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Fiche Enquête Métier

Métiers sécurité et défense ; le renseignement.

Pour travailler dans le renseignement, qu’il soit extérieur ou intérieur (DGSE, DGSI),
il faut passer un concours publique, comme pour la plupart des métiers de fonctionnaires.
Ces concours sont très sélectifs, et très demandés, de plus en plus. Il y a aussi moyen d’être
pris en tant que contractuel, souvent après un stage effectué en master. Mais même pour ces
stages, il faut un bon dossier car il y a un nombre excessif de demandes de stage et ceux qui
sont spécialisés en sécurité défense sont quasiment les seuls à y accéder (Sciences Po
Menton).
Les métiers au sein d’organismes comme la DGSE ou la DGSI sont multiples, et une
fois le concours passé, il est possible de globalement tout faire au sein de la structure. C’est
un des avantages de ce milieu, une fois rentré on peut changer de métier régulièrement,
toucher à tout. Les métiers sont par exemple chiffreur, veilleur en géopolitique par exemple,
Chargé du suivi d’un agent sous couverture, ou agent sous couverture. Ses métiers se
déclinent dans les différents secteurs de la boîte (Secteur Afrique Subsaharienne par
exemple).
Ce métier demande un certain sang froid, car les sujets manipulés et les situations à
gérer peuvent être délicates, ce qui peut faire défaut à des personnes ne sachant pas gérer la
pression. Ce métier demande aussi de la débrouillardise, une bonne capacité d’adaptation,
puisque les missions demandées peuvent être variées et dans certains cas on peut avoir
besoin d’improviser pour remplir des tâches. Il faut accepter la situation particulière de ce
métier à savoir toute la question du secret défense, on ne peut pas dire ce qu’on fait, voire
même il faut mentir sur son métier. Tout le monde ‘est pas forcément à l’aise avec cette
idée.
Afin d’accéder à métier, il n’y a pas de voies réellement obligatoires puisqu’il y a un
concours public. Cela dit, un master de Sciences politiques semble la voie qui prépare le
mieux au concours. Même si j’ai pu m’entretenir avec quelqu’un qui y travaille et qui avait
fait une école d’ingénieur, ce qui montre qu’il n’y pas d’obligation. Une préparation assez
intensive de ce concours est par contre préférable pour maximiser ses chances car il faut se
démarquer. Des atouts comme la maîtrise d’une langue étrangère « rare », et pertinente dans
le cadre du renseignement ( Chinois, Arabe, Russe) est aussi préférable pour se démarquer
des autres candidats.
Ce qui me plaît dans ce métier, c’est la sensation d’être au cœur du sujet, d’avoir une
action concrète pour le bien commun. Et d’être dans un métier d’action, avec une certaine
intensité dans le travail. J’ai le sens du devoir et un besoin de réaliser de « grandes choses »,
en tout cas des choses qui me semblent importantes, un métier de sens en somme. De plus,
j’ai besoin d’un métier qui demande un peu d’improvisation, aimant faire des choses
créatives ou employer des moyens improbables pour réaliser des missions.
Les limites de ce métier sont nombreuses, car le cadre de travail est assez particulier,
mais elles dépendent surtout des choix que l’on fait au sein de la boîte. Le côté confidentiel
peut être difficile à tenir, mais surtout les missions sous couverture peuvent demander de
couper totalement de son monde pendant de longues périodes (peut-être un an). Il paraît
compliqué d’envisager une vie stable si ce choix est fait dans la carrière.

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