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Il est indéniable que le moment où on choisit son futur métier est une étape décisive dans
la vie de chacun. La formation de notre personnalité, le travail que nous exercerons pendant toute
notre vie et parfois même notre vie personnelle dépendent de ce choix.
Certains jeunes choisissent leur profession selon leurs préférences, d’autres suivent
l’exemple de leurs parents, il y a aussi ceux qui choisissent des filières tendance. Pourtant tous
sont menacés par le chômage à l’entrée sur le marché du travail, voilà pourquoi beaucoup de
spécialistes conseillent de prendre en considération les besoins de l’économie lors du choix du
métier pour éviter dans l’avenir ce fléau du monde actuel.
En admettant que l’analyse des besoins de l’économie est très importante, il ne faut toutefois pas
négliger le rôle de la personnalité, des aspirations et des valeurs auxquelles on croit dans le choix
de la profession.
Certains seront sûrement satisfaits de leur choix jusqu’à la fin de leur vie active, mais il y
aura d’autres qui le regretteront et essayeront même de se reconvertir dans un autre métier,
surtout que l’économie actuelle se développe très dynamiquement, et il est souvent impossible de
prédire les évolutions de l’avenir très proche.
Donc on peut dire que cette logique du choix est bonne, mais pas pour tout le monde et
dans toutes les circonstances.
Voilà pourquoi, avant de choisir un métier il faut se poser les questions suivantes :
Quels sont nos intérêts et nos aspirations et quelles sont les connaissances et compétences
acquises ? Si on n’est pas intéressé par les matières qu’on doit étudier pendant sa formation, les
années d’études deviendront pour nous une galère. A part cela, l’apprentissage de chaque métier
exige des pré-requis. Si on ne les a pas, la formation sera inefficace et insupportablement
difficile. Par exemple, si on choisit le métier de programmeur informatique tout en étant très
faible en mathématiques et en physique, tous les efforts faits seront inefficaces et on n’arrivera
jamais à décrocher un diplôme, même si on rêve de ce métier jour et nuit.
La deuxième question qu’on doit se poser porte sur les conditions et le caractère du travail qu’on
aura en choisissant tel ou tel métier. Aimerions-nous travailler dans un bureau ou à l’extérieur,
en équipe ou individuellement, préférerions-nous avoir un travail créatif ou répétitif et
mécanique?
La troisième question sera de caractère financière. Pourrions-nous financer nos études? Si non,
saurions-nous trouver des solutions ? Par exemple, dans notre pays les études de médicine sont
couteuses et longues, et donc, avant de s’y lancer, il faut bien analyser ses capacités financières
pour ne pas être obligé d’abandonner ses études.
Et enfin, dans le monde moderne on apprécie de plus en plus les métiers qui permettent de
concilier la vie professionnelle et la vie familiale. Donc il serait intéressant de chercher à
comprendre si nous sommes attirés plutôt par des métiers prenants et des carrières brillantes,
mais qui demandent en même temps beaucoup de sacrifices, ou si nous classons au premier rang
la vie personnelle.
Toutes ces questions donnent lieu à une introspection profonde qui nous permettra de choisir le
métier le plus conforme à notre personnalité.
Pour conclure, il est incontestable que la prise en comptes des besoins de l’économie dans le
choix de son futur métier est raisonnable, mais il y a aussi d’autres critères de choix à prendre en
compte pour ne pas se tromper et regretter toute sa vie.