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1 Jour: Maturité
2 Jour: Connaissance de soi
3 Jour : Affectivité : émotions-besoins
4 Jour : Sexualité
5 Jour : Immaturités – Gestion du monde affectif-sexuel
1 Jour: Maturité
< Activité
Se présenter comme on aimera être
Maturité psychologique
La maturité psychologique et un processus de développement qui aboutit à un état de réflexion et de
plénitude. À tout âge, il est possible de faire preuve de maturité dans son comportement, ses choix, ses
pensées ou ses émotions. Très utile dans la vie quotidienne, être mature ou « mûr » permet de mener sa vie
de façon intègre et harmonieuse.
Maturité psychologique : définition
La maturité psychologique est un processus d'évolution qui aboutit à un développement psychologique
optimal et autonome. Elle peut concerner la sexualité, les émotions, l'intelligence en général, ou une
dimension de la personnalité. Être plus attentif à soi et aux autres et prendre le temps de la réflexion avant
d'agir sont une preuve de maturité à n'importe quel âge.
La maturation psychologique est un processus qui ne dépend pas de l'âge, mais d'un état d'esprit.
Certaines parties de la personnalité peuvent être plus matures que d'autres, de même sur le plan émotionnel
ou social. Une personne mûre présente une cohérence interne qui lui permet de penser, de décider et d'agir
sans contradiction et en toute conviction.
C’est pourquoi il est essentiel de souligner le fait que l’amour ne peut pas être une réalité s’il ne se travaille
pas ni ne se dynamise au quotidien. Il ne s’agit pas de sentiments doux, mais de petits détails qui font la
différence et qui donnent un sens à l’existence de l’être dans le monde.
Travail personnel
Je me reconnais en quelque point ? lequel ?
Quels pas ver la maturité tu peux entamer ? Cherche des actions concrètes…
Dans ton cheminement, ton entourage, t’a fait voir quelque symptôme ?
Choisis un point pour parler avec ton formateur
2 Jour: Connaissance de soi
< Activités
L’auto-concept
« Le concept de soi réfère à la façon dont la personne se perçoit, à un ensemble de
caractéristiques (goûts, intérêts, qualités, défauts, etc.), de traits personnels (incluant les
caractéristiques corporelles), de rôles et de valeurs etc. que la personne s’attribue et reconnaît
comme faisant partie d’elle-même, à l’expérience intime d’être et de se reconnaître en dépit des
changements. » René L’Écuyer (1994).
Auto estime
« Se réfère à nôtre valeur personnelle, il s'agit plus de quelque chose que d'une opinion ou un
sentiment. C'est une force motivante qui inspire un type de comportement » (Branden, 1995)
Consiste, en étant conscient de soi-même, d’être capable de se comprendre, s’accepter et se
respecter. Elle implique savoir qui tu es, et comprendre pourquoi tu penses, tu sens et tu te conduis
de la forme dans laquelle tu le fais.
Origine
Depuis le moment même dans lequel nous sommes conçus, il commence déjà la charge de
messages que nous recevons.
Les parents et autres figures d'autorité seront pièces clés pour le développement de l'Auto
estime de l'enfant qui en dépendant des messages reçus, il réfléchira comme miroir ce qui eux
pensent de lui et il s’assumera comme un être apte, sain, attrait, intelligent, précieux, capable, digne,
respecté, aimé et appuyé ou, au contraire comme quelqu'un malade, laid, ignorant, dévalué,
incapable, indigne, non respecté, haï et délaissé. La manière comme nous traitent définit la façon
comme nous nous traiterons, parce que cela est celle qui considérerons comme le plus normal.
L’imposteur : Bien qu'il se montre heureux et de succès, en réalité le terrifie la faillite, et vive avec
la peur constante de « être découvert ». Il a besoin de triomphes constantes, extérieures pour tenter
de maintenir le masque de haute estime, ce que lui pourrait mener aux problèmes avec le
perfectionnisme, compétence, ou sur exigence.
Le Rebelle: Il agit comme si les opinions ou bonnes intentions d'autres, spécialement les personnes
importants ou puissants n'importassent pas. Il vive avec une colère constante pour ne pas se sentir
« suffisamment bon ». Continuellement il doit prouver que les jugements et critiques d'autres ne lui
font pas mal, ce que pourrait créer des problèmes en inculpant à autres excessivement pour ses
trébuches, rompre les règles et/ou lois, ou défier et se disputer avec les figures d'autorité.
Le Perdant: Il se montre sans défense et incapable de s’affirmer pour soi-même, et il espère que
quelqu'un vienne le racheter. Il utilise l’auto-compassion ou l'indifférence comme une barrière
contre la peur à assumer la responsabilité de ses actes. Il est toujours à la recherche de guide
d'autres, ce que pourrait porter à un manque d’assertivité, manque de propres résultats, et une
dépendance excessive des autres dans ses relations.
La personne qui manque d'estime manifeste normalement aussi quelque des symptômes
suivants:
º Autocritique rigoriste et démesurée qui lui maintient dans un état d'insatisfaction avec soi-
même.
º Hypersensibilité à la critique, pour laquelle se sent exagérément attaquée, blessée; donne la
faute de ses faillites aux autres ou la situation; cultive ressentiments tenaces contres ses
critiques.
º Indécision chronique, pas pour manque de renseignements, mais par peur exagérée à se
tromper.
º Désir de plaire pour lequel n'ose pas dire NON, par peur de déplaire et de perdre la
bienveillance ou bonne opinion des autres.
º Perfectionnisme, auto-exigence asservisseuse de faire « parfaitement » tout ce qui essaye, qui
lui mène à un écroulement intérieur quand les choses ne sortent pas avec la perfection
réclamée.
º Culpabilité névrotique, pour laquelle s'accuse et se condamne pour conduites que ne sont pas
toujours objectivement mauvaises, il exagère la grandeur de ses fautes et/ou les regrette
indéfiniment, sans arriver jamais se pardonner complètement.
º Hostilité flottante, irritabilité à fleur de peau, toujours sur le point d'exploser encore par choses
de peu d'importance, proprement de la personne supercritique à qui tout le fait mal, tout le
dégoûte, tout le déçoit, rien ne le satisfait.
º Tendances dépressives, un négativisme généralisé, tout le vois noir: sa vie, son avenir et,
surtout, son soi-même, et une inappétence généralisé de la jouissance de vivre et de la vie
même.
En revanche l'auto estime équilibrée est important parce que notre manière de nous percevoir et
de nous estimer modèle nos vies. Pour les personnes avec un niveau d'estime positif est simple
de se disposer à évaluer une situation pour décider le plus adéquat cours d'action à suivre, au
lieu de simplement réagir devant elle nerveusement.
La sensation d'aimer et d'être aimé, l'intégration affective, est quelque chose fondamental pour
que chaque un s'aime à soi-même, avoir une estime élevée, trouver un sens à ses efforts et goût
à la vie.
Les sentiments qui se présentent dans les personnes avec une auto estime sain sont les suivants :
º Se sentir utile º Se sentir audacieux º Se sentir de succès
º Se sentir important º Se sentir attirant º Se sentir persévérant
º Se sentir intelligent º Se sentir accepté º Se sentir orgueilleux
º Se sentir beau º Se sentir ingénieux º Se sentir adroit
º Se sentir fort º Se sentir créateur º Se sentir nécessaire
º Se sentir sain º Se sentir productif º Se sentir sensuel
º Se sentir admiré º Se sentir à l’aise º Se sentir sage
º Se sentir aimé º Se sentir tranquille º Se sentir chanceux
º Se sentir courageux º Se sentir différent º Se sentir puissant
Travail personnel
Marque dans la liste les qualités et les imperfections que tu perçois en toi.
Regarde ton frère à gauche et choisi trois (3) qualités et trois (3) imperfections pour lui.
3 Jour : Affectivité : émotions reconnaissance et gestion
La maturité affective fait référence à sa capacité à prendre conscience et à gérer ses émotions. (la
colère, la déception, la culpabilité, la peur, la jalousie, la déception, le chagrin…)
La maturité émotionnelle est la capacité à gérer des situations sans les aggraver inutilement. Au lieu
de chercher à condamner quelqu’un d’autre pour ses problèmes, les personnes émotionnellement
matures cherchent à résoudre le problème. Ils acceptent la responsabilité de leurs actes; ils se
confrontent à la réalité.
Une personne mature aborde la réalité par la communication assertive. Elle n’est donc pas
impulsive et elle ne parle pas violement. Elle s’assure de garder son calme et réfléchit avant de
parler.
Les personnes émotionnellement intelligentes sont en contact avec leurs émotions et sont capables
de les exprimer. Elles ne les nient pas et n’essayent pas de les masquer.
La personne mature affectivement renonce aux désirs et aux fantasmes de l’enfance et elle atteint un
état de modération qui amène à penser et à agir de façon réaliste et équilibrée.
Comme nous le savons tous, les enfants exigent un traitement spécial, ils ont constamment besoin
d’attention et dépendent entièrement de leurs parents. Mais quand ces besoins se manifestent de
manière chronique chez un « adulte », ils indiquent que la personne n’a pas fini de grandir sur le
plan affectif. On peut donc dire qu’un homme ou une femme immature affectivement est en fait une
personne qui est restée coincée à une certaine étape de sa croissance émotionnelle. Ce qui explique
pourquoi l’enfant qui est en elle a toujours le dessus sur l’adulte.
Qu’est-ce que l’immaturité affective ?
< L’immaturité affective peut donc être définie comme l’incapacité à exprimer, à contrôler et à
gérer ses émotions de façon appropriée par rapport à son âge. Ainsi, quelqu’un peut sembler
mature et avoir de nombreuses responsabilités d’adultes, mais émotionnellement, elle est
toujours « un enfant ».
< Une personne qui est émotionnellement immature a de grandes difficultés à assumer
l’entière responsabilité de sa vie, avec ses hauts et ses bas. Elle réagit toujours en fonction
de son « moi égocentrique » plutôt qu’en adulte.
N.B. Si vous vous retrouvez dans l’un de ces signes, sachez qu’une prise de conscience est le
premier pas pour entamer le changement.
Intelligence émotionnelle
< La capacité à percevoir ses propres émotions ainsi que celles des autres, à les comprendre, à
les utiliser et à les réguler pour atteindre un objectif clairement défini
Comment améliorer son intelligence émotionnelle ?
4 moyens pour améliorer son intelligence émotionnelle
< Permettez-vous de vivre vos émotions. De leur laisser de la place. ...
< Prenez le temps de comprendre vos émotions. Quelles sont leurs significations ? ...
Relecture émotionnelle
< Faites-vous amis avec votre monde émotionnel. ...
< Reconnaissez et célébrez vos petits pas…
< Activité
Écouter différentes types des musiques et exprimer le ressentir
Travail personnel
Voici des questions
1. Lorsque vous vous disputez, le plus important pour vous est de résoudre le conflit, même si
cela signifie prendre votre part de culpabilité ?
2. Vous sentez-vous à l'aise lorsque vous devez parler de vos émotions ?
3. Vous pensez qu'il est nocif de manipuler les autres ?
4. Évitez-vous d'avoir des préjugés sur les autres ?
5. Pensez-vous souvent que vous accomplissez bien vos tâches quotidiennes ?
6. Êtes-vous à l'aise avec l'engagement ?
7. Votre humeur est-elle stable ?
8. Si un ami se met à pleurer, sauriez-vous comment le soutenir ?
9. Aimez-vous travailler en équipe ?
10. Vous considérez-vous comme une personne calme ?
Comment tu te sens après avoir répondu ces questions ?
4 Jour: Sexualité
Maturité sexuelle
Activité
Echange des idées sur des phrases sur la sexualité…
• La chasteté c’est la vertu qui règle l’usage de la sexualité en fonction du choix fait ou de la
valeur présente dans la vie de la personne. On distingue trois formes: veuve, couple,
consacré
• La Virginité est la condition de ce qui n’a jamais eu de rapport sexuel complet (femme et
homme).
Très vérifiable dans la femme Une fois qu'elle a eu une relation sexuelle avec pénétration, une
femme n'est plus vierge. L'hymen se déchire et la femme n’est plus physiquement vierge.
• On perd sa virginité quand on a un rapport sexuel avec pénétration. Sans pénétration, une
jeune fille reste vierge.
La sexualité désigne quelque chose de beaucoup plus vaste que la seule génitalité avec laquelle la
sexualité est souvent confondue. Elle regarde notre être et son expression. La sexualité désigne une
réalité beaucoup plus large, incluant parfois la génitalité. La sexualité est la dimension masculine ou
féminine dont est marquée toute la réalité de l’individu, dès les premiers moments de sa conception.
La sexualité rejoint tout : corps, cœur, esprit, volonté, intelligence, sentiments et réactions sont
masculins ou féminins. Par conséquent, une femme va vers les autres et vers Dieu au féminin ; un
homme au masculin.
Le corps humain est toujours celui d’une créature sexuée, appelée à la relation.
La sexualité marque notre corps (forme), détermine notre sexe, notre genre (masculin ou féminin)
notre façon de parler, de marcher, de rire, de s’habiller, d’aimer, de sentir, de prier….Bref, la
sexualité dit notre désir d’aimer et de se sentir aimer.
Homme
< Il est extroverti. La position externe, visible de ses organes génitaux, affermit ce
tempérament démonstratif et communicatif. Il construit ses relations à partir du corps, du
physique, qui a une grande importance. Sa force physique lui donne de l’assurance.
< Il veut commander, dominer, incarner l’autorité. Il prend des risques, passe à l’acte et se
réalise dans l’action. Il veut aimer et il l’éprouve par des faits et des gestes. Exprimer ses
sentiments verbalement lui est extrêmement difficile.
< Il perçoit une situation dans l’ensemble et en a une vision globale.
< Il dans son milieu de vie parle moins.
< Il a un jugement rationnel, basé sur des principes, analysés à partir de sa tête, de sa raison et
déterminés une fois pour tout.
< Il aborde les conflits par la raison, il cherche tout de suite des solutions.
< Il s’intéresse au matériel, tel l’argent, le confort, la carrière, les loisirs. Il désire posséder.
< Il est capable de séparer vie affective et vie active. Son cœur se présente comme s’il était
compartimenté.
Femme
< Elle est introvertie. Ses organes génitaux internes, cachés, laissant une place au mystérieux,
influencent sa manière discrète, douce, tournée vers la profondeur de son être. La relation se
bâtit à partir du cœur et des sentiments.
< Elle dispose d’une bonne capacité de séduction. Elle se soigne pour attirer dans le but de
plaire et d’être prise en considération. Elle veut être aimée à tel point que se désire l’habite
constamment. Les vêtements quelle porte sont liés à la signification du corps et à sa
personnalité. Elle exprime ses sentiments par le langage verbal et gestuel. Sa réalité passe
facilement par le touché.
< Elle aborde une situation à partir du détail, elle se trouve donc constamment devant une
somme des détails
< Elle dans son milieu de vie aime le dialogue et faire preuve d’une grande compréhension. La
parole est un indissociable du gout d’être ensemble, de partager des faits de vie.
< Elle a un jugement variable selon les appels de son cœur, selon ce qu’elle ressent au moment
précis selon son intuition.
< Elle aborde les conflits par le cœur, elle veut dire ce qu’elle a dire, elle veut se libère par la
parole, elle veut être écouté et compris. La solution lui importe qu’en deuxième position.
< Elle s’intéresse aux personnes, les enfants en priorité ; l’argent et le travail sont des
moyennes.
< Elle réagit à partir de la totalité de son être. Dans son cœur non compartimenté, tout est
présent et elle y est présente à tout.
Le plaisir sexué commence avec le bébé qui tête sa maman. Il se procure du plaisir mais, il ne s’agit
pas du plaisir génital.
Comme nous le disons plus haut, toutes nos relations interpersonnelles, relation aux choses, à Dieu
sont marquées et colorées par notre sexualité. Nos relations sont marquées par notre dimension
masculine ou féminine, notre être sexué, sans quelles se réduise à la seule génitalité.
Ainsi, sommes-nous sexués, homme et femme de la tête aux pieds et ceci donne une couleur
variable à notre vie et humanité. Imaginons que toutes les personne étaient hommes ou seulement
femmes quelle impression aurait notre vie ? Notre sexualité est source d’une variété formidable et
délicieuse.
Les sentiments liés à la sexualité
L’attraction
Elle est définit comme : « quelque chose qui nous prend de dedans et nous ne savons comment
expliquer ». Comme dit la parole, c’est se sentir attirer, conduit, poussé vers un objet, une personne
qui nous plait. À l'exception de l’attraction sexuelle, quand l’attraction accompagne l’amour vrai,
c’est une totalité du charme de la personne qui nous emballe, comme un aimant magnétique. Le
désir d’être à ses côtés, de jouir de la présence de l’autre, vivre avec elle, penser avec elle, sentir
avec elle…
La sympathie
C’est une émotion plus individuelle et subjective, une sensation instinctive une attraction envers une
personne qui nous plaît et a des qualités ou traits personnels communs aux nôtres. La sympathie met
des bases pour une vraie et profonde relation d’amitié ou d’amoureux (trouver l’âme jumelle), de
rapprochement, d’affection… Sans la sympathie, l’amitié se réduirait à un échange d’idées, de
points de vue et est privée de la richesse émotive qui rend la relation importante et profonde.
Parfois, la sympathie nous amène à désirer et à attribuer à l’autre, des valeurs qu’il n’a pas.
La tendresse
Elle est la perception de la vulnérabilité, de la fragilité d’une personne, que nous sommes portés à
aider, à protéger, à défendre, à accueillir, à prendre soin…
La Passion
C’est une expérience de l’amour totalisant, qui nous amène à désirer la personne aimée comme elle
est, non pour ce qu’elle donne ou fait.
Si la passion ne devient pas étrange, elle est le sentiment qui nous rapproche à Dieu. Non seulement
elle nous fait comprendre combien Dieu nous aime passionnément mais, nous apprend comment
nous devons aimer sans réserve, sans limites, sans conditions nos frères et les combler de tout.
La Solidarité
Si la tendresse se manifeste vers une personne, la solidarité est une intuition qui nous engage envers
plusieurs personnes. Elle est concrétisée par une action, un engagement, une décision, une
responsabilité pour agir en faveur d’une situation de difficulté où se trouvent les personnes.
La joie
Elle est dans la catégorie des émotions qui nous portent à être bien avec les autres.
La joie est surtout un effet de l’amour donné et reçu. C’est une conséquence de « aimer et de se
savoir aimé ».
La joie est signe et fruit de l’amour reçu et s’épanouie dans l’amour donné. La joie est signe qu’il
naît une confiance et la certitude d’être aimé, d’être voulu, d’être accepté. Ceci crée un climat de
sécurité, conduisant au désir de se donne
La jalousie
La personne jalouse se pose constamment la question si elle est aimée, préférée. Ainsi, elle vit dans
le suspect d’être trahi par l’être aimé. Cette attitude conduit à des comportements de contrôle de
l’autre.
La peur de ne pas être aimé habite chaque cœur humain ainsi, la jalousie n’est pas la manifestation
de l’agressivité vers l’autre, c’est plutôt un cri, une supplication désespérée « aimez-moi pour
toujours », car c’est aussi une exigence existentielle en chacun de nous, le désir de l’amour éternel.
La jalousie est aussi une saine découverte de notre être unique, c’est une lutte pour affirmer notre
exclusivité.
La stupeur, l’émerveillement
La capacité de voir la beauté dans le cosmos, dans les personnes, en Dieu et d’en être fasciné, sans
vouloir tout accaparer pour nous-mêmes. Savoir admirer, faire des compliments, savoir distinguer
les diversités sexuelles.
Dans une société comme la nôtre qui est habituée à produire et à consommer, il serait nécessaire
s’éduquer à ces sentiments (gratitude, stupeur, émerveillement), qui apportent la joie intense et
profonde.
Les émotions/sentiments liés à l’amour, nous rendent la vie légère au milieu d’un quotidien parfois
lourd, hostile, froid. Mais parfois, tout dépend de l’estime que nous avons de nous-mêmes, de
l’affection que nous donnons et sommes prêts à recevoir.
La Masturbation
DEFINITION
Elle est une auto stimulation des organes génitaux, pour obtenir une gratification érotique complète,
appelé orgasme.
Elle est normalement accompagnée par des images, procure une plaisir et une détente sexuelle.
Il y a 3 formes de masturbations :
< La masturbation infantile : l’enfant qui commence l’exploration de son corps, aime aussi
toucher ses organes génitaux.
< La masturbation de l’adolescent : elle émerge et accompagne la puberté. Le jeune garçon
qui fait l’expérience du mystère de l’érection et qui, pour mieux l’expérimenter et trouver
une signification, spontanément commence à « s’auto palper » et peut en faire une habitude.
< Dans le troisième cas, il s’agit d’une activité masturbatoire chez l’adulte. La personne la
met en œuvre parce qu’elle n’as pas, n’utilise pas ou ne connaît pas d’autres moyens de
recherche de plaisir.
Quel que soit la forme de masturbation (j’exclus celle infantile et celle de l’adolescent) et quel que
soit la raison, la masturbation comme activité est un phénomène immature et non constructive.
< La masturbation dans les différentes formes physiques qu’elle prend, est un acte non
authentique. C’est un acte agressif, une forme de violent abus et un viol de soi-même. C’est
un acte oppressif, répressif, d’indulgence envers soi-même,
< Dans la masturbation, la personne se referme sur elle-même dans le plaisir, quelle se
procure. Ainsi n’a-t-elle besoin de personne. Elle se procure le plaisir à elle-même et ainsi,
s’auto suffit. Ceci limite aussi sa capacité à s’ouvrir au Divin pour recevoir de lui. La
masturbation a pour but de donner du plaisir à la personne et de lui procurer une relaxation
(un effet immédiat) de ses tensions, conflits, stress. Elle devient ainsi, une fuite, une
compensation.
La masturbation devient un palliatif qui empêche simplement, de découvrir les vraies causes du
stress. Et l’on risque de demeurer dans la cercle vicieux : tension-libération de tension par
masturbation-culpabilité-plus de tension-plus de la frustration. La masturbation peut procurer un
plaisir, un soulagement immédiat et éphémère, sans pouvoir résoudre le problème de fond. Ainsi
donc, ne peut –elle pas permettre une maturité et une croissance spirituelle. La masturbation
intimide l‘esprit d’amour en nous, nous referme et empêche de nous ouvrir aux autres. Elle
minimise, réprime l’esprit de vie et de liberté en nous. Il faudrait enlever le masque
(masturbation) pour voir qu’est-ce qui est négligé et caché derrière.
Les Causes
< Humiliation
< Manque d’affection (solitude)
< Agressivité
La masturbation et la culpabilité
Une personne qui se masturbe souffre la culpabilité pas de l’acte en soi, mais des fantaisies qui
l’accompagnent. Si la fantaisie imagine une relation sexuelle pendant que la personne se masturbe,
c’est évident que cela est opposé à son désir du vœu de chasteté. Il y a une contradiction entre ce
que la personne proclame, professe et ce qu’elle vit.
La pornographie
Est la recherche de plaisir érotique à travers la lecture avec un contenu sexuel ;
La pornographie est la recherche compulsive des images, scènes sexuelles, ou sensuelles
généralement exhibait de manière visuelle.
La Pornographie, donc, est un désordre de la chasteté, nos seulement parce qu’elle est une
perversion du but de la sexualité, mais aussi parce qu’elle est utilisée pour obtenir une gratification
érotique et isole la sexualité de la relation.
La conscience que les images pornographiques dérangent et elles peuvent devenir un obstacle à la
croissance dans la maturité sexuelle, ne doit pas laisser de côté ces sujets quand ils ses présentent
pour autres motifs.
La personne mûre au niveau affectif - sexuel est apte à utiliser avec sens critique livres, revue et
audiovisuels, en assumant ses propres responsabilités.
Homosexualité
C’est un phénomène très complexe. L’homosexualité soufferte par un homme ou une femme révèle
à la base, un déficit, une difficulté dans la relation avec le parent du même sexe. D’un mot grec
« homo= identique », l’homosexualité ou le lesbianisme chez les femmes, résulte généralement
d’une évolution psychique marquée par l’influence excessive ou insuffisante du père ou de la mère
dans l’enfant ou, suite à des perversions d’adultes qui ont par la suite, provoqué une attirance pour
le même sexe et une répulsion pour l’autre sexe.
Nous pouvons distinguer deux sortes d’homosexualité : celle structurelle et celle non structurelle.
Structurelle
L’homosexualité structurelle a les racines profondes et lointaines dans l’enfance. C’est un
« ratage ou dérapage » du processus d’identification chez l’enfant (entre 3 à 5 ans) avec le
parent de même sexe. Normalement, le processus d’identification est suivi ou accompagné
de l’attraction pour le sexe contraire. Mais l’absence psychologique de l’un ou l’autre parent
en est un grand facteur. L’enfant à ce stade a besoin d’avoir un papa, une maman
idéalisable, et pour lesquels, il est unique, valorisé, admiré, flatté, auréolée. Plus le problème
psychique remonte à l’enfance, plus il est difficile à traiter.
Non Structurelle
L’homosexualité non structurelle est un blocage ou une fixation qui survient durant la
période de préadolescence (12-14 ans). A cette période, tout jeune, fille ou garçon, vit la
phase d’autoérotique, puis d’homoérotique (désir d’explorer son propre corps qui change, se
transforme, le surprend…). La jeune fille ou le jeune garçon, préfère la compagnie de ses
compagnes du même sexe. Il a une sympathie préférentielle pour les amis du même sexe.
C’est un processus évolutif normal qui devrait évoluer et permettre que s’épanouisse la
capacité d’une attraction vers l’autre sexe. Mais, si pendant cette période d’autoérotisme,
d’homoérotique, la jeune personne subit une pression d’une culture externe d’homosexualité
ou, vit la violence de la part d’un adulte homosexuel ou multiplie des expériences de ce
genre dans les jeux par curiosité, par exhibitionnisme ou, vit longtemps dans un milieu
homosexué, un milieu fermé, il peut se vérifier une fixation, un arrêt du parcourt normal
évolutif.
Dans ce cas, une éducation dans un contexte psychothérapeutique, au cours duquel la personne
pourra revisiter l’événement qui a déclenché ce comportement anormal, dans lequel la personne à
participer de manière active ou passive pourrait aider à re-déclencher l’amour pour l’autre sexe.
L’explication de la situation permet à la personne de faire la lumière, arriver à une diagnostique et
se ressaisir. Dans ce cas, la structure n’est pas atteinte, il s’agit d’une carence d’identité sexuelle. La
personne a un équilibre pulsionnel et souvent ce sont des besoins de genre psychiques à la base : la
recherche de relations, d’intimité, d’affection, d’appartenance. Ce n’est pas nécessairement le désir
génital-sexuel qui prédomine. La jeune personne souffrant l’homosexualité non structurelle est
fidèle à ses partenaires.
La Troisième voie
Sur ce sujet, il faudra avoir des idées très claires non seulement pour sa propre vie, mais
pour travailler dans la formation. Par« troisième voie », nous entendons la voie qui n’est ni
celle du mariage ni celle de la vie consacrée. C’est l’entretien d’une « amitié spéciale » entre
un homme et une femme. Je précise que, l’une ou l’autre des deux personnes a fait le vœu de
chasteté ou désire le faire dans notre cas. Cette amitié spéciale a des formes typiques :
< avoir une amitié dans laquelle on peut exprimer de manière verbale tous les sentiments
d’amour envers l’autre personne
< c’est une forme de « fiançailles perpétuelles », qui permet non seulement l’expression, la
communication des sentiments mais aussi, l’expression physique de l’affection : caresse,
baisé, cadeaux…excepté l’acte sexuel (parfois on y arrive).
< La vie de la « troisième voie » peut être très tentante et séductrice car, au début, les
personnes concernées se sentent très bien, contentes, en extase, elles se complaisent. A la
limite, elles se disent normales car, elles ne sont pas homosexuelles. Pourtant, il faudrait voir
clairement que, ce n’est pas une vie compatible avec la chasteté consacrée désirée.
S’interroger
< Le célibat consacré demande des privations. En face de la tentation de l’hétérosexualité pour
nous consacrés, il faudrait se demander si nous voudrions les vivre ? Et pour quelles
raisons ?
Les problèmes
< Les résultats qui dérivent de la vie de la « troisième voie » est que le cœur est ailleurs. «L’à
où est ton trésor, là aussi est ton cœur ». Alors, quel est le désir profond de notre cœur ?
< La vie de prière en souffre et devient faible, tiède, négligée.
< La vie de communautaire en souffre. L’interaction en communauté faite seulement
d’hommes ou de femmes, devient ennuyeuse par rapport à celle mixte, qui est plus riche,
variée. Les personnes qui suivent « la troisième voie » commencent à percevoir la vie
communautaire lourde mais, sont pleines d’énergie quand elles peuvent sortir pour
rencontrer l’âme jumelle.
< La vie du travail, d’études, l’apostolat en souffre. C’est parfois très difficile de convaincre
ses personnes à faire un travail personnel, relire leur vie à cette période. C’est peine perdue,
car elles affirment : « je n’ai aucun problème, mon cœur est plein de charité, de
compréhension de joie de paix, de patience ». Le monde est beau, c’est vous les
psychologues qui sont les maîtres du suspect. C’est vous qui voyez le mal partout.
Proposition pour la gestion de la sexualité
< Prendre conscience (ce que nous faisons actuellement), se connaître, connaître son histoire
dans ce domaine, son talon d’Achille, ses forces, en vue d’une prudence saine, non basée sur
la peur du sexe et de la sexualité. Reconnaître ses propres besoins, sentiments…
< Les exercices physiques : le sport, la dance, avoir un hobby sain : jeux de cartes, le dessin,
la musique….
< Eviter ou savoir filtrer les conseils malsains ; Ex : il faut une expérience sexuelle avant de
rentrer au couvent sinon tu seras considérée ignorante ; la chasteté est affaire des Blancs ; tu
peux souffrir les fibromes, la prostate si tu restes comme cela ; tu ne peux pas rester ainsi, tu
seras aigrie, amère….
< Parler de : sa sexualité, ses conflits, ses tensions, ses difficultés, ses luttes, ses joies… avec
son formateur, sa formatrice, son accompagnateur spirituel, une personne compétente en la
matière (éducateur, assistant social, psychologue…)
< Répondre : savoir donner une réponse aux sollicitations, aux compliments. Savoir regarder
l’autre en face, exiger qu’il ou elle soit claire, explicite ses sollicitations. Car, la confusion
grandit dans le cœur quand on ne répond pas. Ne pas répondre, c’est en sort ratifier « qui ne
dit rien consent ». Dire : « je vais réfléchir » à une sollicitation du genre : « sois mon ami(e),
mais que personne ne le sache », pourrait créer un équivoque, l’ambiguïté dans votre esprit.
Que désirez-vous par votre choix de vie consacrée ?
< Libérer la tendresse : A ce point, je tente une lecture spirituelle de la tendresse. Je prends
pour modèle Jésus. Contemplons-le dans sa relation avec les femmes. Je m’attarde sur le
passage de l’Evangile de St Luc (7,36-50). Dans la Bible de Jérusalem, le passage est
intitulé « la pécheresse pardonnée et aimante ».
Au Niveau Spirituel
< Grandir dans la relation avec Dieu
< Accompagnement formatif et psychologique
< Relecture de la journée
< Confession régulière