation d’état qui peuvent être additives
retrouve avec le même nombre de cartes qu’en arrivant à l’école. ou soustractives et dans lesquelles on recherche la
Combien de cartes faut-il lui rendre ? » Cela peut se traduire valeur de la transformation. Les énoncés sont, à pre-
par 16 + … = 20, addition à trou que les élèves devraient réus- mière vue, quasi identiques. L’important est de voir à
sir à résoudre. Lors de la correction, l’enseignant montre quel personnage les bulles sont associées. Si certains
que la solution de cette addition à trou est apportée par la élèves ont des difficultés, la situation peut être jouée.

95
61 (2) Dans la jungle
Observations préalables
Les pages « Maths Aventures » concluent chacune des cinq périodes. Le contexte de ces pages, bien que plus ludique, est
plus complexe que celui d’un problème classique. Répondre aux six questions nécessite une recherche d’informations et
l’utilisation des notions et des techniques étudiées durant la période.
Les cinq « Maths Aventures » sont traitées de la même façon, le jour même :
– lecture et explications de l’enseignant ;
– travail individuel ;
– confrontation en petits groupes ;
– correction collective des exercices.
Lors de la correction, l’élève colorie le dessin d’un objet accolé à l’exercice lorsqu’il a réussi celui-ci. Dans le cas de la page
« Dans la jungle », il colorie une banane. L’activité terminée, l’élève compte les exercices réussis, c’est-à-dire son nombre
de bananes : si l’élève n’a pas commis d’erreur ou n’en a commis qu’une, il colorie la médaille d’or sur le podium en bas de
page. S’il a commis deux ou trois erreurs, il colorie la médaille d’argent. Et s’il a commis plus de trois erreurs, il colorie la
médaille de bronze. Ainsi, tous les élèves colorient une médaille.
Pour recenser et comparer les résultats obtenus pour toutes les périodes de l’année, l’enseignant peut photocopier pour
chaque élève la fiche récapitulative sur laquelle l’élève note son score en coloriant les objets et la médaille correspondante
(cf. matériel photocopiable page 54 de ce guide). Ces informations guideront l’enseignant pour des séances de remédiation
qu’il organisera avant les évaluations de fin de période.

Activités collectives
Pendant quelques minutes, les élèves observent le dessin, puis ➝ « Quels sont les deux nombres que vous devez retrouver
communiquent leurs observations à la classe. L’enseignant sur les caisses blanches ? Quelles couleurs devez-vous utili-
pose alors quelques questions pour attirer leur attention sur ser ? Quelle différence voyez-vous dans l’écriture de ces deux
les points qu’ils n’ont pas relevés et sur les éléments indis- nombres ? »
pensables pour répondre aux questions. ➝ « Observez l’éléphant. Quelle opération devez-vous calculer ?
Chaque bulle est ensuite lue à voix haute par l’enseignant Vous pouvez utiliser votre cahier d’essai. »
ou par un élève. Elle est commentée surtout si le texte ou le ➝ « Que devez-vous faire dans l’exercice 5 ? Attention ! il y a
contexte n’est pas compris par certains. plusieurs couples de nombres. N’oubliez pas de changer de cou-
➝ « De quel instrument avez-vous besoin pour mesurer la lon- leur après avoir trouvé un nombre et son double. »
gueur de la liane bleue ? Comment utilise-t-on cet instrument ? » ➝ « Que faut-il faire dans l’exercice 6 ? Qui peut rappeler la
➝ « Vous devez mesurer la longueur de la liane rouge. Combien règle de comparaison des nombres ? »
de mesures devez-vous effectuer ? Que faut-il faire pour avoir la
longueur totale de cette liane ? »

Activités individuelles
Les élèves travaillent individuellement. En cas de difficulté de 4 Cet exercice vérifie le calcul de l’addition posée. Les
compréhension de l’énoncé, ils demandent l’aide de l’ensei- erreurs peuvent provenir d’un calcul erroné ou de l’oubli de
gnant. Quand tous ont complété les réponses aux questions, la retenue. Une difficulté supplémentaire réside dans le calcul
ils peuvent comparer leurs résultats par groupes de 2, 3 ou 4, des dizaines qui oblige l’écriture d’une centaine alors que la
sans corriger leurs réponses. Les groupes s’entendent sur colonne des centaines n’apparaît pas sur l’opération.
une solution qui sera présentée lors de la mise en commun. 5 Cet exercice réclame une parfaite connaissance de la
Cette dernière permet de confronter les réponses données, table des doubles. L’enseignant sera attentif aux élèves qui
de les justifier ou, éventuellement, de les corriger. ne la connaissent pas encore parfaitement.
1 Pour compléter la phrase, il faut mesurer la longueur de 6 Il faut trouver le plus grand nombre. L’enseignant fait rap-
la liane bleue (5 cm). L’enseignant observe l’utilisation de la peler la règle de comparaison des nombres de deux chiffres.
règle. Il repère les élèves qui n’utilisent pas la règle correcte-
ment pour organiser une remédiation avec eux. Pour terminer, l’enseignant demande aux élèves de lire la
2 L’enseignant vérifie si les erreurs proviennent des bulle de Mathix puis de colorier les bananes correspondant
mesures erronées ou du calcul. Mesure de la liane rouge : aux exercices réussis.
4 cm + 6 cm = 10 cm. Ensuite, les élèves qui ont gagné 5 ou 6 bananes colorient la
3 La reconnaissance de la décomposition canonique de 176 médaille d’or ; ceux qui ont gagné 4 ou 3 bananes colorient la
devrait être reconnue. Les erreurs proviendront sûrement médaille d’argent ; les autres colorient la médaille de bronze.
du calcul des nombres des dizaines des décompositions non Ce type d’évaluation à la fois ludique et rapide informe l’en-
canoniques : 100 + 60 + 16 et 100 + 80 + 16. seignant sur le degré de réussite de sa classe. Son informa-
tion sera complétée par les résultats à l’évaluation qui suivra
dans laquelle les élèves feront le point sur la période écoulée.

96
62 J’ai compris et je retiens (4)
Observations préalables
Cette page est un « Mémo » que l’élève peut consulter librement après que toutes les leçons de la demi-période auront été
étudiées.
Elle récapitule les notions acquises au cours de la demi-période et permet à chacun de mesurer le chemin parcouru dans ses
apprentissages. L’activité concrète de cette page consiste, pour les élèves, à observer les situations proposées et à s’expri-
mer oralement sur chacune d’entre elles. Il est important que chacun mette ses propres mots sur chacune de ces situations.

Æ Conduite de la séance • Je mesure la longueur d’un segment.


« Que signifie cm ? »
Commentaire de chaque partie « Comment voit-on que la longueur de ce segment est égale à
Chaque activité est observée et discutée. 4 cm ? »
• Je décompose les nombres jusqu’à 999. • Je reconnais un angle droit.
« Que représente la plaque bleue ? » « Quel instrument utilise-t-on pour savoir si un angle est un
« À votre tour, décomposez le nombre 208 ; le nombre 280. » angle droit ? »
• Je passe la dizaine, la centaine. « Comment place-t-on cet instrument ? »
« Pourquoi ces égalités sont-elles un peu plus difficiles que les • Je trace un angle droit.
autres ? » « Quel instrument utilise-t-on pour tracer un angle droit ? »
« Calculez : 349 + 1 ; 499 + 1 ; 390 + 10. » « Comment place-t-on cet instrument ? »
• J’effectue une addition avec retenue.
« Pourquoi a-t-on tracé des colonnes ? »
« Par quoi commence-t-on lorsqu’on effectue une addition ? » L’enseignant complète éventuellement les observations des
« Que signifie le 2 rouge dans le rond vert ? » élèves. Il leur fait remarquer combien il est important de maî-
« Que signifie le 1 rouge dans le rond bleu ? » triser l’addition en colonnes. Cette technique leur permettra
d’effectuer facilement des additions de nombres de deux
• Je connais les moitiés des nombres pairs. ou de trois chiffres ; mais, pour réussir, il est nécessaire de
« Que signifie “prendre la moitié de 4 pommes” ? » connaître parfaitement les tables d’addition et, le cas échéant,
« Qu’est-ce qu’un nombre pair ? » de ne pas oublier les retenues. Ces connaissances et savoir-
« Si j’écris 6 = 3 + 3, que peut-on dire de 3 ? » faire leur seront très utiles car ils vont les réutiliser et les
« Comment vérifier si on a bien trouvé la moitié d’un nombre ? » enrichir tout au long de l’année et même au cours des années
• Je me repère sur la droite numérique. suivantes.
« Quelle est la différence entre une bande numérique et une Il leur annonce que, pour vérifier qu’ils les maîtrisent parfai-
droite numérique ? » tement, ils devront répondre du mieux possible à l’évaluation
« Qui peut placer 78 sur cette droite numérique ? » qui va suivre.

97
63 Je fais le point (4)
Observations préalables
L’enseignant procède régulièrement au bilan des compétences des élèves. Nous en proposons un, inspiré de la grille de réfé-
rence du Socle commun de connaissances et de compétences.
L’élève fait le point sur ses connaissances. Les résultats permettent aussi à l’enseignant de repérer les notions maîtrisées par
la majorité des élèves et celles qui doivent donner lieu à un travail de remédiation en atelier.
Comme les items des pages « Je fais le point » peuvent être anticipés à la maison, l’enseignant peut leur préférer ceux propo-
sés dans le guide pédagogique pour réaliser les évaluations finales des demi-périodes. Il utilisera alors les pages évaluations
du fichier comme activités préparatoires aux évaluations finales.

Consignes de passation
Pour chaque exercice, l’enseignant lit une fois la consigne à haute voix et s’assure que chacun a compris, sans apporter
d’aide décisive. Les élèves travaillent individuellement. Il leur laisse un temps raisonnable pour réfléchir, calculer et rédiger
la réponse puis il passe à l’exercice suivant.
L’ensemble des exercices de la page peut être traité en deux séances. Autant que possible la correction doit avoir lieu le jour même.

Socle commun Commentaires Propositions de remédiation


1. Calculer une addition. L’enseignant observe le travail des élèves La remédiation portera surtout sur l’oubli
pour repérer les erreurs les plus fréquentes : de la retenue ou de la mauvaise écriture
° Poser et effectuer – place des chiffres ; du résultat (un seul chiffre par colonne).
une addition. – oubli de la retenue ; Reprendre les manipulations du
– erreur de comptage. « Découvrons ensemble » de la leçon 53.
➢ Photofiches S22 et S23
2. Écrire, nommer Dans cet exercice, on trouve la Reprendre les fondements de la numération
les nombres entiers décomposition canonique des nombres en avec les plaques bleues, les barres vertes
inférieurs à 1 000. centaines, dizaines et unités. et les jetons jaunes. Les élèves en échec
devront être aidés immédiatement pour
° Décomposer un nombre surmonter ces grosses difficultés.
de 3 chiffres.
➢ Photofiche S24
3. Calculer mentalement. Laisser suffisamment de temps de travail car Faire remarquer l’avantage de connaître les
certains élèves auront besoin de représenter moitiés des premiers nombres par cœur.
° Connaître la moitié des collections. Leur donner la possibilité Passer par la représentation des nombres
d’un nombre. d’écrire sur l’ardoise. en collections.
➢ Photofiche S20
4. Calculer mentalement. L’exercice est difficile. Le plus simple est d’utiliser la droite
Observer comment les élèves procèdent pour numérique dans un premier temps.
° Passer une centaine. proposer une remédiation adaptée. Utiliser ensuite le matériel avec les plaques
bleues, les barres vertes et les jetons jaunes.

5. Comparer, ranger Cet exercice nécessite de savoir repérer Dessiner cette droite numérique au tableau
les nombres entiers des graduations sur une droite graduée et et demander à des élèves de venir placer des
inférieurs à 1 000. de savoir placer ou d’y relier les nombres nombres sur les graduations.
° Se repérer sur la droite
correspondants. ➢ Photofiche S21
numérique.
6. Être précis Utiliser la règle construite lors de la leçon Demander à un élève qui a réussi de venir
dans les mesures. 55. L’exercice ne doit pas poser de difficulté expliquer à un élève en difficulté comment
puisque la graduation zéro de la règle il procède. Renouveler des mesurages.
° Mesurer la longueur. coïncide avec une extrémité.
7. Utiliser l’équerre. L’élève utilise l’équerre pour reconnaître un Les erreurs proviennent du mauvais
angle droit parmi trois angles proposés. placement de l’équerre. Reproduire ces
° Reconnaître un angle droit. angles au tableau et montrer comment
on doit procéder.
➢ Photofiche S25
8. Utiliser l’équerre. L’élève doit tracer un angle droit, un côté et Vérifier si l’erreur provient du mauvais
le sommet étant déjà placés. placement de l’équerre, de l’incompréhension
° Tracer un angle droit. de l’énoncé ou du vocabulaire utilisé.
➢ Photofiche S26

98
Évaluation (4)
Nom : …………………………………………………………..….… Prénom : ……………..…………………………..………………… Date : …………………..……………………

Compétences Évaluation
Nombres et calcul
1. Écrire, nommer les nombres entiers inférieurs à 1 000.
2. Comparer, ranger les nombres entiers inférieurs à 1 000.
a. Ordonner des nombres.
b. Passage de la dizaine, de la centaine.
3. Calculer mentalement en utilisant l’addition.
4. Calculer une addition.

1 Complète.
253 200 + 50 + 3 ....... c ....... d ....... u
© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement. 

948 .......... + .......... + .......... ....... c ....... d ....... u

.......... 300 + 60 + 2 ....... c ....... d ....... u

570 .......................................... ..........................................

208 .......................................... ..........................................

2 a. Relie et complète.
73 87 99

70 75 80 85 90 95 100

......... ......... .........

b. Complète.
185 + 10 = ......... 395 + 10 = ......... 599 + 1 = .........

3 Complète.
Moitié de 6 = ......... Moitié de 10 = ......... Moitié de 14 = .........

99
Nom : …………………………………………………………..….… Prénom : ……………..…………………………..………………… Date : …………………..……………………

4 Pose et effectue.
354 + 216 35 + 57 58 + 6 +47

Compétences Évaluation
Géométrie
5. Utiliser l’équerre

© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement. 
a. pour reconnaître un angle droit.
b. pour tracer un angle droit.

5 a. Entoure l’angle droit. b. Trace un angle droit.

Compétences Évaluation
Grandeurs et mesures
6. Être précis dans les mesures.

6 Mesure la longueur de ce segment.

..........

100
64 Comparer les nombres jusqu’à 999
Compétences Calcul mental
Comparer et Passage de la dizaine (nombre de trois chiffres). L’enseignant dit ou montre : « 126 + 5 = ... » ;
ordonner les nombres l’élève écrit 131.
inférieurs à 1 000. Items : 126 + 5 ; 222 + 8 ; 313 + 7 ; 455 + 6 ; 584 + 9 ; 678 + 3 ; 669 + 4 ; 741 + 9 ; 874 + 8 ;
907 + 6.

Activités collectives
que, pour comparer deux nombres de trois chiffres, il faut
Matériel : Deux jeux de cartes identiques permettant de commencer par comparer les chiffres des centaines, est lue,
gagner des points par tirage (cf. matériel photocopiable discutée et justifiée. La représentation des nombres met en
ci-après) ; deux ardoises. évidence que le plus grand est celui qui a le plus grand nombre
de centaines. L’évocation de l’échange d’1 centaine de 213

Æ Activité préliminaire contre 10 dizaines permet d’obtenir 1 centaine, 11 dizaines et


3 unités, ce qui facilite la comparaison avec le nombre 131 en
La classe est divisée en deux groupes ; l’enseignant désigne la ramenant au nombre de dizaines. Les élèves complètent la
un « banquier » chargé des échanges. Il possède une réserve phrase réponse : « 213 est plus grand que 131 ». Un élève la
de cartes 100 et de cartes 10. justifie : « 200, c’est plus que 100. »
L’enseignant étale un jeu de cartes sur son bureau faces non Les élèves lisent la deuxième consigne. Ils observent les
visibles. Il demande à chaque élève du premier groupe de deux nombres représentés par les plaques et les jetons et
venir tirer, à tour de rôle, une carte du jeu. Il étale ensuite un les écrivent en chiffres : 234 et 226. Ils constatent que les
second jeu identique au premier et demande à chaque élève deux nombres ont le même nombre de centaines. Pour les
du second groupe de venir tirer une carte du jeu. comparer, il faut, dans ce cas, comme le dit Théo, comparer les
Puis il énonce la règle suivante : «  Lorsque vous aurez dix chiffres indiquant le nombre des dizaines isolées. Les élèves
cartes 10, vous les échangerez contre une carte 100 auprès complètent la phrase réponse : « 234 est plus grand que 226 ».
du banquier. Quand tous les échanges possibles auront eu lieu, L’un d’entre eux la justifie : « Trois dizaines, c’est une dizaine de
vous écrirez le score du groupe sur votre ardoise. » Il laisse un plus que deux dizaines ou 30 c’est plus grand que 20. »
temps suffisant pour que chaque groupe puisse organiser ses Les élèves lisent la troisième consigne : ils doivent ranger
échanges, puis récupère les ardoises comportant le score les quatre nombres de l’activité du plus grand au plus petit.
de chaque groupe et pose la question : «  Quel est le groupe Un élève rappelle la technique de rangement des nombres de
qui a le plus grand score ? » Les propositions des élèves sont deux chiffres : chercher le plus grand de tous, l’écrire, cher-
débattues. cher le plus grand de ceux qui restent, l’écrire puis continuer
Quand ils sont familiarisés avec la situation, elle peut être de même avec ceux qui restent et les écrire dans l’ordre.
proposée une nouvelle fois afin de rencontrer un nouveau Cette technique est encore valable pour les nombres de trois
problème de comparaison de nombres à trois chiffres. chiffres. Les élèves écrivent les quatre nombres dans l’ordre
décroissant : 234, 226, 213, 131. L’enseignant peut demander
de ranger ces nombres dans l’ordre croissant et utiliser les
mots « décroissant » et « croissant » pour éveiller les élèves au
Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
vocabulaire mathématique.
Les élèves ouvrent leur fichier et lisent la première consigne. En fin de séance, l’enseignant pose la question rituelle :
Ils observent les deux nombres symbolisés par les plaques «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui ?  » Il attend une réponse
bleues et vertes et les jetons jaunes. Ils écrivent ces deux proche de : « Nous avons appris à comparer des nombres et à
nombres en chiffres : 131 et 213. La bulle de Léa, qui explique les ranger. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • Les élèves doivent prendre en compte la présence du nombre
de deux chiffres parmi les nombres à ranger, l’enseignant fait
1 Cet exercice vérifie la compréhension de la première acti- remarquer que, si ce nombre ne s’écrit qu’avec deux chiffres,
vité du « Découvrons ensemble ». L’enseignant est attentif à la c’est qu’il est inférieur à 100 et il est donc inférieur à tous les
comparaison entre 200 et 198. La présence des zéros trouble autres nombres de trois chiffres.
souvent le raisonnement des élèves.
4 Problème : Ce problème est une synthèse des exercices 1
2 L’enseignant attire l’attention des élèves sur la consigne et 2 : il faut trouver le plus grand et le plus petit nombre de
du deuxième exercice : il faut entourer non les plus grands cerises mais le vocabulaire utilisé n’est pas exactement le
nombres comme dans le « Découvrons ensemble » et dans le même que celui des exercices. L’enseignant s’assure que
premier exercice mais les plus petits nombres. les élèves ont compris la signification de « le plus de » et « le
3 Cet exercice vérifie la troisième activité du « Découvrons moins de ».
ensemble » : le rangement de nombres dans l’ordre décroissant.

101
Leçon 64 – Comparer les nombres jusqu’à 999
Matériel photocopiable

Jeu de cartes pour le tirage

100 100 100 100 100

10 10 10 10 10

© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement. 
10 10 10 10 10

10 10 10 10 10
Pour le banquier : Dupliquer quelques cartes 100 et 30 cartes 10

100 100 100 100 100

10 10 10 10 10

102
65 Intercaler les nombres jusqu’à 999
Compétence Calcul mental
Intercaler des nombres entre deux nombres Dictée de nombres. L’enseignant dit : « 278 » ; l’élève écrit 278.
inférieurs à 1 000. Items : 278 ; 475 ; 589 ; 398 ; 176 ; 958 ; 720 ; 972 ; 805 ; 690.

Activités collectives
les centaines entières qui viennent juste avant et juste après.
Matériel : Une dizaine d’étiquettes nombres (cf. Activités 1 L’enseignant montre ensuite 200 et 300 ; un élève vient tirer
et 2) ; une boîte avec une dizaine d’étiquettes nombres une étiquette nombre dans une boîte contenant une dizaine
(6 nombres compris entre 200 et 300, par exemple 210, d’étiquettes nombres (cinq étiquettes qui s’intercalent et cinq
215, 247, 258, 262, 281 et 5 nombres non compris entre qui ne s’intercalent pas). Il doit dire si le nombre tiré s’inter-
200 et 300) ; les étiquettes 200, 250, 300. cale entre 200 et 300. L’activité continue jusqu’à épuisement
des étiquettes de la boîte.
Æ Activités préliminaires Ce type d’activité peut être prolongé par des intercalations
entre des nombres de trois chiffres avec dizaines entières.
Activité 1
L’enseignant désigne trois élèves et leur distribue les éti-
quettes 200, 250, 300. Les trois élèves lisent le nombre sur Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
leur étiquette et les présentent face à la classe. L’enseignant Les élèves ouvrent leur fichier puis observent la première éta-
leur demande de s’aligner le long du tableau, de sorte que les gère, décrivent la situation et lisent la consigne. L’enseignant
nombres soient ordonnés du plus petit au plus grand, de la demande à un élève de la reformuler ; il attire alors l’attention
gauche vers la droite. de la classe en soulignant que les livres sont rangés sur l’éta-
Puis l’enseignant distribue les étiquettes : 215, 262, 340 gère, comme les étiquettes des activités préliminaires étaient
à trois autres élèves qui, après avoir lu et montré leur éti- rangées au tableau. Les élèves relient les trois étiquettes aux
quette, se placent de telle sorte que la suite soit encore livres. La correction est collective. Chaque intercalation est
ordonnée avec celle des trois premiers élèves. justifiée :
L’enseignant demande alors aux élèves d’indiquer la tech- – 204 est plus grand que 200 et plus petit que 210  ; c’est
nique utilisée et introduit le verbe « intercaler » à propos des l’étiquette du livre bleu de gauche.
nombres 215 et 262. – 226 est plus grand que 220 et plus petit que 230  ; c’est
l’étiquette du livre vert de droite.
Activité 2
– 214 est plus grand que 210 et plus petit que 220  ; c’est
Les élèves portant les étiquettes 200, 250, 300 restent au l’étiquette du livre rose.
tableau, les autres reviennent à leur place. L’enseignant dis- Les élèves observent la seconde étagère et remarquent qu’il
tribue les étiquettes : 210, 258, 281, 247 à quatre élèves qui, y a trois fois deux livres sans étiquette entre deux livres
après avoir lu et montré leur étiquette, se placent de telle étiquetés. Il faut donc intercaler six étiquettes. L’enseignant
sorte que la suite soit encore ordonnée. rappelle qu’à la fin, tous les nombres doivent être rangés dans
L’enseignant demande aux élèves d’indiquer la technique uti- l’ordre. La méthode utilisée est celle de l’activité préliminaire 2.
lisée car, chaque fois, deux étiquettes s’intercalent entre 200 La bulle de Mathix est lue. La correction réclame la justifica-
et 250 puis entre 250 et 300. tion des intercalations.
Activité 3 En fin de séance, l’enseignant pose la question rituelle :
L’enseignant montre une étiquette nombre : par exemple, 236. «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui ?  » Il attend une réponse
Il demande aux élèves quel est le nombre qui vient juste avant proche de : « Nous avons appris à intercaler des nombres de
et celui qui vient juste après, puis les dizaines entières, puis trois chiffres entre deux nombres de trois chiffres. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • •
1 L’élève doit intercaler un nombre entre deux centaines. Il
faut faire justifier le choix du nombre 526.
2 Il faut intercaler deux nombres de trois chiffres entre des
nombres de trois chiffres avec dizaines entières.
3 Les élèves retrouvent la situation de la troisième activité
du « Découvrons ensemble ». ➤ Prolongement
➢ Photofiche S27
Coin du chercheur Elle propose trois exercices plus faciles que ceux du
Il y a 6 petits carrés, un plus grand formé par 4 petits fichier. Le premier et le deuxième demandent d’inter-
carrés assemblés, et encore 3 carrés dont les côtés caler des nombres de trois chiffres entre des centaines
sont les diagonales des petits carrés initiaux entières. Le troisième exercice demande d’intercaler
soit 10 carrés au total. six nombres dans une suite ordonnée.

103
66 L’addition posée de nombres de 3 chiffres
Compétence Calcul mental
Connaître la technique Ajouter des dizaines entières à un nombre de trois chiffres (sans passage de la centaine
de l’addition posée des supérieure). L’enseignant dit : « 145 + 20 » ; l’élève écrit 165.
nombres de trois chiffres Items : 145 + 20 ; 234 + 40 ; 352 + 20 ; 182 + 10 ; 138 + 30 ; 625 + 50 ; 404 + 20 ; 845 + 10 ;
avec retenue. 450 + 40 ; 565 + 30.

Observations préalables
Cette leçon est une généralisation des leçons 52 et 53. L’élève sait déjà poser une addition et connaît la technique de la
retenue. Il s’agit donc de consolider des acquis ; il n’est donc pas nécessaire de commencer par des activités préliminaires.

Activités collectives
Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• • des chiffres du nombre 89 est commentée : le chiffre 9 est
dans la colonne des unités et le chiffre 8 dans la colonne des
Les élèves ouvrent leur fichier et observent le travail demandé. dizaines ; il n’y a pas de chiffre dans la colonne des centaines.
Ils doivent aider Théo et Léa à calculer deux additions : Il demande aux élèves de lire et de commenter la bulle de
155 + 473 et 293 + 461 + 89. Léa. Il y a deux retenues dont l’une est égale à 2 (centaines).
L’enseignant écrit au tableau l’opération de Théo et fait L’enseignant demande à un autre élève de venir effectuer
remarquer la position des chiffres dans l’opération déjà l’opération. La classe valide ou non ses calculs. Les élèves
posée : chiffres des unités dans la colonne des unités, etc. complètent ensuite l’addition et l’égalité sur leur fichier.
Il demande à un élève de venir l’effectuer. La classe valide Il propose ensuite au tableau quelques additions en ligne de
ou non ses calculs. Lorsque tous sont d’accord, l’enseignant trois nombres de trois et deux chiffres. Il demande aux élèves
demande aux élèves de lire et de commenter la bulle de Théo. de poser et d’effectuer ces opérations sur leur ardoise.
Ils complètent ensuite l’addition et l’égalité sur leur fichier À l’issue de cette activité, l’enseignant pose la question
sans oublier de noter la retenue égale à 1 dans la colonne des rituelle : « Qu’avons-nous appris aujourd’hui ? » Il fait énoncer :
centaines (rond bleu pour les aider). «  Aujourd’hui, nous avons appris à calculer une addition en
L’enseignant écrit au tableau l’opération de Léa. La position colonnes avec retenue. »

Activités individuelles
1 Cet exercice comporte quatre additions posées aux diffi- ➤ Prolongement
cultés croissantes avec des retenues égales à 2 (dizaines) et
➢ Photofiche S28
2 (centaines) au maximum.
Elle propose trois exercices comportant chacun trois
2 L’élève doit poser sur un quadrillage et effectuer trois
additions. Dans le premier exercice, les opérations
additions aux difficultés croissantes.
sont posées dans une grille où figurent les colonnes
3 Calcul réfléchi : C’est un exercice de réinvestissement unités (u), dizaines (d) et centaines (c). Les places
sur l’addition en ligne avec des nombres de deux chiffres se des retenues sont signalées par des ronds. Dans
terminant par 5. Les élèves en difficulté liront les conseils de le deuxième exercice, les additions sont également
Mathix. L’enseignant insiste sur le fait que, dans cet exercice, posées mais sans les colonnes u, d, c. Les places des
il ne faut pas poser les opérations. retenues sont encore signalées. Enfin, dans le dernier
exercice, l’élève doit poser les opérations sur Seyès
avant de les effectuer.

104
Calcul réfléchi : Retrancher des dizaines
67 à un nombre de 2 chiffres
Compétence Calcul mental
Retrancher des dizaines Ajouter 100. L’enseignant dit : « 345 + 100 » ; l’élève écrit 445.
entières à un nombre Items : 345 + 100 ; 64 + 100 ; 290 + 100 ; 399 + 100 ; 480 + 100 ; 778 + 100 ; 897 + 100 ;
de deux chiffres. 491 + 100 ; 380 + 100 ; 11 + 100.

Observations préalables
Les élèves ont déjà étudié au CP la soustraction en ligne ; ils ont appris à retrancher des dizaines entières à un nombre de
deux chiffres, mais cette technique est difficile. Cette leçon du CE1 permet une reprise de cette étude et une consolidation
des acquis du CP.

Activités collectives
Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
Matériel : Matériel collectif et par élève : 6 plaques vertes En lisant la consigne «  Théo calcule 60 – 40  », les élèves
et 10 jetons pour symboliser les nombres ; un chapeau. retrouvent une opération proche de celles de l’activité préli-
minaire 1. Ils observent et commentent l’illustration de l’opéra-

Æ Activités préliminaires tion. Pour connaître le résultat, Théo écrit que 60 = 6 dizaines
et que 40 = 4 dizaines. La soustraction proposée se réduit
Activité 1 donc à un calcul simple : 6 d – 4 d. Les élèves complètent les
L’enseignant propose le jeu du chapeau. Il montre un nombre calculs de Théo.
sous forme de plaques (dizaines) et de jetons (unités) qu’il Léa doit calculer 63 – 20. Elle propose deux méthodes. Elle
place sous un chapeau. Il montre un nombre de dizaines utilise d’abord le matériel : elle représente 63 par 6 barres
entières qu’il retire du chapeau et demande aux élèves de dizaines et 3 jetons unités. Pour retrancher 20, elle barre
trouver le nombre resté sous le chapeau. Les réponses sont 2 barres dizaines. Il reste alors 4 barres dizaines et 3 jetons :
justifiées et leur vérification est immédiate. Le jeu continue cela correspond au nombre 43. 63 – 20 = 43.
avec d’autres nombres. Dans la seconde méthode, elle utilise le calcul en décompo-
sant 63 sous sa forme canonique.
Activité 2 De ce fait apparaît le calcul de la différence 60 – 20 que l’élève
Les élèves munis des barres vertes (dizaines) et des jetons a vu précédemment. Il complète alors la partie du fichier cor-
jaunes (unités) forment le nombre annoncé par l’enseignant respondante. L’enseignant fait remarquer que le chiffre des
(53). Celui-ci leur demande de retrancher un nombre de unités ne change pas lors des calculs.
dizaines entières (20) au nombre annoncé. Il écrit la sous- Il est aussi possible de proposer la méthode suivante :
traction : 53 – 20 = ... au tableau. La réponse est justifiée : il 63 = 6 d + 3 u 20 = 2 d Donc : 63 – 20 = 4 d + 3 u = 43.
suffit de retirer 2 dizaines aux 5 dizaines de 53. L’opération L’enseignant propose d’autres soustractions pour renforcer
est complétée pas à pas : la technique qui vient d’être travaillée.
53 – 20 = 5 d 3 u – 2 d = 3 d 3 u = 33. À l’issue de la séance, l’enseignant pose la question rituelle :
L’activité est reprise plusieurs fois avec d’autres nombres. «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui ?  » Il attend une réponse
proche de : «  Nous avons appris à retrancher un nombre de
dizaines entières à un nombre à deux chiffres. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • Coin du chercheur
1 Les quatre items corespondent aux calculs de Théo. Les Le bras gauche est horizontal.
élèves peuvent utiliser les carnets pour calculer ou dessiner
des barres dizaines. La correction est immédiate et collective
car les élèves qui n’ont pas compris ne peuvent pas réussir le ➤ Prolongement
deuxième exercice. L’enseignant peut proposer une remédia- ➢ Photofiche S29
tion en petits groupes avec du matériel.
Elle propose quatre exercices. Dans le premier exer-
2 Les quatre items correspondent aux calculs de Léa. Les cice, l’élève doit retrancher des dizaines entières
calculs s’effectuent sans le soutien de schémas. Lors de la entre elles avec le support visuel du matériel (barres
correction, pour chaque opération, l’enseignant rappelle que dizaines). Dans le deuxième exercice, l’élève pro-
le chiffre des unités ne change pas, on peut donc l’écrire en cède par analogie : si 3 – 2 = 1, alors 3 d – 2 d = 1 d et
premier ; la soustraction des dizaines est effectuée mentale- 30 – 20 = 10. Le troisième exercice reprend la méthode
ment. Si des difficultés persistent, recourir au schéma avec de Léa pour calculer par exemple 43 – 20. Le quatrième
les barres dizaines et les jetons unités. exercice est plus difficile car les aides n’apparaissent
3 Problème : L’élève doit identifier une situation soustrac- plus. L’élève doit associer trois étiquettes soustrac-
tive puis la résoudre en utilisant la méthode de Léa. tives à trois étiquettes nombres.

105
68 Identifier un triangle rectangle
Compétences Calcul mental
Reconnaître un triangle Complément à la centaine. L’enseignant dit : « De 198 pour aller à 200 ? » ; l’élève écrit 2.
rectangle parmi d’autres Items : de 195 pour aller à 200 ; de 199 pour aller à 200 ; de 197 pour aller à 200 ; de 298
triangles. Identifier le pour aller à 300 ; de 295 pour aller à 300 ; de 297 pour aller à 300 ; de 395 pour aller à 400 ;
sommet de son angle droit. de 398 pour aller à 400 ; de 397 pour aller à 400 ; de 495 pour aller à 500.

Observations préalables
La particularité géométrique des triangles rectangles est de posséder un angle droit. Pour des élèves de CE1, cette particu-
larité n’est pas évidente. La justification du nom « triangle rectangle » nécessite de construire le symétrique d’un tel triangle
par rapport au milieu de son hypoténuse (demi-tour) pour constater que le triangle et son symétrique forment ensemble un
rectangle. À ce stade, les élèves ne possèdent pas les connaissances nécessaires pour se livrer à ce constat. Il faut donc leur
dire que « rectangle » vient du latin et signifie « angle droit ».

Activités collectives
angle droit. En cas de désaccord, les groupes viennent mon-
Matériel : Pour chaque groupe : une série de 5 triangles trer de quelle manière ils ont procédé à l’aide du matériel du
découpés dans du carton ; une équerre ouverte découpée tableau. Quand l’accord se fait sur la série A ; C ; E ; l’en-
dans un carton fort (cf. matériel photocopiable ci-après) ; seignant annonce que ces trois triangles sont appelés « des
des gommettes. Le même matériel suffisamment agrandi triangles rectangles » parce qu’ils possèdent un angle droit. Il
pour être utilisé au tableau. distribue trois gommettes à chaque groupe et leur demande
de coller une gommette sur l’angle droit de chacun des trois
Æ Activité préliminaire triangles A, C et E.
L’enseignant distribue à chaque groupe une série de cinq
triangles cartonnés et une équerre ouverte en carton fort
(matériel photocopiable). Il leur demande de vérifier à l’aide Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
de l’équerre de leur trousse que le coin ouvert de l’équerre Les élèves observent l’illustration du fichier. L’enseignant
ouverte est bien un angle droit. Il leur propose ensuite de tes- aide un élève à lire la consigne, puis la bulle de Mélissa. Il lit
ter les trois « coins » de chaque triangle et de mettre de côté le contenu de la bulle de Mathix qui illustre par un schéma
les triangles qui possèdent un angle droit. comment utiliser l’équerre pour identifier un triangle rec-
Ces tests peuvent être faits avec l’équerre du commerce, tangle. Puis il demande à chacun d’utiliser son équerre pour
mais son maniement n’est pas encore bien maîtrisé et cela va trouver les trois triangles rectangles qui se cachent parmi les
prendre beaucoup de temps (dans le pire des cas 15 angles six triangles proposés et de dessiner un point bleu au sommet
à tester). Avec l’équerre ouverte, les tests sont plus rapides. de leur angle droit.
Si l’enseignant fait le choix d’utiliser l’équerre ouverte, il en À l’issue de ce travail et après avoir contrôlé que chacun a
détaille l’utilisation au tableau et montre que, pour qu’un angle réussi à repérer l’angle droit des trois triangles, l’enseignant
soit droit, il faut que ses deux côtés se plaquent contre les pose la question rituelle : « Qu’avons-nous appris aujourd’hui ? »
bords de l’équerre ouverte. Il aide la classe à formuler une réponse proche de : « Nous
Après un temps de recherche suffisant, l’enseignant demande avons appris à repérer les triangles rectangles avec notre
à chaque groupe quels sont les triangles qui possèdent un équerre. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • triangle et enfin de situer ce côté par rapport à l’angle droit.
Comme l’expression «  côté opposé  » n’a pas été définie, on
1 Cet exercice est consacré à la reconnaissance de l’angle se contentera d’expressions comme « Il est en face de l’angle
droit dans un triangle rectangle. Sur chacun des cinq triangles droit » ou bien « Ce n’est pas un des côtés de l’angle droit ».
présentés comme des triangles rectangles, les élèves doivent,
à l’aide de leur équerre, identifier l’angle droit, puis marquer ➤ Prolongement
son sommet d’un point bleu. ➢ Photofiche S30
2 Les élèves doivent identifier les triangles rectangles Dans cette fiche entièrement dédiée à l’identification
parmi six triangles. Ils réinvestissent la technique mise en des triangles rectangles, les élèves doivent utiliser leur
œuvre dans le « Découvrons ensemble », qui a été renforcée équerre dans toutes les positions pour trouver quels
par l’exercice 1. sont les triangles rectangles parmi huit triangles.
3 Cet exercice est plus ambitieux que les précédents. Dans Grâce à l’espace offert, les manipulations de l’équerre
un premier temps, il propose d’identifier l’angle droit de deux sont facilitées. Les côtés des triangles sont plus longs
triangles rectangles puis, dans un deuxième temps, à l’aide que dans le fichier, ce qui facilite le repérage des
d’une bande de papier, de repérer le plus long côté de chaque angles droits.

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68

D
Matériel photocopiable

107
– Identifier un triangle rectangle

E
69 Tracer un triangle rectangle
Compétence Calcul mental
Tracer un triangle rectangle sur papier Retrancher 10. L’enseignant dit : « 75 – 10 » ; l’élève écrit 65.
uni ou quadrillé, un sommet et un côté étant Items : 75 – 10 ; 68 – 10 ; 45 – 10 ; 84 – 10 ; 32 – 10 ; 58 – 10 ; 24 – 10 ;
déjà tracés. 97 – 10 ; 62 – 10 ; 38 – 10.

Observations préalables
Pour tracer un triangle rectangle, l’élève doit avoir assimilé le contenu des leçons précédentes. Tracer un tel triangle sur
papier quadrillé quand un côté de l’angle droit suit une ligne du quadrillage et que le sommet de l’angle droit est un nœud du
quadrillage, est une tâche aisée si l’on a découvert que les lignes du quadrillage se coupent à angle droit. Ce type de tracé
est le premier objectif de cette leçon. Les élèves vont aussi tracer, sur papier uni, un triangle rectangle dont un côté et un
sommet de l’angle droit sont déjà fixés. C’est une tâche plus difficile surtout quand le côté donné est un segment oblique.
L’enseignant s’assurera que tous les élèves réussissent le premier type de tracé. Il accordera plus de temps à ceux ayant
encore des difficultés dans le maniement de leur équerre pour réussir le second type de tracé.

Activités collectives
donner des tailles différentes à chaque triangle rectangle.
Matériel : Pour chaque groupe de deux élèves : une fiche L’important est que chaque triangle possède un angle droit.
(cf. matériel photocopiable ci-après). On constate que, pour les triangles rectangles tracés sur le
quadrillage, les deux côtés de leur angle droit suivent les
Æ Activité préliminaire lignes du quadrillage alors que, pour les autres, les angles
droits sont « penchés ».
Chaque groupe de deux élèves reçoit une fiche dont une partie est
quadrillée et l’autre non (matériel photocopiable). L’enseignant Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
indique les consignes de travail : « Vous devez terminer le tracé Les élèves observent l’illustration du fichier. L’enseignant
de cinq triangles rectangles. Chaque trait noir qui est déjà tracé demande à un élève de lire la consigne puis la bulle de Mathix.
sur la feuille est un des côtés de l’angle droit du triangle rec- D’après les remarques faites en conclusion de l’activité pré-
tangle, le point noir est le sommet de son angle droit. » liminaire, il apparaît que, grâce au quadrillage, la règle suffit
Il demande à chaque groupe d’utiliser l’équerre de la trousse. pour le premier tracé alors que l’équerre est nécessaire pour
Il vient en aide à ceux qui rencontrent des difficultés pour le second tracé.
tracer les triangles rectangles sur papier uni : un élève peut L’enseignant demande aux élèves de compléter le premier
placer l’équerre et le second peut se charger de tracer le tracé en confirmant que chacun a la liberté de choisir la lon-
deuxième côté de l’angle droit. gueur du deuxième côté de l’angle droit, sans toutefois sortir
Quand tous les groupes ont achevé leur travail, l’enseignant des limites du quadrillage.
affiche les différentes productions et demande aux élèves Pour le second tracé, l’enseignant circule dans les rangs et
de faire des remarques : «  Tous les dessins sont-ils bien des vient en aide aux élèves ayant encore du mal à placer correc-
triangles ? » Certains groupes peuvent avoir oublié de « fer- tement leur équerre et à tracer un segment sans la déplacer.
mer » l’angle droit. « Tous les triangles ne sont pas les mêmes, À l’issue de ce travail, il pose la question rituelle : « Qu’avons-
certains sont plus grands que d’autres. Est-ce normal ?  » nous appris aujourd’hui ?  » Il attend une réponse proche
L’enseignant explique que chacun avait le choix de la lon- de : « Nous avons appris à tracer des triangles rectangles sur
gueur du deuxième côté de l’angle droit, ce qui permet de quadrillage et sur papier blanc. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • Coin du chercheur
1 Cet exercice est consacré aux tracés de triangles rec- La figure contient 6 petits triangles rectangles, 4 autres
tangles sur papier quadrillé. Les trois tracés qu’il contient triangles rectangles formés de l’assemblage de deux
devraient être réussis par tous les élèves. petits triangles dont l’angle droit est un des sommets
2 Les élèves doivent tracer trois triangles rectangles sur du rectangle et 2 grands triangles rectangles dont
fond uni ; les deux premiers ont les côtés de leur angle droit le sommet de l’angle droit est le milieu de la longueur
parallèles aux bords de la feuille ce qui devrait faciliter leur du rectangle, soit au total 12 triangles, tous rectangles.
tracé. Ce n’est pas le cas du dernier triangle, ce qui rend son
tracé plus délicat. ➤ Prolongement
3 Réinvestissement : Il s’agit d’un exercice de calcul ➢ Photofiche A15
réfléchi sur l’addition ou la soustraction de dizaines entières : Cette fiche comporte deux exercices. Dans chacun
30 + 28 = 58 ; 40 + 56 = 96 ; 85 – 20 = 65 ; 37 – 30 = 7. d’eux, les élèves doivent tracer deux triangles rec-
tangles. Un des côtés est tracé mais le sommet de
l’angle droit reste à fixer. Le premier utilise le quadril-
lage, le second le papier uni.

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69
Matériel photocopiable
– Tracer un triangle rectangle

109
70 Calcul réfléchi : Retrancher un nombre de 2 chiffres (1)
Compétence Calcul mental
Retrancher un nombre de deux chiffres Écrire le suivant. L’enseignant dit : « 299 » ; l’élève écrit 300.
sans passer la dizaine. Items : 299 ; 469 ; 589 ; 370 ; 179 ; 509 ; 619 ; 990 ; 829 ; 649.

Observations préalables
Avec cette leçon de calcul réfléchi, les élèves vont apprendre à soustraire un nombre de deux chiffres sans poser l’opération
en colonnes. En apprenant à retrancher d’abord les dizaines puis à retrancher les unités, cette leçon prépare au calcul mental
de la soustraction. Pour prendre le temps de bien installer cette technique, nous avons laissé pour la leçon suivante l’étude
du cas où le nombre d’unités du nombre que l’on retranche est supérieur à celui du nombre auquel on le retranche. Il n’est
donc pas nécessaire de casser une dizaine.

Activités collectives
Il rappelle la méthode utilisée dans l’activité précédente :
Matériel : Matériel de numération (plaques dizaines et il faut d’abord retrancher les dizaines : 36 – 20 = ... . Un
jetons unités). élève vient écrire le résultat et le justifie : « J’ôte 2 dizaines
à 3 dizaines ce qui fait 1 dizaine et il reste 6 unités (voir leçon

Æ Activités préliminaires
67 « Retrancher des dizaines entières à un nombre de deux
chiffres ») : 36 – 20 = 16. Il faut ensuite retrancher 4 unités à 16 :
Activité 1 – Utilisation du matériel de numération 16 – 4 = ... » Un élève vient écrire le résultat : 12. Il explique
L’enseignant écrit la différence 38 – 12 au tableau et demande comment il a procédé. Beaucoup d’élèves décomptent, l’en-
aux élèves de réaliser cette opération avec le matériel de seignant préférera : 6 – 4 = 2. Il écrit le résultat définitif :
numération structuré en dizaines et unités. 36 – 24 = 12. Il propose d’autres calculs pour renforcer la
technique.

Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
Les élèves ouvrent leur fichier et reconnaissent une situation
proche de celle de l’activité préliminaire. Ils la commentent
avec l’aide de l’enseignant ; ils doivent remarquer le surli-
gnage du résultat du calcul intermédiaire qui, en soulignant
l’articulation de l’opération, est une aide forte pour son calcul.
Les élèves trouvent facilement le résultat : 38 – 12 = 26. Les élèves complètent individuellement les opérations. La
L’enseignant leur demande alors comment ils y sont parvenus. correction est collective, si nécessaire avec le recours au
Il faut retrancher la dizaine puis les unités. matériel de numération.
En fin de séance, l’enseignant pose la question rituelle :
Activité 2 «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui ?  » Il attend une réponse
L’enseignant écrit la soustraction 36 – 24 au tableau et pro- proche de : «  Nous avons appris à retrancher en ligne un
pose de la calculer sans le matériel de numération. nombre de deux chiffres. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • 3 Problème : La compréhension de ce problème soustractif
qui est proche de ceux de la leçon 32 doit se faire sans dif-
1 et 2 Ces exercices sont composés de six items d’entraî- ficulté. La traduction mathématique de la situation aussi. Le
nement à la technique opératoire de la soustraction en ligne calcul effectué sur le carnet montrera si, sans l’aide concrète
pour permettre l’assimilation des deux étapes du calcul. Une du cheminement calculatoire, la technique est assimilée.
aide forte est apportée par les cases colorées.

110
71 Calcul réfléchi : Retrancher un nombre de 2 chiffres (2)
Compétence Calcul mental
Retrancher un nombre de Retrancher un petit nombre à un nombre de 2 chiffres. L’enseignant dit : « 81 – 3 » ;
deux chiffres en passant l’élève écrit 78.
la dizaine. Items : 81 – 3 ; 77 – 2 ; 83 – 3 ; 80 – 2 ; 58 – 4 ; 65 – 3 ; 61 – 2 ; 59 – 4 ; 42 – 3 ; 31 – 4.

Activités collectives
en arrière de 10 graduations ; il interroge la classe pour savoir
Matériel : Matériel numérique (plaques dizaines et jetons sur quel nombre il arrive : c’est le nombre 22. Puis il fait un
unités) ; une droite graduée par élève (cf. matériel photo- second bond en arrière de 4 cases en montrant que le pas-
copiable ci-après). sage à 20 facilite le calcul. L’enseignant écrit au tableau :
32 – 10 = 22 ; 22 – 4 = 18.
Æ Activités préliminaires Il distribue à chaque élève une droite graduée (matériel pho-
tocopiable) et propose d’autres calculs pour renforcer la
Activité 1 – Utilisation du matériel de numération technique qui vient d’être travaillée.
L’enseignant écrit la différence 32 – 14 au tableau et
demande aux élèves de réaliser cette opération avec le
matériel de numération structuré en dizaines et unités. Les
Découvrons ensemble • •• • •• • • • •• •
élèves découvrent qu’il est possible de retirer 1 dizaine à 32 : Les élèves observent le calcul proposé : 64 – 37 et lisent la
32 – 10 = 22, mais ils ne réussissent pas à retirer 4 unités iso- bulle de Léa. Elle emploie la technique apprise dans la leçon
lées à un nombre qui n’en comporte que 2. L’enseignant s’as- précédente : elle retranche le nombre de dizaines puis celui
sure que chaque élève est confronté à ce problème et inter- des unités. Les élèves justifient l’égalité : 64 – 30 = 34. Si
roge la classe sur les moyens de le résoudre. Si les élèves nécessaire, l’enseignant emploie le matériel de numération.
ne le proposent pas, il échange une des 2 barres dizaines Les élèves se trouvent alors devant la difficulté de calculer
restantes contre 10 unités ; il se retrouve alors avec 1 barre 34 – 7. L’enseignant rappelle la technique étudiée dans la
dizaine et 12 unités isolées dont on peut retirer 4 unités : deuxième activité préliminaire. Il les invite à observer le
22 = 10 + 12 ; 22 – 4 = 10 + 8 = 18. Il apparaît qu’il reste alors schéma explicatif de la soustraction du nombre d’unités pro-
1 barre dizaine et 8 unités isolées. L’enseignant demande posé par Léa. Elle montre que le passage par la dizaine facilite
aux élèves de traduire en chiffres le résultat de ce calcul : le calcul. Il suffit, dans le cas présent, de retrancher 4 pour
32 – 14 = 18. D’autres situations comparables sont proposées « arriver » à 30. Mais, comme il faut retirer 7, il faut encore
aux élèves qui les résolvent en manipulant le matériel et en enlever 3 car 7 = 4 + 3, en décomposant ce petit nombre pour
échangeant 1 barre dizaine contre 10 unités avant de traduire passer la dizaine. L’enseignant montre l’intérêt de connaître
le résultat de leur manipulation par une écriture chiffrée. les décompositions des petits nombres.
Pour effectuer cette soustraction, la majorité des élèves
Activité 2 – Utilisation d’une droite graduée décomptent : 33, 32, 31, 30, 29, 28, 27. L’enseignant conseil-
L’enseignant écrit à nouveau la soustraction 32 – 14 au tableau lera d’abandonner cette méthode pour utiliser le calcul : celui
et propose de la calculer sans utiliser le matériel de numéra- de Léa. Les élèves complètent le schéma et l’égalité.
tion mais en s’aidant d’une droite graduée sur laquelle la sous- À l’issue de la séance, l’enseignant pose la question rituelle :
traction du nombre 14 va être associée à un bond en arrière de «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui ?  » Il attend une réponse
14 graduations. Il représente au tableau une droite graduée sur proche de : «  Nous avons appris à retrancher en ligne un
laquelle il place le nombre 32. Il commence par faire un bond nombre de deux chiffres en passant par la dizaine. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • Coin du chercheur
1 Cet exercice propose trois soustractions à calculer avec Deux solutions :
l’aide de schémas, comme dans l’exercice du «  Découvrons
ensemble ». 3 3
2 Cet exercice est plus difficile que le précédent : les élèves 5 4 4 5
doivent calculer deux soustractions sans l’aide des schémas.
L’enseignant précise qu’Ils doivent écrire deux fois le même 1 6 2 2 6 1
nombre dans le cadre coloré.
3 Réinvestissement : Il réinvestit la leçon 55 « Construire
et utiliser une règle graduée ». Il s’agit de mesurer la longueur ➤ Prolongement
d’un segment en centimètres (9 cm). ➢ Photofiche S31
Les items des deux exercices de soutien demandent
aux élèves d’effectuer des soustractions avec l’aide
des schémas.

111
Leçon 71 – Calcul réfléchi : Retrancher un nombre de 2 chiffres (2)
Matériel photocopiable

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72 Trouver le complément à un nombre
Compétence Calcul mental
Trouver le complément à Retrancher un petit nombre à un nombre de trois chiffres. L’enseignant dit : « 128 – 4 » ;
un nombre en privilégiant l’élève écrit 124.
le passage à la dizaine Items : 128 – 4 ; 104 – 5 ; 228 – 3 ; 307 – 5 ; 416 – 4 ; 145 – 5 ; 181 – 3 ; 428 – 6 ; 219 – 4 ;
entière. 316 – 5.

Observations préalables
Avant d’aborder la technique opératoire de la soustraction posée, les élèves se familiarisent avec des procédures de calcul
réfléchi pour calculer des différences. La différence d entre deux nombres a et b s’écrit d = a – b, elle peut se présenter sous
plusieurs aspects. Dans cette leçon, on s’intéressera à deux aspects différents et complémentaires :
– un aspect numérique : la différence d est le nombre qu’il faut additionner à b pour obtenir a ;
– un aspect lié à l’écart ou à la distance : sur la droite graduée, d est le nombre de graduations qui séparent b de a.

Activités collectives
L’enseignant propose ensuite une nouvelle situation : il
Matériel : Pièces et billets factices des pages matériel G demande aux élèves de réunir la somme de 26 ¤ et d’acheter
et H. un jeu à 33 ¤. Il demande : « Combien vous manque-t-il ? » Le
même déroulement est repris.
Æ Activité préliminaire Enfin, l’enseignant invite les élèves à trouver le complément
de 37 à 44 en utilisant uniquement la droite numérique tra-
L’enseignant demande aux élèves de réunir sur leur bureau la cée sur l’ardoise. Les pièces et billets ne viennent qu’en
somme de 15 ¤. Il leur propose ensuite d’acheter un jeu qui vérification.
coûte 21 ¤ et leur pose la question : « Combien vous manque-
t-il ? » S’ensuit une phase de recherche durant laquelle tous
les élèves tentent de trouver le complément de 15 à 21. La
mise en commun a lieu au tableau. Plusieurs démarches sont Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
envisageables ; l’enseignant attire l’attention sur la décompo- Les élèves ouvrent leur fichier et observent la situation ; ils
sition de 6 en 5 + 1 (un billet de 5 ¤ et une pièce de 1 ¤). Ce reconnaissent une situation analogue à celle qu’ils ont prati-
choix permet de passer d’abord à la dizaine supérieure puis quée dans l’activité préliminaire.
au nombre à atteindre, ce qui facilite les calculs. Théo utilise le matériel de numération pour symboliser le
L’enseignant trace alors une portion de droite numérique au nombre 27. L’enseignant demande aux élèves de dessiner
tableau : les jetons qui manquent pour qu’il y ait 32 jetons en tout :
...... ...... ce nombre est le complément de 27 à 32. Il propose ensuite
d’entourer le paquet de 10 jetons qui peut être échangé contre
une barre dizaine pour faire apparaître la représentation du
nombre 32.
15 20 21 Dans la partie de droite, les élèves observent la portion de
droite numérique qu’ils complètent : il manque 5 pour passer
de 25 à 30, puis il manque 2 pour passer de 30 à 32. En tout,
Il demande à un élève de commenter ce schéma et de le com- il manque 7 jetons à Léa.
pléter. Il rappelle que, lors de la leçon 25, ils ont appris à cal- L’enseignant pose enfin la question rituelle : « Qu’avons-nous
culer les compléments à la dizaine supérieure ce qui facilite appris aujourd’hui ? » Il attend une réponse proche de : « Nous
les calculs. avons appris à calculer le complément à un nombre. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • 4 Calcul réfléchi : Le support est familier aux élèves. Pour
répondre, ils peuvent inverser mentalement la transforma-
1 Dans cet exercice, les élèves dessinent les jetons qui tion. Cela leur permet d’écrire sur leur ardoise : 82 – 20 = 62
manquent pour passer de 36 à 43, puis ils complètent l’égalité puis 62 – 4 = 58. Une validation sur une bande numérique
et la phrase réponse. complète peut être nécessaire pour les élèves qui n’ont pas
2 La consigne invite les élèves à avoir recours à la droite réussi.
numérique. L’enseignant conseille de compléter d’abord les
pointillés correspondant aux flèches noires puis ceux corres-
pondant à la flèche rouge. Enfin, ils complètent l’égalité.
➤ Prolongement
3 Problème : Le travail de recherche est réalisé sur le ➢ Photofiche A16
cahier d’essai ou sur l’ardoise. L’enseignant conseille de Trois exercices et un problème proposent de trouver le
tracer une droite numérique pour trouver le complément. Il complément à un nombre en privilégiant le passage à
manque 9 ¤ à Alba pour acheter ce jeu. la dizaine à l’aide de droites numériques.

113
73 Identifier les rectangles et les carrés
Compétence Calcul mental
Reconnaître les carrés et les rectangles Ajouter des dizaines. L’enseignant dit : « 135 + 20 » ; l’élève écrit 155.
grâce à leurs propriétés géométriques. Items : 135 + 20 ; 143 + 30 ; 158 + 20 ; 115 + 40 ; 126 + 30 ; 245 + 30 ;
257 + 20 ; 218 + 50 ; 346 + 40 ; 415 + 60.

Observations préalables
Progressivement, les élèves vont passer d’une identification purement perceptive des rectangles et des carrés à une identifi-
cation fondée sur leurs propriétés géométriques. Cette dernière devient particulièrement pertinente quand la figure proposée
est très proche d’un carré ou d’un rectangle. L’enseignant fera constater que seule l’identification géométrique permet de
connaître la nature des figures de manière incontestable.

Activités collectives
pas tous de la même longueur mais ses quatre angles sont
Matériel : Par groupe de deux élèves : 4 figures (cf. maté- droits, il s’agit donc d’un rectangle. Les figures I et IV ne sont
riel photocopiable ci-après) ; une bande de carton blanc ; ni des rectangles ni des carrés ; la figure I ne possède aucun
une équerre. Les mêmes figures que celles de la feuille angle droit et la figure IV ne possède que deux angles droits.
distribuée aux élèves, agrandies pour être exploitées au L’enseignant illustre ces affirmations en procédant au tableau
tableau par l’enseignant. au même type de vérifications que les élèves.

Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
Æ Activité préliminaire Les élèves observent les illustrations du fichier. L’enseignant
Chaque groupe de deux élèves reçoit une feuille avec quatre signale que les figures ne sont pas les mêmes que celles de
figures (matériel photocopiable), une bande cartonnée destinée l’activité préliminaire. Il leur demande de commencer par uti-
à comparer les longueurs des côtés des figures sans les mesu- liser leur bande cartonnée pour comparer les longueurs des
rer et une équerre. L’enseignant indique que chaque groupe côtés de chaque figure afin de repasser de la même couleur
doit se prononcer sur la nature de chacune des quatre figures ceux qui ont la même longueur.
de la feuille en l’entourant en vert s’il s’agit d’un rectangle ou Quand ce travail est achevé, il demande aux élèves d’utiliser
en rouge s’il s’agit d’un carré. Il laisse les élèves travailler puis leur équerre pour trouver les angles droits de chaque figure
recense les résultats en notant les avis de chaque groupe dans et d’entourer leur sommet en bleu.
un tableau à double entrée indiquant, pour chaque figure, les Ensuite, il leur propose de compléter chaque ligne du premier
trois choix possibles : carré, rectangle, ni l’un ni l’autre. tableau par « oui » ou par « non » en observant chacune des
Ce recensement va faire apparaître des désaccords à propos figures A, B, C et D.
de certaines figures. Cela permettra à l’enseignant de provo- Il attire enfin l’attention des élèves sur le second tableau (celui
quer un débat au sein de la classe sur les justifications des sur fond jaune) récapitulant les propriétés géométriques du
réponses des élèves. carré et du rectangle avant de leur demander de compléter
L’enseignant rappelle qu’un carré est une figure possédant les deux phrases : « La figure B est un carré. La figure D est
quatre angles droits et quatre côtés de même longueur et un rectangle. »
incitera chaque groupe à vérifier que la figure III est bien un À l’issue de ce travail, l’enseignant pose la question rituelle :
carré en comparant les longueurs de ses côtés à l’aide de la «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui ?  » Il attend une réponse
bande cartonnée et en s’assurant, à l’aide de l’équerre, que proche de : « Nous avons appris à reconnaître les carrés et les
ses quatre angles sont bien des angles droits. rectangles grâce à leurs propriétés géométriques. Pour cela,
La figure II n’est pas un carré parce que ses côtés ne sont nous avons utilisé les instruments de géométrie. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • Coin du chercheur
1 Les élèves doivent colorier le carré en rouge et le rec- Il faut colorier la flèche allant vers la gauche pour
tangle en vert. Mathix les incite à fonder leur choix sur les sortir le seau du puits.
propriétés géométriques des figures. Le rectangle étant
presque carré, la vérification de l’égalité des longueurs des ➤ Prolongement
côtés devra être faite avec beaucoup de soin.
2 Chacun des trois quadrilatères est partagé en deux ➢ Photofiche S32
triangles par une de ses diagonales ; il est demandé d’entou- Cette fiche comporte trois exercices. Dans le premier,
rer ceux qui sont partagés en deux triangles rectangles, puis toutes les figures proposées possèdent quatre angles
de préciser leur nature. Il s’agit du rectangle et du carré. droits. Dans le deuxième, toutes les figures proposées
ont quatre côtés de même longueur. Dans le troisième,
les propriétés des figures sont codées ; les élèves
doivent conclure sur la nature des quatre figures.

114
© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement.  Leçon
73

I
Matériel photocopiable

III

115
– Identifier les rectangles et les carrés

II

IV
74 Problèmes de la vie courante : Se repérer sur un plan
Compétences Calcul mental
Repérer sur un plan une case codée par ligne Décompter à partir d’un nombre de 3 chiffres. L’enseignant dit « 121 » ;
et colonne. Trouver le codage d’une case. l’élève écrit les 3 nombres précédents : 120, 119, 118.
Tracer un chemin entre 2 points. Items : 121 ; 140 ; 254 ; 271 ; 530 ; 591 ; 611 ; 671 ; 715 ; 850.

Observations préalables
Dans cette leçon, les élèves vont devoir utiliser le codage (ligne, colonne) pour repérer des lieux particuliers d’un plan, coder
leur position et dessiner un chemin sur le plan à partir de quelques repères du plan. Il conviendrait, dans un premier temps,
de travailler sur une représentation d’un espace familier aux élèves pour donner du sens à leurs codages.

Activités collectives
Puis l’enseignant demande à un élève de sortir de la salle
Matériel : Par groupe de deux élèves : plan de la classe de classe et à son partenaire d’aller se placer au fond de
quadrillé par un tracé de 5 à 6 lignes repérées par une la classe à un endroit qu’il lui indique et qui correspond au
lettre et de 6 à 8 colonnes repérées par un nombre (il est centre d’une des cases du quadrillage proche d’un élément
souhaitable que chaque bureau d’élève se trouve dans une remarquable du plan.
case différente du quadrillage) ; un exemplaire agrandi de L’enseignant demande à chacun d’indiquer le codage de la
ce plan affichable au tableau ou bien une rétroprojection position de l’élève sur le plan. Quand l’unanimité est atteinte,
du plan au tableau. chaque groupe marque d’une croix cette position sur son
plan. L’enseignant demande alors à l’élève d’effectuer un tra-
Æ Activités préliminaires jet sur ses indications en passant devant le bureau de X… puis
entre le bureau de Z… et le mur… jusqu’à atteindre le tableau.
Chaque groupe de deux élèves reçoit un exemplaire du plan À chaque étape du parcours, les élèves notent son déplace-
quadrillé de la classe. L’enseignant demande ce que repré- ment sur leur plan. L’enseignant choisit un plan au hasard et
sente ce plan. Les élèves donnent leur réponse et la justifient le remet à l’élève resté hors de la classe en lui demandant
à partir des éléments caractéristiques qu’ils ont repérés. d’effectuer le parcours dessiné sur le plan. La classe et son
Après avoir validé les réponses, l’enseignant demande à partenaire valident ou non son parcours. Les erreurs sont
chaque groupe de cocher, sur le plan, le bureau sur lequel il analysées collectivement.
est installé puis d’indiquer le code (ligne, colonne) de la case Selon le degré de réussite, la même situation peut être reprise
du plan dans laquelle il se trouve. Chaque groupe donne son sur une nouvelle photocopie du plan de la classe.
codage qui est validé par la classe.

Activités individuelles
Les élèves ouvrent ensuite leur fichier à la page 74. en blanc sur le plan. Si la classe dispose d’un rétroprojec-
1 Ils observent l’illustration du fichier. L’enseignant demande teur, l’enseignant peut valider le parcours d’Hugo sur le plan
aux élèves de commenter le plan de ce village, d’y repérer rétroprojeté au tableau. Sinon, une vérification entre voisins
le stade, l’école, la mairie, la poste… Puis il attire leur atten- permet de repérer les éventuelles erreurs de tracé et de les
tion sur les lettres figurant en marge de chaque ligne et sur corriger.
les nombres figurant en haut de chaque colonne. Les élèves 4 L’énoncé du dernier problème est lu par l’enseignant.
retrouvent un tableau à double entrée. Il rappelle les codages Il demande à un élève de le reformuler, puis laisse chacun
utilisés lors de l’activité préliminaire et demande à chacun de répondre à son rythme. Si la classe dispose d’un rétroprojec-
vérifier que la mairie se trouve bien dans la case (C, 7). Un teur, l’enseignant peut valider le parcours d’Oscar sur le plan
volontaire vient justifier ce codage : cette case se trouve à rétroprojeté au tableau. Sinon, une vérification entre voisins
l’intersection de la ligne C et de la colonne 7. peut permettre de repérer les erreurs et de les corriger.
Puis l’enseignant lit la dernière partie de la consigne du pro- À l’issue de ce travail, l’enseignant pose la question rituelle :
blème 1 et demande à chacun de colorier en rouge le toit de la «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui ?  » Il attend une réponse
maison de Camille et en bleu le toit de la maison de Lucas. La proche de : « Nous avons appris à coder et à décoder des posi-
correction est collective. tions sur un plan puis à tracer et à lire des parcours sur un plan. »
2 Il faut coder la position de l’école et de la poste sur le plan.
L’école se trouve en (B, 2) et la poste en (C, 5). Une vérifica-
tion orale des réponses de quelques élèves permet de valider
ces codages. ➤ Prolongement
3 L’enseignant demande à chacun de placer son doigt sur la ➢ Photofiche P7
maison d’Hugo dans la case (C, 3), puis de dessiner, en vert Dans cette photofiche, les élèves vont retrouver, sur
sur le plan, le chemin que suit Hugo pour se rendre à l’école, le plan d’un camping, le même type de questions que
en précisant qu’il se déplace uniquement sur les chemins dans la leçon du fichier.

116
75 Problèmes : Choisir une solution (1)
Compétences Calcul mental
Identifier les solutions et reconnaître Retrancher 100. L’enseignant dit : « 457 – 100 » ; l’élève écrit 357.
la pluralité des démarches de résolution. Items : 457 – 100 ; 123 – 100 ; 365 – 100 ; 550 – 100 ; 705 – 100 ;
801 – 100 ; 299 – 100 ; 999 – 100 ; 101 – 100 ; 666 – 100.

Observations préalables
Nous proposons aux élèves d’identifier, parmi trois opérations, celles qui permettront de résoudre un problème. Ils doivent
ensuite effectuer les calculs des opérations qu’ils estiment pertinentes et barrer les autres en justifiant les raisons de leur
choix. Cela nécessite deux étapes dans le travail de l’élève :
1. comprendre le sens de l’énoncé et en construire une représentation cohérente ;
2. confronter l’interprétation de l’énoncé aux opérations proposées.
Il ne faut donc pas que l’élève se mette tout de suite à la place des enfants qui proposent des solutions. Il faut qu’il se demande
comment résoudre ce problème et qu’après avoir trouvé une solution, il la confronte à celles proposées pour pouvoir choisir
la bonne opération. Ce n’est pas une démarche spontanée pour des élèves de CE1. C’est un apprentissage qui réclame un
temps de recherche personnelle.
Lors de la mise en commun, l’enseignant insistera sur la pluralité des réponses ainsi que sur les raisons qui disqualifient
celles qui ne conviennent pas.

Activités collectives
La consigne générale est lue. L’enseignant annonce qu’un solutions avec celles de leurs voisins avant d’en adopter une.
problème peut avoir plusieurs solutions. Les élèves complètent ensuite les calculs choisis et la phrase
1 L’énoncé du problème est lu. L’enseignant s’assure de sa réponse. La classe doit être attentive lors de la mise en com-
mun afin que tous les élèves comprennent les justifications.
compréhension. Il demande aux élèves de résoudre indivi-
Les raisons de l’invalidation de la solution de Léa sont faciles
duellement le problème puis de comparer leurs solutions à
à comprendre : elle additionne toutes les bananes alors qu’il
celles proposées par Léa, Théo et Mélissa. Ils peuvent alors
faut trouver le nombre de bananes qui restent.
barrer l’opération erronée et compléter le calcul et la phrase
La validation des solutions de Théo et Mélissa est plus déli-
réponse.
cate. Elle réclame toute l’attention de la classe. C’est la pre-
Lors de la mise en commun, les élèves justifient leurs choix et
mière fois que les élèves sont confrontés à la résolution d’un
expliquent pourquoi la solution de Théo n’est pas valable. Si
problème nécessitant la succession de deux opérations. La
des élèves ont barré l’opération de Mélissa, l’enseignant rap-
solution paraissant la plus naturelle aux élèves est sans doute
pelle la commutativité de l’addition. Il y a donc deux solutions
celle de Théo car il respecte les deux étapes de la chronolo-
valables : celle de Léa et celle de Mélissa.
gie de l’énoncé. Celle de Mélissa, qui ne suit pas l’ordre des
Pour les élèves qui n’ont pas réussi, le recours au matériel de
étapes de l’énoncé, est la solution experte. Elle est plus dif-
numération pour représenter l’énoncé s’avérera nécessaire.
ficile à comprendre pour beaucoup d’élèves du CE1. Ce type
2 L’énoncé est lu. L’enseignant s’assure de sa compréhen- de problème est nécessaire pour faire comprendre aux élèves
sion en demandant la signification de la deuxième phrase : qu’il peut y avoir plusieurs solutions pour résoudre un pro-
« Sarah a gagné 10 points de moins que Victor. » Les élèves blème et qu’un problème ne se résout pas toujours par une
résolvent individuellement le problème. Ils comparent leur seule opération ; mais, à ce stade, il ne faut pas exiger que
solution à celles proposées par les trois enfants. Ils barrent tous les élèves s’approprient la solution experte.
alors les opérations qu’ils pensent erronées et complètent le À la fin de la séance, l’enseignant pose la question rituelle :
calcul et la phrase réponse. «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui ?  » Il attend une réponse
Lors de la mise en commun, les élèves justifient leurs choix et proche de : « Nous avons appris que des problèmes peuvent se
expliquent pourquoi Léa et Théo se sont trompés. résoudre par plusieurs opérations différentes.  » L’enseignant
Il n’y a qu’une solution : celle de Mélissa. Pour les élèves en ajoute : « Et parfois, il faut deux opérations pour résoudre un
difficulté, le recours au matériel sera nécessaire. problème. »
3 C’est le problème le plus difficile.
Il s’agit d’un énoncé faisant intervenir deux transforma- ➤ Prolongement
tions successives d’état pour trouver la valeur de l’état
final. Après le temps de recherche personnelle, si certains ➢ Photofiche P8
élèves semblent en difficulté, l’enseignant les rassemble Elle propose trois problèmes du même type que ceux
pour travailler avec eux. Les autres peuvent confronter leurs de la leçon.

117
76 J’ai compris et je retiens (5)
Observations préalables
Cette page est un « Mémo » que l’élève peut consulter librement après que toutes les leçons de la demi-période auront été
étudiées.
Elle récapitule les notions acquises au cours de la demi-période et permet à chacun de mesurer le chemin parcouru dans ses
apprentissages. L’activité concrète de cette page consiste pour les élèves à observer les situations proposées et à s’exprimer
oralement sur chacune d’entre elles. Il est important que chacun mette ses propres mots sur chacune de ces situations.

Æ Conduite de la séance • Je distingue le carré et le rectangle.


« Combien d’angles droits le carré possède-t-il ? »
Commentaire de chaque partie « Combien d’angles droits le rectangle possède-t-il ? »
Chaque partie est observée et discutée. « Comment distinguer alors un carré d’un rectangle ? »

• Je retranche un nombre de 2 chiffres. • Je reconnais un triangle rectangle.


« Pourquoi décompose-t-on 63 ? » « Qu’est-ce qu’un triangle rectangle ? »
« Comment passe-t-on de la deuxième à la troisième ligne ? » « Avec quel instrument peut-on vérifier si un angle est droit ? »
« Qui peut calculer de la même façon 48 – 20 ? » « Comment l’utiliser ? »
« Pourquoi le second calcul est-il plus difficile ? »
« Qui peut expliquer ce calcul d’après la bulle de Léa ? »
L’enseignant complète éventuellement les observations des
• Je trouve le complément à un nombre. élèves. Il note les points qu’ils maîtrisent mal pour, éventuel-
« Qu’est-ce qu’un complément à un nombre ? » lement, mettre en œuvre une remédiation collective.
« Pourquoi va-t-on de 25 à 32 en deux bonds ? » Il leur fait observer qu’ils savent maintenant additionner tous
• J’effectue une addition. les nombres en ligne ou en colonnes et qu’ils n’auront plus de
« Pourquoi a-t-on tracé des colonnes ? » leçons sur ces techniques. Ils devront cependant les utiliser
« Par quoi commence-t-on lorsqu’on effectue une addition ? » fréquemment pour résoudre des problèmes ; aussi doivent-
« Que signifie le 1 rouge dans le rond vert ? Qui peut le justifier ? » ils parfaitement connaître les tables d’addition. Ils ont aussi
« Que signifie le 2 rouge dans le rond bleu ? » appris à se servir d’une équerre ; ils peuvent maintenant expli-
quer pourquoi telle figure, qui a quatre côtés égaux, n’est pas
• Je compare 2 nombres de 3 chiffres. un carré. Durant toute leur scolarité et même en dehors de
« Qui peut dire deux nombres de 3 chiffres qui n’ont pas le même l’école, ils utiliseront l’équerre en de nombreuses occasions.
chiffre des centaines ? » Il est en effet important que les élèves aient conscience que
« Quel est le plus grand de ces deux nombres ? Pourquoi ? » ce qu’ils apprennent leur sera utile longtemps, à l’école et
«  Qui peut dire deux nombres qui ont le même chiffre des au-delà.
centaines ? » L’enseignant leur annonce que, pour vérifier qu’ils maîtrisent
« Quel est le plus grand de ces deux nombres ? Pourquoi ? » parfaitement ces points, ils devront répondre du mieux pos-
• Je me repère sur un plan. sible à l’évaluation qui va suivre.
« Quel est l’intérêt d’un quadrillage sur un plan ? »
« Qui peut expliquer pourquoi l’école est dans la case (B, 2) ? »

118
77 Je fais le point (5)
Observations préalables
L’enseignant procède régulièrement au bilan des compétences des élèves. Nous en proposons un, inspiré de la grille de
référence du Socle commun de connaissances et de compétences.
L’élève fait le point sur ses connaissances. Les résultats permettent aussi à l’enseignant de repérer les notions maîtrisées
par la majorité des élèves et celles qui doivent donner lieu à un travail de remédiation en atelier.
Comme les items des pages « Je fais le point » peuvent être anticipés à la maison, l’enseignant peut leur préférer ceux propo-
sés dans le guide pédagogique pour réaliser les évaluations finales des demi-périodes. Il utilisera alors les pages évaluations
du fichier comme activités préparatoires aux évaluations finales.

Consignes de passation
Pour chaque exercice, l’enseignant lit une fois la consigne à haute voix et s’assure que chacun a compris, sans apporter
d’aide décisive. Les élèves travaillent individuellement. Il leur laisse un temps raisonnable pour réfléchir, calculer et rédiger
la réponse puis il passe à l’exercice suivant.
L’ensemble des exercices de la page peut être traité en deux séances. Autant que possible la correction doit avoir lieu le jour
même.

Socle commun Commentaires Propositions de remédiation


1. Calculer une addition. L’enseignant observe le travail des élèves La remédiation portera surtout sur la pose
pour repérer les erreurs les plus fréquentes : de l’opération (un seul chiffre par colonne)
° Poser et effectuer une – place des chiffres ; ou l’oubli de la retenue.
addition avec des nombres – oubli de la retenue ; Reprendre le « Découvrons ensemble »
de 3 chiffres. – erreur de comptage. de la leçon 66.
➢ Photofiche S28
2. Calculer mentalement Cet exercice difficile est une évaluation Avoir recours à la manipulation avec
en utilisant la soustraction. des leçons 70 et 71. les plaques et les jetons puis travailler
sur la droite numérique.
° Retrancher un nombre
de 2 chiffres. ➢ Photofiche S31

3. Calculer mentalement Les élèves calculent généralement Reprendre en petits groupes les activités de
en utilisant l’addition. le complément par bonds successifs, la leçon 72, avec la monnaie par exemple.
du nombre de départ à la dizaine supérieure Encourager les enfants à apprendre par cœur
° Trouver le complément puis de cette dizaine au nombre final. Encore les tables d’addition en leur montrant que
à un nombre. faut-il être capable de savoir calculer la cet effort initial leur fera gagner beaucoup
valeur de chaque bond. La connaissance de de temps par la suite.
la table d’addition est ici encore essentielle.
4. Comparer, ranger Cet exercice nécessite de connaître la notion En cas d’erreur :
les nombres entiers d’ordre, la valeur des nombres et d’élaborer – vérifier si les élèves savent comparer
inférieurs à 1 000. une méthodologie d’exploration sans les nombres deux à deux ;
omission ni répétition. – vérifier s’ils mettent en place une
° Ordonner des nombres. C’est l’examen des réponses qui permettra méthodologie pour ranger les nombres
de déceler les causes d’erreurs et de (barrer les nombres ou les entourer une fois
proposer des remédiations adaptées. utilisés).
5. Percevoir et reconnaître Indiquer aux élèves qu’ils peuvent utiliser Vérifier si l’élève connaît les propriétés
quelques propriétés une bande de papier et une équerre. d’un carré. Observer comment il compare
géométriques. Les figures proposées ne comportent que les longueurs des côtés. Demander à
des angles droits. un élève qui a réussi de venir au tableau
° Identifier un carré. expliciter sa démarche.
➢ Photofiche S32

119
6. Comparer, ranger Cet exercice nécessite de connaître la notion Décomposer les nombres sous forme
les nombres entiers d’ordre, la valeur des nombres ainsi que la canonique ou revenir à la manipulation
inférieurs à 1 000. méthode de comparaison de deux nombres. avec du matériel adapté.
° Comparer 2 nombres
de 3 chiffres.
7. Utiliser un tableau. L’élève doit savoir repérer une case d’un Revenir au repérage d’une case en utilisant
quadrillage par ses coordonnées. Les deux deux pailles (ou deux crayons) qui passent
° Repérer des cases réponses (C, 2) ou (2, C) sont acceptées. par le chat ; une paille horizontale
d’un quadrillage. (on repère C) et une paille verticale
(on repère 2).
8. Utiliser des instruments L’élève doit tracer un triangle rectangle, Vérifier si l’erreur provient du mauvais
pour réaliser des tracés. un côté étant déjà tracé. placement de l’équerre ou de
l’incompréhension de l’énoncé ou
° Tracer un triangle rectangle. des mots de l’énoncé.

120
Évaluation (5)
Nom : …………………………………………………………..….… Prénom : ……………..…………………………..………………… Date : …………………..……………………

Compétences Évaluation
Nombres et calcul
1. Comparer, ranger les nombres entiers inférieurs à 1 000.
a. Comparer deux nombres.
b. Ordonner des nombres.
c. Intercaler un nombre.
2. Calculer mentalement en utilisant l’addition ou la soustraction.
a. Calculer les compléments à un nombre.
b. Retrancher un nombre de deux chiffres.
3. Calculer une addition.

1 a. Entoure le plus grand nombre de chaque nuage.


© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement. 

386
390
263 699
189 820

b. Écris ces nombres du plus petit au plus grand.

279 190 487 294

......... ; ......... ; ......... ; .........

c. La boule du 183 est jaune. Colorie-la.

100 150 200

2 a. Complète.
15 + ......... = 19 28 + ......... = 32

b. Complète.
25 – 12 = ......... 43 – 15 = .........

121
Nom : …………………………………………………………..….… Prénom : ……………..…………………………..………………… Date : …………………..……………………

3 Pose et effectue.
354 + 218 136 + 57 258 + 6 + 47

Compétences Évaluation
Géométrie

© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement. 
4. Percevoir et reconnaître quelques propriétés géométriques : angle droit, égalité de longueurs…
5. Utiliser la règle et l’équerre.

4 Entoure le rectangle. 5 Trace un triangle rectangle.

Compétences Évaluation
Organisation et gestion de données
6 Repérer les cases d’un quadrillage.

6 Dans quelle case se trouve la fleur ? A B C D


1
L*a fleur $se troUve $dan∑ la $case (….... , …....).
2
3

122
78 Lire l’heure (1)
Compétence Calcul mental
Lire les heures entières Tables d’addition. L’enseignant dit : « 8 + 9 » ; l’élève écrit 17.
et les demi-heures. Items : 8 + 9 ; 5 + 9 ; 4 + 8 ; 5 + 8 ; 6 + 7 ; 4 + 9 ; 9 + 8 ; 6 + 6 ; 3 + 7 ; 5 + 6.

Observations préalables
Comme toutes les activités visant à la structuration du temps, savoir lire l’heure ne s’apprend pas en une seule séance. C’est
tout au long de l’année que l’enseignant invite les élèves à lire l’heure sur la pendule de la classe, à veiller à respecter un
horaire…

Activités collectives
aiguilles ; la classe retient les remarques les plus pertinentes :
Matériel : Pour la classe : différents réveils, horloges et « La petite aiguille indique les heures, la grande aiguille indique
montres pour l’observation ; une horloge en carton sus- les minutes... »
pendue au tableau. Par élève : l’horloge de la page maté- L’enseignant fait remarquer que, lorsque la grande aiguille fait
riel C et une attache parisienne. un tour complet du cadran, la petite aiguille avance seulement
d’une heure.
Æ Activités préliminaires Les heures justes ne posent pas de gros problèmes : les
élèves constatent rapidement que l’heure est juste quand la
Activité 1 – Situation de découverte petite aiguille est sur le chiffre qui indique l’heure et la grande
L’enseignant demande aux élèves quelle est l’utilité d’une aiguille sur le 12.
montre. Il peut établir le parallèle avec le calendrier qui per- La lecture des heures « et demie » est plus délicate. L’aiguille
met de se repérer dans l’année, tandis que la montre sert à se des heures se trouve entre deux graduations. L’élève peut
repérer dans la journée. alors prendre conscience qu’elle n’a parcouru qu’une demi-
Les élèves observent ensuite les réveils et les montres dont graduation soit une demi-heure. La grande aiguille est sur
ils disposent. Ils distinguent deux types d’instruments : le 6. On lit indifféremment « 2 heures et demie ou 2 h 30 ou
– les instruments à aiguilles ; 2 h 30 min ».
– les instruments à affichage numérique ou encore digital. L’enseignant propose ensuite l’exercice inverse : il annonce
L’enseignant invite les élèves à découper l’horloge de la page une heure entière ; les élèves l’affichent sur leur horloge.
matériel C, puis à observer les différents éléments : «  Que Suivant le niveau de la classe, il peut énoncer des « heures et
reconnaissez-vous ? Pourquoi les aiguilles sont-elles différentes ? demie ». Dans ce cas, il doit veiller au bon positionnement de
Comment allez-vous les assembler ? » Il distribue une attache l’aiguille des heures.
parisienne à chaque élève, leur précise comment l’utiliser et,
éventuellement, aide ceux qui ont des difficultés. Lorsque
leur horloge est assemblée, les élèves la comparent aux Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
montres à aiguilles déjà observées ; ils notent les éléments Les élèves observent la première partie et lisent l’aide appor-
que l’on trouve sur tous les cadrans : les douze graduations tée par Mathix avant de cocher « oui » à chaque affirmation.
des heures, les deux aiguilles (une grande et une petite) ; L’enseignant leur demande ensuite de lire les horaires des
et ce qui change : l’écriture des heures, les graduations inter- spectacles consignés dans le tableau. Un élève lit la consigne
médiaires, la couleur… et la reformule pour toute la classe. L’enseignant invite
quelques élèves à lire les heures indiquées par les horloges.
Activité 2 – Lire les heures justes et les demi-heures Il ne reste plus qu’à associer les numéros des spectacles aux
L’enseignant affiche successivement plusieurs heures sur horloges correspondantes.
l’horloge du tableau et demande aux élèves de les lire, par L’enseignant pose enfin la question rituelle : « Qu’avons-nous
exemple : 9 h ; 11 h ; 9 h 30 ; 5 h et demie… appris aujourd’hui ? » Il attend une réponse proche de : « Nous
Dans chaque cas, il attire leur attention sur la position des avons appris à lire les heures entières et les demi-heures. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • ➤ Prolongement
1 La lecture des heures affichées sur les réveils à affichage ➢ Photofiche S33
digital est une aide. Lors de la correction, revenir à la manipu- Cette fiche propose deux exercices : le premier est
lation des cadrans et aux deux façons de verbaliser les demi- une lecture d’heures entières et de demi-heures sur
heures, par exemple : 10 h 30 ou 10 h et demie. des horloges ; le second propose d’associer un horaire
2 Dans cet exercice, il n’y a plus d’aide. Les élèves doivent d’émission de télévision à une heure indiquée par une
savoir lire l’heure entière et les demi-heures. horloge.
3 Problème : La résolution de ce problème nécessite de savoir
lire l’heure sur une horloge et de savoir la comparer avec un
intervalle donné. Max ne pourra pas entrer dans la bibliothèque.

123
79 Reproduire une figure sur quadrillage (2)
Compétence Calcul mental
Repérer des nœuds sur quadrillage Compter de 10 en 10. L’enseignant dit : « 245 » ; l’élève écrit les 3 nombres
pour reproduire une figure. 255, 265, 275.
Items : 245 ; 105 ; 218 ; 410 ; 650 ; 301 ; 267 ; 484 ; 780 ; 890.

Observations préalables
Lors de la leçon 23, nous avions placé sur un quadrillage des zones de couleur qui permettaient à l’élève de repérer plus
facilement les points à placer. De plus, les côtés des figures à reproduire suivaient les lignes du quadrillage. Dans cette
leçon 79, la tâche de reproduction est plus complexe. Les figures polygonales proposées ont des côtés obliques, ce qui pose
problème aux élèves pour leur donner la bonne inclinaison. Pour cela, il faut repérer la position qu’occupe chacune des extré-
mités du segment l’une par rapport à l’autre, avec l’aide des carreaux du quadrillage, avant de tracer le côté. Si ce repérage
est réussi, le problème de la longueur du segment se trouve aussi résolu.
Le degré de complexité du modèle dépend fortement du nombre, de l’inclinaison et de la longueur des segments obliques.
Quand la reproduction s’effectue sur un support libre, l’élève peut commencer sa reproduction par la partie du modèle qu’il préfère.
Quand la mise en page de la reproduction est contrainte, ce qui est le cas sur un fichier, une partie du modèle est reproduite pour
en fixer la position. L’élève n’a donc plus vraiment le choix : il doit commencer sa reproduction à partir de ce qui a déjà été fait.
Quand les élèves ont des difficultés à réussir les reproductions sur quadrillage, il est souhaitable de leur permettre de
vérifier eux-mêmes, par superposition d’un modèle reproduit sur transparent ou sur papier calque, quelles sont les parties
de leur dessin qui ne sont pas conformes au modèle. Ce constat leur permet, avec l’aide de l’enseignant, de corriger leurs
erreurs puis leurs procédures erronées.

Activités collectives
segment soit tracé dès que ses deux extrémités sont placées,
Matériel : Pour le travail au tableau : des craies de cou- ce qui évite de chercher a posteriori dans quel ordre les points
leurs. Par élève : des crayons de couleurs ; une règle. doivent être reliés entre eux.

Æ Activité préliminaire Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •


Avant toute reproduction d’une figure sur quadrillage, l’élève Les élèves ouvrent leur fichier puis observent le dessin de
doit savoir y repérer un point précis. Comme cela a déjà été la maison et lisent la consigne. L’enseignant leur demande
fait lors de la leçon 23, l’enseignant rappelle, si nécessaire, par quel point commencer le dessin. Ils comprennent rapide-
comment repérer un point sur un quadrillage. ment que c’est à partir du point rouge. L’explication donnée
Après ce rappel, il dessine ou projette un quadrillage au par Mélissa est détaillée et mise en pratique. L’enseignant
tableau. L’enseignant dessine à côté de ce premier quadril- rappelle la démarche à appliquer aux tracés des segments
lage un second quadrillage identique (même nombre de lignes obliques qui a fait l’objet de l’activité préliminaire. La réalisa-
et de colonnes). Sur le premier quadrillage, il trace un seg- tion peut être rythmée par l’enseignant, étape par étape, de
ment oblique dont les extrémités sont sur deux nœuds du façon à guider les élèves qui n’auraient pas su s’organiser. Il
quadrillage, puis questionne la classe : «  Comment tracer le peut éventuellement dessiner lui-même le modèle sur un qua-
même segment sur le second quadrillage ? » « Il faut repérer les drillage du tableau, au même rythme que les élèves ; il peut
points qui lui servent d’extrémités. » Un élève vient tracer les même commettre des erreurs volontaires en demandant à la
extrémités du segment sur le second quadrillage ; la classe classe de les découvrir, particulièrement pour les obliques.
valide ou critique sa méthode de repérage des points. Puis, On peut aussi laisser les élèves reproduire la figure à main
quand l’accord apparaît sur la position de ses deux extrémités, levée sur le quadrillage : on y gagne en rapidité et ils peuvent
le segment est tracé. L’enseignant propose ensuite d’autres davantage se concentrer sur le repérage des points mais on
segments obliques à tracer suivant la même démarche. Il perd en précision. Les élèves vont constater ce manque de
insiste sur le repérage préalable des deux extrémités du seg- précision dans le tracé de chaque segment ; cela peut les
ment : positionner correctement la première extrémité puis inciter à réaliser ces tracés à l’aide d’une règle.
suivre les lignes du quadrillage pour atteindre la position de La validation finale semble indispensable. L’enseignant ne
la seconde extrémité du segment. Le chemin suivi sur le qua- pouvant pas être derrière chaque élève pour contrôler sa
drillage n’étant pas le même que le segment joignant les deux reproduction, il peut avoir recours soit à une validation croi-
points, le segment suit un « raccourci ». sée entre deux élèves voisins qui échangent leurs produc-
Lorsque le tracé de ces segments obliques ne pose plus de tions, soit à la distribution de trois ou quatre modèles trans-
problème, l’enseignant dessine une figure polygonale simple parents qui circulent dans la classe.
avec des côtés obliques que les élèves doivent reproduire. Un L’enseignant pose enfin la question rituelle : « Qu’avons-nous
volontaire vient au tableau expliquer la méthode. Elle consiste appris aujourd’hui ? » Il attend une réponse proche de : « Nous
à repérer les points importants (changements de direc- avons appris à reproduire un modèle sur un quadrillage. Pour
tion) puis à les relier un à un. Il est souhaitable que chaque réussir, il faut bien faire attention aux traits obliques. »

124
Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • ➤ Prolongement
1 Pour reproduire le tracé de l’automobile, les élèves ➢ Photofiche S34
débutent leur dessin à partir du point rouge. La difficulté Elle propose deux figures polygonales dont une grande
vient du tracé des deux segments obliques ; on peut donc partie comporte des côtés obliques. Comme précé-
s’attendre à quelques erreurs à ce niveau. Si l’utilisation de demment, on conseillera aux élèves d’utiliser des
la règle rend la tâche trop compliquée pour certains, l’ensei- crayons de couleurs différentes pour tracer les points
gnant peut leur permettre de dessiner à main levée. Il véri- importants et de les relier au fur et à mesure sans
fiera, lors de la correction, si les erreurs proviennent d’un attendre de les avoir tous tracés. La vérification par
mauvais dénombrement des carreaux ou d’un changement de superposition d’un modèle transparent semble encore
ligne lors du comptage des carreaux pour repérer les points. souhaitable pour entreprendre un travail de remédia-
2 Cette reproduction est plus difficile car le dessin est consti- tion après que l’élève a pu identifier par lui-même les
tué, en grande partie, de segments obliques. L’enseignant erreurs qu’il a commises.
conseille aux élèves d’utiliser des crayons de couleurs dif-
férentes pour tracer les points importants et de relier ces
points deux à deux à mesure qu’ils sont tracés.

Coin du chercheur
Remonter d’un niveau l’allumette horizontale du
chiffre 4 ou descendre d’un niveau celle du chiffre 7.
On obtient alors 7 = 7 ou bien 4 = 4.

125
80 La soustraction posée sans retenue
Compétence Calcul mental
Calculer une différence par la Écrire le précédent. L’enseignant dit : « 400 » ; l’élève écrit 399.
soustraction en colonnes. Items : 400 ; 670 ; 100 ; 670 ; 700 ; 601 ; 800 ; 990 ; 299 ; 500.

Observations préalables
Un apprentissage trop précoce de la soustraction posée peut pousser les élèves à utiliser systématiquement cette technique,
même pour des calculs qu’ils pourraient aisément résoudre par le calcul mental ou le calcul réfléchi. D’autre part, cette tech-
nique nécessite une bonne connaissance des différences entre petits nombres et ces résultats se construisent à l’aide du calcul
réfléchi. C’est pourquoi nous avons repoussé cet apprentissage en milieu d’année afin que les élèves aient tout le temps de
s’exercer au calcul mental ou réfléchi de différences faciles à calculer. Au CP, seul l’algorithme de la soustraction sans retenue
était envisageable. Au CE1, une autre leçon, la 85, sera consacrée à la soustraction posée avec retenue. Ces leçons doivent être
présentées comme un outil supplémentaire, et non pas unique, pour calculer une différence. Elles nécessitent de nombreuses
manipulations pour asseoir la compréhension de la technique opératoire qui pourra faire l’objet de plusieurs séances.

Activités collectives
demande à un élève de venir l’effectuer. Le résultat est com-
Matériel : Pour les élèves : jetons (ou bûchettes), boîtes ou paré à celui trouvé par Théo lorsqu’il utilise les jetons et les
sachets de 10 jetons. Pour l’enseignant : barres dizaines barres dizaines. L’enseignant insiste sur l’équivalence entre
et jetons unités de la page matériel A. ces deux modes de calcul.
Il demande ensuite : « Comment Léa vérifie-t-elle son opération ? »
Æ Activité préliminaire Un schéma peut s’avérer nécessaire :
L’enseignant écrit au tableau le problème suivant : « Jasmine 58
possède 38 timbres ; elle en donne 15 à Lucas. Combien lui
en reste-t-il ? »
L’enseignant pose la question suivante : « Comment répondre
à cette question ? » Les élèves proposent leur méthode et la
justifient. Si aucun d’entre eux n’a proposé la soustraction 23 35
comme solution, l’enseignant l’impose et la justifie. Il demande
aux élèves de prendre 38 jetons en utilisant les boîtes (ou Si 58 – 23 = 35 alors 35 + 23 = 58.
sachets) de 10 jetons. Les élèves doivent avoir devant eux Pour souligner cette équivalence, l’enseignant peut montrer
3 boîtes de 10 jetons et 8 jetons libres (3 dizaines et 8 unités). que, dans l’écriture de la somme 58 = 35 + 23, si on cache l’un
« Retirez 15 jetons ; combien va-t-il en rester ? » Un élève vient des deux termes (si on enlève 23 à 58), il reste 35, ce qui peut
au tableau expliquer et détailler sa méthode. On constate qu’il se traduire par 58 – 23 = 35. Les élèves sont invités à calculer
reste 23 jetons. individuellement d’autres soustractions sans retenue. Comme
L’enseignant propose la même manipulation à l’aide du maté- pour l’addition, avant qu’ils n’aient posé les opérations sur le
riel barres dizaines et jetons unités. Il est donc possible d’ef- cahier, l’enseignant précise l’importance d’aligner correcte-
fectuer une soustraction en retirant séparément les dizaines ment les nombres dans les colonnes correspondantes : les
et les unités du nombre de départ. Ceci rappelle la méthode unités sous les unités, les dizaines sous les dizaines.
employée dans le calcul de l’addition en colonnes. La correction de ces opérations se fait collectivement.
L’enseignant insistera encore sur la place des chiffres dans
la soustraction posée, en séparant les colonnes des dizaines
Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
et des unités.
L’enseignant lit la présentation de la situation et s’assure que À l’issue de cette leçon, l’enseignant pose la question rituelle :
les élèves l’ont bien comprise en posant quelques questions. «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui ?  » Il attend une réponse
Pour cet exercice, ils peuvent reprendre les manipulations proche de : « Nous avons appris à calculer une soustraction en
antérieures à l’aide des sachets de 10 jetons. la posant en colonnes comme une addition. »
L’enseignant écrit alors au tableau l’opération du fichier et

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • Il est important qu’ils acquièrent, dès le début, une technique
efficace : écrire le plus petit nombre sous le plus grand, pla-
1 Les trois soustractions sont déjà posées ainsi que les addi- cer les unités sous les unités, les dizaines sous les dizaines
tions de vérification. Les erreurs proviennent généralement de et ne mettre qu’un chiffre par carreau.
la méconnaissance des tables ou du décomptage mal utilisé.
2 Cet exercice est plus délicat : les élèves doivent poser les 3 Problème : L’élève doit reconnaître une situation soustrac-
deux soustractions ainsi que les deux additions de vérification. tive et la résoudre en posant la soustraction : 36 – 25 = 11.

126
81 Lire l’heure (2)
Compétence Calcul mental
Lire les heures Retrancher des dizaines entières à un nombre de deux chiffres. L’enseignant dit : « 48 – 20 » ;
du matin et du soir. l’élève écrit 28.
Items : 48 – 20 ; 75 – 30 ; 92 – 20 ; 51 – 40 ; 63 – 10 ; 37 – 20 ; 18 – 10 ; 24 – 20 ;
80 – 30 ; 97 – 40.

Observations préalables
Toutes les observations faites lors de la première leçon sur la lecture de l’heure (leçon 78) sont encore valables ici. Dans
cette leçon, les élèves vont apprendre à lire l’heure du soir. Pour les aider dans cette tâche, nous proposons, dans les pages
matériel (page matériel C), une horloge avec un double affichage des heures : en rouge, l’affichage classique de 1 à 12 cor-
respondant aux heures du matin ; en bleu, l’affichage des heures du soir de 13 à 24.

Activités collectives
commence à la demie. Il vérifie les horloges, fait corriger les
Matériel : Pour la classe : une horloge en carton suspen- erreurs éventuelles.
due au tableau. Par élève : une page de programmes télé- L’enseignant règle l’horloge collective sur l’heure de début
visés choisie pour comporter des heures entières et des d’une émission et demande : « Quelle est l’émission qui com-
« demi-heures » ; l’horloge (verso) de la page matériel C. mence à cette heure-là ? » Aux élèves de découvrir s’il s’agit de
l’heure du matin ou celle du soir, ou les deux pour le cas où
Æ Activité préliminaire deux émissions commencent à 12 h d’intervalle : 7 h et 19 h,
par exemple.
L’enseignant distribue à chaque élève la photocopie d’une Cette question peut être posée plusieurs fois.
page de programmes télévisés. Il leur demande de repérer les
programmes qui commencent à l’heure juste ou à la demie et
écrit quelques-unes de ces heures au tableau. Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
Il leur demande ensuite de repérer, parmi celles-ci, quelles Les élèves ouvrent leur fichier puis lisent les commentaires
sont les émissions qui commencent «  avant midi  » et celles des enfants et observent les deux horloges. En apparence, les
qui commencent « après midi ». deux cadrans indiquent la même heure. L’enseignant demande
– «  Comment les reconnaissez-vous ?  » Les nombres qui aux élèves d’expliquer l’opérateur + 12. La discussion collec-
indiquent les heures de l’après-midi sont plus grands que 12. tive permet d’affirmer que la petite aiguille entame un second
– « Quelle émission commence à 20 h ? (Ou toute autre émis- tour complet entre midi et minuit et qu’alors la graduation du 1
sion de l’après-midi commençant à l’heure juste.) Placez les correspond à 13 h, celle du 2 à 14 h. Il faut donc ajouter 12 aux
aiguilles de vos horloges à l’heure de cette émission. Placez heures du matin pour obtenir celles du soir.
ensuite les aiguilles pour indiquer qu’il est 8 h. Que remarquez- Sur le cadran de la page matériel C, les heures du soir sont indi-
vous ? » La position des aiguilles sur le cadran est la même quées en bleu mais il n’en est pas de même pour les cadrans
pour 8 h et pour 20 h. des autres montres. Les élèves doivent donc être capables
– « Observez votre cadran. De quelle couleur sont les heures du d’ajouter mentalement 12 pour indiquer l’heure du soir.
matin ? » Rouges. L’enseignant pose enfin la question rituelle : « Qu’avons-nous
– « Et celles du soir ? » Bleues. appris aujourd’hui ? » Il attend une réponse proche de : « Nous
L’enseignant demande ensuite aux élèves d’indiquer sur leur avons appris à lire l’heure du matin et celle du soir sur une
horloge l’heure du début d’une émission de l’après-midi qui horloge à aiguilles. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • leur résultat avec l’horloge de la page matériel C qui offre le
double affichage : heures du matin et du soir. Mélissa précise
1 et 2 Les consignes de ces deux exercices sont iden- que c’est le soir : il est donc 22 h 00. Elle peut encore voir le
tiques. Dans le premier, les heures sont entières ; dans le film n° 3.
second, les horloges indiquent des demi-heures. Les élèves
doivent compléter chaque étiquette avec l’heure du matin,
➤ Prolongement
puis celle du soir. La correction collective permet de s’assu-
rer que cette lecture est bien comprise. ➢ Photofiche A17
3 Problème : La résolution de ce problème nécessite de Le premier exercice est un exercice de lecture des
savoir lire l’heure sur une horloge à aiguilles et de compa- heures entières du matin et du soir. Le second exer-
rer ensuite cette heure à des horaires de débuts de films. En cice propose une plus grande série de lectures de
cas de difficulté, l’enseignant conseille aux élèves de vérifier demi-heures du matin et du soir.

127
82 Mesurer une longueur avec la règle graduée
Compétence Calcul mental
Utiliser la règle graduée Ajouter 5 à un multiple de 5 (nombre de trois chiffres). L’enseignant dit : « 125 + 5 » ;
du commerce pour l’élève écrit 130.
mesurer une longueur. Items : 125 + 5 ; 375 + 5 ; 485 + 5 ; 295 + 5 ; 705 + 5 ; 965 + 5 ; 405 + 5 ; 775 + 5 ;
195 + 5 ; 545 + 5.

Observations préalables
Après la leçon 45 dans laquelle les élèves ont mesuré des longueurs par report de l’unité et la leçon 55 dans laquelle ils ont
construit leur propre règle graduée, ils vont comparer la règle qu’ils ont construite avec celle du commerce. Cette leçon
devrait leur permettre d’utiliser la règle de leur trousse sans commettre l’erreur, très fréquente au CE1, de placer le bord de
leur règle (au lieu de la graduation zéro) sur l’extrémité du segment.

Activités collectives
Activité 2 – Utilisation de la règle graduée
Matériel : Une règle graduée en cm (page matériel B) ; du commerce
une règle du commerce graduée en cm.
«  Comment allons-nous utiliser cette règle pour mesurer une
longueur ? » Pour répondre à la question de l’enseignant, les
Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
élèves sont conviés à observer comment Léa, Mélissa et Théo
Activité 1 – Comparaison de la règle graduée mesurent la longueur du segment rouge.
construite et d’une règle graduée du commerce Dans un premier temps, l’enseignant demande aux élèves de
L’enseignant demande aux élèves de comparer leur règle choisir la technique qui leur paraît correcte.
achetée dans le commerce et la règle qu’ils viennent de Dans un second temps, il leur demande de mesurer avec la
découper dans la page matériel C et qui ressemble à celle règle de la page matériel puis avec la règle de leur trousse la
qu’ils avaient réalisée lors de la leçon 55. longueur du segment rouge de l’activité 1. Les résultats sont
Les élèves relèvent les points de ressemblance entre les deux confrontés. La mise en commun montre que la bonne utilisa-
règles. En superposant les règles, ils constatent que les gra- tion de la règle graduée du commerce est celle de Théo qui
duations repérées 1, 2, 3, 4, etc. ont le même écartement. La a pris soin de faire coïncider l’origine du segment avec la
règle du commerce est graduée en centimètres comme celle graduation du 0. Les techniques de Mélissa et de Léa sont
du fichier. critiquées et l’erreur d’utilisation relevée.
Ils remarquent aussi les différences : pour la règle du com- À l’issue de la séance, pour résumer la bonne pratique de
merce, la graduation du zéro n’est pas exactement au bout de la règle graduée, l’enseignant pose la question rituelle :
la règle. Ce détail est important pour l’utilisation de cette règle : «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui ?  » Il attend une réponse
« Pourquoi la graduation zéro n’est-elle pas au bord de la règle ? » proche de : «  Nous avons appris à utiliser correctement une
Les élèves cherchent des justifications. On conclut, lors de la règle du commerce pour mesurer des segments. Pour cela, il
discussion, que la partie devant la graduation zéro est faite faut faire correspondre la graduation zéro avec l’une des extré-
pour protéger la règle graduée de l’usure. mités du segment. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • ➤ Prolongements
1 L’enseignant rappelle aux élèves que, pour mesurer un ➢ Photofiche S35
segment, il faut placer la graduation du zéro exactement sur Le premier exercice de soutien reprend l’utilisation de la
l’une des extrémités du segment à mesurer. Segment rouge = règle graduée pour mesurer trois segments. Le second
6 cm, segment bleu = 7 cm, segment vert = 14 cm. exercice reprend l’activité précédente de manière plus
2 Problème : Cette activité de mesurage concerne la lon- ludique : il s’agit de mesurer les longueurs des rayons
gueur d’une ligne brisée fermée : l’enseignant rappelle de ne du soleil jusqu’au cadre de la figure. Ici, le « rond » du
pas oublier de placer correctement la graduation 0 à chaque soleil est l’origine de tous les segments.
sommet de la figure. D’autre part, les élèves doivent addi-
tionner les mesures obtenues pour trouver le périmètre ➢ Photofiche A18
de cette figure (au CE1 on parlera de « tour de la figure ») : Le premier exercice concerne la mesure de la lon-
5 cm + 5 cm + 9 cm + 9 cm = 28 cm. gueur d’une ligne brisée fermée : 5 cm + 11 cm + 9 cm
+ 12 cm = 37 cm.
L’exercice 2 reprend l’activité précédente : il faut
mesurer les longueurs des côtés d’un triangle et d’un
rectangle et calculer la longueur de leur périmètre.
Pour le triangle : 7 cm + 7 cm + 4 cm = 18 cm ; pour le
rectangle : 8 cm + 4 cm + 8 cm + 4 cm = 24 cm.

128
83 Tracer un segment de longueur donnée
Compétence Calcul mental
Utiliser la règle graduée du commerce Lire l’heure du matin. L’enseignant montre 9 h sur l’horloge ; l’élève écrit 9 h.
pour tracer ou prolonger un segment Items : 2 h ; 5 h ; 11 h ; 3 h ; 7 h ; 12 h ; 4 h ; 10 h ; 6 h ; 8 h.
de longueur donnée.

Observations préliminaires
Tracer un segment de longueur donnée nécessite d’utiliser la règle graduée dans une double fonction : celle d’instrument
de tracé et celle d’instrument de mesure. Les élèves doivent donc avoir une très bonne maîtrise du geste pour interrompre
leur tracé face à la graduation correspondant à la longueur du segment. Le marquage des deux extrémités du segment est
un geste qui peut paraître artificiel puisqu’un simple trait droit représente un segment, mais il permet de faire la différence
entre un segment de droite dont les extrémités sont clairement positionnées et une droite qui n’a pas d’extrémités puisque
théoriquement infinie. Une droite ne peut donc qu’être imaginée. En réalité, tout dessin de droite sur une feuille est un dessin
de segment de droite ; c’est donc le codage des deux extrémités qui permet de distinguer droite et segment de droite.

Activités collectives
5. « À partir de ces points, trace trois segments : CD = 2 cm,
Matériel : Une demi-feuille de format A4 ; une règle gra- EH = 5 cm et FG = 7 cm. »
duée en cm (page matériel B) ; une règle du commerce Chaque point est matérialisé par une croix. L’enseignant
graduée en cm. insiste sur cette représentation du point car, souvent, les
élèves confondent le nom du point (la lettre) et la croix qui
Æ Activité préliminaire le matérialise. Il s’agit d’un travail de tracé plus délicat que
celui des trois étapes précédentes. Les élèves, en effet, ren-
Tracer des segments contrent une première difficulté car la droite, support du seg-
L’enseignant distribue une demi-feuille de papier de for- ment, a disparu ; c’est à eux de la tracer et de choisir la direc-
mat A4 à chaque élève, puis il indique successivement les tion qu’ils souhaitent donner à leurs segments. Au cours du
consignes à exécuter : tracé, une seconde difficulté peut apparaître si les segments
1. « Trace une droite. » se coupent, ce qui ne manquera pas de gêner les élèves et
2. « Place un point A sur cette droite. » sera matière à discussion.

A Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
Les élèves observent la technique de Mélissa pour tracer un
segment rouge de 4 cm. Ils retrouvent ce qu’ils viennent d’ap-
prendre lors de l’activité préliminaire et tracent à leur tour un
segment de 8 cm de longueur. Les erreurs éventuelles pro-
L’enseignant veille à ce que les élèves ne placent pas le viennent souvent du mauvais positionnement de la graduation
point A « au début » de la droite, car ils commettent fréquem- 0 sur l’origine du segment, comme cela a été vu lors de la
ment l’erreur de considérer comme origine du segment le leçon précédente.
point de « départ » du trait tracé sur la feuille. Il est préférable Ils doivent prolonger ensuite un segment bleu pour qu’il ait
de les habituer à mesurer des longueurs de segments dont une longueur de 10 cm. Le tracé de ce segment peut gêner
les extrémités ne se confondent pas avec les extrémités du certains élèves car ils doivent trouver l’origine et non l’ex-
dessin de la droite. trémité du segment en utilisant les graduations de leur règle
3. « Place un point B de telle sorte que le segment AB mesure de droite à gauche et non de gauche à droite comme ils le
8 cm. » Chaque élève échange ensuite son travail avec celui font habituellement. Les élèves peuvent travailler par deux
de son voisin qui contrôle l’exactitude du tracé. L’enseignant et s’aider pour ces tracés. L’enseignant aide les groupes qui
peut aussi faire mesurer la longueur du segment AB en fai- n’arrivent pas à les réaliser.
sant coïncider l’origine de la règle avec l’extrémité B (en fai- À l’issue de cette séance, il pose la question rituelle :
sant tourner la feuille) puis demander si l’on obtient la même «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui ?  » Il attend une réponse
mesure. proche de : «  Nous avons appris à tracer et à prolonger un
4. «  Sur une autre demi-feuille (ou au verso de la première), segment de longueur donnée. »
place au hasard, trois points : C, E et F. »

C F

129
Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • ➤ Prolongement
1 Cet exercice reprend la seconde activité du « Découvrons ➢ Photofiche A19
ensemble  » de manière plus ludique : il s’agit de tracer les Dans les exercices 1 et 2, les élèves doivent tracer
rayons de soleil à la bonne longueur. L’enseignant rappelle un segment de longueur 11 cm sur une ligne en poin-
aux élèves encore malhabiles que, pour bien utiliser la règle, tillés puis prolonger un segment pour qu’il mesure
il faut placer correctement la graduation du zéro exactement 13 cm. Les mêmes conseils que lors des exercices pré-
sur l’une des extrémités des segments à mesurer. Ici, le cédents (placer correctement la graduation du zéro)
« rond » du soleil est l’origine de ces segments. Indiquer aux sont donnés aux élèves en difficulté.
élèves qui ont des difficultés que, pour tracer les rayons à Dans l’exercice 3, les élèves doivent prolonger un seg-
gauche du soleil, ils ont la possibilité de tourner leur fichier. ment de longueur donnée. Ils ont le choix entre le pro-
2 Les élèves doivent prolonger trois segments pour que longer uniquement à gauche ou uniquement à droite et
chacun ait une longueur de 6 cm. Ils n’auront pas de difficulté le prolonger de chaque côté. Le seul critère de réussite
pour prolonger les segments rouge et vert car ils vont pouvoir est que la longueur du segment soit bien de 10 cm.
les prolonger en partant de l’origine ; en revanche, le tracé Dans l’exercice 4, les élèves doivent construire un
du segment orange peut gêner certains élèves car ils doivent triangle rectangle d’après des mesures de côtés
trouver l’origine et non l’extrémité du segment en utilisant les imposées. Si les élèves ne « ferment » pas le triangle,
graduations de leur règle de droite à gauche et non de gauche l’enseignant leur demande de rappeler les proprié-
à droite comme ils le font habituellement. Indiquer aux élèves tés de cette figure et de s’entraider pour la terminer
qui ont des difficultés qu’ils ont la possibilité de tourner leur correctement.
fichier.
Dans l’exercice 5, les élèves doivent construire un
3 Réinvestissement : Il s’agit de poser et calculer deux carré d’après la mesure d’un de ces côtés. Un côté est
soustractions sans retenue. déjà tracé, ils doivent donc mesurer ce côté et repor-
ter cette longueur (6 cm) sur les deux demi-droites en
Coin du chercheur pointillé. L’utilisation de l’équerre n’est pas nécessaire.
Il a fallu que Souraya reporte 6 fois sa main alors L’enseignant s’assure que les élèves se souviennent
que, sur la même longueur, Louise n’a eu que 5 fois des propriétés de la figure : « Un carré a quatre angles
à reporter la sienne. C’est donc Souraya qui a la plus droits et ses quatre côtés ont la même longueur. »
petite main.

130
84 Identifier un axe de symétrie
Compétence Calcul mental
Identifier un axe de Lire l’heure du matin. L’enseignant montre 8 h 30 sur l’horloge ; l’élève écrit 8 h 30.
symétrie par pliage. Items : 8 h 30 ; 2 h 30 ; 5 h 30 ; 11 h 30 ; 3 h 30 ; 7 h 30 ; 4 h 30 ; 10 h 30 ; 6 h 30 ; 9 h 30.

Observations préalables
Les élèves perçoivent assez facilement les axes de symétrie des figures usuelles, surtout quand ceux-ci sont en position ver-
ticale. Ils disent volontiers que la figure est « pareille des deux côtés ». Cette ressemblance peut parfois être confondue avec
le résultat d’une translation ou d’une symétrie centrale. Aussi, pour bien marquer la spécificité des axes de symétrie, nous
souhaitons établir une relation entre l’axe de symétrie et le pliage (implicitement associé à la symétrie axiale) en soulignant
que cette relation fonctionne dans les deux sens :
– si je découpe une figure dans le pli d’une feuille pliée en deux, alors le pli est un axe de symétrie de ma figure ;
– si une figure possède un axe de symétrie perçu intuitivement, alors il doit être possible de la plier suivant cet axe de telle
façon que les deux parties de la figure se superposent exactement.
Comprendre ce que sont des axes de symétrie dépend de la capacité des élèves à anticiper les effets d’un pliage de la figure
suivant un axe.
Pour entraîner les élèves à anticiper les effets d’un pliage, il faut leur donner la possibilité de pratiquer le pliage de nom-
breuses fois. Il appartient à l’enseignant de proposer à ceux qui commettent de fréquentes erreurs de procéder par eux-
mêmes à une validation par pliage après avoir découpé ou décalqué la figure initiale.
Les figures qui possèdent un axe de symétrie ont aussi la propriété de se retourner dans leur propre contour. Leur côté
« face » possède la même orientation que leur côté « pile ». Cette autre particularité des figures possédant au moins un axe de
symétrie ne sera abordée qu’au cycle 3.

Activités collectives
qu’ils ont imaginés permettent de bien superposer les deux
Matériel : Une feuille de papier uni ; une paire de ciseaux ; moitiés de la figure.
les figures A, B et C de la page matériel F ; du papier calque. Ils tracent en rouge le ou les axes de symétrie des figures
découpées. Ils collent ensuite ces trois figures sur leur fichier
aux places correspondantes, dessinées en pointillés.
Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
La figure A possède un axe de symétrie que les élèves ne
La première illustration indique aux élèves la manière de pro- devraient pas avoir de peine à identifier. La figure B en pos-
céder pour créer une figure plane possédant un axe de symé- sède deux qui sont portés par ses diagonales car il s’agit d’un
trie. L’enseignant distribue à chacun un ou plusieurs quarts de losange. Certains élèves risquent de ne pas penser à cher-
feuille que les élèves plient à leur gré, avant de découper dans cher un second axe après avoir trouvé le premier. Quant à
le pli de la partie pliée un contour quelconque. L’enseignant la figure C, elle ne possède aucun axe de symétrie. En effet,
précise le vocabulaire : « Le pli qui permet de plier la figure en il s’agit d’un parallélogramme quelconque. Ses diagonales le
deux parties qui se superposent exactement est l’axe de symétrie partagent bien en deux parties superposables mais au prix
de la figure. » En affichant au tableau certaines productions d’une symétrie centrale et non d’une symétrie axiale. Certains
d’élèves, il fait remarquer la variété des formes possibles des élèves ont besoin, pour s’en convaincre, de constater par le
figures qui ont un axe de symétrie. pliage que les diagonales ne sont pas des axes de symétrie.
La seconde partie de l’activité du «  Découvrons ensemble  » En conclusion de la séance, l’enseignant pose la question
demande aux élèves de percevoir intuitivement un ou deux rituelle : « Qu’avons-nous appris aujourd’hui ? » Il attend une
axes de symétrie sur les trois figures A, B et C. Pour cela, réponse proche de : « Nous avons appris que, lorsqu’une figure
l’enseignant organise le découpage des trois figures de la possède un axe de symétrie, les deux parties de la figure se
page matériel F. Les élèves vérifient par pliage que les axes superposent exactement lorsqu’on la plie suivant cet axe. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • symétrie ; la lettre E a un axe de symétrie horizontal ; la lettre
X a deux axes de symétrie. Décalquer et plier peuvent être
1 Les élèves découpent les figures D, E, F et G de la page nécessaire pour certains élèves.
matériel F. Par pliage, ils vérifient si les traits en pointillé sont
ou non des axes de symétrie et repassent en rouge sur leur
fichier ceux qu’ils estiment être des axes de symétrie. La pre- ➤ Prolongement
mière figure ne possède aucun axe de symétrie ; pour les ➢ Photofiche S36
trois autres, le trait en pointillé est un axe de symétrie. Cette fiche de soutien s’appuie sur des figures géomé-
2 Les figures sont ici des lettres majuscules, mais la triques à découper que les élèves vont pouvoir plier
consigne est la même que précédemment. La lettre A pos- pour vérifier que les traits en pointillé sont ou non des
sède un axe de symétrie vertical ; la lettre L n’a pas d’axe de axes de symétrie de ces figures.

131
85 La soustraction posée avec retenue (1)
Compétence Calcul mental
Calculer une différence par la Lire l’heure du soir. L’enseignant montre 8 h sur l’horloge ; l’élève écrit 20 h.
soustraction posée de 2 nombres avec Items : 8 h → 20 h ; 5 h → 17 h ; 2 h → 14 h ; 7 h → 19 h ; 10 h → 22 h ;
une retenue. 9 h → 21 h ; 11 h → 23 h ; 1 h → 13 h ; 3 h → 15 h ; 4 h → 16 h.

Observations préalables
Pour des élèves de CE1, la soustraction posée avec retenue est une technique difficile à acquérir. C’est pourquoi nous avons
fait le choix d’introduire la technique par « démolition » de la dizaine. Cette technique a l’inconvénient de faire apparaître de
façon transitoire une écriture particulière des nombres, en ce sens qu’elle passe par une étape où un nombre de deux chiffres
est écrit dans la colonne des unités ou des dizaines, mais elle a l’avantage d’être bien comprise par les élèves quand on lui
associe la manipulation et les échanges associés au matériel de numération ce qui leur permet aussi de retravailler et de mieux
comprendre les règles de la numération décimale. La technique par compensation, qui fait apparaître elle aussi, mais plus
subrepticement, deux chiffres dans la même colonne quand la retenue apparaît sur les chiffres du haut, prend appui sur la
propriété de conservation de l’écart par translation : « Une différence ne change pas si on ajoute (ou si on retranche) un même
nombre à ses deux termes » que les élèves de CE1 ont beaucoup de peine à comprendre. Elle ne sera abordée qu’en CE2. Cette
technique permet notamment de gérer avec plus de facilité le calcul de différences dans lesquelles le premier terme comporte
un ou plusieurs zéros successifs dans son écriture chiffrée. L’essentiel est, pour l’instant, de donner aux élèves de CE1 une
technique simple et efficace pour calculer des soustractions avec retenue. Pour cet apprentissage, nous avons choisi de pro-
céder par étapes. Lors de cette leçon, les élèves apprennent à effectuer une soustraction de nombres de deux chiffres avec
retenue ; lors de la leçon 136, ils apprendront à effectuer une soustraction de nombres de trois chiffres.

Activités collectives
Matériel : Barres dizaines, jetons unités. Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
Les élèves ouvrent leur fichier et l’enseignant leur demande :

Æ Activité préliminaire
« Que doivent calculer Théo, Léa et Mélissa ? »
Il écrit au tableau l’opération de Théo et demande à un
L’enseignant propose le problème suivant au tableau : « Il y élève de venir l’effectuer. La difficulté apparaît aussitôt :
a 53 passagers dans le tramway ; 37 descendent au premier on ne peut pas soustraire 6 à 2. Cela est confirmé par la
arrêt. Combien reste-t-il de passagers dans ce tramway ? » bulle de Théo qui résiste à l’erreur tentante d’enlever 2 à 6,
Les élèves lisent l’énoncé du problème et l’enseignant s’as- comme le font de nombreux élèves de CE1 dans une situation
sure qu’ils ont bien découvert qu’il s’agit d’une situation analogue.
soustractive. Il fait préciser : Les élèves sont invités ensuite à observer le travail de Léa.
– l’état initial (nombre de passagers au départ : 53) ; Comment procède Léa ? « Elle casse un dizaine. » L’enseignant
– la transformation (nombre de passagers qui descendent : 37) ; fait le lien avec l’activité préliminaire. 4 d 2 u, c’est aussi
– l’état final (nombre de passagers qui restent : à découvrir). 3 d 12 u. On peut alors soustraire 6 u à 12 u.
L’enseignant écrit, sur la proposition des élèves, la soustrac- Les élèves observent ensuite comment Mélissa effectue la
tion en ligne : 53 – 37. soustraction. L’enseignant montre comment le codage de
Il propose aux élèves d’effectuer cette soustraction en mani- Mélissa traduit l’échange auquel s’est livrée Léa. Les élèves
pulant le matériel de numération. complètent l’opération de Mélissa sur leur fichier.
Par groupes de deux, les élèves disposent 5 dizaines et Comme lors de la leçon 80, pour vérifier le résultat, on effec-
3 unités auxquelles il faut enlever 3 dizaines et 7 unités. Ils tue une addition.
sont confrontés à l’impossibilité d’enlever 7 unités à 3 uni- Un schéma peut s’avérer nécessaire :
tés. Si aucun d’eux ne propose de procéder à l’échange d’une
dizaine contre 10 unités, l’enseignant demande de rappeler à 42
quoi correspond une dizaine.
Il propose alors de « casser » ou de « démolir » une dizaine du
nombre 53 afin d’obtenir un nombre d’unités suffisant pour
en retirer 7. En « cassant une dizaine », on obtient 4 dizaines
16 26
et 13 unités pour le nombre 53, ce qui permet d’en retirer 3
dizaines et 7 unités. Il reste 1 dizaine et 6 unités. Si 42 – 16 = 26 alors 26 + 16 = 42. Comme nous l’avons vu
Il pose ensuite la soustraction en colonnes au tableau et tra- dans la leçon 80, en cachant un des deux termes de la somme
duit les échanges qui viennent d’être effectués par la tech- 26 + 16, on peut considérer qu’on soustrait ce terme au résul-
nique de « démolition » de la soustraction en colonnes, avec tat de la somme : 42, ce qui laisse voir le terme restant comme
retenue en la traitant pas à pas. résultat de la soustraction.
Il demande ensuite aux élèves de vérifier la soustraction en Les élèves sont invités à calculer d’autres soustractions
effectuant une addition et il écrit au tableau la phrase réponse individuellement. Exemples : 72 – 35 ; 95 – 48 ; 70 – 24 ;
du problème : « Il reste 26 passagers dans le tramway ». etc.

132
Comme pour l’addition, avant qu’ils posent les opérations sur À l’issue de cette leçon, l’enseignant pose la question rituelle :
leur cahier d’essai, l’enseignant précise l’importance d’ali- «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui ?  » Il attend une réponse
gner correctement les nombres dans les colonnes corres- proche de : «  Nous avons appris à calculer une soustraction
pondantes : les unités sous les unités, les dizaines sous les posée en colonnes avec une nouvelle méthode pour tenir compte
dizaines. La correction de ces opérations se fait collective- de la retenue. »
ment. L’enseignant insistera encore sur la place des chiffres
dans la soustraction posée, en séparant les colonnes des
dizaines et des unités.

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • 10 unités supplémentaires sur son chiffre des unités.
1 Cet exercice est une évaluation de l’activité précédente. 3 Problème : L’élève doit reconnaître une situation sous-
Les quatre soustractions sont déjà posées. Les erreurs pro- tractive et la résoudre en posant une soustraction. La diffi-
viennent généralement de la méconnaissance des tables de culté est que le premier nombre comporte un 0 pour chiffre
soustraction ou d’un décomptage mal utilisé : par exemple, des unités. Il devra donc transformer 50 en 4 dizaines et
l’élève comptabilise le dernier doigt qu’il vient de décompter ; 10 unités pour pouvoir soustraire 16. Cette transformation est
il trouve ainsi une différence supérieure d’une unité au résul- facile à réaliser avec de la monnaie fictive.
tat correct. 4 Réinvestissement : C’est un exercice dans lequel les
On peut aider les élèves à retrouver les résultats des tables de élèves doivent reconnaître les heures du soir. Il faut renvoyer
soustraction en les faisant travailler sur les décompositions les élèves en difficulté à la leçon 81.
additives du plus grand terme de la différence et en cachant
un des deux termes de leur décomposition. Exemple : 9 = 5 + 4
donc 9 – 5 = 4. ➤ Prolongement
2 Cet exercice est plus délicat ; les élèves doivent poser
➢ Photofiche S37
les deux opérations. Il est important qu’ils acquièrent, dès le
début, une technique efficace : écrire le plus petit nombre Elle propose trois exercices. Dans le premier exercice,
sous le plus grand, placer les unités sous les unités, les les soustractions sont posées et les colonnes unités,
dizaines sous les dizaines et ne mettre qu’un chiffre par car- dizaines sont visibles ainsi que la place des retenues.
reau. Les erreurs proviennent généralement de l’oubli de la Une opération résolue sert d’exemple. Le deuxième
retenue. Il ne faut pas hésiter à verbaliser les échanges d’une exercice propose trois soustractions posées sur un
dizaine contre dix unités, voire à les effectuer avec le maté- quadrillage. Dans le troisième exercice, l’élève doit
riel de numération, avant de les traduire par la modification poser lui-même puis effectuer trois soustractions avec
du chiffre des dizaines du terme du haut et l’apparition de retenues.

133
86 Calcul réfléchi : Passage de la centaine (2)
Compétence Calcul mental
Franchir la centaine Lire l’heure du soir. L’enseignant montre 4 h 30 sur l’horloge ; l’élève écrit 16 h 30.
en additionnant ou en Items : 4 h 30 ➝ 16 h 30 ; 10 h ➝ 22 h 00 ; 7 h 30 ➝ 19 h 30 ; 4 h ➝ 16 h 00 ;
soustrayant un petit nombre. 1 h 30 ➝ 13 h 30 ; 11 h 30 ➝ 23 h 30 ; 2 h ➝ 14 h 00 ; 3 h 30 ➝ 15 h 30 ; 5 h ➝ 17 h ;
6 h 30 ➝ 18 h 30.

Observations préalables
Les élèves du CE1 ont souvent tendance à compter en utilisant leurs doigts au lieu de calculer. Les amener au calcul est un
des objectifs de cette leçon. Pour cela, elle propose de transformer les additions ou soustractions en déplacements sur une
droite numérique en faisant des « étapes » sur les nombres remarquables (ici, des centaines entières). Cette façon de procé-
der nécessite de disposer du support écrit de la droite numérique. Celle-ci sera un tremplin pour aller, à terme, vers un calcul
pensé dans lequel la droite numérique ne sera plus physiquement représentée mais seulement imaginée.

Activités collectives
Matériel : Plaques centaines, barres dizaines et jetons Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
unités (page matériel A). Les élèves lisent l’addition que Théo doit effectuer : 197 + 7.
Ils lisent sa bulle qui explique sa technique et observent l’il-

Æ Activités préliminaires lustration de celle-ci sur la droite numérique. L’enseignant


trace au tableau une droite numérique identique à celle
Chaque groupe de deux élèves reçoit 3 plaques centaines, de l’activité du «  Découvrons ensemble  ». Il s’assure que
20 barres dizaines et 20 jetons unités. L’un des élèves est les élèves ont compris la technique de Théo. Il fait remar-
le banquier, l’autre est le calculateur. L’enseignant écrit le quer que Théo n’utilise pas le matériel de numération
nombre 195 au tableau et demande au calculateur de com- mais se déplace sur une droite numérique. Il avance de
mander au banquier le matériel de numération correspon- 7 graduations sur la droite numérique car il veut additionner
dant à ce nombre : 1 plaque centaine, 9 barres dizaines et 7 à 197. L’enseignant demande à un élève de venir expli-
5 jetons unités. Puis il écrit 195 + 8 et demande au banquier quer sur la droite numérique tracée au tableau la technique
de remettre 8 jetons unités supplémentaires au calculateur. employée. Il demande pourquoi Théo décompose 7 en 3 + 4.
Ce dernier doit se livrer à tous les échanges nécessaires pour Les élèves établissent le rapport avec les échanges effectués
ne jamais avoir plus de 9 objets de même nature. Il annonce lors de l’activité préliminaire. Ici, Théo procède par bonds :
ensuite le nombre obtenu. avec le premier, il arrive à 200 : 197 + 3 = 200, mais comme
La mise en commun fait apparaître que l’échange de 10 jetons il faut ajouter 7, il doit encore effectuer un bond de 4. Le pas-
unités contre une barre dizaine n’est pas suffisant. Il faut sage par le nombre entier de centaines est un appui pour cal-
aussi échanger les 10 barres dizaines contre une plaque cen- culer mentalement. Les élèves complètent le schéma et l’éga-
taine. Ce qui fait apparaître les composants du nombre 203. lité. La correction est collective.
On écrit 195 + 8 = 203. Les rôles sont échangés au sein de Ils doivent comprendre que c’est le complément à la centaine
chaque groupe et le calcul 196 + 9 est proposé selon la même qui initie la décomposition du nombre à ajouter. L’enseignant
démarche. propose d’autres additions à résoudre sur l’ardoise ou le
L’enseignant écrit ensuite au tableau le nombre 204 ; le cal- cahier d’essai. Par exemple : 198 + 7 ; 195 + 7 ; 196 + 6...
culateur commande le matériel correspondant au banquier, Pour la correction, il se sert de la droite numérique tracée au
puis l’enseignant écrit 204 – 6. Le calculateur doit effectuer tableau.
tous les échanges nécessaires afin de pouvoir retirer 6 unités Les élèves lisent ensuite la soustraction que Léa doit effec-
à 204 puis annoncer le nombre obtenu. La mise en commun tuer : 207 – 9. Ils lisent la bulle de Léa qui explique sa tech-
fait apparaître que, pour échanger 1 dizaine contre 10 unités, il nique et observent l’illustration de cette dernière sur la droite
faut d’abord échanger 1 plaque centaine contre 10 barres uni- numérique. Le sens des flèches rouges est commenté. Ici,
tés, ce qui permet de retirer 6 unités à 204 et fait apparaître Léa recule sur la droite numérique car elle veut soustraire
les composantes du nombre 198. On écrit 204 – 6 = 198. Les 9 à 207 et non les additionner. L’enseignant pose la ques-
rôles sont échangés au sein de chaque groupe et le calcul tion : « Pourquoi retranche-t-elle 7 puis 2 ? » L’enseignant fait
202 – 8 est proposé selon la même démarche. observer sur la droite numérique le recul de 7 puis de 2.
Cette façon de procéder permet de justifier l’écriture du Si la réponse est : « C’est parce qu’elle retranche 9. » Il pose
résultat d’après les règles de la numération. Cette étape nous alors la question : « Pourquoi a-t-elle choisi de décomposer 9 en
semble fondamentale pour asseoir les écritures chiffrées sur 7 + 2 ? » Les élèves peuvent établir le lien avec les échanges
les règles de la numération décimale de position. Toutefois, effectués dans l’activité préliminaire. L’enseignant fait remar-
ce type de manipulation reste lourd à mettre en place ; il est quer qu’ici les échanges sont remplacés par un déplacement
plus simple de se déplacer sur une droite préalablement gra- en deux étapes : Léa veut passer par 200, comme Théo,
duée qui va devenir le support du calcul réfléchi. Ce support pour se repérer plus facilement sur la droite numérique ; le
pourra ensuite être imaginé et servir d’appui à un calcul men- nombre entier de centaines sera un appui pour calculer plus
tal qui ne nécessitera plus le recours à l’écrit. C’est pourquoi facilement lorsqu’il n’y aura plus l’aide de la droite numérique.
la leçon du fichier s’appuie sur des déplacements sur une Léa retranche le nombre d’unités qui dépasse 200, ici 7, pour
droite graduée. arriver à 200 puis retranche encore 2 pour retrancher 9, car

134
7 + 2 = 9. Les élèves donnent oralement le résultat final : 198. 9 = 5 + 4 ; 202 – 9 qui se résout avec 9 = 2 + 7. Les élèves
Ils l’écrivent sur la droite numérique, dans la bulle et com- doivent comprendre que c’est le chiffre des unités du
plètent l’égalité : 207 – 9 = 198. nombre auquel il faut retrancher 9 qui initie la décomposition
Pour mieux faire comprendre le fonctionnement de cette de 9.
technique, l’enseignant dessine au tableau une droite numé- À la fin de la séance, l’enseignant pose la question rituelle :
rique identique à celle de l’activité du fichier et propose «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui ?  » Il attend une réponse
d’autres calculs à résoudre sur l’ardoise ou le cahier d’essai. proche de : « Nous avons appris à additionner et soustraire un
Par exemple : 205 – 9 qui se résout par la décomposition nombre de deux chiffres en passant par la centaine. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • « l’arbre à calcul ».
1 et 2 Ces exercices sont des applications des activités
➤ Prolongement
du « Découvrons ensemble ». L’utilisation des droites numé- ➢ Photofiche S38
riques doit permettre la réussite des quatre items pour les Cette photofiche de soutien propose des calculs
élèves ayant compris l’intérêt de la technique des bonds proches de ceux de la leçon avec l’appui de la droite
successifs. Pendant la correction, les élèves qui ont utilisé le numérique. Dans chaque cas, on procède au franchis-
comptage une à une des graduations notent sur les droites sement d’une centaine en deux bonds successifs.
numériques les décompositions en deux bonds dont le pre-
mier arrive à la centaine entière.
3 Calcul réfléchi : Exercice de calcul réfléchi de doubles
qui utilise les décompositions canoniques et la technique de

135
87 Payer avec la monnaie
Compétence Calcul mental
Faire l’appoint en euros Différence de nombres proches. L’enseignant dit : « De 19 pour aller à 21 » ; l’élève écrit 2.
et centimes. Items : de 19 pour aller à 21 ; de 38 pour aller à 42 ; de 55 pour aller à 57 ; de 37 pour aller
à 41 ; de 38 pour aller à 42 ; de 33 pour aller à 37 ; de 59 pour aller à 61 ; de 78 pour aller
à 83 ; de 57 pour aller à 62 ; de 88 pour aller à 92.

Activités collectives
pièce de 20 c et une pièce de 10 c. Chacun corrige ses erreurs
Matériel : Collectif : photocopies agrandies des pièces et éventuelles.
des billets ; des objets ou des dessins ou des photos de Le jeu continue avec deux autres objets étiquetés en cen-
ceux-ci. Individuel : monnaie factice des pages matériel G times, puis avec trois autres objets étiquetés en euros et trois
et H. autres étiquetés en euros et centimes, l’élève ne devant pas
utiliser la pièce de 1 ¤.
Æ Activité préliminaire L’enseignant rappelle qu’un euro est égal à cent centimes.
Si la classe manipule facilement la monnaie, l’enseignant impose
Jeu du marchand et de l’acheteur qui fait l’appoint le nombre de pièces ou de billets nécessaires pour payer ou
Les objets sont présentés ou leurs dessins (ou photos) sont demande d’utiliser le moins de pièces et de billets possible.
affichés sur le tableau de la classe avec leurs étiquettes de
prix. Les élèves disposent des billets et pièces de monnaie
factice. L’enseignant écrit au tableau l’égalité 1 ¤ = 100 c et
indique qu’il y a plusieurs façons d’obtenir 100 c. Les élèves Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
sont invités à en citer quelques-unes. Dans la première partie, les élèves redécouvrent qu’1 ¤ = 100 c
L’activité commence avec des objets étiquetés en centimes. et deux façons de faire 100 c : celle qui utilise 10 pièces de
Un élève choisit un des objets étiquetés. Ses camarades pré- 10 c et celle qui utilise deux pièces de 50 c. Ils découvriront
parent alors la somme correspondante sur leur table avec leur dans la seconde partie du «  Découvrons ensemble  » que 5
monnaie factice. Un élève vient au tableau dessiner les pièces pièces de 20 c permettent aussi d’obtenir 1 ¤.
qu’il a utilisées. La classe valide ou invalide les réponses. Dans cette partie, ils constaterons aussi qu’un prix à payer
L’enseignant demande s’il existe d’autres solutions. Celles-ci peut être affiché en euros et centimes.
sont discutées. Par exemple, pour un objet dont le prix est En fin de séance, l’enseignant pose la question rituelle :
80 c, on peut donner une pièce de 50 c et trois pièces de «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui ?  » Il attend une réponse
10 c ; ou quatre pièces de 20 c ; ou une pièce de 50 c, une proche de : « Nous avons appris à utiliser la monnaie. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • Coin du chercheur
1 Les élèves ont le choix pour composer la somme requise. La réponse est oui car les nombres de lignes ou
Mathix le rappelle. La correction les vérifie toutes mais pri- de colonnes du damier sont des nombres pairs (6).
vilégiera celle qui utilise le moins de pièces : deux pièces de Il y a trois cases noires et trois cases blanches par
2 ¤ et trois pièces de 20 c. ligne (ou par colonnes), ce qui fait 18 cases noires
2 Les élèves doivent avoir retenu qu’un euro est égal à cent et 18 cases blanches.
centimes car il faut composer deux euros en utilisant quatre
pièces de cinquante centimes. ➤ Prolongements
3 Cet exercice mêle les billets et les pièces. Pour faire
seize euros, les élèves doivent composer un euro avec deux
➢ Photofiche S39
pièces de cinquante centimes et composer les cinquante cen- Cette fiche de soutien revient notamment sur l’équiva-
times avec deux pièces de vingt centimes et une pièce de lence entre un euro et deux fois cinquante centimes.
dix centimes.
➢ Photofiche A20
Elle propose le « jeu du marchand » en plus difficile car
contraignant les élèves à des paiements avec le moins
de pièces et de billets possible.

136
88 Problèmes : Situations soustractives
Compétence Calcul mental
Résoudre des situations Différence de nombres proches. L’enseignant dit : « De 29 pour aller à 31 » ; l’élève écrit 2.
soustractives. Items : De 29 pour aller à 31 ; de 18 pour aller à 20 ; de 38 pour aller à 41 ; de 12 pour aller
à 15 ; de 34 pour aller à 38 ; de 39 pour aller à 42 ; de 52 pour aller à 56 ; de 9 pour aller
à 14 ; de 79 pour aller à 82 ; de 87 pour aller à 91.

Observations préalables
Au cycle 2, les élèves rencontrent encore des difficultés pour interpréter correctement des problèmes débouchant sur un
calcul d’écart. Quand cet écart peut être associé à un accroissement, cela revient à chercher la valeur de la transformation
dans un problème de transformation d’états. En général, calculer la valeur d’une transformation leur est plus difficile que
calculer la valeur d’un état.
Les élèves traduisent naturellement ce type de problème par une addition à trou plutôt que par une soustraction. L’addition
à trou n’est pas une opération mais une équation qui, pour être résolue, oblige souvent à de nombreux essais si l’écart est
important, tandis que la soustraction est une opération que l’on sait effectuer. L’enseignant a donc intérêt à inciter les élèves
à opérer le passage de l’addition à trou vers la soustraction. Bien que ce basculement de sens ne s’opère efficacement, pour
la plupart des élèves, qu’au cours du CE2, il n’est pas inutile de l’aborder dès le CE1. C’est un des objectifs des situations
proposées dans cette leçon.

Activités collectives
1 La première illustration montre un jeune cachalot et un 2 Ce problème d’écart entre deux grandeurs est plus diffi-
cachalot adulte. Le schéma insiste sur les longueurs de cha- cile. Une des grandeurs et l’écart sont donnés ; il faut trou-
cun et associe l’écart entre leurs longueurs à un point d’inter- ver la valeur de l’autre grandeur. Le schéma est une aide
rogation. La question qui est posée renvoie à une interpréta- précieuse. Comme précédemment, l’élève doit résoudre une
tion dynamique de l’écart : « De combien de mètres le jeune addition à trou. Il n’est pas facile de «  boucher le trou  » de
cachalot doit-il encore grandir pour être aussi grand que le l’addition sans la transformer en une soustraction qui pourra
cachalot adulte ?  » Elle favorise une interprétation de type être résolue, ici, par le calcul mental. L’enseignant souligne,
transformation. Les élèves doivent, dans un premier temps, une nouvelle fois, que le résultat de la soustraction donne le
compléter une addition à trou, conclure par une soustraction nombre qui « bouche le trou » de l’addition, tout comme l’addi-
puis compléter la phrase réponse. Lors de ce passage, le rôle tion peut servir de vérification pour la soustraction.
de l’enseignant peut être déterminant : il peut montrer aux 3 C’est une situation soustractive plus simple que les pré-
élèves que lorsqu’on tape : 4 + ? = 19 sur le clavier d’une cal- cédentes ; la seule difficulté provient de la grandeur des
culatrice, celle-ci ne sait pas répondre. Par contre, lorsqu’on nombres. L’utilisation de la calculatrice est conseillée.
tape : 19 – 4 = ; la calculatrice affiche le nombre 15 qui permet L’enseignant montre que ce problème peut se résoudre
de boucher le trou de l’addition ! comme le précédent par une addition à trou : 45 + … = 84,
La première façon de procéder traduit fidèlement la situation mais qu’il est plus facile de calculer 84 – 45.
de l’énoncé mais oblige souvent à faire plusieurs essais avant À la fin de la séance, l’enseignant pose la question rituelle :
de trouver la bonne réponse. La seconde façon de procéder «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui ?  » Il attend une réponse
est plus difficile à associer à l’énoncé, mais elle permet de proche de : « Nous avons appris qu’on peut résoudre une addi-
trouver le nombre qui convient en un seul coup, surtout si on tion à trou en effectuant une soustraction. »
dispose d’une calculatrice !
Il est bien évident qu’avec les nombres proposés, la soustrac- ➤ Prolongement
tion peut se calculer mentalement.
On peut s’étonner de nous voir conseiller l’intervention d’une ➢ Photofiche P9
calculatrice dans une situation de résolution de problème Cette photofiche comporte deux problèmes. Le pre-
soustractif, alors que la technique de la soustraction posée a mier est du même type que le problème 3 du fichier.
été étudiée quelques leçons auparavant. Ce n’est pas surpre- Un dessin illustre l’énoncé et permet de comprendre
nant si l’on se souvient qu’ici l’objectif n’est pas d’apprendre la situation. L’élève peut poser une addition à trou ou
à effectuer une soustraction mais de traduire une addition directement une soustraction. L’utilisation de la cal-
à trou par une soustraction. Les élèves n’ayant pas encore culatrice est conseillée pour les élèves qui n’ont pas
acquis une grande maîtrise de la technique opératoire de la encore assimilé la technique de la soustraction posée.
soustraction posée, le recours à la calculatrice peut les ras- La difficulté du second problème est qu’il faut trouver
surer en leur évitant de se retrouver face à une opération les données à la fois dans l’énoncé et dans le dessin
qu’ils connaissent encore mal. Cette méconnaissance peut qui l’illustre. La soustraction se fait mentalement.
d’ailleurs les amener à préférer en rester à l’addition à trou
qu’ils comprennent mieux ! Il peut donc être intéressant d’uti-
liser une calculatrice pour résoudre une addition à trou en
passant par une soustraction.

137
89 (3) Le parc d’accrobranche
Observations préalables
Les pages « Maths Aventures » concluent chacune des cinq périodes. Le contexte de ces pages, bien que plus ludique, est
plus complexe que celui d’un problème classique. Répondre aux six questions nécessite une recherche d’informations et
l’utilisation des notions et des techniques étudiées durant la période.
Les cinq « Maths Aventures » sont traitées de la même façon, le jour même :
– lecture et explications de l’enseignant ;
– travail individuel ;
– confrontation en petits groupes ;
– correction collective des exercices.
Lors de la correction, l’élève colorie le dessin d’un objet accolé à l’exercice lorsqu’il a réussi celui-ci. Dans le cas de la page
« Le parc d’accrobranche », il colorie une feuille. L’activité terminée, l’élève compte les exercices réussis, c’est-à-dire son
nombre de feuilles : si l’élève n’a pas commis d’erreur ou n’en a commis qu’une, il colorie la médaille d’or sur le podium en
bas de page. S’il a commis deux ou trois erreurs, il colorie la médaille d’argent et s’il a commis plus de trois erreurs, il colorie
la médaille de bronze. Tous les élèves colorient ainsi une médaille.
Pour recenser et comparer les résultats obtenus pour toutes les périodes de l’année, l’enseignant peut photocopier pour
chaque élève la fiche récapitulative sur laquelle l’élève note son score en coloriant les objets et la médaille correspondante
(cf. matériel photocopiable page 54). Ces informations guideront l’enseignant pour des séances de remédiation qu’il organi-
sera avant les évaluations de fin de période.

Activités collectives
Pendant quelques minutes, les élèves observent le dessin, puis L’enseignant attire l’attention de la classe sur le plan du parc
communiquent leurs observations à la classe. L’enseignant d’accrobranche ainsi que sur le panneau d’affichage sur-
complète ces commentaires par quelques questions pour atti- monté d’une horloge car ils contiennent les informations
rer leur attention sur le contexte de l’illustration : «  Qui est nécessaires pour répondre aux quatre premiers exercices.
déjà allé dans un parc d’accrobranche ? Quelles activités peut- ➝ « De quelle couleur est écrit le mot départ sur le plan ? Que
on y pratiquer ? Connaissez-vous les activités pratiquées par doit-on utiliser pour trouver le codage de la case du mot départ ? »
les enfants de l’illustration ? Qu’appelle-t-on un mousqueton ? ➝ « Comment savoir quel est le parcours déjà ouvert ? »
À quoi sert-il ? » ➝ « Comment savoir quel est le parcours le plus long ? Pouvez-
Chaque bulle est ensuite lue à voix haute par l’enseignant ou vous rappeler la règle de comparaison des nombres de 3 chiffres ? »
par un élève. Elle est commentée surtout si le contexte n’est ➝ « Avec quel instrument faut-il prolonger la corde rouge ? »
pas connu de certains élèves. ➝ « Comment reconnaît-on un axe de symétrie ? »

Activités individuelles
Les élèves travaillent individuellement. En cas de difficulté de 5 Les élèves doivent utiliser leur règle pour prolonger le
compréhension de l’énoncé, ils demandent l’aide de l’ensei- segment rouge afin que sa longueur soit égale à 7 cm. Ils
gnant. Quand tous ont complété les réponses aux questions, peuvent procéder en deux temps : prolonger le segment en
ils peuvent comparer leurs résultats par groupes de 2, 3 ou 4, respectant son alignement, puis marquer la longueur de 7 cm
sans corriger leurs réponses. Les groupes s’entendent sur et éventuellement gommer le tracé excédentaire. Les plus
une solution qui sera présentée lors de la mise en commun. habiles réussiront à contrôler leur tracé pour l’interrompre
Cette dernière permet de confronter les réponses données, lorsqu’il atteint 7 cm. Les deux méthodes doivent être accep-
de les justifier ou éventuellement de les corriger. tées comme des réponses correctes.
1 Pour indiquer le code de la case contenant le mot 6 Pour choisir l’axe de symétrie parmi les deux tracés en
« départ », il faut se reporter au code ligne/colonne, il s’agit de pointillé, l’élève doit anticiper l’effet d’un pliage qu’il ne peut
(D, 5). Certaines erreurs peuvent provenir d’une éventuelle pas réaliser sur le fichier. C’est l’axe longitudinal (horizon-
inversion lettre/chiffre qui ne doit pas être pénalisée car la tal) qui est l’axe de symétrie du mousqueton. Un contrôle par
convention de l’ordre est implicite. Les élèves qui n’ont pas pliage peut s’avérer nécessaire pour certains.
utilisé le codage doivent revenir aux activités de la leçon 74. Pour terminer, l’enseignant demande aux élèves de lire la
2 L’horloge indique qu’il est 9 h 30 ou 9 h et demie. La leçon bulle de Mathix puis de colorier les feuilles correspondant
78 rappelle les principes de lecture des demi-heures. aux exercices réussis.
3 Cette question nécessite de comparer les horaires d’ou- Ensuite, les élèves qui ont gagné 5 ou 6 feuilles colorient la
médaille d’or ; ceux qui ont gagné 4 ou 3 feuilles colorient la
verture affichés sur le tableau avec l’heure qu’il est. Il s’agit
médaille d’argent ; les autres colorient la médaille de bronze.
donc d’une question difficile : elle ne peut être réussie que si
Ce type d’évaluation à la fois ludique et rapide informe l’en-
la réponse à la question précédente a été correcte.
seignant sur le degré de réussite de sa classe. Son informa-
4 Pour déterminer quel est le parcours le plus long, les tion sera complétée par les résultats de l’évaluation qui suivra
élèves doivent comparer quatre longueurs en mètres affi- dans laquelle les élèves feront le point sur la période écoulée.
chées sur le tableau. La plus longue est 480 m. Les élèves
peuvent répondre aussi bien 480 m que le parcours Tarzan.

138
90 J’ai compris et je retiens (6)
Cette page est un « Mémo » que l’élève peut consulter librement après que toutes les leçons de la demi-période auront été
étudiées.
Elle récapitule les notions acquises au cours de la demi-période et permet à chacun de mesurer le chemin parcouru dans ses
apprentissages. L’activité concrète de cette page consiste, pour les élèves, à observer les situations proposées et à s’expri-
mer oralement sur chacune d’entre elles. Il est important que chacun mette ses propres mots sur chacune de ces situations.

Æ Conduite de la séance • J’identifie un axe de symétrie.


« Comment peut-on vérifier que la droite rouge est bien un axe
Commentaire de chaque partie de symétrie ? »
Chaque partie est observée et discutée. « Qui peut écrire au tableau une autre lettre qui possède un axe
• Je lis l’heure du matin. de symétrie ? Dessine cet axe. »
« Où se situe la petite aiguille lorsqu’il est 7 h et demie ? » • Je reproduis une figure.
« Comment se dit aussi 8 h 30 ? » « Que compte-t-on lorsqu’on reproduit une figure sur quadrillage ? »
• Je lis l’heure du soir. « Qui peut justifier les chiffres écrits en rouge ? »
« Sur une horloge à aiguilles, comment passe-t-on de l’heure du • Je mesure une longueur.
matin à l’heure du soir ? » «  Place-t-on le zéro de la règle ou le bout de la règle devant
« A-t-on besoin de faire cela avec toutes les horloges ? » l’extrémité du segment à mesurer ? »
• Je calcule une soustraction sans retenue. « Que signifie cm ? »
« Où est placé le plus grand nombre ? »
« Comment sont disposés ces nombres ? »
L’enseignant complète éventuellement les observations des
• Je calcule une soustraction avec retenue. élèves. Il insiste sur la nécessité de savoir lire l’heure, de
«  Que représente le chiffre 1 écrit en rouge devant le 2 de la savoir effectuer une soustraction, de connaître la monnaie. Il
colonne des unités ? » précise dans quelles situations on peut avoir besoin de toutes
« Pourquoi le chiffre 4 est-il barré ? » ces connaissances.
• Je paie avec la monnaie. Il leur demande encore si, parmi les thèmes abordés dans
« Que vaut 1 ¤ en centimes ? » cette page, ils pensent avoir tout compris. Cette mise au point
« Peut-on payer une somme de plus de 1 ¤ seulement avec des permet aux élèves de recevoir d’ultimes explications pour
pièces en centimes ? » répondre du mieux possible à l’évaluation qui va suivre.
« Combien de pièces de 50 c faut-il pour payer : 1 ¤ ? 2 ¤ ? »

139
91 Je fais le point (6)
Observations préalables
L’enseignant procède régulièrement au bilan des compétences des élèves. Nous en proposons un, inspiré de la grille de
référence du Socle commun de connaissances et de compétences.
L’élève fait le point sur ses connaissances. Les résultats permettent aussi à l’enseignant de repérer les notions maîtrisées
par la majorité des élèves et celles qui doivent donner lieu à un travail de remédiation en atelier.
Comme les items des pages « Je fais le point » peuvent être anticipés à la maison, l’enseignant peut leur préférer ceux propo-
sés dans le guide pédagogique pour réaliser les évaluations finales des demi-périodes. Il utilisera alors les pages évaluations
du fichier comme activités préparatoires aux évaluations finales.

Consignes de passation
Pour chaque exercice, l’enseignant lit une fois la consigne à haute voix et s’assure que chacun a compris, sans apporter
d’aide. Les élèves travaillent individuellement. Il leur laisse un temps raisonnable pour réfléchir, calculer et rédiger la réponse
puis il passe à l’exercice suivant. L’ensemble des exercices de la page peut être traité en deux séances. Autant que possible
la correction doit avoir lieu le jour même.

Socle commun Commentaires Propositions de remédiation

1. Calculer une soustraction. L’enseignant observe le travail des élèves La remédiation portera surtout sur l’oubli
pour repérer les erreurs les plus fréquentes : de la retenue.
° Effectuer une soustraction – oubli de la retenue ; Reprendre le « Découvrons ensemble »
avec ou sans retenue. – erreur de comptage. de la leçon 85.
➢ Photofiche S37

2. Calculer une L’enseignant observe le travail des élèves La remédiation portera surtout sur la pose
soustraction. pour repérer les erreurs les plus fréquentes : de l’opération (un seul chiffre par colonne)
– placement des chiffres ; ou l’oubli de la retenue.
° Poser et effectuer – oubli de la retenue ; Reprendre le « Découvrons ensemble »
une soustraction avec ou – erreur de comptage. de la leçon 85.
sans retenue.
➢ Photofiche S37

3. Utiliser les unités La lecture de l’heure sur une horloge ou une Dans tous les cas, reprendre régulièrement,
usuelles de mesure. montre à aiguilles sera maîtrisée au cycle 3. au cours de la semaine, des lectures
Une première familiarisation a été conduite d’heures.
° Lire l’heure du matin et
celle du soir.
au CP. Au CE1, on fait la distinction entre ➢ Photofiche S33
« heure du matin » et « heure du soir ».
Les erreurs peuvent provenir :
– de la lecture de l’heure lorsque la petite
aiguille est entre deux graduations ;
– de la méconnaissance du passage de
l’heure du matin à l’heure du soir.

4. Percevoir et reconnaître Bien préciser qu’il faut rechercher En cas d’erreur, reproduire et découper
quelques propriétés séparément l’axe de symétrie de la lettre V ces figures puis demander aux élèves en
géométriques. et celui de la lettre C. difficulté de reprendre, individuellement ou
par groupes de deux, cet exercice en utilisant
° Identifier un axe de symétrie. le pliage.
➢ Photofiche S36

140
5. Être précis dans Cet exercice simple propose de mesurer Vérifier la bonne utilisation de la règle
les mesures. la longueur de deux segments placés en graduée : certains élèves placeront
oblique. Observer comment les élèves l’extrémité de la règle et non la graduation
° Mesurer une longueur. effectuent leur mesurage. du zéro devant l’extrémité du segment. Il est
nécessaire de reprendre les manipulations
de la leçon 82.
➢ Photofiche S35

6. Être précis et soigneux Cet exercice met en jeu plusieurs savoir- Demander aux élèves en difficulté de
dans les tracés. faire pour positionner correctement la règle : reprendre l’exercice en utilisant le mode
– la manipulation de la règle pour tracer d’emploi du « Découvrons ensemble »
° Tracer un segment de un trait qui suit une ligne pointillée ; de la leçon 83.
longueur donnée. – le positionnement de la graduation du zéro Demander, dans un premier temps, de tracer
devant l’extrémité du segment à tracer. un segment horizontal de longueur donnée.

7. Résoudre un problème Cet exercice met en jeu un ensemble Les élèves qui le souhaitent peuvent
géométrique. de compétences que tous les élèves ne travailler à main levée.
maîtrisent pas encore. Le modèle présenté Imposer un point de départ afin que l’élève
° Reproduire une figure sur a été choisi pour son niveau assez simple, en difficulté ne se trouve pas, dès le départ,
quadrillage. afin d’être réussi par la plupart d’entre eux. devant le problème des obliques.
➢ Photofiche S34

8. Utiliser les unités La difficulté de cet exercice est Utiliser la monnaie factice. Demander à des
usuelles de mesure. la conversion : 50 c + 50 c = 1 ¤. élèves de payer une somme comprise entre
1 ¤ et 1 ¤ 50 c seulement avec des pièces de
° Payer avec la monnaie. 50 c, 20 c et 10 c.
Payer ensuite en euros et centimes pour des
sommes un peu plus importantes.
➢ Photofiche S39

141
Évaluation (6)
Nom : …………………………………………………………..….… Prénom : ……………..…………………………..………………… Date : …………………..……………………

Compétences Évaluation
Nombres et calcul
1. Calculer une soustraction.
a. Effectuer une soustraction avec ou sans retenue.
b. Poser et effectuer une soustraction avec ou sans retenue.

1 a. Effectue. b. Pose et effectue.


93 – 56 57 + 23 92 – 68

9 3

© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement. 
– 5 6

Compétences Évaluation
Grandeurs et mesures
2. Lire l’heure du matin et celle du soir.
3. Utiliser la monnaie.
4. Utiliser la règle graduée pour mesurer un segment.
5. Utiliser la règle graduée pour tracer un segment de longueur donnée.

2 Écris les heures du matin et celles du soir.

matin matin matin matin


......... h ......... ......... h ......... ......... h ......... ......... h .........

soir soir soir soir


......... h ......... ......... h ......... ......... h ......... ......... h .........

142
Nom : …………………………………………………………..….… Prénom : ……………..…………………………..………………… Date : …………………..……………………

3 Quelle somme possède Léa ?

L*éa $poSsède .......... E .......... $c.

4 Mesure la longueur de ce segment.

..........
© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement. 

5 Trace un segment de 9 cm de longueur.

Compétences Évaluation
Géométrie
6. Reproduire une figure sur quadrillage.

6 Reproduis la figure.

143
92 S’orienter dans l’espace
Compétence Calcul mental
S’orienter dans l’espace. Tables d’addition. L’enseignant dit : « 9 + 4 » ; l’élève écrit 13.
Items : 9 + 4 ; 7 + 5 ; 8 + 4 ; 8 + 9 ; 3 + 8 ; 5 + 6 ; 6 + 7 ; 7 + 8 ; 7 + 4 ; 8 + 9.

Observations préalables
L’appropriation du « méso-espace » (espace qui entre quasi entièrement dans notre champ de vision) est une activité impor-
tante pour la géométrie parce qu’elle s’appuie sur la décentration et sur l’espace réel ou sa représentation. Elle peut être
réalisée sans difficulté dans toutes les classes sous forme ludique.
L’organisation de l’espace se construit sur le long terme et dans l’interdisciplinarité : géographie, arts plastiques, éducation
physique, mathématiques. L’interdisciplinarité permet de ne pas tomber dans un formalisme déplacé et de proposer des exer-
cices différents qui favorisent la maîtrise des notions topologiques simples. Pour toutes les positions relatives dans l’espace,
il s’agit d’identifier la place des personnes ou celle des objets, de les placer de telle sorte que la relation soit vérifiée, de
changer de référence puis d’exploiter la réciprocité des relations, mais aussi de saisir la spécificité des conventions.

Activités collectives
Matériel  : 5 objets : par exemple, un cartable, un cube, Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
une boîte, une trousse, un pot… Les élèves observent sur leur fichier le dessin d’une classe.
Ils repèrent la position de la maîtresse et les prénoms des
élèves. L’enseignant demande : « Qui est derrière John ? Qui
est devant Julie ? Qui est entre Léa et Lucas ? Qui est à droite

Æ Activité préliminaire
de Léa ? » Ils complètent les réponses en cherchant la posi-
tion des élèves choisis : Mathias est derrière John, Lucas est
L’enseignant qui fait face à la classe demande dans quelle devant Julie, Hugo est entre Lucas et Léa, Théo est à droite de
main il tient la craie. Les réponses sont vérifiées par la rota- Léa. La validation se fait en demandant aux élèves de la classe
tion de l’enseignant qui se place ainsi dans l’orientation géné- de tenir le rôle des élèves de la classe dessinée sur le fichier.
rale de la classe, face au tableau. Il choisit ensuite cinq élèves Ils sont ensuite invités à tracer le chemin parcouru par la maî-
et demande à chacun d’eux de déposer un objet à la droite tresse. Pour initier l’activité, l’enseignant peut dessiner, au
ou à la gauche de cinq élèves restés assis à leur bureau. La tableau, un parcours à effectuer dans la classe qu’il va faire
vérification est assurée par les cinq élèves assis et validée réaliser par des volontaires sous le contrôle de leurs cama-
par l’ensemble de la classe. rades. À l’issue de cette activité, les élèves dessinent indivi-
L’enseignant choisit cinq nouveaux élèves assis à leur place duellement sur leur fichier le trajet effectué par la maîtresse.
et leur demande de nommer des objets qui sont à leur gauche La correction est immédiate et l’activité réalisée en classe
ou à leur droite. peut être refaite avec les élèves en difficulté.
Il poursuit avec deux élèves assis côte à côte. Il demande À l’issue de la séance, l’enseignant pose la question rituelle :
à chacun d’eux de se situer par rapport à son voisin ou de «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui ?  » Il attend une réponse
situer le voisin par rapport à lui. Les élèves prennent ainsi proche de : « Nous avons appris à nous orienter dans l’espace
conscience de la relativité des positions. en utilisant les mots gauche, droite, devant, derrière, etc. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • ➤ Prolongement
1 Cette activité reprend celle du « Découvrons ensemble ». ➢ Photofiche A21
Hugo est à gauche de Léa. Julie est devant Marion. Cette fiche d’approfondissement propose trois exer-
2 Cet exercice vérifie que les élèves savent correctement cices. Dans le premier, il s’agit de compléter les
utiliser les mots « au-dessus », « au-dessous » (l’horloge est phrases avec les mots « droite » et « gauche » à partir
au-dessus du tableau), «  devant  », «  derrière  » (la maîtresse de la place occupée sur l’étagère par les objets. Dans
est devant Léa), « à droite », « à gauche » (Malik est à droite le deuxième, il faut dessiner les objets à leur place
de Mélissa). sur l’étagère, en appliquant les consignes de position :
3 Cet exercice reprend la dernière activité du « Découvrons « sous », « à gauche », « au-dessus », « à droite de ». Le
ensemble ». Il est difficile car il demande de tracer un trajet. troisième réinvestit la notion que les élèves ont traitée
La correction collective est immédiate. sur le fichier dans le « Découvrons ensemble » et dans
les exercices 1 et 2 : il faut repérer les élèves à partir
de leur position par rapport à Lucie.

145
93 Rendre la monnaie
Compétences Calcul mental
Utiliser la monnaie : euros et Ajouter 10 avec passage de la centaine. L’enseignant montre 295 ; l’élève écrit 305.
centimes. Rendre la monnaie. Items : 295 ; 793 ; 190 ; 895 ; 391 ; 292 ; 998 ; 299 ; 493 ; 599.

Observations préalables
Travailler avec la monnaie, matériel que les élèves ont déjà manipulé, est un exercice concret et motivant. Cependant,
faire le lien entre la vie quotidienne et les mathématiques est encore nécessaire pour ceux qui ont des difficultés à relier
ce qu’ils ont appris en mathématiques et « le concret » de la monnaie : 10 euros, c’est une dizaine d’euros ; un euro, c’est
100 centimes ; un euro, c’est donc une centaine de centimes... Pour les aider à faire ce lien et à en faire usage dans leurs
calculs, rien ne vaut une situation jouée avec le groupe classe. Toutefois, de nombreux élèves de CE1 ne tiennent pas compte
des chiffres gravés sur les pièces et donnent encore la valeur « un » à chaque pièce ; il faut donc attirer leur attention sur ce
point en insistant par exemple sur le fait qu’avec une pièce de 2 ¤ on peut acheter autant qu’avec deux pièces de 1 ¤. Afin
de faciliter le travail des élèves en difficulté, l’enseignant, dans un premier temps, écrira au-dessus des pièces ou des billets
leurs valeurs respectives.

Activités collectives
L’enseignant propose ensuite d’acheter un objet à 65 cen-
Matériel : Des objets ou des dessins d’objets ; des étiquettes times avec une pièce de 1 euro. Il rappelle qu’un euro corres-
de prix (par exemple : 6 ¤, 5 ¤, 12 ¤, 14 ¤, 25 ¤, 65 c, 45 c) ; pond à 100 centimes et laisse les élèves calculer combien de
pièces et billets des pages matériel G et H du fichier. centimes doivent être rendus.
À la fin de l’activité préliminaire, l’enseignant évoque la
Æ Activité préliminaire  «  méthode de la boulangère  » qui, remettant un croissant à
Le jeu du marchand 85 centimes dans les mains d’un client qui le paie avec une
pièce de 1 ¤, lui dit : « 85 centimes et 5 font 90 centimes et
Le jeu du marchand se prête à la manipulation de la monnaie.
encore 10 qui font 1 euro. Au revoir et merci. », en lui rendant
L’enseignant affiche des objets ou des dessins d’objets avec
une pièce de 5 centimes et une pièce de 10 centimes. Il sus-
leurs étiquettes de prix. Il impose les billets de 10 ¤ et 20 ¤
cite les commentaires de la classe à ce propos et engage les
pour faire les achats. Il montre un objet valant 6 ¤ et demande
élèves à observer la pratique des commerçants qui rendent
aux élèves s’ils peuvent l’acheter avec un billet de 10 ¤.
la monnaie quand ils accompagnent leurs parents dans les
Certains élèves de CE1 pensent que cet achat n’est possible
commerces de détail.
qu’à condition de donner exactement 6 ¤ au marchand. La
discussion permet d’affirmer que l’achat est possible car la
valeur 10 ¤ est supérieure au prix de l’objet. Le marchand doit Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
alors rendre de l’argent à l’acheteur ; l’argent rendu ajouté au Cette situation est traitée collectivement. Les élèves observent
prix de l’objet doit être égal à la somme perçue initialement. la situation illustrée. L’enseignant s’assure de sa compréhen-
L’enseignant nomme cette opération : « rendre la monnaie ». sion en détaillant la signification de chaque cadre de la pré-
Il écrit au tableau : objet acheté 6 ¤ + argent rendu = 10 ¤. sentation. Mélissa achète un bouquet qui coûte 13 ¤ avec un
Il appelle alors un élève pour jouer le rôle du marchand afin billet de 20 ¤. L’enseignant demande si l’achat peut se faire.
de rendre la monnaie. L’élève calcule puis dessine au tableau La discussion confirme que l’achat est possible car 20 ¤,
la monnaie qu’il doit rendre. La classe valide ou infirme le c’est plus que 13 ¤. La fleuriste doit «  rendre la monnaie  »,
calcul. Les élèves en général calculent le complément à c’est-à-dire qu’elle rend l’argent donné en trop. L’enseignant
10 ¤ en comptant euro par euro. L’enseignant leur rappelle précise : « C’est cette opération que vous allez effectuer. » Les
qu’ils connaissent les compléments à 10 ; il écrit au tableau : élèves se mettent par deux et jouent la scène avec la monnaie
6 + … = 10 et fait compléter l’égalité par un élève. Il rappelle des pages matériel G et H du fichier. Quand ils ont fini leurs
aussi qu’on trouve la différence entre 6 et 10 en calculant  : calculs ou manipulations, quelques élèves viennent les expli-
10 – 6 = …, qu’il écrit au tableau et fait compléter. Il montre quer au tableau. La classe les valide ou les infirme. En géné-
aussi qu’on peut rendre 4 ¤ en donnant deux pièces de 2 ¤ à ral, c’est « la méthode de la boulangère » qui est utilisée pour
la place de quatre pièces de 1 ¤. rendre la monnaie. Les sommes exactement rendues sont
L’enseignant montre ensuite un objet à acheter dont le prix dessinées au tableau. Les élèves se rendent compte que, si la
est 5 ¤ puis place un billet de 10 ¤ à côté de l’objet pour monnaie rendue varie dans sa forme, la somme est toujours
indiquer qu’il va être utilisé pour acheter cet objet. Les élèves 7 ¤. Les élèves reviennent au fichier et entourent la monnaie
doivent rendre la monnaie avec leur monnaie factice. La cor- qui doit être rendue. Il y a une seule possibilité : le billet de
rection collective met en évidence toutes les possibilités de 5 ¤ et une pièce de 2 ¤.
rendre 5 ¤ : avec des pièces de 1 ¤, de 2 ¤ ou un billet de 5 ¤. L’enseignant demande de traduire ces manipulations en com-
Il fait justifier le calcul par l’écriture des égalités : 5 + … = 10 plétant l’égalité du fichier 13 ¤ + … = 20 ¤ et souligne qu’il
et 10 – 5 = … que les élèves complètent. L’enseignant propose est possible de calculer ce complément avant de manipuler
ensuite de faire rendre la monnaie sur un billet de 20 ¤ puis la monnaie.
de 50 ¤ avec le même processus que précédemment mais À l’issue de la séance, il pose la question rituelle : « Qu’avons-
avec des prix dépassant 10 ¤ pour le billet de 20 ¤ et dépas- nous appris aujourd’hui ? » Il attend une réponse proche de :
sant 20 ¤ pour le billet de 50 ¤. « Nous avons appris à rendre la monnaie. »

146
Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • Coin du chercheur
1 L’enseignant s’assure de la compréhension de la situa- Ali a le plus grand pied car il a besoin de moins de
tion qui reprend celle utilisée dans la partie « Découvrons pieds pour mesurer le même tapis que Capucine.
ensemble »  : Théo achète une lampe à 11 ¤. Il paie avec un
billet de 20 ¤. Le marchand doit donc lui rendre 9 ¤. Pour la
correction, l’enseignant fait rejouer la situation avec la mon- ➤ Prolongement
naie factice ou se sert d’une droite numérique dessinée au
tableau pour calculer le complément : pour aller de 11 à 20, on ➢ Photofiche A22
va d’abord de 11 à 15 puis de 15 à 20, soit 4 + 5 = 9. Une seule Elle propose deux exercices progressifs. Le premier se
réponse est possible pour rendre 9 ¤ : le billet de 5 ¤ et deux présente comme les exercices du fichier  : l’élève doit
pièces de 2 ¤. entourer les pièces et billets rendus par le marchand.
2 Le prix d’achat est plus important. Léa achète une montre Dans le second, les prix dans les items 1 et 2 sont
à 38 ¤. Elle paie avec un billet de 50 ¤. Le vendeur doit donc plus importants que ceux de l’exercice précédent et la
lui rendre 12 ¤, soit un billet de 10 ¤ et une pièce de 2 ¤. somme donnée au marchand comporte plusieurs billets.
La correction peut être conduite de la même manière que L’élève doit donc d’abord calculer la somme donnée (ce
pour l’exercice précédent. qu’il n’avait pas à faire dans le premier exercice) puis
calculer l’argent rendu. Pour sa résolution, l’item 3 fait
3 Problème : Il n’est pas présenté comme les précédents. appel à la conversion d’un euro en centimes.
Les données sont à rechercher à la fois dans l’énoncé et dans
l’illustration. L’élève doit prendre en compte la conversion
centimes/euros puis écrire l’opération : 85 c + … = 100 c ou
100 c – 85 c = … . Le boulanger doit lui rendre 15 c. Pour la
correction, l’enseignant peut utiliser la droite numérique et
les pièces factices du matériel. Les élèves se souviendront
sans doute de l’évocation de la « méthode de la boulangère »
sur ces mêmes valeurs.

147
94 Multiplication et tableau rectangulaire
Compétences Calcul mental
Associer un tableau Différence de nombres proches. L’enseignant dit : « De 245 pour aller à 249 » ; l’élève écrit 4.
rectangulaire à Items : De 245 pour aller à 249 ; de 304 pour aller à 309 ; de 422 pour aller à 428 ; de 676
un produit et trouver pour aller à 679 ; de 553 pour aller à 559 ; de 802 pour aller à 807 ; de 581 pour aller à 589 ;
sa valeur. de 165 pour aller à 170 ; de 616 pour aller à 619 ; de 972 pour aller à 978.

Observations préalables
Nous avons fait le choix de présenter le produit de deux entiers sous la forme du nombre de cases d’un tableau rectangulaire
pour plusieurs raisons. La première est une raison de fond que les élèves découvriront ultérieurement (cycle 3 et collège) :
il est possible de multiplier entre elles deux grandeurs différentes pour obtenir une troisième grandeur comme produit des
deux premières, ce que ne permet pas l’addition réitérée. Exemples : longueur × longueur = aire ; aire × longueur = volume ;
vitesse × durée = distance… Dans la présentation en tableau rectangulaire, nous multiplions un nombre de lignes par un
nombre de colonnes pour obtenir un nombre de cases. Il est donc possible d’affecter aux lignes une certaine grandeur, aux
colonnes une autre grandeur et aux cases une troisième. C’est ce qui se produit quand on calcule, dans un tableau à double
entrée, le nombre de menus qu’il est possible de former avec 4 entrées différentes et 3 plats différents.
La deuxième raison tient à la « visibilité » des deux propriétés fondamentales de la multiplication : la commutativité et la dis-
tributivité par rapport à l’addition. La rotation d’un quart de tour du tableau dans lequel les lignes et les colonnes échangent
leur rôle illustre la première, le découpage d’un tableau parallèlement à l’un de ses bords illustre la seconde. Cet aspect
manipulatoire vient au secours du formalisme que les élèves ont souvent beaucoup de difficulté à admettre.
L’utilisation de l’addition réitérée n’est pas écartée puisqu’elle est la première méthode de calcul d’un produit au travers
de l’expression « fois ». Le calcul du nombre de cases d’un tableau rectangulaire peut se faire en additionnant le nombre de
cases de chaque ligne ou bien le nombre de cases de chaque colonne. Dans les deux cas, on peut prévoir que le résultat sera
le même et cela permet de comprendre que « 4 fois 6 » donnera le même résultat que « 6 fois 4 », alors que les sommes qui
traduisent ces calculs n’ont pas du tout la même apparence. Ce constat vient conforter la commutativité de la multiplication
au niveau des calculs.
Enfin, nous avons choisi de différer l’utilisation du mot « produit » au CE2 afin de ne pas trop alourdir l’ensemble des nou-
veautés proposées aux élèves de CE1.

Activités collectives
Il distribue la photocopie des quadrillages (matériel photo-
Matériel  : Collectif  : reproduction des quadrillages sur copiable 1). Les élèves travaillent individuellement sur la leur.
papier Canson (cf. matériel photocopiable 1 ci-après). L’enseignant affiche les mêmes quadrillages agrandis au
Individuel  : une photocopie des quadrillages par élève tableau. Un élève vient expliquer sa méthode sur les quadril-
(cf. matériel photocopiable 1 et 2 ci-après). lages du tableau.
L’enseignant fait remarquer que, pour trouver le quadrillage
correspondant à une tablette, il suffit de compter les carreaux
Æ Activité préliminaire du petit côté et du grand côté de la tablette.

Trois dessins de quadrillages représentant des tablettes de


chocolat grignotées sont affichés au tableau (matériel photo-
copiable 1).

L’enseignant demande aux élèves de trouver le nombre total


de carreaux de chocolat de chaque tablette. Il est impossible
pour eux de compter tous les carreaux. Comment faire ? Les
plus avisés proposeront de dessiner la tablette complète à
partir de la tablette grignotée. Pour connaître le nombre de carreaux de chaque tablette, il
L’enseignant présente alors plusieurs quadrillages et suffit de compter ceux de chaque quadrillage leur correspon-
demande aux élèves d’apparier chaque quadrillage à une dant. Les élèves annoncent les résultats : 21, 18, 20.
tablette (matériel photocopiable 1). L’enseignant reprend le dessin d’une tablette grignotée (par
exemple, celle correspondant à 3 × 7) et affirme qu’on peut
calculer le nombre de carreaux de cette tablette qui n’est pas
entière grâce aux nombres de carreaux du petit côté et du
grand côté qui nous indiquent le nombre de rangées et le
nombre de colonnes. Puisqu’il y a 3 rangées de 7 chocolats

148
ou 7 colonnes de 3 chocolats, le nombre s’écrit  : 3 × 7 ou activités avec la calculatrice leur seront proposées lors des
7 × 3 et se lit : « 3 multiplié par 7 » ou « 7 multiplié par 3 ». leçons 110 et 111.
Cette opération s’appelle « une multiplication ». Son calcul :
3 + 3 + 3 + 3 + 3 + 3 + 3 ou 7 + 7 + 7 fera l’objet de la
leçon 95. Cependant, le calcul tentera les élèves qui pourront
l’effectuer sans difficulté et donner ainsi à la multiplication Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
son statut d’opération. Les élèves découvrent une situation analogue à celle qu’ils
Le mot « fois » utilisé par les élèves correspond au mode de viennent de vivre précédemment. Le tapis remplace la tablette.
calcul d’un produit faisant appel à l’addition réitérée, abordé Ils lisent les consignes et observent les dessins. L’enseignant
dans la leçon 95. Il convient donc, dans un premier temps, de s’assure que les élèves interprètent les quadrillages de la
se contraindre à prononcer « multiplié par » pour traduire le partie droite comme des dessins du tapis. Seul le rectangle
signe ×. du milieu est un modèle convenable : il correspond à un qua-
L’enseignant demande aux élèves d’écrire sur leur photocopie drillage comportant 4 lignes et 6 colonnes. L’enseignant attire
les nombres de carreaux des autres tablettes sous la forme l’attention des élèves sur les commentaires de Mélissa qui
d’une multiplication : 3 × 6 ou 6 × 3 ; 4 × 5 ou 5 × 4 ainsi que indique la manière de lire un produit. Comme le dit Mathix,
les égalités correspondantes. Il peut proposer d’autres  qua- il est facile de compter les cases du rectangle qui corres-
drillages (matériel photocopiable 2). pondent aux carreaux du tapis. Les élèves complètent leur
L’enseignant utilise une calculatrice et montre aux élèves fichier.
qu’en tapant « a × b » (calcul correspondant au produit dont À la fin de la séance, l’enseignant pose la question rituelle :
ils viennent de calculer péniblement la valeur), la calculatrice «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui ?  » Il attend une réponse
affiche le résultat immédiatement. Cela permet de montrer proche de : « Nous avons appris à écrire, à lire et à trouver la
aux élèves que la calculatrice « connaît » le symbole ×. Les valeur d’une multiplication. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • ➤ Prolongements
1 Il s’agit de vérifier que les élèves savent associer l’écri- ➢ Photofiche S40
ture d’un produit à un quadrillage rectangulaire. Cette fiche de soutien propose trois exercices pro-
2 Il s’agit de vérifier que les élèves maîtrisent l’écriture des gressifs. La présence systématique des représenta-
produits. Les réponses sont obtenues par comptage ou par tions des nombres « en rectangle » permet aux élèves
addition : 2 × 4 = 4 × 2 = 8 ; 2 × 8 = 8 × 2 = 16 ; 5 × 5 = 25. de se familiariser avec la notion de « produit ».
3 Problème : Cet exercice est une situation analogue à celle ➢ Photofiche A23
du « Découvrons ensemble » dans laquelle les cases d’un qua-
drillage rectangulaire n’apparaissent pas dans leur totalité. Il Cette fiche d’approfondissement propose une progres-
vérifie complètement l’acquisition de la compétence. sion dans l’écriture des produits présents dans les
quatre items que comporte l’exercice 1. L’exercice 2
est difficile  : il propose de dessiner les quadrillages
rectangulaires qui représentent les produits donnés. Il
vérifie la maîtrise complète de la compétence et de la
notion de « produit ».

149
Leçon

Matériel 1

Matériel 2
94
Matériel photocopiable

150
– Multiplication et tableau rectangulaire

© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement. 
95 Multiplication et addition réitérée
Compétence Calcul mental
Utiliser l’addition Différence de nombres proches. L’enseignant dit : « De 145 pour aller à 151 » ; l’élève écrit 6.
réitérée pour calculer Items : De 145 pour aller à 151 ; de 309 pour aller à 313 ; de 627 pour aller à 632 ; de 745 pour
un produit. aller à 751 ; de 553 pour aller à 561 ; de 877 pour aller à 883 ; de 268 pour aller à 275 ;
de 465 pour aller à 471 ; de 636 pour aller à 644 ; de 908 pour aller à 912.

Observations préalables
Avoir introduit, au cours de la leçon 94, le concept de « produit » comme étant le nombre de carreaux d’un quadrillage rec-
tangulaire présentait l’avantage de traiter la commutativité de la multiplication et de ne pas limiter le sens de la multiplication
à celui de l’addition réitérée. Il s’agit, avec cette leçon, de découvrir que l’addition réitérée permet de calculer un produit.

Activités collectives
Æ Activité préliminaire trop grands, ils écrivent le produit en laissant le résultat en
suspens.
Dans la cour ou dans le gymnase, l’enseignant fait ranger des
élèves en 4 rangées de 6. Les autres élèves doivent écrire
sur leur ardoise, le nombre total d’élèves rangés sous deux
Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
formes différentes (produit ou somme). On doit obtenir : Les élèves observent les calculs de Léa et ceux de Théo.
6 × 4 ; 4 × 6 ; 6 + 6 + 6 + 6 ; 4 + 4 + 4 + 4 + 4 + 4 ; 24. Léa calcule le nombre de carreaux en multipliant le nombre
La classe critique collectivement les écritures, puis valide de carreaux (chocolats) d’une colonne, 5, par le nombre de
les bonnes réponses. colonnes, 4. Le calcul peut se faire mentalement, la réitération
L’enseignant propose ensuite d’autres rangements (5 ran- de 5 étant facile à calculer, et la vérification se fait en comp-
gées de 4 élèves, 3 rangées de 7 élèves, 6 rangées de 3 élèves tant les carreaux. Les élèves écrivent le résultat de l’opéra-
ou 2 rangées de 10). Les élèves traduisent sur leur ardoise tion de Léa.
chaque rangement par une multiplication qu’ils calculent Théo calcule le nombre de carreaux (chocolats) en multi-
par une addition réitérée. Les résultats sont comparés et pliant le nombre de carreaux d’une ligne, 4, par le nombre de
analysés. lignes, 5. Les élèves écrivent le résultat de l’opération de
Les élèves sont invités ensuite à rechercher en classe des Théo.
situations qui peuvent justifier l’écriture d’un produit : les L’enseignant fait ensuite compléter la dernière égalité en
photos d’une page d’album ; les carreaux d’une fenêtre, d’une insistant sur la commutativité de la multiplication.
page du cahier, etc. À l’issue de la séance, il pose la question rituelle : « Qu’avons-
Les élèves notent ces produits, les calculent individuelle- nous appris aujourd’hui ? » Il attend une réponse proche de :
ment. Ils en critiquent collectivement l’écriture et le calcul, « Nous avons appris à calculer le résultat d’une multiplication en
puis valident les bonnes réponses. Si les nombres sont utilisant l’addition réitérée. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • ➤ Prolongements
1 Le support des dessins placés « en rectangle » doit per- ➢ Photofiche S41
mettre à tous les élèves de résoudre l’exercice. Cette fiche de soutien propose trois exercices simi-
2 Problème : C’est une situation analogue à celle du laires à ceux du fichier. La présence systématique des
«  Découvrons ensemble  » dans laquelle, bien que les cases représentations des nombres « en rectangle » permet
d’un quadrillage rectangulaire n’apparaissent pas dans leur aux élèves de se familiariser avec la notion de « produit »
totalité, il faut parvenir à calculer le nombre de biscuits. Ce et les méthodes de calcul de la multiplication.
problème vérifie complètement l’acquisition de la compétence.
➢ Photofiche A24
Coin du chercheur Cette fiche d’approfondissement propose deux exer-
Seule la troisième ficelle fait un nœud. Pour cices et un problème. Dans les exercices, il faut trou-
convaincre les élèves de la réponse, il est possible ver les produits à écrire et les méthodes de calcul
de placer un morceau de ficelle dans chacune comme dans le fichier. Le problème est à résoudre
des trois dispositions puis de tirer sur les deux bouts sans aucune aide.
de la ficelle.

151
96 Mosaïques et symétrie
Compétences Calcul mental
Utiliser les cases du quadrillage Nombre de dizaines. L’enseignant dit : « Combien de paquets de 10 dans 130 ? » ;
pour reconnaître qu’une figure l’élève écrit 13.
possède un axe de symétrie. Items : 130 ; 160 ; 250 ; 440 ; 60 ; 95 ; 260 ; 213 ; 529 ; 930.
Compléter une figure par symétrie.

Observations préalables
Lors de la leçon 84, nous avons associé l’axe de symétrie au pli qui partage une figure en deux parties se superposant dans
le pliage. Cette nouvelle leçon a pour objectif de faire découvrir aux élèves les relations qu’entretient le quadrillage à mailles
carrées avec les axes de symétrie d’une figure, formée ici de carreaux colorés du quadrillage, que l’on désigne sous le terme de
« mosaïque ». Le support quadrillé sera un médiateur permettant aux élèves de prendre progressivement conscience des
relations géométriques associant un point et son symétrique :
– la droite qui joint un point à son symétrique est perpendiculaire à l’axe de symétrie ;
– la distance qui sépare un point de l’axe de symétrie est égale à la distance qui sépare son symétrique de l’axe de symétrie.
En termes géométriques, l’axe de symétrie est la médiatrice du segment dont les extrémités sont deux points symétriques.
La définition géométrique de l’axe de symétrie n’est pas un objectif du cycle 2 mais, dans ce travail sur quadrillage, c’est à
son utilisation implicite qu’on fait appel. Le pliage reste cependant toujours la référence pour valider ou justifier la symétrie.
Dans cette leçon, les élèves doivent d’abord dire si une droite portée par le quadrillage est axe de symétrie d’une mosaïque
ou non, en justifiant leur choix. Ils doivent ensuite compléter une mosaïque pour qu’une droite du quadrillage soit axe de
symétrie de cette mosaïque.

Activités collectives
Ensuite, les élèves indiquent les raisons qui permettent d’ex-
Matériel : Reproduction des mosaïques (au tableau ou sur pliquer pourquoi la droite rouge n’est pas axe de symétrie des
l’ordinateur pour pouvoir les projeter) ; une reproduction mosaïques A et D. Pour la mosaïque A, on peut s’attendre à :
agrandie de chaque mosaïque sur une feuille A4 pour la «  La porte n’est pas coupée au milieu.  » Ou bien  : «  Il faudrait
vérification par pliage ; craies (ou feutres de différentes colorier 2 carreaux en jaune en bas à gauche de l’axe. » Pour la
couleurs) ; crayons de couleur. mosaïque D : « Il manque un carreau jaune. »
La correction peut se faire sur les figures reproduites ou pro-
jetées au tableau. Le pliage des mosaïques éventuellement
complétées permet de valider les propositions.
Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
Dans la seconde partie, le travail peut s’organiser indivi-
Dans la première partie, les élèves sont mis face à quatre duellement puis une correction collective au tableau suivra.
mosaïques colorées. La consigne leur demande d’entourer L’enseignant propose aux élèves de colorier en premier les
la lettre correspondant aux mosaïques pour lesquelles la cases qui touchent l’axe et de s’éloigner de l’axe au fur et à
droite est axe de symétrie (B et C) ; l’enseignant demande mesure du coloriage.
aux élèves de justifier pourquoi elle ne l’est pas dans les À l’issue de la correction, il insiste sur le positionnement de
autres cas. Il leur laisse un temps de travail individuel puis deux carreaux symétriques l’un de l’autre par rapport à la
organise une confrontation de leurs résultats par groupes de droite rouge. Cette analyse évite d’avoir recours au pliage de
deux, avant de leur demander de donner oralement la liste la figure suivant son axe.
des mosaïques pour lesquelles ils pensent que la droite est À l’issue de la séance, l’enseignant pose la question rituelle :
axe de symétrie. Quand l’unanimité est acquise sur cette liste, «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui  ?  » Il attend une réponse
l’enseignant la confirme : si on plie ces mosaïques en suivant proche de  : «  Nous avons appris à utiliser les cases du qua-
la droite rouge, chaque carreau se superpose à un autre de drillage pour reconnaître qu’une figure possède ou non un axe
même couleur. L’expérimentation est faite sur chacune des de symétrie. Nous avons appris à compléter une mosaïque par
mosaïques B et C, pliées puis observées par transparence. symétrie. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • ➤ Prolongement
1 Les mosaïques A et D admettent la droite rouge comme ➢ Photofiche S42
axe de symétrie. Pour la B, les bras du bonhomme ne sont pas Dans l’exercice 1, les élèves utilisent les cases d’un
symétriques. Dans la figure C, deux carreaux en bas devraient quadrillage pour reconnaître et tracer l’axe de symé-
être coloriés en vert. trie de trois mosaïques. Dans l’exercice 2, ils doivent
2 Dans cet exercice, l’axe est horizontal. Comme précédem- compléter quatre mosaïques par symétrie.
ment, l’enseignant sera attentif à ce que les élèves mettent en
place une méthode pour colorier les cases.

152
97 La symétrie sur quadrillage
Compétences Calcul mental
Utiliser les nœuds d’un quadrillage Doubles de petits nombres. L’enseignant dit : « Quel est le double de 10 ? » ;
pour reconnaître qu’une figure l’élève écrit 20.
possède un axe de symétrie. Items : le double de 10 ; le double de 4 ; le double de 6 ; le double de 5 ;
Compléter une figure par symétrie. le double de 7 ; le double de 8 ; le double de 15 ; le double de 20 ;
le double de 12 ; le double de 9.

Observations préalables
Cette leçon reprend les principes et les types de tâches de la leçon 96. Cette fois, ce ne sont plus des cases que les élèves
vont mettre en correspondance sur le quadrillage mais des nœuds. En effet, toutes les figures de la leçon sont des figures
polygonales, figuratives ou non, dont la forme se définit à partir de la position qu’occupent leurs sommets sur un nœud du
quadrillage. Cela nécessite une approche analytique des figures proposées. L’enseignant aidera les élèves en privilégiant la
description des différents éléments composant la figure et non son aspect global.

Activités collectives
Dans la seconde partie, le dessin doit être complété pour que
Matériel  : Reproduction de figures sur quadrillage (au la droite rouge horizontale soit un axe de symétrie. Pour com-
tableau ou sur une feuille pour pouvoir utiliser le vidéopro- pléter la figure, Théo propose une méthode : noter, au fur et
jecteur ou sur l’ordinateur pour pouvoir les projeter) ; craies à mesure, les points avec des couleurs différentes et comp-
(ou feutres de différentes couleurs) ; crayons de couleur. ter les nœuds à partir de la droite rouge. Le dessin dans la
bulle de Théo explique la méthode utilisée pour repérer les
points remarquables qui vont servir à compléter la figure.
Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
L’enseignant s’appuie sur une représentation au tableau
Dans cette leçon, les dessins ne suivent plus les lignes du qua- (reproduction ou projection du dessin du fichier) et demande
drillage comme dans la leçon précédente. Les élèves ne peuvent aux élèves de venir compléter la construction. Les tracés
donc plus compter le nombre de cases. Il faut trouver un autre doivent être précis. Ils seront réalisés à la règle et celle-ci
moyen de vérifier un axe de symétrie  : repérer les nœuds du devra être positionnée avec soin.
quadrillage. Pour trouver si le trait rouge est bien axe de symé- La correction des productions individuelles peut être pra-
trie de la figure, les élèves doivent vérifier que les points symé- tiquée avec échange entre deux élèves voisins. Le passage
triques sont bien sur la même ligne du quadrillage et compter le au rôle de correcteur ou de vérificateur peut avoir des effets
nombre de carreaux de chaque coté de cet axe de symétrie afin très bénéfiques pour chaque élève et les échanges qui s’en
de vérifier qu’il est bien le même. Dans la première partie, les suivent sont généralement très riches.
dessins qui admettent la droite rouge comme axe de symétrie L’enseignant conclut en posant la question rituelle : « Qu’avons-
sont les dessins A et C. Pour les dessins B et D, l’enseignant sol- nous appris aujourd’hui ? » Il attend une réponse proche de :
licite les justifications des élèves. Pour le dessin B, on s’attend «  Nous avons appris à reconnaître un axe de symétrie d’une
à des explications du type : « Le toit n’est pas le même des deux figure dessinée sur un quadrillage et à compléter une figure
côtés ». Pour le dessin D, les élèves peuvent dire : « Les voiles ne pour qu’elle ait un axe de symétrie. Nous n’avons pas eu besoin
sont pas bien en face » ou « Les mâts ne sont pas l’un sous l’autre ». de la plier pour la tracer car il suffit de savoir repérer les points
Pour justifier leurs remarques, ils sont conviés à utiliser la véri- remarquables de cette figure. »
fication de l’alignement et la technique du comptage des nœuds
du quadrillage.

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • alors le gommer pour le corriger si celui-ci a été réalisé au
crayon à papier. Un échange entre élèves voisins est possible
1 Cet exercice reprend le travail de la première partie en guise de correction.
du «  Découvrons ensemble  » sur trois quadrillages. A et C
admettent la droite rouge comme axe de symétrie. Le haut de
la figure B est une translation et non une symétrie.
➤ Prolongement
2 Cet exercice reprend la seconde partie du « Découvrons ➢ Photofiche S43
ensemble » dans laquelle le repérage des nœuds joue un rôle Elle propose deux exercices. Dans le premier, les
essentiel pour compléter la figure. C’est pour cette raison que élèves doivent utiliser les nœuds du quadrillage pour
deux sommets importants sont déjà dessinés. Les gauchers reconnaître et tracer l’axe de symétrie de figures. Dans
apprécieront  : le symétrique est à dessiner à gauche. Il est le second, ils doivent, comme dans les exercices du
possible que certains élèves ne découvrent qu’ils ont com- fichier, compléter une figure par symétrie. Dans cette
mis une erreur qu’après avoir terminé leur dessin. Ils peuvent figure simple, les élèves n’ont pas d’obliques à tracer.

153
98 Calcul réfléchi : Multiplier 2 petits nombres
Compétence Calcul mental
Calculer un produit de Retrancher un petit nombre. L’enseignant dit ou montre : « 234 – 2 » ;
petits nombres en utilisant l’élève écrit 232.
le quadrillage ou l’addition Items : 234 – 2 ; 87 – 4 ; 216 – 3 ; 150 – 2 ; 247 – 3 ; 308 – 2 ; 426 – 3 ; 91 – 2 ; 365 – 4 ;
réitérée. 178 – 4.

Activités collectives
le produit orphelin 2 × 8 sous la forme d’un quadrillage. Les
Matériel : Par groupe : Un jeu d’étiquettes multiplicatives élèves réalisent individuellement cette activité. L’enseignant
et une feuille représentant les quadrillages correspon- demande de vérifier que le nombre de carreaux correspond
dants (cf. matériel photocopiable ci-après). bien à la valeur du produit initialement trouvée.

Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
Æ Activité préliminaire Les élèves lisent la consigne puis la bulle de Théo. Ils
Activité avec le quadrillage expliquent le tracé du rectangle réalisé par le garçon pour cal-
Les élèves sont regroupés par 4. Chaque groupe est muni culer le produit 7 × 3. Théo a tracé un rectangle de 3 carreaux
d’un stock d’étiquettes (matériel photocopiable) sur les- sur 7 carreaux. Par comptage, on trouve que ce rectangle
quelles sont écrites les multiplications : 4 × 2 ; 2 × 4 ; 3 × 3 ; comporte 21 carreaux. L’égalité est complétée : 7 × 3 = 21.
5 × 2 ; 2 × 5 ; 3 × 6 ; 6 × 3 ; 1 × 7 ; 7 × 1 ; 2 × 8. Les élèves lisent ensuite la bulle de Léa. Elle constate qu’il y a
L’enseignant demande aux élèves de les calculer. Les propo- 7 colonnes de 3 carreaux, c’est-à-dire 7 fois 3 carreaux. Elle
sitions de résultats sont notées au tableau. utilise l’addition réitérée : 3 + 3 + 3 + 3 + 3 + 3 + 3. Les élèves
L’enseignant distribue ensuite à chaque groupe une feuille sur commentent cette technique. Le calcul est long à effectuer.
laquelle sont photocopiés cinq rectangles quadrillés (matériel Ils le complètent.
photocopiable). Il demande de faire correspondre les multi- Les élèves lisent enfin la bulle de Mélissa qui indique un
plications aux quadrillages. Un seul produit, 2 × 8, n’est pas autre calcul possible car elle constate qu’il y a 3 lignes de
représenté par un quadrillage. L’enseignant demande de véri- 7 carreaux. Elle utilise encore l’addition réitérée : 7 + 7 + 7.
fier leurs résultats déjà écrits au tableau en comptant les car- Son calcul est plus court que le précédent. Les élèves com-
reaux. La correction est collective. plètent l’égalité.
Les erreurs sont corrigées et expliquées. Pendant la discus- À la fin de la séance, l’enseignant pose la question rituelle :
sion, l’enseignant revient sur la signification du signe ×, attire «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui ?  » Il attend une réponse
l’attention des élèves sur l’importance de la bonne lecture de proche de : «  Nous avons appris à calculer un produit avec
ce signe et insiste sur la commutativité de la multiplication. l’aide d’un quadrillage ou en utilisant une suite d’additions d’un
Il leur demande ensuite de traduire, sur leur cahier d’essai, même nombre. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • 2 Les élèves ont à utiliser les additions réitérées ; ils ont le
choix entre la méthode de Léa et celle de Mélissa. La correc-
1 La méthode de calcul est imposée : c’est celle de Théo. La tion privilégie la réitération du plus grand nombre du produit.
représentation sur quadrillage des petits produits : 2 × 2 = 4 ;
3 × 3 = 9 ; 2 × 4 = 8 et 4 × 3 = 12 ne doit pas poser problème. 3 Calcul réfléchi : Ce comptage vise l’ajout de 10 unités
Si la confusion entre les signes + et × persiste, l’enseignant avec le passage de la dizaine.
peut utiliser en remédiation la photofiche S40 de la leçon 94.

154
Leçon 98 – Calcul réfléchi : Multiplier 2 petits nombres
Matériel photocopiable

Jeu d’étiquettes

4 2 2 4 3 3 5 2 2 5

3 6 6 3 1 7 7 1 2 8
© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement. 

Rectangles quadrillés

155
99 Situations additives ou multiplicatives
Compétences Calcul mental
Reconnaître une Complément à la dizaine supérieure. L’enseignant dit : « De 76 à 80 » ; l’élève écrit 4.
situation multiplicative Items : De 76 pour aller à 80 ; de 18 pour aller à 20 ; de 38 pour aller à 40 ; de 42 pour aller
et la résoudre. à 50 ; de 64 pour aller à 70 ; de 79 pour aller à 80 ; de 62 pour aller à 70 ; de 37 pour aller
à 40 ; de 71 pour aller à 80 ; de 52 pour aller à 60.

Observations préalables
Nous avons introduit le concept de « produit » à partir d’un quadrillage rectangulaire. Cette introduction présente l’avantage
de conduire à une multiplication commutative et de calculer ce produit par l’addition réitérée. Il s’agit maintenant pour les
élèves de découvrir que, dans tous les cas d’addition réitérée, on peut écrire ce nombre sous forme d’un produit mais que,
dans les cas où l’addition n’est pas réitérée, elle ne peut pas être remplacée par une multiplication.

Activités collectives

Matériel  : Une ardoise et une craie (ou feutre d’ardoise) Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
par élève. Les élèves observent la situation et lisent les consignes. Ils
reconnaissent une situation analogue à celle jouée dans la
Æ Activité préliminaire cour : les groupes d’élèves sont maintenant remplacés par
des bracelets de perles. La situation dans laquelle intervient
Dans la cour Théo est commentée par les élèves : « Les bracelets ont tous
L’enseignant invite 15 élèves à se rassembler par groupes de 5. le même nombre de perles. Il y a 6 bracelets de 4 perles. Pour
Il demande aux autres d’écrire, sur leur ardoise, le nombre trouver le nombre total de perles, il faut additionner toutes les
total d’élèves ainsi groupés sous la forme d’un produit ou perles des bracelets : 4 + 4 + 4 + 4 + 4 + 4 = 6 fois 4 perles. Cela
d’une somme. La classe critique collectivement les écritures, revient à multiplier par 6 le nombre de perles de chaque collier. »
puis valide les bonnes réponses. L’enseignant attend 3 × 5 ou C’est une situation multiplicative. Les élèves complètent le
5 + 5 + 5 pour réponses. Si l’écriture 5 × 3 est donnée par les fichier : 4 + 4 + 4 + 4 + 4 + 4 = 6 × 4 = 24.
élèves, l’enseignant l’accepte car 3 × 5 = 5 × 3. La seconde situation présentée par Léa est un contre-
Dans un second temps, l’enseignant demande à 16 élèves de exemple : Léa possède 4 bracelets avec des nombres de
former 2 groupes de 5 élèves et 2 groupes de 3 élèves. Il perles différents. Cette situation n’est donc pas une situation
demande à ceux qui sont restés assis : «  Écrivez le nombre multiplicative. Les élèves peuvent seulement additionner les
total d’élèves groupés sous forme d’une addition. Peut-on rem- perles pour trouver le nombre total.
placer ces additions par une multiplication ? Pourquoi ? » À l’issue de cette activité, l’enseignant pose la question
À la seconde question, il attend une réponse proche de : rituelle : « Qu’avons-nous appris aujourd’hui ? » Il attend une
«  On ne peut pas remplacer ces additions par une multiplica- réponse proche de : « Nous avons appris à écrire et à calculer
tion car tous les groupes n’ont pas le même nombre d’élèves. » un produit correspondant à des additions dont tous les termes
L’enseignant propose ensuite d’autres groupements. sont les mêmes. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • 4 Réinvestissement : Il demande de tracer un segment de
6 cm de longueur. Les élèves en difficulté seront renvoyés à
1 C’est un exercice d’application. Tous les calculs peuvent la leçon 83 pour l’utilisation de la règle graduée.
traduire une situation multiplicative, sauf le calcul 5 + 5 + 6 + 5
qui traduit une situation additive. Sur les pointillés, l’élève doit
écrire une multiplication correspondante : 8 + 8 + 8 + 8 = 4 × 8 ; Coin du chercheur
9 + 9 + 9 + 9 + 9 = 5 × 9 ; 11 + 11 + 11 = 3 × 11. 689 est le nombre qui se cache dans le dessin :
2 Cet exercice présente une situation additive et non multi- le chiffre 6 correspond à la partie gauche dessinée
plicative car le nombre de figurines de chaque sac n’est pas en rouge, les deux boules bleues forment le chiffre 8
identique. et le chiffre 9 correspond à la partie droite dessinée
3 Cet exercice présente, sous une forme légèrement diffé- en rouge.
rente, une situation multiplicative analogue à celle de Théo. Les
perles sont remplacées par des packs de yaourts. Le nombre
de yaourts de chaque pack est à chercher sur l’illustration :
6 + 6 + 6 = 3 × 6 = 18.

156
100 Multiplication : la table de 5
Compétences Calcul mental
Construire et apprendre Différence de deux nombres proches. L’enseignant écrit 251 – 249 ; l’élève écrit 2.
la table de 5 Items : 251 – 249 ; 124 – 121 ; 240 – 237 ; 312 – 309 ; 385 – 381 ; 198 – 197 ; 304 – 301 ;
de la multiplication. 556 – 553 ; 739 – 735 ; 681 – 678.

Activités collectives
L’enseignant insiste sur le fait que l’on peut écrire le suivant
Matériel  : Par élève : des rectangles quadrillés repré- en se servant du précédent. Il suffit de lui ajouter 5. À partir
sentant les produits de la table de 5 (cf. matériel photo- de 5 × 7, les élèves qui ont compris le fonctionnement de la
copiable ci-après). table peuvent écrire le résultat directement sans passer par
l’écriture additive. Quand toutes les égalités sont écrites et
Æ Activité préliminaire corrigées, l’enseignant pose la question : « Que venons-nous
de construire ? » Il attend la réponse : « La table de multiplica-
L’enseignant distribue 5 quadrillages (matériel photocopiable) tion par 5. »
à chaque élève. Sur chaque quadrillage, les élèves écrivent Il invite ensuite les élèves à observer la table. Ceux-ci constatent
le produit représenté (5 × 1, 5 × 2, 5 × 3, 5 × 4, 5 × 5...). que les produits par 5 se terminent par 5 ou 0. Cette table est
L’enseignant leur demande de les ranger en les empilant dans facile à apprendre si le comptage par 5 est connu.
l’ordre décroissant de telle façon que chaque quadrillage infé- L’enseignant prolonge l’étude de la table. Il fait remarquer que,
rieur laisse dépasser une rangée de 5 carreaux du quadrillage lorsqu’on connaît le produit 5 × 4 = 20, il est facile de trouver
supérieur qui est dessous. Les élèves prennent conscience le suivant 5 × 5 = 25. Il leur demande de chercher s’il n’y a
que les produits par 5 grandissent de 5 en 5. pas un autre produit que l’on peut trouver aussi facilement
grâce à la connaissance de 5 × 4 = 20. Il attend 5 × 8 = 40.
Si les élèves ne le trouvent pas, il le dévoile et en fait la
Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
démonstration avec deux quadrillages de 5 × 4 placés côte à
Les élèves ouvrent leur fichier puis lisent la consigne et côte. Les élèves constatent que 5 × 8 = (5 × 4) + (5 × 4) : c’est
observent les quadrillages illustrant les produits. Les produits deux fois 5 × 4 ; c’est le double de 20 ; c’est 40. Les élèves
sont rangés dans l’ordre croissant : 5 × 1 ; 5 × 2 ; 5 × 3 ; sont invités à chercher d’autres produits qui sont le double
5 × 4 ; 5 × 5. Ils lisent la bulle de Mélissa. L’enseignant leur d’un autre : 5 × 4 est le double de 5 × 2 ; 5 × 10 est le double
demande d’expliquer ce que Mélissa a compris : on passe d’un de 5 × 5 ; 5 × 6 est le double de 5 × 3 ; mais les produits 5 × 3,
quadrillage au suivant en ajoutant une colonne de 5 carreaux. 5 × 7 et 5 × 9 ne sont trouvés que si le précédent ou le sui-
Les élèves observent ensuite le début de la table et le com- vant sont connus. Il suffit alors d’ajouter ou de retrancher 5.
mentent. Si nécessaire, les calculs sont validés par un retour À l’issue de cette séance, l’enseignant pose la question
sur les quadrillages. L’enseignant leur demande de continuer rituelle : « Qu’avons-nous appris aujourd’hui ? » Il attend une
en complétant les égalités. La première est complétée collec- réponse proche de : « Nous avons appris à construire la table
tivement : 5 × 5 = 20 + 5 = 25. Les autres calculs sont complé- de multiplication par 5. » L’enseignant distribue une table de 5
tés individuellement. La correction se fait après chaque ligne. à chaque élève pour son apprentissage.

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • 3 Problème  : Les élèves ont toujours des difficultés pour
résoudre les problèmes faisant intervenir la notion abstraite
1 Cet exercice montre une autre façon d’écrire ou de d’« âge ». L’enseignant s’assure de la compréhension de
mémoriser la table de 5 : on commence toujours par le chiffre l’énoncé. Pour concrétiser la notion d’« âge », il se servira de
5. L’enseignant montre que, si on utilise la commutativité bougies représentant les années.
de la multiplication, il est facile de compléter cette table à
partir de celle du «  Découvrons ensemble  ». Par exemple  : 4 Calcul réfléchi  : C’est un réinvestissement du calcul
5 × 3 = 3 × 5 = 5 + 5 + 5 = 15. réfléchi de la leçon 86 « Passage de la centaine (2) ». La cor-
rection revient, avec l’aide de la droite numérique, sur la tech-
2 Les élèves doivent avoir retenu que les nombres de la nique des deux bonds  : le premier qui arrive à la centaine
table de 5 se terminent par 0 ou par 5. Cet exercice le vérifie. entière et le second au résultat final. Les élèves revoient com-
Les nombres 10, 15, 20, 25, 35, 40 sont donc à entourer. ment décomposer le nombre à retrancher.

157
Leçon
100
Matériel photocopiable
– Multiplication : la table de 5

158
© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement. 
101 Le jour, l’heure, la minute
Compétence Calcul mental
Connaître Complément à une centaine. L’enseignant dit : « Pour aller de 190 à 200, je dois ajouter… » ;
les relations l’élève écrit 10.
entre jour, Items : Pour aller de 190 à 200, je dois ajouter… ; pour aller de 220 à 300, je dois ajouter… ; pour aller
heure et de 490 à 500, je dois ajouter… ; pour aller de 310 à 400, je dois ajouter… ; pour aller de 730 à 800,
minute. je dois ajouter… ; pour aller de 640 à 700, je dois ajouter… ; pour aller de 870 à 900, je dois ajouter… ;
pour aller de 180 à 200, je dois ajouter… ; pour aller de 350 à 400, je dois ajouter… ; pour aller
de 260 à 300, je dois ajouter…

Observations préalables
Comme pour toutes les activités visant à la structuration du temps, à l’utilisation des unités jour, heure et minute pour mesu-
rer une durée, une seule séance ne suffit pas. C’est tout au long de l’année que l’enseignant invite les élèves à lire l’heure sur
l’horloge de la classe, à veiller à respecter un horaire, la durée d’un exercice, à interpréter un emploi du temps…

Activités collectives
Durée en jours Durée en heures Durée en minutes
Matériel : Un grand cadran d’horloge visible par tous ; des
Séance
montres à aiguilles. Par élève : le cadran individuel de la Vacances scolaires Séance de cinéma
de calcul mental
page matériel C.

Æ Activités préliminaires Les élèves tentent de trouver pour chaque colonne un maxi-
mum d’activités. Après cinq minutes de recherche, l’ensei-
Activité 1 – Observation d’une montre à aiguilles gnant ouvre le débat et fait le bilan.
ou de l’horloge murale
L’enseignant demande de préciser le rôle des aiguilles.
• La petite aiguille indique les heures ; elle met 12 h pour Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
effectuer le tour du cadran.
Les élèves observent silencieusement la première partie du
« Au cours d’une journée et d’une nuit, l’aiguille des heures effec-
« Découvrons ensemble » et complètent individuellement les
tue deux tours de cadran ; combien d’heures se sont écoulées ? »
réponses au crayon. Quelques-uns justifient leur réponse, à
→ 24 h.
l’aide du cadran.
« Quel nom donne-t-on à une durée de 24 h ? » → 1 jour.
Pour s’assurer que les élèves ont bien compris la relation
• La grande aiguille indique les minutes ; elle met 1 h ou
entre jour, heure et minute, l’enseignant peut proposer de
60 min pour accomplir un tour du cadran. Elle permet de
compléter quelques égalités.
savoir à quel moment on se trouve entre deux heures entières.
2 jours = ... h ; 2 h = ... min ; 1 h 30 min = ... min, etc.
Activité 2 – Jeux La correction collective permet de s’assurer que ces relations
Jeu 1 : L’enseignant propose aux élèves le jeu suivant : « Je sont bien comprises.
vais chronométrer avec ma montre une durée de 1 min. Dès La dernière partie du « Découvrons ensemble » est consacrée
que la minute s’est écoulée, je dis : “Top !”. De votre côté, dans à l’utilisation de ces unités : jour, heure et minute. Les élèves
votre tête, vous allez compter sans vous presser et vous levez complètent les phrases avec les unités appropriées. D’autres
le doigt dès que vous arrivez à 60. Les élèves qui lèvent le doigt exemples seront proposés par l’enseignant jusqu’à ce que
au moment où je dis : “Top !” ont gagné.  » Le jeu peut être tous les élèves répondent correctement.
repris une ou deux fois jusqu’à ce qu’un nombre conséquent À l’issue de cette séance, l’enseignant pose la question
d’élèves approche correctement de la durée d’1 minute. rituelle : «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui  ?  » Il attend une
Jeu 2 : L’enseignant propose aux élèves de travailler par deux. Il réponse proche de : «  Nous avons appris les relations entre
dessine un tableau de trois colonnes avec les exemples suivants. jour, heure et minute. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • de s’être approprié la relation 1 h = 60 min et même, pour cer-
tains élèves, d’effectuer certains calculs au brouillon.
1 Les élèves doivent compléter les phrases avec les abré-
viations des mots « jour », « heure » et « minute ». En cas d’er- 4 Problème  : L’enseignant vérifie que les élèves ont cor-
reur, l’enseignant propose aux élèves de citer des actions qui rectement lu « 8 h » sur la pendule et qu’ils ont retenu que
durent un jour, une heure, une minute. 60 min = 1 h. Lorsque la grande aiguille aura fait un tour de
plus, il sera 9 h.
2 En cas d’erreur, l’enseignant s’assure que les élèves ont
retenu les relations entre jour, heure et minute. Il reprend Coin du chercheur
avec eux les activités et les jeux des activités préliminaires. On compte 13 carrés imbriqués dans ce dessin : deux
3 La comparaison de deux durées, l’une exprimée en heures, séries de 4 petits carrés, soit 8 petits carrés, les 4 carrés
l’autre en minutes, n’est pas un exercice facile. Cela nécessite formés par les médianes du carré et le grand carré.

159
102 Problèmes de la vie courante : Utiliser un calendrier (2)
Compétence Calcul mental
Utiliser un calendrier pour comparer Table de 5. L’enseignant dit : « 5 × 3 » ; l’élève écrit 15.
des durées. Items : 5 × 3 ; 5 × 1 ; 5 × 4 ; 5 × 2 ; 5 × 6 ; 3 × 5 ; 5 × 5 ; 7 × 5 ; 8 × 5 ; 9 × 5.

Observations préalables
Le travail sur le calendrier se poursuit ; les élèves doivent se repérer dans la semaine et dans le mois. Ils doivent résoudre
des problèmes liant la date et la durée.
Sur le fichier, ils utiliseront un extrait du calendrier de 2020 comportant deux mois (juillet et août). Ils colorieront ou entou-
reront des plages de dates rencontrées dans les problèmes. Ces dates ont été choisies de manière à ne pas interférer entre
elles et à faciliter ainsi le travail des élèves.

Activités collectives
plage de dates différentes. L’activité est conduite comme
Matériel  : Quelques affiches ou prospectus de voyages précédemment.
(ou autres) comportant des dates de début et de fin de À la fin de celle-ci, l’enseignant pose la question suivante  :
séjour ; des calendriers de l’année en cours. « Quel voyage dure le plus de jours ? » Les élèves comparent les
résultats précédents et donnent leur réponse.

Æ Activité préliminaire
Enfin, l’enseignant propose une troisième affiche avec une
plage de dates commune avec une des affiches présentées
L’enseignant demande aux élèves d’observer une première auparavant. Il demande aux élèves d’effectuer le même tra-
affiche de voyage et de relever sur leur ardoise les dates qui y vail et pose finalement la question : « Si on avait l’argent et le
sont mentionnées. Après la mise en commun des informations temps, pourrait-on effectuer ces trois voyages ? » La superposi-
relevées et la validation des dates par l’ensemble de la classe, tion, même partielle, des plages de dates impose une réponse
les élèves colorient la durée de ce voyage sur les calendriers négative. On ne peut pas être à deux endroits différents au
à leur disposition. L’enseignant demande alors : « Combien de même moment !
jours ce voyage dure-t-il  ?  » Lors de la correction collective L’enseignant pose enfin la question rituelle : « Qu’avons-nous
de cette première situation, l’enseignant ou un élève écrit au appris aujourd’hui ? » Il attend une réponse proche de : « Nous
tableau le nombre de jours de voyage sous l’affiche. avons appris à utiliser un calendrier pour repérer les jours et
L’enseignant propose ensuite une nouvelle affiche avec une comparer des durées. »

Activités individuelles
1 L’enseignant invite les élèves à lire et à exécuter les par l’ensemble de la classe : un élève pourra rappeler qu’une
consignes au fur et à mesure, en se reportant au calendrier semaine, c’est 7 jours.
du fichier. Les deux premières réponses sont des réinves-
tissements de la leçon 47 : Utiliser un calendrier (1). Elles
permettent un renforcement du repérage des jours sur un ➤ Prolongement
calendrier. Le calcul des durées se fait par un dénombrement ➢ Photofiche P10
effectif du nombre de jours sur le calendrier. Leur comparai- Cette fiche propose des situations du même type que
son permet ensuite de répondre à la dernière question. celles vues dans le fichier. Elle confronte les élèves à
2 L’enseignant précise que les jours de début et de fin au une série d’affirmations portant sur des dates définies
camping doivent être comptabilisés comme des jours entiers. par rapport à la date du jour : le jeudi 7 mai. Ceux-ci
3 Ce problème propose des plages de dates qui se che- doivent identifier ces différentes dates soit avec l’aide
vauchent. L’objectif est de trouver les jours en commun. du calendrier du mois de mai qui figure sur la fiche,
L’enseignant veillera à la bonne compréhension de l’énoncé soit sans le consulter.

160
103 Problèmes : Choisir une solution (2)
Compétences Calcul mental
Reconnaître une situation Complément à une centaine. L’enseignant dit : « Pour aller de 190 à 200, je dois ajouter... » ;
additive ou multiplicative l’élève écrit 10.
et la résoudre. Items : Pour aller de 190 à 200 ; pour aller de 290 à 300 ; pour aller de 395 à 400 ;
pour aller de 680 à 700 ; pour aller de 585 à 600 ; pour aller de 350 à 400 ; pour aller
de 795 à 800 ; pour aller de 890 à 900 ; pour aller de 650 à 700 ; pour aller de 860 à 900.

Observations préalables
Cette leçon « Problèmes » permet aux élèves de constater que des opérations différentes peuvent conduire à une même
solution. L’enseignant vérifie que les signes + et × ne sont pas confondus. Enfin, pour calculer le résultat, l’élève choisira le
calcul le plus économe ou le plus facile pour lui.
Le premier problème peut être traité collectivement pour renforcer la consigne de travail.

Activité collective
La consigne générale est lue. L’enseignant annonce que la proposition 5 + 6 ne convient pas ; les trois autres conviennent
réponse à la question d’un problème peut souvent être calcu- et donnent le même résultat. Les élèves peuvent avoir pro-
lée de plusieurs façons différentes. posé seulement la somme 6 + 6 + 6 + 6 + 6 qui leur semblera
1 La conduite de cette activité est collective. L’enseignant traduire de façon naturelle la situation décrite. L’enseignant
lit l’énoncé et la question. Il fait remarquer que le dessin leur rappelle que, dans ce cas, on peut aussi écrire et calculer
illustre l’énoncé. Il demande à des élèves de venir au tableau 5 × 6 ou 6 × 5. Ces trois calculs donnent le même résultat :
écrire des opérations qui permettent de calculer le nombre de 30. L’enseignant s’assure que les élèves qui ont choisi le
tomates achetées. La classe valide. calcul de la somme 5 + 6 n’ont pas confondu les signes + et ×.
Il demande ensuite aux élèves d’observer les opérations pro- Il invite ceux qui n’ont pas donné les bons résultats à jouer la
posées sur le fichier. Ils retrouveront certaines des opérations situation avec des jetons. Ils constatent alors que la réponse
écrites au tableau. Parmi les quatre propositions, seule la 5 + 6 ne convient pas.

Activités individuelles
Les autres problèmes sont traités individuellement. de 8 étages comporte 5 colonnes de fenêtres ; seule l’écri-
2 Ici encore, trois calculs permettent de répondre ; seul ture 5 + 8 ne convient pas. Les écritures 5 × 8 ou 8 × 5 sont
le calcul de la somme 4 + 3 ne convient pas. Pour traduire à mettre en relation avec la première leçon sur le produit de
l’achat de 4 tartelettes à 3 ¤, les élèves opteront sans doute deux nombres.
de préférence pour la somme 3 + 3 + 3 + 3. L’enseignant leur L’enseignant peut s’appuyer sur cet exemple pour établir un
fait remarquer qu’on peut alors aussi calculer 4 × 3 ou 3 × 4. lien entre les quatre façons de désigner un produit simple. La
Ces trois calculs donnent le même résultat : 12. somme associée à 8 × 5 est sans doute l’expression qui per-
3 Parmi les quatre propositions, seules deux conviennent : met le plus facilement de calculer le résultat : 40.
À la fin de la séance, l’enseignant pose la question rituelle :
3 + 16 et 16 + 3. Bien que la seconde somme ne respecte pas
«  Qu’avons-nous appris aujourd’hui  ?  » Il attend une réponse
la chronologie de l’énoncé, son calcul donne le même résultat
proche de : « Nous avons appris à reconnaître et à résoudre des
que celui de la première somme. En revanche, les deux autres
problèmes additifs et multiplicatifs. »
écritures ne conviennent pas, car la situation ne correspond
ni à 3 × 16 ni à 16 + 16 + 16. Le retour au concret ou au dessin
de la situation permet de le constater. ➤ Prolongement
4 On reconnaît, dans la situation présentée, une de celles ➢ Photofiche P11
qui permettent de présenter le produit de deux entiers comme Elle propose trois problèmes du même type que ceux
le nombre de cases d’un tableau rectangulaire. Ici, l’immeuble de la leçon.

161
104 J’ai compris et je retiens (7)
Cette page est un « Mémo » que l’élève peut consulter librement après que toutes les leçons de la demi-période auront été
étudiées.
Elle récapitule les notions acquises au cours de la demi-période et permet à chacun de mesurer le chemin parcouru dans ses
apprentissages. Pour les élèves, l’activité concrète de cette page consiste à observer les situations proposées et à s’exprimer
oralement sur chacune d’entre elles. Il est important que chacun mette ses propres mots sur chacune de ces situations.

Æ Conduite de la séance • Je reconnais un axe de symétrie.


« Pourquoi la droite rouge n’est-elle pas axe de symétrie de la
Commentaire de chaque partie seconde figure ? »
Chaque partie est observée et discutée. «  Sans quadrillage, comment vérifie-t-on qu’une droite est un
axe de symétrie d’une figure ? »
• Je calcule une multiplication.
« Qui peut justifier le calcul de 4 × 5 ? » • J’utilise un calendrier.
«  Qui peut écrire une addition qui permet de calculer 4 × 3  ? « Qu’est-ce qu’il y a sur un calendrier ? »
Pourquoi peut-on calculer cette multiplication par une addition ? « Que représente la partie jaune ? »
Laquelle ? » « Tous les mois commencent-ils par samedi ? »

• Je connais la table de multiplication de 5. • Je me repère dans l’espace.


« Par quels chiffres se terminent les résultats de la table de multi- « Levez la main droite ! »
plication par 5 ? » « Touchez votre oreille gauche ! »
« Qui peut compter de 5 en 5 de 0 à 50 ? » « Pourquoi dit-on que Théo est à droite de Léa ? que Mélissa est
à gauche de Malik ?... »
• Je rends la monnaie.
« Combien coûte le pain au chocolat ? » L’enseignant complète éventuellement les observations des
« Coûte-t-il plus de 1 ¤ ? Pourquoi ? » élèves. Il insiste sur la nécessité de connaître parfaitement
« Qui peut justifier la monnaie rendue ? » les tables de multiplication, de savoir calculer le résultat d’une
• Je connais les relations entre le jour, l’heure multiplication, de connaître la monnaie. Il précise dans quelles
et la minute. situations on peut avoir besoin de toutes ces connaissances.
« Quel est le nombre d’heures dans un jour ? » Il leur demande encore si, parmi les thèmes abordés dans
« Quel est le nombre de minutes dans une heure ? » cette page, ils pensent avoir tout compris. Cette mise au point
« Un heure est-ce plus, moins ou pareil que 100 minutes ? » est précieuse pour les élèves. Elle leur permet de recevoir les
dernières explications avant l’évaluation qui va suivre.

162
105 Je fais le point (7)
Observations préalables
L’enseignant procède régulièrement au bilan des compétences des élèves. Nous en proposons un, inspiré de la grille de réfé-
rence du Socle commun de connaissances et de compétences.
L’élève fait le point sur ses connaissances. Les résultats permettent aussi à l’enseignant de repérer les notions maîtrisées par
la majorité des élèves et celles qui doivent donner lieu à un travail de remédiation en atelier.
Comme les items des pages « Je fais le point » peuvent être anticipés à la maison, l’enseignant peut leur préférer ceux propo-
sés dans le guide pédagogique pour réaliser les évaluations finales des demi-périodes. Il utilisera alors les pages évaluations
du fichier comme activités préparatoires aux évaluations finales.

Consignes de passation
Pour chaque exercice, l’enseignant lit une fois la consigne à haute voix et s’assure que chacun a compris, sans apporter
d’aide. Les élèves travaillent individuellement. Il leur laisse un temps raisonnable pour réfléchir, calculer et rédiger la réponse
puis il passe à l’exercice suivant. L’ensemble des exercices de la page peut être traité en deux séances. Autant que possible
la correction doit avoir lieu le jour même.

Socle commun Commentaires Propositions de remédiation


1. Calculer mentalement Les élèves qui ne réussissent pas Reprendre avec les élèves en difficulté
en utilisant cet exercice n’ont sans doute pas le contenu de la leçon 94 : découper
la multiplication. compris la notion de « produit ». des quadrillages rectangulaires, écrire
° Écrire un produit et trouver Ils pourront difficilement tirer profit sous forme de multiplication les nombres
sa valeur. des leçons suivantes sans une aide de carreaux, dénombrer les carreaux et
immédiate. écrire les produits correspondants.
➢ Photofiche S40
2. Calculer mentalement Cet exercice vérifie si les élèves ont bien Pour les élèves qui n’ont pas trouvé
en utilisant assimilé la notion de « produit ». En effet, de solution, un atelier de travail en petits
la multiplication. ils doivent tracer le rectangle correspondant groupes est organisé :
° Calculer un produit à la multiplication et dénombrer les carreaux – leur donner trois multiplications simples
en utilisant un quadrillage. pour obtenir la valeur du résultat de cette et leur faire tracer les rectangles
opération (appelé « produit »). correspondants sur une grande feuille
de papier quadrillé ;
– leur demander de dénombrer pour trouver
les produits.
➢ Photofiche S40
3. Calculer mentalement Les écritures 4 × 6 ou 6 × 4 sont Le passage de l’écriture d’une somme à celle
en utilisant acceptables, ainsi que 7 × 3 ou 3 × 7. En d’un produit et inversement n’est peut-être
la multiplication. effet, la commutativité de la multiplication est pas encore acquis par tous. Si nécessaire,
° Écrire une addition réitérée évidente lorsqu’on introduit cette opération proposer de tracer les quadrillages
sous forme d’un produit. à partir d’un tableau rectangulaire. correspondants.
➢ Photofiche S41
4. Calculer mentalement Observer si les élèves trouvent le résultat Demander aux élèves en difficulté
en utilisant spontanément ou s’ils sont obligés de reconstruire cette table comme dans
la multiplication. d’effectuer des additions ou de tracer la leçon 100.
° Connaître la table des rectangles pour le trouver.
de multiplication de 5.
5. Utiliser les unités usuelles S’assurer que les élèves ont bien Le jeu du marchand, qui permet aux élèves
de mesure. compris la situation. de manipuler la monnaie, constitue
° Savoir rendre la monnaie. la meilleure remédiation. Ils doivent ensuite
être capables d’écrire l’égalité correspondant
à chaque achat ; par exemple :
17 + … = 20.

163
Socle commun Commentaires Propositions de remédiation
6. Utiliser les unités S’assurer que les élèves ont Pour mieux mémoriser ces conversions,
usuelles de mesure. bien retenu les abréviations : h → heure ; l’élève doit connaître les durées
° Connaître les relations min → minute. approximatives de chacune de ces unités
entre jour, heure et minute. Des réponses absurdes montrent qu’ils n’ont de mesure de durée.
pas une connaissance, même approximative, Pour cet apprentissage, un travail de
de chacune de ces durées. chaque jour liant les durées à des activités
habituelles est nécessaire.
7. Utiliser les unités La présence d’un calendrier n’est pas Avoir recours à un calendrier et compter
usuelles de mesure. nécessaire puisque les dates sont très les nombres de jours.
° Utiliser un calendrier. proches.
8. Percevoir et reconnaître L’image du pli de la feuille comme référence Demander aux élèves ayant donné des
quelques propriétés de l’axe de symétrie est toujours valable réponses fausses de justifier leur choix.
géométriques. ici. Le quadrillage apporte une aide Celui qui a donné la bonne réponse doit
° Utiliser le quadrillage supplémentaire qui permet de vérifier parvenir à convaincre ses camarades.
pour reconnaître un axe si les formes et les longueurs sont Si la notion d’« axe de symétrie » n’est pas
de symétrie. conservées et si chaque point et acquise, il faut alors revenir aux activités
son symétrique sont à des distances égales de pliage et de découpage. S’il s’agit d’une
par rapport à l’axe. erreur dans le décompte des carreaux,
d’autres exercices d’entraînement s’avèrent
indispensables.
➢ Photofiches S42 et S43
9. Percevoir et reconnaître Proposer aux élèves gauchers le même La remédiation portera essentiellement
quelques propriétés exercice mais avec le dessin à droite sur le comptage du nombre de carreaux.
géométriques. de l’axe de symétrie.
° Utiliser le quadrillage
pour compléter une figure
par symétrie.

164
Évaluation (7)
Nom : …………………………………………………………..….… Prénom : ……………..…………………………..………………… Date : …………………..……………………

Compétences Évaluation
Nombres et calcul
1. Calculer mentalement en utilisant la multiplication.
a. Écrire un produit et trouver sa valeur.
b. Calculer un produit en utilisant un quadrillage.
c. Écrire une addition réitérée sous forme de produit et le calculer.
2. Calculer mentalement en utilisant la multiplication : connaître la table de multiplication de 5.

1 a. Écris le nombre de cases du quadrillage.


© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement. 

…...... × …...... = …...... × …...... = …......

b. Utilise le quadrillage pour calculer les produits suivants.


Tu peux dessiner les rectangles correspondants.

3 × 4 = …......

2 × 7 = …......

c. Écris sous forme de produits et complète.


4 + 4 + 4 + 4 = …...... × …...... = …......

8 + 8 + 8 = …...... × …...... = …......

2 Complète.
2 × 5 = …...... 4 × 5 = …...... 5 × 5 = …......

6 × 5 = …...... 8 × 5 = …...... 10 × 5 = …......

165
Nom : …………………………………………………………..….… Prénom : ……………..…………………………..………………… Date : …………………..……………………

Compétences Évaluation
Géométrie
3. Reconnaître un axe de symétrie.
4. Compléter une figure par symétrie.

3 Le trait noir est-il axe de symétrie ? 4 Complète la figure par symétrie.

© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement. 
□ oUi □ noN □ oUi □ noN

Compétences Évaluation
Grandeurs et mesures
5. Savoir rendre la monnaie.
6. Connaître les unités de mesure de durée.
7. Utiliser un calendrier.

5 Lucie achète un livre à 8 ¤. Elle donne un billet de 10 ¤.


Entoure les pièces que le marchand lui rend.

6 Complète.
1 heure = …...... minutes 1 jour = …...... heures

7 Lucas a emprunté un livre à la bibliothèque le mardi 10 mai à midi.


Il le rend le vendredi suivant à midi.
Complète.

L*e vendredi $suivant $est le …...…... mai.


L*uca∑ $a $gardé le livRe $pendant …...…... joUr∑.

166
106 Multiplication : la table de 2
Compétences Calcul mental
Construire et apprendre la table de 2 Tables d’addition. L’enseignant dit : « 7 + 5 » ; l’élève écrit 12.
de la multiplication. Items : 7 + 5 ; 8 + 2 ; 6 + 8 ; 9 + 3 ; 5 + 8 ; 7 + 3 ; 4 + 9 ; 6 + 7 ; 3 + 8 ; 6 + 5.

Activités collectives
Matériel  : Par élève : des rectangles quadrillés repré- Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
sentant les produits de la table de 2 (cf. matériel photo- Les élèves observent comment Mélissa construit la table de
copiable ci-après). multiplication de 2. Ils constatent que, sur les rectangles qua-
drillés et dans la suite multiplicative : 1 × 2 ; 2 × 2 ; 3 × 2... les
résultats croissent de 2 en 2. Ils lisent la bulle de Mélissa qui

Æ Activité préliminaire justifie leur découverte.


Les élèves observent ensuite les calculs placés à droite.
L’enseignant distribue à chaque élève une feuille sur laquelle Ils les vérifient sur les rectangles quadrillés. Ils complètent
sont photocopiés les rectangles quadrillés des produits de la alors la suite de la table : on passe d’un résultat au suivant en
table de 2 (matériel photocopiable). Les élèves les découpent, ajoutant 2.
écrivent le produit représenté par chaque rectangle et les Mathix affirme aux élèves que ces résultats sont des nombres
rangent dans l’ordre croissant en les empilant. Ils se rendent pairs. Si la notion a été oubliée, l’enseignant les renvoie à la
compte que l’écart constant entre le rectangle suivant et le leçon 50 : les doubles sont des nombres pairs ; ils se ter-
rectangle précédent est toujours de deux cases. minent par 0, 2, 4, 6, 8. L’enseignant fait aussi constater que
Pour calculer les produits, les élèves comptent les carreaux 4 × 2 est le double de 2 × 2, que 8 × 2 est le double de 4 × 2.
des quadrillages un à un. L’enseignant leur demande de plier Il fait rechercher le double de 3 × 2 et de 5 × 2.
ces quadrillages selon l’axe le plus long. Les élèves prennent À l’issue de cette séance, l’enseignant pose la question
conscience que la table de 2 est la table des doubles. Il suffit rituelle : « Qu’avons-nous appris aujourd’hui ? » Il attend une
de compter une rangée de carreaux pour calculer le produit réponse proche de : « Nous avons appris à construire la table
complet. de multiplication par deux. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • 3 Problème  : Les chaussures vont par paires. Pour trou-
ver le nombre de chaussures, l’enseignant fait découvrir aux
1 Cet exercice montre une autre façon d’écrire ou de élèves qu’ils vont utiliser la table de 2 (7 × 2) ou calculer le
mémoriser la table de 2  : on commence toujours par le double de 7.
chiffre 2. L’enseignant montre que, si on utilise la commuta-
tivité de la multiplication, il est facile de compléter cette table 4 Calcul réfléchi  : Cet exercice de réinvestissement rap-
à partir de celle du « Découvrons ensemble ». Par exemple : pelle la technique étudiée lors de la leçon 67 pour retrancher
2 × 3 = 3 × 2 = 2 + 2 + 2 = 6. des dizaines entières à un nombre de deux chiffres.
2 Les élèves doivent savoir que les résultats de la table de
2 ne comportent que des nombres pairs. Il faut entourer  :
6, 8, 10, 12, 14, 20.

167
Leçon
106
Matériel photocopiable
– Multiplication : la table de 2

168
© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement. 
107 Calcul réfléchi : Multiplier par 10
Compétence Calcul mental
Multiplier un nombre entier Table de 5. L’enseignant dit : « 4 × 5 » ; l’élève écrit 20.
par 10. Items : 4 × 5 ; 8 × 5 ; 2 × 5 ; 3 × 5 ; 6 × 5 ; 7 × 5 ; 9 × 5 ; 10 × 5 ; 5 × 3 ; 5 × 6.

Observations préalables
La multiplication par 10 s’apparente au comptage des dizaines. Nous proposons donc, dans l’activité préliminaire, de faire
écrire un nombre de dizaines sous forme d’un produit et inversement : traduire des produits par 10 en nombre de dizaines.
Nous utiliserons pour cela le matériel de numération structuré.

Activités collectives
L’enseignant propose d’autres calculs aux élèves  : 4 × 10  ;
Matériel : Des barres dizaines. 6 × 10... Ce type de calcul est facile à résoudre avec des petits
nombres mais calculer 12 × 10 avec la méthode de Théo est
Æ Activité préliminaire long et le risque d’erreurs important.
L’enseignant propose alors aux élèves de lire la seconde
L’enseignant affiche 4 barres dizaines au tableau. Il demande consigne et de commenter la méthode de Léa, illustrée par
aux élèves d’écrire le nombre correspondant (40). Il écrit ensuite le dessin des barres représentant les dizaines : 12 × 10, c’est
au tableau : 40 = 4 d = 4 × … . Un élève complète avec 10. 12 dizaines, c’est-à-dire 10 dizaines + 2 dizaines = 1 centaine
Il inverse ensuite le processus. Il écrit : 5 × 10 = … d = … . Un + 2 dizaines, c’est 120.
élève complète avec 5 d et 50. L’enseignant propose d’autres L’enseignant propose d’autres calculs et les note ainsi que
exemples qu’il écrit au tableau. Il vérifie que les élèves savent leur résultat. Il peut reprendre le calcul de Théo avec la
que 12 dizaines s’écrivent 120, que 24 dizaines s’écrivent méthode de Léa. Il fait remarquer que cette méthode est
240, etc. en utilisant les barres dizaines et éventuellement les moins coûteuse en temps que la précédente.
plaques centaines et le tableau de numération. En compilant Les élèves lisent ensuite la bulle de Mélissa. En reprenant les
les résultats écrits au tableau, il fait remarquer que, lorsqu’on résultats des calculs précédents, l’enseignant justifie cette
multiplie un nombre par 10, le chiffres des unités devient le affirmation : c’est la conséquence du déplacement des chiffres
chiffre des dizaines, ce qui oblige à écrire un zéro à droite de d’une colonne vers la gauche dans le tableau de numération.
ce nombre. À l’issue de cette séance, l’enseignant pose la question
rituelle : «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui  ?  » Il attend une
Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• • réponse proche de : « Nous avons appris à multiplier un nombre
Les élèves ouvrent leur fichier et lisent la consigne. Ils observent par dix. »
le calcul de Théo : 3 × 10, c’est 10 + 10 + 10, c’est-à-dire 30.

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • ➤ Prolongement
1 Dans cet exercice, les élèves doivent compléter la table de ➢ Photofiche S44
10 de la multiplication. Elle comporte trois exercices. Dans l’exercice 1, l’élève
2 Cet exercice permet de mettre en application la démarche doit multiplier des nombres de un chiffre par 10. Dans
présentée par Léa dans le « Découvrons ensemble ». l’exercice 2, il doit multiplier des nombres de deux
3 Problème  : Ce problème utilise l’expression «  10 fois chiffres par 10. L’enseignant sera attentif aux trois
plus ». Cette expression peut être source d’erreurs car le mot premiers items  : les nombres obtenus comportent
« plus » peut induire une addition. L’enseignant peut reprendre deux zéros. Dans l’exercice 3, l’élève doit colorier de
cette expression dans d’autres situations : par exemple, la même couleur les étiquettes multiplicatives et les
« Noémie a 5 bonbons et Karine en a 2 fois plus… » Ceci afin résultats de leurs calculs. Le choix des couleurs est
de permette d’associer l’expression « a fois plus » à une mul- libre ; toutefois, l’enseignant peut imposer les couleurs
tiplication par le nombre a. aux élèves les plus hésitants en leur faisant colorier en
premier toutes les étiquettes multiplicatives.
4 Réinvestissement  : Exercice sur l’heure du matin et
l’heure du soir à partir d’une horloge affichant « 3 h 30 ».

Coin du chercheur
Les deux pavages identiques sont le premier
et le dernier.

169
108 Tracer un carré ou un rectangle sur quadrillage
Compétence Calcul mental
Tracer un carré ou un rectangle Table de 2. L’enseignant dit : « 2 × 5 » ; l’élève écrit 10.
sur quadrillage. Items : 2 × 5 ; 2 × 1 ; 2 × 7 ; 2 × 10 ; 2 × 3 ; 6 × 2 ; 9 × 2 ; 8 × 2 ; 7 × 2 ; 2 × 6.

Observations préalables
Les deux leçons précédentes (leçon 73 : Identifier les rectangles et les carrés ; leçon 79 : Reproduire une figure sur quadril-
lage – 2) trouvent ici un aboutissement logique avec les tracés de carrés et de rectangles sur du papier quadrillé.
Dans cette leçon, les élèves prennent conscience que, pour tracer des carrés ou des rectangles, il faut d’abord qu’ils
connaissent leurs propriétés : un carré, comme un rectangle, possède quatre angles droits, mais les carrés possèdent une
particularité supplémentaire sur la longueur de leurs côtés. Ensuite, les élèves doivent être capables de les tracer sur un
papier quadrillé, ce qui suppose qu’ils maîtrisent le repérage sur quadrillage.

Activités collectives
Matériel  : Pour 2 élèves : 2 jeux de 6 baguettes de bois Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
de tailles différentes (5 cm et 8 cm) ; une feuille de papier Les élèves lisent les commentaires de Théo et de Mathix et
quadrillé centimétrique (cf. Photofiche M10). Pour l’ensei- observent le début du tracé du carré de Théo. L’enseignant
gnant  : 2 jeux de 6 bandes de papier fort de tailles dif- leur demande de décrire ce qu’ils voient et de le mettre en cor-
férentes (30 cm et 50 cm)  ; des aimants ou de la pâte respondance avec les commentaires de Théo. On remarque
adhésive. que deux côtés d’un carré sont déjà tracés ou amorcés sur
un quadrillage ; ils ont la même longueur (6 carreaux). Une

Æ Activité préliminaire équerre est positionnée dans un angle de la figure pour


montrer que le carré (et le quadrillage !) possède des angles
L’enseignant demande aux élèves de rappeler les propriétés droits. Le quadrillage devient alors une aide car, en suivant
géométriques du carré et du rectangle. Elles sont écrites au ses lignes, on obtient des angles droits sans utiliser l’équerre.
tableau. Il distribue ensuite le même matériel à chaque groupe Les élèves doivent compléter le carré. Il devient possible de
d’élèves. Ils doivent construire deux carrés et un rectangle réussir cet exercice sans utiliser d’autre instrument que la
avec les baguettes de bois à leur disposition. L’enseignant règle en suivant les lignes du quadrillage et en comptant le
n’oublie pas d’indiquer qu’une baguette est assimilée à un nombre de carreaux pour chaque côté. La figure obtenue
côté de la figure. Il ne peut donc pas y avoir deux baguettes possède quatre angles droits et quatre côtés de même lon-
pour former un côté. gueur. L’enseignant ne dissuadera pas les élèves d’utiliser
Pour aider les élèves à construire des figures possédant des leur équerre s’ils le souhaitent. Il peut préparer un carré aux
angles droits, l’enseignant leur distribue une feuille de papier mêmes dimensions sur transparent ou papier calque afin de
quadrillé centimétrique. Ils n’ont plus qu’à poser les baguettes permettre à chaque élève de vérifier sa construction.
le long des lignes du quadrillage. Lorsqu’ils ont placé toutes L’activité de Léa est conduite de la même façon.
leurs baguettes, l’enseignant invite quelques élèves à expli- Une verbalisation des méthodes suivies est souhaitable ; elle
quer leurs démarches qu’ils viennent mettre en application au peut être organisée collectivement à l’issue des vérifications.
tableau en utilisant les bandes de papier qu’ils positionnent À l’issue de ce travail, l’enseignant pose la question rituelle :
sur un quadrillage (dont la maille est un carré de 10 cm) que « Qu’avons-nous appris aujourd’hui dans cette leçon ? » Il attend
l’enseignant a préalablement tracé. Une discussion s’engage une réponse proche de : « Nous avons appris à tracer des carrés
avec la classe afin de valider ou non ces démarches. et des rectangles sur un quadrillage. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • 3 et 4 Le tracé des deux quadrilatères fait appel à la
symétrie. Les élèves réinvestissent leurs acquis des leçons
1 et 2 Ces deux exercices d’application permettent à l’en- précédentes. Après avoir complété chacune des figures par
seignant de repérer les élèves qui n’ont pas encore la maîtrise symétrie, ils doivent les nommer. Pour cela, l’enseignant rap-
des propriétés du carré et du rectangle. Il interrogera indivi- pelle qu’ils doivent vérifier les propriétés que possède chaque
duellement les élèves ayant eu des difficultés pour connaître figure avant de les nommer. Il permet aux élèves en difficulté
les causes de leurs erreurs. de se référer aux commentaires de Théo et de Léa.

170
109 Le nombre 1 000 et au-delà
Compétence Calcul mental
Mise en place de la numération Tables de multiplication de 2 et de 5. L’enseignant dit : « 2 × 8 » ; l’élève écrit 16.
au-delà de 1 000 pour l’utiliser Items : 2 × 8 ; 9 × 2 ; 7 × 2 ; 4 × 2 ; 6 × 2 ; 8 × 5 ; 6 × 5 ; 4 × 5 ; 9 × 5 ; 7 × 5.
dans les mesures.

Observations préalables
Dans cette leçon, les élèves du CE1 vont découvrir le nombre 1 000, considéré par eux comme un très grand nombre. L’étude
de ce « grand » nombre qui ressemble à 100 permet de revoir le groupement par dix. Cent, c’est un paquet de dix dizaines ;
mille, c’est un paquet de dix centaines appelé aussi un « millier ». Comme 100 ne se lit pas « un cent », 1 000 ne se lit pas « un
mille » mais « mille ». Dans l’écriture des nombres de la tranche des mille, les élèves doivent prendre l’habitude de laisser un
espace entre le chiffre des unités de mille et le chiffre des centaines.
Notre numération orale s’organise en tranches de milliers, millions, milliards. Quand on arrive au nombre mille, il devient
facile de continuer jusqu’à la tranche des millions. Ce sera la tâche du CE2.

Activités collectives
du matériel de numération, vient expliquer les groupements
Matériel : Matériel de numération (page matériel A). qui sont présentés en début de page. Le passage de 999 à
1 000 est un changement difficile à accepter par les élèves.

Æ Activité préliminaire Il nécessite trois échanges successifs  : échanger 10 unités


contre une barre dizaine, puis dix barres dizaines contre une
L’enseignant montre 9 plaques de 100 et demande quel est le plaque centaine et enfin dix plaques centaines contre un sym-
nombre représenté. Les élèves l’écrivent sur leur ardoise et bole représentant le millier, mais cette dernière étape ne sera
l’un d’eux va l’écrire au tableau dans un tableau de numéra- abordée qu’au CE2. L’enseignant s’appuie sur le tableau de
tion et le lit à haute voix : « Neuf cents. » L’enseignant ajoute numération pour les justifier.
une centaine. Il demande quel est ce nombre. Si aucun élève Pour trouver les compléments à 1 000, les élèves utilisent le
ne répond correctement, il précise : « 10 centaines se nomment matériel de numération. Certains viennent au tableau expli-
mille  ». Il l’écrit dans le tableau de numération en ajoutant quer leurs résultats qui sont validés ou contestés par la
une colonne à gauche des centaines qu’il intitule la colonne classe. Dans la seconde partie du « Découvrons ensemble »,
des unités de mille. L’enseignant demande alors de trou- l’enseignant fait observer que, lorsqu’il écrit 1 000, il laisse un
ver à combien de dizaines correspond le nombre 1 000. Les espace entre le premier et le deuxième chiffre. Les nombres
élèves vérifient en ajoutant les dizaines de chaque centaine : qui suivent 1 000 s’écrivent sur le même modèle que 1 001.
10 d + 10 d + … = 100 d. Il montre comment le tableau de numé- Lors de la correction, il fait remarquer que, bien qu’il ne
ration permet de lire ce nombre de dizaines. Le nombre mille, comporte que deux zéros, le nombre 1 001 se lit « mille un » et
c’est donc dix centaines, mais c’est aussi cent dizaines. non « cent un » car 1 001 = 1 000 + 1.
En fin de séance, l’enseignant pose la question rituelle :
Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
«  Qu’avons-nous appris aujourd’hui ?  » Il attend une réponse
Les élèves ouvrent leur fichier. Pour répondre à la question de proche de : « Nous avons appris à lire, à écrire et à utiliser le
Mélissa : « Quel est le nombre après 999 ? », un élève, à l’aide nombre mille et les nombres qui le suivent. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • Coin du chercheur
1 L’enseignant précise qu’il faut colorier chaque étiquette qui L’enseignant peut faire constater aux élèves
« vaut » mille. La mise en commun au tableau permet de cor- qu’en modifiant l’ordre des flèches qui codent le
riger les erreurs éventuelles et de récapituler les différentes déplacement, on modifie la forme du déplacement
décompositions du nombre 1 000 proposées dans le fichier. mais pas son point d’arrivée (les chemins sont
2 Les élèves observent les deux premiers nombres et équivalents).
découvrent comment poursuivre la bande numérique. C’est De ce fait, si on rapproche toutes les flèches
une progression de un en un. Le tableau de numération peut verticales puis toutes les flèches horizontales,
être une aide précieuse, si nécessaire. le déplacement se résume à deux flèches verticales
3 Les élèves observent les deux premiers nombres et vers le haut et trois flèches horizontales vers
découvrent comment poursuivre la bande numérique. C’est la gauche.
une progression de cent en cent. Le matériel de numération
est un bon moyen de remédiation.
4 Réinvestissement : Cet exercice réinvestit les leçons 100
(table de 5) et 107 (multiplier par 10).

171
110 Calcul instrumenté : la calculatrice (1)
Compétence  Calcul mental 
Utiliser les fonctions de base Multiplier par 10. L’enseignant dit : « 15 × 10 » ; l’élève écrit 150.
de la calculatrice. Items : 15 × 10 ; 8 × 10 ; 13 × 10 ; 10 × 17 ; 48 × 10 ; 10 × 89 ; 35 × 10 ; 10 × 41 ;
54 × 10 ; 90 × 10.

Observations préalables
Dès le début de l’école élémentaire, les élèves utilisent une calculatrice : lorsque son usage est pertinent, en particulier dans
le cadre de la résolution de problèmes ou lorsque les calculs ne peuvent pas être effectués mentalement ou alourdiraient la
charge de travail des élèves. Les calculatrices peuvent également être utilisées comme support de questions portant sur les
nombres. Par exemple : « Comment passer, en un minimum d’opérations, de l’affichage 38 à l’affichage 48, sans effacer le
premier affichage ? » Les compétences sollicitées pour répondre relèvent alors de la numération ou du calcul mental.

Activités collectives
L’enseignant peut faire remarquer que les élèves connaissent
Matériel  : Une calculatrice par élève. Il est souhaitable trois signes opératoires : + ; – ; × ; en revanche, le symbole ÷
que chaque élève ait le même modèle de calculatrice ; un ne sera étudié qu’au CE2.
poster de calculatrice sur une grande feuille (cf. matériel
photocopiable ci-après).

Æ Activité préliminaire Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •


Les élèves sont munis d’une calculatrice. Ils découvrent l’outil, Les élèves sont invités à colorier les touches de la calcula-
aidés par l’enseignant et par ceux d’entre eux qui le connaissent trice du fichier selon le code de couleurs fourni dans l’énoncé.
déjà. L’enseignant leur propose ensuite de renseigner chaque ques-
Ils nomment d’abord les deux parties principales d’une cal- tion concernant l’utilisation de la calculatrice. Lors de la mise
culatrice : l’écran et les touches. L’enseignant fait ensuite en commun, des élèves énoncent leurs réponses et la classe
découvrir la batterie (piles ou photopiles) qui assure le fonc- les valide ou non :
tionnement de l’outil. Après les inévitables manipulations – «  Il faut appuyer sur les touches 8, 4 et 3 pour afficher le
« sauvages », il invite les élèves à la découverte des touches nombre 843. »
du clavier de la calculatrice en posant des questions. – « 73 + 52 = 125. »
Le poster (matériel photocopiable) est une aide précieuse – « Il faut appuyer sur les touches 6, 3, –, 2, 8 et = pour calculer
pour conduire collectivement cette tâche. 63 – 28. 63 – 28 = 35. »
– « Comment la mettre en marche ? » L’enseignant peut ensuite proposer aux élèves de dessiner
– « Comment l’arrêter ? » sur leur ardoise les touches qu’ils utilisent pour calculer  :
– « Que se passe-t-il lorsqu’on appuie sur les touches numériques ? » 18 + 49 ; 159 + 27 + 68 ; 98 – 34…
– « Combien de chiffres à la suite peut-on afficher sur l’écran ? » En fin de séance, l’enseignant pose la question  rituelle  :
– « Comment peut-on effacer le nombre affiché ? » «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui  ?  » Il attend une réponse
– «  Quelles touches servent à indiquer les opérations que l’on proche de : « Nous avons appris à utiliser la calculatrice pour
peut effectuer ? » etc. calculer des additions, des soustractions ou des multiplications. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • doivent observer les nombres de l’opération et le résultat. Au
CE1, un résultat plus grand que le premier nombre de l’opéra-
1 Cet exercice est une reprise de la dernière activité du tion fait penser à une addition, voire à une multiplication ; un
«  Découvrons ensemble  ». L’enseignant rappelle aux élèves résultat plus petit fait penser à une soustraction. Il ne reste
qu’ils ne doivent pas oublier de dessiner le signe = qui permet alors plus qu’à vérifier cette hypothèse avec la calculatrice.
à la calculatrice d’afficher le résultat de l’opération.
4 Problème  : La compétence sollicitée dans ce problème
2 Cet exercice permet de vérifier la bonne utilisation des relève de la numération, du calcul mental et de l’imagination
touches «  chiffres  » et surtout «  signes  » de la calculatrice. de chacun. La calculatrice est utilisée ici comme support de
Les erreurs les plus fréquentes sont des erreurs de frappe. réflexion. Pour afficher 10 sans taper sur les touches 1 et 0,
L’enseignant conseille aux élèves de vérifier le résultat affi- les élèves peuvent penser aux compléments à 10 : 2 + 8 ;
ché par la calculatrice en effectuant deux fois le calcul. 3 + 7 ; 4 + 6 ; 5 + 5… ; ou à un écart d’une dizaine entre deux
3 Cet exercice peut être réalisé de deux façons : par tâton- nombres : 32 – 22 ; 73 – 63… ; mais aussi à la somme de
nements, ce qui offre peu d’intérêt mathématique ; par obser- petits nombres : 4 + 4 + 2… ; ou encore à la multiplication :
vation, formulation d’hypothèses et vérification. C’est cette 2 × 5… L’enseignant montre aux élèves quelques-unes des
dernière méthode que l’enseignant privilégie  : les élèves combinaisons qu’ils n’ont pas utilisées.

172
© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement.  Leçon
110
Matériel photocopiable

173
– Calcul instrumenté : la calculatrice (1)
111 Calcul instrumenté : la calculatrice (2)
Compétence  Calcul mental 
Utiliser la calculatrice Prendre le double du double. L’enseignant dit : « Quel est le double du double de 3 ? » ;
à bon escient. l’élève écrit 12.
Items : Quel est le double du double de 3 ? ; de 5 ? ; de 2 ? ; de 1 ? ; de 4 ? ; de 10 ? ;
de 15 ? ; de 20 ? ; de 50 ? ; de 100 ?

Observations préalables
Le calcul instrumenté est largement répandu dans la vie courante. Il est donc essentiel que l’école soit en prise avec cette
réalité de notre temps. L’utilisation de la calculatrice n’est pas contradictoire avec l’apprentissage des techniques opératoires
traditionnelles.
Au contraire, c’est une occasion de faire fonctionner le calcul mental. Dans cette leçon, les élèves devront reconnaître
que, dans certains cas, la calculatrice n’est pas un outil efficace. Même si la machine calcule souvent très vite, il existe des
opérations pour lesquelles le calcul mental est plus rapide que la calculatrice. Les élèves prennent ainsi conscience que la
calculatrice n’est qu’un outil qu’il faut maîtriser et utiliser à bon escient.

Activités collectives
choisit d’abord quelques calculs favorisant le calcul mental
Matériel  : Une calculatrice par élève  ; de grandes éti- afin que tous constatent bien que celui qui a calculé mentale-
quettes sur lesquelles des opérations sont écrites  : ment 25 + 10 montre son résultat alors que son camarade est
15 × 27 ; 10 + 10 ; 128 – 28 ; 5 × 5 ; 364 – 247. encore en train de taper sur les touches.

Æ Activité préliminaire Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •


L’enseignant accroche les étiquettes au centre du tableau. Il
donne comme consigne de lire tous les calculs et de trouver Les élèves découvrent la première activité du fichier et
ceux que l’on peut effectuer mentalement. Chacun se lance reconnaissent l’activité préliminaire. Ils réalisent seuls le
dans la recherche. Les élèves constatent qu’ils ne savent pas travail demandé.
calculer mentalement certaines opérations. Quelques-uns Dans la seconde activité, les élèves sont confrontés à un
viennent au tableau expliquer leurs choix et entourer les éti- problème. Les étapes intermédiaires de sa résolution sont
quettes sélectionnées. Ils écrivent les réponses à ces calculs indiquées clairement. L’enseignant peut tout de même leur
sur leur ardoise. La correction est collective. demander de citer les opérations qu’ils vont effectuer avant
Chaque élève utilise ensuite sa calculatrice pour effectuer les qu’ils ne se lancent individuellement dans le calcul avec l’aide
opérations difficiles qui ont été écartées auparavant. Chacun de leur calculatrice. L’enseignant conseille de vérifier les
vérifie avec son voisin le résultat obtenu. résultats en effectuant une seconde fois chaque calcul. La
L’enseignant propose alors un concours entre deux élèves correction est collective.
(ou deux groupes d’élèves). Le premier doit calculer menta- En fin de séance, l’enseignant pose la question rituelle  :
lement le résultat d’un calcul, l’écrire sur l’ardoise et le mon- «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui  ?  » Il attend une réponse
trer à tous. Le second effectue simultanément le calcul avec proche de : « Nous avons appris à utiliser la calculatrice pour
la calculatrice et montre le résultat sur l’écran. L’enseignant calculer des opérations difficiles. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • nombres. Dans ce cas, c’est un outil plus performant que le
calcul mental.
1 Cet exercice permet de montrer que, pour certains calculs
(173 – 1 ; 5 × 4 ; 300 + 100), l’usage de la calculatrice n’est
pas pertinent. Il permet aussi d’utiliser la calculatrice pour Coin du chercheur
les calculs difficiles. Attention aux erreurs de frappe ! L’observation du dessin est primordiale. Il manque
L’enseignant conseille une nouvelle fois aux élèves de vérifier 10 carrés sur la tablette mais la souris tient un carré
le résultat affiché en effectuant deux fois le calcul. de chocolat entre ses pattes et ne l’a pas encore
2 Cet exercice permet de vérifier la bonne utilisation des mangé. Elle a donc mangé 9 carrés de chocolat.
touches «  chiffres  » et surtout «  signes  » de la calculatrice.
Les erreurs les plus fréquentes sont des erreurs de frappe. ➤ Prolongement
Grâce aux réponses données dans les étiquettes colorées, ➢ Photofiche S45
les élèves refont un calcul jusqu’à ce qu’ils trouvent la bonne
Cette fiche présente deux exercices qui permettent
réponse. L’enseignant leur demande alors de noter le nombre
de consolider la maîtrise du fonctionnement de la cal-
de fois qu’ils ont effectué chaque calcul.
culatrice sur des calculs simples, ainsi que deux pro-
3 Problème  : Il propose une situation de la vie courante. blèmes où la calculatrice sert d’outil pour des calculs
L’utilisation de la calculatrice est justifiée par la taille des plus complexes.

174
112 Cubes et pavés droits (1)
Compétences Calcul mental
Différencier cube et pavé droit Somme de dizaines entières. L’enseignant dit : « 150 + 20 » ; l’élève écrit 170.
à leur forme géométrique. Identifier Items : 150 + 20 ; 120 + 70 ; 240 + 30 ; 260 + 20 ; 310 + 50 ; 340 + 40 ;
les faces d’un cube ou d’un pavé droit. 420 + 30 ; 520 + 50 ; 640 + 20 ; 830 + 50.

Observations préalables
Une des principales difficultés de l’étude des solides sur fichier ou manuel tient au fait que l’élève est confronté à des repré-
sentations planes des solides et non au solide lui-même. En outre, la perspective cavalière utilisée pour représenter les
solides modifie les angles et les longueurs de toutes les faces qui ne sont pas dans le plan frontal, ce qui en transforme tota-
lement l’aspect. Il faut donc impérativement fournir de vrais solides aux élèves. Si les ressources de la classe ne permettent
pas de fournir un solide à chaque groupe de deux élèves, il est possible, par exemple dans un magasin de bricolage, de faire
raboter un chevron de bois puis de le faire découper de façon régulière pour obtenir une série de pavés droits ; si le chevron
possède une section carrée, il est facile de le découper régulièrement pour obtenir une série de cubes. Cet équipement en
matériel nous semble incontournable pour conduire avec efficacité une leçon sur ces solides.

Activités collectives
ont la forme d’un cube et ceux qui ont la forme d’un pavé
Matériel : Par groupe de 2 élèves : un cube ; un pavé droit ; droit. Il est évidemment souhaitable que l’enseignant pré-
deux feuilles de papier blanc ; une bande de carton rigide ; sente aux élèves des objets réels correspondant aux dessins,
un feutre ; une paire de ciseaux. Pour la classe : un gros pour qu’ils puissent en identifier la forme géométrique en les
dé  ; un cube d’un jeu de construction  ; une boîte d’allu- manipulant et en les observant.
mettes ; une boîte de biscuits en forme de pavé droit. Après cette première phase, l’enseignant demande à chaque
groupe de deux élèves de collaborer pour dénombrer les
Æ Activité préliminaire faces de leur cube. Il suggère de cocher les faces dénom-
brées pour ne pas en oublier et pour ne pas compter deux
Chaque groupe de deux élèves reçoit un cube et un pavé droit. fois la même face.
Tous les cubes et tous les pavés sont identiques. L’enseignant Quand l’ensemble des groupes est d’accord pour affirmer que
demande aux élèves de trouver dans quelle position le pavé le cube possède six faces, l’enseignant demande de tracer le
droit est le plus haut en marquant sa hauteur sur la bande contour de chacune des six faces sur une feuille de papier
cartonnée à l’aide du feutre (il est debout), puis dans quelle blanc, comme le montre l’illustration du fichier. Puis il fait
position il est le moins haut (il est couché). découper chacun des contours afin de les comparer et de
Les résultats des différents groupes sont comparés. On peut pouvoir répondre aux questions posées dans le fichier.
même mesurer la « hauteur » en cm de chaque pavé. Le même travail est ensuite entrepris avec le pavé droit.
Les groupes se livrent ensuite à la même recherche pour le Selon la forme choisie, un pavé peut avoir deux faces carrées
cube : ils constatent que, dans toutes les positions, les cubes et quatre faces rectangulaires superposables (cas particu-
ont la même « hauteur ». lier). Dans ce cas, les élèves cochent les deux propositions
du fichier pour la dernière question.
Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
À l’issue de ce travail, l’enseignant pose la question rituelle :
À l’issue de ces premiers constats, l’enseignant dirige les «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui  ?  » Il aide les élèves à
élèves vers les illustrations du fichier. Il sollicite la classe formuler une réponse proche de  : «  Nous avons appris à
pour savoir, parmi les quatre objets dessinés (dé, boîte d’allu- distinguer un cube d’un pavé droit et à trouver la forme de
mettes, cube à jouer, boîte de biscuits), quels sont ceux qui leurs faces. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • 2 Dans cet exercice, les élèves doivent indiquer combien
de faces du pavé droit sont visibles sur le dessin en perspec-
1 L’enseignant rappelle les résultats établis lors du tive cavalière et en déduire combien de faces sont cachées.
« Découvrons ensemble » : le cube et le pavé possèdent cha- La dernière partie peut demander l’aide d’un pavé réel mani-
cun six faces ; toutes les faces d’un cube sont des carrés pulable pour convaincre les élèves n’ayant pas adhéré au
superposables, alors que les faces du pavé sont des rec- raisonnement.
tangles. Ce rappel doit les aider à retrouver les six faces
carrées superposables qu’ils doivent colorier en bleu. Pour
faciliter les comparaisons des différentes faces, un morceau
de papier calque peut être fourni aux élèves.

175
113 Cubes et pavés droits (2)
Compétence Calcul mental 
Identifier les sommets Ajouter un petit nombre à un nombre de 3 chiffres. L’enseignant dit : « 154 + 4 » ;
et les arêtes d’un cube l’élève écrit 158.
et celles d’un pavé droit. Items : 154 + 4 ; 132 + 5 ; 115 + 3 ; 253 + 4 ; 218 + 2 ; 235 + 5 ; 314 + 4 ; 351 + 5 ; 354 + 6 ; 415 + 7.

Observations préalables
Les élèves ont découvert les faces du cube et du pavé dans la leçon précédente. Avec cette leçon, ils vont découvrir les
sommets et les arêtes de ces solides. Dans l’activité préliminaire, l’identification des arêtes et des sommets a été réalisée
sur des solides réels mais, sur le fichier, nous avons choisi de présenter des solides transparents pour faciliter le travail des
élèves à partir d’illustrations.

Activités collectives
trois groupes de quatre arêtes de même longueur mais on
Matériel  : Un aquarium vide en forme de pavé droit ; un retient que le pavé droit possède aussi douze arêtes comme
cube et un pavé droit par groupe de 4 élèves ; des bandes le cube.
de 1 cm de large pliées dans le sens de la longueur et Il est possible de prolonger cette situation en plaçant une
dont la longueur correspond aux longueurs des arêtes des petite boule de Patafix sur chaque sommet du cube ou du
cubes et pavés distribués ; un tube de colle par groupe ; pavé droit. Pour économiser du temps et du matériel, cette
une boule de Patafix. dernière étape peut être effectuée par l’enseignant sous le
contrôle de la classe qui constate que le cube et le pavé pos-
Æ Activité préliminaire sèdent chacun huit sommets.
À l’issue de ce travail, l’enseignant demande à la classe :
Chaque groupe de quatre élèves reçoit le cube et le pavé droit « Qu’est-ce qui différencie le cube du pavé puisqu’ils ont chacun
qui ont été utilisés lors de la leçon précédente. L’enseignant douze arêtes, huit sommets et six faces ? » Les élèves seront
montre à l’ensemble de la classe un cube identique dont conduits à rappeler que c’est la forme des faces qui les diffé-
chaque arête a été recouverte d’une bande de papier pliée. rencie : toutes les faces du cube sont des carrés alors qu’un
pavé droit possède des faces rectangulaires.

Pli sur la longueur Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •


Avant de s’engager dans la leçon du fichier, l’enseignant uti-
lise un aquarium vide pour montrer aux élèves les arêtes et
les sommets d’un pavé transparent. Puis il les dirige vers la
première illustration du fichier et leur propose de dessiner un
petit rond bleu sur chaque sommet du cube et du pavé droit
transparents, comme cela a été fait sur leur premier sommet,
Chaque groupe doit venir « commander » au bureau de l’ensei- avant de compléter la phrase du fichier reprise oralement de
gnant (le marchand) les bandes de papier dont il a besoin pour façon collective.
obtenir le même résultat avec son cube. Il reçoit à cette fin une L’enseignant engage ensuite la classe dans la deuxième par-
« carte d’achat » (carte comportant une colonne « Achats » et tie de la leçon et demande de colorier en vert chacune des
une colonne « Retours ») destinée à faciliter le décompte final arêtes du cube et du pavé transparents, comme cela a été fait
des bandes utilisées. sur leur première arête, avant de faire compléter la phrase du
Lorsque chaque groupe a réussi à recouvrir chaque arête de fichier qui est reprise oralement de façon collective. Enfin,
son cube en collant une bande de papier pliée, l’enseignant il fait comparer la longueur des arêtes des deux solides et
propose d’effectuer le bilan des achats et des retours sur la répondre aux deux questions du fichier : « Oui », les arêtes du
carte d’achat pour déterminer le nombre d’arêtes utilisées. cube ont toutes la même longueur – afin de favoriser la mise
On constate que, dans chaque groupe, on obtient le même en relation de ces différentes propriétés, l’enseignant peut
résultat : le cube possède douze arêtes. préciser : « Car toutes ses faces sont des carrés » ; « Non »,
La même situation est proposée sur le pavé droit avec la les arêtes du pavé droit n’ont pas toutes la même longueur –
difficulté supplémentaire de choisir la bonne longueur pour l’enseignant peut préciser : « Car certaines de ses faces sont
chaque arête. Les essais, toujours possibles, permettent de des rectangles ».
trouver la bonne arête et la carte d’achat permet de gérer les À l’issue de ce travail, l’enseignant pose la question rituelle :
échanges et les retours au marchand. Quand chaque groupe «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui  ?  » Il aide les élèves à
a recouvert toutes les arêtes de son pavé, l’enseignant orga- formuler une réponse proche de  : «  Nous avons appris à
nise le décompte des arêtes utilisées grâce à la carte d’achat. reconnaître et à compter les arêtes et les sommets d’un cube et
Certains élèves découvrent que les arêtes du pavé forment d’un pavé droit. »

176
Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • Coin du chercheur
1 Le travail réalisé au cours de l’activité préliminaire est Les élèves doivent compléter 16
une aide forte pour réussir à compléter les deux phrases du une pyramide de nombres.
fichier dans lesquelles les termes «  d’arête  » et de «  som- Le premier nombre à découvrir
met » doivent être apportés par les élèves. Les objets perçus est le nombre central de la ligne 6 10
sur l’illustration sont des baguettes de bois, mais le terme de base qui est le nombre 1.
d’« arêtes » est le concept géométrique que les élèves doivent
leur associer. Les boules de pâte à modeler ont déjà été asso-
On obtient ensuite le 10 et
le 16 qui est au sommet.
5 1 9
ciées au concept de « sommets » dans l’activité préliminaire.
La différence de longueur entre les arêtes du pavé et celles
du cube a aussi été perçue durant cette activité, ce qui aide
les élèves à compléter la question portant sur la longueur des ➤ Prolongement
arêtes du cube.
➢ Photofiche S46
2 Dans cet exercice, les élèves doivent indiquer combien de
Dans cette fiche, les élèves peuvent s’entraîner avec
sommets et d’arêtes d’un pavé droit opaque sont visibles sur
trois exercices. Le premier est un exercice dans lequel
le dessin en perspective cavalière et en déduire combien de
ils doivent colorier les cubes en bleu et les pavés
sommets et d’arêtes sont cachés. Les plus astucieux pour-
en vert à partir de vues en perspective de solides
ront s’aider des illustrations des pavés droits transparents
opaques. Quand la face frontale est un rectangle, les
de la partie « Découvrons ensemble », mais la validation des
élèves ont l’assurance d’avoir affaire à un pavé droit.
réponses peut demander l’aide d’un pavé réel manipulable
Dans le deuxième exercice, les élèves doivent colorier
pour convaincre les élèves n’ayant pas adhéré au raisonne-
une face, une arête et un sommet sur un cube opaque
ment attendu : « Je sais que le pavé droit possède douze arêtes ;
vu en perspective cavalière. Dans le troisième, les
j’en vois neuf donc trois arêtes sont cachées. Je sais que le pavé
élèves doivent dénombrer les arêtes et les sommets
droit possède huit sommets ; j’en vois sept donc un sommet est
d’un pavé transparent.
caché ».

177
114 Du centimètre au mètre
Compétences Calcul mental
Utiliser le m et le cm. Ajouter deux multiples de 5. L’enseignant montre 15 + 25 ; l’élève écrit 40.
Choisir l’unité qui convient. Items : 15 + 25 ; 5 + 35 ; 25 + 25 ; 15 + 15 ; 35 + 35 ; 15 + 45 ; 5 + 55 ; 65 + 25 ; 45 + 45 ; 35 + 15.

Activités collectives
mesure 27 ... ; le couloir mesure 12 ... ; la gomme mesure
Matériel  : Pour chaque élève  : les bandes de la page 6 ... ; etc.
matériel D du fichier ; des attaches parisiennes ; une règle Les élèves doivent indiquer l’unité qui convient dans chaque
graduée en centimètres (celle construite ou un double cas. En cas d’erreur, ils utilisent les instruments de mesure
décimètre du commerce). pour vérifier puis rectifient leurs réponses. Pour renforcer
cet apprentissage, l’enseignant propose un exercice sur
l’ardoise : les élèves écrivent « mètre » ou « m » d’un côté de
l’ardoise et « centimètre » ou « cm » de l’autre. L’enseignant
Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
propose un exemple  : «  La classe mesure 6 ...  » ; les élèves
Fabriquer « un mètre » montrent l’unité qui convient à l’aide de l’ardoise. Chaque
L’enseignant demande aux élèves de découper, sur la page réponse est  ensuite commentée et expérimentée collective-
matériel D du fichier, les cinq bandes cartonnées. Ils vérifient ment. L’enseignant soumet à la discussion de la classe les
que ces bandes sont bien graduées en cm (ils peuvent utiliser critères qui permettent de choisir entre ces deux unités.
l’unité cm de la page matériel B) et que chacune comporte
20 graduations. Ils assemblent les cinq bandes avec des
Mesurer en mètres et en centimètres
attaches parisiennes pour obtenir un mètre pliant. L’enseignant Les élèves utilisent à nouveau le mètre en carton qu’ils
vérifie que les languettes sont bien placées. ont construit. Ils travaillent par groupes de trois ou quatre.
Il répartit les élèves en groupes de trois ou quatre. Les élèves L’enseignant leur demande de reporter sur leur instrument les
superposent les mètres pliants qu’ils viennent de construire graduations 0 cm, 10 cm, 20 cm, jusqu’à 100 cm. Ils l’utilisent
pour vérifier qu’ils sont tous rigoureusement de la même lon- ensuite pour mesurer la hauteur et la largeur d’une porte, la
gueur : cette longueur s’appelle «  le mètre  ». Ils découvrent largeur de la table, la longueur du tableau, etc. L’enseignant
que 1 mètre = 100 centimètres. Ils complètent le fichier. note les réponses au tableau.
L’enseignant raconte brièvement l’histoire du système La porte mesure plus de 2 m. Il conduit une discussion pour
métrique et signale qu’en dehors des pays anglo-saxons, le amener les élèves à rechercher une mesure plus précise.
mètre est l’unité de longueur utilisée dans le monde entier. La classe discute les propositions que font les élèves pour
Les élèves comparent le mètre qu’ils ont construit avec celui compléter la deuxième partie du fichier. Après validation, les
de la classe ou ceux du commerce. Tous les instruments de élèves complètent leur fichier. L’enseignant propose ensuite
mesure nommés « mètres » ont bien la même longueur. d’autres objets à mesurer dans l’environnement immédiat des
L’enseignant fait aussi remarquer qu’un « pas de géant » a une élèves.
longueur proche du mètre, ce qui permet aux élèves d’arpen- Convertir en mètres et en centimètres
ter rapidement certaines longueurs comme la largeur de la L’enseignant écrit au tableau les mesures suivantes : 248 cm,
classe ou du couloir afin d’avoir une idée approximative de leur 406 cm, etc. qu’il demande de convertir en m et cm. Les
mesure en mètres avant de les mesurer avec plus de précision. élèves décomposent ces nombres et réalisent ce travail sur
leur cahier d’essai.
Choisir l’unité À l’issue de cette séance, l’enseignant pose la question
Pour apprendre aux élèves à choisir l’unité dans laquelle est rituelle : «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui  ?  » Il attend une
exprimée une distance, l’enseignant propose des mesures réponse proche de : «  Nous avons appris à fabriquer puis à
de longueur sans en exprimer l’unité, par exemple : un livre utiliser un mètre pour mesurer une longueur. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • 3 Problème  : Les élèves observent et complètent les
égalités proposées : 1 m 51 cm = 100 cm + 51 cm = 151 cm.
1 Cet exercice porte sur le choix de l’unité. En cas de diver- Nicolas, qui mesure 151 cm, est plus grand que Léo, qui ne
gence, l’enseignant propose le recours à l’expérimentation mesure que 135 cm.
quand c’est possible. Il est important que chaque élève ait
ses propres références : les mesures de 5 m pour la taille
d’un papillon ou de 2 cm pour le saut d’un garçon doivent lui
apparaître absurdes.
➤ Prolongement
2 Cet exercice renforce la dernière activité collec- ➢ Photofiche A25
tive. L’égalité 1 m = 100 cm doit être acquise. Si les élèves Elle comporte deux exercices présentés sous forme
procèdent comme ils l’ont déjà fait en décomposant ludique. L’élève doit convertir des mesures de lon-
150 cm = 100 cm + 50 cm, ils doivent réussir ces conversions. gueur pour pouvoir les comparer.

178
115 Du mètre au kilomètre
Compétences Calcul mental
Utiliser le m et le km. Tables de multiplication de 2 et de 5. L’enseignant dit : « 6 × 5 » ; l’élève écrit 30.
Choisir l’unité qui convient. Items : 6 × 5 ; 9 × 2 ; 7 × 2 ; 8 × 2 ; 2 × 5 ; 8 × 5 ; 5 × 2 ; 7 × 5 ; 6 × 5 ; 9 × 5.

Activités collectives
Pour renforcer la maîtrise du choix de l’unité, l’enseignant
Matériel  : Un décamètre ou plusieurs ficelles mesurant propose un exercice sur l’ardoise. Les élèves écrivent
10 m ; des plots (10) ou tout autre objet pour matérialiser « mètre » ou « m » d’un côté de l’ardoise et « kilomètre » ou
un repère ; 10 feuilles en carton. « km » de l’autre. L’enseignant leur demande ensuite de com-
pléter des phrases, par exemple : « La classe mesure 6 ... », etc. ;
Æ Activités préliminaires les élèves montrent l’unité qui convient à l’aide de l’ardoise.
Chaque réponse est ensuite commentée collectivement. Puis
Activité 1 – En plein air
l’enseignant demande de préciser les critères qui permettent
Sur le stade, l’enseignant répartit les élèves en groupes. Chaque
de choisir entre ces deux unités.
groupe dispose d’un décamètre ou d’une ficelle de 10 m afin
de matérialiser une distance de 100 m. Ils utilisent le déca-
mètre pour placer un repère (plot, pierre, etc.) tous les 10 m.
Au fur et à mesure que les repères sont placés, ils annoncent Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
les mesures, qu’ils écrivent sur un carton placé sous ou contre
La première partie du « Découvrons ensemble » ne doit pas
le plot : 0 m, 10 m, ..., 100 m. L’enseignant demande alors à un
poser de problèmes si l’activité préliminaire 2 a été traitée.
élève de trottiner sur cette distance de 100 m :
Les élèves observent ensuite le dessin illustrant la seconde
«  Combien de fois cet élève doit-il parcourir 100 m pour faire
partie du « Découvrons ensemble ». Ils lisent les panneaux jaune
1 000 m ? Quel nom donne-t-on à cette distance ? »
et rouge puis l’enseignant demande : « Sur ces panneaux, les
Au cours de la séance d’EPS, l’enseignant demande aux élèves
nombres sont suivis par des unités ; de quelles unités s’agit-il ? »
de trottiner ou de marcher sur une distance d’un kilomètre. Ils
Il note au tableau le rappel de Mathix (qui fait référence à
prennent ainsi conscience de cette unité de longueur.
l’activité préliminaire 1) : 1 km = 1 000 m puis demande  :
Il demande ensuite aux élèves d’évaluer, par exemple, la dis-
« Comment connaître la longueur totale du parcours ? » Il pré-
tance entre deux arbres, la longueur et la largeur du terrain de
cise que, pour ajouter des mesures de longueur, celles-ci
foot, la distance entre deux villages proches, etc.
doivent être exprimées avec la même unité. Les élèves com-
Il leur indique que les distances figurant sur les panneaux
plètent individuellement les calculs et la phrase réponse  :
routiers sont exprimées en km.
« 1 000 m + 100 m = 1 100 m. 1 100 m + 900 m = 2 000 m. » La
Activité 2 – En classe correction collective permet de revenir sur les conversions.
L’enseignant propose des mesures de longueur sans expri- À l’issue de cette séance, l’enseignant pose la question
mer l’unité, par exemple : la distance entre deux villes mesure rituelle : « Qu’avons-nous appris aujourd’hui ? » Il attend une
27 ... ; la cour mesure 50 ... de longueur ; la France mesure réponse proche de : « Nous avons appris à utiliser les unités de
1 000 ... du nord au sud ; etc. longueur : le mètre et le kilomètre. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • Coin du chercheur
1 Cet exercice porte sur le choix de l’unité : m ou km. En cas 6 cubes composent cet assemblage.
de divergence, l’enseignant demande aux élèves de justifier
leur choix. Paris ne peut pas être à 460 m de Lyon car 460 m,
c’est un peu plus que 4 longueurs d’un terrain de football. ➤ Prolongement
2 Cet exercice vérifie la seconde activité du « Découvrons ➢ Photofiche A26
ensemble » : savoir transformer des km en m et inversement.
Elle comporte trois exercices. Le premier exercice ren-
L’égalité 1 km = 1 000 m doit être acquise. 1 km 600 m =
force la dernière activité collective : savoir transformer
1 000 m + 600 m = 1 600 m. 1 300 m = 1 000 m + 300 m =
des km en m et inversement. L’égalité 1 km = 1 000 m
1 km 300 m. 1 km 200 m = 1 000 m + 200 m = 1 200 m.
doit être acquise. Les difficultés portent sur les conver-
3 Problème  : L’enseignant invite les élèves à observer les sions : 1 km 80 m = 1 080 m et 1 050 m = 1 km 50 m.
pancartes, puis fait préciser les unités des différentes lon- Le deuxième exercice reprend de manière ludique le
gueurs. Il demande quelle précaution doit être prise avant choix de la bonne unité : cm, m ou km. Pour résoudre le
de comparer ces longueurs : « On doit exprimer les distances problème du troisième exercice, les élèves doivent se
en m. » 1 km, c’est 1 000 m. C’est donc plus court de passer souvenir de la propriété des côtés d’un rectangle (les
par la bergerie car on n’a que 850 m à parcourir. côtés opposés sont de la même longueur) et comparer
le périmètre, exprimé en mètre, à 1 kilomètre.

179
116 Problèmes : Situations multiplicatives
Compétences Calcul mental
Identifier et résoudre des situations Dictée de nombres. L’enseignant dit : « 476 » ; l’élève écrit 476.
multiplicatives. Items : 476 ; 182 ; 325 ; 298 ; 742 ; 536 ; 372 ; 495 ; 887 ; 910.

Observations préalables
Les situations proposées dans cette leçon ont un rapport direct avec ce qu’un élève de CE1 peut rencontrer en accompa-
gnant ses parents chez un commerçant ou au supermarché. Elles évoquent des achats par lots réguliers (œuf, compote),
des calculs de prix dépendant d’un prix unitaire commun (salade) ou des calculs d’une quantité présentée sous la forme d’un
tableau rectangulaire (chocolat).
La multiplication permet de traduire chacune de ces situations. Cependant, la plupart des élèves préféreront les résoudre
par des additions réitérées qu’ils contrôlent mieux, la multiplication n’étant pour l’instant, qu’une abréviation commode de
calculs additifs répétitifs, conception dominante chez les élèves de CE1. Cette conception évoluera au cycle 3 quand les
compétences en calcul multiplicatif se seront renforcées.
La démarche de l’élève pour résoudre une situation problème comporte trois temps :
– élaborer une représentation efficace de l’énoncé qui débouche sur ce que l’on pourrait appeler pompeusement « la mise en
équation du problème ». Cela représente un vrai travail de mathématisation et d’abstraction pour un jeune élève ;
– s’organiser pour effectuer les calculs de la façon la plus simple grâce à des écritures équivalentes (traitement algébrique
de l’équation) dans lesquelles on oublie l’histoire que raconte l’énoncé pour se consacrer à la réalisation du calcul ;
– réinterpréter le résultat dans le cadre de l’énoncé initial en rédigeant une phrase réponse.
C’est sans doute parce qu’ils ne parviennent pas à bien distinguer ces différents aspects de la résolution de problèmes que
de nombreux élèves restent incapables d’entrer dans la deuxième partie du travail. Il appartient donc à l’enseignant d’amé-
nager temporellement chacune de ces phases en luttant contre l’idée qu’une réponse immédiate doit faire suite à la question
de l’énoncé.

Activités collectives
1 Les élèves observent attentivement l’énoncé et son illustra- intervenir, il abandonne provisoirement l’objectif d’apprentis-
tion, l’enseignant propose une verbalisation collective autour sage du calcul, au bénéfice de l’apprentissage du sens des
de cet énoncé. Les élèves doivent calculer le prix de trois opérations, l’apprentissage du calcul faisant l’objet d’autres
salades à 2 ¤ l’une. Ils doivent comprendre que 2 ¤ est le types de séances.
prix d’une seule salade et non le prix de l’ensemble des trois 3 Les élèves seront tentés de dénombrer les chocolats
salades. Il faut donc s’assurer que la situation est correcte- contenus dans la boîte mais le couvercle en cache quelques-
ment comprise. Il est probable que plusieurs élèves effec- uns. Si aucun élève ne le remarque, l’enseignant leur rappelle
tueront le calcul : 2 ¤ + 2 ¤ + 2 ¤ car cette traduction leur que la forme rectangulaire de la disposition des chocolats de
est naturelle. D’autres élèves adopteront le calcul du produit cette boîte est une aide pour le calcul du nombre de chocolats.
3 × 2 ou 2 × 3 en vertu de la commutativité de la multipli- En comptant le nombre de lignes et de colonnes de ce tableau
cation. L’enseignant montrera que ces derniers ont répondu rectangulaire, on aboutit au calcul : 5 × 5. La connaissance des
plus rapidement et se sont économisés du travail, à condition tables de multiplication ou l’utilisation de la calculatrice conduit
de savoir que 3 × 2 = 2 × 3 = 6 ce qui renvoie à la nécessité encore rapidement au résultat. La boîte contient 25 chocolats.
de connaître les tables de multiplication. 4 Dans ce dernier problème, les élèves retrouvent une
2 Les élèves dénombrent les œufs contenus dans une situation analogue à celle du problème n° 2. Il n’est plus pos-
boîte. Il faut comprendre que chaque boîte contient six œufs. sible de dénombrer les objets contenus dans l’emballage : ce
Une discussion collective autour de l’énoncé est à nouveau renseignement est maintenant écrit. La solution est apportée
souhaitable. L’enseignant précise que, sur l’illustration, une par le calcul 12 × 2 ou 2 × 12, mais aussi par le calcul du
seule boîte est ouverte mais les autres, bien que fermées, double de 12.
contiennent aussi six œufs. La résolution fera certainement À la fin de la séance, l’enseignant pose la question rituelle :
apparaître l’écriture : 6 + 6 + 6 + 6 (4 fois 6) qui sera majori- «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui ?  » Il attend une réponse
tairement préférée à l’écriture du produit 4 × 6 ou 6 × 4. On proche de : « Nous avons appris à résoudre des situations mul-
peut évidemment formuler les mêmes remarques que pour le tiplicatives et qu’il était plus rapide de faire des multiplications
problème précédent. qu’une suite d’additions avec le même nombre. »
À ce stade, pour inciter les élèves à entrer dans le calcul de
produits, l’enseignant peut choisir de les encourager à consul- ➤ Prolongement
ter les tables de multiplication figurant en troisième page de
couverture du fichier dès qu’ils auront identifié un produit à ➢ Photofiche P12
calculer. Il peut aussi leur confier une calculatrice pour pri- Cette photofiche comporte trois problèmes multi-
vilégier les écritures multiplicatives dans leur démarche de plicatifs reposant sur la même situation illustrée  :
résolution. L’intervention de la calculatrice reste une variable des enfants possèdent des cartes qui valent 2, 3 ou
déterminante dans les situations de résolution de problèmes 5 points. Il faut calculer le nombre de points détenus
dont l’enseignant est seul juge, sachant que, lorsqu’il la fait par chaque enfant.

180
117 (4) Plongée en mer
Observations préalables
Les pages « Maths Aventures » concluent chacune des cinq périodes. Le contexte de ces pages, bien que plus ludique, est
plus complexe que celui d’un problème classique. Répondre aux six questions nécessite une recherche d’informations et
l’utilisation des notions et des techniques étudiées durant la période.
Les cinq « Maths Aventures » sont traitées de la même façon, le jour même :
– lecture et explications de l’enseignant ;
– travail individuel ;
– confrontation en petits groupes ;
– correction collective des exercices.
Lors de la correction, l’élève colorie le dessin d’un objet accolé à l’exercice lorsqu’il a réussi celui-ci. Dans le cas de la page
« plongée en mer », il colorie un coquillage. L’activité terminée, l’élève compte les exercices réussis, c’est-à-dire le nombre
de coquillages coloriés : si l’élève n’a pas commis d’erreur ou n’en a commis qu’une, il colorie la médaille d’or sur le podium
en bas de page. S’il a commis deux ou trois erreurs, il colorie la médaille d’argent et s’il a commis plus de trois erreurs, il
colorie la médaille de bronze. Tous les élèves colorient ainsi une médaille.
Pour recenser et comparer les résultats obtenus pour toutes les périodes de l’année, l’enseignant peut photocopier pour
chaque élève la fiche récapitulative sur laquelle l’élève note son score en coloriant les objets et la médaille correspondante
(cf. matériel photocopiable page 54). Ces informations guideront l’enseignant pour des séances de remédiation qu’il organi-
sera avant les évaluations de fin de période.

Activités collectives
Pendant quelques minutes, les élèves observent le dessin, puis clowns représentés ? À quoi correspond le nombre 4 représenté
communiquent leurs observations à la classe. L’enseignant au début de l’opération ? et le nombre 5 ? »
pose alors quelques questions pour attirer leur attention sur ➝ « Que devez-vous faire sur le quadrillage ? Pourquoi y a-t-il
les points qu’ils n’ont pas relevés et sur les éléments indis- des points de différentes couleurs sur le quadrillage ? Avec quel
pensables pour répondre aux questions. instrument allez-vous travailler ? »
Chaque bulle est ensuite lue à voix haute par l’enseignant ➝ « Quelles sont les ressemblances et les différences entre les
ou par un élève. Elle est commentée surtout si le texte ou le cubes et les pavés droits ? »
contexte n’est pas compris par certains. ➝ « Quelle est la longueur de la rame de la barque ? Quel est le
➝ « Vous devez colorier en rose la méduse qui est derrière le nombre de centimètres dans un mètre ? »
plongeur et en bleu la méduse qui est devant. À quoi ressemble ➝ « Quels sont les nombres écrits sur les deux coffres fermés ?
une méduse ? » À quoi correspondent-ils ? Comment calculer le nombre total de
➝ «  Comment faire pour connaître le nombre de poissons pièces ? »

Activités individuelles
Les élèves travaillent individuellement. En cas de difficulté de leur localisation. L’enseignant devra aussi être attentif à l’uti-
compréhension de l’énoncé, ils demandent l’aide de l’ensei- lisation de la règle lors de cette dernière étape.
gnant. Quand tous ont complété les réponses aux questions, 4 Cet exercice permet de discriminer de manière perceptive
ils peuvent comparer leurs résultats par groupes de 2, 3 ou un cube et un pavé droit.
4, sans corriger leurs réponses. Les groupes s’entendent sur 5 Pour réaliser cet exercice, les élèves doivent connaître
une solution qui sera présentée lors de la mise en commun.
la relation entre le mètre et le centimètre puis convertir une
Cette dernière permet de confronter les réponses données,
mesure exprimée en mètres et centimètres en centimètres.
de les justifier ou éventuellement de les corriger.
6 C’est un problème additif qui réinvestit le nombre 1 000.
1 Dans cet exercice, les élèves doivent repérer le devant
et le derrière d’un objet orienté (le plongeur), puis la gauche
Pour terminer, l’enseignant demande aux élèves de lire la
d’un objet orienté (la méduse). La seconde partie de la ques-
bulle de Mathix puis de colorier les coquillages correspondant
tion peut être comprise de deux façons car « le poisson qui
aux exercices réussis.
est à gauche de la méduse » peut être interprété en référence
Ensuite, les élèves qui ont gagné 5 ou 6 coquillages colorient
à l’observateur (ce qui est le plus probable) ou bien en réfé-
la médaille d’or ; ceux qui ont gagné 4 ou 3 coquillages colo-
rence à la gauche de la méduse qui fait face à l’observateur.
rient la médaille d’argent ; les autres colorient la médaille de
Ces deux interprétations conduisent à des résultats diffé-
bronze.
rents. L’enseignant devra donc demander à chaque élève de
justifier sa réponse avant de la valider.
Ce type d’évaluation, à la fois ludique et rapide, informe l’en-
2 L’élève doit calculer le nombre total de poissons de trois seignant sur le degré de réussite de sa classe. Cette infor-
façons différentes : par deux additions réitérées puis par une mation sera complétée par les résultats de l’évaluation qui
multiplication. suivra dans laquelle les élèves feront le point sur la période
3 Les élèves doivent compléter l’étoile de mer par symétrie écoulée.
axiale. La présence de points de couleurs différentes facilite

181
118 J’ai compris et je retiens (8)

Cette page est un « Mémo » que l’élève peut consulter librement après que toutes les leçons de la demi-période auront été
étudiées.
Elle récapitule les notions acquises au cours de la demi-période et permet à chacun de mesurer le chemin parcouru dans ses
apprentissages. L’activité concrète de cette page consiste pour les élèves à observer les situations proposées et à s’exprimer
oralement sur chacune d’entre elles. Il est important que chacun mette ses propres mots sur chacune de ces situations.

Æ Conduite de la séance • Je trace un carré et un rectangle.


« Que signifient les dessins de l’équerre jaune ? »
Commentaire de chaque partie « A-t-on besoin de l’équerre pour tracer un carré sur un quadril-
Chaque partie est observée et discutée. lage ? Pourquoi ? »
• Je multiplie un nombre par 10. « A-t-on besoin de l’équerre pour tracer un rectangle sur un qua-
« Quel est le nombre égal à 3 dizaines ? à 12 dizaines ? drillage ? Pourquoi ? »
« Qui veut lire la bulle de Mélissa ? » « Que signifient les nombres 6 et 4 sur le dessin ? »
« Qui peut alors calculer 13 × 10 ? » • Je connais le nombre 1 000 et au-delà.
• Je connais les unités de mesure de longueur. « Qui peut compter de 990 à 1 020 ? »
« Que signifie cm ? m ? km ? » « Qui peut compter à rebours de 1 010 à 990 ? »
« La distance entre deux villages s’exprime-t-elle en mètres ou «  Observez les étiquettes rattachées à 1 000. Correspondent-
en kilomètres ? Qui peut donner un exemple ? » elles toutes au nombre 1 000 ? Qui peut en inventer une autre ? »
« La longueur de la cour s’exprime-t-elle en mètres ou en kilo-
mètres ? Qui peut donner un exemple de longueur mesurée en
kilomètres ? »
«  Qui peut donner un exemple de longueur mesurée en
centimètres ? » L’enseignant complète éventuellement les observations des
élèves. Il insiste sur la nécessité de connaître parfaitement
• Je reconnais un cube et un pavé droit. les tables de multiplication, de savoir ce qu’est un mètre, un
« Qu’ont en commun le cube et le pavé ? » kilomètre... Il précise dans quelles situations on peut avoir
« Quelle est la différence entre un cube et un pavé ? » besoin de toutes ces connaissances.
• Je connais la table de multiplication de 2. Il leur demande encore si, parmi les thèmes abordés dans
« Comment peut-on vérifier que 8 × 2 = 16 ? » cette page, ils pensent avoir tout compris. Cette mise au point
« Par quels chiffres se terminent les résultats de la table de multi- est précieuse pour les élèves. Elle leur permet de recevoir les
plication par 2 ? Comment appelle-t-on ces nombres ? » dernières explications avant l’évaluation qui va suivre.

182
119 Je fais le point (8)
Observations préalables
L’enseignant procède régulièrement au bilan des compétences des élèves. Nous en proposons un, inspiré de la grille de réfé-
rence du Socle commun de connaissances et de compétences.
L’élève fait le point sur ses connaissances. Les résultats permettent aussi à l’enseignant de repérer les notions maîtrisées par
la majorité des élèves et celles qui doivent donner lieu à un travail de remédiation en atelier.
Comme les items des pages « Je fais le point » peuvent être anticipés à la maison, l’enseignant peut leur préférer ceux propo-
sés dans le guide pédagogique pour réaliser les évaluations finales des demi-périodes. Il utilisera alors les pages évaluations
du fichier comme activités préparatoires aux évaluations finales.

Consignes de passation
Pour chaque exercice, l’enseignant lit une fois la consigne à haute voix et s’assure que chacun a compris, sans apporter
d’aide. Les élèves travaillent individuellement. Il leur laisse un temps raisonnable pour réfléchir, calculer et rédiger la réponse
puis il passe à l’exercice suivant. L’ensemble des exercices de la page peut être traité en deux séances. Autant que possible
la correction doit avoir lieu le jour même.

Socle commun Commentaires Propositions de remédiation


1. Calculer mentalement Cet exercice ne présente guère de difficulté. Attention à l’abus de langage : dire « on écrit
en utilisant L’élève doit multiplier un nombre d’un un zéro à droite du nombre » et non « on
la multiplication. ou de deux chiffres par dix. ajoute un zéro à ce nombre » (ajouter zéro
° Multiplier un nombre ne modifie pas le nombre).
par dix. ➢ Photofiche S44
2. Calculer mentalement Observer si les élèves trouvent le résultat Rappeler aux élèves que multiplier par 2,
en utilisant spontanément ou s’ils sont obligés c’est prendre le double du nombre donné.
la multiplication. d’effectuer des additions ou de tracer D’où l’intérêt de connaître par cœur la table
° Connaître la table de 2 des rectangles pour le trouver. des doubles.
de la multiplication.
3. Calculer mentalement Cet exercice propose différentes écritures Les erreurs peuvent provenir de la pluralité
en utilisant l’addition du nombre 1 000 sous formes additive, des écritures proposées.
et la multiplication. multiplicative ou soustractive (addition Insister sur le fait que 1 000,
° Connaître le nombre 1 000. à trou). c’est 10 centaines.
4. Utiliser les fonctions Exercice classique d’utilisation Les erreurs ne peuvent provenir que
de base d’une calculatrice. de la calculatrice. d’une faute de frappe. Demander aux élèves
° Utiliser une calculatrice. de taper deux fois l’opération pour vérifier
leur résultat.
➢ Photofiche S45
5. Utiliser les unités Exercice de conversion entre m et cm Vérifier si l’élève connaît les conversions
usuelles de mesure. puis km et m. de base : 1 m = 100 cm et 1 km = 1 000 m.
° Connaître les relations La principale difficulté est : Procéder ensuite par décomposition :
entre m et cm, m et km. 1 km 250 m = 1 250 m (nombre supérieur 3 m 8 cm = 3 m + 8 cm
à 1 000). = 300 cm + 8 cm
= 308 cm
6. Utiliser les unités Il faut exprimer une mesure en utilisant La remédiation n’est pas le fruit d’une seule
usuelles de mesure. la bonne unité. leçon, mais d’un travail de chaque jour
° Utiliser les unités de en référence à des situations habituelles.
longueur : m, cm, km.

183
Socle commun Commentaires Propositions de remédiation
7. Résoudre des problèmes S’assurer de la bonne compréhension Faire jouer la situation.
relevant de la multiplication. de l’énoncé. Si nécessaire, l’enseignant Passer par l’addition réitérée :
° Résoudre une situation le lit. Les deux écritures 3 × 6 et 6 × 3 6 + 6 + 6 = 18.
multiplicative. sont acceptables. Sarah achète 18 yaourts.
8. Décrire les solides L’élève doit connaître le nombre de sommets La remédiation passe par la manipulation
usuels. et d’arêtes d’un cube, comptabiliser les d’un cube. Demander de comptabiliser
° Décrire un cube. sommets et les arêtes qu’il voit et en déduire les arêtes et les sommets. Puis passer
ceux qui manquent. au cube dessiné.
➢ Photofiche S46
9. Utiliser la règle avec soin La difficulté est que le côté est tracé S’assurer que l’élève connaît les propriétés
et précision pour tracer à droite du quadrillage, ce qui avantagera, d’un carré. Dessiner le côté à gauche
un carré. pour une fois, les gauchers. du quadrillage.
° Tracer un carré sur
quadrillage.

184
Évaluation (8)
Nom : …………………………………………………………..….… Prénom : ……………..…………………………..………………… Date : …………………..……………………

Compétences Évaluation
Nombres et calcul
1. Calculer mentalement en utilisant la multiplication.
a. Connaître la table de 2 de la multiplication.
b. Multiplier un nombre par 10.
c. Connaître différentes écritures du nombre 1 000.
2. Utiliser les fonctions de base de la calculatrice.
3. Résoudre des problèmes relevant de la multiplication.

1 a. Complète.
3×2 5×2 4×2 6×2 7×2 8×2
© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement. 

...... ...... ...... ...... ...... ......

b. Complète.
3 × 10 5 × 10 9 × 10 10 × 10 15 × 10 67 × 10

...... ...... ...... ...... ...... ......

c. Barre les étiquettes qui ne sont pas égales à 1 000.

50 × 2 999 + 1 500 + 500

900 + 100 100 × 10 99 + 100

2 Utilise ta calculatrice pour effectuer ces opérations.


234 + 56 + 499 = ............ 1 563 – 685 = ............ 47 × 8 = ............

3 Une tablette de chocolat est formée de 6 barres de 2 carrés.


Combien contient-elle de carrés de chocolat ?

...........................................................................................................................................................

...........................................................................................................................................................

185
Nom : …………………………………………………………..….… Prénom : ……………..…………………………..………………… Date : …………………..……………………

Compétences Évaluation
Géométrie
4. Tracer un carré sur quadrillage.
5. Décrire le cube et le pavé droit.

4 Trace un carré. 5 a. Entoure en bleu les sommets du pavé.


Un côté est déjà tracé. b. Repasse en vert trois arêtes de même
longueur.

© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement. 
Compétences Évaluation
Grandeurs et mesures
6. Utiliser les unités de longueur : m, cm, km.
7. Résoudre un problème sur les longueurs.

6 Complète.
1 m = ......... cm 1 m 50 cm = ............ cm 2 m 5 cm = ......... cm

1 km = ............ m 1 km 200 m = ............ m

7 Un tour de piste mesure 500 m.


Combien de tours doit-on effectuer pour parcourir 1 km ?

...........................................................................................................................................................

O n $doIt effectuer ...... toUr∑.

186
120 Multiplication : les tables de 3 et de 4
Compétences  Calcul mental
Construire et apprendre Moitié d’un nombre inférieur à 30. L’enseignant dit : « Moitié de 24 », l’élève écrit 12.
les tables de 3 et de 4 Items : Moitié de 24 ; moitié de 10 ; moitié de 16 ; moitié de 12 ; moitié de 18 ; moitié de 14 ;
de la multiplication. moitié de 20 ; moitié de 26 ; moitié de 22 ; moitié de 28.

Observations préalables
Les tables de multiplication doivent être connues des élèves car elles constituent une base pour toute l’arithmétique. Cet
apprentissage commence au CE1 et continue pendant toute la scolarité primaire ; il faut donc accepter de l’étaler dans la
durée et d’y revenir fréquemment. Bien que cet apprentissage repose sur la mémorisation, il a été montré qu’un élève
capable de construire ou de reconstruire ses tables de multiplication réussit mieux à les mémoriser. Il est donc souhaitable
d’aider les élèves à construire ces tables avant de les inciter à les mémoriser.

Activités collectives
Matériel : Un jeu de 10 ou 12 cartes comportant chacune Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
3 points ; un jeu de 10 ou 12 cartes comportant chacune L’enseignant dirige les élèves vers les premières illustrations
4 points (cf. matériel photocopiable ci-après). du fichier. Théo est en train de construire la table de 3 de
la multiplication. Il a déjà écrit les quatre premiers résul-
Æ Activité préliminaire tats, en ajoutant chaque fois 3 au résultat qui précède. Cette
démarche rappelle les remarques faites lors de l’activité pré-
L’enseignant est le meneur de jeu. Il demande à un élève de liminaire. Les élèves sont incités à compléter la table de 3
venir tirer deux cartes du jeu de cartes à 3 points. L’élève jusqu’à 10 × 3 en vérifiant que leurs calculs correspondent
montre ses cartes à ses camarades, l’enseignant demande à la bien aux résultats écrits au tableau lors de l’activité prélimi-
classe d’écrire sur l’ardoise le nombre de points tirés. L’élève naire. Une récapitulation orale des dix résultats est dirigée
qui a tiré les cartes valide en dénombrant. L’enseignant écrit par l’enseignant puis la classe se penche sur les calculs de
au tableau : 2 × 3 = 3 + 3 = 6. Léa. Elle est en train de construire la table de 4 de la multipli-
Un autre élève vient tirer quatre cartes du même jeu et la même cation. L’analogie avec le travail précédent et celui de l’acti-
démarche est appliquée. L’enseignant écrit  : 4 × 3 = 3 + 3 + 3 + 3 vité préliminaire n’échappera pas aux élèves qui complètent
= 12. Un arbre à calcul peut être dessiné sous la somme de la table de 4 jusqu’à 10 × 4. Une récapitulation orale des
quatre termes qui fait apparaître 6 + 6  ; on peut aussi faire dix résultats est dirigée par l’enseignant qui signale que ces
remarquer que 4 × 3 est le double de 2 × 3. Les tirages se résultats devront progressivement être sus par cœur. Lors
poursuivent avec : 5 × 3 ; 6 × 3 ; 8 × 3 ; 10 × 3. Chaque produit de la prochaine séance, il interrogera oralement les élèves
est écrit au tableau sous forme de somme et l’enseignant sol- sur les cinq premiers résultats de chaque table. Un affichage
licite les remarques des élèves sur certaines « astuces » de mural peut favoriser la familiarisation avec ces tables.
calcul prenant en compte les résultats précédents. Il sera masqué lors des interrogations orales. L’enseignant
Le même travail est repris avec le jeu de cartes à 4 points et pose la question rituelle : « Qu’avons-nous appris aujourd’hui ? »
donne lieu au même type d’écritures et de remarques. Les Il attend une réponse proche de  : «  Nous avons appris à
produits et les sommes restent écrits au tableau. construire la table de 3 et la table de 4 de la multiplication. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • 2 Cet exercice reprend la démarche de l’exercice 1 avec la
table de 4.
1 Dans cet exercice, les élèves doivent barrer les nombres
qui ne sont pas dans la table de 3. Ils vérifient leurs résultats 3 Les élèves doivent compléter des produits par 3 ou par 4
à partir de la table de 3 qu’ils viennent de construire dans le en s’aidant des tables construites précédemment et en utili-
« Découvrons ensemble ». sant la commutativité de la multiplication. Cette appropriation
des tables favorise leur mémorisation.

187
Leçon
120
Matériel photocopiable

188
– Multiplication : les tables de 3 et de 4

© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement. 
121 Apprentissage des tables de multiplication
Compétences Calcul mental
Apprendre les tables. Double d’un nombre inférieur à 20. L’enseignant dit : « double de 13 » ; l’élève écrit 26.
Utiliser la commutativité Items : Double de 13 ; double de 12 ; double de 8 ; double de 10 ; double de 7 ; double de 15 ;
de la multiplication. double de 16 ; double de 9 ; double de 14 ; double de 17. 

Observations préalables
Avec cette leçon, nous souhaitons premièrement montrer aux élèves qu’à partir d’un résultat connu dans une table, il est
possible de trouver les autres ; deuxièmement que le nombre de résultats à connaître peut être divisé par deux grâce à la
commutativité. En outre, connaître les tables de multiplication des nombres inférieurs ou égaux à 5, c’est connaître les trois
quarts de l’ensemble des tables. Il ne reste plus qu’à apprendre les produits dont les deux facteurs sont supérieurs à 5.

Activités collectives
ou que l’on monte dans la table.
Matériel : Un cache cartonné que l’enseignant déplacera
sur certains résultats de la table qu’il va écrire au tableau ;
un tableau à double entrée contenant les tables de 1 à 10 Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
(cf. matériel photocopiable ci-après). Les élèves observent les illustrations du fichier et recon-
naissent la situation de l’activité préliminaire. Un élève lit la
Æ Activité préliminaire bulle de Léa et l’enseignant demande à la classe de compléter
les produits se trouvant sous le produit 5 × 5. Un autre élève
Après avoir travaillé lors de la leçon précédente sur la lit la bulle de Théo et l’enseignant demande à la classe de
construction des tables de 3 et de 4, l’enseignant propose de compléter les produits se trouvant au-dessus de 9 × 5.
construire la table de multiplication de 5. Il écrit au tableau Un autre élève encore lit la bulle de Mélissa et la classe com-
la liste des dix produits de la table de 5 et demande aux plète les produits 7 × 5 et 5 × 7.
élèves quels sont les produits dont ils connaissent la valeur. L’enseignant prolonge ce travail en interrogeant oralement
Il recueille de façon immédiate les résultats de 1 × 5, 2 × 5, les élèves sur la valeur de 3 × 7 qui se trouve dans la table
10 × 5 et peut-être 5 × 5. Il les valide et les note. de 7 qu’ils n’ont pas encore étudiée, mais aussi dans la table
Puis il demande aux élèves de procéder de la même façon de 3 car 3 × 7 = 7 × 3 ; de même pour 4 × 9 ; 5 × 8 ; 3 × 6…
que pour les tables de 3 et de 4 pour calculer les produits L’enseignant affiche alors le tableau à double entrée des
manquants. En progressant de proche en proche, la classe tables de 1 à 10 (matériel photocopiable). Il contient déjà les
complète la liste des dix résultats. L’enseignant se munit d’un résultats que les élèves connaissent. L’enseignant rappelle
cache vertical et commence par masquer les résultats à partir comment lire ce tableau puis, il complète avec eux, par com-
de 3 × 5. Il demande à un élève de retrouver la valeur de 3 × 5, mutativité, la partie correspondant au début des tables de 6,
puis de 4 × 5 ; au fur et à mesure des propositions, il des- de 7, de 8, de 9 et de 10. Il souligne que les élèves connaissent
cend le cache vers le bas. Puis il le place verticalement sur déjà la plus grosse partie de ce qu’ils devront mémoriser au
les neuf premiers produits ne laissant voir que le produit cours des semaines à venir.
10 × 5 = 50 et demande à un élève de retrouver les produits À la fin de la séance, l’enseignant pose la question rituelle :
9 × 5, puis 8 × 5… «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui  ?  » Il attend une réponse
Il peut conclure en leur disant que, quand, dans la table de 5, proche de : « Nous avons appris à retrouver certains résultats
on connaît un résultat, on peut trouver les résultats proches. Il dans une table de multiplication et à renverser des multiplica-
suffit d’ajouter 5 ou de retrancher 5, selon que l’on descende tions pour les rendre plus faciles. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • 4 Réinvestissement : Les élèves doivent tracer un carré et
un rectangle sur un quadrillage.
1 Dans cet exercice, les élèves doivent retrouver la valeur
de 5 × 2 puis les deux produits qui suivent en « descendant »
dans la table de 2. Ils doivent faire le même travail à partir de
5 × 3 en « descendant » dans la table de 3. Coin du chercheur
2 Dans cet exercice, les élèves doivent retrouver la valeur Les élèves peuvent écrire la liste des nombres de 55
de 10 × 4 puis les deux produits qui précèdent en « remon- à 65 et sélectionner ceux dont le chiffre des unités est
tant  » dans la table de 4. Ils doivent faire le même travail à inférieur au chiffre des dizaines : 60, 61, 62, 63, 64, 65.
partir de 10 × 3 en « remontant » dans la table de 3. Il y a donc 6 nombres ayant cette propriété.
3 Dans cet exercice, les élèves doivent utiliser la commuta-
tivité de la multiplication pour retrouver la valeur de certains
produits qui font partie des tables de 2, de 3, de 4 ou de 5.

189
Leçon 121 – Apprentissage des tables de multiplication
Matériel photocopiable

(À agrandir)

× 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

1 1 2 3 4 5

2 2 4 6 8 10

© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement. 
3 3 6 9 12 15

4 4 8 12 16 20

5 5 10 15 20 25

6 6 12 18 24 30

7 7 14 21 28 35

8 8 16 24 32 40

9 9 18 27 36 45

10 10 20 30 40 50

190
122 Mesurer des masses (1)
Compétences Calcul mental
Choisir une unité de masse. Table de multiplication de 3. L’enseignant dit : « 4 × 3 » ; l’élève écrit 12.
Mesurer une masse en grammes. Items : 4 × 3 ; 5 × 3 ; 7 × 3 ; 9 × 3 ; 10 × 3 ; 2 × 3 ; 8 x 3 ; 6 × 3 ; 1 × 3 ; 3 × 3.

Observations préalables
Une masse est une quantité de matière que l’on exprime en g ou en kg. La masse est la même que l’on soit sur la Terre, sur la
Lune, dans une station spatiale… Elle est souvent confondue avec le poids qui est une force exercée par la Terre et due à la gra-
vitation. L’emploi du verbe « peser » pour mesurer une masse est une conséquence de cette confusion. Le poids se mesure en
newtons et la masse en grammes. On pèse 6 fois moins sur la Lune que sur Terre. Cette subtilité est bien sûr hors programme
à l’école primaire !
Au cours de cette leçon, le travail sur le fichier doit être précédé de manipulations. L’étude et l’utilisation d’une boîte de masses
marquées nous semblent indispensables. L’ordre de grandeur (4 objets pesant environ 1 g ou 1 kg) est abordé. On vérifie d’abord
en soupesant les objets puis en les pesant à l’aide d’une balance de Roberval.

Activités collectives
en équilibre lorsque la masse de l’objet à peser est égale à la
Matériel : Balances de Roberval avec leurs masses mar- somme des masses marquées que l’on place sur l’autre plateau.
quées ; photos d’objets ou de sujets ainsi que des étiquettes À tour de rôle, dans chaque groupe, les élèves soupèsent
masse (cf. matériel photocopiable ci-après)  ; différents un objet pour en évaluer la masse puis ils vérifient leur éva-
objets pour la pesée : punaises, trombones, fruits (pomme, luation en effectuant la pesée. L’enseignant intervient pour
banane, ananas, pastèque), dictionnaire, cartable ; ardoise corriger les erreurs.
ou cahier de brouillon pour réaliser les calculs.
Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
L’enseignant demande aux élèves d’observer les dessins et les
Æ Activités préliminaires différentes balances (première partie). La punaise est posée
Activité 1 – L’ordre de grandeur : gramme – kilogramme sur le plateau d’une balance de ménage : sa masse est de 1 g.
La masse de la bouteille est mesurée sur une balance
L’enseignant fait découvrir aux élèves une boîte de masses
de Roberval et vaut 1 kg. Mélissa se pèse avec un pèse-
marquées. Il montre la masse de 1 g et celle de 1 kg. Il indique
personne : sa masse est de 29 kg.
que le gramme qui a pour symbole « g » et le kilogramme qui
L’enseignant propose ensuite aux élèves de donner un ordre
a pour symbole « kg » sont des unités de mesure de masse.
de grandeur des masses des objets proposés (deuxième
Les élèves soupèsent à tour de rôle ces deux masses marquées.
partie) : « La masse d’une gomme est-elle de 20 g ou 20 kg ? »
Elles sont posées à tour de rôle sur le plateau de la balance.
→ Une gomme, c’est léger : 20 g.
L’enseignant les interroge ensuite :
– «  La masse d’une trousse est-elle de 200 g ou 200 kg ?  »
– « Citez des objets qui pèsent environ 1 g. » → Une punaise,
→ 200 kg, c’est très lourd ; on ne peut pas la porter  : une
un trombone…
trousse pèse donc 200 g.
– « Citez des objets qui pèsent environ 1 kg. » → Un gros livre,
– «  La masse d’un cartable est-elle de 3 g ou 3 kg ?  » → Un
un litre d’eau, un paquet de pâtes, six pommes… L’enseignant
cartable, c’est plus lourd que trois punaises  : sa masse est
fait vérifier les masses des objets cités avec la balance.
donc de 3 kg.
Il fait remarquer que celle des objets « légers » s’exprime en
L’enseignant demande ensuite : « Comment connaître la masse
grammes et celle des objets « lourds » en kilogrammes.
du livre ? » (troisième partie) → « Pour connaître la masse du
Il affiche au tableau des photos de sujets et d’objets (matériel
livre, il faut additionner les différentes masses posées sur le pla-
photocopiable). Il demande ensuite aux élèves de les classer
teau. » L’enseignant sera attentif lors de la pose de l’addition.
en deux colonnes : ceux dont la masse s’exprime en gramme
Le livre pèse : 50 g + 100 g + 200 g + 500 g = 850 g.
et ceux dont la masse s’exprime en kilogramme.
L’enseignant pose alors la question rituelle : « Qu’avons-nous
Activité 2 – La pesée appris aujourd’hui ? » Il attend une réponse proche de : « Nous
L’enseignant répartit les élèves en autant de groupes qu’il a de avons appris à choisir une unité de masse  : gramme ou kilo-
balances à sa disposition. Il distribue un objet à chaque groupe gramme. Nous avons appris à mesurer la masse d’un objet
(livre, trousse, ballon, etc.). Il fait remarquer que les plateaux sont avec une balance. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • 3 Problème : Les élèves doivent comparer les masses de
différents objets avec une masse de 500 g : la peluche est sur
1 Cet exercice se réfère à la partie 2 du «  Découvrons le plateau le plus bas, elle pèse plus de 500 g. Le ballon est
ensemble ». Un chat pèse 4 kg, un livre 300 g, une vis 25 g, sur le plateau le plus haut, il pèse moins de 500 g. La canette
un enfant de 30 kg, un cheval 500 kg. est sur le plateau le plus haut, elle pèse moins de 400 g donc
2 Cet exercice se réfère à la partie 3 du «  Découvrons moins de 500 g. Les objets qui pèsent moins de 500 g sont :
ensemble ». L’enseignant devra être attentif à la pose des addi- le ballon et la canette.
tions. Le melon : 700 g ; la poire : 155 g ; la grappe de raisin : 205 g.

191
Leçon
122
Matériel photocopiable
– Mesurer des masses (1)

192
© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement. 
123 Mesurer des masses (2)
Compétences Calcul mental
Mesurer une masse Complément à la dizaine supérieure. L’enseignant dit : « De 27 pour aller à 30 » ; l’élève écrit 3.
en grammes et Items : De 27 pour aller à 30 ; de 36 pour aller à 40 ; de 25 pour aller à 30 ; de 18 pour aller à 20 ;
kilogrammes. Connaître de 49 pour aller à 50 ; de 16 pour aller à 20 ; de 55 pour aller à 60 ; de 88 pour aller à 90 ;
la relation kg → g. de 76 pour aller à 80 ; de 97 pour aller à 100.

Activités collectives
Activité 2
Matériel : Des balances de Roberval ; des masses mar-
L’enseignant propose à chaque groupe de peser un objet
quées  ; des objets qui pèsent moins et plus de 1 kg ou
dont la masse est supérieure à 1 kg. Chaque groupe doit
exactement 1 kg (bouteille d’eau, sachets de farine, de riz,
peser l’objet et écrire le résultat de la pesée sous la forme :
de pâtes, de sucre…).
« … kg … g ». Lors de l’écriture du résultat, les kilogrammes
doivent être écrits avant les grammes. L’enseignant demande
ensuite de transformer le résultat en grammes.

Æ Activités préliminaires Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •


L’enseignant demande aux élèves d’observer le dessin et de
Activité 1 – Mise en évidence de la relation procéder à la pesée. L’égalité est alors complétée :
entre le gramme et le kilogramme 1 kg = 500 g + 500 g = 1 000 g. Les élèves constatent que c’est
L’enseignant montre aux élèves différents objets dont la bien la relation déjà écrite au tableau.
masse est de 1 kg (paquet de pâtes, bouteille d’eau en plas- Ils doivent ensuite déterminer la masse du livre. L’enseignant
tique). Il procède à leur pesée avec la masse marquée de 1 kg. insistera sur la nécessité d’écrire les kilogrammes avant les
Il fait constater que ces objets ont une masse voisine de 1 kg. grammes. Le livre pèse 1 kg 250 g.
L’enseignant répartit les élèves en autant de groupes que de L’enseignant pose alors la question rituelle : « Qu’avons-nous
balances à sa disposition. Il distribue les objets précédents appris aujourd’hui ? » Il attend une réponse proche de : « Nous
et demande de les peser en grammes. Les élèves constatent avons appris qu’un kilogramme est égal à 1 000 g. Nous savons
que ces objets ont une masse voisine de 1 000 g. L’enseignant qu’il faut noter les kilogrammes avant les grammes lorsque l’on
écrit l’égalité au tableau : 1 kg = 1 000 g. écrit le résultat d’une pesée. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • ➤ Prolongements
1 Cet exercice permet aux élèves de voir différentes décom- ➢ Photofiche S47
positions de 1 kg. 1 kg, c’est : « 900 g + 100 g », « 500 g + 500 g », Le premier exercice permet aux élèves de revoir la rela-
« 400 g + 600 g ». tion entre le gramme et le kilogramme : 1 kg = 1 000 g.
2 L’élève écrit les résultats de différentes pesées. L’ananas Les étiquettes entourées seront  : 800 g + 200 g  ;
pèse  : 1 kg 200 g ; la pastèque  : 1 kg 550 g ; les bananes  : 500 g + 500 g ; 700 g + 300 g ; 1 000 g. Lors du second
1 kg 100 g. exercice, les élèves doivent être attentifs à noter les
3 Problème : Les élèves doivent calculer la masse du jus kilogrammes avant les grammes lors de l’écriture du
d’orange contenu dans la bouteille. Pour cela, ils doivent résultat.
résoudre une situation soustractive : la masse de la bouteille
pleine moins la masse de la bouteille vide (1 kg 200 g – 200 g = ➢ Photofiche A27
1 kg). L’enseignant attirera leur attention sur les masses : la Les deux premiers exercices de conversion reviennent
masse de 1 kg a été supprimée entre les deux pesées ; seule sur la relation entre le gramme et le kilogramme. On
la masse de 200 g reste. La masse du jus est donc de 1 kg. pourra signaler la similitude avec la relation entre le
4 Réinvestissement : C’est un exercice de géométrie où mètre et le kilomètre. Dans l’exercice 3, la masse des
il faut reconnaître les faces, les sommets et les arêtes d’un tomates est égale à 1 050 g, soit 1 kg 50 g ; la masse
pavé droit. des carottes est égale à 1 kg 250 g, soit 1 250 g. Dans le
problème, l’élève doit utiliser la relation 1 kg = 1 000 g.
Sur un plateau de la balance, il y a une masse de 1 kg,
Coin du chercheur
soit 1 000 g. Sur l’autre plateau : 500 g + 200 g + 200 g
Dans la figure, on compte 6 triangles : 4 triangles = 900 g. Puisqu’il y a équilibre de la balance, la masse
distincts et 2 triangles formés par l’assemblage inconnue est donc de 1 000 g – 900 g = 100 g.
de 2 des triangles précédents.

193
124 La multiplication : distributivité (1)
Compétence Calcul mental
Utiliser la distributivité Table de multiplication de 4. L’enseignant dit : « 4 × 4 » ; l’élève écrit 16.
pour calculer un produit. Items : 4 × 4 ; 5 × 4 ; 3 × 4 ; 1 × 4 ; 6 × 4 ; 7 × 4 ; 9 × 4 ; 8 × 4 ; 2 × 4 ; 10 × 4.

Observations préalables
Au cycle 2, les élèves sont confrontés à des calculs multiplicatifs mais ne connaissent pas les tables de multiplication au-
delà de celle de 5. Ils vont découvrir que ces calculs peuvent être traités par des procédures de calcul réfléchi en utilisant
la distributivité par rapport à l’addition.

Activités collectives
Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• • 9×7=5×7+4×7
9 × 7 = 35 + 28
Les élèves ouvrent leur fichier et observent les grands rec- 9 × 7 = 63
tangles quadrillés. L’enseignant demande : Théo, quant à lui, décompose 7 en 4 + 3 et partage le rec-
– « Comment peut-on écrire le nombre de carreaux sous la forme tangle horizontalement. Le codage en couleurs permet une
d’un produit ? » Les réponses attendues sont 9 × 7 ou 7 × 9. bonne visualisation de ce partage : la partie jaune correspond
– « Connaissez-vous la valeur de ce produit ? » Les élèves ne au produit 4 × 9 ; la partie bleue correspond au produit 3 × 9.
connaissent pas encore ce produit. Il calcule d’abord 4 × 9 carreaux ; ensuite il calcule 3 × 9. Les
– « Comment peut-on faire pour la calculer ? » élèves complètent les calculs de Théo :
– « Observez les calculs de Léa et de Théo et expliquez ce qu’ils 7×9=4×9+3×9
font. » 7 × 9 = 36 + 27
Puisque Léa ne sait pas calculer immédiatement 9 × 7, elle 7 × 9 = 63
partage le rectangle en deux parties. Elle décompose 9 en L’enseignant demande : « Pourrait-on trouver un autre décou-
5 + 4 et partage le rectangle verticalement. Le codage en page qui permette de calculer le produit 7 × 9 ? » Toute réponse
couleurs permet une bonne visualisation de ce partage. Elle permettant de parvenir au résultat sera acceptée : par
utilise cette méthode car elle connaît les tables de 4 et de 5 exemple, 7 × 9 = 2 × 9 + 5 × 9.
et sait calculer les produits 5 × 7 et 4 × 7. Elle peut donc À l’issue de cette activité, l’enseignant pose la question
calculer le produit 9 × 7. Elle calcule d’abord 5 × 7 carreaux rituelle : « Qu’avons-nous appris aujourd’hui ? » Il attend une
(la partie rose du quadrillage) ; ensuite elle calcule 4 × 7 (la réponse proche de : « Nous avons appris à décomposer un
partie verte du quadrillage). Les élèves terminent les calculs grand produit en produits plus petits que l’on sait calculer. »
de Léa, puis confrontent leurs résultats :

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • ➤ Prolongements
1 C’est un exercice d’application de la première partie ➢ Photofiche S48
du «  Découvrons ensemble  ». Sur le dessin, c’est le décou- Cette fiche est un outil de remédiation pour les élèves
page vertical du quadrillage par la décomposition de 7 en qui ne maîtrisent pas le calcul du produit en utilisant
5 + 2 qui est privilégié. Ce découpage impose l’égalité  : la distributivité. Elle présente deux exercices dans le
7 × 6 = 5 × 6 + 2 × 6. Le codage en couleurs est ici une aide même esprit que ceux du fichier où la décomposition
précieuse. Toute autre démarche aboutissant au bon résultat imposée d’un des termes du produit ne laisse pas le
sera acceptée et développée. choix de la distributivité.
2 C’est un exercice d’application de la seconde partie du
« Découvrons ensemble ». Sur le dessin, c’est le découpage ➢ Photofiche A28
horizontal du quadrillage par la décomposition de 8 en 4 + 4 Cette fiche d’approfondissement propose deux exer-
qui est privilégié. Il impose l’égalité : 8 × 9 = 4 × 9 + 4 × 9. cices sans décomposition préalable d’un des termes
Le codage en couleurs est ici aussi une aide précieuse. Toute des produits, laissant ainsi à chaque élève le choix de
autre démarche aboutissant au bon résultat sera acceptée. la distributivité.

194
125 La multiplication : distributivité (2)
Compétence Calcul mental
Calculer un produit en utilisant Ajouter un nombre de dizaines. L’enseignant écrit : « 210 + 20 » ; l’élève écrit 230.
la multiplication par 10 Items : 210 + 20 ; 150 + 30 ; 220 + 20 ; 310 + 30 ; 500 + 50 ; 540 + 30 ; 400 + 20 ;
et la distributivité. 240 + 40 ; 30 + 120 ; 750 + 40.

Observations préalables
Après avoir étudié la distributivité pour calculer un produit dont les termes étaient inférieurs à 10, nous allons aborder, dans
cette leçon, le cas où l’un des termes du produit est supérieur à 10 en utilisant sa décomposition additive sur le nombre 10.

Activités collectives
calculer des doubles et de les ajouter ; dans le second parce
Matériel : Une photocopie agrandie de l’immeuble (cf. maté- qu’il s’agit de multiplier par 10 (compétence acquise lors de la
riel photocopiable ci-après) par groupe de 2 ou 4 élèves. leçon 107) et d’ajouter un petit produit.

Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
Æ Activité préliminaire Les élèves lisent silencieusement la consigne. Ils observent
L’enseignant affiche le poster et les élèves observent le le dessin de l’immeuble et complètent les calculs de Mélissa.
dessin de l’immeuble  : « Quel est le nombre de fenêtres de Les réponses attendues sont :
cet immeuble  ?  » L’arbre devant l’immeuble cachant des 14 × 6 = 10 × 6 + 4 × 6 = 60 + 24 = 84.
fenêtres, le nombre total ne pourra être trouvé que par un Les élèves constatent, une nouvelle fois, que la décomposition
calcul réfléchi. Les élèves cherchent d’abord individuelle- de 14 en 10 + 4 permet de calculer facilement le produit. La
ment puis confrontent leurs résultats par petits groupes. mise en commun permet de vérifier si la démarche proposée
L’enseignant observe les différentes procédures mises en est bien comprise et bien appliquée. L’enseignant reprend en
place et conseille les élèves en difficulté. Lors de la mise en atelier les élèves encore en difficulté et les fait travailler à partir
commun, quelques élèves notent leur réponse au tableau et de quadrillages. Par exemple : « Combien de carreaux compte-t-
expliquent leur démarche. La classe valide ou non en argu- on dans un rectangle de 13 carreaux de long et 5 de large ? » Les
mentant. Toutes les propositions de décompositions sont exa- décompositions 10 × 5 + 3 × 5 et 6 × 5 + 7 × 5 sont utilisées et
minées avec attention. comparées ; chacune donnant un résultat exact, c’est à chacun
Parmi les propositions, l’enseignant retient : de choisir la démarche qui lui paraît la plus efficace.
– 13 × 4 = 13 × 2 + 13 × 2 = 26 + 26 = 52 À l’issue de la séance, l’enseignant pose la question rituelle :
– 13 × 4 = 10 × 4 + 3 × 4 = 40 + 12 = 52 « Qu’avons-nous appris aujourd’hui ? » Il attend une réponse
Il fait constater aux élèves que ces deux calculs sont les plus proche de : « Nous avons appris à décomposer un grand produit
simples à effectuer  : dans le premier parce qu’il s’agit de en produits plus petits en utilisant la multiplication par 10. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • Coin du chercheur
1 C’est un exercice d’application similaire à celui de l’acti- Les élèves ne doivent pas associer toutes les formes
vité du «  Découvrons ensemble  ». Mathix donne un conseil arrondies (ellipses) à un cercle ; seuls 6 cercles
mais aucune décomposition n’est imposée. Si certains élèves se cachent dans cette figure.
ont trouvé la réponse exacte avec une décomposition autre
que 13 × 5 = 10 × 5 + 3 × 5, on compare les avantages des
différentes décompositions. ➤ Prolongements
2 et 3 Les élèves qui le peuvent effectuent les calculs ➢ Photofiche S49
mentalement. Les élèves en difficulté ou ceux qui le sou- Cette fiche de soutien est un outil de remédiation pour
haitent peuvent tracer, sur leur cahier d’essai, des rectangles les élèves qui ne maîtrisent pas le calcul du produit en
avec quadrillage en s’aidant des carreaux de leur cahier. Ils utilisant la distributivité. Elle propose trois exercices
décomposent alors les nombres en utilisant ce support visuel. pour lesquels la décomposition des nombres supé-
4 Réinvestissement : Vérifier que les élèves disposent du rieurs à 10 est imposée sous la forme 10 + ... comme
matériel nécessaire : équerre et crayon bien taillé. Vérifier le dans les exercices du fichier.
placement de l’équerre. Les causes d’erreurs : l’équerre est
mal placée ; l’équerre a bougé pendant le tracé... Cet exercice
➢ Photofiche A29
est difficile car l’élève, après avoir placé l’équerre pour tracer Cette fiche d’approfondissement propose trois exer-
l’angle droit sur le segment de gauche, doit la retourner pour cices pour lesquels aucune décomposition des nombres
tracer l’angle droit à partir du point bleu du segment de droite. n’est proposée.

195
Leçon
125
Matériel photocopiable

196
– La multiplication : distributivité (2)

© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement. 
Calcul réfléchi :
126 Calculer la moitié d’un nombre de dizaines
Compétence  Calcul mental 
Calculer la moitié d’un nombre Tables de multiplication de 2 et de 3. L’enseignant dit : « 4 × 2 » ; l’élève écrit 8.
entier de dizaines. Items : 4 × 2 ; 7 × 2 ; 5 × 2 ; 6 × 2 ; 9 × 2 ; 3 × 3 ; 8 × 3 ; 6 × 3 ; 9 × 3 ; 5 × 3.

Activités collectives
de 40 ¤, soit 20 ¤, puis prendre la moitié de 10 ¤, ce qui
Matériel : Par élève : le matériel de numération structuré nécessite l’échange de 10 ¤ en deux billets de 5 ¤ pour que le
en dizaines et unités  de la page matériel A  ; la monnaie partage puisse se faire. La moitié de 50 ¤, c’est donc 25 ¤. La
factice des pages matériel G et H du fichier. correction au tableau permet de vérifier : 50 = 25 + 25.
L’enseignant renouvelle les manipulations avec d’autres
Æ Activités préliminaires sommes.
Activité 1
Les nombres entiers de dizaines sont représentés par les
Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
barres dizaines du matériel de numération. L’enseignant Les élèves observent comment Théo calcule la moitié de 60.
demande de calculer la moitié de 40 en utilisant les barres L’enseignant leur demande de prendre leur matériel de numé-
dizaines du matériel. Les élèves prennent quatre barres ration et de réaliser le partage : 6 d = 3 d + 3 d. Ils observent
qu’ils partagent en deux paquets de deux barres. La moitié et complètent le schéma du fichier qui concrétise la manipu-
de 40 est donc 20. Ils vérifient en effectuant une addition : lation effectuée. La moitié de 6 d, c’est 3 d ; la moitié de 60,
20 + 20 = 40. c’est donc 30. On vérifie  : 60 = 30 + 30. L’enseignant fait
L’enseignant demande de calculer la moitié de 30. Les élèves remarquer que, si on connaît la moitié de 6, on sait calculer la
prennent trois barres dizaines et se rendent compte que, pour moitié de 60 (6 dizaines).
prendre la moitié de trois dizaines, il faut prendre la moitié de Les élèves observent ensuite comment Léa calcule la moitié
deux dizaines et la moitié d’une dizaine entière. Il faut donc de 70. Munis de leurs 7 dizaines, certains élèves proposeront
changer 10 en 5 + 5. La correction au tableau permet d’écrire sans doute la démarche abordée lors des activités prélimi-
30 = 15 + 15. naires en échangeant une dizaine contre 10 jetons unités. La
moitié de 60, c’est 30 ; la moitié de 10, c’est 5. La moitié de 70,
Activité 2 c’est 35. On vérifie : 70 = 35 + 35.
L’enseignant propose de prendre la moitié d’une somme En fin de séance, l’enseignant pose la question rituelle  :
d’argent. Il demande de calculer la moitié de 50 ¤. Les élèves «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui  ?  » Il attend une réponse
prennent 5 billets de 10 ¤. Ils se rendent compte que, pour proche de  : «  Nous avons appris à calculer la moitié d’un
prendre la moitié de 50 ¤, il faut prendre d’abord la moitié nombre entier de dizaines. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • devrait pas engendrer de difficultés particulières. Les élèves
peuvent avoir recours au matériel de numération ou à la mon-
1 et 2 Dans le premier exercice, les élèves calculent la naie factice s’ils en éprouvent le besoin. On peut poser aussi
moitié de nombres pairs de dizaines. Dans le second, ils cal- la question : « Combien de pages reste-t-il à lire à Lucas ? »
culent la moitié de nombres impairs de dizaines. Le premier
item est toujours accompagné d’un support visuel analogue à
➤ Prolongement
la situation abordée dans la partie « Découvrons ensemble ».
Les deux autres items sont plus difficiles car les schémas ont ➢ Photofiche S50
disparu. Cette photofiche propose quatre exercices de consoli-
3 Problème : C’est un problème de réinvestissement du dation des acquis de la leçon similaires aux premiers
calcul de la moitié d’un nombre. Le livre a 100 pages : c’est items des exercices 1 et 2 avec l’appui systématique
un nombre pair de dizaines. La résolution de ce problème ne d’un schéma à compléter.

197
Multiplier par un nombre entier de dizaines,
127 de centaines
Compétence Calcul mental
Multiplier par un nombre entier Tables de multiplication de 4 et de 5. L’enseignant dit : « 4 × 5 » ; l’élève écrit 20.
de dizaines ou de centaines. Items : 4 × 5 ; 7 × 4 ; 4 × 4 ; 2 × 4 ; 9 × 4 ; 3 × 5 ; 8 × 5 ; 6 × 5 ; 7 × 5 ; 5 × 5.

Activités collectives
Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• • Les élèves lisent la bulle de Théo qui explique comment
calculer le nombre de crayons. L’enseignant reprend cette
Les élèves observent le tableau des articles. L’enseignant explication au tableau : 300, c’est 3 c ; 2 × 300, c’est 2 × 3 c,
leur demande ensuite de reconnaître les objets représentés c’est-à-dire 6 c, donc 600. Les élèves lisent la règle de mul-
sur les dessins et de trouver leurs noms. Il explique ce qu’est tiplication des centaines énoncée par Mathix. Ils calculent
une facture, la signification des mots « articles », « quantité », ensuite seuls le nombre de feuilles contenues dans quatre
« total » et vérifie la lecture du tableau en posant les questions : paquets et complètent le tableau. Quelques élèves viennent
– « Combien de paquets d’équerres a-t-on commandés ? » expliquer comment ils ont procédé. L’enseignant peut ainsi
– « Quel est le nombre total d’équerres commandées ? »... vérifier si chacun a bien compris la technique étudiée.
Il attire l’attention des élèves sur les calculs : « Regardez com- Comme dans la première partie de l’activité, la mise en com-
ment Léa a calculé.  » Ils lisent les explications écrites dans mun insiste sur les deux étapes du calcul :
la bulle de Léa que l’enseignant reprend au tableau sous le
contrôle de la classe : 30, c’est 3 d ; 7 × 30, c’est 7 × 3 d, c’est- 2 × 300
à-dire 21 d, donc 210. Les élèves lisent la bulle de Mathix qui
donne la règle de multiplication des dizaines.
Ils calculent ensuite, sur leur ardoise, le nombre de stylos. 6 00
L’enseignant vérifie que chacun a bien compris quelle opéra- Pour consolider les techniques de multiplication des dizaines
tion il doit effectuer : 6 × 50. Les élèves peuvent consulter la et des centaines, l’enseignant propose quelques calculs que
table de Pythagore en troisième de couverture. Quand tout le les élèves effectuent sur leur ardoise : 3 × 300 ; 8 × 200 ;
monde a calculé et complété le tableau, l’enseignant demande 4 × 60 ; 50 × 3 ; 4 × 50... Il propose aussi quelques multi-
à quelques élèves d’expliquer comment ils ont procédé. plications faisant apparaître les analogies de calcul : 3 × 2 ;
La mise en commun insiste sur les deux étapes du calcul : la 3 × 20 ; 3 × 200...
première est la multiplication des dizaines ; la seconde est À la fin de la séance, l’enseignant pose la question rituelle :
l’écriture du 0 à droite du nombre obtenu par la multiplication. « Qu’avons-nous appris aujourd’hui ? » Il attend une réponse
Ces deux étapes sont reprises au tableau sous la forme : proche de : « Nous avons appris à multiplier des dizaines ou
des centaines par un petit nombre. »
6 × 50

30 0

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • La seconde explique que, pour multiplier par 10, on écrit 0 à
droite du nombre ; pour multiplier par 100, on écrit 00 à droite
1 Cet exercice montre le lien analogique entre multiplier du nombre.
des unités et multiplier des dizaines entières. Il met en pra-
tique la première règle énoncée par Mathix. Pour calculer les 4 Réinvestissement de la leçon 96 « Mosaïques et symétrie ».
premiers produits, les élèves peuvent disposer des tables de
multiplication ; l’essentiel est qu’ils aient compris la règle
énoncée par Mathix. Coin du chercheur
2 Cet exercice montre le lien analogique entre multiplier Il faut mettre la masse marquée « 1 kg » sur un des
des unités et multiplier des centaines entières. Il met en plateaux et toutes les autres marquées en g sur l’autre.
pratique la seconde règle énoncée par Mathix. Comme pour
l’exercice 1, pour calculer les premiers produits, les élèves
peuvent disposer des tables de multiplication ; l’essentiel est
qu’ils aient compris la règle énoncée par Mathix.
➤ Prolongement
3 Cet exercice vérifie l’ensemble des deux techniques ➢ Photofiche S51
apprises lors de la leçon. L’enseignant rappelle aux élèves Cette photofiche de soutien revient sur les règles de
qu’ils doivent décomposer les produits en deux étapes. La multiplication des dizaines et des centaines et propose
première trouve sa réponse dans les tables de multiplication. trois exercices simples de mise en application.

198
Problèmes de la vie courante :
128 Le tableau à double entrée (2)
Compétence  Calcul mental 
Organiser les informations d’un énoncé Différence entre deux nombres proches. L’enseignant écrit 72 – 68 ;
dans un tableau à double entrée l’élève écrit 4.
afin de faciliter la résolution Items : 72 – 68 ; 35 – 31 ; 51 – 48 ; 86 – 81 ; 32 – 28 ; 54 – 49 ; 82 – 79 ; 
d’un problème. 25 – 19 ; 44 – 38 ; 91 – 88.

Observations préalables
L’enjeu de cette leçon est de faire découvrir aux élèves qu’un tableau à double entrée peut faciliter la résolution d’un pro-
blème. Ils doivent organiser des données (commentaires des élèves sur leurs nombres de billes, affiches de la répartition par
classe des sports pratiqués) pour pouvoir les traiter plus facilement.

Activités collectives
1 Le travail proposé comporte plusieurs étapes : – compléter les cases blanches du tableau qui correspondent
– lire et comprendre l’ensemble des informations données par au nombre d’élèves ayant choisi un des sports dans chacune
les enfants ; des classes ;
– écrire le nombre de billes de chaque couleur de Théo, de – compléter la dernière ligne du tableau en additionnant les
Mélissa et de Léa dans le tableau ; nombres d’élèves pour chaque sport.
– calculer le nombre de billes de chaque enfant dans la der- Les deux premières étapes ne doivent pas poser de pro-
nière colonne ; blème. L’enseignant organise l’étape suivante de ce travail de
– compléter la dernière ligne du tableau en additionnant le la même manière que précédemment : il propose à chaque
nombre de billes pour chaque couleur ; élève de travailler avec son voisin pour remplir la dernière
– compléter la case bleue qui indique le nombre total de billes ligne du tableau.
que possèdent les élèves comme le rappelle Mathix. La correction est collective et s’appuie sur le tableau repro-
Les deux premières étapes ne doivent pas poser de problèmes duit par l’enseignant que les élèves complètent en commen-
insurmontables à l’ensemble de la classe puisque les élèves tant les valeurs qu’ils y écrivent…
ont déjà rencontré de nombreux tableaux à double entrée À la fin de la séance, l’enseignant pose la question rituelle :
dans leur scolarité, même s’ils complètent ici un tableau avec «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui  ?  » Il attend une réponse
des nombres. proche de : « Nous avons appris qu’il est quelquefois possible
Il est souhaitable que l’enseignant organise les étapes sui- de résoudre plus facilement un problème en traduisant l’énoncé
vantes de ce travail : il propose à chaque élève de travailler par un tableau à double entrée. »
avec son voisin pour remplir la dernière colonne, la dernière
ligne du tableau et la case bleue. Cette organisation de classe
favorise la vérification des calculs. ➤ Prolongement
La correction est collective et s’appuie sur le tableau repro- ➢ Photofiche P13
duit par l’enseignant que les élèves complètent en commen- Cette fiche présente trois enfants qui indiquent, cha-
tant les valeurs qu’ils y écrivent… cun dans une bulle, le nombre d’élèves de leur classe
L’enseignant attire leur attention sur la case bleue  : «  Qui a participant aux activités proposées le soir après
ajouté les nombres de la dernière ligne du tableau ? Qui a ajouté l’école. Un tableau récapitule les activités proposées
les nombres de la dernière colonne du tableau ? Avez-vous trouvé et les classes concernées. Les cases du tableau ne
le même résultat ? » Les élèves en concluent que cette case comportent aucune information ; elles sont toutes à
bleue peut être complétée de deux manières. L’enseignant compléter. Sous le tableau, figurent quatre phrases
insiste sur ce point : il convient d’effectuer le calcul de ces à compléter. Les élèves doivent découvrir l’intérêt
deux manières afin de vérifier les calculs. Si elles ne donnent de compléter le tableau pour répondre aux questions
pas le même résultat, c’est qu’il y a une erreur quelque part ! posées. Si certains cherchent à répondre sans com-
2 Le travail proposé ici comporte plusieurs étapes : pléter le tableau, l’enseignant pourra leur montrer
– lire et comprendre l’ensemble des informations données comment la lecture du tableau complété aurait facilité
par l’énoncé et les affiches de couleur ; leur tâche.

199
129 Problèmes : Résoudre une situation de division
Compétence  Calcul mental 
Approcher la division Différence de dizaines. L’enseignant écrit 80 – 30 ; l’élève écrit 50.
à partir d’une situation Items : 80 – 30 ; 40 – 20 ; 50 – 10 ; 60 – 30 ; 50 – 20 ; 60 – 10 ; 70 – 40 ; 80 – 20 ;
de groupements. 80 – 50 ; 90 – 30.

Observations préalables
Les élèves de CE1 choisissent rarement le calcul pour résoudre les problèmes. Leur culture mathématique étant encore trop
légère pour qu’ils se sentent sûrs d’eux, ils préfèrent utiliser le dessin ou le matériel pour trouver les réponses aux situations
problèmes. Les amener à la résolution des problèmes par le calcul est un des objectifs à long terme que nous poursuivons.
Dans cette page de problèmes, où le thème est la résolution de situations de division, nous proposons :
– une progression dans l’aide apportée par le dessin : les situations sont schématisées dans les deux premiers problèmes ;
– une amorce de calculs à compléter sous la forme de produits avant d’écrire la solution dans la phrase réponse.

Activités collectives
général, ils ont placé 18 jetons sur la table ou dessiné 18 ronds
Matériel : 18 jetons par élève. sur leur feuille, fait des paquets de 3 jetons ou entouré des
paquets de 3 ronds puis compté le nombre de paquets (6).
Æ Activité préliminaire L’enseignant annonce le nom de l’opération qu’ils viennent
d’effectuer : la division de 18 par 3. Si des élèves ont choisi de
L’enseignant écrit le problème suivant au tableau : « Théo
range 18 boules en plastique dans des sacs. Un sac doit calculer, ils viennent au tableau exposer leurs calculs. Le calcul
contenir 3 boules. Combien de sacs remplit-il ? » le plus représenté sera certainement : 3 + 3 + 3 + 3 + 3 + 3 =
Les élèves ont le choix de la méthode de résolution : utili- 18. Si aucun élève ne le propose, l’enseignant écrit au tableau :
ser les jetons, le dessin ou le calcul. Ils viennent au tableau 18 = 3 × 6 et fait le lien avec l’écriture multiplicative en expli-
expliquer leurs méthodes. Ceux qui ont utilisé les dessins ou quant chacun des termes de cette égalité. Ces calculs sont
les jetons emploient des procédés qui ne diffèrent guère. En vérifiés et validés par la classe.

Activités individuelles
1 Les élèves lisent le premier problème. L’enseignant s’as- dessins devront être réduits. Il profite de cette remarque pour
sure de sa compréhension en demandant à quelques élèves discuter de la représentation des sucettes ou des jonquilles ;
de le reformuler. Il indique que les boules de Noël sont des- on peut les schématiser par un dessin simple : croix, ronds...
sinées sur le carnet et demande de vérifier qu’il y en a bien Les élèves résolvent individuellement le problème. Quand
20. L’enseignant fait rappeler par un élève la question posée tous ont complété la phrase réponse, l’enseignant invite des
et le nombre de boules contenues dans une boîte. Les élèves élèves qui ont utilisé des méthodes différentes à les exposer
résolvent individuellement le problème en utilisant les boules au tableau. Elles sont discutées, validées ou infirmées.
dessinées sur le carnet. Quand tous ont complété la phrase Majoritairement, les élèves, reprenant les modèles de réso-
réponse, l’enseignant dessine 20 boules au tableau selon lution des problèmes précédents, auront dessiné 20 sucettes
la même configuration que celle du carnet. Il demande à un (ou 21 jonquilles) sous forme de croix, de ronds ou de barres
élève de venir expliquer sa méthode de résolution. La classe et entouré des groupements par 5 (ou 7) pour trouver le
valide ou infirme la solution. L’enseignant propose aux élèves nombre de sachets (ou de bouquets, à savoir 4 ou 3).
de compléter l’égalité : 20 = 4 × 5. Si certains élèves ont dessiné successivement des groupes de
2 Les élèves lisent l’énoncé du problème. L’enseignant 5 sucettes (ou 7 jonquilles) jusqu’à atteindre le nombre de 20
s’assure de sa compréhension en le faisant reformuler par (ou 21) ou utilisé la multiplication 5 × 4 (ou 7 × 3) pour résoudre
quelques-uns. S’ils oublient de mentionner le nombre d’élèves ces problèmes, l’enseignant se saisit de l’occasion pour leur
nécessaires pour former une équipe, il le rappelle. Les élèves faire prendre conscience qu’il est possible de résoudre un pro-
observent maintenant le carnet. L’enseignant demande la blème en faisant des calculs à la place d’un dessin et qu’il peut
signification des croix dessinées. Il explique la différence entre y avoir plusieurs méthodes de résolution d’un problème.
un dessin réaliste et un symbole abstrait. En mathématiques, En fin de séance, l’enseignant pose la question  rituelle :
le second suffit. Les élèves résolvent individuellement le pro- «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui  ?  » Il attend une réponse
blème. Quand ils ont complété la phrase réponse, l’enseignant proche de : « Nous avons appris à résoudre des situations de
dessine 24 croix au tableau et demande à un élève d’effectuer division en utilisant plusieurs méthodes. »
la correction. Il y a 4 équipes de 6 élèves et chaque élève fait
partie d’une équipe. L’enseignant propose aux élèves de com- ➤ Prolongement
pléter l’égalité : 24 = 6 × 4. ➢ Photofiche P14
3 et 4 Les deux derniers problèmes sont similaires ; ils Les collections qui doivent être partagées sont repré-
ne comportent pas de dessin sur le carnet. Les élèves lisent sentées sous forme figurative ou schématique. Les
l’énoncé. L’enseignant s’assure de sa compréhension. Ils deux exercices permettent de réaliser concrètement
constatent que l’illustration aide à comprendre l’énoncé mais deux divisions (de 18 par 3, de 20 par 4) et de faire
qu’elle est insuffisante pour le résoudre. L’enseignant fait le lien avec l’écriture multiplicative sous la forme :
remarquer que, la place sur la page du carnet étant limitée, les 18 = 3 × 6 et 20 = 4 × 5.

200
130 J’ai compris et je retiens (9)
Observations préalables
Cette page est un « Mémo » que l’élève peut consulter librement après que toutes les leçons de la demi-période auront été
étudiées.
Elle récapitule les notions acquises au cours de la demi-période et permet à chacun de mesurer le chemin parcouru dans ses
apprentissages. Pour les élèves, l’activité concrète de cette page consiste à observer les situations proposées et à s’expri-
mer oralement sur chacune d’entre elles. Il est important que chacun mette ses propres mots sur chacune de ces situations.

Æ Conduite de la séance • Je multiplie par un nombre entier de centaines.


« Qui peut expliquer comment on calcule 2 × 300 ? »
Commentaire de chaque partie « Qui peut calculer 2 × 400 ? »
Chaque partie est observée et discutée. • Je connais la table de multiplication de 3.
• Je calcule 9 × 7. « Combien font 4 × 3 ? 6 × 3 ? 8 × 3 ? »
« Qui peut expliquer comment calculer 9 × 7 si on ne connaît ni « Pourquoi, si on connaît 7 × 3, on connaît aussi 3 × 7 ? »
la table de 7 ni celle de 9 ? » • Je connais la table de multiplication de 4.
« Pourrait-on choisir une autre décomposition que 5 + 4 ? » « Combien font 3 × 4 ? 7 × 4 ? 5 × 4 ? »
• Je calcule 14 × 6. « Pourquoi, si on connaît 9 × 4, on connaît aussi 4 × 9 ? »
« Qui peut expliquer comment on calcule ce produit ? »
« Comment faites-vous pour calculer 12 × 5 ? »
• Je mesure une masse en grammes.
« Comment appelle-t-on l’instrument qui permet de mesurer des
masses ? » L’enseignant complète éventuellement les observations des
« Quelle est la position de l’aiguille de la balance à l’équilibre ? élèves. Il fait observer qu’ils ont appris beaucoup de choses
Quelle est la position des plateaux ? » au cours de cette demi-période : multiplier en ligne avec un
« Quelle est l’unité de masse utilisée dans cette pesée ? » nombre de deux chiffres, comparer des masses et peser des
« Comment détermine-t-on la masse du livre ? » objets, construire les tables de multiplication de 3 et de 4. Il
• Je mesure une masse en kilogrammes. leur fait remarquer qu’ils ont aussi appris à renseigner un
« 1 kilogramme, c’est combien de grammes ? » tableau à double entrée pour résoudre plus facilement un pro-
« Comment note-t-on “kilogramme” en abrégé ? » blème, qu’ils savent résoudre une situation de division.
« Pourquoi peut-on dire que le dictionnaire pèse 1 kg 250 g ? » Il leur demande encore si, parmi les thèmes abordés dans
cette page ou dans cette demi-période, ils pensent avoir tout
• Je multiplie par un nombre entier de dizaines. compris. Cette mise au point est précieuse pour les élèves.
« Qui peut expliquer comment on multiplie 7 par 30 ? » Elle leur permet de recevoir les dernières explications avant
« Qui peut calculer de la même façon 4 × 60 ? » l’évaluation qui va suivre.

201
131 Je fais le point (9)
Observations préalables
L’enseignant procède régulièrement au bilan des compétences des élèves. Nous en proposons un, inspiré de la grille de
référence du Socle commun de connaissances et de compétences.
L’élève fait le point sur ses connaissances. Les résultats permettent aussi à l’enseignant de repérer les notions maîtrisées
par la majorité des élèves et celles qui doivent donner lieu à un travail de remédiation en atelier.
Comme les items des pages « Je fais le point » peuvent être anticipés à la maison, l’enseignant peut leur préférer ceux propo-
sés dans le guide pédagogique pour réaliser les évaluations finales des demi-périodes. Il utilisera alors les pages évaluations
du fichier comme activités préparatoires aux évaluations finales.

Consignes de passation
Pour chaque exercice, l’enseignant lit une fois la consigne à haute voix et s’assure que chacun a compris, sans apporter
d’aide. Les élèves travaillent individuellement. Il leur laisse un temps raisonnable pour réfléchir, calculer et rédiger la réponse
puis il passe à l’exercice suivant. L’ensemble des exercices de la page peut être traité en deux séances. Autant que possible
la correction doit avoir lieu le jour même.

Socle commun Commentaires Propositions de remédiation


1. Calculer mentalement Ces opérations bénéficient de la présence Bien différencier les erreurs de raisonnement
en utilisant du quadrillage mais, le découpage n’étant pas et les erreurs de calcul. Pour les premières,
la multiplication. imposé, plusieurs démarches sont possibles il sera sans doute nécessaire de revenir
et seront acceptées si elles sont exactes. sur le travail réalisé lors des leçons 124
° Effectuer une multiplication et 125. Insister sur les découpages
en utilisant la distributivité. sous forme canonique de 14 et de 12.
➢ Photofiches S48 et S49
2. Utiliser les unités De nos jours, la balance de Roberval est Ici encore, le meilleur moyen de remédiation
usuelles de mesure. rarement utilisée dans la vie courante, consiste à organiser des ateliers pratiques
mais elle est irremplaçable pour l’étude de pesées, toujours plus efficaces que
° Mesurer une masse en g des masses car elle permet d’effectuer des le travail sur papier.
et kg. comparaisons sans passer nécessairement ➢ Photofiche S47
par la mesure, ce qui n’est pas le cas avec
les balances automatiques.
3. Utiliser les unités Cet exercice sera d’autant mieux réussi que Les élèves qui commettent des erreurs
usuelles de mesure. les élèves auront eu auparavant l’occasion manquent de références, de points de
de soupeser différents objets pour estimer comparaison. La remédiation peut donc
° Connaître le g et le kg. leur masse, puis de les peser effectivement consister à remplir une fiche-enquête portant
pour vérifier leurs estimations. sur la masse d’une série d’objets connus
allant de quelques grammes à plusieurs
dizaines de kilogrammes.
4. Calculer mentalement Observer si les élèves effectuent les Les élèves reconstruisent les tables comme
en utilisant calculs spontanément ou s’ils sont obligés dans la leçon 120.
la multiplication. d’effectuer des additions ou de tracer Il est important de faire réciter ces tables
des rectangles pour trouver le résultat. le plus souvent possible.
° Connaître les tables
de multiplication de 3
et de 4.
5. Calculer mentalement Pour réussir cet exercice, les élèves doivent : La remédiation portera sur chacune
en utilisant – connaître les tables de multiplication ; des lacunes constatées :
la multiplication. – savoir multiplier par 10 et par 100. – l’apprentissage des tables ;
– la quantité de zéro à écrire après
° Multiplier par le nombre.
un nombre entier
de dizaines ou de centaines. ➢ Photofiche S51

202
Évaluation (9)
Nom : …………………………………………………………..….… Prénom : ……………..…………………………..………………… Date : …………………..……………………

Compétences Évaluation
Nombres et calcul
1. Calculer mentalement en utilisant la multiplication.
a. Multiplier un nombre de un chiffre par un nombre entier de dizaines.
b. Multiplier un nombre de un chiffre par un nombre entier de centaines.
Calculer mentalement en utilisant la multiplication.
2.
Calculer un produit en utilisant un quadrillage.
3. Calculer mentalement en utilisant la multiplication.
a. Mémoriser la table de multiplication de 3.
b. Mémoriser la table de multiplication de 4.

1 Calcule en ligne.
a. 5 × 50 = ............
© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement. 

7 × 30 = ............

b. 4 × 200 = ............ 3 × 300 = ............

2 Calcule.
a. 16 × 4 = 10 × 4 + ............ × 4 16
16 × 4 = ............ + ............ 4
16 × 4 = ............

b. 13 × 5 = ............ × ............ + ............ × ............ 13


13 × 5 = ............ + ............
5
13 × 5 = ............

3 Complète les tableaux.


a.
3×3 5×3 7×3 8×3 9×3

............ ............ ............ ............ ............

b.
2×4 4×4 5×4 7×4 8×4

............ ............ ............ ............ ............

203
Nom : …………………………………………………………..….… Prénom : ……………..…………………………..………………… Date : …………………..……………………

Compétences Évaluation
Mesures
4. Mesurer une masse.
5. Utiliser les mesures de masse.

4 a. Complète. 1 kg
200 g
L*e vase $pèse ………… kg ………… $g.
1 kg = ………… $g
L*e vase $pèse ………… $g + ………… $g = ………… $g.

© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement. 
b. Écris la masse de chaque fruit.
50 g 1 kg 200 g 500 g 200 g 100 g
100 g 20 g 50 g

L*e $citroN $pèse ………… . L‘$anana∑ $pèse ………… . 4 oRange∑ $pèsent ………… .
1 oRange $pèse ………… .

5 Entoure la masse qui convient.

30 kg 30 g 1 000 kg 1 000 g 2 kg 2g

204
132 La multiplication en ligne
Compétence  Calcul mental 
Calculer un produit Trouver combien de fois 2 dans … . L’enseignant dit : « Combien de fois 2 dans 16 ? » ;
en décomposant l’élève écrit 8.
un des deux facteurs Items : Combien de fois 2 dans 16 ? ; combien de fois 2 dans 8 ? ; combien de fois 2 dans 10 ? ;
de façon canonique. combien de fois 2 dans 14 ? ; combien de fois 2 dans 12 ? ; combien de fois 2 dans 6 ? ;
combien de fois 2 dans 18 ? ; combien de fois 2 dans 20 ? ; combien de fois 2 dans 24 ? ;
combien de fois 2 dans 28 ?

Observations préalables
Dans cette leçon, les élèves vont appliquer la distributivité de la multiplication par rapport à l’addition, qu’ils ont découverte
dans les leçons 124 et 125, à des nombres de deux chiffres. La traduction mathématique des calculs par des enchaînements
d’égalités reste encore une difficulté, mais l’aide visuelle qu’apportent les rectangles colorés permet de soutenir la démarche.
Tous les élèves ne vont pas devenir capables d’effectuer ce genre de calcul réfléchi au terme de cette leçon, mais ils
devraient en avoir perçu le mécanisme. C’est un apprentissage important car c’est sur ce mécanisme que repose la technique
opératoire de la multiplication étudiée dans la leçon suivante.

Activités collectives
Matériel : Une série de rectangles quadrillés représen- Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
tant divers produits, certains ayant un facteur commun Les élèves lisent la bulle de Théo et celle de Mathix qui leur
(cf. matériel photocopiable ci-après). indique comment effectuer le calcul de 26 × 5. Ils recon-
naissent la même démarche que celle utilisée lors de l’activité
Æ Activité préliminaire préliminaire et complètent le calcul de Théo.
Si des difficultés apparaissent pour calculer 20 × 5 et 6 × 5,
L’enseignant affiche une série de quadrillages rectangulaires l’enseignant revient sur la leçon 127 ou bien à l’affichage
correspondant à différents produits (matériel photocopiable) des tables pour le résultat de 6 × 5. Le premier calcul de
et demande à la classe s’il est possible de faire apparaître le 26 × 5 = 100 + 30 = 130 est corrigé collectivement.
quadrillage associé à 27 × 4 en utilisant deux des quadrillages Puis l’enseignant demande aux élèves d’effectuer le calcul de
affichés. Si les propositions des élèves ne sont pas concluantes, 37 × 4 en complétant les calculs du fichier :
l’enseignant montre qu’en juxtaposant le rectangle de 20 × 4 37 × 4 = 30 × 4 + 7 × 4
avec celui de 7 × 4, on obtient celui de 27 × 4, soit 80 + 28 = 108. 37 × 4 = 120 + 28 = 148.
La même question est posée pour 25 × 4 qui s’obtient en Il aide les élèves ayant des difficultés à trouver la valeur de
juxtaposant 20 × 4 avec 5 × 4, soit 80 + 20 = 100. 30 × 4 et de 7 × 4 en rappelant les procédures employées
Puis l’enseignant demande comment faire apparaître le qua- dans les leçons 127 et 124, puis il insiste sur la méthode uti-
drillage de 36 × 5 et de 38 × 5, chacun s’obtenant en assem- lisée pour décomposer le calcul de 37 × 4 en deux calculs
blant deux des quadrillages affichés. plus simples.
Enfin, il demande à la classe comment découper 23 × 5 en deux À la fin de la séance, l’enseignant pose la question rituelle :
calculs plus simples. Il attend 20 × 5 et 3 × 5. L’enseignant «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui  ?  » Il attend une réponse
effectue matériellement le découpage et propose aux élèves proche de : « Nous avons appris à décomposer une multiplica-
d’achever le calcul. tion difficile en deux multiplications plus faciles. »
Même question pour le quadrillage associé à 32 × 6. Il attend
30 × 6 + 2 × 6.

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • ➤ Prolongement
1 Dans cet exercice, les élèves doivent calculer le pro- ➢ Photofiche S52
duit 25 × 3 en utilisant la décomposition de 25 en 20 + 5 Dans cette fiche, l’élève doit calculer trois produits  :
et en s’aidant des rectangles colorés représentant les deux 15 × 6 ; 23 × 4 et 34 × 6 en utilisant la décomposition
sous-produits. canonique du premier facteur et la distributivité de la
2 Même démarche que dans l’exercice 1 pour le produit multiplication par rapport à l’addition. Les deux pre-
32 × 4. miers produits s’appuient sur le découpage d’un qua-
3 Réinvestissement : L’élève doit compléter une suite de drillage qui peut permettre le dénombrement éventuel
nombres après avoir découvert, grâce aux quatre premiers des carreaux ; en revanche, le dernier s’appuie sur un
termes de la suite, qu’il s’agit d’une suite arithmétique crois- rectangle sans quadrillage. Le calcul doit prendre le
sante de 4 en 4. relais du dénombrement.

205
Leçon 132 – La multiplication en ligne
Matériel photocopiable

(À agrandir pour affichage)

8 × 5 = 40 6 × 5 = 30
7 × 4 = 28 5 × 4 = 20

20 × 4 = 80

© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement. 
30 × 5 = 150

32 × 6 = ......

23 × 5 = ......

206
133 La multiplication posée
Compétence Calcul mental 
Connaître une Trouver combien de fois 5 dans … . L’enseignant dit : « Combien de fois 5 dans 15 ? » ; l’élève écrit 3.
technique opératoire Items : Combien de fois 5 dans 15 ? ; combien de fois 5 dans 10 ? ; combien de fois 5 dans 25 ? ;
de la multiplication combien de fois 5 dans 20 ? ; combien de fois 5 dans 30 ? ; combien de fois 5 dans 40 ? ;
posée. combien de fois 5 dans 50 ? ; combien de fois 5 dans 45 ? ; combien de fois 5 dans 35 ? ;
combien de fois 5 dans 60 ?

Observations préalables
Dans cette leçon, les élèves vont apprendre à passer de la multiplication en ligne d’un nombre de deux chiffres par un nombre
d’un chiffre, à la multiplication posée. Ce changement de disposition permet d’effectuer une addition en colonnes des deux
sous-produits obtenus par la décomposition canonique du premier facteur. Cette multiplication en deux étapes devra être
maîtrisée au CE2 car, lorsque les élèves apprendront à poser une multiplication d’un nombre de deux chiffres par un autre
nombre de deux chiffres, ils devront écrire sur une seule ligne le calcul qu’ils effectuent ici sur deux lignes différentes. Le fait
d’avoir décomposé ce calcul en deux étapes au CE1 devrait les aider à mieux comprendre le mécanisme de la retenue qu’ils
devront alors intégrer à leur calcul.

Activités collectives
Æ Activité préliminaire multiplication concerne toujours une dizaine entière, pour la
calculer, il suffit de multiplier le chiffre des dizaines du pre-
L’enseignant reprend un des produits calculés lors de la leçon mier nombre par le second nombre sans oublier d’écrire un
précédente : 26 × 5. zéro à droite car il s’agit de dizaines. Pour éviter de l’oublier,
Il redessine le rectangle associé à ce produit et demande il conseille d’écrire le zéro des dizaines en premier.
aux élèves de rappeler comment cette multiplication a été
calculée : 26 = 20 + 6 ; 20 × 5 = 100 ; 6 × 5 = 30 et pour finir Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
26 × 5 = 100 + 30 = 130.
Les élèves ouvrent leur fichier et constatent que Léa a adopté
Il propose aux élèves d’adopter une autre disposition de ce
la même disposition que celle qu’ils viennent de découvrir et
calcul pour pouvoir effectuer la dernière addition en colonnes
qui est restée écrite au tableau. Ils lisent la bulle de Léa et
en commençant par multiplier les unités :
la complètent, puis ils complètent les sous-produits 7 × 4 et
26
20 × 4 et effectuent l’addition finale : 27 × 4 = 108.
× 5
L’enseignant insiste sur la disposition des chiffres dans les
6×5= 30 colonnes du tableau de numération comme dans l’addition
20 × 5 = + 1 0 0 posée.
26 × 5 = 130 À l’issue de la séance, l’enseignant pose la question
Les autres produits qui avaient été étudiés lors de la leçon rituelle  :  «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui  ?  » Il attend une
précédente sont repris avec la même disposition. L’enseignant réponse proche de : « Nous avons appris à effectuer une multi-
attire l’attention des élèves sur le fait que, comme la seconde plication en la posant en colonnes. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • ➤ Prolongements
1 Dans cet exercice, les deux multiplications sont déjà ➢ Photofiche S53
posées dans un tableau de numération ; les élèves doivent Dans le premier exercice, les élèves doivent effectuer
effectuer les sous-produits et l’addition finale. deux multiplications dans un tableau de numération.
2 Les élèves doivent poser deux multiplications, l’une par 4, Les sous-produits sont indiqués en marge et le pro-
l’autre par 3. Le tableau de numération est tracé et des poin- duit du chiffre des dizaines du premier facteur par le
tillés signalent la position des nombres. second facteur ne comporte qu’un seul chiffre. Dans
3 Réinvestissement : Dans cet exercice de réinvestisse- le second exercice, le cadre est le même mais le pro-
ment de la leçon 127, les élèves doivent effectuer quatre pro- duit du chiffre des dizaines du premier facteur par le
duits d’une dizaine entière par 3, 4 ou 5. second facteur comporte deux chiffres.

➢ Photofiche S54
Coin du chercheur La fiche comporte deux exercices. Chaque exercice
Pour découvrir de quelle île le pirate doit partir comporte trois multiplications par 3, 4 ou 5, posées
pour atteindre le trésor, les élèves doivent tester dans un tableau de numération, mais les sous-produits
les deux trajets. ne sont plus indiqués dans la marge.
L’île de départ est celle qui se situe en bas à droite.

207
134 Mesurer des contenances : le litre
Compétences Calcul mental
Comparer des contenances. Tables de multiplication de 3 et de 4. L’enseignant dit « 9 × 4 » ; l’élève écrit 36.
Introduire le litre. Items : 9 × 4 ; 7 × 4 ; 6 × 4 ; 5 × 4 ; 8 × 4 ; 4 × 3 ; 7 × 3 ; 8 × 3 ; 9 × 3 ; 5 × 3.

Activités collectives
« Rangez ces récipients d’après leur contenance. » Les élèves
Matériel : Bouteilles en plastique vides de 1 L ; récipients proposent un rangement en ordre croissant ou décroissant.
divers : boîtes, casseroles, verres en plastique, etc. (pas L’enseignant fait constater que le rangement a été réussi grâce
d’objets en verre) ; seau. à la mesure de chaque contenance avec la même unité bien
que l’unité choisie (la contenance du verre) soit arbitraire. Elle
Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• • permet cependant d’exprimer les contenances de différents
récipients, puis de les comparer au sein de la classe.
Activité 1 – Ranger des récipients
d’après leur contenance Activité 2 – Évaluer une contenance en L
L’enseignant répartit les élèves en quatre ou cinq groupes qui L’enseignant propose de réfléchir à la deuxième partie du
disposent chacun de trois ou quatre récipients de formes dif- « Découvrons ensemble » : « Que signifie 1 L sur la bouteille
férentes : un seau, un verre, une boîte, une bouteille. Il indique D ? » Il précise que 1 L (un litre) représente l’unité légale qui
que la contenance d’un récipient est la quantité de liquide sert à exprimer les contenances.
qu’il peut contenir et pose le problème suivant : « Comment L’enseignant demande : «  Combien de verres a-t-il fallu pour
pouvons-nous comparer les contenances de ces récipients ? » Il remplir la bouteille D de 1  L  ?  »  (quatre verres.) Les élèves
est prudent de conduire cette activité à l’extérieur ou dans doivent déduire que, s’il a fallu quatre verres pour obtenir
un lieu adapté pour éviter de transformer la classe en patau- 1 L, pour remplir la casserole, il faut 2 fois quatre verres
geoire. Les transvasements peuvent aussi s’envisager avec (huit verres) soit 2 L.
du sable, plus facile à nettoyer que de l’eau. La dernière partie de l’activité « Découvrons ensemble » est
L’enseignant laisse les élèves expérimenter ; il confirme consacrée à estimer une contenance en litres des récipients
que, si le contenu de l’un des récipients peut être entière- A, B, C et D pour indiquer quels sont ceux qui contiennent
ment transvasé dans un autre récipient, c’est que le premier plus d’un litre.
a une contenance inférieure à celle du second. En organisant Pour compléter l’exercice, l’enseignant propose aux élèves
les transvasements avec méthode, cela permet de ranger les de chercher, dans leur environnement, des récipients ou
récipients selon leur contenance. Puis il attire l’attention des des objets dont la contenance peut s’exprimer en litres. Cet
élèves sur le groupe qui a eu l’idée d’étalonner les contenus exercice se fait sous une forme ludique : un groupe d’élèves
avec le même récipient : par exemple, le contenu d’un verre cherche des noms de récipients, l’autre groupe en donne la
qui devient l’unité. contenance approximative en litre et inversement. Une réca-
Les élèves expriment alors les contenances de la façon sui- pitulation collective conclut la discussion.
vante : « Le récipient A a une contenance de 12 verres. Le réci- À l’issue de cette séance, l’enseignant pose la question
pient B a une contenance de 2 verres. Le récipient C a une conte- rituelle : « Qu’avons-nous appris aujourd’hui ? » Il attend une
nance de 8 verres. Le récipient D a une contenance de 4 verres. » réponse proche de : « Nous avons appris à comparer et à
évaluer des contenances en L. »

Activités individuelles
1 Cet exercice constitue une évaluation de l’activité 2 du ➤ Prolongement
« Découvrons ensemble » : estimer la contenance d’un réci-
➢ Photofiche S55
pient en litre. En cas de divergences, l’enseignant demande
aux élèves de justifier leur choix. Il est important que les Elle propose deux exercices illustrés. Le premier
élèves aient le litre comme référence : ils trouveront alors exercice de soutien peut être proposé aux élèves qui
absurde qu’un biberon pour enfant contienne 1 L. n’ont pas réussi la dernière partie de l’activité 2 du
« Découvrons ensemble ». Avant de commencer, il faut
2 Cet exercice sur les contenances fait appel à la logique.
d’abord s’assurer qu’ils ont bien reconnu les objets
Puisque six verres bleus ont la même contenance que les
représentés. Le second exercice vérifie si l’élève est
cinq verres violets, les verres bleus sont plus petits – ont une
capable d’utiliser à bon escient les unités de mesure
plus faible contenance – que les verres violets.
qu’il connaît (de contenance, de longueur, de masse).
3 Problème sur la mesure d’une contenance : il faut identi- La correction collective permettra de rappeler les dif-
fier une situation multiplicative. férentes unités étudiées et de corriger les erreurs.
10 × 5 = 50. Lucile a déjà versé 50 L d’eau dans sa petite
piscine.

208
135 Arrondir un nombre
Compétence  Calcul mental 
Arrondir à la dizaine Moitiés de dizaines. L’enseignant dit : « Quelle est la moitié de 4 ? de 40 ? » ; l’élève écrit 2 ; 20.
la plus proche pour Items : Quelle est la moitié de 4 ? de 40 ? ; quelle est la moitié de 6 ? de 60 ? ; quelle est la moitié
trouver un ordre de 2 ? de 20 ? ; quelle est la moitié de 8 ? de 80 ? ; quelle est la moitié de 12 ? de 120 ? ;
de grandeur. quelle est la moitié de 10 ? de 100 ? ; quelle est la moitié de 14 ? de 140 ? ; quelle est la moitié
de 18 ? de 180 ? ; quelle est la moitié de 16 ? de 160 ? ; quelle est la moitié de 20 ? de 200 ?

Observations préalables
La notion de « calcul approché » est une notion très délicate à comprendre. Nous nous contentons ici de faire travailler les
élèves sur la notion de « dizaine la plus proche d’un nombre » et de leur montrer qu’à l’aide de cette valeur approchée, il
est plus facile, par exemple, de calculer mentalement la valeur approximative d’une somme. Certes, la somme des dizaines
les plus proches de deux nombres distincts n’est pas toujours égale à la dizaine la plus proche de la somme de ces deux
nombres, mais nous ne nous engageons pas dans cette voie. Notre propos est seulement de sensibiliser les élèves à la notion
de « valeur approchée » au travers de la dizaine la plus proche. Pour les aider, nous avons dessiné sur la droite graduée
la « zone d’attraction » de chaque dizaine entière sous la forme d’un chapiteau en forme de triangle isocèle dont la dizaine
entière est le sommet principal. Il ne s’agit là que d’une première approche de cette notion qui sera reprise au cours du cycle
3. Le problème des nombres se terminant par 5 n’est pas abordé de façon directe mais, si les élèves le soulèvent, l’enseignant
leur précisera que, par convention, on leur associe la dizaine immédiatement supérieure. Cette convention peut se justifier
en CM, quand on écrit des nombres comme 15,2 qui sont plus près de 20 que de 10.
Si les élèves ont eu l’occasion, comme le conseille ce guide, de pratiquer des activités d’évaluation approximative de masses
d’objets ou de longueurs de certaines distances avant de vérifier leur évaluation par une mesure, ils seront davantage pré-
parés à accepter l’idée de « valeur approchée ».

Activités collectives
Æ Activité préliminaire à partir de ces «  nombres ronds  ». Les élèves découvrent
la droite graduée avec ses triangles de couleurs orange et
L’enseignant dessine au tableau une droite régulièrement bleue ; l’enseignant leur précise que ces triangles sont une
graduée d’unité en unité entre 10 et 30. Il n’y indique que les aide pour trouver la dizaine la plus proche d’un nombre. Il
dizaines entières 10, 20 et 30, puis il demande à un élève de demande à un élève de lire la bulle de Mathix qu’il explicite,
venir y placer le nombre 23. Après quoi, il interroge la classe puis il demande à certains élèves d’indiquer quels sont les
pour savoir si 23 est plus près de 20 ou plus près de 30. La nombres qui se trouvent dans le triangle bleu du nombre 30
réponse devrait être unanime : 23 est plus près de 20 que de et quelle est la dizaine la plus proche de ces nombres. Il pose
30. L’enseignant précise le vocabulaire : on dit que la dizaine les mêmes questions avec les nombres se trouvant dans le
la plus proche de 23 est le nombre 20. triangle orange du 40.
L’enseignant renouvelle l’expérience avec le nombre 27, puis Il demande : « Entre quelles dizaines se trouve le nombre 34 ?
24, puis 28. Se trouve-t-il dans la zone du 30 ou dans celle du 40 ? Quelle est
Ensuite, il demande quelle est la dizaine la plus proche de 18, donc la dizaine la plus proche de 34 ? » Les élèves complètent
de 13, de 22, de 29. la première phrase réponse du fichier.
Les élèves constatent que chaque fois la distance séparant le L’enseignant procède de la même façon pour le nombre 48 et
nombre des deux dizaines qui l’encadrent est plus courte d’un demande de compléter la deuxième phrase réponse du fichier.
côté que de l’autre. Le recours à une ficelle ou au dénombre- Il signale alors que, pour avoir une idée approximative du
ment des graduations peut être une preuve convaincante pour nombre de coquillages que Théo et Léa possèdent ensemble,
les élèves. Selon les réactions de la classe, il est possible il est possible d’additionner les dizaines les plus proches plu-
de découvrir le rôle de basculement que joue le chiffre 5 au tôt que le nombre exact de coquillages. Il propose aux élèves
niveau des unités. d’additionner mentalement 30 et 50 pour compléter la troi-
sième phrase réponse du fichier. Puis l’enseignant demande
s’il est possible de dire maintenant si Théo et Léa possèdent
plus ou moins de 100 coquillages en tout et propose aux
Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
élèves d’entourer la bonne réponse.
L’enseignant aide les élèves à lire l’énoncé du problème que À l’issue de la séance, l’enseignant pose la question rituelle :
se posent Théo et Léa. Il leur indique que, pour répondre à «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui  ?  » Il attend une réponse
cette question, Théo et Léa vont s’aider de la droite graduée proche de  : «  Nous avons appris à trouver la dizaine la plus
afin de trouver quelle est la dizaine la plus proche de chaque proche d’un nombre pour pouvoir calculer plus facilement une
nombre de coquillages pour pouvoir faire un calcul mental valeur approximative d’un calcul. »

209
Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • ➤ Prolongements
1 Dans cet exercice, les élèves doivent choisir entre deux ➢ Photofiche S56
dizaines qui encadrent le nombre. Ils ne disposent pas de Cette fiche comporte deux exercices et une droite gra-
l’aide de la droite graduée qui pourra être utilisée par l’ensei- duée de 15 à 65 comportant les « zones d’attraction »
gnant au moment de la correction. Si les élèves le proposent, des dizaines entières. Dans le premier exercice, en
la correction de cet exercice peut être l’occasion pour l’ensei- s’aidant de deux exemples, les élèves doivent complé-
gnant de confirmer que le choix dépend du chiffre des unités ter un tableau dans lequel ils indiquent la dizaine la
du nombre encadré : s’il se termine par un chiffre plus petit plus proche de sept nombres compris entre 15 et 65.
que 5, la dizaine la plus proche du nombre est celle qui lui est Le second exercice est bâti sur le modèle de l’exer-
inférieure ; s’il se termine par un chiffre supérieur ou égal à 5, cice 1 de la partie «  Je m’entraîne  » ; il concerne dix
la dizaine la plus proche est la dizaine qui lui est supérieure. nombres compris entre 15 et 66.
Un intéressant travail de comparaison des compléments à dix ➢ Photofiche A30
des chiffres des unités peut être conduit à cette occasion.
Dans cette photofiche, les élèves sont confrontés à
2 Théo et Léa proposent chacun une valeur approximative deux problèmes. Dans le premier, l’élève va devoir
pour un DVD qui coûte 17 ¤ ; les élèves doivent trouver lequel chercher si Théo et Léa, en réunissant leurs éco-
des deux a raison. nomies, ont assez d’argent  pour acheter un jeu à
3 Problème : Cet exercice est un problème faisant intervenir 80 ¤. La réponse est apportée par le calcul mental grâce
les valeurs approchées pour savoir si Lila dispose de suffisam- à la dizaine la plus proche de chaque nombre. Dans
ment d’argent pour acheter deux livres, l’un à 18 ¤ et l’autre à le second, l’élève va devoir chercher si Mme Gransac,
21 ¤. La démarche reprend celle du « Découvrons ensemble ». qui possède un billet de 100 ¤, pourra payer les trois
articles qu’elle a achetés au supermarché. Le recours
Coin du chercheur à la dizaine la plus proche de chaque prix permet de
Le double de la moitié de 20 est le nombre 20 car calculer mentalement le montant de ses achats.
les notions de « double » et de « moitié » s’annulent
entre elles.

210
136 La soustraction posée avec retenue (2)
Compétences Calcul mental
Poser et effectuer une soustraction Tables de multiplication de 3 et de 4. L’enseignant dit : « 6 × 3 » ; l’élève écrit 18.
de 2 nombres avec une retenue. Items : 6 × 3 ; 6 × 4 ; 7 × 3 ; 6 × 4 ; 5 × 4 ; 9 × 3 ; 8 × 3 ; 8 × 4 ; 5 × 4 ; 9 × 4.

Observations préalables
La soustraction posée avec retenue est une technique difficile à acquérir pour des élèves de CE1. C’est pour cette raison
que nous avons choisi d’y consacrer deux leçons : la leçon 85 où les élèves apprennent à effectuer une soustraction de deux
nombres de deux chiffres avec retenue et la leçon actuelle où ils apprennent à effectuer une soustraction de deux nombres
de trois chiffres avec retenue. La technique utilisée est identique dans ces deux leçons.

Activités collectives
Il demande ensuite aux élèves de vérifier la soustraction en
Matériel : Plaques centaines, barres dizaines, jetons unités. effectuant une addition.
Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
Æ Activité préliminaire L’enseignant demande : « Que doivent calculer Théo et Léa ? »
L’enseignant propose le problème suivant au tableau : « Il Il écrit au tableau l’opération de Théo et demande à un
y a 218 passagers dans un train ; 126 descendent au pre- élève de venir l’effectuer. La difficulté apparaît aussitôt  : on
mier arrêt. Combien reste-t-il de passagers dans ce train ? » ne peut pas soustraire 8 à 2. Les élèves lisent la bulle de
Les élèves lisent l’énoncé du problème et l’enseignant pose Théo et observent l’opération. « Comment procède-t-il ? » « Il
quelques questions pour s’assurer qu’ils ont bien découvert casse un dizaine ». L’enseignant fait le lien avec la leçon 85.
qu’il s’agit d’une situation soustractive. L’enseignant demande ensuite de terminer l’opération puis
Il fait préciser le nombre de passagers au départ, le nombre de poser l’addition correspondante afin de valider le calcul :
de passagers qui descendent puis demande par quelle opéra- 342 – 228 = 114 et 228 + 114 = 342.
tion il est possible de répondre à la question posée. Dans l’opération de Léa, 456 – 75, les élèves sont confron-
Sur la proposition des élèves, l’enseignant écrit en ligne : tés à une double difficulté. Ils doivent soustraire un nombre
218 – 126. Il propose aux élèves d’effectuer cette soustraction de deux chiffres à un nombre de trois chiffres et gérer une
à l’aide du matériel de numération. retenue. Les élèves qui en éprouvent le besoin pourront noter
Par groupes de deux, les élèves représentent le nombre 218 075 au lieu de 75 afin de combler «  l’espace vide  » dans la
auquel ils doivent retirer le nombre 126. Ils sont confrontés à colonne des centaines. Lors du calcul de la soustraction,
l’impossibilité d’enlever 2 dizaines à 1 dizaine. Si aucun d’eux les élèves vont se confronter à l’impossibilité de soustraire
ne propose de procéder à l’échange d’une centaine contre 10 7 dizaines à 5 dizaines. L’enseignant demande à un élève de
dizaines, l’enseignant propose de « casser » ou de « démolir » lire la bulle de Léa et fait le lien avec l’activité préliminaire : il
une centaine du nombre 218 afin d’obtenir un nombre de dizaines faut « casser » une centaine. Comme pour l’opération de Théo,
suffisant pour en retirer 2. Les élèves procèdent à l’échange l’enseignant demande de vérifier par l’addition le résultat  :
d’une centaine contre dix dizaines, ce qui permet de terminer le 456 – 75 = 381 et 75 + 381 = 456.
calcul et d’en écrire le résultat : 92. La correction est collective. À l’issue de cette leçon, l’enseignant pose la question rituelle :
L’enseignant pose ensuite la soustraction en colonnes au «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui  ?  » Il attend une réponse
tableau et traduit les échanges qui viennent d’être effectués en proche de  : «  Nous avons appris à calculer des soustractions
les traitant pas à pas. posées de trois chiffres en colonnes avec retenue. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • erreurs proviennent généralement, comme dans l’exercice 1,
de l’oubli de la retenue.
1 Dans cet exercice,
les deux soustractions 3 Problème : Dans ce problème, l’élève doit reconnaître une
sont déjà posées. En cas situation soustractive et la résoudre en posant l’opération  :
de difficulté, il est impor- 375 – 158.
tant de revenir à la mani- 2 5 4 2 4
5 1
4 4 Calcul réfléchi : Exercice de réinvestissement des tables
pulation ou aux sché- de 3 et de 4 et utilisant la commutativité de la multiplication.
mas. Par exemple, pour – 1 3 6 – 1 3 6
le premier calcul, procé- = ........ ➤ Prolongement
........ ........ = ........ ........ ........
der comme ci-contre : ➢ Photofiche S57
Elle propose trois exercices. Dans les deux premiers,
2 Cet exercice est plus délicat ; les élèves doivent poser les
les soustractions sont posées et les colonnes unités,
soustractions. Il est important qu’ils acquièrent, dès le début, dizaines, centaines sont visibles ainsi que la place des
une technique efficace : écrire le plus petit nombre sous le retenues. Dans le troisième exercice, l’élève doit poser
plus grand, placer les unités sous les unités, les dizaines et effectuer trois soustractions avec retenues. La der-
sous les dizaines et ne mettre qu’un chiffre par carreau. Les nière soustraction n’a pas de retenue.

211
137 Interpréter un graphique
Compétences Calcul mental
Lire et interpréter Ajouter un nombre de dizaines. L’enseignant montre : « 528 + 20 » ; l’élève écrit 548.
un graphique. Items : 528 + 20 ; 264 + 30 ; 307 + 50 ; 151 + 40 ; 486 + 10 ; 119 + 60 ; 404 + 90 ; 813 + 10 ;
448 + 50 ; 222 + 70.

Observations préalables
Les graphiques permettent de percevoir rapidement les variations d’un paramètre ou d’une donnée. Déterminer la plus
grande valeur ou les deux valeurs les plus petites sur un intervalle donné sont des questions auxquelles il est facile de
répondre quand on sait lire un graphique.
Les élèves vont donc apprendre à lire et interpréter les graphiques les plus simples : les graphiques en bâtons.

Activités collectives
Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• • L’enseignant lit ensuite aux élèves les trois autres questions
concernant les élèves de CE1. Les élèves réfléchissent indi-
L’enseignant demande aux élèves de lire silencieusement viduellement durant une ou deux minutes puis il leur propose
les deux lignes précédant la consigne et la bulle de Mélissa : de se mettre d’accord avec leur voisin sur une réponse com-
ce graphique représente la répartition des filles et des gar- mune. Après un temps de concertation de quelques minutes,
çons dans l’école de Mélissa et non dans notre école ; puis il organise une mise en commun des propositions. Il doit en
il les questionne : « Quel titre donneriez-vous à ce graphique ? ressortir que :
Que signifient les nombres écrits sur l’axe vertical ? Que repré- – Le nombre de filles du CE1 est représenté par le rectangle
sentent les inscriptions placées sous l’axe horizontal  ? Que jaune au-dessus de l’inscription « CE1 ». Ce rectangle a une
représentent les bandes bleues  ? les bandes jaunes  ? Pourquoi hauteur de 12 graduations, ce qui correspond à 12 filles.
certaines sont plus hautes que d’autres ? » Après ces premiers – Le nombre de garçons du CE1 est représenté par le rec-
échanges, les élèves lisent la première question. L’enseignant tangle bleu. Ce rectangle a une hauteur de 11 graduations, ce
demande : « Pourquoi n’est-il pas nécessaire de connaître pré- qui correspond à 11 garçons.
cisément le nombre de filles et de garçons de chaque classe – Le nombre d’élèves du CE1 est donc égal à 12 + 11 = 23.
pour répondre à cette question ? » Les élèves constatent alors L’enseignant poursuit son questionnement en demandant le
l’intérêt du graphique. Il suffit de comparer les hauteurs des nombre de filles et de garçons au CP, puis au CE2.
rectangles jaunes et bleus. En CE2, le rectangle jaune asso- En fin de séance, l’enseignant pose la question rituelle :
cié aux filles est moins haut que le rectangle bleu associé « Qu’avons- nous appris aujourd’hui ? » Il attend une réponse
aux garçons. C’est dans cette classe que les filles sont moins proche de : « Nous avons appris à lire un graphique et à l’utili-
nombreuses que les garçons. ser pour répondre à des questions. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • peut-on trouver le nombre d’élèves de cette classe de CE1 ? Etc. »
Lorsque l’enseignant estime que les élèves ont compris, il
1 Après la lecture de l’énoncé, l’enseignant demande d’ob- leur demande de répondre individuellement aux questions. La
server le graphique : « Que signifient les nombres écrits sur l’axe correction est collective et orale.
vertical ? Que représentent les différents rectangles de couleur ?
Comment peut-on en connaître la hauteur ?   » L’enseignant
➤ Prolongement
s’assure que chaque élève est capable de lire, sur le gra-
phique, les indications fournies sur les moyens de transport ➢ Photofiche S58
utilisés. Il fait remarquer qu’entre deux lignes horizontales Elle comporte deux exercices de relevés de tempé-
successives l’écart correspondant est de 1 élève. Après ces rature. Les rectangles des graphiques en bâtons sont
premières indications, l’enseignant demande aux élèves de remplacés par un trait épais correspondant à la colonne
répondre individuellement aux questions. La correction est de liquide des thermomètres à mercure ou à alcool.
collective et orale. Exercice 1 : Par une lecture de graphique, l’élève doit
2 Après la lecture de l’énoncé, un questionnement sur la donner la température de chaque jour de la semaine.
signification du graphique comparable au précédent est L’enseignant s’assurera que les élèves savent lire les
conduit par l’enseignant : « Que représentent les différents rec- graduations qui figurent sur l’axe vertical. Exercice 2 :
tangles de couleur ? Comment peut-on connaître leur hauteur ? Les élèves doivent comparer les températures don-
Que signifient les nombres inscrits sur l’axe vertical ? Comment nées par le graphique et les interpréter.

212
138 Diviser par 2
Compétence  Calcul mental 
Diviser un nombre Trouver la dizaine la plus proche. L’enseignant dit : « Quelle est la dizaine la plus proche de 28 ? » ;
par 2. l’élève écrit 30.
Items : Quelle est la dizaine la plus proche de 28 ? ; de 23 ? ; de 26 ?, de 16 ? ; de 17 ? ; de 13 ? ; de
34 ? ; de 36 ? ; de 42 ? ; de 57 ?

Observations préalables
Nous avons choisi de traiter la division quotition dans laquelle on cherche le « nombre de parts », et non la division partition
dans laquelle on cherche la « valeur d’une part ». La division quotition peut se résoudre par une soustraction réitérée ou par
une addition réitérée, ce qui permet aux élèves de conserver le contrôle de la situation mais aussi d’introduire la multiplica-
tion à trou.
Les leçons 138 et 139 sont construites sur le même modèle ; elles s’appuient sur les tables de multiplication de 2 et de 5 ainsi
que sur une utilisation nouvelle de la distributivité par rapport à l’addition pour les nombres qui « sortent » de la table. Le cas
particulier de la division par 2 est associé à l’expression « prendre la moitié ».

Activités collectives
Matériel : Les pièces de 2 ¤ de la page de matériel G Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
pour les élèves qui le souhaitent ; quelques pièces de 2 ¤ Les élèves lisent l’énoncé du problème. L’enseignant s’assure
réelles pour l’enseignant. de sa bonne compréhension. Les élèves doivent comprendre
la démarche additive de Léa et la démarche multiplicative de
Æ Activité préliminaire Théo. L’enseignant suscite les remarques des élèves pour
décrire ces procédures et les compléter. Il établit un lien avec
À l’abri des regards des élèves, l’enseignant place sept pièces la situation préalable en faisant une analogie entre une paire
de 2 ¤ dans une boîte. Il écrit au tableau 14 ¤ et explique que de deux chaussures et une pièce de 2 ¤. Il signale que, dans
cette somme d’argent est celle qu’il a placée dans la boîte chaque cas, Léa et Théo ont divisé 12 par 2 et il souligne la
en n’utilisant que des pièces de 2 ¤. Il demande aux élèves rapidité de la résolution multiplicative.
d’écrire sur leur ardoise le nombre de pièces de 2 ¤ que Puis il propose à la classe de se pencher sur la seconde par-
contient la boîte. Après un temps suffisant, les réponses sont tie de la recherche : Mélissa doit diviser 28 par 2. Elle décom-
enregistrées puis un élève vient compter les pièces conte- pose 28 en 20 + 8 pour pouvoir utiliser la table de multiplica-
nues dans la boîte : elle contient sept pièces. tion par 2 qui est écrite au-dessus. Les élèves complètent ses
L’enseignant traduit les propositions des élèves par des écri- calculs en s’aidant des carrés de couleur qui, dans chaque
tures mathématiques : « J’ai fait des essais avec mes pièces de cas, doivent contenir le même nombre. La réponse finale est
2 ¤ », « J’ai compté 2 ¤ par 2 ¤ » vont donner naissance à justifiée oralement : 28 divisé par 2 = 14 car 14 × 2 = 28.
2 + 2 + 2 + 2 + 2 + 2 + 2 = 14  ; «  J’ai enlevé 2 chaque fois À l’issue de la séance, l’enseignant pose la question rituelle :
que je comptais une pièce de 2 ¤ » va devenir  : 14 – 2 = 12  ; «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui  ?  » Il attend une réponse
12 – 2 = 10 ; … 2 – 2 = 0 ; « Je savais que 7 × 2 = 14  » montrera proche de : « Nous avons appris à diviser un nombre par 2 en
la rapidité du recours à la multiplication… utilisant la table de multiplication par 2. »
Après ce premier bilan, la situation est rejouée avec 20 ¤ puis
avec 26 ¤ qui permet de décomposer 26 ¤ en 20 ¤ + 6 ¤.

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • ➤ Prolongement
1 Dans cet exercice, les élèves doivent diviser par 2 quatre ➢ Photofiche S59
nombres qui sont tous dans la table de 2 de la multiplica- Cette fiche comporte trois exercices simples. Dans
tion. Mathix leur conseille d’utiliser cette table qui reste lisible les deux premiers, les collections à diviser par 2 sont
dans la partie du « Découvrons ensemble ». La correction est dessinées, ce qui permet d’entourer des groupements
l’occasion de systématiser la relation entre la division et la par 2 puis de les compter pour répondre  ; il faudra
multiplication à trou. quand même compléter les multiplications à trou qui
2 Dans cet exercice, les élèves doivent diviser 24 par 2 en accompagnent les réponses. Dans le dernier exercice,
divisant par 2 d’abord 20 puis 4 pour pouvoir additionner les les élèves doivent diviser plusieurs nombres par 2 en
résultats. La démarche est guidée jusqu’à la conclusion. complétant des multiplications à trou grâce à la table
3 Problème : Il s’agit d’un problème comparable à celui qui de multiplication par 2 qui est donnée dans un encadré
a été résolu lors de  l’activité préliminaire. La relation avec et qui contient tous les nombres à diviser.
l’activité préliminaire devrait permettre un bon niveau de
réussite à ce problème.

213
139 Diviser par 5
Compétence  Calcul mental 
Diviser un nombre par 5. Diviser par 2. L’enseignant dit : « 18 divisé par 2 » ; l’élève écrit 9.
Items : 18 divisé par 2 ; 12 divisé par 2 ; 8 divisé par 2 ; 10 divisé par 2 ; 14 divisé par 2 ;
6 divisé par 2 ; 20 divisé par 2 ; 24 divisé par 2 ; 28 divisé par 2 ; 26 divisé par 2.

Observations préalables
Voir les « Observations préalables » de la leçon 138 car elles concernent aussi la leçon 139.

Activités collectives
Matériel : Des billets factices marqués « 5 ¤ » découpés Découvrons ensemble • •• • •• • •• • •• •
dans du papier peuvent suffire à jouer les situations pro- Les élèves lisent l’énoncé du problème. L’enseignant s’assure
posées si ceux de la page H ont été épuisés. de sa bonne compréhension. Les élèves doivent comprendre la
démarche additive de Léa et la démarche multiplicative de Théo
pour les compléter. L’enseignant suscite les remarques des

Æ Activité préliminaire élèves pour décrire ces procédures et les compléter ; il établit
un lien avec la situation préalable en faisant une analogie entre
À l’abri des regards des élèves, l’enseignant place quatre billets une équipe de cinq joueurs et un billet de 5 ¤. Il signale que, dans
de 5 ¤ dans une enveloppe. Il écrit au tableau 20 ¤ et explique chaque cas, les élèves ont divisé 30 par 5 et il souligne la rapidité
que cette somme d’argent est celle qu’il a placée dans son de la résolution multiplicative par rapport à la résolution additive.
enveloppe en n’utilisant que des billets de 5 ¤. Il demande aux Puis il propose à la classe de se pencher sur la seconde par-
élèves d’écrire, sur leur ardoise, le nombre de billets de 5 ¤ tie de la recherche : Mélissa doit diviser 65 par 5. Elle décom-
que contient l’enveloppe. Les réponses sont enregistrées puis pose 65 en 50 + 15 pour pouvoir utiliser la table de multiplica-
un élève vient compter les billets contenus dans l’enveloppe : tion par 5 qui est écrite au-dessus. Les élèves complètent ses
elle contient quatre billets. L’enseignant demande aux élèves calculs en s’aidant des carrés de couleur qui, dans chaque
qui ont donné la bonne réponse d’expliciter leur démarche. Il cas, doivent contenir le même nombre. La réponse finale est
les traduit par des écritures mathématiques : « J’ai compté de justifiée oralement : 65 divisé par 5 = 13 car 10 + 3 = 13.
5 en 5 » va donner naissance à 5 + 5 + 5 + 5 = 20 ; « Je sais que À l’issue de la séance, l’enseignant pose la question rituelle :
4 × 5 = 20 » montre la rapidité du recours à la multiplication… «  Qu’avons-nous appris aujourd’hui  ?  » Il attend une réponse
Après ce premier bilan, la situation est rejouée avec 50 ¤ puis proche de : « Nous avons appris à diviser un nombre par 5 en
avec 70 ¤ qui permet de décomposer 70 ¤ en 50 ¤ + 20 ¤. utilisant la table de multiplication par 5. »

Activités individuelles
Je m’entraîne • • •• • •• • •• • •• • •• • •• • • Il existe plusieurs solutions mais elles doivent toutes
1 Dans cet exercice, les élèves doivent diviser par 5 quatre proposer un troisième trait qui ne traverse que deux
nombres qui sont tous dans la table de 5 de la multiplica- des trois régions.
tion. Mathix leur conseille d’utiliser cette table qui reste lisible Exemples de solutions possibles :
dans la partie du « Découvrons ensemble ». La correction est
l’occasion de systématiser la relation entre la division et la
multiplication à trou.
2 Dans cet exercice, les élèves retrouvent une situation compa-
rable à celle de Mélissa dans le «  Découvrons  ensemble ».
Ils doivent diviser 75 par 5 en divisant par 5 d’abord 50 puis  
25 pour pouvoir additionner les résultats. La démarche est
guidée jusqu’à la conclusion. ➤ Prolongement
3 Problème : Il s’agit d’un problème comparable à celui qui ➢ Photofiche S60
a été résolu dans l’activité préliminaire. La relation avec l’acti-
vité préliminaire devrait permettre un bon niveau de réussite Cette fiche comporte trois exercices. Dans les deux
à ce problème. premiers exercices, les collections à diviser par 5 sont
dessinées, ce qui permet d’entourer des groupements
par 5 puis de les compter pour répondre. Les phrases
réponses s’accompagnent toutefois d’une multiplica-
Coin du chercheur tion à trou qui doit être complétée. Dans le troisième
Il faut tracer un nouveau trait pour partager en cinq exercice, les élèves doivent diviser plusieurs nombres
régions le carré qui est déjà partagé en trois régions par 5 en complétant des multiplications à trou grâce à
par les deux traits qui le traversent. …/… la table de multiplication par 5 qui est donnée dans un
  encadré et qui contient tous les nombres à diviser.

214
Problèmes : Situations additives, soustractives,
140 multiplicatives ou de division
Compétences Calcul mental
Identifier et résoudre des situations Diviser par 5. L’enseignant dit : « 15 divisé par 5 » ; l’élève écrit 3.
additives, soustractives, multiplicatives Items : 15 divisé par 5 ; 10 divisé par 5 ; 30 divisé par 5 ; 40 divisé par 5 ;
ou de partage. 45 divisé par 5 ; 50 divisé par 5 ; 35 divisé par 5 ; 45 divisé par 5 ;
20 divisé par 5 ; 25 divisé par 5.

Observations préalables
Les situations variées proposées dans cette leçon obligent les élèves à mobiliser l’ensemble des connaissances apprises
au cours de l’année. L’enseignant peut choisir la gestion de classe qui lui semble la mieux adaptée à ses élèves ; plusieurs
possibilités s’offrent à lui :
– Corriger après la résolution de l’ensemble des problèmes ou corriger après la résolution de chacun des problèmes.
– Donner aux élèves, après qu’ils ont lu collectivement les quatre énoncés, la possibilité de résoudre les problèmes dans
l’ordre de leur préférence. Ce rangement renseigne l’enseignant sur les appréhensions des élèves, qu’il n’aurait pas forcé-
ment perçues dans un autre contexte.
– Laisser les élèves travailler seuls ou en groupes de deux. C’est une variable intéressante dans ce type de leçon.

Activités collectives
1 Il s’agit d’un problème de comparaison d’états qui pré- 4 L’énoncé de ce problème de partage laisse dans l’implicite
sente des difficultés qui persistent souvent au-delà du CE1. le fait que c’est un partage équitable en trois parts égales. Il
Les élèves ont du mal à comprendre ce que signifie l’expres- faut le préciser aux élèves qui n’ont pas encore l’habitude de
sion « Suzie en a 18 de moins » (que Margot qui en 50) car ce genre de situation. Un dessin des trois parts peut favoriser
la comparaison du nombre de billes que possède Suzie et la résolution par essais successifs d’additions de trois termes
du nombre de billes que possède Margot est une opération identiques jusqu’à obtenir le total de 18. Les élèves perçoivent
mentale difficile. En effet, cela revient à penser que, pour assez vite que : 6 + 6 + 6 = 18. Quelques-uns interpréteront
avoir autant de billes que Suzie, Margot devrait en avoir le problème par une multiplication à trou : 3 × ? = 18, dont ils
18 de moins. Or, ces deux collections ne sont pas appelées à peuvent trouver la solution s’ils connaissent leurs tables de
être modifiées : elles sont statiques. Cela ne signifie pas que multiplication. Il faut montrer que la seconde interprétation
l’enseignant doive se résigner à ne pas aborder ce type de est plus efficace que la première.
problème, mais il doit savoir que ses élèves risquent d’avoir La calculatrice n’est d’aucun secours pour résoudre une
besoin de son aide pour les surmonter. multiplication à trou. L’utilisation de la touche « ÷ » permet-
Lors de la correction, un dessin des deux collections (avec un trait de résoudre ce problème de façon spectaculaire, mais il
découpage de celle de Margot en deux parties faisant appa- n’est pas souhaitable d’introduire ce symbole subrepticement
raître une partie équipotente à la collection de Suzie conte- lors d’une des dernières leçons de l’année car cette touche
nant 32 billes et une partie supplémentaire contenant 18 billes) est celle de la division rationnelle (dont le résultat est une
aidera les élèves en difficulté. L’enseignant pourra d’ailleurs fraction) et non de la division euclidienne que les élèves vont
montrer que cette situation peut se traduire par des formula- étudier au cycle 3 ; elle demanderait bien d’autres précisions
tions différentes ; on peut dire : « Suzie en a 18 de moins que pour ne pas prêter à confusion et n’est pas pertinente au CE1.
Margot » ou bien « Margot en a 18 de plus que Suzie » ou bien
« Il faudrait donner 18 billes à Suzie pour qu’elle ait autant de ➤ Prolongement
billes que Margot ». Le jeu sur les formulations associé à un
➢ Photofiche P15
schéma sera aussi une aide pour les élèves.
Cette photofiche comporte quatre problèmes. La diffi-
2 Une lecture explicitée de l’énoncé reste souhaitable, mais
culté du premier problème réside dans l’expression « de
les élèves parviendront plus rapidement à s’orienter vers une
plus » qui incite à l’addition alors qu’il faut effectuer une
démarche de calcul additif. Toutefois, la taille des nombres et
soustraction. Le dessin peut être une aide car il montre
le nombre de termes de la somme à calculer peuvent causer
que la petite sœur ne peut pas être plus âgée que Selim.
quelques difficultés aux élèves ne maîtrisant pas encore très
La soustraction se fait mentalement. Le problème 2 est
bien la technique opératoire de l’addition avec retenues.
une situation multiplicative. Les élèves doivent trouver
3 Après une lecture clarifiée de l’énoncé, ce problème per- un complément d’énoncé dans le dessin. Le problème 3
met à l’enseignant de voir si les élèves optent pour le calcul est une situation additive. Il est complexe car cette
d’une somme de 25 termes égaux à 3, traduction spontanée situation additive est masquée par l’expression « trom-
dans le champ additif et difficile à réussir, même avec une peuse » « il lui reste » qui est habituellement associée à
calculatrice, ou bien s’ils choisissent d’effectuer la multipli- une soustraction. Dans ce problème, il s’agit de trouver
cation 25 × 3 à l’aide de leur calculatrice. L’enseignant leur l’état initial et non l’état final. L’enseignant peut aider les
fera remarquer que 25 × 3 est égal à 3 × 25, soit 25 + 25 + 25, élèves en leur demandant si la somme que l’on doit trou-
opération facile à effectuer et que quelques élèves sauront ver doit être supérieure ou inférieure au prix du livre
calculer mentalement. acheté (24 ¤). Le problème 4 est une situation de par-
tage semblable à celle de l’exercice 4 du fichier ; seule
la division de 60 par 3 peut poser problème.

215
141 (5) Randonnée en montagne
Observations préalables
Les pages « Maths Aventures » concluent chacune des cinq périodes. Le contexte de ces pages, bien que plus ludique, est
plus complexe que celui d’un problème classique. Répondre aux cinq questions nécessite une recherche d’informations et
l’utilisation des notions et des techniques étudiées durant la période.
Les cinq « Maths Aventures » sont traitées de la même façon, le jour même :
– lecture et explications de l’enseignant ;
– travail individuel ;
– confrontation en petits groupes ;
– correction collective des exercices.
Lors de la correction, l’élève colorie le dessin d’un objet accolé à l’exercice lorsqu’il a réussi celui-ci. Dans le cas de la
page « Randonnée en montagne », il colorie un piolet. L’activité terminée, l’élève compte les exercices réussis, c’est-à-dire
le nombre de piolets coloriés : si l’élève n’a pas commis d’erreur ou n’en a commis qu’une, il colorie la médaille d’or sur
le podium en bas de page. S’il a commis deux ou trois erreurs, il colorie la médaille d’argent et s’il a commis plus de trois
erreurs, il colorie la médaille de bronze. Tous les élèves colorient ainsi une médaille.
Pour recenser et comparer les résultats obtenus pour toutes les périodes de l’année, l’enseignant peut photocopier pour
chaque élève la fiche récapitulative sur laquelle l’élève note son score en coloriant les objets et la médaille correspondante
(cf. matériel photocopiable page 54). Ces informations guideront l’enseignant pour des séances de remédiation qu’il organi-
sera avant les évaluations de fin de période.

Activités collectives
Pendant quelques minutes, les élèves observent le dessin, puis ➝ « Ce problème présente-t-il une situation additive ? soustrac-
communiquent leurs observations à la classe. L’enseignant pose tive ? multiplicative ? ou de partage ? »
alors quelques questions pour attirer leur attention sur les points ➝ « Dans quel dessin se trouvent les longueurs des parcours
qu’ils n’ont pas relevés et sur les éléments indispensables pour pour résoudre ce problème ? Quelle précaution doit-on prendre
répondre aux questions. Chaque bulle est ensuite lue à voix avant de calculer l’opération ? »
haute par l’enseignant ou par un élève. Elle est commentée sur- ➝ « Observez le graphique des températures. Qu’indiquent
tout si le texte ou le contexte n’est pas compris par certains. les nombres placés sur l’axe vertical  ? sur l’axe horizontal  ?
➝ « Pour trouver la masse du sac, quelle opération doit-on À combien de degrés correspond une graduation bleue ? »
poser ? Quelle précaution doit-on prendre avant de calculer cette ➝ « Ce problème est-il une situation additive  ? soustractive  ?
opération ? » multiplicative ? ou de partage ? »

Activités individuelles
Les élèves travaillent individuellement. En cas de difficulté de 4 L’enseignant s’assure que les élèves savent lire les tem-
compréhension de l’énoncé, ils demandent l’aide de l’ensei- pératures sur l’axe vertical. Chaque graduation bleue corres-
gnant. Quand tous ont complété les réponses aux questions, pond à 1 degré. À 12 h, il faisait 10 degrés ; à 10 h, il faisait
ils peuvent comparer leurs résultats par groupes de 2, 3 ou 4, 6 degrés.
sans corriger leurs réponses. Les groupes s’entendent sur 5 Les élèves qui n’ont pas encore assimilé la multiplica-
une solution qui sera présentée lors de la mise en commun. tion résoudront ce problème en utilisant l’addition réitérée  :
Cette dernière permet de confronter les réponses données, 5 + 5 + 5 + 5 + 5 + 5 + 5 = 35 kg. L’enseignant, en s’appuyant
de les justifier ou éventuellement de les corriger. sur les calculs : 5 × 7 ou 7 × 5 = 35 proposés par les élèves,
explique l’importance de la connaissance de la table de multi-
1 Pour compléter les réponses, les élèves doivent d’abord plication par 5. Cette dernière permet un calcul plus rapide
trouver qu’il faut ajouter les différentes masses. La précau- que celui de l’addition réitérée.
tion essentielle avant d’effectuer l’addition, c’est qu’il faut
convertir toutes les mesures de masse avec la même unité,
en grammes : 1 000 g + 2 000 g + 400 g + 1 500 g = 4 900 g. 
4 900 g = 4 kg 900 g. Pour terminer, l’enseignant demande aux élèves de lire la
bulle de Mathix puis de colorier les piolets correspondant aux
2 L’enseignant vérifie si les élèves ont bien compris qu’il exercices réussis.
s’agit d’une situation de partage. La multiplication à trou Ensuite, les élèves qui ont gagné 4 ou 5 piolets colorient la
posée sur le fichier les conduit à résoudre cette situation médaille d’or ; ceux qui ont gagné 3 ou 4 piolets colorient la
avec l’aide de la table de multiplication. médaille d’argent ; les autres colorient la médaille de bronze.
3 Comme pour le problème 1, c’est une situation additive. Ce type d’évaluation, à la fois ludique et rapide, informe l’en-
Dans ce cas, les longueurs sont exprimées avec la même unité seignant sur le degré de réussite de sa classe. Cette informa-
(m), ce qui évite les erreurs. En revanche, pour transformer tion sera complétée par les résultats de l’évaluation qui suivra
ces longueurs en km et m, les élèves doivent se souvenir que dans laquelle les élèves feront le point sur la période écoulée.
1 km = 1 000 m. 1 300 m + 900 m = 2 200 m.
2 200 m = 2 km 200 m.

216
142 J’ai compris et je retiens (10)
Observations préalables
Cette page est un « Mémo » que l’élève peut consulter librement après que toutes les leçons de la demi-période auront été
étudiées.
Elle récapitule les compétences acquises au cours de la demi-période et permet à chacun de mesurer le chemin parcouru
dans ses apprentissages. L’activité concrète de cette page consiste pour les élèves à observer les situations proposées et
à s’exprimer oralement sur chacune d’entre elles. Il est important que chacun mette ses propres mots sur chacune de ces
situations.

Æ Conduite de la séance • J’arrondis un nombre à la dizaine la plus proche.


« Que représentent ces triangles bleus et orange ? »
Commentaire de chaque partie « Pourquoi dit-on que 60 est la dizaine la plus proche de 58 ? »
Chaque activité est observée et discutée. « Pourquoi dit-on que 60 est la dizaine la plus proche de 63 ? »
« Quelle est la dizaine la plus proche de 47 ? »
• Je pose et j’effectue une soustraction.
• Je lis un graphique.
«  Que signifie le 1 en rouge devant le 2 dans la colonne des
« Que représentent les rectangles jaunes ? les rectangles bleus ? »
unités ? Qui peut le justifier ? »
« À quoi voit-on qu’il y a moins de filles que de garçons au CE2 ? »
« Pourquoi a-t-on effectué une addition après la soustraction ? »
« Quel est le nombre de filles au CE2 ? le nombre de garçons ? »
• Je pose et j’effectue une multiplication. « Dans quelle classe y a-t-il autant de filles que de garçons ? »
« Que représente 28 ? 80 ? »
« Comment est obtenu 108 ? » L’enseignant complète éventuellement les observations des
élèves. Il leur fait remarquer qu’ils ont appris beaucoup de
• Je divise par 2. choses au cours de l’année. Que savez-vous maintenant que
« Que vous rappelle la division par 2 ? »
vous ignoriez au début de l’année :
« Peut-on diviser tous les nombres par 2 ? Lesquels ne peut-on
• en calcul ?
pas diviser par 2 ? »
• en numération ?
« Qui peut calculer 14 divisé par 2 ? Comment vérifier que l’on
• en géométrie ?
ne s’est pas trompé ? »
• pour la mesure ?
« Comment utiliser la table de multiplication de 2 pour trouver
Il est important de remettre en mémoire tous les progrès
14 divisé par 2 ? »
réalisés. Même les élèves qui ont éprouvé des difficultés
• Je divise par 5. ont progressé ; ils peuvent s’en apercevoir en se reportant
« En utilisant la table, pourquoi voit-on que 30 divisé par 5 égale aux premières pages de leur fichier. C’est en recensant les
6 ? » problèmes qu’ils savent résoudre qu’ils constateront leur
« Qui peut calculer 20 divisé par 5 ? 45 divisé par 5 ? » progression ; ceux de la page 19, par exemple, doivent leur
paraître bien faciles maintenant.

217
143 Je fais le point (10)
Observations préalables
L’enseignant procède régulièrement au bilan des compétences des élèves. Nous en proposons un, inspiré de la grille de
référence du Socle commun de connaissances et de compétences.
L’élève fait le point sur ses connaissances. Les résultats permettent aussi à l’enseignant de repérer les notions maîtrisées
par la majorité des élèves et celles qui doivent donner lieu à un travail de remédiation en atelier.
Comme les items des pages « Je fais le point » peuvent être anticipés à la maison, l’enseignant peut leur préférer ceux propo-
sés dans le guide pédagogique pour réaliser les évaluations finales des demi-périodes. Il utilisera alors les pages évaluations
du fichier comme activités préparatoires aux évaluations finales.

Consignes de passation
Pour chaque exercice, l’enseignant lit une fois la consigne à haute voix et s’assure que chacun a compris, sans apporter
d’aide. Les élèves travaillent individuellement. Il leur laisse un temps raisonnable pour réfléchir, calculer et rédiger la réponse
puis il passe à l’exercice suivant. L’ensemble des exercices de la page peut être traité en deux séances. Autant que possible
la correction doit avoir lieu le jour même.

Socle commun Commentaires Propositions de remédiation


1. Calculer L’enseignant observe le travail des élèves La remédiation portera surtout sur l’oubli
une soustraction. pour repérer les erreurs les plus fréquentes : de la retenue.
° Effectuer une soustraction – oubli de la retenue ; Reprendre les « Découvrons ensemble »
de 2 nombres de 3 chiffres – erreur de comptage. des leçons 85 et 136.
avec ou sans retenue. ➢ Photofiche S57
2. Calculer L’enseignant observe le travail des élèves La remédiation portera surtout sur la pose
une soustraction. pour repérer les erreurs les plus fréquentes : de l’opération (un seul chiffre par colonne)
° Poser et effectuer – placement des chiffres ; ou l’oubli de la retenue.
une soustraction de 2 nombres – oubli de la retenue ; Reprendre les « Découvrons ensemble »
de 3 chiffres avec ou sans – erreur de comptage. des leçons 85 et 136.
retenue. ➢ Photofiche S57
3. Diviser par 2 La présence de la table de 2 est une aide On peut :
des nombres inférieurs forte. – montrer que diviser par 2, c’est prendre
à 100 (quotient exact la moitié ;
entier). – interpréter l’écriture des égalités
° Diviser par 2. de la table de multiplication par 2 :
chercher 16 dans la table de 2 et montrer que
8 × 2 = 16 signifie que 8 est la moitié de 16
ou que 16 est le double de 8.
➢ Photofiche S59
4. Diviser par 5 La présence de la table de 5 est une aide Interpréter l’écriture des égalités de la table
des nombres inférieurs forte. de multiplication par 5 : chercher 15 dans la
à 100. table de 5 et montrer que 3 × 5 = 15 signifie
° Diviser par 5. que 15 est égal à 3 × 5 ou à 5 × 3.
Donc, 15 divisé par 5, c’est 3.
➢ Photofiche S60
5. Écrire, nommer Cet exercice est difficile et nécessite Assimiler les zones pointues colorées à des
les nombres entiers un support visuel. tentes et regarder sous quelle tente se place
inférieurs à 1 000. le nombre à arrondir : 47 se place sous
° Arrondir un nombre la tente bleue du 50, par exemple.
à la dizaine la plus proche.

218
Socle commun Commentaires Propositions de remédiation
6. Utiliser un graphique. S’assurer que les élèves ont compris ce Adapter la remédiation aux causes d’erreurs
° Lire et interpréter qu’ils doivent faire. Ne pas apporter d’aide observées :
un graphique en bâtons. quant à l’interprétation du graphique qui – compréhension du problème ;
constitue la difficulté essentielle – lecture des données figurant en abscisse
du problème. et en ordonnée ;
– interprétation du graphique.
➢ Photofiche S58
7. Calculer une Si les élèves ont compris la procédure L’enseignant adapte ses observations aux
multiplication. de la multiplication en ligne, ils ne doivent erreurs qu’il a constatées. Dans un premier
° Effectuer une multiplication. avoir aucune difficulté à poser les opérations temps, laisser l’élève avoir recours à la table
à effectuer. de multiplication par 5.
Il ne s’agit pas ici de découvrir une démarche Reprendre les explications de la leçon 133.
mais d’appliquer une procédure bien rodée. ➢ Photofiches S53 et S54

219
Évaluation (10)
Nom : …………………………………………………………..….… Prénom : ……………..…………………………..………………… Date : …………………..……………………

Compétences Évaluation
Nombres et calcul
1. Calculer une soustraction.
a. Effectuer une soustraction avec ou sans retenue.
b. Poser et effectuer une soustraction avec ou sans retenue.
2. Calculer une multiplication.
a. Effectuer une multiplication.
b. Poser et effectuer une multiplication.
3. Diviser par 2 ou 5 des nombres inférieurs à 100.
a. Diviser par 2.
b. Diviser par 5.
4. Résoudre une situation de division.

1 a. Effectue. b. Pose et effectue.

© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement. 
427 – 165 653 – 238 292 – 68

4 2 7
– 1 6 5
=

2 a. Effectue : 43 × 5. b. Pose et effectue : 68 × 5.


c d u c d u

4 3 .......... ..........
× 5 ..........

.......... .......... .......... ..........

+ .......... .......... .......... .......... .......... ..........

= .......... .......... .......... .......... .......... ..........

3 Complète.
5×1=5
5 × 2 = 10 5 × 6 = 30
5 × 3 = 15 5 × 7 = 35
5 × 4 = 20 5 × 8 = 40
20 $divIsé $par 5 5 × 5 = 25
35 $divIsé $par 5 5 × 9 = 45
$est $égal $à ......... . 5 × 6 = 30 $est $égal $à ......... . 5 × 10 = 50

220
Nom : …………………………………………………………..….… Prénom : ……………..…………………………..………………… Date : …………………..……………………

4 Julia et Mariette se partagent un sachet de 14 bonbons.


Combien chacune aura-t-elle de bonbons ?

Tu peux dessiner ici les bonbons.

Complète.
Chacune $aura ......... boNboN∑.
© Hachette Livre 2014 – Pour comprendre les mathématiques CE1 – Guide pédagogique – Reproduction autorisée pour une classe seulement. 

Compétences Évaluation
Organisation et gestion de données
5. Utiliser un graphique.

5 Le graphique indique l’animal préféré de chaque élève du CE1.


Nombre d’élèves a. Combien d’élèves préfèrent :
9
– le chien ? ............
8
– le cheval ? ............
7

5 b. Quel est l’animal préféré par le plus grand


nombre d’élèves ?
4

3 .....................................................................................
2

1
c. Quel est l’animal préféré par quatre élèves ?
0
Oiseau Chien Chat Cheval ......................................................................................

221
Annexes
ANNEXE 1
La classification des problèmes du champ additif
d’après Gérard Vergnaud
Gérard Vergnaud, élève de Jean Piaget, ancien directeur de recherche au CNRS, s’est
engagé dans la recherche en didactique des mathématiques avec un point de vue de psy-
chologue qui le conduit à s’intéresser particulièrement aux différents cheminements des
enfants au cours de leur apprentissage. Il cherche également à analyser la variété des
opérations de pensée qu’ils sont amenés à mettre en œuvre pour résoudre des problèmes
d’arithmétique élémentaire.

Les problèmes élémentaires du champ conceptuel additif font en général intervenir


trois nombres, on les appelle des problèmes ternaires, contrairement aux problèmes
du champ multiplicatif qui font généralement intervenir quatre nombres, l’un de ces
quatre nombres étant souvent l’unité qui intervient de manière implicite.
Pour les situations qui concernent l’école primaire, Gérard Vergnaud distingue trois
fonctions différentes pour les nombres intervenant dans un énoncé de problème
additif ou soustractif :
– les nombres indiquant un état (mesure, position) ;
– les nombres indiquant une transformation d’état positive (gain, avancée) ou néga-
tive (perte, recul) ;
– les nombres indiquant une comparaison entre deux états (associés aux expres-
sions « de plus que… » ou « de moins que… »).
À partir de ces distinctions, il identifie quatre catégories de problèmes additifs ou
soustractifs :
– les problèmes de transformation d’états où intervient une chronologie ;
– les problèmes de composition d’états ou de réunion de deux parties disjointes
formant un tout ;
– les problèmes de comparaison d’états ;
– les problèmes de composition de transformations.
Une même catégorie de problèmes peut fournir des énoncés de difficultés très diffé-
rentes selon sur quel nombre porte la question de l’énoncé. Analysons chacune des
quatre catégories précédentes.

• Dans la catégorie des problèmes de transformation d’états, si la question porte


sur la valeur de l’état final, pourvu que les valeurs des nombres soient bien choisies,
les élèves parviennent à résoudre ces problèmes dès la classe de GS ou de CP, que
la transformation soit additive ou qu’elle soit soustractive.
Exemples :
« Théo possède 5 images, il en gagne 3 ; combien en a-t-il maintenant ? »
« Théo possède 8 images, il en perd 3 ; combien en possède-t-il maintenant ? »

– Si la question porte sur la valeur de l’état initial, les élèves ont besoin d’une matu-
rité plus grande pour parvenir à inverser la chronologie de l’énoncé ; ils commencent
à y parvenir à partir du CE1.
Exemple : « Léa possède des images, sa maman lui offre un paquet qui contient 6 images,
maintenant elle a 15 images. Combien d’images avait-elle avant ? »

225
– Si la question porte sur la valeur de la transformation, les élèves ont plus de
difficulté à l’identifier. Selon le contexte et la taille des nombres, certains élèves y
parviennent au cours du CE1, la plupart n’y réussiront qu’à partir du CE2.
Exemple : « Ce matin, Théo avait 14 billes dans sa poche ; au cours de la journée, il a joué
aux billes avec ses camarades. Quand il rentre chez lui, il a 9 billes dans sa poche. Que
s’est-il passé dans la journée ? »

• Dans la catégorie des problèmes de composition d’états n’interviennent que des


états. Si la question porte sur la valeur du tout, les élèves réussissent à répondre
correctement dès le CP.
Exemple : « Théo a 5 billes jaunes et 3 billes rouges ; combien a-t-il de billes en tout ? »
– Par contre si la question porte sur la valeur de l’une des deux parties connaissant
le tout, on doit attendre la classe de CE1 pour voir la plupart des élèves réussir à
résoudre le problème.
Exemple : « 23 élèves sont inscrits dans la classe parmi lesquels il y a 14 filles. Combien
de garçons sont inscrits dans cette classe ? »
Remarque : Dans un problème de transformation d’état où la transformation est addi-
tive et où l’on recherche la valeur de l’état final, les élèves mobilisent une addition
pour le résoudre. Dans un problème de composition d’états dans lequel on cherche la
valeur du tout, les élèves mobilisent aussi une addition pour le résoudre, mais ils per-
cevront plus facilement l’addition comme une opération commutative dans le second
cas que dans le premier qu’ils associeront plus naturellement à un surcomptage. Les
problèmes au travers desquels les élèves perçoivent le sens des opérations ne sont
donc pas sans incidence sur leur conception de l’opération.

• Dans la catégorie des problèmes de comparaison d’états, les élèves de cycle 2


ont des difficultés pour concevoir ce qu’est une comparaison et comment elle opère
entre deux états. La comparaison est une opération mentale qui pourrait se traduire
par une question du type : « Que faudrait-il donner à celui qui en a le moins pour qu’il en
ait autant que celui qui en a le plus ? » L’expérience montre que les élèves ont du mal
à imaginer cette égalisation fictive complexe de deux états. Quand une comparaison
positive ou négative s’établit entre deux états, l’un des deux états joue le rôle de
référent et l’autre joue le rôle de préféré.
Si on énonce : « Paul a 5 images de plus que Tony », le nombre d’images de Tony est le
référent, Paul est le référé.
Si on énonce : « Tony a 5 images de moins que Paul », le nombre d’images de Paul est
le référent et le nombre d’images de Tony est le référé.
– Quand la question porte sur la valeur de l’état référé, le problème est plus simple
que lorsque la question porte sur la valeur de l’état référent. Quand la question porte
sur la transformation, les élèves sont souvent dans l’embarras à cause des difficul-
tés de conception associées à la notion de comparaison. Il faudra attendre le cycle 3
pour que ces situations soient mieux comprises par la plupart des élèves.
Exemples : « Paul a 8 images, Tony a 5 images de plus que Paul. Combien d’images Tony
a-t-il ? » Cet énoncé, qui paraît très simple à un adulte (on cherche la valeur de l’état
référé), est généralement mal réussi dans une classe de CE1.
« Tony a 5 images de plus que Paul, Tony a 12 images. Combien d’images possède Paul ? »
Cet énoncé est plus délicat (on cherche la valeur de l’état référent) ; il est difficile-
ment réussi en CE2.

226
« Tony a 17 images, Paul en a 14. Combien d’images Tony a-t-il en plus ? » Cet énoncé
paraît lui aussi très simple à un adulte, mais les élèves peinent à le résoudre du fait
de la présence d’une comparaison.

• Dans la catégorie des problèmes de compositions de transformations, aucune


indication n’est donnée sur la valeur des états. On donne, par exemple, la valeur de
deux transformations qui s’enchaînent (qui se composent) et on cherche la trans-
formation résultant de leur composition. Ou bien, on donne la valeur d’une des deux
transformations composantes et celle de la transformation résultante et on cherche
la valeur de la deuxième composante. Ces problèmes se modélisent par la somme
ou la différence de nombres relatifs, ils correspondent donc davantage aux classes
du collège. Toutefois, dans certains cas très simples, les élèves de cycle 2 peuvent
réussir à les résoudre :
Exemple 1  : «  Jean-Paul joue aux billes à l’école. À la récréation du matin, il gagne
5 billes, à la récréation du soir, il gagne 3 billes. À la fin de la journée, a-t-il gagné ou
perdu des billes et combien ? » Le fait de ne pas savoir combien de billes possède Jean-
Paul au départ gêne beaucoup les élèves mais certains d’entre eux réussissent à résoudre
un problème de ce type au CE1.
Exemple 2 : « Jean-Paul joue au billes. À la récréation du matin, il gagne 10 billes. Il rejoue
aux billes à la récréation de l’après-midi. Quand il rentre chez lui, il découvre que, sur la
journée, il a perdu en tout 5 billes. Que s’est-il passé à la récréation de l’après-midi ? »
Ce dernier problème est difficilement réussi en classe de 5e au collège !

Conclusion
Dans son article de Grand N, n° 38, Gérard Vergnaud1 débute sa conclusion par ces
mots : « L’analyse précise des contenus conceptuels des problèmes d’addition et de sous-
traction conduit à distinguer plusieurs relations très différentes les unes des autres et
une grande diversité de problèmes, de procédures, de représentations symboliques. Le
développement des conceptions et des compétences de l’enfant consiste en un chemine-
ment complexe à travers cet ensemble. Pour saisir ce cheminement, il faut analyser dans
le détail les conduites des élèves en situation, leurs formulations, leurs procédures, les
écarts entre les exigences de l’enseignant et les démarches des élèves  ».
Il est souhaitable que les enseignants de cycle 2 prennent conscience de cette com-
plexité et acceptent l’idée que les élèves ont besoin de temps pour avancer, tout au
long de leur scolarité primaire et même secondaire, dans le maquis des structures
additives et soustractives.

1. Synthèse simplifiée d’après un article de Gérard Vergnaud paru dans la revue Grand N, n° 38, 1986, intitulé : « Psychologie du
développement cognitif et didactique des mathématiques : un exemple, les structures additives » et son livre : Apprentissages et
didactiques, où en est-on ?, Hachette, 1995.

227
ANNEXE 2
Le pliage comme support des activités
géométriques au cycle 2

Le pliage est un excellent support des activités géométriques. En effet :


– le pli est une image de la droite de grande qualité, bien plus précise que le tracé
lorsque les élèves n’ont pas encore acquis une maîtrise suffisante de la motricité
manuelle.
L’intersection de deux plis donne de même une bonne image du point ;
– la règle obtenue par pliage facilite la construction du concept de ligne droite ;
– le pliage est l’activité quasi fondatrice de la symétrie axiale. Il permet aussi bien
de mettre en évidence les axes de symétrie d’une figure que de construire le symé-
trique d’une figure par rapport à une droite ou de construire directement deux figures
symétriques par rapport à une droite ;
– l’équerre obtenue par pliage est une méthode féconde de construction du concept
d’angle droit.
La liste qui précède, loin d’être exhaustive, suffit cependant à justifier notre première
affirmation.
Du point de vue de la gestion du temps, les activités de pliage peuvent se partager
entre les temps consacrés aux arts plastiques, aux travaux manuels et aux mathéma-
tiques. Ce sont des activités transversales, où chacune des disciplines mentionnées
trouvent leur compte.
Par ailleurs, l’éducation de la motricité fine, de la rigueur, du goût pour le travail bien
fait, de l’organisation sont des objectifs généraux que le pliage peut aider à atteindre.

Un préalable : apprendre à plier


Si les élèves se sont familiarisés avec les techniques du pliage en grande section de
maternelle, on peut d’emblée mettre en œuvre cette activité. Sinon, il faut consacrer
une ou plusieurs séances à l’apprentissage des techniques élémentaires.
– Faire un pli : utiliser le plan de la table comme support (ne pas plier « en l’air »).
– Distinguer « pli vallée » et « pli montagne » (l’envers d’un pli vallée est un pli mon-
tagne et réciproquement).

pli vallée pli montagne

– Plier « bord sur bord », c’est-à-dire en appliquant un des bords de la feuille sur un
autre bord.
– Plier « pli sur pli » (technique qui permet notamment de construire un angle droit,
une équerre).

229
Activité 1 ♦ Construire la droite (projective), fabriquer une règle
Le travail peut être précédé d’activités motrices et d’exercices de visée et d’alignement.
– Marquer au crayon des points sur un pli : ces points sont alignés.
– Repasser le pli au crayon (c’est facile dans le pli vallée ; sur le pli montagne, on peut
repasser le bord avec la pointe d’un feutre). La figure dessinée est une ligne droite.
– Marquer au crayon deux points, puis faire le pli qui passe par ces deux points.
– Marquer trois points sur une feuille, puis faire tous les plis contenant au moins
deux de ces points. Chaque fois, faire repasser les plis au crayon. Ainsi, c’est une
propriété pour trois points d’être alignés, mais deux points déterminent une droite
unique qui les contient.
– Construire une règle en pliant une feuille de papier. Si c’est possible, utiliser des
morceaux de papier déchirés, ainsi les élèves ne confondent pas le pli et les bords
de la feuille. Utiliser cette règle pour vérifier l’alignement de points et pour tracer
droites et segments.

Activité 2 ♦ Introduction du quadrillage par pliage


– Partir d’un carré de papier, sans avoir plié selon une diagonale.
– Plier bord sur bord et marquer le pli au crayon : «  Qu’a-t-on obtenu  ?  » Replier
dans le pli et plier une seconde fois petit bord sur petit bord. Déplier, marquer le
nouveau pli : «  Qu’a-t-on obtenu  ?  » Continuer de la sorte jusqu’à obtention d’un
quadrillage à 16 carreaux. Introduire le vocabulaire, cases ou mailles et nœuds du
quadrillage.

Activité 3 ♦ Figures admettant un axe de symétrie

– Faire un pli, le marquer au crayon, replier la feuille suivant ce pli, puis effectuer
une découpe comportant le pli.
Utiliser alors la feuille trouée comme gabarit en creux (ou pochoir) et reproduire la
forme sur une autre feuille. Chaque élève dispose alors d’un dessin représentant une
forme arbitraire, mais admettant un axe de symétrie.

– L’enseignant aura préparé deux dessins du même genre, mais sans axe de symé-
trie ; par exemple :

230
– L’enseignant demande aux élèves de poser leurs dessins. Il mêle subrepticement
ses dessins aux autres. On observe ; puis, l’enseignant dit : « Quelqu’un n’a pas res-
pecté les consignes ; certains dessins n’ont pas été obtenus comme je l’ai demandé. » Et
l’on cherche. Si un élève désigne la production de l’un de ses camarades, on vérifie à
l’aide du gabarit en creux que la pièce est correcte. L’objectif est de découvrir pour-
quoi les formes intruses (celles de l’enseignant) n’ont pu être fabriquées suivant la
consigne.

Activité 4 ♦ Carré-rectangle
– Préparer une douzaine de feuilles rectangulaires dont trois carrées, trois presque
carrées et les autres franchement non carrées. On les mélange et on les dispose
sur le sol. Demander aux élèves s’ils savent ce qu’est un carré et un rectangle. Tous
répondent : « Oui ». Demander à un élève de faire un tas avec les carrés, un autre avec
les rectangles. Se montrer dubitatif. Un enfant viendra « corriger », puis un autre.
On a créé le problème : « Comment être sûr que ces formes sont carrées ? »
Les enfants indiquent toujours que les côtés sont pareils et, pour le vérifier, pro-
posent de plier suivant les médiatrices des côtés. Le faire pour un rectangle. On
aboutira alors à plier suivant une diagonale. On obtient finalement :
– carré : quatre axes de symétrie ;
– rectangle : deux axes de symétrie seulement.

– Construire un carré à partir d’un rectangle.


Il faut prévoir un carré et deux rectangles de papier par élève. Commencer par faire
reconnaître et comparer les carrés et les rectangles : «  Qu’est-ce qui distingue les
carrés des rectangles ? » Les élèves ne manquent pas de dire que, chez les carrés, les
quatre côtés sont « pareils » (isométriques). Travailler avec un rectangle et le carré
de papier. Réserver l’autre rectangle. Faire plier chaque rectangle bord à bord selon
les médiatrices des côtés. Observer  : cela montre l’isométrie des côtés opposés.
Effectuer le même travail avec les carrés.

Faire plier le rectangle et le carré suivant la diagonale. Faire observer.

Poser alors le problème de l’obtention d’un carré à partir d’un rectangle. Le faire
réaliser avec le rectangle restant.

Activité 5 ♦ Figures symétriques


– Effectuer deux ou plusieurs plis successifs (chaque fois plier, déplier, marquer le
pli, replier…), puis une découpe comportant le pli (voir Activité 3).
On observe et on compare les trous.

231
– On compte le nombre de trous obtenus en pliant, pli sur pli, une ou plusieurs fois,
puis en faisant un trou sur le dernier pli :
– 1 pli → 1 trou (constat)
– 2 plis → 2 trous (constat)
– 3 plis : « Combien de trous ? »
– On cherche à anticiper. On vérifie en dépliant : quatre trous (et non trois).

1 pli 2 plis 3 plis


– 4 plis → même chose → 8 trous

– Les élèves ne peuvent pas aller au-delà en pliant, car la découpe devient difficile.
Mais l’enseignant le peut.
On cherche à prévoir la réponse. Pour cela, on regarde ce qui se passe : 1 pli → 1 trou ;
2 plis → le trou initial donne naissance à deux trous lorsqu’on déplie… L’objectif est
de découvrir la loi :

Nombre de plis Nombre de trous


1 1

2 1×2=2

3 2×2=4

4 4×2=8

L’enseignant réalise alors 5 plis et une découpe. On obtient bien 8 × 2 = 16 trous.

Activité 6 ♦ Construire l’équerre, reconnaître les angles droits


et les droites perpendiculaires
Le concept de secteur angulaire droit (abusivement  : angle droit, dans le langage
courant) est difficile, car il désigne une partie non limitée du plan. Les enseignants
connaissent les difficultés que les enfants rencontrent encore au cycle 3 quand ils
doivent utiliser une équerre :
– trouver l’angle droit de l’équerre, ce triangle évidé ;
– positionner l’outil pour vérifier qu’un angle est ou n’est pas droit ;
– placer l’équerre pour construire une perpendiculaire à une droite donnée.
Une façon efficace de permettre aux élèves de donner du sens à ce concept difficile
est de leur faire construire leur équerre par pliage : on obtient un instrument bon
marché, très précis et lequel rappelle, au moins implicitement, que deux droites per-
pendiculaires sont axes de symétrie l’une de l’autre.

232
La construction de l’équerre s’effectue suivant le « film » suivant ‚ƒ :

Il y aura avantage à faire repasser les plis au crayon pour faire ressortir les deux
droites perpendiculaires que l’on a obtenues „.

Activité 7 ♦ Algorithmes de pliages


C’est une des activités les plus riches et les plus motivantes. L’objectif pour les élèves
est de réaliser un objet attrayant, esthétique ou amusant. Ce faisant, ils découvrent
certaines propriétés des figures simples – carré, rectangle –, ils apprennent à cher-
cher et à ordonner l’information, ils améliorent leurs performances motrices, ils
apprennent à s’organiser en vue de réaliser une tâche complexe et ils développent
leur imaginaire.
On propose de fabriquer une salière, un chapeau, un bateau ou une boîte…
Il s’agit d’effectuer la suite des opérations, puis de nommer les formes intermédiaires,
d’observer les symétries. On peut ensuite utiliser les productions pour réaliser, sui-
vant le cas, des mosaïques ou des pavages et mettre en œuvre la translation et la
symétrie.
La donnée de l’algorithme peut se faire de différentes façons.
– L’enseignant exécute le pliage pas à pas avec les élèves. C’est le plus facile et le
plus lent, le moins constructif aussi pour les élèves.
– Il peut proposer la bande dessinée de l’algorithme (comme dans les ouvrages
d’Origami). Mais, c’est difficile et hors de la portée de beaucoup d’élèves du cycle 2.
– L’enseignant peut aussi proposer la banque de données du pliage. Il dispose dans
la classe (sur le tableau ou sur une table) les pliages intermédiaires, numérotés
dans l’ordre de la fabrication. Les élèves vont chercher l’information par observa-
tion ; ils peuvent déplier les éléments de la banque à condition de replier ensuite et
de remettre dans la position initiale. Les allers-retours sont autorisés, l’aide mutuelle
entre les élèves également.
Le nombre d’étapes intermédiaires est décidé par l’enseignant en fonction des capa-
cités des élèves. Il faut prévoir le plus souvent une banque pour quatre ou cinq
élèves. Cette méthode est, de très loin, la plus riche et la plus efficace pour l’appren-
tissage au cycle 2.
À titre d’illustration, voici l’algorithme de construction du « chapeau » (voir page sui-
vante). On en trouvera d’autres dans le guide pédagogique de la grande section de
maternelle de la collection Pour comprendre les mathématiques et plus encore dans
les ouvrages d’Origami.
Prendre une feuille rectangulaire : la largeur est en fonction du tour de tête, la lon-
gueur dépend de la hauteur à donner au chapeau.

233
1
2
3

4 5 6

Retourner

7 8 9

Ouvrir l’orifice
du chapeau

Activité 8 ♦ Confection de ribambelles, napperons, rosaces


• Les ribambelles permettent d’observer et de mettre en acte les translations : c’est-
à-dire la reproduction à l’identique d’un même motif.
Pour obtenir une ribambelle, on plie une feuille en accordéon puis on découpe sur
les plis ce qui doit être évidé. Par exemple : on plie bord sur bord trois fois de suite
une feuille de papier en choisissant chaque fois comme bord le pli précédent, puis
on découpe un motif.
Chaque élève est invité ensuite à produire sa propre ribambelle. Elle est ensuite affi-
chée et l’enseignant demande à chaque élève d’expliquer ce qu’il a fait.

234
• Les napperons sont obtenus en pliant une feuille carrée ou rectangulaire trois ou
quatre fois bord sur bord, les plis successifs étant perpendiculaires, puis en décou-
pant une ou plusieurs formes dans la feuille pliée. (Voir le déroulement de l’activité
ci-dessous.)

L’enseignant peut indiquer comment plier, dessiner les différentes étapes du pliage
au tableau ou afficher une banque de données unique pour toute la classe. La par-
tie pliage est ici extrêmement simple et les élèves ont déjà une bonne pratique de
cet art.
Lorsque chaque élève a fabriqué son napperon, l’enseignant demande ce qu’on
peut remarquer. Par exemple, les mêmes trous apparaissent plusieurs fois de façon
régulière.

• Pour les rosaces, les procédures sont les mêmes à ceci près que le matériel ini-
tial est une feuille de papier ronde (c’est l’idéal mais c’est rarement possible dans
la classe) ou carrée et que l’on effectue des plis concourant au centre de la feuille.
Avec un carré, on pliera suivant les médiatrices des côtés et suivant les diagonales,
avec un disque selon des diamètres en appliquant le bord du disque sur lui-même à
chaque étape.
Si les conditions sont propices à la visite d’un monument doté d’une rosace (gare,
café Belle Époque ou plus souvent église), l’enseignant incite les élève à faire le rap-
prochement entre la rosace qu’ils ont fabriquée et celle qu’ils ont observée.

235
ANNEXE 3
Calcul mental : calcul automatisé
et calcul réfléchi au CE1

Pourquoi pratiquer quotidiennement le « calcul mental » ou « calcul rapide » ? Le but


essentiel de l’enseignement du calcul mental, avec ou sans appui de l’écrit, est de
familiariser l’élève avec l’univers numérique des nombres entiers, de rendre ces der-
niers « concrets », c’est-à-dire de leur donner du sens indépendamment de contextes
extérieurs. Il s’agit, en somme, de permettre à l’élève de penser à l’intérieur des
mathématiques.
De façon plus détaillée, voici les objectifs que l’on fixe au calcul mental :
– Renforcer les images mentales des nombres, rendre ces derniers familiers.
– Entraîner au calcul abstrait : les nombres pour les nombres.
– Établir un répertoire, base du calcul pensé.
– Enrichir mémoire déclarative et mémoire procédurale.
– Renforcer les mécanismes de calcul.
– Entraîner la vitesse de calcul.
– Gagner du temps... pour en consacrer plus à la construction des concepts.
On peut distinguer deux types d’activités en calcul mental :
1. Celui qui vise à construire ou à découvrir les procédures de calcul : il s’agit
du calcul réfléchi avec ou sans le support de l’écrit. Par exemple, comment ajouter
des dizaines entières à un nombre, comment calculer le produit d’un nombre par 4,
comment retrancher un très petit nombre d’un autre.
2. Celui qui a pour but d’entraîner la mémorisation, l’automatisation des calculs,
leur rapidité. Par exemple, connaître les tables d’addition et de multiplication.

1. Construction des procédures de calcul.


Elles relèvent du calcul réfléchi.
Par exemple : Comment soustraire 9 à un nombre de deux chiffres ?
Le travail peut s’effectuer à l’occasion d’un calcul dans un problème, d’une recherche
dans d’autres domaines disciplinaires ou lors d’une séance de travail sur le sujet.
Dans tous les cas, il n’y a aucune raison de se passer de l’écrit pour fixer les données
ou décomposer une procédure. On entraînera les élèves au calcul mental en posant
de nombreuses questions sur des exemples faisant fonctionner la procédure.
Par ailleurs, et de façon constante, les procédures de calcul doivent faire l’objet d’un
travail de construction où l’écrit tient une place importante. Ainsi, la technique de
« l’addition naturelle » s’élabore progressivement sur une longue période : somme de
deux dizaines entières, ajouter des dizaines entières à un nombre, décomposition
d’une somme par l’arbre à calcul, pour arriver enfin à la règle « ajouter les dizaines ;
ajouter les unités ; ajouter les deux nombres obtenus ». Plusieurs méthodes sont en
général utilisables. Les comparer, laisser les élèves choisir celle qui leur convient le
mieux à un moment donné, les amener à utiliser les plus efficaces sont des moments
essentiels du travail.
Exemple : 46 + 27 peut être obtenu par (40 + 20) + (6 + 7) mais aussi (46 + 20) + 7 ou
(40 + 27) + 6 ou (46 + 30) – 3 ou...

237
2. Les activités d’entraînement systématique
a) Le procédé la Martinière : calcul mental automatisé
C’est la méthode de base. Bien qu’elle puisse sembler « rétro », elle présente de nom-
breux avantages. Elle a été mise au point au début du XXe siècle par les instituteurs
de l’école de la Martinière, à Lyon. Elle relève, avant la lettre, du comportementalisme
de Wilson et de l’enseignement programmé de Skinner, à ceci près que chaque pro-
cédure a fait l’objet d’une élaboration « constructionniste ».
Chaque élève dispose d’une ardoise. L’enseignant donne la consigne « 8 + 7 ». Les
élèves mémorisent les données et calculent dans leur tête. Au signal de l’enseignant,
ils écrivent le résultat sur leur ardoise. Au signal suivant de l’enseignant, ils pré-
sentent leur résultat en levant immédiatement leur ardoise. L’enseignant peut alors
contrôler d’un coup d’œil les réponses.
L’enseignant doit imposer un rythme et un découpage du temps très précis :
– temps d’écoute des données ;
– temps de calcul dans sa tête ;
– temps de restitution (écriture) du résultat ;
– temps de validation (ardoise levée).
Les consignes peuvent être données par voie visuelle (présentation d’étiquettes),
orale (l’enseignant énonce les données) ou auditive (l’enseignant frappe un tambou-
rin...). La méthode, comportementaliste, met en œuvre le renforcement positif et la
loi de récence.
Renforcement positif : Les neuf dixièmes des élèves de la classe doivent donner
une réponse juste aux différents items. C’est à l’enseignant d’ajuster la difficulté de
la tâche au niveau des élèves. La réussite motive, encourage, a un effet bénéfique
sur la mémorisation.
L’emploi quotidien de la méthode permet d’élever progressivement le niveau
d’exigence.
Loi de récence : La confrontation immédiate de la réponse de l’élève, presque
toujours juste, avec la réponse exacte renforce la conviction de l’élève. Il n’est pas
recommandé d’apporter en cours de séance des explications sur les façons de
calculer, car cela casse le rythme. Le travail sur les procédures de calcul doit prendre
place à un autre moment.
Enfin, le plus souvent, il est inutile d’écrire les données au tableau, car l’exercice
consiste à mémoriser les données, à effectuer le calcul puis à restituer le résul-
tat. On entraîne tout à la fois la mémoire à court terme et la mémoire à long terme.
Cependant, lorsque l’on aborde une difficulté nouvelle (par exemple : addition de deux
nombres de deux chiffres), les données peuvent être écrites au tableau, les calculs
s’effectuant dans la tête, le résultat seul s’écrivant sur l’ardoise.

Remarques : Nous pensons qu’il est souhaitable de pratiquer cette forme de calcul
pendant dix à quinze minutes, quotidiennement, au début de chaque leçon, dès la
première semaine de classe du CE1 et jusqu’à la fin de la classe de troisième au col-
lège. En ce qui concerne les calculs de sommes, dire « plus » et non « et ».

b) Les séquences de travail écrit, en temps limité, sur des batteries de calculs
« en ligne »
Les cahiers Pour comprendre le calcul réfléchi dans la collection Pour comprendre
les mathématiques proposent de telles batteries. L’enseignant peut en construire
d’autres selon les besoins du moment.

238
3. Les jeux numériques
Ils peuvent se substituer de temps en temps aux séances la Martinière ou faire l’objet
de séances spécifiques. Il en existe toute une série : dés, cartes, dominos, marelles
ou damiers… Voici, à titre d’exemple, quelques jeux à pratiquer en classe entière.
Les enseignants trouveront dans les Photofiches CE1 le matériel nécessaire pour la
pratique de ces jeux.

a) Le Loto
Prévoir des cartons 3 × 4 avec un « noir » par ligne. Les autres cases portent des
nombres écrits dans le système de numération ordinaire. Au CE1, il faut prévoir
un jeu avec des petits nombres inférieurs à 100, un autre comportant les nombres
de 100 à 999 et un troisième avec des nombres
arbitraires (de préférence dans la tranche 63 66 69
70-100 qui, comme chacun sait, pose quelques
problèmes à beaucoup d’élèves). Le travail de 72 74 80
l’enseignant consiste à écrire des étiquettes
adaptées aux objectifs de la séance qui seront 85 90 95
tirées d’une boîte les unes après les autres.
Exemple : 30 + 20  ; soixante-dix-sept   ; 100 + 60 + 3   ; etc.
Fabriquer chaque fois les cartons est beaucoup trop coûteux et, de plus, rend la tâche
trop difficile. C’est pour cette raison que cartons et étiquettes à photocopier figurent
dans le recueil de Photofiches de la collection Pour comprendre les mathématiques.

b) Les lectures cachées


L’enseignant écrit au tableau une suite de nombres. Il demande à un élève d’énoncer
à haute voix les suivants, les précédents, les suivants des suivants, les précédents
des précédents des nombres écrits.
Exemple : « Le nombre précédent »
L’enseignant écrit : 48 ; 60 ; 120 ; 200 ; 658.
L’élève énonce : 47 ; 59 ; 119 ; 199 ; 657.

c) Le jeu du portrait
L’enseignant ou un élève choisit un nombre. La classe doit le deviner en posant des
questions auxquelles il ne sera répondu que par « oui » ou par « non ».

d) Le triolo ou la pyramide
Les élèves doivent compléter les cases vides par addition ou soustraction… (voir
Photofiches CE1)
La liste de ces jeux est loin d’être exhaustive. L’enseignant peut en bâtir d’autres en
fonction des besoins de sa classe.

16 12
9 15
..... ..... 7
.....

..... ..... 2 .....

239

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