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Depuis janvier dernier, toutes les grandes industries pharmaceutiques du monde se sont lancées

dans une course au vaccin anti covid 19. Avec la montée des contaminations par monde.

Plusieurs multinationales pharmaceutiques ce sont lancées, depuis le début de l crise sanitaire de la


covid 19 dans des recherches scientifiques afin de trouver le plus rapidement possible un vaccin afin
de freiner les contaminations dans le monde entier.

Plusieurs multinationales pharmaceutiques se sont lancées, depuis le début de la crise sanitaire de la


Covid-19, dans des recherches scientifiques afin de trouver le plus rapidement possible un vaccin afin
de freiner les contaminations dans le monde entier. Selon les données de l’Organisation mondiale de
la santé (OMS), 26 vaccins en sont au stade des essais cliniques (autrement dit, testés sur l’être
humain), et 139 en sont au stade de l’évaluation pré-clinique. En effet, plusieurs pays se sont
démarqués en investissant massivement dans la recherche en partenariat avec les industriels
pharmaceutiques et les entreprises de biotechnologie.

Aux États-Unis, le gouvernement de Donald Trump a considérablement investi dans six entreprises
pharmaceutiques depuis mars. À date, les projets les plus avancés en matière d’essais cliniques sont
ceux de l’université britannique d’Oxford, alliée au laboratoire AstraZeneca; de la biotech américaine
Moderna, associée aux instituts américains de santé; de l’Américain Pfizer, en partenariat la société
biotechnologique allemande BioNTech; et du laboratoire CanSino en Chine. À noter que Pfizer et
Moderna ont déjà commencé les essais cliniques de phase 3 de leurs candidats vaccins la semaine
dernière; des tests à grande échelle seront réalisés pour déterminer l’efficacité des vaccins. Les deux
laboratoires avaient déjà annoncé, en juillet dernier, des résultats positifs pour des essais restreints
qu’ils avaient réalisés.

Les vaccins Moderna et Pfizer prometteurs !

Il est à noter que Moderna et Pfizer en sont à des stades avancés dans le développement de leurs
vaccins. Tous deux se basent sur la technologie de modification génétique (ARN messager) afin
d’induire la production d’anticorps par le système immunitaire, une méthode encore jamais
approuvée par les autorités de santé, mais qui donne de bons résultats selon les publications des
deux laboratoires. À préciser que cette technologie est la plus moderne mobilisée pour les vaccins en
cours de développement contre la Covid-19. Sa prouesse implique par conséquent sa cherté.
D’ailleurs, les prix des éventuels vaccins n’ont pas encore été divulgués par les industriels.

La Chine bien avancée

En Chine, ce sont cinq entreprises qui sont autorisées à faire des essais cliniques de vaccins anti-
Covid-19. L’un des candidats vaccins les plus prometteurs dans le pays s’appelle CoronaVac,
développé par Sinovac Biotech. Le laboratoire a annoncé la semaine dernière le lancement de la
phase 3 des tests de son vaccin au Brésil. Ces tests s’avèrent être cruciaux pour l’homologation et la
commercialisation du vaccin.

La Russie promet un vaccin à partir de 2021

La Russie est également très avancée dans ses recherches pour concevoir un vaccin contre la Covid-
19. Le pays a même promis la production, durant les prochains mois, des centaines de milliers de
doses de vaccins. En effet, Moscou a annoncé que trois entreprises biomédicales seraient en mesure
de produire dès septembre et de manière industrielle un vaccin développé par le laboratoire de
recherches en épidémiologie et microbiologie Nikolaï Gamaleïa, en collaboration avec le ministère de
la Défense. Face à la rapidité de la mise au point des vaccins russes, l’Organisation mondiale de la
santé a adressé une mise en garde au pays.

«Tout vaccin et tout médicament à cette fin doivent bien sûr être soumis à tous les différents essais
et tests avant d’être homologués pour leur déploiement», avait souligné le porte-parole de l’OMS,
Christian Lindmeier, à la presse internationale. À travers cette mise en garde, l’organisation a rappelé
l’obligation du respect des protocoles et réglementations en vigueur lors du développement d’un
vaccin. En tout cas, pour mettre au point un vaccin fiable, les grands laboratoires se livrent une
course contre la montre et surtout contre la Covid-19, qui a fait plus de 700.000 morts dans le
monde.

L'Opération Warp Speed (OWS) est un partenariat public-privé, initié par le gouvernement américain
pour faciliter et accélérer le développement, la fabrication et la distribution de vaccins,
thérapeutiques et diagnostiques contre la Covid-19.

Moncef slaoui : Nous avons dit que nous devions utiliser différentes technologies de plateforme, qui
doivent toutes être très rapides et qui ont des caractéristiques différentes afin que nous puissions
réduire le risque d’échec et également augmenter la possibilité d’avoir des vaccins pour différentes
sous-populations. Une fois que nous avons défini cette stratégie, nous avons commencé à la rendre
opérationnelle.

La Chine a trois vaccins dans les essais d’efficacité qui utilisent le virus entier et l’inactivent. Vous
n’avez pas un virus entier et dans votre portefeuille. Vous vous en tenez à la protéine de pointe virale
qui est conçue de différentes manières. Pourquoi n’avez-vous pas un vaccin inactivé dans le
portefeuille ?

Moncef Slaoui : Je ne pense vraiment pas qu’un vaccin inactivé soit une bonne idée. Il y a des raisons
scientifiques très strictes. Au début des années 1960, un vaccin inactivé contre le virus respiratoire
syncytial a été administré et il a aggravé la maladie. La deuxième raison est que je pense qu’il y a un
problème de biosécurité avec des fermenteurs de 20.000 litres contenant des billions de particules
virales qui seront inactivés par la suite. La technologie dans le monde d’aujourd’hui nous permet de
ne pas avoir à prendre ce genre de risques. Si j’étais dans l’entreprise dans laquelle j’étais
auparavant, je prendrais exactement la même décision.

Le tout premier à obtenir son feu vert, le 11 décembre, sera celui mis au point par l'américaine Pfizer
en partenariat avec l'allemande BioNTech, prévoit-il. La semaine dernière, les deux entreprises ont
fait état d'une efficacité à 95 % de leur vaccin à ARN messager au terme de l’étude clinique de phase
3, plus que le ne laissaient présager les résultats préliminaires dévoilés quelques jours plus tôt.

Une semaine plus tard, ce sera au tour du vaccin de Moderna d'obtenir l'aval des autorités si tout se
passe bien, a précisé le Dr Slaoui. La société américaine a affirmé qu'une analyse préliminaire d'une
étude clinique de phase 3 de son vaccin, qui utilise aussi la technologie de l'ARN messager, montre
qu'il est efficace à 94,5 %.

Les vaccins apprennent au système immunitaire à se défendre face à une agression extérieure
inconnue. Le principe consiste à injecter un fragment inoffensif de l'élément infectieux (un antigène)
dans l'organisme du patient pour déclencher la réaction immunitaire.
Les lymphocytes vont alors jouer un rôle majeur en produisant des anticorps et des cellules tueuses
spécifiques. Ils garderont aussi en mémoire les propriétés de l'agresseur afin de donner une réponse
immunitaire rapide en cas de seconde infection,

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