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Session de Formation Affectivité et sexualité

1 Jour: Maturité
2 Jour: Connaissance de soi
3 Jour : Affectivité : émotions-besoins
4 Jour : Sexualité
5 Jour : Immaturités – Gestion du monde affectif-sexuel

1 Jour: Maturité
< Activité
Se présenter comme on aimera être

Maturité psychologique
La maturité psychologique et un processus de développement qui aboutit à un état de réflexion et de
plénitude. À tout âge, il est possible de faire preuve de maturité dans son comportement, ses choix, ses
pensées ou ses émotions. Très utile dans la vie quotidienne, être mature ou « mûr » permet de mener sa vie
de façon intègre et harmonieuse.
Maturité psychologique : définition
La maturité psychologique est un processus d'évolution qui aboutit à un développement psychologique
optimal et autonome. Elle peut concerner la sexualité, les émotions, l'intelligence en général, ou une
dimension de la personnalité. Être plus attentif à soi et aux autres et prendre le temps de la réflexion avant
d'agir sont une preuve de maturité à n'importe quel âge.
La maturation psychologique est un processus qui ne dépend pas de l'âge, mais d'un état d'esprit.
Certaines parties de la personnalité peuvent être plus matures que d'autres, de même sur le plan émotionnel
ou social. Une personne mûre présente une cohérence interne qui lui permet de penser, de décider et d'agir
sans contradiction et en toute conviction.

Propriétés de la maturité psychologique


Elle se caractérise par :
 une autonomie (en particulier vis-à-vis des parents) ;
 une liberté d'action ;
 une intégrité ;
 une indépendance affective ;
 un jugement personnel ;
 une prise de recul, en particulier sur le plan émotionnel.
Faire preuve de maturité psychologique, c'est pouvoir juger et agir de façon libre et autonome, en
assumant ses actes et ses choix. Elle permet de réfléchir et d'éviter de prendre des décisions hâtives. À tout
moment de la vie, il est possible de travailler sa maturation afin d'être en harmonie avec soi-même et prendre
des décisions cohérentes.

Exemples de maturité psychologique


La maturité psychologique peut s'appliquer à tous les domaines de la vie, que ce soit la vie amoureuse
et affective, l'orientation professionnelle, l'hygiène de vie ou les initiatives en général :
 Être attentif à soi et aux autres en anticipant les besoins ;
 Enrichir ses connaissances dans un domaine ;
 Demander des nouvelles de ses amis ;
 Prendre le temps de réfléchir et de peser le pour et le contre ;
 Agir de façon préparée.
Être plus attentif, prendre l'habitude de réfléchir et ne pas se laisser emporter par ses émotions ou ses
sentiments, sont des caractéristiques importantes de la maturité psychologique qui sont très utiles au
quotidien.

Conséquences de la maturité psychologique sur soi et son entourage


La maturité psychologique a des conséquences sur soi et son entourage. Elle permet d'améliorer les
relations, et de s'adapter plus facilement à son interlocuteur. À tout âge, la maturité psychologique permet
de :
 prendre du recul sur le comportement des autres ;
 mieux comprendre les émotions de son entourage ou d'inconnus ;
 élaborer des réflexions constructives ;
 renforcer la cohésion du groupe ;
 élaborer des projets collectifs.
Une personne intègre dans son comportement, ses choix et ses pensées, fait preuve d'une maturité qui
rassure et encourage son entourage. En général, elle peut faire preuve d'une responsabilité et d'une
reconnaissance envers son histoire personnelle. En acceptant et en reconnaissant ses responsabilités, elle ne
rejette pas la faute sur l'autre, mais assume complètement son comportement.

10 symptômes d’une personnalité immature


La personnalité immature est une personnalité inachevée. Une personnalité qui, se constituant de la
somme totale des comportements adoptés, n’est que peu définie, et se traduit par des détails négatifs.
On comprend alors qu’une personnalité immature s’accompagne d’une psychologique basique et
incomplète qui peut (et qui doit, même, pour le bien de la personne concernée) changer et s’améliorer afin
de se renforcer.
Si ce terme de “personnalité immature” abrite une réalité qui limite souvent les libertés des
autres, il est possible de déterminer ses points d’ancrage au moyen d’une aide psycho-thérapeutique afin
d’atteindre une amélioration ainsi qu’une structuration consciente de sa propre essence.
1. Décalage entre l’âge chronologique et l’âge mental
A première vue, c’est un des aspects les plus parlants. On peut parfois se trouver en présence de
personnes qui ont peur de “grandir”, et qui ne sont donc pas conscientes de leurs responsabilités ainsi que
de leur réalité. Leur entourage accuse cette attitude, car il attend d’elles qu’elles revêtent les rôles
correspondant à la phase d’évolution dans laquelle elles se trouvent.
2. Méconnaissance de soi
Se connaître soi-même, c’est la chose la plus importante dans la vie d’une personne. C’est pourquoi,
connaître nos attitudes, nos capacités et nos limites, c’est le livre de bord d’une bonne navigation. Une
personne présentant une personnalité immature peut manifester ce symptôme, entre autres ; cela, sans doute,
fait pâlir un autre type de réussites vitales qui résultent essentielles pour qu’elles puissent être conscientes et
psychologiquement formées.
3. Instabilité émotionnelle
Des sauts d’humeur constants peuvent être un bon indicateur d’une personnalité inachevée.
Passer de l’euphorie à la mélancolie ou de la bonne humeur à la mauvaise humeur en quelques instants,
être inégal, variable et irrégulier, cela montre que quelque chose ne fonctionne pas au niveau de la
constitution de l’essence propre.
La fragilité changeante et les sentiments instables font que l’on ne sait pas ce que l’on va trouver chez
l’autre. Ainsi, comme s’il s’agissait de montagnes russes, les oscillations sont si fréquentes que souvent,
elles peuvent se révéler blessantes pour les proches d’une personne présentant une personnalité immature.
Ce n’est pas qu’elle veut faire du mal, c’est qu’il résulte inévitable pour elle d’être victime de ce
balancement.
4. Faible, voire nul sens des responsabilités
Comme tout autre fait psychologique, l’immaturité comporte des niveaux différents. Etre conscient
de sa propre réalité, cela implique de connaître son présent et d’assumer ses qualités, ses possibilités et ses
exigences sans se croire supérieur à quiconque pour autant.
5. Mauvaise, voire nulle perception de la réalité
Si on ne capte pas bien notre propre réalité ainsi que celle de notre entourage, on tombe facilement
dans un manque d’harmonie avec nous-même mais aussi avec ceux qui nous entourent. On doit apprendre
à bien mesurer les distances et les rapprochements, en valorisant à chaque point et chaque situation ce
que l’on doit et ce que l’on veut faire.
6. Absence d’un projet de vie : la vie se n’improvise pas
La vie ne s’improvise pas. C’est pourquoi il est nécessaire d’envisager un schéma de vie qui nous
aide à concevoir mentalement notre avenir. Atteindre un équilibre entre l’amour, le travail et la culture est
la seule garantie de bien-être. L’amour doit être le premier argument de la vie, car c’est ce qui donne vie et
force aux autres. Si on remplit ce principe, la somme de tous doit nous offrir une cohérence interne qui
détermine notre développement de vie.
7. Manque de maturité affective
Comprendre ce qu’est notre vie sentimentale, en quoi elle consiste et comment elle s’articule est
essentiel dans la constitution de la personnalité mature. L’amour donne du sens à la vie, mais il n’y a pas
d’amour sans renoncements. La dépendance émotionnelle ainsi que l’amour, soit le sentiment le plus
authentique que l’on puisse offrir, ne peuvent pas coexister sans se détruire entre eux.

C’est pourquoi il est essentiel de souligner le fait que l’amour ne peut pas être une réalité s’il ne se travaille
pas ni ne se dynamise au quotidien. Il ne s’agit pas de sentiments doux, mais de petits détails qui font la
différence et qui donnent un sens à l’existence de l’être dans le monde.

8. Manque de maturité intellectuelle


L’intelligence face à l’affectivité est un autre des grands outils de la psychologie. S’il y a bien de
nombreux types d’intelligence, le manque de vision et de planification, l’hypertrophie du moment actuel et
l’impulsivité distante recréent un jeu qui nous conduit fondamentalement à négliger nos capacités de
développement. Si on n’analyse pas les faits, il sera difficile pour nous de savoir dans quelle direction on
veut conduire notre vie.
9. Faible développement de la volonté
La volonté est le bijou qui orne les personnes matures. Quand on est fragile, le manque d’équilibre
nous empêche de nous fixer des objectifs concrets. Cela conduit à la disparition des possibilités
d’amélioration. Si on ne sait pas dire NON, on commence à perdre notre essence. On doit apprendre à ne pas
être prisonnier de nos impulsions immédiates.
Devenir un être léger et inconstant, cela nous rend frivole et nous achemine vers une frustration qui limite
notre capacité de nous surpasser et de lutter contre les difficultés de la vie. Se réfugier dans un monde
fantastique, c’est s’éloigner de la réalité et de cette maturité si nécessaire à notre bien-être.
10. Critères moraux et éthique instables
La morale, c’est l’art de vivre avec dignité. Mal gérer la liberté, c’est mettre en pratique quelque
chose qui ne serait positif pour personne. Une personnalité immature comporte de nombreuses épingles, car
le faufil servant à solidifier les coutures du vêtement de notre vie s’effiloche facilement. C’est pourquoi nous
devons nous éloigner de la mode de la permissivité, du relatif ainsi que des va-et-vient et nous inscrire sur
les listes de la pensée critique et de la pleine conscience.
La maturité est l’un des ponts-levis qui mènent à la force du bonheur, le résultat d’un dur
labeur, sérieux et patient. C’est pourquoi il n’y a pas de maturité sans conscience et sans plein engagement
avec soi ; c’est pourquoi il s’agit, sans doute, d’une information qui vaut la peine d’être identifiée en chacun
de nous.

Travail personnel
 Je me reconnais en quelque point ? lequel ?
 Quels pas ver la maturité tu peux entamer ? Cherche des actions concrètes…
 Dans ton cheminement, ton entourage, t’a fait voir quelque symptôme ?
 Choisis un point pour parler avec ton formateur
2 Jour: Connaissance de soi

< Activités

Complete le questionnaire… Je me découvre…


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Qu’est-ce que la connaissance de soi ?


C’est la capacité d’une personne à se voir clairement.
Selon l’étude de Schaffner (2020), «la connaissance de soi développe notre capacité à vivre des
vies cohérentes et enrichissantes. De plus, cela nous permet de connaître nos craintes et
motivations et cela développe le contrôle de nos émotions».
La connaissance de soi se vit donc au quotidien et ce dans toutes les sphères. Elle participe à la
construction de l’individu.
Elle est utile pour comprendre qui on est, comment les autres nous voient, et la façon dont nous
nous intégrons au monde.
Comprendre sa personnalité, ses forces, ses valeurs et ses réactions face aux difficultés : des
éléments essentiels pour faire des choix éclairés en accord avec soi-même et développer une
personnalité optimiste et résiliente.
La connaissance de soi nous donne le pouvoir. Peut-être qu’on n’aimera pas forcément ce que l’on
voit, mais c’est un grand réconfort et une grande aide de se connaître soi-même.
Il existe de nombreuses études prouvant que les personnes qui se connaissent bien ont un plus grand
sentiment de complétude, ont des relations plus solides avec les autres, sont plus confiantes et
créatives. Elles ont moins tendance à mentir, tromper et voler et sont plus performantes.

Réfléchir sur soi ne signifie pas se connaître.


Lorsque nous essayons de comprendre ce qui nous anime, nos motivations et comportements, nous
commençons souvent pas nous demander « pourquoi » : « pourquoi est-ce que je ressens cette
jalousie? », « pourquoi est-ce que je ne crois pas en moi ? », « pourquoi je n’arrive pas à faire ça ?
».
Or, se demander « pourquoi ? » ne nous dirige pas vers la vérité à propos de nous-mêmes, mais
nous en éloigne.
 Nous ne devons pas nous demander pourquoi car, selon des études, même en faisant des
efforts pour répondre à cette question, nous ne pouvons pas découvrir nos sentiments et
motivations inconscients. Nous finissons par inventer des réponses qui nous semblent
correctes, mais sont souvent fausses.
 Se demander pourquoi nous éloigne de notre vraie nature. On crée des faits alternatifs qui
nous éloignent de la réalité des choses et embuent notre perception.
Faut-il arrêter de réfléchir sur soi ?
Pas du tout, nous devons juste apprendre à le faire différemment. Tasha Eurich et son équipe ont
découvert que les personnes ayant une bonne connaissance de soi ne se demandaient pas pourquoi,
mais plutôt « que ».
La connaissance de soi est un plus, une chance de trouver le bonheur et de se sentir complet. Pour
commencer à se connaître, nous avons juste besoin de modifier un petit mot pour changer
totalement de perspective : se demander « que », plutôt que « pourquoi ». Les « pourquoi » nous
enferment dans le passé, alors que les « que » nous emmènent dans le futur, nous invitent à mieux
nous comprendre et à trouver des solutions pour aller de l’avant.

L’auto-concept
« Le concept de soi réfère à la façon dont la personne se perçoit, à un ensemble de
caractéristiques (goûts, intérêts, qualités, défauts, etc.), de traits personnels (incluant les
caractéristiques corporelles), de rôles et de valeurs etc. que la personne s’attribue et reconnaît
comme faisant partie d’elle-même, à l’expérience intime d’être et de se reconnaître en dépit des
changements. » René L’Écuyer (1994).

Auto estime
« Se réfère à nôtre valeur personnelle, il s'agit plus de quelque chose que d'une opinion ou un
sentiment. C'est une force motivante qui inspire un type de comportement » (Branden, 1995)
Consiste, en étant conscient de soi-même, d’être capable de se comprendre, s’accepter et se
respecter. Elle implique savoir qui tu es, et comprendre pourquoi tu penses, tu sens et tu te conduis
de la forme dans laquelle tu le fais.

Origine
Depuis le moment même dans lequel nous sommes conçus, il commence déjà la charge de
messages que nous recevons.
Les parents et autres figures d'autorité seront pièces clés pour le développement de l'Auto
estime de l'enfant qui en dépendant des messages reçus, il réfléchira comme miroir ce qui eux
pensent de lui et il s’assumera comme un être apte, sain, attrait, intelligent, précieux, capable, digne,
respecté, aimé et appuyé ou, au contraire comme quelqu'un malade, laid, ignorant, dévalué,
incapable, indigne, non respecté, haï et délaissé. La manière comme nous traitent définit la façon
comme nous nous traiterons, parce que cela est celle qui considérerons comme le plus normal.

Avec l'arrivée de la puberté et l'adolescence, il se donne le bienvenu à la sexualité et la


nécessité du jeune de se trouver à soi-même. Se commence le passage vers une plus grande
définition de la personnalité. Cette étape est cruciale car en elle se lèvent avec force la compétence
et le désir à être meilleur que les autres. Le jeune développe, pour être aimé, conduites très
spécifiques qui se généraliseront vers la vie adulte.
L'entrée au monde ouvrable complique le sujet de la formation et manifestation de l'Auto
estime, car dans ce contexte se nous mesure pour ce qui nous faisons et pas pour ce qui nous
sommes.
Enfin dans la couple et le mariage s'exprime beaucoup de ce appris dans les années
précédentes: enregistrements, conditionnements, traditions; ce qui fut versé dans le moule pour
beaucoup d'années et que nous sommes arrivés croire que nous sommes.
Alors, nous avons déjà construit une image de nous, (auto-image), étant que nous aurons
appris une forme de fonctionner, et nous portons comme marque, le tampon de ce qui croyons que
nous pouvons ou ne pas être, faire et avoir.

L'estime de soi positive et négative


L'évaluation positive et saine de nous-mêmes nous aide à grandir comme personnes. Ces qui
montrent signes de basse auto estime sont ceux qui n'ont pas encore trouvé le chemin de croissance
nécessaire pour arriver à la maturité.
Mais aux personnes avec baisse auto estime, ce n'est pas trop simple les reconnaître, parce que la
baisse auto estime peut utiliser des masques différents. Nous voyons quelques-unes du plus
communs.

L’imposteur : Bien qu'il se montre heureux et de succès, en réalité le terrifie la faillite, et vive avec
la peur constante de « être découvert ». Il a besoin de triomphes constantes, extérieures pour tenter
de maintenir le masque de haute estime, ce que lui pourrait mener aux problèmes avec le
perfectionnisme, compétence, ou sur exigence.
Le Rebelle: Il agit comme si les opinions ou bonnes intentions d'autres, spécialement les personnes
importants ou puissants n'importassent pas. Il vive avec une colère constante pour ne pas se sentir
« suffisamment bon ». Continuellement il doit prouver que les jugements et critiques d'autres ne lui
font pas mal, ce que pourrait créer des problèmes en inculpant à autres excessivement pour ses
trébuches, rompre les règles et/ou lois, ou défier et se disputer avec les figures d'autorité.
Le Perdant: Il se montre sans défense et incapable de s’affirmer pour soi-même, et il espère que
quelqu'un vienne le racheter. Il utilise l’auto-compassion ou l'indifférence comme une barrière
contre la peur à assumer la responsabilité de ses actes. Il est toujours à la recherche de guide
d'autres, ce que pourrait porter à un manque d’assertivité, manque de propres résultats, et une
dépendance excessive des autres dans ses relations.

La personne qui manque d'estime manifeste normalement aussi quelque des symptômes
suivants:
º Autocritique rigoriste et démesurée qui lui maintient dans un état d'insatisfaction avec soi-
même.
º Hypersensibilité à la critique, pour laquelle se sent exagérément attaquée, blessée; donne la
faute de ses faillites aux autres ou la situation; cultive ressentiments tenaces contres ses
critiques.
º Indécision chronique, pas pour manque de renseignements, mais par peur exagérée à se
tromper.
º Désir de plaire pour lequel n'ose pas dire NON, par peur de déplaire et de perdre la
bienveillance ou bonne opinion des autres.
º Perfectionnisme, auto-exigence asservisseuse de faire « parfaitement » tout ce qui essaye, qui
lui mène à un écroulement intérieur quand les choses ne sortent pas avec la perfection
réclamée.
º Culpabilité névrotique, pour laquelle s'accuse et se condamne pour conduites que ne sont pas
toujours objectivement mauvaises, il exagère la grandeur de ses fautes et/ou les regrette
indéfiniment, sans arriver jamais se pardonner complètement.
º Hostilité flottante, irritabilité à fleur de peau, toujours sur le point d'exploser encore par choses
de peu d'importance, proprement de la personne supercritique à qui tout le fait mal, tout le
dégoûte, tout le déçoit, rien ne le satisfait.
º Tendances dépressives, un négativisme généralisé, tout le vois noir: sa vie, son avenir et,
surtout, son soi-même, et une inappétence généralisé de la jouissance de vivre et de la vie
même.
En revanche l'auto estime équilibrée est important parce que notre manière de nous percevoir et
de nous estimer modèle nos vies. Pour les personnes avec un niveau d'estime positif est simple
de se disposer à évaluer une situation pour décider le plus adéquat cours d'action à suivre, au
lieu de simplement réagir devant elle nerveusement.
La sensation d'aimer et d'être aimé, l'intégration affective, est quelque chose fondamental pour
que chaque un s'aime à soi-même, avoir une estime élevée, trouver un sens à ses efforts et goût
à la vie.

Les sentiments qui se présentent dans les personnes avec une auto estime sain sont les suivants :
º Se sentir utile º Se sentir audacieux º Se sentir de succès
º Se sentir important º Se sentir attirant º Se sentir persévérant
º Se sentir intelligent º Se sentir accepté º Se sentir orgueilleux
º Se sentir beau º Se sentir ingénieux º Se sentir adroit
º Se sentir fort º Se sentir créateur º Se sentir nécessaire
º Se sentir sain º Se sentir productif º Se sentir sensuel
º Se sentir admiré º Se sentir à l’aise º Se sentir sage
º Se sentir aimé º Se sentir tranquille º Se sentir chanceux
º Se sentir courageux º Se sentir différent º Se sentir puissant

Ces sentiments peuvent se présenter en quelques zones d'activité et pas en autres.


Tant que soient majeurs ces sentiments et plus des domaines ils enlacent, plus positive sera
l'évaluation de la personne. Au contraire, s’ils ne se présentent pas ou se présentent avec peu
d'intensité, l'auto estime sera plus faible.
Pour ce motif… combien plus Positive soit notre estime:
- plus prêts nous sommes pour affronter les difficultés.
- plus possibilités nous aurons d'être créatives dans notre travail
- plus opportunités nous trouverons d'avoir relations riches.
- plus incliné à traiter les autres avec respect.
- plus contents nous resterons pour le simple fait de vivre.

Pour vivre mieux on doit se connaitre, s’aimer et continuer à marcher


S'aimer c'est ;
 Prendre soin de soi
 Se voir de façon positive
 Se sentir utile et important
 Reconnaître sa propre valeur
 Se sentir bien dans sa peau
 Penser aussi à soi, pas seulement aux autres
 Faire respecter ses droits et se faire respecter
 S'accepter avec ses défauts, ses faiblesses et ses limites
Se faire confiance c'est ;
 Se dire qu'on est capable de réussir
 Être capable de prendre des risques
 Être capable de prendre des décisions
S'affirmer c'est ;
 Aller chercher de l'aide quand ça va mal
 Exprimer ses pensées et ses sentiments
 Ne pas avoir peur de la critique ou du désaccord
 Être capable de refuser sans se trouver coupable
 Dire ce que l'on pense même si on risque de se tromper

Travail personnel
Marque dans la liste les qualités et les imperfections que tu perçois en toi.
Regarde ton frère à gauche et choisi trois (3) qualités et trois (3) imperfections pour lui.
3 Jour : Affectivité : émotions reconnaissance et gestion

La maturité affective et les émotions


< Activité
Vidéo « Raison-Déraison »
Débat
 Qu’avez-vous ressenti en voyant ce court-métrage? [joie, colère, peur, tristesse…]
 Ce conflit, ce tiraillement que vit Paul, le vivons-nous aussi? Donnez-moi des exemples.
 Le cerveau insiste sur le « je dois ». Paul a-t-il des devoirs? Et nous, avons-nous des devoirs?
 Le cœur, les passions, insistent sur « j’aimerais »: avons-nous des désirs, des pulsions, des
impulsions, des attirances? Donnez-moi des exemples.
 Le cerveau et le cœur peuvent-ils participer, ensemble, à de bonnes décisions?

La maturité affective fait référence à sa capacité à prendre conscience et à gérer ses émotions. (la
colère, la déception, la culpabilité, la peur, la jalousie, la déception, le chagrin…)

La maturité émotionnelle est la capacité à gérer des situations sans les aggraver inutilement. Au lieu
de chercher à condamner quelqu’un d’autre pour ses problèmes, les personnes émotionnellement
matures cherchent à résoudre le problème. Ils acceptent la responsabilité de leurs actes; ils se
confrontent à la réalité.
Une personne mature aborde la réalité par la communication assertive. Elle n’est donc pas
impulsive et elle ne parle pas violement. Elle s’assure de garder son calme et réfléchit avant de
parler.
Les personnes émotionnellement intelligentes sont en contact avec leurs émotions et sont capables
de les exprimer. Elles ne les nient pas et n’essayent pas de les masquer.
La personne mature affectivement renonce aux désirs et aux fantasmes de l’enfance et elle atteint un
état de modération qui amène à penser et à agir de façon réaliste et équilibrée.
Comme nous le savons tous, les enfants exigent un traitement spécial, ils ont constamment besoin
d’attention et dépendent entièrement de leurs parents. Mais quand ces besoins se manifestent de
manière chronique chez un « adulte », ils indiquent que la personne n’a pas fini de grandir sur le
plan affectif. On peut donc dire qu’un homme ou une femme immature affectivement est en fait une
personne qui est restée coincée à une certaine étape de sa croissance émotionnelle. Ce qui explique
pourquoi l’enfant qui est en elle a toujours le dessus sur l’adulte.
Qu’est-ce que l’immaturité affective ?
< L’immaturité affective peut donc être définie comme l’incapacité à exprimer, à contrôler et à
gérer ses émotions de façon appropriée par rapport à son âge. Ainsi, quelqu’un peut sembler
mature et avoir de nombreuses responsabilités d’adultes, mais émotionnellement, elle est
toujours « un enfant ».
< Une personne qui est émotionnellement immature a de grandes difficultés à assumer
l’entière responsabilité de sa vie, avec ses hauts et ses bas. Elle réagit toujours en fonction
de son « moi égocentrique » plutôt qu’en adulte.
N.B. Si vous vous retrouvez dans l’un de ces signes, sachez qu’une prise de conscience est le
premier pas pour entamer le changement.

Comment reconnaitre une personne qui manque de maturité affective ?


 L’égocentrisme, élément indicateur d’immaturité affective
Lorsque nous grandissons, nous prenons conscience que le monde ne tourne pas autour de nous. Les
nouveaux nés eux ne le savent pas. C’est pour cette raison qu’ils pleurent la nuit par exemple pour
réclamer le lait sans tenir compte du fait que cela perturbe le sommeil de ses parents. Ainsi, une
personne qui souffre d’immaturité affective n’arrive pas à comprendre qu’elle n’est pas le centre de
l’univers. Elle a donc tendance à exiger la satisfaction de ses moindres besoins au détriment des
autres.
 Manque de responsabilité
Les personnes qui manquent de maturité affective attribuent généralement leurs problèmes aux
personnes qui les entourent ou aux circonstances de la vie. Ils ne se remettent pas en question et
n’assument pas leur responsabilité. Lorsque les choses tournent mal, c’est toujours la faute de
quelqu’un d’autre. En effet, immaturité affective et manque de responsabilité vont souvent de pair.
Les personnes immatures ne connaissent pas ce concept, c’est pour cela qu’elles ont besoin des
autres pour cacher ou adoucir leur responsabilité
 Dépendance affective
Le manque de la maturité chez la femme ou chez l’homme s’exprime aussi à travers la dépendance
affective. Ainsi, une femme immature affectivement aime en réalité un homme parce qu’elle a
besoin de lui, pour combler un vide. Elle estime qu’elle ne peut pas vivre sans ce dernier. C’est cela
qui fait que de nombreuses personnes restent dans les relations toxiques où se laisser manipuler.
Souvent, une personne qui a de l’immaturité affective souffre de jalousie maladive, car elle vit dans
la peur constante et irraisonnée de perdre l’autre.
 Besoin de contrôle et de manipulation
Certaines personnes sont obsédées par la question de savoir comment amener les autres à penser
comme elles. Elles auront recours à des comportements malsains pour y arriver [manipulation,
mensonge, chantage affectif…]. Ces personnes qui manquent généralement de maturité
émotionnelle sont extrêmement possessif et jaloux dans leur relation. Pour camoufler leur véritable
nature, sur le plan émotionnel sont insensibles à ce qu’elles font aux autres.
 Victimisation
Les immatures affectifs aiment jouer le rôle de victime. À cause de leur immaturité affective, ils
déforment souvent la réalité, omettant certaines choses qui se sont passées ou sortent les mots de
leur contexte. Ces personnes aux prises avec des problèmes émotionnels cherchent souvent le drame
parce que cela leur permet de renforcer leur rôle de victime et de se venger de choses qui ne se sont
pas déroulées comme ils l’avaient espéré.
 Difficulté à avoir des relations interpersonnelles
Pour les personnes immatures, les relations sont souvent de courte durée. Ils ont en fait des
difficultés à nouer des liens et à maintenir des relations à cause de leur faible sens du relationnel. La
raison est simple : ces personnes ont tendance à transformer souvent leurs amis en ennemis pour la
moindre menace perçue. Ils vont couper les liens avec des gens qui ne les céderont pas tout le
temps.

Si vous voulez atteindre la maturité émotionnelle, il faudra simplement développer votre


intelligence émotionnelle.

Intelligence émotionnelle
< La capacité à percevoir ses propres émotions ainsi que celles des autres, à les comprendre, à
les utiliser et à les réguler pour atteindre un objectif clairement défini
Comment améliorer son intelligence émotionnelle ?
4 moyens pour améliorer son intelligence émotionnelle
< Permettez-vous de vivre vos émotions. De leur laisser de la place. ...
< Prenez le temps de comprendre vos émotions. Quelles sont leurs significations ? ...
Relecture émotionnelle
< Faites-vous amis avec votre monde émotionnel. ...
< Reconnaissez et célébrez vos petits pas…

Une méthode pour la gestion des émotions


PRENDRE CONSCIENCE - APPELER PAR NOM- ACCEPTER- EVALUER- CHOISIR-
S’APPLIQUER

< Activité
Écouter différentes types des musiques et exprimer le ressentir

Travail personnel
Voici des questions
1. Lorsque vous vous disputez, le plus important pour vous est de résoudre le conflit, même si
cela signifie prendre votre part de culpabilité ?
2. Vous sentez-vous à l'aise lorsque vous devez parler de vos émotions ?
3. Vous pensez qu'il est nocif de manipuler les autres ?
4. Évitez-vous d'avoir des préjugés sur les autres ?
5. Pensez-vous souvent que vous accomplissez bien vos tâches quotidiennes ?
6. Êtes-vous à l'aise avec l'engagement ?
7. Votre humeur est-elle stable ?
8. Si un ami se met à pleurer, sauriez-vous comment le soutenir ?
9. Aimez-vous travailler en équipe ?
10. Vous considérez-vous comme une personne calme ?
Comment tu te sens après avoir répondu ces questions ?
4 Jour: Sexualité

Maturité sexuelle

Activité
Echange des idées sur des phrases sur la sexualité…

Clarifications des concepts


• L’affectivité concerne toute notre sensibilité, notre cœur. L’affectivité englobe le monde des
sentiments, des besoins…. La dimension affective est le « cœur » de l’organisation de la
structure de la personne. C’est le centre d’où part la grande énergie. L’affectivité est
comparable à la « dynamo » (physique). Elle est la génératrice d’énergie. Elle est justement
comparable au cœur, d’où part la force, qui propulse le sang dans tout l’organisme.
• La génitalité Usage exclusif des organes reproducteurs et zones érogènes du corps pour
obtenir plaisir érotique.
La génitalité est l’aspect de la sexualité pour lequel le moi et le tu chercheras à dialoguer à
travers l’union des corps, avec une implication particulière des organes génitaux.

• La chasteté c’est la vertu qui règle l’usage de la sexualité en fonction du choix fait ou de la
valeur présente dans la vie de la personne. On distingue trois formes: veuve, couple,
consacré
• La Virginité est la condition de ce qui n’a jamais eu de rapport sexuel complet (femme et
homme).
Très vérifiable dans la femme Une fois qu'elle a eu une relation sexuelle avec pénétration, une
femme n'est plus vierge. L'hymen se déchire et la femme n’est plus physiquement vierge.
• On perd sa virginité quand on a un rapport sexuel avec pénétration. Sans pénétration, une
jeune fille reste vierge.

La sexualité désigne quelque chose de beaucoup plus vaste que la seule génitalité avec laquelle la
sexualité est souvent confondue. Elle regarde notre être et son expression. La sexualité désigne une
réalité beaucoup plus large, incluant parfois la génitalité. La sexualité est la dimension masculine ou
féminine dont est marquée toute la réalité de l’individu, dès les premiers moments de sa conception.

La sexualité rejoint tout : corps, cœur, esprit, volonté, intelligence, sentiments et réactions sont
masculins ou féminins. Par conséquent, une femme va vers les autres et vers Dieu au féminin ; un
homme au masculin.
Le corps humain est toujours celui d’une créature sexuée, appelée à la relation.
La sexualité marque notre corps (forme), détermine notre sexe, notre genre (masculin ou féminin)
notre façon de parler, de marcher, de rire, de s’habiller, d’aimer, de sentir, de prier….Bref, la
sexualité dit notre désir d’aimer et de se sentir aimer.

Homme
< Il est extroverti. La position externe, visible de ses organes génitaux, affermit ce
tempérament démonstratif et communicatif. Il construit ses relations à partir du corps, du
physique, qui a une grande importance. Sa force physique lui donne de l’assurance.
< Il veut commander, dominer, incarner l’autorité. Il prend des risques, passe à l’acte et se
réalise dans l’action. Il veut aimer et il l’éprouve par des faits et des gestes. Exprimer ses
sentiments verbalement lui est extrêmement difficile.
< Il perçoit une situation dans l’ensemble et en a une vision globale.
< Il dans son milieu de vie parle moins.
< Il a un jugement rationnel, basé sur des principes, analysés à partir de sa tête, de sa raison et
déterminés une fois pour tout.
< Il aborde les conflits par la raison, il cherche tout de suite des solutions.
< Il s’intéresse au matériel, tel l’argent, le confort, la carrière, les loisirs. Il désire posséder.
< Il est capable de séparer vie affective et vie active. Son cœur se présente comme s’il était
compartimenté.
Femme
< Elle est introvertie. Ses organes génitaux internes, cachés, laissant une place au mystérieux,
influencent sa manière discrète, douce, tournée vers la profondeur de son être. La relation se
bâtit à partir du cœur et des sentiments.
< Elle dispose d’une bonne capacité de séduction. Elle se soigne pour attirer dans le but de
plaire et d’être prise en considération. Elle veut être aimée à tel point que se désire l’habite
constamment. Les vêtements quelle porte sont liés à la signification du corps et à sa
personnalité. Elle exprime ses sentiments par le langage verbal et gestuel. Sa réalité passe
facilement par le touché.
< Elle aborde une situation à partir du détail, elle se trouve donc constamment devant une
somme des détails
< Elle dans son milieu de vie aime le dialogue et faire preuve d’une grande compréhension. La
parole est un indissociable du gout d’être ensemble, de partager des faits de vie.
< Elle a un jugement variable selon les appels de son cœur, selon ce qu’elle ressent au moment
précis selon son intuition.
< Elle aborde les conflits par le cœur, elle veut dire ce qu’elle a dire, elle veut se libère par la
parole, elle veut être écouté et compris. La solution lui importe qu’en deuxième position.
< Elle s’intéresse aux personnes, les enfants en priorité ; l’argent et le travail sont des
moyennes.
< Elle réagit à partir de la totalité de son être. Dans son cœur non compartimenté, tout est
présent et elle y est présente à tout.

Le plaisir sexué commence avec le bébé qui tête sa maman. Il se procure du plaisir mais, il ne s’agit
pas du plaisir génital.
Comme nous le disons plus haut, toutes nos relations interpersonnelles, relation aux choses, à Dieu
sont marquées et colorées par notre sexualité. Nos relations sont marquées par notre dimension
masculine ou féminine, notre être sexué, sans quelles se réduise à la seule génitalité.
Ainsi, sommes-nous sexués, homme et femme de la tête aux pieds et ceci donne une couleur
variable à notre vie et humanité. Imaginons que toutes les personne étaient hommes ou seulement
femmes quelle impression aurait notre vie ? Notre sexualité est source d’une variété formidable et
délicieuse.
Les sentiments liés à la sexualité
L’attraction
Elle est définit comme : « quelque chose qui nous prend de dedans et nous ne savons comment
expliquer ». Comme dit la parole, c’est se sentir attirer, conduit, poussé vers un objet, une personne
qui nous plait. À l'exception de l’attraction sexuelle, quand l’attraction accompagne l’amour vrai,
c’est une totalité du charme de la personne qui nous emballe, comme un aimant magnétique. Le
désir d’être à ses côtés, de jouir de la présence de l’autre, vivre avec elle, penser avec elle, sentir
avec elle…

La sympathie
C’est une émotion plus individuelle et subjective, une sensation instinctive une attraction envers une
personne qui nous plaît et a des qualités ou traits personnels communs aux nôtres. La sympathie met
des bases pour une vraie et profonde relation d’amitié ou d’amoureux (trouver l’âme jumelle), de
rapprochement, d’affection… Sans la sympathie, l’amitié se réduirait à un échange d’idées, de
points de vue et est privée de la richesse émotive qui rend la relation importante et profonde.
Parfois, la sympathie nous amène à désirer et à attribuer à l’autre, des valeurs qu’il n’a pas.

La tendresse
Elle est la perception de la vulnérabilité, de la fragilité d’une personne, que nous sommes portés à
aider, à protéger, à défendre, à accueillir, à prendre soin…

La Passion
C’est une expérience de l’amour totalisant, qui nous amène à désirer la personne aimée comme elle
est, non pour ce qu’elle donne ou fait.
Si la passion ne devient pas étrange, elle est le sentiment qui nous rapproche à Dieu. Non seulement
elle nous fait comprendre combien Dieu nous aime passionnément mais, nous apprend comment
nous devons aimer sans réserve, sans limites, sans conditions nos frères et les combler de tout.

La Solidarité
Si la tendresse se manifeste vers une personne, la solidarité est une intuition qui nous engage envers
plusieurs personnes. Elle est concrétisée par une action, un engagement, une décision, une
responsabilité pour agir en faveur d’une situation de difficulté où se trouvent les personnes.

La joie
Elle est dans la catégorie des émotions qui nous portent à être bien avec les autres.
La joie est surtout un effet de l’amour donné et reçu. C’est une conséquence de « aimer et de se
savoir aimé ».
La joie est signe et fruit de l’amour reçu et s’épanouie dans l’amour donné. La joie est signe qu’il
naît une confiance et la certitude d’être aimé, d’être voulu, d’être accepté. Ceci crée un climat de
sécurité, conduisant au désir de se donne

La jalousie
La personne jalouse se pose constamment la question si elle est aimée, préférée. Ainsi, elle vit dans
le suspect d’être trahi par l’être aimé. Cette attitude conduit à des comportements de contrôle de
l’autre.
La peur de ne pas être aimé habite chaque cœur humain ainsi, la jalousie n’est pas la manifestation
de l’agressivité vers l’autre, c’est plutôt un cri, une supplication désespérée « aimez-moi pour
toujours », car c’est aussi une exigence existentielle en chacun de nous, le désir de l’amour éternel.
La jalousie est aussi une saine découverte de notre être unique, c’est une lutte pour affirmer notre
exclusivité.

La stupeur, l’émerveillement
La capacité de voir la beauté dans le cosmos, dans les personnes, en Dieu et d’en être fasciné, sans
vouloir tout accaparer pour nous-mêmes. Savoir admirer, faire des compliments, savoir distinguer
les diversités sexuelles.
Dans une société comme la nôtre qui est habituée à produire et à consommer, il serait nécessaire
s’éduquer à ces sentiments (gratitude, stupeur, émerveillement), qui apportent la joie intense et
profonde.
Les émotions/sentiments liés à l’amour, nous rendent la vie légère au milieu d’un quotidien parfois
lourd, hostile, froid. Mais parfois, tout dépend de l’estime que nous avons de nous-mêmes, de
l’affection que nous donnons et sommes prêts à recevoir.

Les signes de la maturité sexuelle (la sexualité est au service de l’amour)


< Acceptation de son propre sexe spécifique : être homme, être femme
< Accueil et respect de son propre corps et des caractéristiques propre de sa réalité de femme
ou d’homme
< Capacité du don de soi à l'autre. Ça implique l'oblativité. Cette capacité du don de soi est
indispensable pour n'importe quel type de choix, mariage - célibat.
< Aptitude à disposer de soi complètement et librement, si on veut que le choix soit source de
joie, d'équilibre et de vie.
< Acceptation et discipline de la propre sexualité sans besoin compulsif de la génitalité
(maitrise de soi)
< capacité d'un rapport interpersonnel cordial
< acceptation de l'autre au-delà des sympathies et antipathies immédiates.
< capacité d'amitié ouverte avec des gens du même sexe et de sexe opposé sans manipulations
(savoir rester ensemble).
< capacité de collaborer avec des gens de caractère et mentalité différente, parfois opposée à la
propre (savoir collaborer)
5 Jour : Immaturités – Gestion du monde affectif-sexuel

Les immaturités sexuelles

La Masturbation
DEFINITION
Elle est une auto stimulation des organes génitaux, pour obtenir une gratification érotique complète,
appelé orgasme.
Elle est normalement accompagnée par des images, procure une plaisir et une détente sexuelle.
Il y a 3 formes de masturbations :
< La masturbation infantile : l’enfant qui commence l’exploration de son corps, aime aussi
toucher ses organes génitaux.
< La masturbation de l’adolescent : elle émerge et accompagne la puberté. Le jeune garçon
qui fait l’expérience du mystère de l’érection et qui, pour mieux l’expérimenter et trouver
une signification, spontanément commence à « s’auto palper » et peut en faire une habitude.
< Dans le troisième cas, il s’agit d’une activité masturbatoire chez l’adulte. La personne la
met en œuvre parce qu’elle n’as pas, n’utilise pas ou ne connaît pas d’autres moyens de
recherche de plaisir.

Quel que soit la forme de masturbation (j’exclus celle infantile et celle de l’adolescent) et quel que
soit la raison, la masturbation comme activité est un phénomène immature et non constructive.
< La masturbation dans les différentes formes physiques qu’elle prend, est un acte non
authentique. C’est un acte agressif, une forme de violent abus et un viol de soi-même. C’est
un acte oppressif, répressif, d’indulgence envers soi-même,
< Dans la masturbation, la personne se referme sur elle-même dans le plaisir, quelle se
procure. Ainsi n’a-t-elle besoin de personne. Elle se procure le plaisir à elle-même et ainsi,
s’auto suffit. Ceci limite aussi sa capacité à s’ouvrir au Divin pour recevoir de lui. La
masturbation a pour but de donner du plaisir à la personne et de lui procurer une relaxation
(un effet immédiat) de ses tensions, conflits, stress. Elle devient ainsi, une fuite, une
compensation.
La masturbation devient un palliatif qui empêche simplement, de découvrir les vraies causes du
stress. Et l’on risque de demeurer dans la cercle vicieux : tension-libération de tension par
masturbation-culpabilité-plus de tension-plus de la frustration. La masturbation peut procurer un
plaisir, un soulagement immédiat et éphémère, sans pouvoir résoudre le problème de fond. Ainsi
donc, ne peut –elle pas permettre une maturité et une croissance spirituelle. La masturbation
intimide l‘esprit d’amour en nous, nous referme et empêche de nous ouvrir aux autres. Elle
minimise, réprime l’esprit de vie et de liberté en nous. Il faudrait enlever le masque
(masturbation) pour voir qu’est-ce qui est négligé et caché derrière.

Les Causes
< Humiliation
< Manque d’affection (solitude)
< Agressivité

La masturbation et la culpabilité
Une personne qui se masturbe souffre la culpabilité pas de l’acte en soi, mais des fantaisies qui
l’accompagnent. Si la fantaisie imagine une relation sexuelle pendant que la personne se masturbe,
c’est évident que cela est opposé à son désir du vœu de chasteté. Il y a une contradiction entre ce
que la personne proclame, professe et ce qu’elle vit.

La pornographie
Est la recherche de plaisir érotique à travers la lecture avec un contenu sexuel ;
La pornographie est la recherche compulsive des images, scènes sexuelles, ou sensuelles
généralement exhibait de manière visuelle.
La Pornographie, donc, est un désordre de la chasteté, nos seulement parce qu’elle est une
perversion du but de la sexualité, mais aussi parce qu’elle est utilisée pour obtenir une gratification
érotique et isole la sexualité de la relation.
La conscience que les images pornographiques dérangent et elles peuvent devenir un obstacle à la
croissance dans la maturité sexuelle, ne doit pas laisser de côté ces sujets quand ils ses présentent
pour autres motifs.
La personne mûre au niveau affectif - sexuel est apte à utiliser avec sens critique livres, revue et
audiovisuels, en assumant ses propres responsabilités.

Homosexualité
C’est un phénomène très complexe. L’homosexualité soufferte par un homme ou une femme révèle
à la base, un déficit, une difficulté dans la relation avec le parent du même sexe. D’un mot grec
« homo= identique », l’homosexualité ou le lesbianisme chez les femmes, résulte généralement
d’une évolution psychique marquée par l’influence excessive ou insuffisante du père ou de la mère
dans l’enfant ou, suite à des perversions d’adultes qui ont par la suite, provoqué une attirance pour
le même sexe et une répulsion pour l’autre sexe.
Nous pouvons distinguer deux sortes d’homosexualité : celle structurelle et celle non structurelle.
Structurelle
L’homosexualité structurelle a les racines profondes et lointaines dans l’enfance. C’est un
« ratage ou dérapage » du processus d’identification chez l’enfant (entre 3 à 5 ans) avec le
parent de même sexe. Normalement, le processus d’identification est suivi ou accompagné
de l’attraction pour le sexe contraire. Mais l’absence psychologique de l’un ou l’autre parent
en est un grand facteur. L’enfant à ce stade a besoin d’avoir un papa, une maman
idéalisable, et pour lesquels, il est unique, valorisé, admiré, flatté, auréolée. Plus le problème
psychique remonte à l’enfance, plus il est difficile à traiter.
Non Structurelle
L’homosexualité non structurelle est un blocage ou une fixation qui survient durant la
période de préadolescence (12-14 ans). A cette période, tout jeune, fille ou garçon, vit la
phase d’autoérotique, puis d’homoérotique (désir d’explorer son propre corps qui change, se
transforme, le surprend…). La jeune fille ou le jeune garçon, préfère la compagnie de ses
compagnes du même sexe. Il a une sympathie préférentielle pour les amis du même sexe.
C’est un processus évolutif normal qui devrait évoluer et permettre que s’épanouisse la
capacité d’une attraction vers l’autre sexe. Mais, si pendant cette période d’autoérotisme,
d’homoérotique, la jeune personne subit une pression d’une culture externe d’homosexualité
ou, vit la violence de la part d’un adulte homosexuel ou multiplie des expériences de ce
genre dans les jeux par curiosité, par exhibitionnisme ou, vit longtemps dans un milieu
homosexué, un milieu fermé, il peut se vérifier une fixation, un arrêt du parcourt normal
évolutif.
Dans ce cas, une éducation dans un contexte psychothérapeutique, au cours duquel la personne
pourra revisiter l’événement qui a déclenché ce comportement anormal, dans lequel la personne à
participer de manière active ou passive pourrait aider à re-déclencher l’amour pour l’autre sexe.
L’explication de la situation permet à la personne de faire la lumière, arriver à une diagnostique et
se ressaisir. Dans ce cas, la structure n’est pas atteinte, il s’agit d’une carence d’identité sexuelle. La
personne a un équilibre pulsionnel et souvent ce sont des besoins de genre psychiques à la base : la
recherche de relations, d’intimité, d’affection, d’appartenance. Ce n’est pas nécessairement le désir
génital-sexuel qui prédomine. La jeune personne souffrant l’homosexualité non structurelle est
fidèle à ses partenaires.

La Troisième voie
Sur ce sujet, il faudra avoir des idées très claires non seulement pour sa propre vie, mais
pour travailler dans la formation. Par« troisième voie », nous entendons la voie qui n’est ni
celle du mariage ni celle de la vie consacrée. C’est l’entretien d’une « amitié spéciale » entre
un homme et une femme. Je précise que, l’une ou l’autre des deux personnes a fait le vœu de
chasteté ou désire le faire dans notre cas. Cette amitié spéciale a des formes typiques :
< avoir une amitié dans laquelle on peut exprimer de manière verbale tous les sentiments
d’amour envers l’autre personne
< c’est une forme de « fiançailles perpétuelles », qui permet non seulement l’expression, la
communication des sentiments mais aussi, l’expression physique de l’affection : caresse,
baisé, cadeaux…excepté l’acte sexuel (parfois on y arrive).
< La vie de la « troisième voie » peut être très tentante et séductrice car, au début, les
personnes concernées se sentent très bien, contentes, en extase, elles se complaisent. A la
limite, elles se disent normales car, elles ne sont pas homosexuelles. Pourtant, il faudrait voir
clairement que, ce n’est pas une vie compatible avec la chasteté consacrée désirée.
S’interroger
< Le célibat consacré demande des privations. En face de la tentation de l’hétérosexualité pour
nous consacrés, il faudrait se demander si nous voudrions les vivre ? Et pour quelles
raisons ?
Les problèmes
< Les résultats qui dérivent de la vie de la « troisième voie » est que le cœur est ailleurs. «L’à
où est ton trésor, là aussi est ton cœur ». Alors, quel est le désir profond de notre cœur ?
< La vie de prière en souffre et devient faible, tiède, négligée.
< La vie de communautaire en souffre. L’interaction en communauté faite seulement
d’hommes ou de femmes, devient ennuyeuse par rapport à celle mixte, qui est plus riche,
variée. Les personnes qui suivent « la troisième voie » commencent à percevoir la vie
communautaire lourde mais, sont pleines d’énergie quand elles peuvent sortir pour
rencontrer l’âme jumelle.
< La vie du travail, d’études, l’apostolat en souffre. C’est parfois très difficile de convaincre
ses personnes à faire un travail personnel, relire leur vie à cette période. C’est peine perdue,
car elles affirment : « je n’ai aucun problème, mon cœur est plein de charité, de
compréhension de joie de paix, de patience ». Le monde est beau, c’est vous les
psychologues qui sont les maîtres du suspect. C’est vous qui voyez le mal partout.
Proposition pour la gestion de la sexualité
< Prendre conscience (ce que nous faisons actuellement), se connaître, connaître son histoire
dans ce domaine, son talon d’Achille, ses forces, en vue d’une prudence saine, non basée sur
la peur du sexe et de la sexualité. Reconnaître ses propres besoins, sentiments…
< Les exercices physiques : le sport, la dance, avoir un hobby sain : jeux de cartes, le dessin,
la musique….
< Eviter ou savoir filtrer les conseils malsains ; Ex : il faut une expérience sexuelle avant de
rentrer au couvent sinon tu seras considérée ignorante ; la chasteté est affaire des Blancs ; tu
peux souffrir les fibromes, la prostate si tu restes comme cela ; tu ne peux pas rester ainsi, tu
seras aigrie, amère….
< Parler de : sa sexualité, ses conflits, ses tensions, ses difficultés, ses luttes, ses joies… avec
son formateur, sa formatrice, son accompagnateur spirituel, une personne compétente en la
matière (éducateur, assistant social, psychologue…)
< Répondre : savoir donner une réponse aux sollicitations, aux compliments. Savoir regarder
l’autre en face, exiger qu’il ou elle soit claire, explicite ses sollicitations. Car, la confusion
grandit dans le cœur quand on ne répond pas. Ne pas répondre, c’est en sort ratifier « qui ne
dit rien consent ». Dire : « je vais réfléchir » à une sollicitation du genre : « sois mon ami(e),
mais que personne ne le sache », pourrait créer un équivoque, l’ambiguïté dans votre esprit.
Que désirez-vous par votre choix de vie consacrée ?
< Libérer la tendresse : A ce point, je tente une lecture spirituelle de la tendresse. Je prends
pour modèle Jésus. Contemplons-le dans sa relation avec les femmes. Je m’attarde sur le
passage de l’Evangile de St Luc (7,36-50). Dans la Bible de Jérusalem, le passage est
intitulé « la pécheresse pardonnée et aimante ».
Au Niveau Spirituel
< Grandir dans la relation avec Dieu
< Accompagnement formatif et psychologique
< Relecture de la journée
< Confession régulière

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