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CD\SEM\Cours\Chap5 M. Correvon
T A B L E D E S M A T I E R E S
PAGE
Bibliographie
MOTEURS DC SYNCHRONES A AIMANTS PERMANENTS Page 1
5.1 INTRODUCTION
Ces moteurs sont des moteurs synchrones à aimants permanents dont les tensions induites
de mouvement sont de formes triangulaires, trapézoïdales ou rectangulaires. De telles
formes permettent une limitation des ondulations de couple ou de force pour des courants de
phases rectangulaires. Grâce à cette possibilité, le capteur de position donnant la position
relative entre la partie mobile (rotor) et la partie fixe (stator) ne doit plus être riche en
résolution puisque les courants de phases sont maintenus constants sur 90, 120 voire 180
degrés électriques. La simplicité du capteur permet, pour de nombreuses applications, de
réduire sensiblement le prix de l’ensemble moteur – capteur.
Ce chapitre est la suite logique du chapitre 4 du cours de Mécatronique I, soit « Les moteurs
synchrones à aimants permanents AC sans collecteur ». Si les moteurs AC sans collecteur
peuvent être étudiés par une approche analytique simple, ce n’est plus le cas des moteurs DC
sans collecteur. L’utilisation d’outils de simulation devient donc un moyen efficace pour
déterminer le comportement dynamique de ces moteurs. Comme pour le chapitre 4, les
commandes en courant et en tension seront abordées.
5.2.1 Généralités
Le couplage magnétique rotor – stator est déterminé par le flux mutuel aimants – bobinage
statorique. Ce couplage peut être facilement connu par une mesure de la tension induite de
mouvement à vitesse constante.
5.2.2 Forme des distributions des constantes de tensions induites et flux mutuels
Lorsque l’on parle de la forme des distributions des constantes de tensions induites (pour un
moteur rotatif : KE(ϑm), pour un moteur linéaire KE(x)), on définit implicitement les
distributions des constantes de couple KT(ϑm), respectivement de force KF(x). Il est démontré
plus loin dans ce chapitre que trois formes de tensions induites peuvent être retenues pour
avoir des ondulations de couple, respectivement de force, pour un point de fonctionnement
donné aussi faibles que possible.
CD\SEM\Cours\Chap5
MOTEURS DC SYNCHRONES A AIMANTS PERMANENTS Page 2
La Figure 5-1 illustre les formes des distributions de flux et de constante de tension induite de
mouvement. On voit que le flux est une fonction quadratique en fonction de ϑe.
Flux et distribution de la constante de tension induite de mouvement
0.5
-0.5
-1
0 2 4 6 8 10 12
0.5
KE(θe)/KE [1]
-0.5
-1
0 2 4 6 8 10 12
θe [rad]
Figure 5-1 : Formes des distributions du flux et de la constante de tension induite (cas idéal)
{K
n
K E (ϑe ) = ∑ K E[ k ] sin(kϑe ) [1]
E = −0.855, K E[ 3] = −0.138, K E[ 7 ] = −0.024 5.3
k =1
0.5
φ/φ max [1]
-0.5
-1
0 2 4 6 8 10 12
0.5
KE(θe)/KE [1]
-0.5
-1
0 2 4 6 8 10 12
θe [rad]
Figure 5-2 : Formes des distributions du flux et de la constante de tension induite (cas idéal)
CD\SEM\Cours\Chap5
MOTEURS DC SYNCHRONES A AIMANTS PERMANENTS Page 3
La Figure 5-2 illustre les formes des distributions de flux et de constante de tension induite de
mouvement
0.5
φ/φ max [1]
-0.5
-1
0 2 4 6 8 10 12
0.5
KE(θe)/KE [1]
-0.5
-1
0 2 4 6 8 10 12
θe [rad]
Figure 5-3 : Formes des distributions du flux et de la constante de tension induite (cas idéal)
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MOTEURS DC SYNCHRONES A AIMANTS PERMANENTS Page 4
{K
n
K E (ϑe ) = ∑ K E[ k ] sin(kϑe ) [1]
E = −1.103, K E[ 3] = −0.089, K E[ 5] = 0.018 5.5
k =1
La Figure 5-4 illustre les formes des distributions de flux et de constante de tension induite de
mouvement.
Flux et distribution de la constante de tension induite de mouvement
0.5
φ/φmax [1]
0
-0.5
-1
0 2 4 6 8 10 12
0.5
KE(θe)/KE [1]
-0.5
-1
0 2 4 6 8 10 12
θe [rad]
Figure 5-4 : Formes des distributions du flux et de la constante de tension induite (cas idéal)
⎧ 1 1
⎪0 pour − π ≤ ϑe <
π
α α
⎪
⎪− K 1 α −1
pour π ≤ ϑe < π
⎪ E
α α
K E (ϑe ) = ⎨ 5.6
⎪0 α −1 α +1
pour π ≤ ϑe < π
⎪ α α
⎪ α +1 2α − 1
⎪+ K E pour π ≤ ϑe < π
⎩ α α
Cette forme correspond à un flux mutuel rotor – stator (flux crée par les aimants au rotor
couplé à la phase statorique considérée) dont la distribution normalisée est donnée par la
relation 5.2.
La Figure 5-5 illustre les formes des distributions de flux et de constante de tension induite de
mouvement
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0.5
-0.5
-1
0 2 4 6 8 10 12
0.5
KE(θe)/KE [1]
0
-0.5
-1
0 2 4 6 8 10 12
θe [rad]
Figure 5-5 : Formes des distributions du flux et de la constante de tension induite (cas idéal)
0.5
φ/φ max [1]
-0.5
-1
0 2 4 6 8 10 12
0.5
KE(θe)/KE [1]
-0.5
-1
0 2 4 6 8 10 12
θe [rad]
Figure 5-6 : Formes des distributions du flux et de la constante de tension induite (cas idéal)
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MOTEURS DC SYNCHRONES A AIMANTS PERMANENTS Page 6
Cette forme correspond à un flux mutuel rotor – stator (flux crée par les aimants au rotor
couplé à la phase statorique considérée) dont la distribution normalisée est donnée par la
relation 5.2.
La Figure 5-5 illustre les formes des distributions de flux et de constante de tension induite de
mouvement
0.5
φ/φ max [1]
-0.5
-1
0 2 4 6 8 10 12
0.5
KE(θe)/KE [1]
-0.5
-1
0 2 4 6 8 10 12
θe [rad]
Figure 5-7 : Formes des distributions du flux et de la constante de tension induite (cas idéal)
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5.3.1 Généralités
Les moteurs biphasés ne sont pas symétriques du point de vue électrique, en effet on a
2
Courants de phases : ∑ ik ≠ 0
k =1
2
Tensions de phases : ∑ uk ≠ 0 5.10
k =1
2
Tension induites de mouvement : ∑ uik ≠ 0
k =1
Sachant que les courants de phases sont de forme rectangulaire, ceci en raison du type de
capteur utilisé pour la commutation, il s’agit de trouver les meilleures distributions des
constantes de couple KT(ϑm) ou de force KF(x) respectivement de tension induite KE(ϑm) ou
KE(x) pour avoir un couple respectivement une force avec le moins possible d’ondulation
pour un point de fonctionnement donné. On entend par point de fonctionnement une vitesse
constante et des amplitudes de courants de phases constantes.
Une simple observation du moteur montre que deux types de commutation se prêtent aux
exigences sur l’ondulation de couple. Soit les commutations à 90° et à 180°. Le choix dépend
de la forme de la distribution des constantes de tensions induites ou plus simplement des
tensions induites mesurées à vitesse constante.
N
pϑm
S Phase1(-)
Phase1(+) S
axe magnétique
N
S
Phase2(+)
N −π/4
S
Hall 1 Hall 2
−π/2
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ui1(θe)/Ui [1]
0
-1
0 2 4 6 8 10 12
ui2(θe)/Ui [1] 1
-1
0 2 4 6 8 10 12
Hall 1 (θe) [1]
0.5
#
0
0 2 4 6 8 10 12
Hall 2 (θe) [1]
0.5
#
0
0 2 4 6 8 10 12
θe [rad]
(
i2 (ϑe ) = Hall1# − Hall2# I ) 5.12
Le produit des courants de phases par les tensions induites de mouvement des phases
respectives donne la puissance mécanique du moteur. Pour une vitesse constante, ce produit
correspond, à une constante près, au couple ou à la force électromagnétique.
De la Figure 5-10, on obtient:
La relation 5.13 montre que ce couple, ou cette force est indépendant de la position électrique
donc également de la position mécanique.
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ui1(θe)/Ui [1]
0
-1
0 2 4 6 8 10 12
ui2(θe)/Ui [1]
0
-1
0 2 4 6 8 10 12
1
i1 (θe)/I [1]
0
-1
0 2 4 6 8 10 12
1
i2 (θe)/I [1]
-1
0 2 4 6 8 10 12
θe [rad]
Sonde Hall 1
Capteur Hall
-sin
{ϑm , x}
ϑe {p, π/τp }
-sin
π/4
π/2
Sonde Hall 2
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du cours de mécatronique I, il a été dit que l’axe magnétique statorique doit être en avance de
π/2 électrique sur l’axe magnétique rotorique. La zone ombrée de la Figure 5-12 (b) montre
la plage de positions relatives rotor – stator pour laquelle le phaseur de courant correspond à
7π π
I S 2 (ϑe ) = Ie jπ 2
pour ≤ ϑe < 5.14
4 4
ue ue
étiq étiq
magnque IS2 m agn ue
e r i
α
r ax roto r axe otoriq
α r
φr
ϑe ϑe
φ2r αS IS3 IS1 αS
φ1r axe magnétique
axe magnétique
phase 1
phase 1
(a) Couplage entre rotor et stator (b) Position relative rotor – stator et phaseur de courants
⎧ I S1 = I pour 5π 4 ≤ ϑe < 7π 4
⎪ jπ 2
⎪ I S 2 = Ie pour 7π 4 ≤ ϑe < π 4
I S (ϑe ) = ⎨ jπ 5.15
⎪ I S 3 = Ie pour π 4 ≤ ϑe < 3π 4
⎪ I = Ie j 3π 2 pour 3π 4 ≤ ϑe < 5 π 4
⎩ S4
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Phase2(-)
Axe magnétique
ROTORIQUE
N
pϑm
S Phase1(-)
N
S
Phase1(+)
axe magnétique
N
S
Hall 2
Phase2(+)
N
S
−π/2
Hall 1
1
ui1(θe)/Ui [1]
-1
0 2 4 6 8 10 12
1
ui2(θe)/Ui [1]
-1
0 2 4 6 8 10 12
Hall 1 (θe) [1]
0.5
#
0
0 2 4 6 8 10 12
Hall 2 (θe) [1]
0.5
#
0
0 2 4 6 8 10 12
θe [rad]
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1
i1 (ϑe ) = 2( Hall1# − ) I 5.16
2
1
i2 (ϑe ) = 2( Hall2# − ) I 5.17
2
La somme des produits des courants de phases par les tensions induites de mouvement des
phases respectives donne la puissance mécanique du moteur. Pour une vitesse constante,
cette somme de produits correspond au couple ou à la force électromagnétique. La relation
5.18 montre que ce couple, ou cette force est indépendant de la position électrique donc
également la position mécanique.
De la Figure 5-15, on obtient :
La relation 5.18 montre que ce couple, ou cette force est indépendant de la position électrique
donc également la position mécanique.
1
ui1(θe)/Ui [1]
-1
0 2 4 6 8 10 12
1
ui2(θe)/Ui [1]
-1
0 2 4 6 8 10 12
1
i1 (θe)/I [1]
-1
0 2 4 6 8 10 12
1
i2 (θe)/I [1]
-1
0 2 4 6 8 10 12
θe [rad]
r axe magnétique
r axe magnétique β βS phase 2
β βS phase 2 Couplage axes magnétiques
rotorique - phase 2
q ue
étiq
ue n é ti
m agnque r x e magrique
axe rotori a roto
α
r
α
IS2 IS1
φr ϑe ϑe
φ2r αS αS
φ1r axe magnétique axe magnétique
phase 1 phase 1
IS4
Couplage axes magnétiques
rotorique - phase 1 IS3
(a) Couplage entre rotor et stator (b) Position relative rotor – stator et phaseur de courants
Cette représentation vectorielle montre les couplages entre le flux crée par le rotor et les flux
mutuels circulant dans les bobinages statoriques. Les lignes de couplage en traits continus
correspondent aux positions de l’axe magnétique rotorique donnant une variation de flux
mutuel quadratique (tension induite linéaire) en fonction de l’angle électrique ϑe. Le phaseur
de courant est limité à quatre éléments distincts, soit
⎧ I S 1 = Ie jπ / 4 pour − π 2 ≤ ϑe < 0
⎪ j 3π / 4
⎪ I S 2 = Ie pour 0 ≤ ϑe < π 2
I S (ϑe ) = ⎨ j 5π / 4 5.20
⎪ I S 3 = Ie pour π 2 ≤ ϑe < π
⎪ I = Ie j 7π / 4 pour π ≤ ϑe < 3π 2
⎩ S4
2 2
Sonde Hall 1
Capteur Hall
-sin
1/2 {ϑm , x}
ϑe {p, π/τp }
-sin
π/4
π/2
Sonde Hall 2
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5.4.1 Généralités
Les moteurs triphasés sont symétriques du point de vue électrique, ce qui signifie que :
2
Courants de phases : ∑ ik = 0
k =1
2
Tensions de phases : ∑ uk = 0 5.21
k =1
2
Tension induites de mouvement : ∑ uik = 0
k =1
Il n’y a donc pas de composantes homopolaires sur les courant et sur les tensions. Ceci
implique que les harmoniques 3, 9, …, 3(2k-1) sont nulles.
Sachant que les courants de phases sont de forme rectangulaire, ceci en raison du type de
capteur utilisé pour la commutation, il s’agit de trouver les meilleures distributions des
constantes de couple KT(ϑm) ou de force KF(x) respectivement de tension induite KE(ϑm) ou
KE(x) pour avoir un couple respectivement une force avec le moins possible d’ondulation
pour un point de fonctionnement donné. On entend par point de fonctionnement une vitesse
constante et des amplitudes de courants de phases constantes.
Une simple observation du moteur montre que deux types de commutation se prêtent aux
exigences sur l’ondulation de couple. Soit la commutation à 120° et la commutation à 180°,
le choix dépendant de la forme de la distribution des constantes de tensions induites ou plus
simplement des tensions induites mesurées à vitesse constante.
Axe magnétique
ROTORIQUE
Ph
ase
2
(-)
Phase1(-)
S pϑm
Phase1(+)
axe magnétique
+)
Hall 3
e3(
2π/3
as
Ph
S
-)
e3(
Hall 2
2π/3
as
Ph
−2π/3
Hall 1
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Le capteur est placé à un endroit tel qu’il est possible de mesurer le champ d’induction
magnétique produit par les aimants du rotor
5.4.2.2 Forme des tensions de phases et calage du capteur de commutation
Les sondes de Hall sont placées de manière à ce que les signaux logiques qu’elles fournissent
soient déphasés (en retard) de π/6 par rapport aux fondamentales des tensions induites de
mouvement des phases respectives.
ui1(θe)/Ui [1]
1
0
-1
0 2 4 6 8 10 12
ui3(θe)/Ui [1] ui2(θe)/Ui [1]
1
0
-1
0 2 4 6 8 10 12
1
0
-1
0 2 4 6 8 10 12
Hall1(θe) [1]
1
0.5
#
0
0 2 4 6 8 10 12
Hall2(θe) [1]
1
0.5
#
0
0 2 4 6 8 10 12
Hall3(θe) [1]
1
0.5
#
0
0 2 4 6 8 10 12
θe [rad]
i1 + i2 + i3 = 0 5.22
On voit donc que les courants de phases sont liés aux équations logiques
Le produit des courants de phases par les tensions induites de mouvement des phases
respectives donne la puissance mécanique du moteur. Pour une vitesse constante, ce produit
correspond, à une constante près, au couple ou à la force électromagnétique.
De la Figure 5-20 on obtient :
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La relation 5.26 montre que ce couple, ou cette force est indépendant de la position électrique
donc également de la position mécanique.
ui1(θe)/Ui [1] 1
0
-1
0 2 4 6 8 10 12
ui2(θe)/Ui [1]
1
0
-1
0 2 4 6 8 10 12
ii3(θe)/Ui [1]
1
0
-1
0 2 4 6 8 10 12
1
i1(θe)/I [1]
0
-1
0 2 4 6 8 10 12
1
i2(θe)/I [1]
0
-1
0 2 4 6 8 10 12
1
i3(θe)/I [1]
0
-1
0 2 4 6 8 10 12
θe [rad]
11π π
I S 2 (ϑe ) = Ie jπ 2
pour ≤ ϑe < 5.27
6 6
Cette représentation vectorielle montre les couplages entre le flux crée par le rotor et les flux
mutuels circulant dans les bobinages statoriques. Les lignes de couplage en traits continus
correspondent aux positions de l’axe magnétique rotorique donnant une variation de flux
mutuel linéaire (tension induite constante non nulle) en fonction de l’angle électrique ϑe.
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r
β r
axe magnétique βS Couplage axes magnétiques β
phase 2 rotorique - phase 2 axe magnétique βS
phase 2
e
nétiqu
ag e
φ3r r
α axe rmoto riqu ue
r a e gnétiq
IS2 α axe rmotoriqu
φr IS3 IS1
ϑe
αS ϑe
φ2r φ1r axe magnétique αS
phase 1 IS6 axe magnétique
phase 1
IS4
Couplage axes magnétiques IS5
rotorique - phase 1
(a) Couplage entre rotor et stator (b) Position relative rotor – stator et phaseur de courants
Capteur Hall
-sin
Sonde Hall 1
ϑe {ϑm , x}
-sin {p, π/τp }
-sin
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Pha
se2
+)(
Axe magnétique
ROTORIQUE
Ph
ase
2(
-)
Phase1(-)
S pϑm
Phase1(+)
+)
Hall 2
Hall 3
S
-)
e3(
as
Ph
N
2π/3
−π/2
Hall 1
1
0
-1
0 2 4 6 8 10 12
ui3(θe)/Ui [1] ui2(θe)/Ui [1]
1
0
-1
0 2 4 6 8 10 12
1
0
-1
0 2 4 6 8 10 12
Hall1(θe) [1]
1
0.5
#
0
0 2 4 6 8 10 12
Hall2(θe) [1]
1
0.5
#
0
0 2 4 6 8 10 12
Hall3(θe) [1]
1
0.5
#
0
0 2 4 6 8 10 12
θe [rad]
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1
0
-1
0 2 4 6 8 10 12
ui3(θe)/Ui [1] ui2(θe)/Ui [1]
1
0
-1
0 2 4 6 8 10 12
1
0
-1
0 2 4 6 8 10 12
1
i1(θe)/I [1]
0
-1
0 2 4 6 8 10 12
1
i2(θe)/I [1]
0
-1
0 2 4 6 8 10 12
1
i3(θe)/I [1]
0
-1
0 2 4 6 8 10 12
θe [rad]
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La relation 5.32 montre que ce couple, ou cette force est indépendant de la position électrique
donc également la position mécanique.
ue ue
gnétiq
a e IS2 r gnétiq
a e
φ3r r
α axe rmotoriqu α axe rmotoriqu
IS3
φr ϑe ϑe
IS1
αS αS
φ2r φ1r axe magnétique IS4 axe magnétique
phase 1 phase 1
IS6
IS5
Cette représentation vectorielle montre les couplages entre le flux crée par le rotor et les flux
mutuels circulant dans les bobinages statoriques. Les lignes de couplage en trait continu
correspondent aux positions de l’axe magnétique rotorique donnant une variation de flux
mutuel en fonction de l’angle électrique ϑe. Le phaseur de courant est limité à six éléments
distincts, soit
⎧ Ie jπ 2 pour 0 ≤ ϑe < π 3
⎪ j 5π 6
⎪ Ie pour π 3 ≤ ϑe < 2π 3
⎪ Ie j 7π 6 pour 2π 3 ≤ ϑe < π
⎪
I S (ϑe ) = ⎨ j 3π 2 5.34
⎪ Ie pour π ≤ ϑe < 4π 3
⎪ Ie j11π 6 pour 4π 3 ≤ ϑe < 5π 3
⎪
⎪⎩ Ie jπ 6 pour 5π 3 ≤ ϑe < 0
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2 ϑe {ϑm , x}
-sin {p, π/τp }
-sin
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MOTEURS DC SYNCHRONES A AIMANTS PERMANENTS Page 24
Il s’agit d’un moteur triphasé dont le stator, au centre, est constitué de 6 plots (2 par phase) et
dont le rotor, extérieur, est une cloche dont la périphérie est couverte de quatre d’aimants
permanents mélangés à de la poudre de ferrite, le tout étant plastifié. On est donc en présence
d’un moteur à 4 pôles. La Figure 5-29 montre la structure de ce moteur.
+i3 S
+i2
N N
+i1
Les plots statoriques d’une même phase sont constitués de deux bobines dont le sens des
enroulements est inversé. Pour un courant défini positif (voir Figure 5-29) les flux crées vont
du moyeu à l’entrefer.
Les positions des capteurs Hall sont définies de manière à être en phase avec les tensions
induites de mouvement des phases respectives. On voit sur la Figure 5-30 que les tensions
induites de mouvement de chaque phase sont nulles lorsque l’axe magnétique d’un aimant
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MOTEURS DC SYNCHRONES A AIMANTS PERMANENTS Page 25
coïncide avec l’axe magnétique de la phase considérée. Par exemple pour la phase 1, les axes
magnétiques rotor et stator sont alignés et par conséquent le capteur Hall doit se situé entre
deux aimants (déphasage de 90° électrique ou 45° mécanique pour deux paires de pôles).
2
se
Ax
a
em
Ph
ue
ag
tiq
né
né
tiq
HALL_2
ag
u
eP
em
ha
Ax
se
π HALL_1
3
2p
π
HALL_3 2p
π
2p Axe magnétique Phase1
N N
On voit sur la Figure 5-30 qu’il est possible de déplacer la sonde de Hall_3 de manière à
regrouper les trois sondes dans une même zone de manière à réduire le circuit imprimé sur
lequel ces sondes sont montées. Il est à remarquer que le capteur Hall_3 doit être retourné
puisqu’il se trouve, après déplacement en face d’un aimant de polarité inversée.
CD\SEM\Cours\Chap5
MOTEURS DC SYNCHRONES A AIMANTS PERMANENTS Page 26
Ce moteur étant prévu pour un couplage triangle, il n’y a pas d’harmoniques de rang 3, 9, 15,
21 …. En effet si les tensions induites de mouvement possèdent de telles harmoniques,
celles-ci provoquent des courants de circulation dans le moteur puisque la composante
homopolaire des tensions induite de mouvement n’est pas nulle. Ce courant de circulation,
invisible de l’extérieur provoque des ondulations de couple ainsi que des pertes ohmiques et
fer supplémentaires
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Figure 5-32 : Relation entre signaux du capteur Hall et tensions induites de phases
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Bibliographie
[1] TRAITE D ‘ELECTRICITE
ELECTROMECANIQUE
Volume IX
Auteur : Prof. Marcel Jufer
ISBN 2-88074-285-4
[2] MAGNA PHYSICS PUBLICATIONS – OXFORD SCIENCE PUBLICATION
DESIGN OF BRUSHLESS PERMANENT – MAGNET MOTORS
Auteurs : J.R. Hendershot Jr and Tje Miller
ISBN 1-881855-03-1
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